« Thesaurus de la famille SOULANGE-BODIN » : différence entre les versions

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== Armoiries et blason ==
== Armoiries et blason ==
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### Conclusion
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Aucune de ces sources ne mentionne d’armes attribuées ou enregistrées pour la famille Soulange-Bodin.   
Aucune de ces sources ne mentionne d’armes attribuées ou enregistrées pour la famille Soulange-Bodin.   
Le blason ci-dessous est donc présenté comme une **création ALFI**, destinée à offrir une identité symbolique cohérente avec l’histoire de la lignée.
Le blason ci-dessous est donc présenté comme une **création ALFI**, destinée à offrir une identité symbolique cohérente avec l’histoire de la lignée.
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### Blason de création ALFI
=== Blason de création ALFI===


*Le champ d’argent* rappelle la lumière, la transparence et la transmission.   
*Le champ d’argent* rappelle la lumière, la transparence et la transmission.   
La *fleur de magnolia de pourpre* symbolise directement le magnolia ''soulangeana'' créé par Étienne Soulange-Bodin et la vocation horticole de Fromont.   
La *fleur de magnolia* symbolise directement le magnolia ''soulangeana'' créé par Étienne Soulange-Bodin et la vocation horticole de Fromont.   
La *tige et les feuilles de sinople* évoquent la croissance et l’enracinement.   
La *tige et les feuilles de sinople* évoquent la croissance et l’enracinement.   
Le *chef de gueules* représente le courage et le sacrifice.   
Le *chef de gueules* représente le courage et le sacrifice.   
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'''Génération 2'''
'''Génération 2'''


=== Étienne Soulange-Bodin (1774–1846) ===
* '''Étienne Soulange-Bodin''' (1774–1846), homme politique, diplomate, agronome et botaniste français. 
Né le 6 juin 1774 à Montrichard ; mort le 23 juillet 1846 au domaine de
* Chef de cabinet d’'''Eugène de Beauharnais''' sous l’Empire. 
Fromont, Ris-Orangis. Homme politique, diplomate, botaniste, maire de
* Propriétaire du '''château de Fromont''' à Ris-Orangis
Ris-Orangis (1829–1846), président de sociétés savantes, inventeur du
* Fondateur, en 1829, de la première '''école d’horticulture''' française.   
*Magnolia soulangea*, fondateur en 1829 de la première école d’horticulture
* Président de la '''Société linnéenne de Paris''' et figure majeure des sociétés horticoles françaises et britanniques.  
française.   
* Inventeur du '''magnolia × soulangeana''', aujourd’hui l’un des arbres ornementaux les plus répandus au monde.   
Marié le 1er février 1809 à Paris (Saint-Germain-l’Auxerrois) avec  
* Organisateur des '''premières expositions florales du Louvre''' (1832).   
'''Henriette Peron''' (1787–1870).   
* Proche de l’impératrice '''Joséphine''', qu’il encourage dans la botanique.   
Dont :
* Maire de '''Ris-Orangis''' (1829–1846), acteur des politiques agricoles et forestières. 
 
* Chevalier de la '''Légion d’honneur''' et décoré de l’'''Ordre de la Couronne de fer'''.
* Eugénie Augusta Henriette Soulange-Bodin (1811–) – mariée Cassas.   
* Eugène Soulange-Bodin (1816–).   
* Henri Étienne Soulange-Bodin (1819–ap. 1887), consul général de France,
commandeur de la Légion d’honneur '''(lignée principale, suit)'''.


== Chronologie_agnatique (suite) ==
== Chronologie_agnatique (suite) ==
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=== Roger Soulange-Bodin (1887–1945) ===
=== Roger Soulange-Bodin (1887–1945) ===
Né le 26 décembre 1887, Paris.   
Né le 26 décembre 1887 à Paris.   
Ingénieur (École Centrale), capitaine d’artillerie (1919).   
Ingénieur diplômé de l’École Centrale ; capitaine d’artillerie en 1919.   
Chef de réseau belge de la Résistance.   
Chef de réseau belge de la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale.   
Mort pour la France, assassiné au camp de Dachau (4 février 1945).   
Mort pour la France : assassiné au camp de Dachau le 4 février 1945.
Chevalier de la Légion d’honneur ; Croix de Guerre 1914–1918 ; Croix de Guerre 1939–45 ;  
 
Croix de Léopold II
Distinctions :  
Membre du Jockey Club (admis 8 février 1941).
* Chevalier de la Légion d’honneur
* Croix de Guerre 1914–1918
* Croix de Guerre 1939–1945  
* Croix de Léopold II (Belgique)


Marié le 17 janvier 1919, Paris 16e, avec   
Membre du **Jockey Club** (admis le 8 février 1941).
 
Marié le 17 janvier 1919 à Paris 16ᵉ avec   
'''Alice Trubert''' (1893–1945),   
'''Alice Trubert''' (1893–1945),   
directrice de la Croix-Rouge française ; résistante ; morte à Ravensbrück.
directrice de la Croix-Rouge française, résistante, morte en déportation à Ravensbrück.


→ Couple martyr aucune descendance masculine survivante.
**Couple martyr**, aucune descendance masculine survivante.


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=== Roger Soulange-Bodin (1861–1925) — l’abbé Soulange-Bodin ===
=== Roger Soulange-Bodin (1861–1925) — l’abbé Soulange-Bodin ===
Né à Naples.   
en 1861 à Naples.   
Curé de Notre-Dame de Plaisance (Paris).   
Prêtre du diocèse de Paris ; curé de Notre-Dame de Plaisance.   
Fondateur de l’église Notre-Dame du Travail (1911).   
Fondateur et bâtisseur de l’église **Notre-Dame du Travail** (1911), chef-d’œuvre d’architecture sacrée destinée aux ouvriers des ateliers du XIVᵉ arrondissement.   
Auteur d’une œuvre pastorale majeure dans les quartiers ouvriers parisiens.   
Figure pastorale majeure, défenseur de la dignité du travail, promoteur d’une liturgie accessible et d’une présence spirituelle active au cœur des milieux populaires.   
Pas de descendance.
Auteur de nombreuses initiatives sociales et paroissiales ayant profondément marqué le catholicisme urbain du début du XXᵉ siècle.
 
**Prêtre**, donc sans descendance.


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Dernière version du 16 novembre 2025 à 17:28

Thésaurus Agnatique ALFI : Soulange-Bodin[modifier | modifier le wikicode]

Sommaire[modifier | modifier le wikicode]

Introduction[modifier | modifier le wikicode]

La lignée agnatique Soulange-Bodin s’inscrit dans une continuité rare, unissant la science botanique, la diplomatie française, l’héroïsme de guerre, la résistance, la littérature historique, l’action pastorale et la fidélité au Bien Commun. Du chevalier Étienne Soulange-Bodin, inventeur du célèbre

  • Magnolia soulangea* et fondateur de l’Institut horticole de Fromont, aux

diplomates André et Henri Étienne Soulange-Bodin, des historiens et éditeurs audacieux aux martyrs de Dachau et Ravensbrück, la lignée se distingue par un service constant : comprendre, conserver, transmettre et défendre.

L’identité Soulange-Bodin est marquée par quatre axes fondateurs :

  • **Botanique & sciences vivantes** — innovations horticoles, institutions,

cours, publications savantes ;

  • **Diplomatie & service de l’État** — ambassades, missions internationales,

actions politiques au service de la paix ;

  • **Résistance & héroïsme** — sacrifice de Roger et Alice Soulange-Bodin, morts

pour la France en déportation ;

  • **Mémoire & culture** — historiographie monumentale, œuvres sur les châteaux,

action patrimoniale et religieuse.

Le présent Thésaurus reprend exhaustivement le corpus Roglo (version du 16 novembre 2025) afin de préserver la continuité intégrale de la lignée agnatique.

Armoiries et blason[modifier | modifier le wikicode]

D’argent à une fleur de magnolia de gueules, tigée et feuillée de sinople, au chef de gueules chargé d’une croix de Lorraine d’or.

Blason Soulange-Bodin (création ALFI, non attesté)

À ce jour, après une vérification exhaustive dans les principaux armoriaux français, régionaux et manuscrits, aucune armoirie historique de la famille Soulange-Bodin n’a été trouvée.

La recherche a porté sur les sources suivantes :

Armoriaux généraux imprimés[modifier | modifier le wikicode]

  • Rietstap, Armorial Général
  • Jougla de Morenas, Grand Armorial de France
  • D’Hozier, Armorial Général (édition imprimée)
  • Potier de Courcy, Nobiliaire et Armorial de Bretagne
  • Borel d’Hauterive, Annuaire de la Noblesse
  • Chaix d’Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables
  • O’Gilvy, Nobiliaire de France

Armoriaux régionaux[modifier | modifier le wikicode]

  • Armorial du Loir-et-Cher
  • Armorial de l’Île-de-France
  • Armorial du Loiret
  • Armorial du Gâtinais
  • Armorial du Berry
  • Armoriaux locaux : Orléans, Montrichard, Ris-Orangis (sources municipales et diocésaines)

Manuscrits et fonds[modifier | modifier le wikicode]

  • Registres manuscrits d’Hozier (BnF, département des manuscrits)
  • Fonds de la BnF – section Héraldique
  • Archives municipales d’Orléans et Ris-Orangis
  • Dossiers historiques relatifs à l’Institut horticole de Fromont
  • Correspondances diplomatiques et familiales (séries publiques disponibles)

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Conclusion[modifier | modifier le wikicode]

Aucune de ces sources ne mentionne d’armes attribuées ou enregistrées pour la famille Soulange-Bodin. Le blason ci-dessous est donc présenté comme une **création ALFI**, destinée à offrir une identité symbolique cohérente avec l’histoire de la lignée.

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Blason de création ALFI[modifier | modifier le wikicode]

  • Le champ d’argent* rappelle la lumière, la transparence et la transmission.

La *fleur de magnolia* symbolise directement le magnolia soulangeana créé par Étienne Soulange-Bodin et la vocation horticole de Fromont. La *tige et les feuilles de sinople* évoquent la croissance et l’enracinement. Le *chef de gueules* représente le courage et le sacrifice. La *croix de Lorraine d’or* honore l’engagement résistant de Roger et Alice Soulange-Bodin, morts pour la France (Dachau et Ravensbrück).

Ce blason est une création héraldique contemporaine ALFI, strictement séparée de toute prétention historique. Toute réutilisation doit mentionner : Thésaurus agnatique ALFI – famille Soulange-Bodin – Licence CC BY-SA 4.0.

Chronologie_agnatique[modifier | modifier le wikicode]

Génération 1

Pierre Joseph François Soulange-Bodin[modifier | modifier le wikicode]

Marié avec Françoise Emmanuelle Mesnard. Dont :

Génération 2

  • Étienne Soulange-Bodin (1774–1846), homme politique, diplomate, agronome et botaniste français.
  • Chef de cabinet d’Eugène de Beauharnais sous l’Empire.
  • Propriétaire du château de Fromont à Ris-Orangis.
  • Fondateur, en 1829, de la première école d’horticulture française.
  • Président de la Société linnéenne de Paris et figure majeure des sociétés horticoles françaises et britanniques.
  • Inventeur du magnolia × soulangeana, aujourd’hui l’un des arbres ornementaux les plus répandus au monde.
  • Organisateur des premières expositions florales du Louvre (1832).
  • Proche de l’impératrice Joséphine, qu’il encourage dans la botanique.
  • Maire de Ris-Orangis (1829–1846), acteur des politiques agricoles et forestières.
  • Chevalier de la Légion d’honneur et décoré de l’Ordre de la Couronne de fer.

Chronologie_agnatique (suite)[modifier | modifier le wikicode]

Henri Étienne Soulange-Bodin (1819 – après 1887)[modifier | modifier le wikicode]

Né le 12 janvier 1819 à Paris. Décédé après 1887. Consul général de France (notamment à Naples, 1861). Commandeur de la Légion d’honneur. Demeurait 1, avenue Pereire en 1887.

Marié le 10 juin 1854, Paris Ier ancien, avec Marie Marthe Charlotte Louise Mariani (1831–1909), née à Bayonne, inhumée à Arcangues en 1909.

Dont :


Génération 3[modifier | modifier le wikicode]

André Soulange-Bodin (1855–1937)[modifier | modifier le wikicode]

Né le 11 mai 1855, Paris Ier ancien. Décédé le 30 septembre 1937. Secrétaire d’Ambassade ; ministre plénipotentiaire ; maire d’Arcangues ; Président d’honneur de la Croix-Rouge ; président du comité d’hygiène sociale de Biarritz. Officier de la Légion d’honneur (1889).

Marié le 2 février 1883, Paris 8e, avec Marthe Boivin (1861–1932), issue d’une grande famille de sucriers (Sommier–Lebaudy). Inhumée le 26 avril 1932 à Saint-Philippe-du-Roule.

Dont :

  • Henri Soulange-Bodin (1885–1965) – lignée agnatique principale.
  • Roger Soulange-Bodin (1887–1945), ingénieur (École Centrale),
 capitaine d’artillerie, résistant, mort pour la France à Dachau.  
  • Thomas Eugène Soulange-Bodin (1857–), officier de cavalerie démissionnaire.
  • Roger Soulange-Bodin (1861–1925), abbé, curé de Notre-Dame de Plaisance.

Génération 4[modifier | modifier le wikicode]

Henri Soulange-Bodin (1885–1965)[modifier | modifier le wikicode]

Né le 20 février 1885, Paris 8e. Décédé en 1965 ; inhumé à Arcangues. Homme de lettres, historien ; éditeur d’art ; pionnier de la photographie aérienne. Auteur de nombreuses monographies sur les châteaux de France. Membre du Cercle de l’Union ; de l’Union Interalliée ; du Jockey Club (admis 12 mars 1949).

Marié le 7 novembre 1919, Paris 8e, Saint-Pierre-de-Chaillot, avec Claire Lenepveu-Boussaroque de Lafont (1887–1973), issue d’une lignée ancienne du Sud-Ouest, inhumée à Arcangues.

Dont :

  • Roland Soulange-Bodin (v. 1924–1955), mort jeune.
  • Alyette Soulange-Bodin (1926–2017) — non agnatique.

→ La lignée agnatique continue par les descendants masculins de la génération suivante ; la seule branche masculine restante dans cette génération passe par **Roger (1887)** → mais Roger n’a pas eu de fils vivant à l’âge adulte : la branche masculine directe des Soulange-Bodin s’éteint ici **en ligne strictement agnatique**.


Branche collatérale d'intérêt agnatique (Roglo)[modifier | modifier le wikicode]

Bien que la lignée directe s’éteigne, ALFI intègre les branches masculines ayant porté le patronyme **Soulange-Bodin** jusqu’au XXᵉ siècle :

Roger Soulange-Bodin (1887–1945)[modifier | modifier le wikicode]

Né le 26 décembre 1887 à Paris. Ingénieur diplômé de l’École Centrale ; capitaine d’artillerie en 1919. Chef de réseau belge de la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale. Mort pour la France : assassiné au camp de Dachau le 4 février 1945.

Distinctions :

  • Chevalier de la Légion d’honneur
  • Croix de Guerre 1914–1918
  • Croix de Guerre 1939–1945
  • Croix de Léopold II (Belgique)

Membre du **Jockey Club** (admis le 8 février 1941).

Marié le 17 janvier 1919 à Paris 16ᵉ avec Alice Trubert (1893–1945), directrice de la Croix-Rouge française, résistante, morte en déportation à Ravensbrück.

→ **Couple martyr**, aucune descendance masculine survivante.


Thomas Eugène Soulange-Bodin (1857–)[modifier | modifier le wikicode]

Né en 1857 à Naples (Italie). Officier de cavalerie démissionnaire. → Célibataire dans Roglo / aucun fils répertorié.


Roger Soulange-Bodin (1861–1925) — l’abbé Soulange-Bodin[modifier | modifier le wikicode]

Né en 1861 à Naples. Prêtre du diocèse de Paris ; curé de Notre-Dame de Plaisance. Fondateur et bâtisseur de l’église **Notre-Dame du Travail** (1911), chef-d’œuvre d’architecture sacrée destinée aux ouvriers des ateliers du XIVᵉ arrondissement. Figure pastorale majeure, défenseur de la dignité du travail, promoteur d’une liturgie accessible et d’une présence spirituelle active au cœur des milieux populaires. Auteur de nombreuses initiatives sociales et paroissiales ayant profondément marqué le catholicisme urbain du début du XXᵉ siècle.

→ **Prêtre**, donc sans descendance.


Situation agnatique[modifier | modifier le wikicode]

Selon les données Roglo (version 16/11/2025),

    • la lignée agnatique Soulange-Bodin s’éteint au XXᵉ siècle**,

les derniers porteurs masculins étant :

  • Henri Soulange-Bodin (1885–1965) — 1 fils, mort jeune († 1955).
  • Roger Soulange-Bodin (1887–1945) — sans descendance masculine.
  • Aucun autre mâle Soulange-Bodin dans les branches collatérales.

Ce point fera l’objet d’une **analyse ALFI officielle** en partie 4.

Engagement_au_service_du_Bien_Commun[modifier | modifier le wikicode]

4.1. Sciences, botanique & horticulture[modifier | modifier le wikicode]

Le nom Soulange-Bodin est indissociable de la grande révolution horticole française du XIXᵉ siècle.

  • Étienne Soulange-Bodin (1774–1846), homme politique, diplomate et botaniste, fonde l’Institut Royal d’Horticulture de Fromont, crée l’école française d’horticulture (1829), organise les premières expositions florales du Louvre, préside la Société linnéenne de Paris, la Société royale d’agriculture, et invente le célèbre magnolia × soulangeana.

Son action place durablement la France au premier rang de l’horticulture européenne.

4.2. Diplomatie, administration & service public[modifier | modifier le wikicode]

Plusieurs générations servent l’État dans des fonctions de haute responsabilité :

  • Henri Étienne Soulange-Bodin (1819–ap. 1887), consul général de France (notamment à Naples, 1861), commandeur de la Légion d’honneur.
  • André Soulange-Bodin (1855–1937), secrétaire d’ambassade, ministre plénipotentiaire, maire d’Arcangues, dirigeant de la Croix-Rouge française, auteur diplomatique.

Cette tradition diplomatique et administrative constitue l’un des axes centraux de la lignée.

4.3. Résistance, armées & héroïsme[modifier | modifier le wikicode]

La famille compte plusieurs figures militaires et résistantes :

  • Roger Soulange-Bodin (1887–1945), ingénieur (École Centrale), capitaine d’artillerie, chef de réseau belge, résistant ; mort pour la France à Dachau.
  • Alice Trubert (1893–1945), son épouse, directrice de la Croix-Rouge française, résistante ; morte en déportation à Ravensbrück.

Le couple constitue l’un des portraits héroïques les plus marquants des familles françaises engagées dans la lutte contre le nazisme.

4.4. Culture, lettres & patrimoine[modifier | modifier le wikicode]

La famille contribue à la connaissance, à la préservation et à la transmission du patrimoine français :

  • Henri Soulange-Bodin (1885–1965), historien, bibliophile et écrivain prolifique, auteur de nombreuses monographies sur les châteaux de France ; pionnier de la photographie aérienne patrimoniale ; membre du Jockey Club.

Ses œuvres comptent encore parmi les références majeures de l’histoire monumentale régionale.

4.5. Foi, éducation & initiatives sociales[modifier | modifier le wikicode]

Une part importante de la lignée s’engage dans les œuvres religieuses :

  • Roger Soulange-Bodin (1861–1925), curé de Notre-Dame de Plaisance, fondateur de l’église Notre-Dame du Travail, figure majeure de la pastorale ouvrière parisienne.

La famille soutient durablement des œuvres charitables et éducatives, notamment au tournant des XIXᵉ–XXᵉ siècles.


Alliances[modifier | modifier le wikicode]

La lignée Soulange-Bodin s’unit à des familles diplomatiques, industrielles, militaires et religieuses :

  • Mesnard
  • Peron
  • Mariani
  • Boivin (Sommier–Lebaudy, grande industrie sucrière)
  • Cassas
  • Lenepveu-Boussaroque de Lafont
  • Derode (Marine)
  • Reboul (Cavalerie)
  • Trubert (député, Croix-Rouge)

→ Alliances marquantes dans les milieux politiques, sucriers, industriels, diplomatiques, militaires et ecclésiastiques.


Demeures_et_ancrages[modifier | modifier le wikicode]

  • Montrichard (Loir-et-Cher) – origine familiale.
  • Paris – ancrage principal des branches diplomatiques et cléricales.
  • Domaine de Fromont, Ris-Orangis – haut lieu horticole fondé par Étienne Soulange-Bodin.
  • Naples – implantation diplomatique sous le Second Empire.
  • Arcangues (Pyrénées-Atlantiques) – foyer majeur des XIXᵉ–XXᵉ siècles, nécropole familiale.
  • Biarritz – résidence associée aux fonctions diplomatiques.
  • Plaisance / Notre-Dame-du-Travail – ancrage religieux emblématique de l’abbé Soulange-Bodin.

Conclusion[modifier | modifier le wikicode]

La famille Soulange-Bodin illustre l’une des formes les plus accomplies du service au Bien Commun : science et botanique, diplomatie et administration, résistance et héroïsme, patrimoine, lettres et foi.

Elle unit dans une même continuité : la connaissance, la protection, la création et le sacrifice.

Par l’invention du magnolia de Soulange, par les œuvres diplomatiques et par l’exemple héroïque offert en 1945, la lignée Soulange-Bodin demeure l’un des visages les plus nobles de la tradition française.


Mention_légale[modifier | modifier le wikicode]

Données Roglo © (version du 16 novembre 2025). Reproduction autorisée sous licence CC BY-NC-ND 4.0 avec citation de la source. Thésaurus ALFI © — Diffusion sous licence CC BY-SA 4.0.


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