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== Introduction historique sur les origines et l’ancrage territorial ==
= Thésaurus Agnatique ALFI – Maison d’Arenberg =
La maison d’Arenberg, illustre lignée du Saint-Empire romain germanique, fut l’une des grandes familles médiatisées d’Europe. Ses membres portèrent les titres de '''ducs et duchesses d’Arenberg''', '''princes et princesses du Saint-Empire''', jouissant du prédicat d’'''Altesse Sérénissime'''. Par sa dimension européenne, elle incarne une noblesse de service étroitement associée au destin des '''Pays-Bas méridionaux''', de la '''France''', du '''Saint-Empire''' et des '''royaumes d’Espagne et d’Autriche'''.


Originaire d’'''Aremberg''', dans l’Eifel, la maison remonte à '''Heinrich, burggraf de Cologne''', cité en 1176, descendant d’une suite de seigneurs (Gérard, Henri, Franco II, Arnold, Franco Ier, Ulrich). Sa descendance, renforcée par l’alliance avec la maison de La Marck au XIIIe siècle et avec la maison de Ligne au XVIe siècle, engendra plusieurs '''branches''' : Enghien, Aerschot, Barbançon, Chimay, Croÿ-Arenberg, ainsi qu’une branche française au XIXe siècle.
'''Code ALFI :''' ALFI-ARENBERG 
'''Nom de lignée :''' Maison d’Arenberg 
'''Pays :''' Saint-Empire romain germanique, Pays-Bas espagnols, Belgique, France 


La fidélité des Arenberg aux '''Habsbourg''' et leur constance dans le service monarchique furent récompensées par l’élévation à la dignité princière (1576) puis ducale (1644).
== Introduction ==
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La Maison d’Arenberg est une maison princière européenne originaire du château d’Aremberg, situé en Rhénanie (Allemagne). Issue de l’aristocratie féodale du Moyen Âge, elle a étendu son influence sur les territoires des Pays-Bas méridionaux et de la Belgique actuelle.
Reconnue dans l’Empire, alliée aux plus grandes familles d’Europe, elle a donné des princes, des cardinaux, des chefs militaires, des mécènes et des protecteurs des arts. 


== Armoiries et devise ==
== Armoiries ==
[[Fichier:Blason-Arenberg.jpg|150px|center|Blason de la Maison d’Arenberg]] 


* Armoiries : ''De gueules à trois fleurs de néflier d’or.''
*Blasonnement :* ''D’or, à la fasce de gueules, accompagnée de trois merlettes de sable.''
* Devise : ''Christus protector meus'' (''Le Christ est mon protecteur'').
Devise : ''Christus protector meus''.


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== Branches ==
La Maison d’Arenberg s’est divisée en plusieurs branches au fil des siècles : 


== Chronologie et branches principales ==
* '''Branche originelle d’Aremberg (XIIe–XIVe siècle)''' – Issue des burgraves d’Aremberg en Rhénanie. Elle s’éteint au XIVe siècle, mais transmet ses biens par mariage. 


=== Origines médiévales ===
* '''Branche d’Arenberg-La Marck (XIVe–XVIe siècle)''' – Par le mariage de Mathilde d’Arenberg avec Engelbert II de La Marck, la maison passe aux comtes de La Marck. Cette union assure la continuité des droits et des fiefs. 


* '''Éberhard II d’Arenberg''' (†1229), comte et burggraf de Cologne, signataire du traité d’alliance de 1203, incarne la première consolidation de la lignée.
* '''Troisième Maison d’Arenberg (Maison de Ligne-Arenberg, XVIe siècle – …)''' – Recréée par Marguerite d’Arenberg, héritière de la lignée précédente, qui épouse Jean de Ligne, comte d’Arenberg. Leur fils Charles (1550-1616) devient le premier duc d’Arenberg en 1576. C’est cette branche qui subsiste encore aujourd’hui.
* Sa descendance, par Mathilde d’Arenberg mariée à Engelbert II de La Marck, donna naissance à plusieurs lignées souveraines et princières.


=== Union Arenberg – Ligne (XVIe siècle) ===
* '''Branches cadettes (XVIIe–XVIIIe siècles)''' – 
  - Arenberg-Aarschot (héritiers du duché d’Aerschot par mariage avec les Croÿ) 
  - Arenberg-Enghien (centrée sur la résidence d’Enghien) 
  - Arenberg-Heverlee (liée au château d’Heverlee)


* '''Marguerite de La Marck-Arenberg''' (1527-1599) × '''Jean de Ligne''', baron de Barbançon.
* '''Branche actuelle (XIXe–XXIe siècle)''' – La lignée se poursuit sans interruption masculine. Le titre de duc d’Arenberg a été reconnu en Belgique en 1994 pour Jean-Engelbert (1921–2011). Son fils Léopold d’Arenberg est l’actuel chef de nom et d’armes.
* Cette union fonde la '''troisième maison d’Arenberg''', toujours existante, par stipulation contractuelle de relever nom et armes d’Arenberg.


=== Grandes branches ===
== Chronologie ==
* XIIe siècle – Origine dans l’Eifel (Rhénanie). 
* 1203 – Éberhard II signe un traité de paix entre Cologne et Brabant. 
* 1547 – Par mariage, les Arenberg héritent du comté d’Aerschot. 
* 1576 – Érection en duché d’Arenberg par Rodolphe II. 
* XVIIe siècle – Puissante maison princière dans le Saint-Empire et les Pays-Bas. 
* XIXe siècle – Reconnaissance du titre princier par le Royaume de Belgique. 
* XXe siècle – Engagement philanthropique et culturel. 


* '''Branche d’Enghien et d’Aerschot''' : Charles de Ligne-Arenberg (1550-1616), 1er prince d’Arenberg, époux d’Anne-Isabelle de Croÿ. Hérita du duché d’Aerschot et de la principauté de Chimay.
== Engagement et Bien Commun ==
* '''Branche de Barbançon''' : Robert d’Arenberg (1564-1614), 1er prince de Barbançon, gouverneur de Namur, serviteur de l’Espagne.
La Maison d’Arenberg s’est illustrée par des contributions durables au Bien Commun :
* '''Branche de Chimay''' : Alexandre d’Arenberg (1590-1629), comte de Beaumont, 6e prince de Chimay. Alliances prestigieuses avec Egmont, Hénin-Liétard, Croÿ.
* '''Branche Croÿ-Arenberg''' : issue d’alliances avec les Croÿ, renforçant la place des Arenberg en Hainaut et en Flandres.
* '''Branche française (XIXe siècle)''' : Pierre d’Arenberg (1790-1877), créé 1er duc français par Charles X en 1824. Alliances avec Talleyrand-Périgord, de Vogüé, Greffulhe.
* '''Branche belge contemporaine''' : Prosper-Louis d’Arenberg (1785-1861), 7e duc, initie la lignée moderne jusqu’à Léopold Engelbert Evrard d’Arenberg (né en 1956), 13e duc actuel.


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* Heinrich d’Aremberg (XIIe siècle) – Protection des abbayes de l’Eifel. 
* Éberhard II (†1229) – Médiateur de paix. 
* Mathilde d’Arenberg (†1298) – Continuité dynastique. 
* Charles de Ligne d’Arenberg (1550-1616) – Défenseur des Pays-Bas catholiques, chevalier de la Toison d’Or. 
* Philippe-Charles d’Arenberg (1587-1640) – Pair de France, mécène. 
* Augustin d’Arenberg (XVIIe siècle) – Cardinal et diplomate spirituel. 
* Auguste-Marie-Raymond (1753-1833) – Général français, pair de France. 
* Engelbert-Marie (1872-1949) – Grand mécène, fondateur d’institutions culturelles. 
* Jean-Engelbert (1921-2011) – Philanthrope, défenseur de la mémoire et de la culture. 


== Engagement dans le Bien Commun ==
=== Synthèse ===
La maison d’Arenberg est un exemple éclatant de '''noblesse de service''', ayant marqué de nombreux domaines au fil des siècles :
- Paix et médiation (Moyen Âge) 
- Fidélité monarchique et foi catholique (XVIe–XVIIe s.) 
- Service militaire et politique (XVIIIe–XIXe s.) 
- Mécénat culturel et philanthropie (XIXe–XXe s.) 


=== 1. Service politique et monarchique ===
== Territoires et possessions ==
La Maison d’Arenberg a possédé ou influencé de nombreuses villes et seigneuries : 


* Fidélité indéfectible aux '''Habsbourg''' et aux rois d’Espagne et de France.
- [[Fichier:DEU_Kreis_Euskirchen_COA.svg|50px]] [[Arrondissement d'Euskirchen]] (Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Allemagne). 
* Participation active aux États des Pays-Bas, au Conseil d’État de Bruxelles, et comme '''pairs du Saint-Empire'''.
- [[Fichier:DEU_Fleringen_COA.svg|50px]] [[Fleringen]] (Rhénanie-Palatinat, Allemagne). 
* Les ducs d’Arenberg furent de grands '''sénéchaux héréditaires du Brabant''' et gouverneurs de provinces stratégiques (Namur, Hainaut, Luxembourg).
- [[Fichier:Blason_ville_be_Lummen.svg|50px]] [[Lummen]] (Limbourg, Belgique).
* Leur constance illustre la tradition de fidélité monarchique, au service d’un ordre politique stable et catholique.
- [[Fichier:Herk_wapen.gif|50px]] [[Herck-la-Ville]] (Limbourg, Belgique). 
- [[Fichier:Wapen_van_Drogenbos.svg|50px]] [[Drogenbos]] (Brabant flamand, Belgique). 
- [[Fichier:Blason_Scherpenheuvel-Zichem.svg|50px]] [[Montaigu-Zichem]] (Brabant flamand, Belgique).
- [[Fichier:Wapen_Rotselaar.svg|50px]] [[Rotselaar]] (Brabant flamand, Belgique). 
- [[Fichier:Wappen_Schleiden.png|50px]] [[Schleiden]] (Rhénanie, Allemagne). 
- [[Fichier:Wapen_Mirwart.png|50px]] [[Mirwart]] (Wallonie, Belgique). 
- [[Fichier:Wapen_Vorselaar.svg|50px]] [[Vorselaar]] (Anvers, Belgique). 
- [[Fichier:Wapen_Lichtaart.png|50px]] [[Lichtaart]] (Anvers, Belgique). 
- [[Fichier:Blason_Kastel.png|50px]] [[Kastel]] (Flandre orientale, Belgique). 
- [[Fichier:Wapen_Rethy.png|50px]] [[Rethy]] (Anvers, Belgique).
- [[Fichier:Wapen_Enghien.svg|50px]] [[Enghien]] (Hainaut, Belgique), résidence princière majeure.


=== 2. Service militaire ===
== Demeures et patrimoine ==
* Château d’Arenberg (Heverlee, Belgique) 
* Château d’Enghien (Hainaut, Belgique) 
* Château de Merode (Düren, Allemagne) 
* Château de Heverlee (aujourd’hui université de Louvain) 


* '''Jean de Ligne''', baron de Barbançon, tombe à la bataille de Heiligerlee (1568), symbole de sacrifice au service du roi d’Espagne.
== Bibliographie ==
* Les Arenberg combattent dans les grandes campagnes du XVIe au XIXe siècle : guerres de religion, guerre de Trente Ans, guerre de Succession d’Espagne, guerres napoléoniennes.
* Paul Janssens et Luc Duerloo, ''Armorial de la noblesse belge'', Bruxelles, 1992.
* Ils participent à des batailles décisives : Heiligerlee (1568), Slankamen (1691), Neerwinden (1693).
* Alphonse Wauters, ''Histoire des ducs d’Arenberg et de leurs domaines'', Bruxelles, 1859.
* Plusieurs princes furent maréchaux et généraux, incarnant le rôle militaire des grandes maisons princières.
* Article Wikipédia : [Maison d’Arenberg](https://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_d%27Arenberg) 


=== 3. Vie religieuse et spirituelle ===
== Mentions légales ==
Ce texte reprend des éléments de l’article Wikipédia ''Maison d’Arenberg''. 
Il est publié sous licence [CC BY-SA 4.0](https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr).


* Proches du clergé, certains membres furent évêques, abbés ou chanoines.
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* Protecteurs d’abbayes et fondateurs d’églises dans leurs fiefs.
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* Alliances fréquentes avec des familles engagées dans la défense de la foi catholique (Egmont, Croÿ, Hénin-Liétard).
* Leur devise ''Christus protector meus'' manifeste leur enracinement spirituel.
 
=== 4. Justice, transmission et médiation ===
 
* Conseillers d’État, juges et médiateurs au sein des institutions princières et royales.
* Transmission constante des titres, domaines et devoirs, garantissant la continuité des lignages.
* Leur rôle de '''Standesherren''' (princes médiatisés) après 1810 les amena à défendre les droits de leurs sujets dans le cadre des royaumes de Prusse et de Hanovre.
 
=== 5. Culture, mécénat et archives ===
 
* La maison d’Arenberg fut un mécène important des arts et des lettres.
* Elle constitua une '''bibliothèque et des archives''' d’une richesse exceptionnelle, versées au XXe siècle à la '''Bibliothèque royale de Belgique'''.
* Collectionneurs, protecteurs des artistes, restaurateurs de châteaux, les Arenberg illustrèrent le rôle culturel de la noblesse au service du Bien commun.
 
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== Demeures et ancrages patrimoniaux ==
 
* Château d’Arenberg (Brabant flamand).
* Château de Mirwart.
* Château de Montcornet.
* Château de Kasselburg (Eifel).
* Château de La Roche-en-Ardenne.
* Château de Nordkirchen.
* Château de Menetou-Salon.
* Seigneurie d’Enghien et de Braine-le-Comte.
* Principauté de Rebecq.
* Raismes, Hierges, Empel, Meerwijk.
 
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== Bibliographie et sources ==
 
* Jean Charles Joseph de Vegiano, ''Nobiliaire des Pays-Bas et du Comté de Bourgogne'', vol. 4.
* J.-B.-P. Jullien de Courcelles, ''Dictionnaire universel de la noblesse de France'', 1820.
* Jacques Descheemaeker, ''Histoire de la maison d’Arenberg d’après les archives françaises'', 1969.
* J.-M. Duvosquel, D. Morsa (dir.), ''La Maison d’Arenberg en Wallonie, à Bruxelles et au G.D. de Luxembourg depuis le XIVe siècle'', Fondation d’Arenberg, 2011.
* Édouard Laloire, ''Généalogie de la Maison princière et ducale d’Arenberg (1547-1940)''.
* Archives et site de la Fondation Arenberg.
* Article Wikipédia : Maison d’Arenberg.
 
----
 
== Conclusion ==
La maison d’Arenberg incarne une lignée princière dont la grandeur ne réside pas seulement dans les titres accumulés, mais dans un service constant du '''Bien Commun'''. Par leur fidélité monarchique, leur engagement militaire, leur mécénat culturel, leur enracinement spirituel et leur rôle de médiateurs, les Arenberg illustrent le rôle universel des familles souveraines dans l’histoire européenne.
----
 
== Mention légale ==
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Thésaurus Agnatique ALFI – Maison d’Arenberg[modifier | modifier le wikicode]

Code ALFI : ALFI-ARENBERG Nom de lignée : Maison d’Arenberg Pays : Saint-Empire romain germanique, Pays-Bas espagnols, Belgique, France

Introduction[modifier | modifier le wikicode]

La Maison d’Arenberg est une maison princière européenne originaire du château d’Aremberg, situé en Rhénanie (Allemagne). Issue de l’aristocratie féodale du Moyen Âge, elle a étendu son influence sur les territoires des Pays-Bas méridionaux et de la Belgique actuelle. Reconnue dans l’Empire, alliée aux plus grandes familles d’Europe, elle a donné des princes, des cardinaux, des chefs militaires, des mécènes et des protecteurs des arts.

Armoiries[modifier | modifier le wikicode]

Blason de la Maison d’Arenberg
Blason de la Maison d’Arenberg
  • Blasonnement :* D’or, à la fasce de gueules, accompagnée de trois merlettes de sable.

Devise : Christus protector meus.

Branches[modifier | modifier le wikicode]

La Maison d’Arenberg s’est divisée en plusieurs branches au fil des siècles :

  • Branche originelle d’Aremberg (XIIe–XIVe siècle) – Issue des burgraves d’Aremberg en Rhénanie. Elle s’éteint au XIVe siècle, mais transmet ses biens par mariage.
  • Branche d’Arenberg-La Marck (XIVe–XVIe siècle) – Par le mariage de Mathilde d’Arenberg avec Engelbert II de La Marck, la maison passe aux comtes de La Marck. Cette union assure la continuité des droits et des fiefs.
  • Troisième Maison d’Arenberg (Maison de Ligne-Arenberg, XVIe siècle – …) – Recréée par Marguerite d’Arenberg, héritière de la lignée précédente, qui épouse Jean de Ligne, comte d’Arenberg. Leur fils Charles (1550-1616) devient le premier duc d’Arenberg en 1576. C’est cette branche qui subsiste encore aujourd’hui.
  • Branches cadettes (XVIIe–XVIIIe siècles) –
 - Arenberg-Aarschot (héritiers du duché d’Aerschot par mariage avec les Croÿ)  
 - Arenberg-Enghien (centrée sur la résidence d’Enghien)  
 - Arenberg-Heverlee (liée au château d’Heverlee)
  • Branche actuelle (XIXe–XXIe siècle) – La lignée se poursuit sans interruption masculine. Le titre de duc d’Arenberg a été reconnu en Belgique en 1994 pour Jean-Engelbert (1921–2011). Son fils Léopold d’Arenberg est l’actuel chef de nom et d’armes.

Chronologie[modifier | modifier le wikicode]

  • XIIe siècle – Origine dans l’Eifel (Rhénanie).
  • 1203 – Éberhard II signe un traité de paix entre Cologne et Brabant.
  • 1547 – Par mariage, les Arenberg héritent du comté d’Aerschot.
  • 1576 – Érection en duché d’Arenberg par Rodolphe II.
  • XVIIe siècle – Puissante maison princière dans le Saint-Empire et les Pays-Bas.
  • XIXe siècle – Reconnaissance du titre princier par le Royaume de Belgique.
  • XXe siècle – Engagement philanthropique et culturel.

Engagement et Bien Commun[modifier | modifier le wikicode]

La Maison d’Arenberg s’est illustrée par des contributions durables au Bien Commun :

  • Heinrich d’Aremberg (XIIe siècle) – Protection des abbayes de l’Eifel.
  • Éberhard II (†1229) – Médiateur de paix.
  • Mathilde d’Arenberg (†1298) – Continuité dynastique.
  • Charles de Ligne d’Arenberg (1550-1616) – Défenseur des Pays-Bas catholiques, chevalier de la Toison d’Or.
  • Philippe-Charles d’Arenberg (1587-1640) – Pair de France, mécène.
  • Augustin d’Arenberg (XVIIe siècle) – Cardinal et diplomate spirituel.
  • Auguste-Marie-Raymond (1753-1833) – Général français, pair de France.
  • Engelbert-Marie (1872-1949) – Grand mécène, fondateur d’institutions culturelles.
  • Jean-Engelbert (1921-2011) – Philanthrope, défenseur de la mémoire et de la culture.

Synthèse[modifier | modifier le wikicode]

- Paix et médiation (Moyen Âge) - Fidélité monarchique et foi catholique (XVIe–XVIIe s.) - Service militaire et politique (XVIIIe–XIXe s.) - Mécénat culturel et philanthropie (XIXe–XXe s.)

Territoires et possessions[modifier | modifier le wikicode]

La Maison d’Arenberg a possédé ou influencé de nombreuses villes et seigneuries :

- Fichier:DEU Kreis Euskirchen COA.svg Arrondissement d'Euskirchen (Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Allemagne). - Fichier:DEU Fleringen COA.svg Fleringen (Rhénanie-Palatinat, Allemagne). - Fichier:Blason ville be Lummen.svg Lummen (Limbourg, Belgique). - Fichier:Herk wapen.gif Herck-la-Ville (Limbourg, Belgique). - Fichier:Wapen van Drogenbos.svg Drogenbos (Brabant flamand, Belgique). - Fichier:Blason Scherpenheuvel-Zichem.svg Montaigu-Zichem (Brabant flamand, Belgique). - Fichier:Wapen Rotselaar.svg Rotselaar (Brabant flamand, Belgique). - Fichier:Wappen Schleiden.png Schleiden (Rhénanie, Allemagne). - Fichier:Wapen Mirwart.png Mirwart (Wallonie, Belgique). - Fichier:Wapen Vorselaar.svg Vorselaar (Anvers, Belgique). - Fichier:Wapen Lichtaart.png Lichtaart (Anvers, Belgique). - Fichier:Blason Kastel.png Kastel (Flandre orientale, Belgique). - Fichier:Wapen Rethy.png Rethy (Anvers, Belgique). - Fichier:Wapen Enghien.svg Enghien (Hainaut, Belgique), résidence princière majeure.

Demeures et patrimoine[modifier | modifier le wikicode]

  • Château d’Arenberg (Heverlee, Belgique)
  • Château d’Enghien (Hainaut, Belgique)
  • Château de Merode (Düren, Allemagne)
  • Château de Heverlee (aujourd’hui université de Louvain)

Bibliographie[modifier | modifier le wikicode]

  • Paul Janssens et Luc Duerloo, Armorial de la noblesse belge, Bruxelles, 1992.
  • Alphonse Wauters, Histoire des ducs d’Arenberg et de leurs domaines, Bruxelles, 1859.
  • Article Wikipédia : [Maison d’Arenberg](https://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_d%27Arenberg)

Mentions légales[modifier | modifier le wikicode]

Ce texte reprend des éléments de l’article Wikipédia Maison d’Arenberg. Il est publié sous licence [CC BY-SA 4.0](https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr).

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