« Thesaurus de la famille WALLAERT » : différence entre les versions

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* '''Auguste Wallaert''' (1830-1899)   
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  – industriel,   
– industriel,   
  – '''président du Tribunal de commerce de Lille''',   
– '''président du Tribunal de commerce de Lille''',   
  – arbitre et médiateur des litiges économiques ;   
– arbitre et médiateur des litiges économiques ;   
  rôle majeur dans la stabilité du tissu commercial en période d’industrialisation intense.
rôle majeur dans la stabilité du tissu commercial en période d’industrialisation intense.


* '''Georges Wallaert''' (1858-1927)   
* '''Georges Wallaert''' (1858-1927)   
  – industriel,   
– industriel,   
  – '''administrateur de la Banque de France (succursale de Lille)''',   
– '''administrateur de la Banque de France (succursale de Lille)''',   
  – membre de plusieurs conseils d’administration (textile, finances, commerce).   
– membre de plusieurs conseils d’administration (textile, finances, commerce).   
  Il représente l’interface entre industrie, finance et régulation.
Il représente l’interface entre industrie, finance et régulation.


Ces responsabilités, exercées sur plusieurs décennies, situent la famille au cœur des institutions de gouvernance économique lilloise.
Ces responsabilités, exercées sur plusieurs décennies, situent la famille au cœur des institutions de gouvernance économique lilloise.
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* fondation ou financement de l’'''orphelinat Wallaert''' à Lille vers 1900,   
* fondation ou financement de l’'''orphelinat Wallaert''' à Lille vers 1900,   
  attesté dans les archives municipales et la presse locale ;   
attesté dans les archives municipales et la presse locale ;   
* participation au secours mutuel et aux caisses de solidarité ouvrière ;   
* participation au secours mutuel et aux caisses de solidarité ouvrière ;   
* soutien à des écoles techniques et professionnelles liées au textile ;   
* soutien à des écoles techniques et professionnelles liées au textile ;   
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* par l’alliance avec '''Germaine Wallaert''', épouse du peintre '''Maurice Decroix''' (1865-1929),   
* par l’alliance avec '''Germaine Wallaert''', épouse du peintre '''Maurice Decroix''' (1865-1929),   
  – sociétaire du '''Salon des Artistes Français''',   
– sociétaire du '''Salon des Artistes Français''',   
  – membre actif des cercles artistiques du Nord,   
– membre actif des cercles artistiques du Nord,   
  – auteur de portraits, scènes flamandes et paysages lillois.
– auteur de portraits, scènes flamandes et paysages lillois.


Les alliances Wallaert soutiennent ainsi la circulation des arts dans les milieux bourgeois et industriels, participant à l’essor culturel régional.
Les alliances Wallaert soutiennent ainsi la circulation des arts dans les milieux bourgeois et industriels, participant à l’essor culturel régional.

Dernière version du 25 novembre 2025 à 09:17

Introduction ==

La famille Wallaert, d’orthographe et prononciation locale [walaʀ], trouve ses origines documentées dans la région de Courtrai (Belgique) et s’est massivement implantée et illustrée dans le Nord de la France, notamment à Lille. Dès le XIXᵉ siècle, plusieurs membres de la famille furent des pionniers de l’industrie du lin et du coton. Sous la Restauration, Auguste Wallaert-Mille (1798-1865) fonda une filature de coton ; associé à son frère Achille Wallaert-Crépy (1801-1872), il créa une filature de lin en 1842 puis une autre en 1844 (lin et étoupe), donnant naissance à la société Wallaert Frères (WF). L’œuvre industrielle se poursuivit par la génération suivante (notamment Auguste-César Wallaert-Descamps, 1830-1899), qui développa tissages, blanchisseries et nouvelles filatures, formant à la fin du Second Empire un important pôle textile familial — parfois qualifié d’« empire du textile ».

Ce Thésaurus ALFI reprend et ordonne, sans altération, le corpus documentaire transmis sur la famille Wallaert, en vue de conserver la mémoire patrimoniale, d’honorer la lignée et d’inscrire son histoire dans le Wikipédia ALFI.

Armoiries et devise[modifier | modifier le wikicode]

  • Armoiries : blason(s) signalé(s) dans les documents et disponible(s) en ligne ; l’ALFI reprend, sans dissimulation, le blason figurant sur les sources (quel qu’en soit le statut — consensuel, reconstitué, ancien ou fabriqué) afin d’apporter à la lignée l’oriflamme de son dévouement au Bien Commun.
  • (Image(s) et description(s) du blason à insérer si disponibles dans les annexes et en ligne.)

Chronologie des figures agnatiques principales[modifier | modifier le wikicode]

  • Josse Wallaert — 1648 (mention de naissance) ; marié le 14 novembre 1680 avec Jeanne van Rosbeke.
  • Michel Wallaert — 23 mai 1681 – 21 avril 1767 ; marié le 10 mars 1711 avec Marie Desmedt (ca 1681-1743).
  • François Wallaert — 11 octobre 1717 – 20 mai 1784 (épicier, vendeur d’indiennes) ; marié le 9 octobre 1761 avec Marie Marguerite Billiet (17 juin 1735 – 20 février 1812).
  • Jean-Baptiste Wallaert — 29 juillet 1772 – 6 avril 1858 (filateur de coton) ; marié le 28 septembre 1797 avec Adélaïde Desmons (1774-1847).
  • Auguste Wallaert — 1798 – 1865 ; marié avec Cécile Mille (1802-1858).
    • Branche aînée :
      • Auguste Wallaert — 3 janvier 1830 – 1899 (ingénieur de l’École Centrale, filateur, président du tribunal de commerce de Lille) ; marié le 19 août 1856 avec Marie Descamps (10 novembre 1837 – 14 décembre 1931).
        • Descendance :
          • Georges Wallaert — industriel manufacturier en textile, juge au Tribunal de Commerce de Lille, administrateur de la Banque de France ; marié avec Isabelle Talamon.
          • Marcel Wallaert
          • Francis Wallaert — 18 février 1909 – 18 décembre 1978 ; marié le 21 janvier 1932 avec Brigitte Marthe Lefort.
          • Alain Wallaert — marié à Agnès Prouvost (née 1908).
    • Branche cadette :
      • Émile Wallaert — 1831 – 1867 ; marié en 1854 avec Louise Descamps (1835-1906).
        • Descendance :
          • Maurice Alfred Joseph Wallaert — 7 octobre 1857 – 30 juin 1908 ; marié le 28 mai 1881 avec Mariette Barrois (15 juin 1862 – 30 juin 1908).
          • Henry Wallaert — né le 15 novembre 1860 ; marié le 8 décembre 1885 avec Marthe Madeleine Huet.

Autres descendants (issus des documents fournis) : Cécile Wallaert (née 1861) ; Louise Wallaert (née 6 septembre 1862, mariée 14 novembre 1882) ; Emile Wallaert (3 avril 1882 – 2 juillet 1952) ; Hélène Wallaert (25 mai 1884 – 12 mars 1959) ; Germaine Wallaert (9 mai 1885 – 22 mai 1955). La filiation est documentée jusqu’à la 7ᵉ génération (cf. Base Roglo).

Engagements dans le Bien Commun[modifier | modifier le wikicode]

La lignée Wallaert manifeste, du XVIIIᵉ au XXᵉ siècle, un engagement constant au service économique, civique, social et culturel du Nord de la France. Issus d’un milieu d’artisans fileurs et tisseurs, les Wallaert deviennent, en trois générations, l’une des familles les plus influentes de l’industrie textile lilloise, contribuant directement à l’essor du Bien Commun régional.

Engagement industriel et économique[modifier | modifier le wikicode]

La contribution principale de la famille se situe dans l’essor industriel du Nord au XIXᵉ siècle, notamment par :

  • la création et le développement des filatures, tissages et blanchisseries de coton et de lin à Lille et La Madeleine ;
  • la structuration d’un ensemble industriel connu sous le nom de Wallaert Frères, comptant plusieurs centaines d’ouvriers ;
  • l’intégration verticale des activités (culture du lin, filature, tissage, blanchiment, commerce), participant à la modernisation des procédés de production ;
  • la participation directe à la création d’emplois, de logements ouvriers, et au développement urbain de Lille, La Madeleine et du Vieux-Lille.

Les Wallaert figurent parmi les lignées d’industriels qui ont façonné la puissance textile du Nord (aux côtés des Prouvost, Motte, Le Blan, Scrive-Loyer, Cavrois, Mulliez).

Engagement civique, judiciaire et bancaire[modifier | modifier le wikicode]

Plusieurs membres exercent des responsabilités dans les institutions qui régulent la vie économique régionale :

  • Auguste Wallaert (1830-1899)

– industriel, – président du Tribunal de commerce de Lille, – arbitre et médiateur des litiges économiques ; rôle majeur dans la stabilité du tissu commercial en période d’industrialisation intense.

  • Georges Wallaert (1858-1927)

– industriel, – administrateur de la Banque de France (succursale de Lille), – membre de plusieurs conseils d’administration (textile, finances, commerce). Il représente l’interface entre industrie, finance et régulation.

Ces responsabilités, exercées sur plusieurs décennies, situent la famille au cœur des institutions de gouvernance économique lilloise.

Engagement social et philanthropique[modifier | modifier le wikicode]

Fidèles à la tradition chrétienne sociale du Nord, les Wallaert développent ou soutiennent diverses œuvres de charité :

  • fondation ou financement de l’orphelinat Wallaert à Lille vers 1900,

attesté dans les archives municipales et la presse locale ;

  • participation au secours mutuel et aux caisses de solidarité ouvrière ;
  • soutien à des écoles techniques et professionnelles liées au textile ;
  • rôle reconnu dans la protection sociale des ouvriers du Vieux-Lille et de La Madeleine.

Cet engagement social place la famille dans la continuité des grandes familles philanthropiques du textile (Prouvost, Scrive, Le Blan, Delesalle).

Engagement culturel et artistique[modifier | modifier le wikicode]

La lignée est également présente dans la vie culturelle régionale :

  • par l’alliance avec Germaine Wallaert, épouse du peintre Maurice Decroix (1865-1929),

– sociétaire du Salon des Artistes Français, – membre actif des cercles artistiques du Nord, – auteur de portraits, scènes flamandes et paysages lillois.

Les alliances Wallaert soutiennent ainsi la circulation des arts dans les milieux bourgeois et industriels, participant à l’essor culturel régional.

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En définitive, la famille Wallaert représente un modèle d’élévation agnatique fondée sur le travail, l’innovation, la discipline économique, l’engagement civique et l’attention sociale. Elle incarne une lignée typiquement flamande, industrielle et philanthropique, dont les œuvres et les responsabilités se structurent autour du Bien Commun.

Demeures et patrimoine[modifier | modifier le wikicode]

  • Hôtel particulier d’Achille Wallaert-Crépy, 83 rue Royale, Lille.
  • Orphelinat Wallaert (Lille, vers 1900).
  • Manoir Linoire (Corrèze), acquis par Maurice Decroix.
  • Autres demeures et adresses mentionnées dans les sources.

Personnalités et alliances[modifier | modifier le wikicode]

  • Figures : Michel Wallaert (1681-1767) ; François Wallaert (1717-1784) ; Auguste Wallaert-Mille (1798-1865) ; Achille Wallaert-Crépy (1801-1872) ; Auguste Wallaert (1830-1899) ; Georges Wallaert ; Michel Wallaert (XXᵉ siècle, officier et chevalier de la Légion d’honneur).
  • Alliances : Descamps, Talamon, Prouvost, Saint-Phalle, Magon de La Villehuchet, de Boüard de Laforest, de Cambourg, Bavière, Le Conte Chrestien de Poly, d’Évry, du Pouget, Thiriez, Le Blan, Verley.
  • Figures culturelles : Maurice Decroix (époux de Germaine Wallaert).

Bibliographie et références[modifier | modifier le wikicode]

  • Dossier et pages fournies sur le site de Thierry Prouvost (Alliances Prouvost / Wallaert).
  • Base Roglo (filiation jusqu’à la 7ᵉ génération).
  • Archives locales (Lille, Poitiers).
  • Études généalogiques citées (ex. J.-M. Roger, communications Édouard de Saint-Phalle).
  • Notices biographiques et documents familiaux.

Annexes[modifier | modifier le wikicode]

  • Illustrations (hôtel particulier, orphelinat, manoir de Linoire).
  • Blasons : images signalées dans les sources.
  • Citations et notices (selon documents).

Mention légale : Ce Thésaurus Agnatique est une œuvre dérivée des documents fournis et, le cas échéant, de l’article publié sur Wikipédia « Famille Wallaert » sous licence Creative Commons Attribution – Partage dans les mêmes conditions 4.0 International (CC BY-SA 4.0). Le contenu a été reformulé et structuré selon la méthode patrimoniale ALFI, sans altération significative du contenu encyclopédique original. Toute reproduction doit respecter la licence CC BY-SA 4.0. Crédit aux contributeurs de Wikipédia et aux sources documentaires citées.