« Thesaurus de la famille ROUGIER » : différence entre les versions

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1 Armoiries : rectification et compléments généalogiques
Balises : Révoqué Éditeur visuel
3.2 Foi et clergé : ajouts de détails sur les engagements religieux et militaires de la famille
Balises : Révoqué Éditeur visuel
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* Étienne Rougier, son fils, marié à Sébastienne Nycolas (Gigors, 1574).   
* Étienne Rougier, son fils, marié à Sébastienne Nycolas (Gigors, 1574).   
* Jacques Rougier, mesnager à Faucon-du-Caire.   
* Jacques Rougier, mesnager à Faucon-du-Caire.   
* Honoré Rougier, propriétaire (m. 1602, Claude Nicollas).
* Honoré Rougier, mesnager à Faucon du Caire (m. 1602, Claude Nicollas).
* Antoine Rougier, mesnager (m. 1622, Anne Tournayre).
* Antoine Rougier, mesnager à Faucon du Caire (m. 1622, Anne Tournayre).
* Jean Rougier, mesnager (m. 1659, Marguerite Conilhe).
* Jean Rougier, mesnager à Faucon du Caire (m. 1659, Marguerite Conilhe).
* Jacques Rougier, mesnager laboureur à Faucon et La Motte-du-Caire (m. Jeanne Isnard)
* Jacques Rougier, mesnager laboureur à Faucon et La Motte-du-Caire (m. Jeanne Isnard)
* Jean Rougier (1683–1748), laboureur à Faucon et La Motte-du-Caire (m. Jeanne Martin).
* Jean Rougier (1683–1748), laboureur à Faucon et La Motte-du-Caire (m. Jeanne Martin).
* Jean Rougier (1714–1792), laboureur et propriétaire à Rochebrune, marié à Anne Reymond.
* Jean Rougier (1714–1792), laboureur et propriétaire à Faucon du Caire et à Rochebrune ( m. 1754 Anne Reymond).
* Pierre Rougier (1757–1829), négociant à Aix-en-Provence (m. Magdeleine-Rose Touche).
* Pierre Rougier (1757–1829), négociant à Aix-en-Provence (m. 1787 Magdeleine-Rose Touche).
* Nicolas Rougier (1790–1863), acquéreur du château de La Simone à Meyreuil. (m. Marie Luchesi di Ferdinand)
* Nicolas Rougier (1790–1863), acquéreur du château de La Simone à Meyreuil. (m. 1815 Marie Luchesi di Ferdinand)
* Marcellin Rougier (1825-1901), école polytechnique, ingénieur des Ponts et Chaussées, directeur des Travaux de la compagnie "Paris-Orléans, officier de la légion d'Honneur (m. Adèle d'Aboville)
* Marcellin Rougier (1825-1901), école polytechnique, ingénieur des Ponts et Chaussées, directeur des Travaux de la compagnie "Paris-Orléans, officier de la légion d'Honneur (m. 1859 Adèle d'Aboville)
* Stanislas Rougier (1863-1937), école polytechnique, officier, général de brigade d'artillerie, commandeur de la Légion d'Honneur (m. Marie Fauconneau Dufresne, puis Louise Brion de Boisgillet)
* Stanislas Rougier (1863-1937), école polytechnique, officier, général de brigade d'artillerie, commandeur de la Légion d'Honneur (m. 1892 Marie Fauconneau Dufresne, puis 1923 Louise Brion de Boisgillet)
* Dominique Rougier (1899-1977), chevalier de la légion d'Honneur (m. Suzanne de Coulomme Labarthe)
* Dominique Rougier (1899-1977), chevalier de la légion d'Honneur (m. 1924 Suzanne de Coulomme Labarthe)
* Yves Rougier (1927-2001) chevalier du mérite (m. Marie-José Assier de Pompignan)
* Yves Rougier (1927-2001) chevalier du mérite (m. 1956 Marie-José Assier de Pompignan)


   
   
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Durant la Révolution, certains cachèrent des prêtres réfractaires ; d’autres participèrent à la reconstruction religieuse du XIXᵉ siècle.   
Durant la Révolution, certains cachèrent des prêtres réfractaires ; d’autres participèrent à la reconstruction religieuse du XIXᵉ siècle.   
La branche d’Aix, profondément marquée par le catholicisme social, participa au financement des missions diocésaines et des écoles libres.
La branche d’Aix, profondément marquée par le catholicisme social, participa au financement des missions diocésaines et des écoles libres.
Plusieurs membres de la famille sont entrés dans les ordres : soeur Joséphine Rougier (1832-1895), supérieure des soeurs de Saint-Thomas de Villeneuve, soeur Marie-Madeleine Rougier (1897-1984), de la communauté des sacrés coeurs de Jésus et Marie au couvent de Picpus, soeur Chantal Rougier (1926-2013) petite soeur de l'Assomption, le père Stanislas Rougier (1931) prédicateur et écrivain.
D'autres descendants en voie féminine ont été engagés dans les ordres religieux : le père Patrice de Ménil (1909-1989)  dominicain, le père Joseph Jacobé de Naurois (192), le père Yves Auriau, les soeurs Marie France Pesle (1915-1989) oblate regulière du Mont Olivet, Véronique Pesle (1920-1985) religieuse dominicaine,


=== 3.3 Service militaire et public ===
=== 3.3 Service militaire et public ===
Le service du pays accompagna toujours le service de Dieu.   
Le service du pays accompagna toujours le service de Dieu.   
Dès le Second Empire, les Rougier figurent parmi les officiers et ingénieurs civils contribuant à la modernisation des infrastructures provençales.   
Dès le Second Empire, les Rougier figurent parmi les officiers et ingénieurs civils contribuant à la modernisation des infrastructures provençales.   
'''Augustin Rougier (1820–1880)''' et '''Albert Rougier (1851–1954)''' mirent leur savoir au service des routes, ponts, canaux et voies ferrées reliant la Provence au Languedoc et aux Pyrénées.   
'''Augustin Rougier (1820–1880)''' et son fils '''Albert Rougier (1851–1954)''' mirent leur savoir au service des routes, ponts, canaux et voies ferrées reliant la Provence au Languedoc et aux Pyrénées.   
'''Le général Stanislas Rougier (1863–1937)''', décoré de la Croix de guerre 1914–1918, incarne la fidélité nationale et la tradition d’honneur.
 
'''Marcellin Rougier''' (1823-1901) directeur des Travaux de la compagnie "Paris-Orléans", fit construire l'essentiel de la ligne "Paris-Bordeaux" , notamment le pont de la gare Bordeaux-Saint Jean avec Gustave Effeil.
 
'''Le général Stanislas Rougier (1863–1937)''', commandeur de la légion d'Honneur, décoré de la Croix de guerre 1914–1918, incarne la fidélité nationale et la tradition d’honneur, comme son beau-frère le colonel baron Georges '''Menu de Ménil (1863-1947)''', ainsi que leurs fils '''le lieutenant Michel Rougier (1895-1018),''' '''les lieutenants Marcel de Ménil (1889-1918)''' et '''Emmanuel de Ménil (1897-1918)''' morts au champ d'Honneur en septembre et novembre 1918, tous les trois chevaliers de la légion d'Honneur.
 
La vocation militaire de la famille s'est poursuivie par '''le colonel Pierre Rougier (1893-1996)''', commandeur de la Légion d'Honneur, et son fils '''le capitaine Yves Rougier''' (1933-1965) officier de l'armée de l'air, tué en service commandé. '''Dominique Rougier (1899-1977)''' engagé volontaire à l'âge de 17 ans en 1916, grièvement blessé, chevalier de la légion d'Honneur est le grand-père du '''général Alexis Rougier (1972)''' actuellement membre de l'état major de l'armée de l'Air et de l'Espace.
 
La famille Rougier est citée 12 fois dans l'ordre de la légion d'Honneur.


=== 3.4 Culture et sciences ===
=== 3.4 Culture et sciences ===
La culture fut chez les Rougier une forme de reconnaissance du don reçu : celui de l’intelligence et de la mesure.  
La culture fut manifeste parmi les réalisations de descendants en ligne féminine de la famille  
'''Marie-Madeleine Varcollier née Rougier (1761–1844)''', peinte par '''Atala Stamaty''', illustre la présence féminine dans la transmission esthétique et spirituelle.
'''Marie-Madeleine Varcollier née Rougier (1761–1844)''', fille de Jean et de Anne Raymond, fut la mère d'''<nowiki/>'Augustin Varcollier''', directeur des Beaux Arts de la ville de Paris, Secrétaire des Commandements de SAS Jérôme Napoléon, roi de Westphalie, mariée avec Atala Stamaty, artiste peintre, élève d'Ingres, ascendants du peintre '''Oscar Varcollier,''' prix de Rome, et de plusieurs architectes de la ville de Paris, '''Marcellin et Louis Varcollier,''' et d'une nombreuse posterité dans les familles Kergall, Jacobé de Naurois, Marchand, de Maistre et Janicot, dont l'écrivain Michel del Castillo.
 
Le baron '''Jean de Méni'''l, fils de '''Madeleine Rougier (1866-1929)''' et son épouse Dominique Schlumberger, furent connus pour leur action aussi bien dans le domaine culturel par la Menil fondation à Houston où le musée de Menil contient une remarquable collection d'oeuvres d'art, que par leur engagement philanthropique et social.
 
Au XIXᵉ siècle, le château de La Simone devint un foyer culturel accueillant architectes, artistes et ingénieurs.   
Au XIXᵉ siècle, le château de La Simone devint un foyer culturel accueillant architectes, artistes et ingénieurs.   
Sous Albert Rougier, mécène discret, le domaine abrita une bibliothèque technique et religieuse, destinée à la formation des ingénieurs catholiques du Midi.
Sous Albert Rougier, mécène discret, le domaine abrita une bibliothèque technique et religieuse, destinée à la formation des ingénieurs catholiques du Midi.
=== 3.5 Philanthropie et initiatives sociales ===
Les Rougier manifestèrent leur engagement social par la création d’écoles, de logements ouvriers et de coopératives agricoles. 
Albert Rougier, influencé par la doctrine sociale de l’Église, fonda la '''Société des Chemins de Fer Miniers des Pyrénées-Orientales (1906)''' et la '''S.A. des Carrières du Canigou (1920)'''. 
À travers ces initiatives, le travail devint un acte moral : il construisait l’homme autant qu’il bâtissait la société.
=== 3.6 Synthèse du Bien Commun ===
Les Rougier de La Simone incarnent la noblesse laborieuse de la France du Sud : 
* une justice vécue, non théorisée ; 
* une foi transmise, non affichée ; 
* un service utile, non décoratif ; 
* une culture partagée, non ostentatoire ; 
* une philanthropie enracinée, non idéologique. 
''« Ce que nous bâtissons dans la pierre, qu’il demeure dans les âmes. »'' 
— Devise implicite du lignage Rougier de La Simone.


== 4 Demeures et ancrages patrimoniaux ==
== 4 Demeures et ancrages patrimoniaux ==
Le domaine de La Simone, situé à Meyreuil (Bouches-du-Rhône), constitue le centre historique du lignage.   
Le domaine de La Simone, situé à Meyreuil (Bouches-du-Rhône), constitue le centre historique du lignage.   
Acquis par Nicolas Rougier (1790–1863), il fut agrandi par Augustin Rougier (1820–1880), qui y fonda une seigneurie bourgeoise du XIXᵉ siècle.   
Acquis par Nicolas Rougier (1790–1863), il fut agrandi par Augustin Rougier (1820–1880).   
Son petit-fils Albert (1851–1954) y fit ériger les célèbres tourelles et escaliers sculptés par Cantini.   
Son petit-fils Albert (1851–1954) y fit ériger les tourelles et escaliers sculptés par Cantini.   
La famille posséda également des demeures à Aix-en-Provence (rue d’Italie, rue Cardinale) et à Passy (rue Descamps), héritées des alliances d’Aboville et Menu de Ménil.
Son arrière petit-fils, Jean Rougier, (1898-1976) développa la culture viticole de la propriété qui produit depuis un vin AOC "Palette" réputé.
 
D'autres branches de la famille firent souche l'une en Bourbonnais à Cérilly, l'autre au pays Basque à Saint-Jean de Luz.


== 5 Alliances ==
== 5 Alliances ==
Les alliances Rougier unissent familles provençales et françaises :
La famille Rougier s'est alliée aux familles Varcollier, d'Aboville, Aillaud, Sylvestre, Fauconneau Dufresne, Menu de Ménil, Brion de Boisgillet, Aune, de Coulomme Labarthe, de Fraguier, Lemaigre du Breuil, Legrix de La Salle, Clerget, Le Menestrel, Assier de Pompignan
* Aillaud
* d’Aboville 
* Fauconneau Dufresne
* Menu de Ménil
* Brion de Boisgillet
* Sylvestre 
 
Elles traduisent l’ouverture du lignage vers la noblesse d’action et la fidélité au Bien Commun.


== 6 Bibliographie et sources ==
== 6 Bibliographie et sources ==

Version du 18 octobre 2025 à 05:31

1 Armoiries

Blason de la famille Rougier

Blasonnement : (Armorial de Provence, 1696 – Jean Rougier) : D’azur au sautoir d’argent chargé de cinq roses de gueules.

2 Arbre généalogique simplifié

Les Rougier forment une lignée continue depuis le XVIᵉ siècle :

  • Barthélemy Rougier, mesnager à Faucon-du-Caire, vers 1550.
  • Étienne Rougier, son fils, marié à Sébastienne Nycolas (Gigors, 1574).
  • Jacques Rougier, mesnager à Faucon-du-Caire.
  • Honoré Rougier, mesnager à Faucon du Caire (m. 1602, Claude Nicollas).
  • Antoine Rougier, mesnager à Faucon du Caire (m. 1622, Anne Tournayre).
  • Jean Rougier, mesnager à Faucon du Caire (m. 1659, Marguerite Conilhe).
  • Jacques Rougier, mesnager laboureur à Faucon et La Motte-du-Caire (m. Jeanne Isnard)
  • Jean Rougier (1683–1748), laboureur à Faucon et La Motte-du-Caire (m. Jeanne Martin).
  • Jean Rougier (1714–1792), laboureur et propriétaire à Faucon du Caire et à Rochebrune ( m. 1754 Anne Reymond).
  • Pierre Rougier (1757–1829), négociant à Aix-en-Provence (m. 1787 Magdeleine-Rose Touche).
  • Nicolas Rougier (1790–1863), acquéreur du château de La Simone à Meyreuil. (m. 1815 Marie Luchesi di Ferdinand)
  • Marcellin Rougier (1825-1901), école polytechnique, ingénieur des Ponts et Chaussées, directeur des Travaux de la compagnie "Paris-Orléans, officier de la légion d'Honneur (m. 1859 Adèle d'Aboville)
  • Stanislas Rougier (1863-1937), école polytechnique, officier, général de brigade d'artillerie, commandeur de la Légion d'Honneur (m. 1892 Marie Fauconneau Dufresne, puis 1923 Louise Brion de Boisgillet)
  • Dominique Rougier (1899-1977), chevalier de la légion d'Honneur (m. 1924 Suzanne de Coulomme Labarthe)
  • Yves Rougier (1927-2001) chevalier du mérite (m. 1956 Marie-José Assier de Pompignan)


3 Figures marquantes et Bien Commun

L’histoire des Rougier illustre de manière exemplaire la vocation agnatique du Bien Commun selon la tradition provençale : unir le travail, la foi et le service dans une harmonie de générations fidèles à leur sol et à leur devoir.

3.1 Justice et transmission

Les Rougier apparaissent dès le XVIᵉ siècle dans les registres notariés du Caire et de Gigors comme témoins, garants et rédacteurs d’actes fonciers. À travers plusieurs générations de « mesnagers » et de propriétaires terriens, ils incarnent la stabilité juridique de la Provence rurale. L

3.2 Foi et clergé

La foi catholique fut le socle invisible de la continuité familiale. Les Rougier apparaissent dans les registres paroissiaux de Faucon-du-Caire et de Gigors comme parrains, marguilliers et donateurs aux confréries locales. Au XVIIIᵉ siècle, plusieurs membres rejoignent les ordres séculiers et soutiennent les églises de Rochebrune et du Caire. Durant la Révolution, certains cachèrent des prêtres réfractaires ; d’autres participèrent à la reconstruction religieuse du XIXᵉ siècle. La branche d’Aix, profondément marquée par le catholicisme social, participa au financement des missions diocésaines et des écoles libres.

Plusieurs membres de la famille sont entrés dans les ordres : soeur Joséphine Rougier (1832-1895), supérieure des soeurs de Saint-Thomas de Villeneuve, soeur Marie-Madeleine Rougier (1897-1984), de la communauté des sacrés coeurs de Jésus et Marie au couvent de Picpus, soeur Chantal Rougier (1926-2013) petite soeur de l'Assomption, le père Stanislas Rougier (1931) prédicateur et écrivain.

D'autres descendants en voie féminine ont été engagés dans les ordres religieux : le père Patrice de Ménil (1909-1989) dominicain, le père Joseph Jacobé de Naurois (192), le père Yves Auriau, les soeurs Marie France Pesle (1915-1989) oblate regulière du Mont Olivet, Véronique Pesle (1920-1985) religieuse dominicaine,

3.3 Service militaire et public

Le service du pays accompagna toujours le service de Dieu. Dès le Second Empire, les Rougier figurent parmi les officiers et ingénieurs civils contribuant à la modernisation des infrastructures provençales. Augustin Rougier (1820–1880) et son fils Albert Rougier (1851–1954) mirent leur savoir au service des routes, ponts, canaux et voies ferrées reliant la Provence au Languedoc et aux Pyrénées.

Marcellin Rougier (1823-1901) directeur des Travaux de la compagnie "Paris-Orléans", fit construire l'essentiel de la ligne "Paris-Bordeaux" , notamment le pont de la gare Bordeaux-Saint Jean avec Gustave Effeil.

Le général Stanislas Rougier (1863–1937), commandeur de la légion d'Honneur, décoré de la Croix de guerre 1914–1918, incarne la fidélité nationale et la tradition d’honneur, comme son beau-frère le colonel baron Georges Menu de Ménil (1863-1947), ainsi que leurs fils le lieutenant Michel Rougier (1895-1018), les lieutenants Marcel de Ménil (1889-1918) et Emmanuel de Ménil (1897-1918) morts au champ d'Honneur en septembre et novembre 1918, tous les trois chevaliers de la légion d'Honneur.

La vocation militaire de la famille s'est poursuivie par le colonel Pierre Rougier (1893-1996), commandeur de la Légion d'Honneur, et son fils le capitaine Yves Rougier (1933-1965) officier de l'armée de l'air, tué en service commandé. Dominique Rougier (1899-1977) engagé volontaire à l'âge de 17 ans en 1916, grièvement blessé, chevalier de la légion d'Honneur est le grand-père du général Alexis Rougier (1972) actuellement membre de l'état major de l'armée de l'Air et de l'Espace.

La famille Rougier est citée 12 fois dans l'ordre de la légion d'Honneur.

3.4 Culture et sciences

La culture fut manifeste parmi les réalisations de descendants en ligne féminine de la famille Marie-Madeleine Varcollier née Rougier (1761–1844), fille de Jean et de Anne Raymond, fut la mère d'Augustin Varcollier, directeur des Beaux Arts de la ville de Paris, Secrétaire des Commandements de SAS Jérôme Napoléon, roi de Westphalie, mariée avec Atala Stamaty, artiste peintre, élève d'Ingres, ascendants du peintre Oscar Varcollier, prix de Rome, et de plusieurs architectes de la ville de Paris, Marcellin et Louis Varcollier, et d'une nombreuse posterité dans les familles Kergall, Jacobé de Naurois, Marchand, de Maistre et Janicot, dont l'écrivain Michel del Castillo.

Le baron Jean de Ménil, fils de Madeleine Rougier (1866-1929) et son épouse Dominique Schlumberger, furent connus pour leur action aussi bien dans le domaine culturel par la Menil fondation à Houston où le musée de Menil contient une remarquable collection d'oeuvres d'art, que par leur engagement philanthropique et social.

Au XIXᵉ siècle, le château de La Simone devint un foyer culturel accueillant architectes, artistes et ingénieurs. Sous Albert Rougier, mécène discret, le domaine abrita une bibliothèque technique et religieuse, destinée à la formation des ingénieurs catholiques du Midi.

4 Demeures et ancrages patrimoniaux

Le domaine de La Simone, situé à Meyreuil (Bouches-du-Rhône), constitue le centre historique du lignage. Acquis par Nicolas Rougier (1790–1863), il fut agrandi par Augustin Rougier (1820–1880). Son petit-fils Albert (1851–1954) y fit ériger les tourelles et escaliers sculptés par Cantini. Son arrière petit-fils, Jean Rougier, (1898-1976) développa la culture viticole de la propriété qui produit depuis un vin AOC "Palette" réputé.

D'autres branches de la famille firent souche l'une en Bourbonnais à Cérilly, l'autre au pays Basque à Saint-Jean de Luz.

5 Alliances

La famille Rougier s'est alliée aux familles Varcollier, d'Aboville, Aillaud, Sylvestre, Fauconneau Dufresne, Menu de Ménil, Brion de Boisgillet, Aune, de Coulomme Labarthe, de Fraguier, Lemaigre du Breuil, Legrix de La Salle, Clerget, Le Menestrel, Assier de Pompignan

6 Bibliographie et sources

  • Armorial de Provence (1696)
  • Edwige Praca, Contribution à l’histoire de l’industrie métallurgique dans les Pyrénées-Orientales, 1803–1939, DEA, Montpellier III, 1998
  • Robert Lapassat, « Du patrimoine et des inventaires… », Conflent, n°213, Prades, 1998
  • Archives départementales des Hautes-Alpes : 2E126/1/3, 2E126/1/11 (Rochebrune)
  • Archives départementales des Pyrénées-Orientales : séries 4U1118 à 4U1131
  • Archives départementales des Bouches-du-Rhône (fonds La Simone)
  • Base Roglo.eu, licence CC BY-SA 4.0

7 Mention légale

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  • citer clairement les contributeurs et les sources ;
  • mentionner la reformulation selon la méthode ALFI ;
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