« Thesaurus de la famille ROUGIER » : différence entre les versions

De Association Linéage de France et d'International
Aller à la navigationAller à la recherche
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 1 : Ligne 1 :
Thesaurus de la famille ROUGIER
= Thésaurus Agnatique ALFI – Famille Rougier =
Sommaire
 
• 11 Armoiries
== Sommaire ==
• 22 Arbre généalogique simplifié
1. [[#Armoiries|Armoiries]] 
• 33 Figures marquantes et Bien Commun
2. [[#Arbre généalogique simplifié|Arbre généalogique simplifié]] 
o 3.13.1 Justice et transmission
3. [[#Figures marquantes et Bien Commun|Figures marquantes et Bien Commun]] 
o 3.23.2 Foi et clergé
 3.1 [[#Justice et transmission|Justice et transmission]] 
o 3.33.3 Service militaire et public
 3.2 [[#Foi et clergé|Foi et clergé]] 
o 3.43.4 Culture et sciences
 3.3 [[#Service militaire et public|Service militaire et public]] 
• 44 Demeures et ancrages patrimoniaux
 3.4 [[#Culture et sciences|Culture et sciences]] 
• 55 Alliances
4. [[#Demeures et ancrages patrimoniaux|Demeures et ancrages patrimoniaux]] 
• 66 Bibliographie et sources
5. [[#Alliances|Alliances]] 
• 77 Mention légale
6. [[#Bibliographie et sources|Bibliographie et sources]] 
1 Armoiries
7. [[#Mention légale|Mention légale]]
Fichier:Blason-Rougier.jpgBlason de la famille Rougier
 
Blasonnement : (Armorial de Provence, 1696 – Jean Rougier) : D’azur au sautoir d’argent chargé de cinq roses de gueules.
---
2 Arbre généalogique simplifié
 
Les Rougier forment une lignée continue depuis le XVIᵉ siècle :
== 1. Armoiries ==
Barthélemy Rougier, mesnager à Faucon-du-Caire, vers 1550.
[[Fichier:Blason-Rougier.jpg|200px|thumb|center|Blason de la famille Rougier]]
Étienne Rougier, son fils, marié à Sébastienne Nycolas (Gigors, 1574).
 
Jacques Rougier, mesnager à Faucon-du-Caire.
'''Blasonnement :''' 
Honoré Rougier, mesnager à Faucon du Caire (m. 1602, Claude Nicollas).
*(Armorial de Provence, 1696 – Jean Rougier)
Antoine Rougier, mesnager à Faucon du Caire (m. 1622, Anne Tournayre).
**D’azur au sautoir d’argent chargé de cinq roses de gueules.**
Jean Rougier, mesnager à Faucon du Caire (m. 1659, Marguerite Conilhe).
 
Jacques Rougier, mesnager laboureur à Faucon et La Motte-du-Caire (m. Jeanne Isnard)
Ces armes, d’une élégante symétrie, traduisent l’esprit provençal de constance et de fidélité. 
Jean Rougier (1683–1748), laboureur à Faucon et La Motte-du-Caire (m. Jeanne Martin).
Le bleu évoque la profondeur du ciel méditerranéen, l’argent la pureté du service, et les roses de gueules rappellent l’union du courage et de la tendresse. 
Jean Rougier (1714–1792), laboureur et propriétaire à Faucon du Caire et à Rochebrune ( m. 1754 Anne Reymond).
Elles apparaissent dès 1696 dans l’Armorial général de Provence.
Pierre Rougier (1757–1829), négociant à Aix-en-Provence (m. 1787 Magdeleine-Rose Touche).
 
Nicolas Rougier (1790–1863), acquéreur du château de La Simone à Meyreuil. (m. 1815 Marie Luchesi di Ferdinand)
---
Marcellin Rougier (1825-1901), école polytechnique, ingénieur des Ponts et Chaussées, directeur des Travaux de la compagnie "Paris-Orléans, officier de la légion d'Honneur (m. 1859 Adèle d'Aboville)
 
Stanislas Rougier (1863-1937), école polytechnique, officier, général de brigade d'artillerie, commandeur de la Légion d'Honneur (m. 1892 Marie Fauconneau Dufresne, puis 1923 Louise Brion de Boisgillet)
== 2. Arbre généalogique simplifié ==
Dominique Rougier (1899-1977), chevalier de la légion d'Honneur (m. 1924 Suzanne de Coulomme Labarthe)
Les '''Rougier''' forment une lignée continue depuis le XVIᵉ siècle :
Yves Rougier (1927-2001) chevalier du mérite (m. 1956 Marie-José Assier de Pompignan)
 
* Barthélemy Rougier, mesnager à Faucon-du-Caire, vers 1550.
* Étienne Rougier, son fils, marié à Sébastienne Nycolas (Gigors, 1574).
* Jacques Rougier, mesnager à Faucon-du-Caire.
* Honoré Rougier, mesnager à Faucon-du-Caire (m. 1602, Claude Nicollas).
* Antoine Rougier, mesnager à Faucon-du-Caire (m. 1622, Anne Tournayre).
* Jean Rougier, mesnager à Faucon-du-Caire (m. 1659, Marguerite Conilhe).
* Jacques Rougier, laboureur à Faucon et La Motte-du-Caire (m. Jeanne Isnard)
* Jean Rougier (1683–1748), laboureur à Faucon et La Motte-du-Caire (m. Jeanne Martin).
* Jean Rougier (1714–1792), propriétaire à Faucon-du-Caire et Rochebrune (m. 1754 Anne Reymond).
* Pierre Rougier (1757–1829), négociant à Aix-en-Provence (m. 1787 Magdeleine-Rose Touche).
* Nicolas Rougier (1790–1863), acquéreur du château de La Simone à Meyreuil (m. 1815 Marie Luchesi di Ferdinand)
* Marcellin Rougier (1825–1901), polytechnicien, ingénieur des Ponts et Chaussées, officier de la Légion d'Honneur (m. 1859 Adèle d’Aboville)
* Stanislas Rougier (1863–1937), général de brigade d’artillerie, commandeur de la Légion d’Honneur (m. 1892 Marie Fauconneau Dufresne, puis 1923 Louise Brion de Boisgillet)
* Dominique Rougier (1899–1977), chevalier de la Légion d’Honneur (m. 1924 Suzanne de Coulomme Labarthe)
* Yves Rougier (1927–2001), chevalier du Mérite (m. 1956 Marie-José Assier de Pompignan).
 
---
 
== 3. Figures marquantes et Bien Commun ==
L’histoire des '''Rougier''' illustre de manière exemplaire la vocation agnatique du Bien Commun selon la tradition provençale : unir le travail, la foi et le service dans une harmonie de générations fidèles à leur sol et à leur devoir.
 
=== 3.1 Justice et transmission ===
Les Rougier apparaissent dès le XVIᵉ siècle dans les registres notariés du Caire et de Gigors comme témoins et garants d’actes fonciers. 
À travers plusieurs générations de mesnagers et de propriétaires terriens, ils incarnent la stabilité juridique de la Provence rurale.
 
=== 3.2 Foi et clergé ===
La foi catholique fut le socle invisible de la continuité familiale. 
Les Rougier sont mentionnés comme parrains, marguilliers et donateurs des confréries locales. 
Au XVIIIᵉ siècle, plusieurs membres rejoignent les ordres séculiers et soutiennent les églises de Rochebrune et du Caire. 
Durant la Révolution, certains cachèrent des prêtres réfractaires ; d’autres participèrent à la reconstruction religieuse du XIXᵉ siècle. 
La branche d’Aix, marquée par le catholicisme social, finança les missions diocésaines et les écoles libres.
 
Parmi les figures religieuses :
* Sœur Joséphine Rougier (1832–1895), supérieure des sœurs de Saint-Thomas de Villeneuve. 
* Sœur Marie-Madeleine Rougier (1897–1984), communauté des Sacrés-Cœurs de Jésus et Marie, couvent de Picpus. 
* Sœur Chantal Rougier (1926–2013), petite sœur de l’Assomption. 
* Père Stanislas Rougier (1931– ), prédicateur et écrivain. 
 
D’autres descendants féminins ont également servi l’Église : le père Patrice de Ménil (1909–1989), le père Joseph Jacobé de Naurois, le père Yves Auriau, les sœurs Marie-France Pesle (1915–1989) et Véronique Pesle (1920–1985).
 
=== 3.3 Service militaire et public ===
Le service du pays accompagna toujours le service de Dieu. 
Dès le Second Empire, les Rougier figurent parmi les officiers et ingénieurs civils contribuant à la modernisation des infrastructures provençales. 
'''Augustin Rougier (1820–1880)''' et son fils '''Albert Rougier (1851–1954)''' œuvrèrent à la construction des routes, ponts et voies ferrées reliant la Provence au Languedoc et aux Pyrénées. 
 
'''Marcellin Rougier (1825–1901)''', directeur des Travaux de la compagnie "Paris-Orléans", fit ériger avec Gustave Eiffel le pont de la gare Bordeaux-Saint-Jean. 
'''Le général Stanislas Rougier (1863–1937)''', commandeur de la Légion d’Honneur, décoré de la Croix de guerre 1914–1918, incarne la fidélité nationale. 
Sa parenté inclut le colonel baron '''Georges Menu de Ménil (1863–1947)''' et leurs fils, '''Michel Rougier (1895–1918)''', '''Marcel de Ménil (1889–1918)''' et '''Emmanuel de Ménil (1897–1918)''', morts au champ d’honneur.
 
La tradition militaire se poursuit avec le colonel '''Pierre Rougier (1893–1996)''', commandeur de la Légion d’Honneur, et son fils '''Yves Rougier (1933–1965)''', officier de l’armée de l’air, mort en service. 
'''Dominique Rougier (1899–1977)''', engagé volontaire à 17 ans, blessé et décoré, est l’aïeul du général '''Alexis Rougier (né en 1972)''', membre de l’état-major de l’Armée de l’air et de l’Espace. 
La famille Rougier est citée '''douze fois''' dans l’ordre de la Légion d’Honneur.
 
=== 3.4 Culture et sciences ===
La famille Rougier compte de nombreux descendants marquants dans les arts et les lettres. 
'''Marie-Madeleine Varcollier née Rougier (1761–1844)''', mère d’'''Augustin Varcollier''', directeur des Beaux-Arts de Paris et secrétaire du roi Jérôme Napoléon, fut l’ancêtre du peintre '''Oscar Varcollier''', prix de Rome, et des architectes '''Marcellin et Louis Varcollier'''. 
Leurs alliances se prolongent dans les familles Kergall, Jacobé de Naurois, Marchand, de Maistre et Janicot (dont l’écrivain '''Michel del Castillo'''). 
 
Le baron '''Jean de Ménil''', petit-fils de Madeleine Rougier, fonda avec son épouse Dominique Schlumberger la célèbre '''Menil Foundation''' à Houston, qui abrite une collection d’art majeure et prolonge la tradition philanthropique du lignage. 
 
Au XIXᵉ siècle, le château de La Simone devint un foyer culturel accueillant artistes et ingénieurs. 
Sous '''Albert Rougier''', mécène discret, le domaine abrita une bibliothèque religieuse et scientifique dédiée à la formation d’ingénieurs catholiques.
 
---
 
== 4. Demeures et ancrages patrimoniaux ==
Le '''domaine de La Simone''', situé à Meyreuil (Bouches-du-Rhône), constitue le centre historique du lignage. 
Acquis par '''Nicolas Rougier (1790–1863)''', il fut agrandi par '''Augustin Rougier (1820–1880)'''. 
Son petit-fils '''Albert (1851–1954)''' fit ériger les tourelles et escaliers sculptés par Cantini. 
'''Jean Rougier (1898–1976)''' développa la culture viticole de la propriété, productrice du vin AOC Palette. 
 
D’autres branches s’établirent en Bourbonnais (Cérilly) et au Pays basque (Saint-Jean-de-Luz).
 
---
 
== 5. Alliances ==
Les Rougier se sont alliés aux familles : 
'''Varcollier''', '''d’Aboville''', '''Aillaud''', '''Sylvestre''', '''Fauconneau Dufresne''', '''Menu de Ménil''', '''Brion de Boisgillet''', '''Aune''', '''de Coulomme Labarthe''', '''de Fraguier''', '''Lemaigre du Breuil''', '''Legrix de La Salle''', '''Clerget''', '''Le Ménestrel''', '''Assier de Pompignan'''.
 
---
 
== 6. Bibliographie et sources ==
* *Armorial de Provence* (1696) 
* Edwige Praca – *Contribution à l’histoire de l’industrie métallurgique dans les Pyrénées-Orientales, 1803–1939*, Montpellier III, 1998 
* Robert Lapassat – « Du patrimoine et des inventaires… », *Conflent*, n°213, Prades, 1998 
* Archives départementales des Hautes-Alpes (2E126/1/3, 2E126/1/11 – Rochebrune) 
* Archives départementales des Pyrénées-Orientales (séries 4U1118 à 4U1131) 
* Archives départementales des Bouches-du-Rhône (fonds La Simone) 
* Base [Roglo.eu](https://roglo.eu/), licence CC BY-SA 4.0
 
---
 
== 7. Mention légale ==
Ce '''Thésaurus agnatique ALFI''' a été élaboré selon le '''SCRIPT ALFI''' à partir de sources publiques et familiales, sous licence CC BY-SA 4.0. 
Toute reproduction est autorisée à condition de :
* citer clairement les contributeurs et les sources ; 
* mentionner la reformulation selon la méthode ALFI ; 
* conserver la même licence CC BY-SA 4.0. 


3 Figures marquantes et Bien Commun
L’histoire des Rougier illustre de manière exemplaire la vocation agnatique du Bien Commun selon la tradition provençale : unir le travail, la foi et le service dans une harmonie de générations fidèles à leur sol et à leur devoir.
3.1 Justice et transmission
Les Rougier apparaissent dès le XVIᵉ siècle dans les registres notariés du Caire et de Gigors comme témoins, garants et rédacteurs d’actes fonciers. À travers plusieurs générations de « mesnagers » et de propriétaires terriens, ils incarnent la stabilité juridique de la Provence rurale. L
3.2 Foi et clergé
La foi catholique fut le socle invisible de la continuité familiale. Les Rougier apparaissent dans les registres paroissiaux de Faucon-du-Caire et de Gigors comme parrains, marguilliers et donateurs aux confréries locales. Au XVIIIᵉ siècle, plusieurs membres rejoignent les ordres séculiers et soutiennent les églises de Rochebrune et du Caire. Durant la Révolution, certains cachèrent des prêtres réfractaires ; d’autres participèrent à la reconstruction religieuse du XIXᵉ siècle. La branche d’Aix, profondément marquée par le catholicisme social, participa au financement des missions diocésaines et des écoles libres.
Plusieurs membres de la famille sont entrés dans les ordres : soeur Joséphine Rougier (1832-1895), supérieure des soeurs de Saint-Thomas de Villeneuve, soeur Marie-Madeleine Rougier (1897-1984), de la communauté des sacrés coeurs de Jésus et Marie au couvent de Picpus, soeur Chantal Rougier (1926-2013) petite soeur de l'Assomption, le père Stanislas Rougier (1931) prédicateur et écrivain.
D'autres descendants en voie féminine ont été engagés dans les ordres religieux : le père Patrice de Ménil (1909-1989) dominicain, le père Joseph Jacobé de Naurois (192), le père Yves Auriau, les soeurs Marie France Pesle (1915-1989) oblate regulière du Mont Olivet, Véronique Pesle (1920-1985) religieuse dominicaine,
3.3 Service militaire et public
Le service du pays accompagna toujours le service de Dieu. Dès le Second Empire, les Rougier figurent parmi les officiers et ingénieurs civils contribuant à la modernisation des infrastructures provençales. Augustin Rougier (1820–1880) et son fils Albert Rougier (1851–1954) mirent leur savoir au service des routes, ponts, canaux et voies ferrées reliant la Provence au Languedoc et aux Pyrénées.
Marcellin Rougier (1823-1901) directeur des Travaux de la compagnie "Paris-Orléans", fit construire l'essentiel de la ligne "Paris-Bordeaux" , notamment le pont de la gare Bordeaux-Saint Jean avec Gustave Effeil.
Le général Stanislas Rougier (1863–1937), commandeur de la légion d'Honneur, décoré de la Croix de guerre 1914–1918, incarne la fidélité nationale et la tradition d’honneur, comme son beau-frère le colonel baron Georges Menu de Ménil (1863-1947), ainsi que leurs fils le lieutenant Michel Rougier (1895-1018), les lieutenants Marcel de Ménil (1889-1918) et Emmanuel de Ménil (1897-1918) morts au champ d'Honneur en septembre et novembre 1918, tous les trois chevaliers de la légion d'Honneur.
La vocation militaire de la famille s'est poursuivie par le colonel Pierre Rougier (1893-1996), commandeur de la Légion d'Honneur, et son fils le capitaine Yves Rougier (1933-1965) officier de l'armée de l'air, tué en service commandé. Dominique Rougier (1899-1977) engagé volontaire à l'âge de 17 ans en 1916, grièvement blessé, chevalier de la légion d'Honneur est le grand-père du général Alexis Rougier (1972) actuellement membre de l'état major de l'armée de l'Air et de l'Espace.
La famille Rougier est citée 12 fois dans l'ordre de la légion d'Honneur.
3.4 Culture et sciences
La culture fut manifeste parmi les réalisations de descendants en ligne féminine de la famille Marie-Madeleine Varcollier née Rougier (1761–1844), fille de Jean et de Anne Raymond, fut la mère d'Augustin Varcollier, directeur des Beaux Arts de la ville de Paris, Secrétaire des Commandements de SAS Jérôme Napoléon, roi de Westphalie, mariée avec Atala Stamaty, artiste peintre, élève d'Ingres, ascendants du peintre Oscar Varcollier, prix de Rome, et de plusieurs architectes de la ville de Paris, Marcellin et Louis Varcollier, et d'une nombreuse posterité dans les familles Kergall, Jacobé de Naurois, Marchand, de Maistre et Janicot, dont l'écrivain Michel del Castillo.
Le baron Jean de Ménil, fils de Madeleine Rougier (1866-1929) et son épouse Dominique Schlumberger, furent connus pour leur action aussi bien dans le domaine culturel par la Menil fondation à Houston où le musée de Menil contient une remarquable collection d'oeuvres d'art, que par leur engagement philanthropique et social.
Au XIXᵉ siècle, le château de La Simone devint un foyer culturel accueillant architectes, artistes et ingénieurs. Sous Albert Rougier, mécène discret, le domaine abrita une bibliothèque technique et religieuse, destinée à la formation des ingénieurs catholiques du Midi.
4 Demeures et ancrages patrimoniaux
Le domaine de La Simone, situé à Meyreuil (Bouches-du-Rhône), constitue le centre historique du lignage. Acquis par Nicolas Rougier (1790–1863), il fut agrandi par Augustin Rougier (1820–1880). Son petit-fils Albert (1851–1954) y fit ériger les tourelles et escaliers sculptés par Cantini. Son arrière petit-fils, Jean Rougier, (1898-1976) développa la culture viticole de la propriété qui produit depuis un vin AOC "Palette" réputé.
D'autres branches de la famille firent souche l'une en Bourbonnais à Cérilly, l'autre au pays Basque à Saint-Jean de Luz.
5 Alliances
La famille Rougier s'est alliée aux familles Varcollier, d'Aboville, Aillaud, Sylvestre, Fauconneau Dufresne, Menu de Ménil, Brion de Boisgillet, Aune, de Coulomme Labarthe, de Fraguier, Lemaigre du Breuil, Legrix de La Salle, Clerget, Le Menestrel, Assier de Pompignan
6 Bibliographie et sources
 Armorial de Provence (1696)
 Edwige Praca, Contribution à l’histoire de l’industrie métallurgique dans les Pyrénées-Orientales, 1803–1939, DEA, Montpellier III, 1998
 Robert Lapassat, « Du patrimoine et des inventaires… », Conflent, n°213, Prades, 1998
 Archives départementales des Hautes-Alpes : 2E126/1/3, 2E126/1/11 (Rochebrune)
 Archives départementales des Pyrénées-Orientales : séries 4U1118 à 4U1131
 Archives départementales des Bouches-du-Rhône (fonds La Simone)
 Base Roglo.eu, licence CC BY-SA 4.0
7 Mention légale
Ce Thésaurus agnatique A.L.F.I. a été élaboré selon le SCRIPT ALFI à partir de sources publiques et familiales sous licence CC BY-SA 4.0. Toute reproduction est autorisée à condition de :
 citer clairement les contributeurs et les sources ;
 mentionner la reformulation selon la méthode ALFI ;
 conserver la même licence CC BY-SA 4.0.
Les données demeurent ouvertes à correction, dans un esprit de transmission et de service du Bien Commun.
Les données demeurent ouvertes à correction, dans un esprit de transmission et de service du Bien Commun.
index.php?title=Catégorie:Index des Thesaurus ALFI index.php?title=Catégorie:Familles de Provence index.php?title=Catégorie:Lignées du Bien Commun
 
index.php?title=Catégorie:Index des Thesaurus ALFI
[[Catégorie:Index des Thesaurus ALFI]] 
Catégorie :
[[Catégorie:Familles de Provence]] 
Pages avec des liens de fichiers brisés
[[Catégorie:Lignées du Bien Commun]] 
Menu de navigation
[[Catégorie:Pages avec des liens de fichiers brisés]]
Actions de la page
• Page
• Discussion
• Modifier
• Modifier le wikicode
• Historique
• Renommer
• Ne plus suivre
Outils personnels
• Emmanuel Rougier
• Discussion
• Préférences
• Liste de suivi
• Contributions
• Se déconnecter
Navigation
 Page d’accueil
 Modifications récentes
 Page au hasard
 Aide concernant MediaWiki
 Alphabetical Index (All Articles)
Rechercher
Outils
 Pages liées
 Suivi des pages liées
 Téléverser un fichier
 Pages spéciales
 Version imprimable
 Lien permanent
 Informations sur la page
 La dernière modification de cette page a été faite le 17 octobre 2025 à 17:14.
 Politique de confidentialité
 À propos de Association Linéage de France et d'International
 Avertissements

Version du 18 octobre 2025 à 14:13

Thésaurus Agnatique ALFI – Famille Rougier

Sommaire

1. Armoiries 2. Arbre généalogique simplifié 3. Figures marquantes et Bien Commun  3.1 Justice et transmission  3.2 Foi et clergé  3.3 Service militaire et public  3.4 Culture et sciences 4. Demeures et ancrages patrimoniaux 5. Alliances 6. Bibliographie et sources 7. Mention légale

---

1. Armoiries

Blason de la famille Rougier

Blasonnement :

  • (Armorial de Provence, 1696 – Jean Rougier)*
    • D’azur au sautoir d’argent chargé de cinq roses de gueules.**

Ces armes, d’une élégante symétrie, traduisent l’esprit provençal de constance et de fidélité. Le bleu évoque la profondeur du ciel méditerranéen, l’argent la pureté du service, et les roses de gueules rappellent l’union du courage et de la tendresse. Elles apparaissent dès 1696 dans l’Armorial général de Provence.

---

2. Arbre généalogique simplifié

Les Rougier forment une lignée continue depuis le XVIᵉ siècle :

  • Barthélemy Rougier, mesnager à Faucon-du-Caire, vers 1550.
  • Étienne Rougier, son fils, marié à Sébastienne Nycolas (Gigors, 1574).
  • Jacques Rougier, mesnager à Faucon-du-Caire.
  • Honoré Rougier, mesnager à Faucon-du-Caire (m. 1602, Claude Nicollas).
  • Antoine Rougier, mesnager à Faucon-du-Caire (m. 1622, Anne Tournayre).
  • Jean Rougier, mesnager à Faucon-du-Caire (m. 1659, Marguerite Conilhe).
  • Jacques Rougier, laboureur à Faucon et La Motte-du-Caire (m. Jeanne Isnard).
  • Jean Rougier (1683–1748), laboureur à Faucon et La Motte-du-Caire (m. Jeanne Martin).
  • Jean Rougier (1714–1792), propriétaire à Faucon-du-Caire et Rochebrune (m. 1754 Anne Reymond).
  • Pierre Rougier (1757–1829), négociant à Aix-en-Provence (m. 1787 Magdeleine-Rose Touche).
  • Nicolas Rougier (1790–1863), acquéreur du château de La Simone à Meyreuil (m. 1815 Marie Luchesi di Ferdinand).
  • Marcellin Rougier (1825–1901), polytechnicien, ingénieur des Ponts et Chaussées, officier de la Légion d'Honneur (m. 1859 Adèle d’Aboville).
  • Stanislas Rougier (1863–1937), général de brigade d’artillerie, commandeur de la Légion d’Honneur (m. 1892 Marie Fauconneau Dufresne, puis 1923 Louise Brion de Boisgillet).
  • Dominique Rougier (1899–1977), chevalier de la Légion d’Honneur (m. 1924 Suzanne de Coulomme Labarthe).
  • Yves Rougier (1927–2001), chevalier du Mérite (m. 1956 Marie-José Assier de Pompignan).

---

3. Figures marquantes et Bien Commun

L’histoire des Rougier illustre de manière exemplaire la vocation agnatique du Bien Commun selon la tradition provençale : unir le travail, la foi et le service dans une harmonie de générations fidèles à leur sol et à leur devoir.

3.1 Justice et transmission

Les Rougier apparaissent dès le XVIᵉ siècle dans les registres notariés du Caire et de Gigors comme témoins et garants d’actes fonciers. À travers plusieurs générations de mesnagers et de propriétaires terriens, ils incarnent la stabilité juridique de la Provence rurale.

3.2 Foi et clergé

La foi catholique fut le socle invisible de la continuité familiale. Les Rougier sont mentionnés comme parrains, marguilliers et donateurs des confréries locales. Au XVIIIᵉ siècle, plusieurs membres rejoignent les ordres séculiers et soutiennent les églises de Rochebrune et du Caire. Durant la Révolution, certains cachèrent des prêtres réfractaires ; d’autres participèrent à la reconstruction religieuse du XIXᵉ siècle. La branche d’Aix, marquée par le catholicisme social, finança les missions diocésaines et les écoles libres.

Parmi les figures religieuses :

  • Sœur Joséphine Rougier (1832–1895), supérieure des sœurs de Saint-Thomas de Villeneuve.
  • Sœur Marie-Madeleine Rougier (1897–1984), communauté des Sacrés-Cœurs de Jésus et Marie, couvent de Picpus.
  • Sœur Chantal Rougier (1926–2013), petite sœur de l’Assomption.
  • Père Stanislas Rougier (1931– ), prédicateur et écrivain.

D’autres descendants féminins ont également servi l’Église : le père Patrice de Ménil (1909–1989), le père Joseph Jacobé de Naurois, le père Yves Auriau, les sœurs Marie-France Pesle (1915–1989) et Véronique Pesle (1920–1985).

3.3 Service militaire et public

Le service du pays accompagna toujours le service de Dieu. Dès le Second Empire, les Rougier figurent parmi les officiers et ingénieurs civils contribuant à la modernisation des infrastructures provençales. Augustin Rougier (1820–1880) et son fils Albert Rougier (1851–1954) œuvrèrent à la construction des routes, ponts et voies ferrées reliant la Provence au Languedoc et aux Pyrénées.

Marcellin Rougier (1825–1901), directeur des Travaux de la compagnie "Paris-Orléans", fit ériger avec Gustave Eiffel le pont de la gare Bordeaux-Saint-Jean. Le général Stanislas Rougier (1863–1937), commandeur de la Légion d’Honneur, décoré de la Croix de guerre 1914–1918, incarne la fidélité nationale. Sa parenté inclut le colonel baron Georges Menu de Ménil (1863–1947) et leurs fils, Michel Rougier (1895–1918), Marcel de Ménil (1889–1918) et Emmanuel de Ménil (1897–1918), morts au champ d’honneur.

La tradition militaire se poursuit avec le colonel Pierre Rougier (1893–1996), commandeur de la Légion d’Honneur, et son fils Yves Rougier (1933–1965), officier de l’armée de l’air, mort en service. Dominique Rougier (1899–1977), engagé volontaire à 17 ans, blessé et décoré, est l’aïeul du général Alexis Rougier (né en 1972), membre de l’état-major de l’Armée de l’air et de l’Espace. La famille Rougier est citée douze fois dans l’ordre de la Légion d’Honneur.

3.4 Culture et sciences

La famille Rougier compte de nombreux descendants marquants dans les arts et les lettres. Marie-Madeleine Varcollier née Rougier (1761–1844), mère d’Augustin Varcollier, directeur des Beaux-Arts de Paris et secrétaire du roi Jérôme Napoléon, fut l’ancêtre du peintre Oscar Varcollier, prix de Rome, et des architectes Marcellin et Louis Varcollier. Leurs alliances se prolongent dans les familles Kergall, Jacobé de Naurois, Marchand, de Maistre et Janicot (dont l’écrivain Michel del Castillo).

Le baron Jean de Ménil, petit-fils de Madeleine Rougier, fonda avec son épouse Dominique Schlumberger la célèbre Menil Foundation à Houston, qui abrite une collection d’art majeure et prolonge la tradition philanthropique du lignage.

Au XIXᵉ siècle, le château de La Simone devint un foyer culturel accueillant artistes et ingénieurs. Sous Albert Rougier, mécène discret, le domaine abrita une bibliothèque religieuse et scientifique dédiée à la formation d’ingénieurs catholiques.

---

4. Demeures et ancrages patrimoniaux

Le domaine de La Simone, situé à Meyreuil (Bouches-du-Rhône), constitue le centre historique du lignage. Acquis par Nicolas Rougier (1790–1863), il fut agrandi par Augustin Rougier (1820–1880). Son petit-fils Albert (1851–1954) fit ériger les tourelles et escaliers sculptés par Cantini. Jean Rougier (1898–1976) développa la culture viticole de la propriété, productrice du vin AOC Palette.

D’autres branches s’établirent en Bourbonnais (Cérilly) et au Pays basque (Saint-Jean-de-Luz).

---

5. Alliances

Les Rougier se sont alliés aux familles : Varcollier, d’Aboville, Aillaud, Sylvestre, Fauconneau Dufresne, Menu de Ménil, Brion de Boisgillet, Aune, de Coulomme Labarthe, de Fraguier, Lemaigre du Breuil, Legrix de La Salle, Clerget, Le Ménestrel, Assier de Pompignan.

---

6. Bibliographie et sources

  • *Armorial de Provence* (1696)
  • Edwige Praca – *Contribution à l’histoire de l’industrie métallurgique dans les Pyrénées-Orientales, 1803–1939*, Montpellier III, 1998
  • Robert Lapassat – « Du patrimoine et des inventaires… », *Conflent*, n°213, Prades, 1998
  • Archives départementales des Hautes-Alpes (2E126/1/3, 2E126/1/11 – Rochebrune)
  • Archives départementales des Pyrénées-Orientales (séries 4U1118 à 4U1131)
  • Archives départementales des Bouches-du-Rhône (fonds La Simone)
  • Base [Roglo.eu](https://roglo.eu/), licence CC BY-SA 4.0

---

7. Mention légale

Ce Thésaurus agnatique ALFI a été élaboré selon le SCRIPT ALFI à partir de sources publiques et familiales, sous licence CC BY-SA 4.0. Toute reproduction est autorisée à condition de :

  • citer clairement les contributeurs et les sources ;
  • mentionner la reformulation selon la méthode ALFI ;
  • conserver la même licence CC BY-SA 4.0.

Les données demeurent ouvertes à correction, dans un esprit de transmission et de service du Bien Commun.