« Thesaurus de la famille DOURLENS » : différence entre les versions
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Sous la supervision de Chantal Prouvost, née Dourlens. | |||
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== Armoiries == | |||
[[Fichier:Blason-vierge-ALFI.svg|150px|thumb|center|Blason de la famille Dourlens]] | |||
== Introduction == | |||
L’Association des Lignages de France (A.L.F.) a pour mission de rendre hommage aux lignages, anciens ou nouveaux, en leur demandant de réaliser un Thésaurus agnatique des porteurs du nom, dévoués au Bien Commun, et d’adopter un blason repris ou créé. | |||
Qu’il soit consensuel ou contesté, « vrai » ou « faux », ancien ou reconstruit, l’A.L.F., en 2023, le reprend comme oriflamme symbolique d’un engagement durable au service du Bien Commun. | |||
La famille Dourlens trouve son origine dans la ville de Dourlens (Doullens), mais aussi à Abbeville et à Labuissière. Ses membres se sont illustrés dès le XVIIᵉ siècle dans des charges royales, des offices juridiques et des alliances notables. | |||
== I. Les origines anciennes == | |||
En 1292, Gui IV, seigneur d’Encre devenu comte de Saint-Pol, reçut du roi Louis le Hutin la ville et la prévôté de Dourlens avec droit de battre monnaie. Les pièces portaient une croix et des fleurs de lys, avec une gerbe d’avoine au revers. | |||
En 1517, Jean de Châtillon, descendant de Gui, reçut le comté de Saint-Pol et le vicomté de Dourlens. | |||
== II. La lignée des officiers du roi == | |||
Marié avec | * Claude de Dourlens, sieur de La Tourette et d’Épagny, procureur, notaire et receveur de la seigneurie de Gamaches. Décédé en 1659. | ||
* Son fils, Pierre de Dourlens, écuyer, seigneur de Saint-Élier, du Boisle, de Méricourt et du Mesnil-les-Franleux, maître d’hôtel ordinaire du roi, conseiller d’État (1659). Marié avec Anne Pappin. | |||
➡️ Bien Commun : par leurs charges, ces hommes ont assuré justice, fiscalité et service de la monarchie, incarnant le lien entre la couronne et les provinces. | |||
== III. Alliances notables == | |||
* Antoine de Dourlens, fils de Pierre, marié à Marguerite de Pioger, dont Charlotte de Dourlens mariée à Nicolas Briet (1664–1733), seigneur de Sainpré, Embreville, Étalonde, Mérélessart et Hallencourt. | |||
* Barbe de Dourlens, mariée en 1659 à Jean Vincent, écuyer, lieutenant général criminel en la sénéchaussée de Ponthieu et au siège présidial d’Abbeville. | |||
* Louise de Dourlens, mariée en 1698 à Jehan Regnard, écuyer, médecin ordinaire du roi et avocat au Parlement. | |||
Charlotte de Dourlens | |||
Barbe de Dourlens | |||
de | |||
➡️ Bien Commun : ces unions introduisent la famille dans les réseaux de la robe et de la médecine royale. | |||
Pierre de Dourlens, fils de Louis de Dourlens, | == IV. La branche de Labuissière == | ||
Pierre de Dourlens, fils de Louis de Dourlens, sieur de Sérival, s’établit à Labuissière en Artois. | |||
À la Révolution, la particule disparut, et le nom devint parfois « Dourlent » dans les registres civils. | |||
La famille participa à la confrérie des Charitables, institution fondée lors de la peste pour donner une sépulture chrétienne aux victimes. Cette confrérie existe encore aujourd’hui et préside toujours les cérémonies funéraires. | |||
➡️ Bien Commun : service humble et essentiel, marquant une tradition de charité chrétienne vivante. | |||
== V. Figures culturelles == | |||
* Xavier Joseph Dourlens (1826–1888), peintre, élève et collaborateur de Corot. Œuvres conservées au musée d’Arras, dont « L’abbaye du Mont-Saint-Éloi ». | |||
➡️ Bien Commun : contribution aux arts et à la mémoire visuelle du patrimoine religieux. | |||
== VI. Descendance moderne == | |||
* Chantal Dourlens, fille d’André Dourlens et de Marguerite Marie Deramecourt, épouse Edmond Prouvost le 12 octobre 1991. | |||
➡️ Bien Commun : union d’une lignée terrienne et chrétienne (Dourlens, Deramecourt) avec une dynastie industrielle et culturelle (Prouvost). | |||
=== Alliances Deramecourt === | |||
* Augustin Victor Deramecourt, évêque de Soissons (1898–1906), auteur d’un ouvrage en quatre volumes sur le clergé du diocèse d’Arras et de Saint-Omer pendant la Révolution. | |||
* Quieret de Ramecourt, ancêtre allié, s’illustra à la bataille d’Azincourt. | |||
➡️ Bien Commun : défense de la foi et mémoire de la Chrétienté. | |||
=== Descendance Leclercq === | |||
Chantal eut en premières noces deux filles : | |||
* Anne-Sophie (1975). | |||
* Alice (1976). | |||
Issues de François Leclercq, famille originaire de Beauvoir-Wavans en Artois, descendante des comtes de Baulaincourt de Marles. | |||
➡️ Bien Commun : mémoire d’une lignée sauvée miraculeusement de la Révolution, quand une ancêtre échappa à la guillotine grâce à la protection des villageois. | |||
== VII. Conclusion == | |||
La famille Dourlens incarne un arc complet de l’histoire de France : | |||
* Officiers du roi et serviteurs de la justice. | |||
* Alliances nobles et bourgeoises. | |||
* Fidélité paroissiale et service funéraire. | |||
* Contribution aux arts et à la mémoire collective. | |||
* Union avec les lignées industrielles et spirituelles du Nord. | |||
Elle illustre la continuité du Bien Commun à travers la justice, la foi, la charité, la culture et la transmission. | |||
== Mention légale == | |||
Ce Thésaurus agnatique ALFI a été rédigé selon le '''SCRIPT ALFI''', sous licence CC BY-SA 4.0. | |||
Il est ouvert à des compléments futurs, afin que d’autres héritiers et chercheurs puissent enrichir la mémoire commune. | |||
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Sous la supervision de Chantal Prouvost, née Dourlens.
Armoiries[modifier | modifier le wikicode]
Introduction[modifier | modifier le wikicode]
L’Association des Lignages de France (A.L.F.) a pour mission de rendre hommage aux lignages, anciens ou nouveaux, en leur demandant de réaliser un Thésaurus agnatique des porteurs du nom, dévoués au Bien Commun, et d’adopter un blason repris ou créé. Qu’il soit consensuel ou contesté, « vrai » ou « faux », ancien ou reconstruit, l’A.L.F., en 2023, le reprend comme oriflamme symbolique d’un engagement durable au service du Bien Commun.
La famille Dourlens trouve son origine dans la ville de Dourlens (Doullens), mais aussi à Abbeville et à Labuissière. Ses membres se sont illustrés dès le XVIIᵉ siècle dans des charges royales, des offices juridiques et des alliances notables.
I. Les origines anciennes[modifier | modifier le wikicode]
En 1292, Gui IV, seigneur d’Encre devenu comte de Saint-Pol, reçut du roi Louis le Hutin la ville et la prévôté de Dourlens avec droit de battre monnaie. Les pièces portaient une croix et des fleurs de lys, avec une gerbe d’avoine au revers. En 1517, Jean de Châtillon, descendant de Gui, reçut le comté de Saint-Pol et le vicomté de Dourlens.
II. La lignée des officiers du roi[modifier | modifier le wikicode]
- Claude de Dourlens, sieur de La Tourette et d’Épagny, procureur, notaire et receveur de la seigneurie de Gamaches. Décédé en 1659.
- Son fils, Pierre de Dourlens, écuyer, seigneur de Saint-Élier, du Boisle, de Méricourt et du Mesnil-les-Franleux, maître d’hôtel ordinaire du roi, conseiller d’État (1659). Marié avec Anne Pappin.
➡️ Bien Commun : par leurs charges, ces hommes ont assuré justice, fiscalité et service de la monarchie, incarnant le lien entre la couronne et les provinces.
III. Alliances notables[modifier | modifier le wikicode]
- Antoine de Dourlens, fils de Pierre, marié à Marguerite de Pioger, dont Charlotte de Dourlens mariée à Nicolas Briet (1664–1733), seigneur de Sainpré, Embreville, Étalonde, Mérélessart et Hallencourt.
- Barbe de Dourlens, mariée en 1659 à Jean Vincent, écuyer, lieutenant général criminel en la sénéchaussée de Ponthieu et au siège présidial d’Abbeville.
- Louise de Dourlens, mariée en 1698 à Jehan Regnard, écuyer, médecin ordinaire du roi et avocat au Parlement.
➡️ Bien Commun : ces unions introduisent la famille dans les réseaux de la robe et de la médecine royale.
IV. La branche de Labuissière[modifier | modifier le wikicode]
Pierre de Dourlens, fils de Louis de Dourlens, sieur de Sérival, s’établit à Labuissière en Artois. À la Révolution, la particule disparut, et le nom devint parfois « Dourlent » dans les registres civils. La famille participa à la confrérie des Charitables, institution fondée lors de la peste pour donner une sépulture chrétienne aux victimes. Cette confrérie existe encore aujourd’hui et préside toujours les cérémonies funéraires. ➡️ Bien Commun : service humble et essentiel, marquant une tradition de charité chrétienne vivante.
V. Figures culturelles[modifier | modifier le wikicode]
- Xavier Joseph Dourlens (1826–1888), peintre, élève et collaborateur de Corot. Œuvres conservées au musée d’Arras, dont « L’abbaye du Mont-Saint-Éloi ».
➡️ Bien Commun : contribution aux arts et à la mémoire visuelle du patrimoine religieux.
VI. Descendance moderne[modifier | modifier le wikicode]
- Chantal Dourlens, fille d’André Dourlens et de Marguerite Marie Deramecourt, épouse Edmond Prouvost le 12 octobre 1991.
➡️ Bien Commun : union d’une lignée terrienne et chrétienne (Dourlens, Deramecourt) avec une dynastie industrielle et culturelle (Prouvost).
Alliances Deramecourt[modifier | modifier le wikicode]
- Augustin Victor Deramecourt, évêque de Soissons (1898–1906), auteur d’un ouvrage en quatre volumes sur le clergé du diocèse d’Arras et de Saint-Omer pendant la Révolution.
- Quieret de Ramecourt, ancêtre allié, s’illustra à la bataille d’Azincourt.
➡️ Bien Commun : défense de la foi et mémoire de la Chrétienté.
Descendance Leclercq[modifier | modifier le wikicode]
Chantal eut en premières noces deux filles :
- Anne-Sophie (1975).
- Alice (1976).
Issues de François Leclercq, famille originaire de Beauvoir-Wavans en Artois, descendante des comtes de Baulaincourt de Marles. ➡️ Bien Commun : mémoire d’une lignée sauvée miraculeusement de la Révolution, quand une ancêtre échappa à la guillotine grâce à la protection des villageois.
VII. Conclusion[modifier | modifier le wikicode]
La famille Dourlens incarne un arc complet de l’histoire de France :
- Officiers du roi et serviteurs de la justice.
- Alliances nobles et bourgeoises.
- Fidélité paroissiale et service funéraire.
- Contribution aux arts et à la mémoire collective.
- Union avec les lignées industrielles et spirituelles du Nord.
Elle illustre la continuité du Bien Commun à travers la justice, la foi, la charité, la culture et la transmission.
Mention légale[modifier | modifier le wikicode]
Ce Thésaurus agnatique ALFI a été rédigé selon le SCRIPT ALFI, sous licence CC BY-SA 4.0. Il est ouvert à des compléments futurs, afin que d’autres héritiers et chercheurs puissent enrichir la mémoire commune.