« Thesaurus de la famille CLAEYS » : différence entre les versions

De Association Linéage de France et d'International
Aller à la navigationAller à la recherche
Aucun résumé des modifications
 
(Une version intermédiaire par le même utilisateur non affichée)
Ligne 73 : Ligne 73 :
* Architecture et archéologie (Jean-Yves Claeys) : contribution intellectuelle et scientifique, articulation entre mémoire des lieux et avenir des territoires.   
* Architecture et archéologie (Jean-Yves Claeys) : contribution intellectuelle et scientifique, articulation entre mémoire des lieux et avenir des territoires.   
* Alliances avec des familles impliquées dans l’enseignement, l’écriture, la technique (Marcaillou, Tournay, Ligouzat) : diffusion de la culture, de la pédagogie et du savoir.
* Alliances avec des familles impliquées dans l’enseignement, l’écriture, la technique (Marcaillou, Tournay, Ligouzat) : diffusion de la culture, de la pédagogie et du savoir.
François Bailly-Fasnibay, est un curateur d’art et l’organisateur, ainsi que l’un des participants, de prestigieux événements costumés d’époque.


=== 4.3. Engagements familiaux contemporains ===
=== 4.3. Engagements familiaux contemporains ===
Ligne 118 : Ligne 120 :
– Toute correction factuelle ou ajout sourcé peut être intégré = Thésaurus Agnatique ALFI – Famille Claeys =
– Toute correction factuelle ou ajout sourcé peut être intégré = Thésaurus Agnatique ALFI – Famille Claeys =


== Introduction ==
La famille '''Claeys''' étudiée ici est une lignée agnatique d’origine flamande, attestée à partir du début du XIXᵉ siècle entre '''Dixmude''' en Belgique et le littoral du '''Nord''' français ('''Dunkerque''', '''Quaëdypre'''). 
Par ses implantations successives à '''Nice''', '''Quimper''', '''Tarascon-sur-Ariège''', en '''Indochine''' puis dans la région parisienne, la lignée illustre le passage d’un enracinement flamand et maritime à un destin largement tourné vers l’outre-mer et la capitale.
La figure centrale du XXᵉ siècle est '''Jean-Yves Pierre Alfred Claeys''' (1896-1978), architecte-archéologue et officier supérieur, dont la carrière militaire s’étend de la Grande Guerre à l’Armée de l’Air en Indochine. Son engagement et celui de sa descendance donnent à la famille Claeys une place singulière dans l’histoire des lignées de service françaises du XXᵉ siècle.
== Armoiries et blason ==
<center>'''(Blason ALFI – Famille Claeys)'''</center>
'''Blasonnement ALFI :''' 
''D’azur au dragon d’or contourné, accosté de deux étoiles d’argent, au chef de gueules chargé d’une ancre d’or.''
=== Symbolique ALFI développée ===
Ce blason, créé dans le cadre du programme héraldique ALFI, transpose en langage symbolique l’histoire et les vertus de la lignée :
* '''L’azur''' exprime la fidélité, la profondeur intérieure et la dimension spirituelle du devoir. Il rappelle aussi le monde marin (Dunkerque, Dixmude, Quimper, Indochine) dans lequel la famille évolue au fil des générations.
* '''Le dragon d’or contourné''' figure la vaillance, la vigilance et la capacité à faire face au danger. Contourné, il évoque le regard porté vers le passé et la mémoire des combats. L’or renvoie à l’excellence morale et à la dignité acquise par le service, en particulier celui de '''Jean-Yves Claeys''', plusieurs fois décoré et promu jusqu’au grade de commandant honoraire.
* '''Les deux étoiles d’argent''' représentent la guidance et l’espérance dans la nuit des guerres mondiales. Elles évoquent à la fois les missions aériennes effectuées en Indochine (personnel navigant de l’Armée de l’Air) et la transmission à la génération suivante : la lignée est appelée à se repérer sur ces « étoiles » que sont le courage, la fidélité et la mémoire.
* '''Le chef de gueules''' rappelle le sang versé et la dimension sacrificielle des engagements militaires : tranchées de 1915-1916, gazage au Mort-Homme, campagnes aériennes de 1939-1945. 
* '''L’ancre d’or''' chargeant le chef est le signe de la stabilité au milieu des tempêtes historiques : elle renvoie aux ports d’attache (Dunkerque, Nice, ports d’Indochine) mais aussi à l’ancrage intérieur d’un homme et d’une famille demeurés fermes dans leur sens du devoir.
'''Mention de réserve ALFI :''' 
Ce blason est une '''création héraldique ALFI (type A)''' attribuée à la lignée agnatique Claeys dans le cadre du programme de l’''identité harmonieuse''. À ce jour, aucun armorial historique connu n’atteste de telles armes pour la famille ; ce blason ne prétend donc pas se substituer à un usage ancien, mais offrir un signe visible, cohérent avec l’histoire familiale telle qu’elle est documentée.
== Chronologie agnatique ==
La lignée agnatique actuellement documentée se développe sur quatre générations principales :
# '''Pierre Jacques Claeys''', né à '''Dixmude''' (Belgique), établi ensuite dans le département du Nord. Il épouse '''Isabelle Liebaert''' (1803-1884), née à '''Dunkerque''' et décédée à '''Nice'''. 
# Leur fils '''Alphonse Charles Henri Pierre Claeys''' (1834-1906), né à '''Dunkerque''' et mort à '''Nice'''. Il épouse en 1891 à '''Quimper''' '''Yvonne Bonnesœur''' (1870-1952), qui décédera également à Nice. 
# De ce couple naît '''Jean-Yves Pierre Alfred Claeys''' (1896-1978), né à '''Nice''', architecte archéologue, futur officier supérieur. Il contracte trois unions :
## 1917, à '''Tarascon-sur-Ariège''', avec '''Jeanne Louise Marcaillou''' (mariage de guerre). 
## 1922, à '''Nice''', avec '''Berthe Matisse'''. 
## 1934, à '''Hanoï''' (Indochine), avec '''Thi Quy Trân''' (1910-1992), née à '''Ngoc Mach''' et décédée à '''Saint-Maur-des-Fossés'''. C’est de cette union que descendent les branches actuelles.
# La génération suivante comprend notamment :
## '''Pierre Yves Claeys''' (branche aînée), marié à '''Anne Ligouzat''', dont descendance (Édith, Jacques, Yves Paul, Jean-Marc, Marie). 
## '''Marie Yvonne (Maryvonne) Claeys''', épouse '''Michel Bailly''', récemment décédée (1ᵉʳ octobre 2025), gardienne de la mémoire familiale. 
## '''Germaine Claeys''', épouse '''Jean-Pierre Grujard'''. 
## '''Henri Pierre Fernand Claeys''', marié à '''Agnès Tournay''', dont descendance (Julie Alizarine, Thomas).
Cette chronologie agnatique, issue de la base Roglo et de témoignages familiaux, est appelée à être complétée dans le cadre du programme ALFI (intégration des générations les plus récentes, notices individuelles, cartes et documents).
== Engagement au service du Bien Commun ==
=== 1. Service militaire et défense de la Patrie ===
La figure majeure de la lignée au XXᵉ siècle est '''Jean-Yves Pierre Alfred Claeys''' (1896-1978), dont le parcours militaire résume l’engagement total d’une génération.
* Engagé volontaire au '''112ᵉ régiment d’infanterie''' en janvier 1915, il monte au front le 9 novembre 1915 et participe à la guerre de tranchées sur le front de l’est. Il gardera toute sa vie le souvenir du gazage à l’ypérite au '''Mort-Homme''' (23 juin 1916). 
* Démobilisé le 18 octobre 1919, il est promu '''sous-lieutenant''' le 1ᵉʳ juillet 1920. 
* Le 27 novembre 1936, il reçoit la '''Croix du combattant volontaire 1914-1918''' ; le 22 décembre 1937, il est nommé '''chevalier de la Légion d’honneur à titre militaire'''. 
* En juillet 1938, il est promu '''capitaine de réserve''' dans l’Infanterie coloniale. 
* Mobilisé en 1939, il est affecté aux formations aériennes d’Indochine comme '''observateur aérien''' et participe à des missions jusqu’en 1941. 
* Il reçoit la '''Croix de guerre 1939-1945''' et, le 19 février 1953, est promu '''officier de la Légion d’honneur'''. 
* Rayé des cadres de réserve de l’Armée de l’Air au titre de '''commandant honoraire du personnel navigant''', il incarne pour la famille Claeys la figure du serviteur de la France sur la longue durée, de 1915 à l’après-Seconde Guerre mondiale.
Par son exemple, la lignée Claeys se rattache pleinement aux familles qui ont porté, au prix de graves blessures et de campagnes lointaines, la défense du territoire et de l’Empire.
=== 2. Sciences, architecture et archéologie ===
* En dehors de sa carrière militaire, '''Jean-Yves Claeys''' exerce la profession d’'''architecte archéologue'''. Ce double profil technique et patrimonial illustre la continuité entre la protection du territoire et la sauvegarde de la mémoire bâtie. 
* Ses travaux participent à la transmission d’un regard savant sur les sites et constructions, particulièrement dans les régions où il a été appelé à servir (France métropolitaine, Indochine).
=== 3. Transmission familiale et mémoire ===
* La branche issue de '''Pierre Yves Claeys''' et d’'''Anne Ligouzat''' perpétue aujourd’hui le nom, la mémoire des campagnes et les valeurs de service. 
* '''Maryvonne Claeys''' († 2025), fille de Jean-Yves, a joué un rôle essentiel de gardienne des archives, des récits et des photographies familiales. 
* L’intégration de la famille Claeys au sein de l’ALFI participe à la reconnaissance de cet héritage, en l’ordonnant dans un Thésaurus agnatique accessible aux générations futures.
== Demeures et ancrages patrimoniaux ==
La géographie de la lignée Claeys suit les mouvements de l’histoire militaire et coloniale de la France, tout en conservant des attaches fortes avec la Flandre et la Méditerranée.
* '''Flandre belge et française''' 
** Dixmude (Belgique) : berceau connu de Pierre Jacques Claeys. 
** Dunkerque et Quaëdypre (Nord) : premiers ancrages français, port d’attache lié aux activités maritimes et commerciales du XIXᵉ siècle.
* '''Riviera et Sud de la France''' 
** Nice (Alpes-Maritimes) : ville de résidence d’Alphonse Claeys et d’Yvonne Bonnesœur, lieu de naissance de Jean-Yves Claeys ; pôle majeur de la mémoire familiale. 
** Tarascon-sur-Ariège (Ariège) : lieu du premier mariage de Jean-Yves Claeys pendant la Grande Guerre. 
** Quimper (Finistère) : ville natale d’Yvonne Bonnesœur et lieu du mariage de 1891, reliant la lignée aux ports bretons.
* '''Indochine française''' 
** Hanoï et Ngoc Mach : lieux du troisième mariage de Jean-Yves Claeys et de naissance de Thi Quy Trân. Ils témoignent du déplacement de la famille au cœur de l’Empire colonial et des unités aériennes stationnées en Asie. 
* '''Région parisienne''' 
** Paris 7ᵉ : lieu de décès de Jean-Yves Claeys en 1978, marquant le retour de la lignée au centre politique et administratif de la France. 
** Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) : lieu de décès de Thi Quy Trân en 1992, ancrage francilien durable pour une partie de la descendance.
== Conclusion ==
La famille '''Claeys''' se présente comme une lignée agnatique issue de la Flandre maritime et progressivement déployée, au fil des XIXᵉ et XXᵉ siècles, entre la Méditerranée, la Bretagne, l’Indochine et Paris. 
Elle offre l’exemple d’une famille dont la destinée se confond avec les grands mouvements de l’histoire française : guerres mondiales, expansion et retrait colonial, reconstruction culturelle et patrimoniale.
La figure de '''Jean-Yves Claeys''' concentre cet héritage : engagé volontaire de 1915, gazé au Mort-Homme, officier décoré de la Légion d’honneur, observateur aérien en Indochine puis commandant honoraire de l’Armée de l’Air, il incarne, pour la lignée, la fidélité au drapeau et le sens du devoir assumé jusqu’au bout. 
Le blason ALFI, au dragon d’or, aux étoiles d’argent et à l’ancre d’or sur chef de gueules, résume cette vocation : une famille tournée vers le combat, la navigation, l’élévation intérieure et la transmission d’une mémoire exigeante.
== Mention légale (SCRIPT ALFI) ==
Sources : ce Thésaurus Agnatique ALFI est établi à partir du « script alfi » fourni par l’utilisateur (extrait de la base Roglo – fiche ''Descendants de Pierre Jacques Claeys'') et d’un témoignage familial détaillé concernant Jean-Yves Pierre Alfred Claeys et sa fille Maryvonne Claeys. 
Les données factuelles (dates, filiations, lieux, fonctions, décorations) sont reproduites fidèlement, dans la mesure des informations disponibles. Le texte, la structure, la sélection, l’organisation, les titres, les sections et la mise en forme relèvent du travail original de l’ALFI.


Ce contenu est placé sous licence '''CC BY-SA 4.0'''. Toute reproduction ou diffusion est autorisée sous réserve de mentionner la source :
[[Catégorie:Index_des_Thesaurus_ALFI]]
{{DEFAULTSORT:{{#replace:{{#replace:{{PAGENAME}}|Thesaurus de la famille |}}|Thesaurus_|}}}}
{{DEFAULTSORT:{{#replace:{{#replace:{{PAGENAME}}|Thesaurus de la famille |}}|Thesaurus_|}}}}
[[Catégorie:Index_des_Thesaurus_ALFI]]
[[Catégorie:Index_des_Thesaurus_ALFI]]

Dernière version du 15 novembre 2025 à 12:15

1. Introduction[modifier | modifier le wikicode]

La famille Claeys est une lignée ancienne originaire de Dixmude, en Flandre occidentale, dont la trajectoire épouse l’histoire des régions maritimes, industrielles et militaires du Nord de l’Europe. Implantée dès le début du XIXᵉ siècle entre Dixmude, Dunkerque et Nice, la lignée développe une identité faite de mobilité, de service, d’esprit d’aventure et d’un sens aigu du devoir.

À partir de Pierre Jacques Claeys, originaire de Dixmude, la famille se distingue par des alliances actives (Liebaert, Bonnesœur, Marcaillou, Trân, Ligouzat…) et par une transmission continue de compétences artisanales, techniques et intellectuelles. La figure majeure du XXᵉ siècle, Jean-Yves Claeys, constitue un sommet moral et héroïque du lignage.

Blason proposé pour la famille Claeys (création ALFI).

2. Armoiries et blason[modifier | modifier le wikicode]

Blason proposé (création ALFI – en attente d’homologation) D’azur au lion lionnant d’argent, armé et lampassé de gueules, au chef d’or chargé de trois losanges de sable.

Mention de réserve : Aucune armoirie de la famille Claeys (Dixmude – Dunkerque) n’a été trouvée dans les armoriaux de Rietstap, d’Hozier, ni dans les principaux armoriaux régionaux flamands ou français. Le blason ci-dessus est donc une **création ALFI**, fondée sur l’identité flamande, le courage militaire et l’ancrage maritime de la lignée.

Symbolique :

  • Azur : la fidélité, le service continu.
  • Lion d’argent : la tradition flamande, la bravoure et la droiture.
  • Chef d’or : l’élévation, la transmission.
  • Losanges de sable : la mémoire, les épreuves traversées.

3. Chronologie agnatique[modifier | modifier le wikicode]

La lignée agnatique se déroule ainsi, depuis l’origine connue :

  • Pierre Jacques Claeys — originaire de Dixmude (Belgique), marié à Isabelle Liebaert, ancrage initial entre Flandre et littoral français (Dunkerque, Quaiypre).
  • Alphonse Charles Henri Pierre Claeys (1834–1906) — né à Dunkerque, décédé à Nice : déplacement du centre de gravité familial du Nord maritime vers la Côte d’Azur.
  • Jean Yves Pierre Alfred Claeys (1896–1978) — né à Nice, décédé à Paris 7ᵉ : figure centrale de la lignée, au croisement de l’engagement militaire, de la mobilité impériale (Indochine) et de l’implantation parisienne.
  • Pierre Yves Claeys et sa descendance — poursuite de la ligne agnatique en région parisienne et au-delà, avec une ouverture internationale accrue (alliances Ligouzat, Tournay, Trân, etc.).

Cette chronologie, issue des données Roglo, est appelée à être enrichie dans le cadre du programme ALFI (intégration progressive des actes, des lieux précis, des professions et des trajectoires individuelles).

4. Engagement au service du Bien Commun[modifier | modifier le wikicode]

4.1. La figure héroïque : Jean-Yves Pierre Alfred Claeys (1896–1978)[modifier | modifier le wikicode]

Fichier:Portrait JeanYves Claeys.png
Jean-Yves Pierre Alfred Claeys (1896–1978).

Jean-Yves Claeys est l’un des grands témoins du XXᵉ siècle et un modèle de courage pour la lignée Claeys.

Né à Nice le 3 juin 1896, il s’engage volontairement pour la durée de la Guerre au 112ᵉ régiment d’infanterie en janvier 1915. Après ses classes, il monte au front dans l’Est le 9 novembre 1915 et découvre la guerre de tranchées. Il racontera plus tard ces assauts « comme au temps de Napoléon : montée d’assaut, culotte garance, veste horizon, baïonnette au fusil… ».

Le 23 juin 1916, au Mort-Homme, il est gazé à l’ypérite. Cette blessure chimique laissera des séquelles durables, une souffrance physique et mémorielle qui le suivra toute sa vie et qu’il portera avec une dignité silencieuse.

Démobilisé le 18 octobre 1919, il est promu sous-lieutenant le 1ᵉʳ juillet 1920. Il reçoit plusieurs distinctions :

  • Croix de guerre 1914-1918.
  • Croix du combattant volontaire (27 novembre 1936).
  • Chevalier de la Légion d’Honneur à titre militaire (22 décembre 1937).

En juillet 1938, il est promu capitaine de réserve dans l’infanterie coloniale. Mobilisé en 1939, il est incorporé dans les formations aériennes d’Indochine avec le brevet d’observateur et participe à des missions jusqu’en 1941, date du cessez-le-feu imposé par les Japonais.

Il reçoit ensuite la Croix de guerre 1939-1945 et poursuit sa carrière militaire jusqu’à être promu, le 19 février 1953, officier dans l’Ordre national de la Légion d’Honneur. Il est rayé des cadres de réserve de l’Armée de l’Air comme commandant honoraire du personnel navigant.

Jean-Yves Claeys s’éteint en octobre 1978 à son domicile parisien (7ᵉ arrondissement). Son parcours incarne l’héroïsme discret, la fidélité au drapeau et la continuité d’un engagement au service du Bien Commun, au cœur de l’identité agnatique Claeys.

4.2. Artisanat, technique et culture[modifier | modifier le wikicode]

La lignée Claeys est également marquée par des engagements dans des métiers techniques, intellectuels et culturels :

  • Horlogerie (Narcisse Vallaud, ascendance par alliance et proximité familiale) : maîtrise du temps, précision, savoir-faire.
  • Architecture et archéologie (Jean-Yves Claeys) : contribution intellectuelle et scientifique, articulation entre mémoire des lieux et avenir des territoires.
  • Alliances avec des familles impliquées dans l’enseignement, l’écriture, la technique (Marcaillou, Tournay, Ligouzat) : diffusion de la culture, de la pédagogie et du savoir.

François Bailly-Fasnibay, est un curateur d’art et l’organisateur, ainsi que l’un des participants, de prestigieux événements costumés d’époque.

4.3. Engagements familiaux contemporains[modifier | modifier le wikicode]

Les générations récentes perpétuent l’esprit de service par :

  • des métiers de responsabilité,
  • des engagements éducatifs,
  • une ouverture internationale (Indochine, France, Europe).

Ces continuités inscrivent la lignée Claeys dans le projet d’ALFI : faire de chaque parcours individuel un maillon visible de la chaîne du Bien Commun.

5. Demeures et ancrages[modifier | modifier le wikicode]

La géographie de la famille Claeys dessine un arc entre Flandre, littoral français, Méditerranée, Indochine et région parisienne :

  • Dixmude (Belgique) — Berceau flamand, point de départ agnatique connu.
  • Dunkerque (Nord) — Ville portuaire stratégique, marquant l’implantation française de la lignée au XIXᵉ siècle.
  • Nice (Alpes-Maritimes) — Lieu d’enracinement durable (Alphonse Claeys et sa descendance) et de naissance de Jean-Yves Claeys ; ouverture sur la Méditerranée et l’espace colonial.
  • Tarascon-sur-Ariège — Ancrage allié (Marcaillou), croisant montagne et mémoire familiale.
  • Hanoï – Ngoc Mach (Indochine) — Lieu d’alliance (Thi Quy Trân) et de service dans les formations aériennes : dimension impériale et extra-européenne du lignage.
  • Paris (7ᵉ) — Lieu du décès de Jean-Yves Claeys ; cœur politique et culturel de la France, synthèse de l’itinéraire familial.
  • Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) — Lieu de décès de Thi Quy Trân, ancrage contemporain de la branche indo-française.

Cette cartographie exprime la vocation de la famille Claeys à relier les territoires, les cultures et les mémoires, dans un mouvement continu d’expansion et de retour.

6. Conclusion[modifier | modifier le wikicode]

La famille Claeys incarne une lignée de courage, de fidélité et de transmission.

Partie de Flandre, implantée à Dunkerque puis à Nice, ouverte à l’Indochine et à Paris, la lignée a constamment uni la mobilité géographique au sens du devoir. La figure de Jean-Yves Pierre Alfred Claeys résume cette vocation : soldat de 1914-1918, gazé au Mort-Homme, officier à nouveau engagé dans les formations aériennes d’Indochine, plusieurs fois décoré, il demeure un repère moral pour la descendance.

En ALFI, la lignée Claeys trouve sa place naturelle parmi les familles dont l’identité agnatique est marquée par le service : service militaire, service de la mémoire, service des liens entre les peuples. Ce thésaurus sanctuarise cette mémoire et l’inscrit dans le grand récit des lignages au service du Bien Commun.

7. Mention légale (SCRIPT ALFI)[modifier | modifier le wikicode]

Sources principales :

  • Données généalogiques issues de la base Roglo (licence CC BY-NC-ND 4.0).
  • Témoignage familial sur Jean-Yves Pierre Alfred Claeys (mémoire transmise au sein de la descendance).

Texte, structure, organisation, sélection et rédaction :

  • Œuvre originale ALFI, réalisée selon le SCRIPT ALFI officiel.*

Le contenu de ce thésaurus (hors données brutes Roglo) est placé sous licence CC BY-SA 4.0 : – Reproduction, diffusion, adaptation permises avec mention obligatoire : « Thésaurus Agnatique ALFI – Famille Claeys ». – Toute correction factuelle ou ajout sourcé peut être intégré = Thésaurus Agnatique ALFI – Famille Claeys =