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des nœuds retenant le fichu et les manches doublées de dentelles ne peuvent qu'exciter l'admiration la plus enthousiaste. Son portrait, a cheveux blancs, appartient a M. Urbain Virnot-Ovigneur.
Les Prouvost au XVII° et XVIII° siècle
Après avoir procédé au partage de ses biens le 4 Mai 1810, Catherine-Charlotte Lenglart décéda le 30 juin 1818, ayant eu neuf enfants ; il existe un inventaire de 1818 après décès de Catherine Lenglart, veuve de Urbain-Dominique Virnot, en sa demeure 56, rue de Tournay à Lille : côté objets (un cartel doré avec statue bronze prisé à la forte somme de 450 F) et meubles (piano, bergères, fauteuils, etc...), il n'apporterait pas grand chose. Peut-être côté argenterie. Il y en a beaucoup : cafetière, théière, plateaux et des couverts nombreux, certains marqués DL, DV et LB. Il y avait un cabriolet (220 F), une calèche (400 F), une voiture forme antique (500 F), une vinaigrette (voiture découverte) 150 F). Il y avait aussi des fermes et des maisons à Lille. Le partage des biens de feu Urbain-Dominique Virnot a eu lieu le 4/5/1810 devant Salembier.
Pierre Prouvost, né le 13 octobre 1606, Roubaix, Nord, décédé le 27 juin 1681, Wasquehal, Nord l'âge de 74 ans),
Marié le 5 mars 1648, Wasquehal, Nord, avec Péronne Florin, née en 1627, Roubaix, Nord, baptisée le 6 septembre 1627, Roubaix, Nord, décédée le 17 octobre 1691, Wasquehal, Nord l'âge de 64 ans), dont


ET
Pierre Prouvost, né le 9 avril 1648, Wasquehal (Nord), baptisé le 9 avril 1648, Wasquehal (Nord), décédé le 7 mars 1691, Wasquehal (Nord) (à l'âge de 42 ans),  échevin de Wasquehal.
Catherine Françoise Prouvost (1752 – 1801)
Marié le 23 février 1669, Roubaix, Nord, avec Marguerite de Lespaul, née le 30 janvier 1648, Roubaix (Nord), décédée le 26 janvier 1720, Wasquehal (Nord), inhumée, Wasquehal (Nord) (à l'âge de 71 ans), dont
Jacques Prouvost, né le 15 janvier 1670, Wasquehal, Nord, baptisé le 19 janvier 1670, Wasquehal, Nord, décédé le 10 juin 1704, Wasquehal, Nord, inhumé, dans l'église de Wasquehal avec épitaphe (à l'âge de 34 ans), censier à Wasquehal.
Marié le 8 avril 1698, église de La Magdeleine à Lille, Nord, avec Antoinette Masurel, née le 16 juillet 1670, Tourcoing, Nord, décédée en 1730, Wasquehal, Nord, inhumée, dans l'église de Wasquehal avec épitaphe (à l'âge de 60 ans), dont
Pierre Prouvost, né le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, baptisé le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, décédé le 1er mai 1770, Roubaix, Nord, inhumé le 2 mai 1770, église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 71 ans), maître de manufacture, échevin de la Ville de Roubaix.
Marié le 25 septembre 1724, Roubaix (Nord), avec Marie Jeanne Delebecque, née le 28 février 1707, Roubaix (Nord), décédée le 10 février 1778, Roubaix (Nord), inhumée le 12 février 1778, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans), dont
Pierre Joseph Prouvost, né le 13 juillet 1725, Roubaix (Nord), décédé le 24 décembre 1797, Roubaix (Nord) (à l'âge de 72 ans), maître de manufacture, échevin de Roubaix.
Marié le 27 septembre 1751, Roubaix (Nord), avec Marie Catherine Ramery, baptisée le 29 juin 1720, Mons, Hainaut, Belgique, décédée le 24 janvier 1771, Roubaix (Nord) (à l'âge de peut-être 50 ans), dont
Catherine Françoise Prouvost, née le 6 août 1752, Roubaix (59), décédée le 18 septembre 1801, Comines (59) (à l'âge de 49 ans).
Mariée le 30 avril 1782 avec François Joseph Durot, né en 1747, décédé en 1815 (à l'âge de 68 ans), bourgeois de Lille.
Marie Béatrix Prouvost, née le 6 février 1728, Roubaix (Nord), décédée le 10 décembre 1808, Roubaix (Nord) (à l'âge de 80 ans), chanoinesse de Saint Augustin, prieure de l'Hôpital Sainte Elisabeth de Roubaix.
Augustine Élisabeth Joseph Prouvost, née le 14 février 1731, Roubaix (Nord), décédée le 12 avril 1801, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans).
Mariée le 21 septembre 1755, Roubaix (Nord), avec Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier, né le 18 avril 1728, Roubaix (Nord), décédé en 1795, Lille (Nord) (à l'âge de 67 ans), négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute lisse, échevin de la Ville de Roubaix., ...
Ursule Angélique Joseph Prouvost, née le 23 octobre 1733, Roubaix (Nord).
Marie Marguerite Prouvost, née le 26 novembre 1734, Roubaix (Nord), décédée le 11 mars 1794, Roubaix (Nord) (à l'âge de 59 ans).
Jeanne Eléonore Amélie Prouvost, née le 7 octobre 1737, Roubaix (Nord), décédée le 3 septembre 1755, Roubaix (Nord) (à l'âge de 17 ans).
Marie Catherine Joseph Prouvost, née le 9 juin 1740, Roubaix (Nord), décédée le 16 novembre 1805, Roubaix (Nord) (à l'âge de 65 ans).
Philippe Constantin Prouvost, né le 2 août 1743, Roubaix (Nord), décédé après 1785, Mouscron (Hainaut, Belgique), prêtre, vicaire de Sainte-Catherine à Lille, curé de Mouscron (filleul: Bon Ami Prouvost 1785-1827).
Louis Joseph Prouvost, né le 9 mai 1747, Roubaix (Nord), décédé le 26 mai 1747, Roubaix (Nord) (à l'âge de 17 jours).
Jacques Prouvost, né le 15 décembre 1699, Wasquehal (Nord), baptisé le 15 décembre 1699, Wasquehal (Nord), décédé le 24 septembre 1774, Roubaix (Nord), inhumé, dans l'église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 74 ans), manufacturier.
Marié le 10 mai 1734, Roubaix (Nord), avec Marie Agnès Florin, née le 14 mai 1712, Roubaix (Nord), baptisée le 14 juin 1712, décédée le 26 mai 1767, Roubaix (Nord), inhumée le 28 mai 1767 (à l'âge de 55 ans), dont
Stanislas Prouvost, né en 1736, baptisé le 2 septembre 1736, Roubaix (Nord).
Alexandre Prouvost, né le 24 novembre 1738, Roubaix (Nord), baptisé le 25 novembre 1738, Roubaix (Nord), marchand.
Marié avec Rosalie Coulon, née en 1745, décédée le 20 septembre 1780, Roubaix (Nord), inhumée le 22 septembre 1780, Roubaix (Nord) (à l'âge de 35 ans).
Augustin Prouvost, né le 29 décembre 1742, Roubaix (Nord), baptisé le 30 décembre 1742, Roubaix (Nord), prêtre, vicaire de Bersée, curé d'Hertain.
Ursule Prouvost, née le 11 avril 1745, Roubaix (Nord), baptisée le 11 avril 1745, Roubaix (Nord), décédée en décembre 1747, inhumée le 12 décembre 1747, Roubaix (Nord) (à l'âge de 2 ans).
Pierre Constantin Joseph Prouvost, né le 7 juin 1747, Roubaix (Nord), baptisé le 8 juin 1747, Roubaix (Nord), décédé le 17 juillet 1808, Roubaix (Nord) (à l'âge de 61 ans), négociant, manufacturier, député du Tiers-Etat aux Etats-Généraux de Versailles, maire de Roubaix.
Marié le 21 février 1775, Roubaix (Nord), avec Marie Henriette Destombes, née le 13 mars 1747, Roubaix (Nord), baptisée le 14 mars 1747, Roubaix (Nord), décédée le 22 juin 1798, Roubaix (Nord) (à l'âge de 51 ans), dont
Pierre Constantin Prouvost, né le 28 avril 1776, Roubaix (Nord), baptisé le 28 avril 1776, Roubaix (Nord), décédé le 25 mars 1781, Roubaix (Nord) (à l'âge de 4 ans).
Eléonore Prouvost, née le 6 mai 1777, Roubaix (Nord), baptisée le 6 mai 1777, Roubaix (Nord).
Mariée, Roubaix (Nord), avec Ferdinand Bulteau, né le 9 décembre 1770, Roubaix (Nord), baptisé le 10 décembre 1770, Roubaix (Nord), fabricant.
Albertine Prouvost, née le 17 décembre 1778, Roubaix (Nord), baptisée le 17 décembre 1778, Roubaix (Nord), décédée le 14 avril 1849, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans).
Mariée le 8 août 1804, Roubaix (Nord), avec Aimé Gruart, né le 28 septembre 1778, Roubaix (Nord), baptisé le 28 septembre 1778, fabricant de tissus.
Augustin Joseph Prouvost, né le 7 septembre 1780, Roubaix (Nord), baptisé le 7 décembre 1780, Roubaix (Nord), décédé en 1816 (à l'âge de 36 ans), négociant.
Marié le 26 mai 1806, Roubaix (Nord), avec Henriette Thérèse Destombes, née le 5 octobre 1778, Roubaix (Nord), baptisée le 5 octobre 1778, Roubaix (Nord), décédée le 10 janvier 1808 (à l'âge de 29 ans).
Pierre Constantin Prouvost, né le 30 avril 1782, Roubaix (Nord), baptisé le 30 avril 1782, Roubaix (Nord), décédé le 12 novembre 1812, Roubaix (Nord) (à l'âge de 30 ans), négociant.
Marié avec Augustine Constance Grossemy.
Henri Prouvost, né le 19 novembre 1783, Roubaix (Nord), baptisé le 20 novembre 1783, décédé le 20 août 1850, Roubaix (Nord) (à l'âge de 66 ans), fabricant, filateur, négociant.
Marié le 1er août 1809, Roubaix (Nord), avec Liévine Defrenne, née le 25 novembre 1791, Roubaix (Nord), décédée le 4 novembre 1824, Roubaix (Nord) (à l'âge de 32 ans).
Bon Ami Prouvost, né le 27 mars 1785, Roubaix (Nord), baptisé le 28 mars 1785, décédé le 8 mai 1827, Roubaix (Nord) (à l'âge de 42 ans), négociant, administrateur des Hospices (parrain: Philippe Constantin Prouvost 1743-1785/ ).
Marié le 6 décembre 1813, Roubaix (Nord), avec Camille Defrenne, née le 21 janvier 1793, Roubaix (Nord), baptisée le 22 janvier 1793, Roubaix (Nord).
Ursule Prouvost, née le 28 avril 1752, Roubaix (Nord), décédée le 9 septembre 1753, Roubaix (Nord), inhumée le 11 septembre 1753, Roubaix (Nord) (à l'âge de 16 mois).
Jean Fortunat Prouvost, né en 1702, Wasquehal, Nord, baptisé le 20 juin 1702, Wasquehal, Nord, censier de La Grande Haye à Roubaix.
Marié le 17 juin 1731, Wasquehal, Nord, avec Marie Anne Thérèse van den Berghe, née le 10 mai 1712, Oselghem, Courtrai, Belgique, dont
Marie Françoise Constance Prouvost, née le 15 août 1731, Roubaix, Nord.
Jacques Prouvost, né le 4 novembre 1732, Roubaix, Nord.
Pierre Joseph Prouvost, né le 29 juin 1734, Roubaix, Nord.
François Alexandre Joseph Prouvost, né le 15 juillet 1736, Roubaix, Nord.
Béatrice Prouvost, née le 27 mai 1738, Roubaix, Nord.
Louis Joseph Prouvost, né le 12 décembre 1741, Roubaix, Nord, décédé (en bas âge), Roubaix, Nord.
Marie Prouvost, née le 11 mars 1743, Roubaix, Nord.
Jean Baptiste Prouvost, né le 7 mai 1745, Roubaix, Nord.
Marie Marguerite Joseph Prouvost, née le 2 août 1747, Roubaix, Nord.
Hyacinthe Félicité Henriette Josèphe Prouvost, née le 9 mai 1750, Roubaix, Nord, décédée le 8 avril 1783, Nieppe, Nord (à l'âge de 32 ans).
Mariée avec Florent Joseph de Meulenaere, né en 1751, Nieppe, Nord, décédé le 23 juin 1812 (à l'âge de 61 ans).
Gabriel Prouvost, né le 22 mai 1752, Roubaix, Nord.
Eléonore Prouvost, née le 25 janvier 1755, Roubaix, Nord.
Marguerite-Jeanne Prouvost, née le 25 septembre 1671, Wasquehal (Nord), décédée le 4 décembre 1744 (à l'âge de 73 ans).
Mariée le 19 décembre 1688 avec Jean du Hamel, décédé en novembre 1693, ...
Pierre Prouvost, baptisé le 6 janvier 1675, Wasquehal, Nord, décédé en 1749 (à l'âge de peut-être 74 ans), laboureur, auteur d'une généalogie de la famille Prouvost.
Marié le 5 octobre 1705, Lille (Saint-Etienne), Nord, avec Marie-Elisabeth Boutry, décédée le 3 octobre 1706, dont
mort-né Prouvost, né en septembre 1706, décédé le 16 octobre 1706 (à l'âge de un mois).
Marié le 5 septembre 1712, Lille (Saint-Maurice), Nord, avec Marie Claire Béatrix Trubert de Boisfontaine, née en 1687, décédée le 23 août 1715, Lille (Saint Pierre), Nord, inhumée, grande nef de l'Eglise Saint Pierre, Lille, Nord (à l'âge de 28 ans), dont
 
Marie Françoise Prouvost, née le 19 septembre 1713, baptisée le 19 septembre 1713, décédée le 27 août 1742 (à l'âge de 28 ans).
Mariée le 9 décembre 1737, église Saint André, Lille (Nord), avec Pierre Desruelles, décédé le 4 mai 1741, ...
Pierre Claire Julie Prouvost, née le 19 novembre 1714, baptisée le 19 novembre 1714, Lille (Saint Pierre), Nord, décédée le 18 avril 1741, Lille (Saint André), Nord, inhumée, grande nef de l'Eglise Saint André, Lille, Nord (à l'âge de 26 ans).
Marie Prouvost, née le 27 décembre 1678, Wasquehal, Nord, décédée le 23 juillet 1744, Lille (Sainte Catherine), Nord, inhumée, dans l'église Sainte Catherine de Lille (à l'âge de 65 ans).
Mariée en novembre 1709 avec Philippe d'Assonville, greffier de la Juridiction Consulaire de Lille, ...
Jean Prouvost, né en 1656, baptisé le 6 août 1656, Wasquehal (Nord).
 
 
8: Pierre I Prouvost, (13 juin 1606-16 juin 1681)
épouse à Wasquehal le 05/03/1648 Péronne FLORIN, décédée à Wasquehal le 17/10/1691,
 
fille de Jacques et de Marie de LESCLUSE. Ils ont au moins 2 enfants connus nés à Wasquehal .
 
 
Ils eurent Pierre, ci après, et Marguerite qui épousa  Pierre Le Clercq.


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Chateau de Beaupré Durot 




épousa, le 30 avril 1782, François Joseph DUROT 1747-1815, fils d’Arnould-François DUROT, bourgeois de Lille, remarquable exemple de parcours proto-industriel :
sa vie intense a été racontée par Alexis Cordonnier dans son article : « Une industrie d’art au siècle des lumières : l’indiennerie DUROT (1765-1790) : il créa ou racheta les:
Manufacture Royale des toiles peintes, indiennes & papiers peints en façon de damas & d'indiennes  de Lille qu’il créa : lettres patentes le 25 janvier 1770 (toiles frappées des armes fleurdelisées),
Manufacture Royale de verres, rachetée en 1775 et nommée sous la raison de son fils ainé « Louis-François Durot et fils », dirigée avec son gendre Auguste de LAGARDE ; cédée en 1777 à son associé Bernard Rousselle
Manufacture Royale de Mousselines d’Houplines  (association avec de Raincour) en 1768, Beau-père de Louis-François LEPERRE-DUROT, fondateur de la
Manufacture Royale de porcelaines de Monseigneur le Dauphin,
crée le 13 janvier 1784 place des Carmes à Lille et fabriquait de la porcelaine dure cuite au charbon de terre. Marque au « dauphin couronné » et « A Lille »
Après la Révolution, elle fut dirigée par Gaboria. Elle ferma en 1817.
Marque au Dauphin Couronne porcelaine dure de Lille
Il installa sa  manufacture-château au château de Beaupré, à Haubourdin, propriété du comte de Roncq
François-Joseph est le frère d’Hubertine-Clotilde épouse d’Auguste Joseph de LAGARDE de BOUTIGNY , seigneur de Bielville & autres lieux trésorier de France au Bureau de Lille ,  chevalier , seigneur de Boutigny, substitut au Bureau des Finances de Lille 1717-1749
de Dorothée-Julie Durot épouse de François-Joseph LEPERRE, fondateur de la Manufacture Royale de porcelaines de Monseigneur le Dauphin,neveu d’Antoine, dirige la chambre de Commerce de Lille , de Marie-Catherine et Amélie-Félicité  qui épousèrent deux frères : Pierre-François et Jean-Baptiste Beghein d’Aignerue.
de Pierre-Marie-Régis qui épousa la fille d’un des plus gros fabricant de toiles peintes des Pays-Bas catholiques : la gantoise Anne-Barbe CLEMMEN,
de Louis-François qui épousa Marguerite BAYARD, riche propriétaire aux Antilles.
de Nathalie-Françoise, dominicaine au couvent de Lille;
de Patrice-Joseph, religieux à l’abbaye de Marchiennes.
Alexandre Lauwick  peintre, petit-fils de Catherine-Françoise Prouvost,
Femme juive d’Alger 1861 par Alexandre Lauwick    Alexandre Lauwick
« Oeuvres exposées au salon annuel organisé par le Ministère de la Maison de l'Empereur et des beaux-arts (Surintendance des beaux-arts), en 1865, au Palais des Champs-Elysées à Paris. Tirage photographique sur papier albuminé représentant : - "Retour de l'enfant prodigue", tableau par François Germain Léopold Tabar, No 2030, appartient à l'auteur;
- "Léda", tableau par Gaston Casimir Saint-Pierre, No 1914, appartient à l'auteur; - "Jésus, source de vie", d'après le chapitre VII, verset 37 de l'Evangile selon St-Jean, tableau par Charles Henri Michel, No 1511; - "Une rue au Caire", tableau par Alexandre Lauwick, No 1258; - "La Vierge et l'Enfant Jésus", d'après l'Evangile de la Saint-Enfance, tableau par Albert Lambron, No 1209.
« Alexandre Abel Félix Lauwick, parfois orthographié Lauwich, né le 24 mars 1823 à Lille et mort le 6 février 1886 à Paris 8°, est un peintre orientaliste français. Issu d'une grande famille de la bourgeoisie lilloise, Alexandre Lauwick est le fils de Charles Frédéric Joseph Lauwick, propriétaire, et Catherine Françoise Joseph Durot, et le petit-fils de Catherine-Françoise Prouvost. En 1864, il épouse à Paris Louise-Thérèse Riesener, nièce d’Eugène Delacroix. Après des études aux beaux-arts de Lille, Alexandre Lauwick est élève de Charles Gleyre aux beaux-arts de Paris. Il peint ensuite sur le motif à Barbizon, puis voyage en Italie et en Afrique du Nord. Il reste alors plusieurs années en Algérie où il fait partie de la Société des Beaux-Arts d'Alger. Il a exposé au Salon de Paris de 1850 à 1869 des toiles exclusivement orientalistes. Œuvres :Femme juive de la province d’Alger (1861), Palais des beaux-arts de Lille. Une Vue du Caire, acquise par l'État au Salon de 1865 et déposée au Musée des Beaux-Arts de Dunkerque, semble avoir disparu lors de la destruction de ce musée en 1940.
Il épousa en 1864 Thérèse Riesener 1840-1932, dont Gabrielle 1865-1945  Laure 1868-1894; Thérèse est la fille de Léon Riesener,  élève de son père Henri-François Riesener et d’ Antoine-Jean Gros. Petite fille de Henri-François Riesener (1767-1828),fils du grand ébéniste, élève de Vincent, puis de Jacques-Louis David, époux en 1807 Félicité Longrois, dame d'annonce de l'impératrice Joséphine. Arrière-petite fille de Jean-Henri Riesener (1734-1806), élève de Jean-François Oeben. Il épouse la veuve de ce dernier, Françoise-Marguerite Vandercruse. Reçu maître en 1768, Françoise-Marguerite Vandercruse  est la fille de François Vandercruse dit La Croix, 1728-1799, ébéniste, flamand d'origine, surnom emprunté également par son fils, Roger, ébéniste à la Cour, lui aussi, qui signa ses œuvres R.V.L.C. pour Roger Vandercruse La Croix, célèbre ébéniste  estampillant RVLC ;  Thérèse Riesener est la nièce du peintre Eugène Delacroix, cousin germain de son père, Léon Riesener.


                                                    Femme juive Alger Alexandre Lauwick                                                       
Jean Prouvost épousa en 1646  Barbe de Lespaul (dont postérité),


Femme juive d’Alger 1861 par Alexandre Lauwick 
et, avec François « d'Hallewyn », releva les fiefs du Fresnoy à Tourcoing, le 13 juillet 1677;


Thérèse est la fille de Léon Riesener (1808-1878)
A la même époque, Pierre Prouvost, décédé le 19 février 1697, épousait Philipotte de Lespierre, 
Leon-Riesener
OU
Béatrix Prouvost,  
née le 6 février 1728, fut  chanoinesse de Saint Augustin,


roubaix-sous-ancien-regime


prieure de l'hôpital Saint Elisabeth  de Roubaix  qu'avait fondé en 1500 Isabeau de Roubaix, en 1764 et s'illustra lors de la Révolution.: Toute jeune, au mois de janvier 1749, elle était rentrée au couvent de saint-Elisabeth de  Roubaix.  Elle était prieure de son monastère lorsqu’éclata la Révolution. Le 2 novembre 1792, des commissaires envoyés par le district de Lille envahissent la maison et signifient aux religieuses qu’elles ont à se disperser dans les vingt quatre heures. Sœur Beatrix avait alors 65 ans ; A l’heure où les femmes les plus  héroïques ne savaient que bien mourir, sœur Béatrix eut le courage de se défendre. Après une longue captivité, elle sortit de la tourmente
saine et sauve mais triste à jamais. On la revit dans la famille, portant le deuil de son couvent détruit et de sa mission interrompue. Elle s’en alla doucement mais elle ne mourut pas toute entière. Son visage resta populaire au foyer des pauvres  et au chevet des malades. Sœur Béatrix ressuscitera un jour sous le pinceau d’Amédée Prouvost. "    Lecigne
A Roubaix, il n'y eut pas une seule défection parmi les soeurs Augustines chargées de desservir l'Hôpital Sainte-Elisabeth fondé en 1488 par Isabeau de Roubaix, veuve de Jacques de Luxembourg. Par un mémoire adressé, le 14 avril 1790, à l'Assemblée Nationale, la municipalité de cette ville, demandait, au nom de l'humanité, la conservation de leur couvent. Grâce sans doute à cette sollicitude de l'administration, les religieuses purent se maintenir, dans la ville, près de trois années encore, traversées néanmoins par toutes sortes de troubles, visites, enquêtes, inventaires. Il y eut même, à certaine' époque, des menaces assez graves contre les soeurs, parce qu'elles recevaient des prêtres n'ayant pas prêté le serment. Enfin des commissaires, envoyés par le Directoire du District de Lille, vinrent, le 2 novembre 1792, signifier aux soeurs l'ordre d'évacuer la maison dans les vingt-quatre heures. Qui peindra, s'écrie l'historien de Roubaix, la douleur des vingt-huit religieuses expulsées sans pitié de leur cloître où, calmes et détachées du siècle, elles goûtaient les ineffables charmes d'une vie d'austérités, de prière et de dévouement ? Violemment arrachées des lieux où reposaient leur bienfaitrice et leurs compagnes qui, plus heureuses, les avaient devancées dans un monde meilleur et éternel; ravies aux pauvres chartrières que leur angélique charité entourait des plus tendres soins, on les refoulait au sein d'une société que les passions agitaient, où elles devaient trouver à peine un toit pour s'abriter ! Douze de ces religieuses ne quittèrent pas Roubaix et, pour se conformer à l'arrêté du département du Nord, du 11 décembre 1791, déclarèrent à la municipalité leur intention était de faire leur résidence en cette ville. La vénérable prieure, dame Béatrix Prouvost, fut arrêtée et incarcérée, mais elle sut se défendre énergiquement et victorieusement contre les ineptes accusations auxquelles elle fut en butte. Après le Concordat, six des pauvres soeurs de Sainte- Elisabeth, vénérables débris de la plus florissante communauté, regagnèrent leur couvent, appelées par l'administration municipale à s'y vouer à l'instruction de la jeunesse; mais, affaiblies par l'âge, les misères et les privations de l'exil, elles durent bientôt renoncer à ce pénible travail et vécurent tristement de la modeste pension que leur faisait le Gouvernement. Une autre vivait encore à Valenciennes, en 1836, presque aveugle et sans ressources ; le conseil municipal de Roubaix lui accorda un secours annuel de 150 francs. Les Soeurs de Notre-Dame-des-Anges de Tourcoing ayant également refusé de trahir leurs voeux, furent forcées de quitter leur monastère le 4 novembre 1792. Leurs biens eussent été vendus, comme ceux de la plupart des maisons religieuses, si la municipalité ne s'en fût emparée au profit de l'hôpital, en vertu d'une loi portée dans ces temps de détresse. Ces biens furent depuis lors réunis à la fondation primitive et administrés en faveur des vieilles femmes par une commission que nomma le Gouvernement. Lorsque la persécution cessa, les autorités de la ville écrivirent à chacune des soeurs pour les prier de revenir dans leur maison et de reprendre la mission de charité qu'elles avaient été obligées d'interrompre. Théodore Leuridan, Histoire de Roubaix, 1.1, p. 304; t. Il, p. 371 à 277.


Nous pouvons aussi nous pencher sur deux autres contemporains :
fille de Jacques de Lespierre, seigneur de Wassegnies, censier du Fresnes à Croix et d'Isabeau de Lobel; 
Louis-Joseph VIRNOT, (1781-1829)


chateau-virnot-a-nieppe     
son aïeul Blaise de Lespierre était seigneur de La Ronderie et de Grimbrie. Leur fille Marguerite Prouvost épousa Jean -Dominique de Cottignies puis Antoine d'Espinoy.
Château Virnot
Banquier à Paris, né le 10 Juillet 1781, décédé en 1829. Au partage de 1810, Louis Virnot fit avec Charles Lethierry l'échange de terres d'un hectare et demi a Wambrechies contre quatorze hectares de bois a Renescure, où il fit construire le château Virnot.


ET
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13: Henri I Prouvost (1783-1850)


  ancienne-mairie-roubaix roubaix-eglise-saint-martin
Descendants de Pierre Prouvost


Blason-Defrenne-Lievin-de-Frenne
Pierre Prouvost, né en 1625, décédé le 19 février 1697, Roubaix  (à l'âge de 72 ans). Marié le 20 décembre 1651, Lille , avec Philippotte de Lespierre, née le 14 décembre 1628, Croix , décédée en avril 1709, Wasquehal  (à l'âge de 80 ans),
Maire adjoint de Roubaix, de 1821 à 1826, membre du Conseil de fabrique de Saint Martin à Roubaix de 1826 à 1847, administrateur des hospices de 1817 à 1822 ,
Maître de manufacture, epx Liévinne Defrenne (1791-1824), fille de Liévin Joseph de Frenne (1750-1814), Maître de manufacture, marchand drapier, administrateur des hospices,  " chef de la branche ainée de la famille de Frenne"  (Leuridan) et de Clémentine Dervaux; cette très ancienne famille de Fresnes remonte ses preuves de noblesse vers 1340, est connue dans la région de Tournai, Roubaix. Cette famille donne naissance aux seigneurs de Fresnes, du Lobel, de Gaucquier, et occupe des fonctions échevinales à Roubaix, de lieutenant de Saulx et du marquis de Salm à Néchin, bailli de Néchin, censier de nombreuses terres, négociants et industriels dans le textile : plusieurs générations d’ancêtres des Prouvost fabriquaient,  aux  XVII° et XVIII° siècles, ces sublimes tapisseries des Flandres de haute lisse ( Liévin de Frenne 1686 - 1743 et son fils Liévin Joseph  Defrenne-Prouvost, sieur du Gaucquier,
Henri Prouvost, né le 9 juin 1810, Roubaix (Nord), décédé le 22 avril 1857, Flers-lez-Lille (Nord) (à l'âge de 46 ans).   Marié le 26 avril 1835, Roubaix (Nord), avec Sophie Florin, née le 15 juin 1812, Roubaix (Nord), décédée le 27 juin 1871, Roubaix (Nord) (à l'âge de 59 ans).
Augustin Prouvost, né le 15 juin 1812, Roubaix (Nord), décédé en 1877 (à l'âge de 65 ans).    Marié avec Zoé Wacrenier.


« Prouvost-Wacrenier « Auguste Modeste Prouvost, le 2ième des 5 frères Prouvost-Defrenne, est décédé, veuf de Zélie Wacrenier, à Haubourdin le 6/12/1877 ; parmi ses enfants 2 étaient encore mineures ; la déclaration de succession et l’inventaire dressé par le Notaire d’Haubourdin ne révèlent que du mobilier et pas d’analyse de papiers à l’exception d’une indication sur l’existence d’une concession au cimetière de l’Est à Lille où avait du être inhumée son épouse ; le registre de la déclaration de succession de Zoé Wacrenier, décédée à Lille le 23/6/1866, est introuvable, et doit certainement avoir été déclassé depuis le déménagement car il ne figure pas dans l’état des lacunes ! pour le moment il ne me semble pas que parmi les 9 enfants certains se soient mariés mais pour cela il faut retrouver tous les actes de décès ; il y a eu des prêtres et religieuses ; j’ai trouvé la référence de l’inventaire notarié au premier décès ; l’idéal serait de trouver une déclaration de succession d’un des enfants décédé après ses parents et laissant ses frères et sœurs comme héritiers. Lors de son mariage Prouvost-Wacrenier était négociant et au décès de sa femme filateur de coton et habitait avec elle 24 rue du Faubourg de Roubaix ; leur fils Gaspard était en 1877 employé à Roubaix et habitait 4 rue de l’Abattoir. Je vais voir demain l’inventaire après le 1er décès qui sera peut-être plus explicite sur l’activité de filateur de coton de Auguste Modeste Prouvost-Wacrenier. » Philippe Rammaert-Mignot
Enfants
Jean Prouvost, né le 1er octobre 1651, Wasquehal , décédé, Wasquehal .
Marié le 2 mai 1679, Roubaix , avec Jeanne Castel, née en 1640, Roubaix , décédée,
Marie Catherine Prouvost, née le 3 novembre 1661, Wasquehal , décédée le 2 février 1727, Flers-Villeneuve-d'Ascq (à l'âge de 65 ans).
Marie Henriette Destombes, née le 13 mars 1747, Roubaix , baptisée le 14 mars 1747, Roubaix , décédée le 22 juin 1798, Roubaix  (à l'âge de 51 ans). Mariée le 21 février 1775, Roubaix , avec Pierre Constantin Joseph Prouvost, né le 7 juin 1747, Roubaix , baptisé le 8 juin 1747, Roubaix , décédé le 17 juillet 1808, Roubaix  (à l'âge de 61 ans), négociant, manufacturier, maire de Roubaix


« En ce qui concerne les Prouvost-Wacrenier, je n’ai pas encore réussi à savoir pourquoi Modeste Auguste a quitté Fives pour Haubourdin ; à son décès en 1877 il y avait encore 2 filles mineures dont le tuteur était Auguste, vicaire à Lille-Moulins (St-Vincent-de-Paul) ; Modeste Auguste était filateur de coton et habitait d’abord 11 rue des Fleurs à Lille puis 24 rue de Roubaix à Fives (devenue rue du Faubourg de Roubaix à Lille après la fusion de Fives à Lille) ; des enfants sont décédés jeunes à Fives puis comme leur père à Haubourdin rue de Béthune ; la maison de Lille-St-Maurice (Fives) a été construite, comme la filature sur des terrains achetés en 1839 en 3 parties ; que s’est-il passé ensuite ; Zoé Delphine Prouvost-Wacrenier était cousine de son mari et a hérité de ses parents (partage Wacrenier-Defrenne en 1852) puis elle est décédée jeune en 1866 ; indépendamment des enfants prêtre et religieuse, Gaspard Philippe Joseph, né à Fives 16/6/1853 était employé à Roubaix (4 rue de l’Abattoir au décès de son père) ; lors du recensement de 1906 il était représentant en vins et habitait à Croix 14 rue du Trocadéro ; c’est le seul qui pourrait avoir laissé un patrimoine, ce qui permettrait d’avoir les noms de ses héritiers. » Philippe Rammaert-Mignot
Petits enfants
Marie Jeanne Prouvost, née le 7 février 1680, Roubaix , décédée le 7 janvier 1739 l'âge de 58 ans).
Mariée le 19 mai 1711, Roubaix , avec Jean Dominique Castel, né le 22 novembre 1680, Roubaix , décédé, marchand (CM du 31/3/1711 reçu par maître Antoine Adrien Monnier notaire à Roubaix Tab8235.25),


Liévin Prouvost, né le 21 août 1818, Roubaix (Nord), décédé le 7 juillet 1869, Cattegnières (Nord) (à l'âge de 50 ans). Marié le 6 février 1842, Roubaix (Nord), avec Alphonsine Gruart, née le 30 novembre 1819, Roubaix (Nord), décédée le 11 avril 1907, Roubaix (Nord) (à l'âge de 87 ans).
Arrières petits enfants
Amédée Prouvost, né le 30 mars 1820, Roubaix (Nord), décédé le 11 décembre 1885, Roubaix (Nord) (à l'âge de 65 ans).  Marié le 15 septembre 1844, Roubaix (Nord), avec Joséphine Yon, née le 6 janvier 1827, Roubaix (Nord), décédée le 25 juillet 1902, Estaimbourg (Hainaut, Belgique) (à l'âge de 75 ans).
 Marie Thérèse Castel, née le 25 septembre 1713, Roubaix , décédée en 1780, Roubaix  (à l'âge de 67 ans), marchande. Mariée le 12 janvier 1739, Roubaix , avec Jean Joseph Destombes, né le 16 août 1715, Roubaix , décédé le 28 février 1759, Roubaix  (à l'âge de 43 ans), marchand peigneur, échevin de Roubaix (10 enfants),
Adolphe Eutrope Prouvost , né le 30 avril 1822, Roubaix (Nord), décédé le 24 novembre 1884 (à l'âge de 62 ans). qui secondera Amédée à la tête de l'entreprise familiale , sœur, marié le 28 avril 1850 avec Adèle Virginie Scrépel, née le 30 juin 1824, Roubaix (Nord), décédée le 31 décembre 1887, Roubaix (Nord) (à l'âge de 63 ans) de Louis Jean Scrépel, portraituré par Victor Mottez, dont Marie et Adolphe-Henri qui continuera.
Jacques François Leuridan, né en 1732, Wasquehal , décédé après 1779, Wasquehal , censier à Wasquehal. Marié avec Marie Angélique Joseph Duhamel, née en 1742, décédée en 1806 (à l'âge de 64 ans), dont
Henriette Prouvost.
Parmi les fondateurs de la Conférence Saint Vincent de Paul de Roubaix, le 6 novembre 1846, on note : MM. Constantin Prouvost; Louis Prouvost, plus tard rédemptoriste; Gaspard Prouvost, qui mourut doyen de Notre-Dame, à Valenciennes; Willebaud Wibaux, nommé secrétaire quoique absent de la séance. Parmi les membres entrés dans la Conférence de 1842 à 1852 : Gruart-Prouvost, membre honoraire (date d’admission?). ; Prouvost Joseph, membre actif. Henri Prouvost. 6 Février 1843. Wattinne-Prouvost, membre honoraire. Prouvost Liévin, membre honoraire.


Nous savons qu’il y a eu quatre alliances entre les Prouvost et les Virnot : nous avons ici, à l’extrème fin du XVIII° siècle, une sœur et un frère Virnot qui épousent respectivement un frère et une sœur Prouvost.
4° génération :
Marie-Catherine Joseph Leuridan, née en 1770, décédée en 1853 (à l'âge de 83 ans). Mariée le 19 janvier 1790, Wasquehal , avec Jean-François Joseph Brulois, maire de Wasquehal (1790-1793 et 1794-1796),
Marie-Catherine Brulois, née le 15 mars 1799, Wasquehal , décédée le 30 juillet 1840 (à l'âge de 41 ans). Mariée le 23 novembre 1818 avec Louis Droulers, né le 12 janvier 1796, Wasquehal , décédé le 8 décembre 1855 (à l'âge de 59 ans), propriétaire, industriel, fondateur en 1835 de la Sucrerie Droulers, de Wasquehal  (au moins 10 enfants).


Rose-Marie VIRNOT de LAMISSART (1772-1851),
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épousa, le 13 Brumaire an III (Novembre 1795), Jean-Baptiste PROUVOST, né la Madeleine-lez-Lille, âgé de 29 ans, fils de Jean-Baptiste, « practicien» et de feue Marie-Madeleine-Elisabeth Baillant (fille de Jacques et de défunte Marie-Magdeleine Malfait), fils de « sieur Jean Baptiste Prouvost», né à Wasquehal, bourgeois de Lille en 1776, fils de Robert Prouvost et Marie-Anne Joseph Florin, décédé le  7/5/1797, sans postérité ; remariée à Marie-Jean-Charles Gennart, receveur des domaines, + 12/2/1834, + paroisse St-André 15/11/1881dont le beau frère était Charles-Alexandre-Joseph Rameau : sans enfant et grand amateur de fleurs, celui-ci se retira a Mons-en-Pévèle, ou il mourut laissant par donation entre vifs des 7 et 15 Septembre 1875 à la Ville de Lille, une somme de 480.000 francs pour l'érection d'un palais destiné aux concours agricoles et aux expositions florales.
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Louis-Urbain VIRNOT de LAMISSART, (1779-1837),  
A cette époque Salomon Loquerel, époux de Louise-Thérèse Prouvost : « Je soussigne confesse avoir reçu de Jean Dominique Castel la somme de vinct-huict livres seize gro parisy pour avoir tranché de la deucenle des boïaux le nommé Jean Franchois de Lescluse pauvre homme de che lieu de Roubaix.  par moy, Salomon Loquerel, Roubaix» le 30 de septembre. 1700. » Le 26 septembre 1702, on lui fait encore remettre trente trois livres pour soins donnes aux pauvres.  Il continua à pratiquer à Roubaix jusque dans les premiers mois de 1726: son épouse, Louise-Thérèse Prouvost, était manufacturière à Roubaix, mais elle subit des pertes considérables, et, en 1736, le rôle de la capitation la qualifie pauvre: en 1738, elle est même «aumônnée » par le pauvriseur. Locquerel avait un fils Pierre-Joseph qui étudia la chirurgie. Salomon Loquerel ne devait pas avoir de titre, car les chirurgiens des bourgs payaient trois livres de capitation tandis que lui n'en payait qu'une, comme les garçons chirurgiens, barbiers et perruquiers. » Archives de Roubaix, CC-245, numéro 12.
né le 23 Novembre 1779, décédé le 20 septembre 1837; en Prairial an X (3I mai 1802), épouse Aimée-Joseph PROUVOST, décédée le 30 Mai 1819, 44 ans, fille de Jean Baptiste Prouvost, négociant et Marie-Magdelaine Isabelle Joseph Baillant, dont un fils Urbain-Léon PROUVOST, le 29 Fructidor, an XII (16 Septembre 1804), décédé le 26 Vendémiaire 15/12/04.
le 11 Prairial an X (3I Mai I802), il avait épousé Aimée-Joseph PROUVOST, décédée le 30 Mai 1819, âgée de 44 ans, dont un fils Urbain-Léon VIRNOT de LAMISSART, ne le 29 Fructidor, an XII (16 Septembre 1804), décédé le 26 Vendémiaire (I5 Décembre de la même année). A propos de l'hôtel Virnot de Lamissart, en janvier 1838, Barthélemy Delespaul, dit Delespaul Aîné, achète aux héritiers de Monsieur Virnot-Delamyssart, moyennant 91.720 francs, une belle maison avec atelier adjacent, située 73 rue de Jemmapes à Lille (actuellement 52, façade de l'esplanade à Lille); Il s’agit de la succession de Louis-Urbain VIRNOT de LAMISSART. Ils avaient aussi l’hôtel de lamissart, rue Royale à Lille.


Hotel-Virnot-de-Lamissart-ProuvostHôtel Virnot de Lamissart 52 façade de l’Esplanade LillVente hotel Virnot de Lamissart a Lille


  Hôtel Virnot de Lamissart (Prouvost), 52, façade de l’Esplanade (angle rue de Jemmapes) Lille
9: Pierre II  Prouvost (1648- 4 mars 1691)
baptisé à Wasquehal le 09/06/1648, échevin de Wasquehal, (épitaphe à gauche de l'autel Saint Nicolas de l'Eglise de Wasquehal)


Hôtel de Lamissart-Prouvost- 144-rue Royale-Lillehotel-Lamissart-Prouvost-courhotel de Lamissart-Prouvost-LilleHotel-de-Lamissart-130-rue-Royale-Lille


Hôtel de Lamissart (Prouvost), 130 rue Royale à Lille


C’est la révolution industrielle qui va distinguer l’activité des deux familles : nous savons l’activité intense des roubaisiens Prouvost dans l’industrie textile et la volonté des Virnot de se tenir à l’écart de cette lame de fond des sociétés occidentales au milieu du XIX° siècle.
époux de Marguerite de Lespaul
Nous aurons, au XX° siècle le mariage de Marthe Virnot avec Georges Prouvost et de Brigitte Virnot avec Christian Prouvost.
Merveilleuse mission de l’historiographe dont le principal fut, coté Virnot, Charles Lethierry d’Ennequin, décédé en 1929 et qui est mon co-auteur et, coté Prouvost, Pierre Prouvost … en 1748.
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13: Henri I Prouvost (1783-1850)
Maire adjoint de Roubaix, de 1821 à 1826


membre du Conseil de fabrique de Saint Martin à Roubaix de 1826 à 1847
 née le 30 janvier 1648 décédée le 27 janvier 1720, inhumée près de l'autel  Saint Nicolas de l'église de Wasquehal) ,


administrateur des hospices de 1817 à 1822 ,
Ils ont au moins 4 enfants connus nés à Wasquehal de 1670 à 1678.


Maître de manufacture,
   


      eglise-roubaixancienne-mairie-roubaixroubaix-eglise-saint-martin


epx Liévinne Defrenne (1791-1824)
fille de Jacques de Lespaul, Seigneur du Gauquier à Wattrelos, 
lieutenant de Roubaix de 1668 à 1672, 
maître de manufacture, 
En 1690, il était réputé le plus riche de Roubaix;  il habitait le quartier de I'Hommelet. 


Blason-Defrenne-Lievin-de-Frenne
« Georges Planque, censier de Maufait, se mit à la tête des laboureurs qui, poursuivis pour le payement de leur cote dans la taille d'une contribution de guerre et de faux frais, refusaient de reconnaître des dépenses faites, disaient-ils, dans le seul intérêt du bourg. C'est un épisode des querelles sans cesse re-nouvelées au sujet des impôts et qui divisèrent les laboureurs et les manufacturiers jusque dans notre temps.
fille de Liévin Joseph de Frenne (1750-1814), Maître de manufacture, marchand drapier, administrateur des hospices, " chef de la branche ainée de la famille de Frenne"  (Leuridan) et de Clémentine Dervaux; cette très ancienne famille de Fresnes remonte ses preuves de noblesse vers 1340, est connue dans la région de Tournai, Roubaix. Cette famille donne naissance aux seigneurs de Fresnes, du Lobel, de Gaucquier, et occupe des fonctions échevinales à Roubaix, de lieutenant de Saulx et du marquis de Salm à Néchin, bailli de Néchin, censier de nombreuses terres, négociants et industriels dans le textile : plusieurs générations d’ancêtres des Prouvost fabriquaient, aux  XVII° et XVIII° siècles, ces sublimes tapisseries des Flandres de haute lisse ( Liévin de Frenne 1686 - 1743 et son fils Liévin Joseph  Defrenne-Prouvost, sieur du Gaucquier, 1728 -1795)
« Les salaires du carillonneur, de l'horloger, de l'organiste, des chantres et musiciens, du prédicateur du carême, des vicaires célébrant la messe de grand matin pour la commodité du public, etc, ne regardent pas les laboureurs, eux qui demeurent hors du bourg et vont à la messe aux villages voisins. Le crieur de nuit ne sort pas du bourg et leur est inutile. L'école dominicale et le service d'un médecin pensionnaire sont des éta-blissements propres aux villes closes et non aux bourgs. Pourquoi les faire contribuer aux frais de barrières, de garde et de sauvegarde qui les laissent à la merci de l'ennemi ? On a fait des présents à la princesse d'Epinoy qui a protégé la communauté pendant la guerre et obtenu le maintien de la manufacture menacée par les villes voisines, l'éta-blissement d'un franc-marché et plus de 15.000 florins pour aider les habitants à relever leurs maisons brûlées en 1685; mais tout cela est affaire du bourg et non des laboureurs. Les libéralités outrées du magistrat envers les pauvres ont épuisé la communauté. Ce sont les manufacturiers qui attirent les ouvriers et grossissent ainsi le nombre des pauvres. Le négoce fait la ruine des laboureurs dont la plupart devront, ainsi que le fermier de la Pontenerie, abandonner leurs fermes à cause de l'excès des impositions. Les marchands se bâtissent des maisons comme des châteaux et ont la lâcheté de ne pas vouloir souscrire à l'augmentation de leur taxe. La personne la plus riche du bourg (Jacques de Lespaul) n'est taxée que pour 4 bonniers. D'ailleurs on a faussé le nombre des bonniers de la paroisse. L'échevinage est toujours composé de marchands au lieu qu'on devrait y faire entrer quelques laboureurs pour soutenir leur parti, etc. »


Les échevins répondent que « si en 1689 on a payé le maître de l'école dominicale, c'est que le fermier occupeur des terres affectées à la fondation de cette école a eu ses récoltes ruinées par la grêle. Ils constatent que des 7 échevins, 2 seu-lement résident dans le bourg, encore l'un d'eux est-il occupeur d'une dîme considérable, et le lieutenant occupe une ferme de 20 bonniers (8). Ils ajoutent que les barrières protègent également les laboureurs qui, pendant la guerre, se retirent dans l'enceinte avec leurs meubles et leurs bestiaux. Les laboureurs veulent chasser de Roubaix les marchands et les artisans dans l'espoir de faire diminuer le rendage de leurs fermes. Le censier de la Pontenerie a abandonné sa ferme, non à cause de l'énormité des impôts, mais parce qu'étant de la religion prétendue ré-formée, il a été obligé de quitter Roubaix pour se retirer à l'Ile de Cadzand ». Leuridan, vieilles seigneuries


Colard de Fresnes ca 1340


Image
il fit, cette année, un don de 200 livres à la Table des pauvres et lui remit en outre 900 livres 
pour capital d'une rente à charge d' obit 5. Honorable homme Jacques de Lespaul, seigneur du Gauquier à Wattrelos, mourut le 4 septembre 1691, âgé de 85 ans, et fut inhume dans I' église de Roubaix. et Jehanne de le Dicque, fille de Gilles de le Dicque, Seigneur de la Boutillerie à Watrelos et Marguerite Flameng, dame de la Boutillerie, d'une famille notable de nombreux échevins et trois religieuses à l'hôpital Sainte Elisabeth


&
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Jacquemart de Fresnes ca 1370


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&
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Philippart de Fresnes ca 1410


Defrenne


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Jehan de Fresnes, sieur de Lobel ca 1440-1525


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&
Vêtement du Magistrat et échevins de Lille au XVII° siècle
Marguerite de Le Planque


Blason-de_le_planque
Vers 1681, (1691), Marguerite de Lespaul, veuve de Pierre Prouvost lègue à la paroisse de Wasquehal centre trente livres parisis à charge de prières "  et le reste des revenus à acheter des camisoles pour les pauvres vieil hommes". Le 1° juin 1700, Marguerite de Lespaul. veuve de Pierre Prouvost, passe un accord avec les religieuses de l'hôpital Sainte-Elisabeth de Roubaix, par lesquelles deux parties s'interdisent pendant 50 années de planter des  bois montant; le long des héritages aboutissant à la piedsente du bourg au hamel de Blanchemaille (rue des Lignes) et à la piésente qui mène  de la précédente au chemin de la croisette du Pret à la rue Nain ( rue de l’Hermitage) ;  ladite Marguerite se réserve le droit de planter des baies d'épine.  (Archives de Roubaix, CG. 287.) (" Recueil de généalogies roubaisiennes" de l'abbé Th Leuridan).


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« Pierre Prouvost, de Wasquehal, fils de Pierre, et de Péronne Florin, époux de Marguerite de Lespaul, de Roubaix, fille de Jacques et de Jeanne de Le Dicque, mort le 7 juin 1681; et inhumé dans l'église de Wasquehal où on lisait son épitaphe à gauche de l'autel Saint-Nicolas, légua à ladite église une somme de 350 livres parisis pour être converties en rente héritière, à charge d'an obit à trois psaumes et trois leçons, etc., avec distribution de camisoles à des pauvres vieux hommes. La veuve de Pierre Prouvost, Marguerite de Lespaul, mourut le 27 janvier 1720 et fut aussi inhumée dans l'église de Wasquehal, près de l'autel Saint-Nicolas où l'on voyait sa pierre sépulcrale. Elle fonda de même un obit à perpétuité, avec distribution de 4 camisoles à 4 vieilles femmes. Sur la censé occupée en 1748 par la veuve de Martin Franchomme, étaient assignés 15 florins par an pour celte fondation. Jacques Prouvost, leur fils aîné, fut également inhumé
Philippart de Fresnes, sieur de Lobel 1463-1500
dans la chapelle Saint-Nicolas, sous une pierre de marbre. Mais, la plus importante fondation fut celle du pasteur Jacques Blampain. Par son testament des 16 juillet 1707 et 17 novembre 1708, levé le 4 septembre 1711, jour delà mort dudit pasteur, Me Jacques Blampain demande â être inhumé dans l'église de Wasquehal au-dessous du marchepied de l'autel de Notre-Dame. Il ordonne mille messes pour le repos de son âme et de celles de ses parents et amis trépassés. Il donne à l'église de Wasquehal la table d'autel du choeur avec la peinture de Saint-Vincent, les reliquaires d'ébène et d'écaillé enrichis de cuivre doré et argenté, les reliquaires de laiton rouge enrichis d'argent et de cuivre doré et  Généalogie manuscrite, 1748. — De Pierre Prouvost, arriére petit- fils de Jean Prouvost et d'Antoinette Le Blan, descend directement la belle famille Prouvost de Roubaix, l'une des plus distinguée de cette ville - où elle compte de nombreux représentants ; les derniers nés, arrière-neveux de M. Amédée Prouvost, constituent la douzième génération. » Leuridan


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&
Généalogie validée par Alain Watine-Ferrant :
Ne N
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Jehan de Fresnes ca 1480-ca 1539


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Jacquemars de Lespaul


&
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Marie de Le Rue ca 1480


Blason de le Rue
Jehan de Lespaul, vers 1365 habitait le fief du Fresnois ( ?) : AMR AA8 brief de 1370


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Hugues de Fresnes ca 1500-1574


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Mahieu de Lespaul vers 1410


&ca 1524
Barbe du Gardin ca 1505-1584/
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Michel de Fresnes ca 1525-1556


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Pierrart de Lespaul


&1555
Jacqueline Ploucquet ca 1525-1612
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Jacques de Fresnes /1556-1638/1685


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Pierre et Jehanne Debuisnes


&
Ne Lefebvre 1550-/1637
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Pierre de Fresnes 1600-1693


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Pierre de Lespaul ep Gillette de Hennion|


&1630
Marie du Troncquoy 1610-1688
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|
Pierre de Fresnes 1649-1721


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Jean de Lespaul, né à Roubaix vers 1550, ep Noelle Lefebvre


&1677
Jacqueline Dujardin 1656-1695
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Liévin de Fresnes 1686-1743


Tapisserie-Flandres
Jacques de Lespaul,
 
seigneur vicomtier du Gaucquier, Échevin de Roubaix, né à Roubaix le 13 octobre 1606-décédé à Roubaix le 4 septembre 1691


&1718
épouse par contrat de mariage le 21 novembre 1629 chez Adrien Vincre à Roubaix
Marie-Jeanne Roussel 1699-1743/


Roussel
Jeanne deledicque, dame vicomtière du Gaucquier 1605-1673, fille de Gilles et Marguerite Flameng


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Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier 1728-1795


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Marguerite de Lespaul 1648-1720


&1749
Pierre II Prouvost (1648-1691)
Augustine Angélique Josèphe Dujardin, dame du Gaucquier 1725-/1755
 
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Liévin Joseph Defrenne 1750-1814
 
On voit les enfants de Pierre 2 à Lille
" Dans le cours du XVII' siècle, les représentants de cette branche de la famille de Lespaul, favoris de la fortune, 
ont quitté Roubaix pour s’établir à Lille,  où, insensiblement, ils ont pris rang parmi la noblesse. 
Leur départ était, en novembre 1696, mis au nombre des malheurs publics:
" Nous, lieutenant et gens de loy du marquisat de Roubaix, déclarons et certifions que ce lieu, 
quy par ci-devant a este renommé à raison de ses manufactures et des gens de considération quy l'habitoient, est présentement tombé  en décadence et dépérit par suite de plusieurs événements fatals, à savoir le feu quy, en 1684, a consommé la plus belle partie du bourg, les banqueroutes des marchands de Tourcoing et de Lannoy qui en ont causé beaucoup d'autres a Roubaix, la retraite des héritiers de Lespaul  et des principaux habitans quy ont pris leur résidence a Lille, les grandes contributions qu'on a du payer en 1693,  la famine arrivée en mesme tems, quy a mis à la besace 1es deux tiers des habitants, et nonobstant le secours des autres, plus de cinq cens desdits habitants seraient morts de pauvreté, de disette et de faim, le manquement de travail des manufactures  ont mis ce bourg à telle extrémité qu'il  ne retient plus rien de ce qu’ils a esté autrefois. Archives de Roubaix, EE. 25, n' 33) " Leuridan
Ils seront inhumés au sein même des différentes églises de la ville de Lille.
 
Leurs quatre enfants furent


defrenne-blason.jpg
    Jacques Prouvost, qui suit, né le 15 janvier 1670, Wasquehal, Nord, baptisé le 19 janvier 1670, Wasquehal, Nord, décédé le 10 juin 1704, Wasquehal, Nord, inhumé, dans l'église de Wasquehal avec épitaphe (à l'âge de 34 ans), censier à Wasquehal. Marié le 8 avril 1698, église de La Magdeleine à Lille, Nord, avec Antoinette Masurel, née le 16 juillet 1670, Tourcoing, Nord, décédée en 1730, Wasquehal, Nord, inhumée, dans l'église de Wasquehal avec épitaphe (à l'âge de 60 ans).


&1775
    Marguerite-Jeanne Prouvost, née le 25 septembre 1671, Wasquehal (Nord), décédée le 4 décembre 1744 (à l'âge de 73 ans). Mariée le 19 décembre 1688 avec Jean du Hamel, décédé en novembre 1693.  leur succession "était assez considérable" et vécurent à Paris;  ils léguèrent leurs biens immeubles à son frère Jacques, qui suit, pour un tiers;
Clémentine Marie Angélique Josèphe Dervaux 1750-1834
leur fille Marguerite fut religieuse au couvent des Pénitentes à Lille.
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Liévine Defrenne 1791-1824 &1809
Henri Prouvost 1783-1850*


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Liévin de Fresnes 1686-1743


Négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute lisse
Pierre 3 Prouvost (qui suit)


defrenne-blason


    Pierre III Prouvost  1675-1749


Marie-Jeanne Roussel 1699-1743


Petite fille de  Jacques Roussel, sieur du Trichon 1615-1673


Roussel
baptisé le 6 janvier 1675, Wasquehal, Nord, décédé en 1749 (à l'âge de peut-être 74 ans), auteur d'une généalogie de la famille Prouvost. Marié le 5 octobre 1705, Lille (Saint-Etienne), Nord, avec Marie-Elisabeth Boutry, décédée le 3 octobre 1706. Marié le 5 septembre 1712, Lille (Saint-Maurice), Nord, avec Marie Claire Béatrix Trubert de Boisfontaines , née en 1687, décédée le 23 août 1715, Lille (Saint Pierre), Nord, inhumée, grande nef de l'Eglise Saint Pierre, Lille, Nord (à l'âge de 28 ans) après avoir reçu les Saints Sacrements, inhumée dans la grande nef de l'église Saint Pierre de Lille) ,
fille de Pierre, receveur héréditaire des douanes et de Jeanne de Lespaul, après en avoir obtenu dispense en la cour de Rome. épousa, à Saint Maurice de Lille,  le 5 septembre 1712 sa cousine du deux au troisième degré, Marie Claire
(1687-1715 décédée à l'âge de 23 ans neuf mois .




Jean-Baptiste Dujardin, seigneur du Gauquier 1690-1731/
 


 


Marie-Jeanne Lecomte 1692-1741
 


Pierre Prouvost 1648-1691
&1669 Marguerite de Lespaul 1648-1720


Jean Nicolas Dervaux 1684
 


 


Marie Catherine Leroux 1683-1774
 


Fille de  Ferdinand Joseph Leroux,  Procureur & notaire à Tourcoing, bourgeois de Lille
 


 


Augustin Paul de Surmont 1665-1715,
 


Fils de  Gaspard de Surmont
 


 


    Négociant en Laines, marchand, pauvrisseur
 


 


Jeanne Le Febvre 1670-1727
 


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- 1718 -
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


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- 1711 -
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Marie Claire Béatrix Trubert de Boisfontaine 1687-1715
 
 
 
 
 
Pierre Prouvost 1675-1749
 
 
 
 
 
Jacques Prouvost 1670-1704
&1698 Antoinette Masurel 1670-1730
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


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- 1710 -
 
 
 


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Jacques de Lespaul, seigneur vicomtier du Gaucquier 1606-1676
 
&1629 Jeanne de Le Dicque, dame vicomtière du Gaucquier 1605-1673
 
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- 1693 -
 


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Jehan de Lespaul 1631-1673


&1651
Marie Cent Mille Flameng 1632-1674


 
 
Marguerite de Lespaul 1648-1720
 
&1669
Pierre Prouvost 1648-1691


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Jehanne de Lespaul 1654-1696 &1676
Pierre Trubert de Boisfontaine, seigneur de Bois Fontaine ca 1650-1696
 
 
 
Pierre Prouvost 1675-1749


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Marie Claire Béatrix Trubert de Boisfontaine 1687-1715
 
 
 
 
 
 
 
                          Deux représentations de la collégiale Saint Pierre de Lille                                                     Saint Maurice de Lille
 
 
 
il rédigea en 1748 la première généalogie de la famille Prouvost:
« Voila la description des descendants des Prouvost et de ceux qui se sont alliez 
jusques a la fin de cette année mille sept cens quarante huit. 
Et on peut dire sans vanité, que lesdits du surnom Prouvost, 
ont toujours vécu en gens de biens, d’honneurs 
et de bonne réputation en la foi catholique apostolique et romaine 
et les plus notables des villages qu’ils ont habitez "
 
 
 
il vivait à Lille, rue du Nouveau Siècle; il se faisait appeler " Prévost" et non Prouvost
sa belle-sœur  Elisabeth-Julie Trubert de Boisfontaine, dame de La Vigne, épousa Philippe Emmanuel du Bus, comte du Bus, seigneur de Moustier, Ogimont et d'Acquignies ; 
 
les deux autres furent religieuses à Argenteuil.
 
 
 
 
         
       Une des seigneries de la Vigne autour de Lille  Eglise Saint André   Une des demeures de la rue du Nouveau Sièclee à Lille tout juste construite à l'époque de Pierre Prouvost  
 
 
 
Cette onirique vue du grand Jean Pattou.
 
Pierre Trubert, seigneur de Bois Fontaine, né vers 1650, décédé le 4 août 1696 (à l'âge de peut-être 46 ans), receveur héréditaire de la Douane de Lille.Marié le 26 juillet 1676, Lille, Nord, avec Jehanne de Lespaul, née le 26 mars 1654, Roubaix, Nord, décédée le 13 avril 1696, Roubaix, Nord (à l'âge de 42 ans), dont   * Marie Claire Béatrix Trubert de Bois Fontaine, née en 1687, décédée le 23 août 1715, Lille (Saint Pierre), Nord, inhumée, grande nef de l'Eglise Saint Pierre, Lille, Nord (à l'âge de 28 ans), mariée le 5 septembre 1712, Lille (Saint-Maurice), Nord, avec Pierre Prouvost, baptisé le 6 janvier 1675, Wasquehal, Nord, décédé en 1749 (à l'âge de peut-être 74 ans), auteur d'une généalogie de la famille Prouvost, dont    o Marie Françoise Prouvost, née le 19 septembre 1713, baptisée le 19 septembre 1713, décédée le 27 août 1742 (à l'âge de 28 ans), mariée le 9 décembre 1737, église Saint André, Lille (Nord), avec Pierre Desruelles, décédé le 4 mai 1741, dont   + Pierre Desruelles, né le 16 novembre 1738, Lille (Nord), baptisé le 16 novembre 1738, église Saint Etienne, Lille (Nord), décédé le 29 avril 1747 (à l'âge de 8 ans).   + Marie-Catherine Desruelles, née le 3 décembre 1739, Lille (Nord), baptisée le 3 décembre 1738, église Saint Etienne, Lille (Nord).  o Pierre Claire Julie Prouvost, née le 19 novembre 1714, baptisée le 19 novembre 1714, Lille (Saint Pierre), Nord, décédée le 18 avril 1741, Lille (Saint André), Nord, inhumée, grande nef de l'Eglise Saint André, Lille, Nord (à l'âge de 26 ans).   * Elisabeth Trubert de Bois Fontaine, dame de La Vigne.  Mariée le 31 août 1736, Lille, Nord, avec Philippe Emmanuel, comte du Bus, seigneur de Moustier, Ogimont et d'Acquignies. (Roglo)  
 
           dont Marie-Françoise et Claire Julie 
inhumée le 17 avril 1741 dans la grande nef de l'église Saint André de Lille.
Marie-Françoise Prouvost épousa, le 9 décembre 1737, en l'église Saint André de Lille, Pierre Desruelles, bourgeois de Lille,
 
 
 
Bulletin : histoire et archéologie Flandre, Tournaisis, Cambrésis, Hainaut, Artois / Société d'études de la province de Cambrai
 
Auteur : Deligne, Jules (1816-1906)
 
Auteur : Société d'études de la province de Cambrai
 
Éditeur : Impr. Lefebvre-Ducrocq (Lille)
 
Testament de Marie-Catherine-Françoise Desruelles-Prouvost 5 mai 1783
 
Marie-Catherine-Françoise DESRUELLES, née en 1734, fille de Pierre-Antoine-Constantin et de Marie-Françoise Prévost, mourut sans postérité le 1er septembre 1791 et fut inhumée au cimetière de Fives. Elle avait épousé, le 22 octobre 1759, Ernest-Joseph CARDON, sieur du Rotoy à Courrières, né à Lille le 7 janvier 1722, d'abord novice jésuite à Tournai, puis échevin de Lille, administrateur de la Charité générale, marguillier de La Madeleine, décédé le 23 novembre 1772 et inhumé à Saint-Pierre de Lille, vis-à-vis la chapelle paroissiale. Il était fils d'Ignace-Joseph, sr du Jardin, et de Marguerite-Thérèse Dancoisne dite Le Cocq.
 
« Je soussignée, Marie-Catherine-Françoisé DESRUELLES, veuve immiscée d'Ernest-Joseph CARDON, sieur du Rotoy, demeurante en cette ville de Lille, considérant la fragilité humaine et qu'il n'y a rien de plus certain que la mort et de plus incertain que l'heure d'icelle, et ne voulant mourir intestate, j'ai fait mon présent testament que j'ai écrit et signé de ma main, ainsi que suit : Je recommande mon âme à Dieu, mon créateur, à Jésus-Christ, mon rédempteur et sauveur, au S. Esprit, mon sanctificateur, à la glorieuse Vierge Marie, mère de Dieu, à mon Ange gardien, à S. Pierre et S. Paul, à S. François Xavier, à Sle Catherine et Sle Françoise, mes patronnes, et à tous les saints et saintes du Paradis, les priant de vouloir intercéder pour mon âme envers la Très Sainte Trinité, lorsqu'elle sortira de mon corps.
 
Je veux et ordonne que sitôt ma mort il soit célébré toutes les messes qui se disent pendant la matinée à toutes les communautés d'hommes de la ville de Lille.
 
Ne pouvant plus être enterrée au même endroit où est enterré mon mary, je choisis ma sépulture à la paroisse ou je décéderay, au cimetière désigné pour cela, voulant, en cas que je meure à Lille, que les religieux et tout le clergé conduise mon corps jusqu'à l'endroit où je serai enterrée, priant mes parens et amis d'y assister. Je veux qu'il y ait à mon convoi huit couples de religieux. Voulant qu'il soit fait mention sur la pierre sépulchralle de mon mary de l'endroit où je serày enterrée et qu'il soit mis, si faire se peut, une pierre sépulchralle à l'endroit où je serai enterrée.
 
Voulant qu'il soit fait un obit solennel à la paroisse de SainteCatherine, quand même je viendrois à décéder ailleurs, et qu'il soit donné un louis d'or de 19 florins 4 patars à l'offrande pour M. le Curé de Sainte-Catherine. Voulant aussi qu'il soit célébré une quarantaine à la paroisse de Sainte-Catherine, à la chapelle de N.-D. de Tongres, qui est la chapelle de communion, sans y comprendre les messes qui seront célébrées pendant le service et les messes que j'ordonne par mon testament, et qu'il y ait une tombe relevée à la chapelle pendant le service et la quarantaine.
 
Je veux qu'il soit distribué 2.250 pains, de 2 livres chaque pain, compris la façon, aux pauvres, ou plus, s'il est nécessaire, par l'entremise de mes parens et amis qui seront invités à mes funérailles. Je veux qu'il soit demandé pour assister à mes funérailles 62 invalides auxquels il sera distribué à chacun un pain et 2 patars en argent.
 
Étant de la confrérie du S. Sacrement de la paroisse de S. Pierre, je prie les administrateurs de faire célébrer un obit solennel pour le repos de mon âme, pour lequel il sera payé 18 livres de France. Priant aussi ceux des administrateurs de la paroisse de SIe Catherine, étant aussi de la confrérie du S. Sacrement, de vouloir bien faire la même chose, en leur payant aussi 18 1. de France.
 
Je veux qu'il soit donné au Bouillon de la paroisse de S,e-CathLrine 100 florins une fois ; et à l'Hôpital général 200 fl. une fois, les priant de prier Dieu pour le repos de mon âme.
 
Je veux qu'il soit célébré 800 messes le plus tôt qu'il sera possible pour le repos de mon âme, à la rétribution de 12 patars, sans y comprendre les messes qui seront célébrées le jour de ma mort, et la quarantaine, et le jour du service. Je veux qu'il soit célébré tous les jours une messe pendant un an après ma mort, pour le repos de mon âme, à commencer le lendemain que la quarantaine sera finie, à huit heures, à la paroisse de Sainte-Catherine, dans la chapelle de N -D. de Tongres, à la rétribution de 20 patars, compris six chierges, priant mes parens et amis d'y assister.
 
Je veux qu'il soit célébré à la paroisse d'Haubourdin un obit solennel pour le repos de mon âme, pareil à celui de mon mary et qu'il soit donné un louis d'or de 19 fI. 4 p. à M. le curé d'Haubourdin pour l'onrande. De plus je veux qu'il soit donné à M. le curé d'Haubourdin 24 fl. une fois, le priant de vouloir bien donner à dtner aux prêtres et religieux qui auront assisté et célébré leur messe pendant le service ou obit. Voulant aussi qu'il soit donné à chaque prêtre ou religieux qui auront célébré leur messe pendant ledit obit, 3 1. de France. Je veux qu'il soit distribué aux pauvres de ladite paroisse d'Haubourdin deux sacqs de bled converti en pain. Je prie les administrateurs du S. Sacrement de la paroisse d'Haubourdin de faire célébrer un obit pour le repos de mon âme, selon l'usage qu'on fait pour les confrères et consœurs, pour lequel il sera payé 6 florins.
 
Je donne et lègue à ma cousine Marie-Joseph-Thérèse-Angélique Balas la propriété de tous mes meubles meublans, provisions de ménage, argenterie, étains, batterie de cuisine, tabatière, tableau, portraits, boucles et montre d'argent, linge de table, linge de lit, tout ce qui sert à mon chef et corps; et générallement tout ce qui se trouvera à ma mort, tant à ma maison de ville qu'à ma maison de campagne, à l'exception de l'or et argent monnoyé, après les dettes, obsèques et funérailles payées, se partage égallemenl entre tous mes héritiers, et aussi aux exceptions cy après, de tous mes diamans, de même qu'à celles que je pourrois faire dans mes codiciles.
 
1° Toute ma bibliothèque, consistante en livres de droit, d'histoire, de philosophie, de morale et de dévotion, que je donne et lègue à M. François-Joseph de Poucques, le priant de vouloir bien l'accepter.
 
2" La Sainte Vraie Croix que je donne et lègue avec les bulles à la paroisse de la Magdeleine, suivant l'intention de mon mary.
 
3° Mon nœud de diamant que je donne et lègue à ma filleule, Henriette Dervaux.
 
4° Six cuillers et six fourchettes d'argent, marquées d'un P, d'un C, et d'un D, et six petites cuillers à thé marquées d'un chiffre, que je donne et lègue à ma filleule, Catherine Brausart ; et en cas qu'elle décéderoit avant moy, je le donne et lègue à sa sœur.
 
5° Le reste de mes diamants, à l'exception de mes boucles d'oreilles, je le donne et lègue pour être mis à la remonstrance du S. Sacrement de la paroisse d'Haubourdin.
 
6° Ma montre d'or et sa chaîne aussi d'or, que je donne et lègue à mon filleul, Gaston-François-Joseph Lefebvre.
 
7' Je donne et lègue à ma cuisinière, à ma femme de chambre et à mon domestique, qui se trouveront à ma mort, le lit, literie, couverte et paire de draps sur lesquels ils couchent à leur lit à Lille.
 
Je lègue à mon cousin Jean-Baptiste Famelare, comme étant le plus pauvre, la somme de 100 fl. par an, sa vie durante, à prendre sur la m'aison située à l'entrée de la rue des Malades, occupée présentement par le sr Béghin, le priant de prier Dieu pour le repos de mon àme. Je donne et lègue à ma cousine Julie-Françoise Famelare, sa soeur, qui est pauvre, la somme de 50 florins par an sa vie durante, à prendre sur ladite maison.
 
Je donne et lègue à ma cousine Thérèse Desruelles, qui est pauvre, la somme de 50 fl. par an, sa vie durante, à prendre sur ladite maison.
 
Je donne et lègue à celui qui sera concierge et jardinier à ma mort, à ma maison de campagne, la somme de 40 fl. par an, à prendre sur le pied des années qu'il aura été à mon service, de sorte que s'yl y a resté deux ans, il faut lui donner 80 fl., et autant d'années de plus qu'il m'aura servi, augmenter de 40 fl., sans y comprendre son année de gages, le tout une fois seulement. Au cas que mon jardinier qui est présentement Doby, ne seroit plus à ma mort, par infirmité habituelle ou par maladie, je veux que celà lui soit donné également, à compter jusqu'au moment où il seroit remplacé par d'autre ; voulant aussi que celui qui l'auroit remplacé ait la même chose, à compter chaque année du moment de son entrée jusqu'au moment de ma mort, une fois pour tout.
 
Je donne et lègue à chacun de mes domestiques qui se trouvera à mon service à ma mort la somme de 80 fl. par an, à prendre sur le pied des années qu'ils auront été à mon service, sans y comprendre leur année de gages, le tout une fois seulement. De plus je donne et lègue à chacun de mes domestiques 50 fl. une fois, pour habit de deuil.
 
Au cas que je deviendrois hors d'état, soit par maladie ou autrement, avant ma mort, de régir mon bien, je veux que ce soit ma cousine, Marie-Joseph-Thérèse-Angélique Balas, à qui j'ai donné ma procuration à cet effet, qui ait seule la régie de tous mes biens, tant réputés biens l'immeubles et fiefs, et la régie de mon ménage à l'exclusion ires, lui donnant tout pouvoir tant pour recevoir que pour liant que la dtte dello Balas ne soit tenue à aucun compte
 
x, après ma mort, à aucun de mes héritiers, ni à qui que ce u'elle soit déchargée, sur sa simple déclaration, de tout ce ra à ma mort ; et en cas que quelqu'un voudroit la chagriner L, je veux qu'il soit privé de trois années des profits, émolumens is desdits immeubles et qui seront au profit de ladite cousine; aussi qu'après ma mort aucun de mes héritiers ne pourront fe aucune pension, sous tel prétexte que ce puisse être, à ladite iour le temps qu'elle a bien voulu demeurer avec moy et me
 
• compagnie, et que ladite dtllt Balas ait la liberté de rester pendant temaines dans ma maison mortuaire, y vivre avec mes domcsti-
 
ques, voulant qu'ils restent pendant ledit temps à son service comme Bis étoient à moy même. Et au cas que ladite d"" n'auroit pas encore -trouvé d'emplacement, les dites six semaines écoulées, elle aura la liberté de continuer à rester dans ladite maison encore six autres |gemaines, mais mes domestiques ne seront plus tenus de rester avec elle.
 
Je veux et ordonne aussi que ma maison, située rue des Bonnes Filles à Lille, soit vendue après ma mort et qu'il soit conditionné à celui qui l'achètera qu'il ne pourra en jouir que trois mois après ma mort; voulant qu'il soit donné et légué franc et net argent, du provenu de la dite vente, à ma cousine Balas la somme de 50 fl. une lois pour tout. Voulant aussi qu'il soit donné et légué, du provenu de cette dite vente, à madame Charlotte Fruict, épouse de M. César-Auguste-JosephMarie Hespel, écuyer, sr de Guermanez, la somme de 3.000 fl. une fois pour tout ; et en cas que ladite dame de Guermanez viendroit à décoder avant moy, je donne et lègue ladite somme à tous ses enfants, à partager également, en dédommagement de ce qu'elle n'a pas hérité de ma campagne à Haubourdin, après la mort de mon mary, suivant l'intention et le désir qu'il avoit à ce sujet.
 
Voulant aussi que soit donné et légué, du provenu de cette dite vente, à Catherine Diricq 1, 100 fl. une fois ; à sa soetir, Marie-Anne Diricq, 100 fl. une fois ; à Thérèse Dujardin 2, ancienne servante de mon grand,père Prouvost dit Prévost, 100 n, une fois ; à Catherine Bulté, ma filleule, 100 fl. une fois.
 
Voulant aussi que les 100 fl. que je donne et lègue au Bouillon de la paroisse de Sainte-Catherine, et les 200 fl. que je donne et lègue à
 
1. Nota. Ladite Catherine Diricq est décédée. Signée : Desruelles, veuve de Cardon du Rotoy. (Mention en marge).
 
2. Même mention.
 
- l'Hôpital général, les 800 messes à 12 p., ainsi que les 365 fl. pour la messe que l'on doit célébrer chaque jour, soient pris sur le produit de la vente de cette dite maison ; et en cas que la vente de cette dite maison, contre toute attente, ne monteroit pas autant que les charges que je mets sur cette dite maison, je veux et ordonne que le surplus en soit pris sur mes plus clairs et apparants biens de libre disposition.
 
Je veux et ordonne aussi que les 3.600 fl. que j'ai donné en rente héritière, le 4 septembre 1779, à mon cousin Pierre-Joseph Prouvost, bailly de Mouveau et collecteur de Roubaix, provenant d'une lettre de rente héritière qui m'a été remboursée par les enfans et héritiers de mon cousin Pierre Prouvost et de Marie-Jeanne Delebecque, sa femme, le 4 septembre 1779, que cette ditte rente soit partagée également entre les enfans de feu Pierre, de Jacques et de Jean-Fortunat Prouvost, mes parens au 3e degré, qui est le 6' degré civil, sans préjudice aux descendants de Marie Prouvost, sœur de mon grand'père maternel, laquelle a épousé Philippe d'Assonville, en cas qu'il y en ait encore de vivants qui soient au même degré, le tout sans préférence de sexe, ni d'âge au autre avantage coutumier, accoidaht la représentation à ceux et à celles dont les père et mère seront décédés.
 
Je veux et ordonne aussi que les 1300 fl. que j'ai donné en lettre de rente héritière, le 13 de novembre 1779. au sieur Séraphin Ferret, marchant et cabaretier demeurant alors à Mouscron, et à Marie-AnneJoseph Deleporte, sa femme, cabaretiers présentement à Roubaix, laquelle rente provient d'une maison située à la Place de Saint-André à Lille, quartier E, n' 631, que j'ai vendue à main ferme au sieur Laurent-Joseph Gachez. maître tailleur, voulant que cette dite rente soit partagée également entre les enfans d'Albert-Élie Molé et de Marguerite-Lucie Taqué, mes parens au 6* degré civil, sans préférence de sexe ni d'âge, ou autre avantage coutumier, accordant la représentation à ceux ou celles dont les père et mère seront décédés.
 
Je veux que la rente de 40 fl. laissée par ma tante Marie-CatherineThérèse Desruelles à Catherine-Thérèse Diricq continue à lui être payée après ma mort 1
 
Je veux et ordonne aussi que tout ce que je donne et lègue dans mon testament et codiciles à tous ceux et celles qui me sont parens au même degré, de ceux ou celles qui doivent hériter à ma succession, je leur donne et lègue hors et d'avant part de ce que doivent hériter à ma succession.
 
Après ce que dessus fourni et accompli, je veux que les biens que je délaisserai à ma mort, compétent et appartiennent à mes plus près
 
.1. Nota. Ladite Diricq est décédée. (En marge).
 
parens, tant du côté paternel que du côté maternel, du lez et côté d'où ils procèdent, chacun suivant leur branche, sans confusion de biens d'une famille avec l'autre, sans aucune préférence de sexe ni d'âge ou autre avantage coutumier. De sorte que tous les biens provenant de mon grand père paternel appartiendront aux plus près descendans de Marie-Jeanne Desruelles, sœur de mon grand père et épouse de Charles Lasseré, mes parens au 6e degré civil, qui sont : Jeanne-IsabelleThérèse Bossdleman, veuve d'Antoine Dervaux ; les enfans de PierreEngelbert Bosselleman par la représentation de leur père ; ThéodoreHenri-Joseph Lefebvre, par la représentation de son père ; CharlotteIsabelle Lefebvre, fille de Philippe-Charles-Joseph et de Marie-Augustine Delaitre, par la représentation de son père ; Joseph-Inglebert Lefebvre ; les enfans de Josse-Guislain-Joseph Vandervecken, par la représentation de leur mère ; à Marie-Jeanne-Baptiste Joseph Grebert, épouse de M.
 
Valicourt-Dltmesnil, commissaire à Valenciennes ; à Magdeleine Grebert, sa sœur, épouse de M. Valicourt, beau-frère de sadite sœur ; au fils de Charles Lasseré, conseiller à la Gouvernance de Douay, par la représentation de son père.
 
A l'égard de tous les biens provenant de ma grande mère paternelle je veux qu'ils compétent et appartiennent aux plus près descendans de Jacques et d'Agnès Lepers, mes parens au 6e degré civil, voulant que ledit bien soit partagé également entre Marie-Claire Beaussart ; les deux enfans de Jean-François Beaussart, par la représentation de leur père; Antoine-Joseph Lepers ; Marie-Catherine Vpers; François Lepers ; les enfans de Jacques Prouvost et d'Agnès Florins, par la représentation de leur mère ; Ursule Demaziers, épouse de Monsieur Pringuet, par la représentation de sa mère ; et Pierre-Constantin Florins.
 
A l'égard de tous les biens provenant de mon grand'père maternel, je veux qu'ils compétent et appartiennent aux plus près descendans de Jacques Prouvost, époux d'Antoinette Masurelle. mes parens au 6° degré civil, voulant que ledit bien soit partagé également entre les enfans de feu Pierre Prouvost ; les enfans de feu Jacques Prouvost ; les enfans de feu Jean-Fortunat Prouvost, sans préjudice aux plus près descendans de Marie Prouvost, sœur de mon grand père maternel et épouse de Philippe d'Assonville, en cas qu'il y en ait encore de vivants qui soient au même degré desdits Prouvost. Et au cas qu'on ne puisse pas savoir positivement s'il y en a encore qui soient en vie, je veux et ordonne que le quart de tous les biens provenans de mon grand père Prouvost dit Prévost soit mis en dépôt l'espace de trois ans, pour qu'on puisse faire des informations pendant ledit temps ; lequel temps étant écoulé, si on n'a point pu savoir rien de positif à ce sujet, ledit quart sera au profit desdits Prouvost qui sont nommés dans mon dit testament.
 
Voulant la même chose pour la part due aux autres héritiers tant du coté paternel que du coté maternel dont on ne pourroit pas savoir où ils sont, laquelle, part se partagera égallement après ledit terme de trois ans.
 
A l'égard des biens provenant de ma grand mère maternelle, je veux qu'ils, compétent et appartiennent aux enfans d'Albert-Élie Molé et de Marguerite-Lucie Taquet, mes parens au 6' degré civil, à partager également entre Lucie-Albertine-Joseph Molé, Marguerite-Angélique Molé et Albert-Élie-Joseph Molé.
 
Le tout sans préjudice à tous mes autres parens, tant du côté paternel que du côté maternel qui seroient au même degré et qui ne sont pas marqués dans mon dit testament, n'en ayant point de connaissance.A l'égard de mes immeubles et fiels, je veux que ceux qui voudront en profiter au préjudice des autres soient privés de tous mes biens réputés meubles et acquêts, et de tout ce que j'ai de libre disposition, même de trois années des fruits, profits et revenus desdits immeubles, au profit de ceux qui se soumettront à mes volontés. Voulant que tout ce que dessus soit exécuté de point en point, privant les contredisans de ma succession, dont la part accroîtra au profit des acquiesçans, renonçant à toute loy, usage et coutumes contraires spéciallement à celle disposante qu'on ne peut être et légataire et -héritier, qu'en appréhendant l'un on se prive de l'autre, et à celle disposante que donation faite aux enfans en puissance de père appartient au père s'il veut l'appréhender. Et pour que toutes mes volontés cy dessus énoncées soient ponctuellement exécutées, j'ai choisi et nommé pour mon exécuteur testamentaire M. François-Joseph de Poucques, écuyer, seigneur du Puich, du Magistrat de Lille et administrateur de la noble Famille, le priant de vouloir bien s'en charger, l'autorisant à vendre telles parties de biens libres qu'il trouvera convenir pour fournir à l'exécution de mes volontés dernières et de tous les codiciles.
 
Ainsi fait, voulu et ordonné, fait, écrit et signé à Lille de ma main, le 5 de mai 1783. — DESRUELLES, veuve de CARDON DU ROTOY.
 
L'exécuteur, testamentaire, François-Joseph de Poucques, étant mort le 3 avril 1785, la testatrice fit choix, le 21 mai, de M. Nicolas-Joseph Pau, prêtre, chapelain et secrétaire du chapitré de Saint-Pierre, avec l'abbé Pierre-FrançoisJoseph Demeuninck, comme adjoint
 
 
4: Marie Prouvost, née le 27 décembre 1678, Wasquehal, Nord, décédée le 23 juillet 1744, Lille (Sainte Catherine), Nord, inhumée, dans l'église Sainte Catherine de Lille (à l'âge de 65 ans). épouse, en novembre 1705, Pierre Dassonville, greffier de la juridiction consulaire de Lille, fut inhumée au milieu de la grande nef de l'église Sainte Catherine de Lille: 
 
 
     


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Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier 1728-1795, Négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute lisse, échevin de la Ville de Roubaix.


defrenne-blason
 dont François Ignace époux de Marie Agnès Le Clercq qui vivèrent à Paris.




Augustine Angélique Josèphe Dujardin, dame du Gaucquier 1725-/1755
10: Jacques I Prouvost (1670-1704)


Pierre tombale de marbre près de l'autel Saint Nicolas de l'église de Wasquehal, épouse à l'église Sainte Madeleine de Lille le 08-04-1698, Antoinette Masurel (1670-1730), sa cousine au troisième degré, « Il  a obtenu dispense  de la Cour de Rome qui a longtemps différé ». fille de Noël Masurel et Antoinette de Courchelle, elle même fille de Pierre de Courchelle et Antoinette Prouvost; censier à Wasquehal: 


Ferdinand Joseph Dervaux 1715-1793


Guillaume Prouvost 1580 & Adrienne Wattel 1580


Marie Angélique de Surmont 1716-1796
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- 1749 -
 


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Pierre Prouvost 1606-1681 &1648
Péronne Florin 1627-1691
 
 
 
Antoinette Prouvost 1600-/1670 &
Pierre de Courcelles ca 1600


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- 1745 -
 


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Pierre Prouvost 1648-1691 &1669
Marguerite de Lespaul 1648-1720
 
 
 
Antoinette de Courcelles 1640 &
Noël Masurel 1649


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Liévin Joseph Defrenne 1750-1814
Jacques Prouvost 1670-1704


Marchand drapier, maître de manufacture, administrateur des Hospices de Roubaix
 


defrenne-blason
Antoinette Masurel 1670-1730


leurs enfants furent: Pierre Prouvost, né le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, baptisé le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, décédé le 1er mai 1770, Roubaix, Nord, inhumé le 2 mai 1770, église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 71 ans), maître de manufacture, échevin de la Ville de Roubaix. Marié le 25 septembre 1724, Roubaix (Nord), avec Marie Jeanne Delebecque, née le 28 février 1707, Roubaix (Nord), décédée le 10 février 1778, Roubaix (Nord), inhumée le 12 février 1778, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans).   


Clémentine Marie Angélique Josèphe Dervaux 1750-1834
Jacques Prouvost, né le 15 décembre 1699, Wasquehal (Nord), baptisé le 15 décembre 1699, Wasquehal (Nord), décédé le 24 septembre 1774, Roubaix (Nord), inhumé, dans l'église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 74 ans), manufacturier. Marié le 10 mai 1734, Roubaix (Nord), avec Marie Agnès Florin, née le 14 mai 1712, Roubaix (Nord), baptisée le 14 juin 1712, décédée le 26 mai 1767, Roubaix (Nord), inhumée le 28 mai 1767 (à l'âge de 55 ans).


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    Jean Fortunat Prouvost, né en 1702, Wasquehal, Nord, baptisé le 20 juin 1702, Wasquehal, Nord, censier de La Grande Haye à Roubaix.Marié le 17 juin 1731, Wasquehal, Nord, avec Marie Anne Thérèse van den Berghe, née le 10 mai 1712, Oselghem, Courtrai, Belgique.)Note:CM 22/9/1724 Roubaix maître Ranugen Tab 1979/6 dont :    Marie Françoise Constance Prouvost, née le 15 août 1731, Roubaix, Nord.
 
    Jacques Prouvost, né le 4 novembre 1732, Roubaix, Nord.
 Pierre Joseph Prouvost, né le 29 juin 1734, Roubaix, Nord.
    François Alexandre Joseph Prouvost, né le 15 juillet 1736, Roubaix, Nord.
    Béatrice Prouvost, née le 27 mai 1738, Roubaix, Nord.
    Louis Joseph Prouvost, né le 12 décembre 1741, Roubaix, Nord, décédé (en bas âge), Roubaix, Nord.
    Marie Prouvost, née le 11 mars 1743, Roubaix, Nord.
    Jean Baptiste Prouvost, né le 7 mai 1745, Roubaix, Nord.
    Marie Marguerite Joseph Prouvost, née le 2 août 1747, Roubaix, Nord.
    Hyacinthe Félicité Henriette Josèphe Prouvost, née le 9 mai 1750, Roubaix, Nord, décédée le 8 avril 1783, Nieppe, Nord (à l'âge de 32 ans).Mariée avec Florent Joseph de Meulenaere, né en 1751, Nieppe, Nord, décédé le 23 juin 1812 (à l'âge de 61 ans).
    Gabriel Prouvost, né le 22 mai 1752, Roubaix, Nord.
  
 
Jean de Le Becque, né le 31 mars 1659, Roubaix, décédé après 1712, censier de la Cense du Fontenoit, échevin de Roubaix (1699), marguillier de Saint Martin (achat le 26 octobre 1700),marié en 1696, Wattrelos, Nord, avec Marie Barbe de Lespierre, née en 1672 à Wattrelos, + 1742, Roubaix ; les époux s'installèrent à Roubaix le 26 septembre 1724.  Mariage de Marie Jeanne de le Becque 28/02/1707 Roubaix, + 12/02/1778 Roubaix), fille de Jean et Marie Barbe de Lespierre avec Pierre Prouvost, le 25 septembre 1724; leur fille Hyacinthe Félicité Henriette Josèphe Prouvost, née le 9 mai 1750 - Roubaix, décédée le 8 avril   1783 - Nieppe, 32 ans  épousa Florent Joseph de Meulenaere 1751-1812 ;  Le frère d’Hyacinthe-Félicité fut Jean Baptiste Prouvost, né le 7 mai 1745 à Roubaix, probablement celui dont parle : « Le Conseil général de la commune de Lille, département du Nord, en exécution de la Loi du mois d'août 1790 sur l'organisation judiciaire titre sept et autres lois subséquentes, s'est rendu en la salle d'audience du Tribunal de Commerce pour y installer les nouveaux juges et greffier élus par le corps électoral du département du Nord, où étant et y occupant le siège, le citoyen André, Maire de la ville, a adressé un discours à Henri-Louis-François Laurent, élu Président du Tribunal ; Floris Delahoutre; Charles -François-Joseph Lefebvre; Philippe-Joseph Mourcou, et Jean-Baptiste Prouvost, élus juges, ainsi qu’ils en ont fait constater par les procès-verbaux d élection, et Amédée-André-Joseph Lefebvre, greffier, lesquels avaient été introduits dans l'intérieur du Parquet; ensuite, d'après les conclusions du Procureur de la commune, ils ont, devant les membres du Conseil général et en présence de la commune assistante, prêté le serment d'être fidèles à la Nation, de maintenir de tout leur pouvoir, la liberté et l'égalité ou de mourir à leur poste, et de remplir avec exactitude et impartialité les fonctions de leurs offices. — Après ce, les membres du conseil général de la commune étant descendus dans le Parquet, ont installé les juges, et au nom du Peuple, ont prononcé pour lui l'engagement de porter au Tribunal et à ses jugements le respect et l'obéissance que tout citoyen doit à la Loi et à ses organes. Le 11 novembre eut lieu la publication solennelle du décret de la Convention nationale du 12 octobre précédent, déclarant que « les habitants de Lille ont bien mérité de la patrie » durant le siège resté fameux dans nos Annales. Derode mentionne simplement le fait, sans en donner la relation officielle, ni le discours prononcé en la circonstance par le maire André. Nous reproduirons donc l'un et l'autre : Le  11 novembre 1792, l'an Ier de la République, vers onze heures du m atin; en exécution de la proclamation des maire et officiers municipaux de la ville de Lille, en date du dix de ce mois, publiée et affichée le mème jour, portant entre autres articles que le décret de la Convention Nationale du 12 octobre dernier, qui déclare que les habitants de Lille ont bien mérité de la Patrie, sera publié solennellement. Le Conseil général de la commune accompagné, d'après l'invitation qui leur en avait été faite, des  administrateurs du Directoire du District, des Juges des Tribunaux, ainsi que de différents détachements, tant de la garde nationale que des troupes de Ligne; le cortège précédé de deux pièces de canons et d'une musique guerrière, est parti de l'hôtel commun, et s'est rendu sur les décombres du quartier incendié de Saint Sauveur, la place de Saint-Louis et la place d'Armes, ou étaient préparées des estrades décorées convenablement au sujet : un drapeau tricolore portant le décret pour inscription, arborés. »
 
« A l’époque où les grandes cathédrales commencent à sortir de terre, Wasquehal n’avait même pas une chapelle. Pourtant en 1252, la commune qui ne compte qu’une soixantaine de foyers, commence la construction de sa première église. La présence du cimetière à cet endroit depuis le haut-moyen âge, et la fidélité des Chrétiens aux lieux sacrés, fait penser  que cette première construction fut bâtie sur l’actuelle place du général de Gaulle. En 1482, les troupes de Louis XI lancée à la poursuite de celles de Maximilien d’Autriche, atteignent Wasquehal, brûlent le centre du village et détruisent l’église. 1511 voit s’élever la seconde église sous la seigneurie de Robert de Ranchicourt et de Catherine de Bergues. Les reliques de Saint Maur ayant disparu dans les évènements, Saint-Nicolas qui était déjà trés honoré en devient le Saint Patron. Jugée trop vétuste et trop petite, elle cède la place à l’édifice actuel en 1877. » http://evelaw.over-blog.com/categorie-11458434.html
 
La facade de style gothique, posséde un tympan de pierres sculptées, et un portail  de chêne. La tour culmine à 40 m de hauteur, tandis que le clocher atteint les 50 m.
 
 
 
De Le Becque- Delebecque
Flandres
Armes : d’azur à un chevron d’or accompagné, en chef, de deux vols d’argent et, en pointe, d’une bécasse d’or.
Alliances : de Mesmay, Piat, de Wavrin, Mathon, de Lespierre, d’Halluin, de Le Rue, Prouvost.
 
Marie-Jeanne de Le Becque appartient à une lignée dont le tronc se perd dans le XIII ° siècle  et qui fournit jusqu'à 17 échevins à Roubaix, sept religieuses de l'Hôpital Sainte Elisabeth; le curé Jacques Legroux déclare en 1714 : « le bourg de Roubaix est considérable et ancien ; ses manufactures le rendent célèbre plus que bien des grandes villes en France, en Espagne et ailleurs ». Ils eurent :Pierre Joseph Prouvost, né le 13 juillet 1725, décédé le 24 décembre 1797 (72 ans), négociant,  marié  le 27 septembre 1751, Roubaix, avec Marie Catherine Ramery dit de Boulogne, baptisée le 29 juin 1720, Mons, Hainaut, décédée le 24 janvier 1771, Roubaix, (peut-être 50 ans). Marie Béatrix Prouvost, née le 6 février 1728, Roubaix, Nord, décédée le 10 décembre 1808, Roubaix, Nord (80 ans), chanoinesse de Saint Augustin, prieure de l'Hôpital Sainte Elisabeth de Roubaix. Augustine Élisabeth Josèphe Prouvost, née le 14 février (janvier ?) 1731, Roubaix , décédée le 12 avril (mars) 1801, Roubaix  (70 ans), mariée  le 21 septembre 1755, Roubaix, Nord, avec Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier, né le 18 avril (ou 12 avril)  1728, Roubaix , décédé en 1795 (1801 ?), Lille  (67 ans), négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute lisse, échevin de la Ville de Roubaix,x 23/06/1749 Roubaix avec DUJARDIN Augustine Angélique, xx 21/09/1755 Roubaix NOTE :    Dispense du 4° degré entre Liévin et Augustine Elisabeth PROUVOST.,Ursule Angélique Joseph Prouvost, née le 23 octobre 1733, Roubaix,Marie Marguerite Prouvost, née le 26 novembre 1734, Roubaix, Nord, décédée le 11 mars 1794, Roubaix, (59 ans).   Jeanne Eléonore Amélie Prouvost, née le 7 octobre 1737, Roubaix, Nord, décédée le 3 septembre 1755, Roubaix, (17 ans).   Marie Catherine Joseph Prouvost, née le 9 juin 1740, Roubaix, décédée le 16 novembre 1805, Roubaix, (65 ans).   Philippe Constantin Prouvost, né le 2 août 1743, Roubaix, Nord, décédé après 1785, Mouscron, Hainaut, Belgique, prêtre, Vicaire de Sainte Catherine à Lille en 1778  puis  curé de Mouscron en 1785. Louis Joseph Prouvost, né le 9 mai 1747, Roubaix, décédé le 26 mai 1747, Roubaix, (17 jours).
Leur ainé Pierre Joseph Prouvost épousa donc Marie Ramery dit de Boulogne, De gueules, au chevron d'or, accompagné de trois têtes et cols de biche du même ; Héraldique - Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments:
http://www.euraldic.com/blas_ra1.html
           


- 1775 -
Voici la lignée de le Becque :


Jehan Le Fevre dit de Le Becque ca 1272
« n'est pas mentionné dans le TEG N°8 publié par le GGRN ;
les premières générations de cette famille sont à prendre avec précaution dans ce TEG... »Ferdinand Cortyl
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Pierre Le Fevre dit de Le Becque 1320-1350
(Pierre Pierron Le Fevre dit de Le Becque)
Propriétaire de fiefs à Roubaix
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Jacquemard Le Fevre dit de Le Becque 1350-1370
Propriétaire de fief à Roubaix
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Pierre de Le Becque +1402
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Jehan de Le Becque ca 1395-1439
Propriétaire à Roubaix
&1430
Isabeau Piat 1395-1439
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Jehan de Le Becque ca 1435-1491
&
Péronne de Lescluse 1435
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Jehan de Le Becque ca 1475-/1576
&
Nicolas de Le Becque 1510-1554
Nicolas Collart de Le Becque
Propriétaire de fiefs à Roubaix, échevin de Roubaix
&
Marie van Reust 1513-1584/
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Pierre de Le Becque 1535-/1582
Échevin de Roubaix, homme de fief, marguillier de Saint-Martin
&ca 1550
Jeanne Françoise Fremault +1582/
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Philippe Delebecque, seigneur de Le Rue 1550-1625
&
Marguerite Delespaul 1555-1642
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Philippe de Le Becque 1590-1647
Seigneur de Le Rue
Censier du Haut Fontenoit
achète le fief et cense de Le Rue à Roubaix (1593)
&1614
Jeanne des Tombes 1595
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Philippe de Le Becque 1616-1675
Dit Fontenoit, censier du Haut Fontenoit à Roubaix
&1642
Marie Le Comte 1620
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Jean de Le Becque 1659-1712
Censier de la Cense du Fontenoit à Roubaix (de 1688 à 1717), cense appartenant à S.A. le prince de LIGNE,
Échevin de Roubaix (1699),
Marguillier de l'Eglise Saint-Martin (achat le 26 octobre 1700)
&1696
Marie Barbe de Lespierre 1672-1742
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Marie Jeanne de Le Becque 1707-1778
Pierre Prouvost 1699-1770|


Augustine Élisabeth Joseph Prouvost 1731-1801
&1755 Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier 1728-1795
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Jean-Baptiste Joseph Defrenne 1756-1810 &1779
Martine Joseph Delebecque 1758-1837
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Martine Augustine Liévine Defrenne 1782-1852 &1800
Charles Henri Florin 1774-1831
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Céline Aline Florin 1805-1877 &1832,
petite fille de Pierre Constantin Florin, négociant, 1°maire Roubaix , 1790/1791, Député du Tiers Etat en 1789 Fag3/91° 27/04/1732 Roubaix, + 01/01/1799 Roubaix, x 23/11/1756 Sainghin en Mélantois
Louis Jean Charles Scrépel 1809-1891
(par Victor Mottez, élève d'Ingres),
marguillier de l'Eglise St Martin à Roubaix,
filateur,
Administrateur de l'Hospice de Roubaix 1852-1857,
Marguiller de l'église Notre Dame 1856,
Président du conseil de fabrique de St Martin,
Membre de la Chambre consultative de Roubaix, décédé au 24 Rue St George à Roubaix,
Ils sont aïeux des Charles Prouvost et des Marcel Virnot-Broudehoux
 
Quelques figures de la famille de le Becque :
Marie de Le Becque, née à Roubaix, mariée avec Pierre de Lespaul, né en 1460, Roubaix , décédé vers 1525, Roubaix (peut-être 65 ans), lieutenant du Marquisat de Roubaix.
Nicolas de Le Becque, né le 1er mai 1510, Roubaix, Nord, décédé en 1554, Roubaix, (44 ans), propriétaire de fiefs à Roubaix, échevin de Roubaix,  marié  avec Marie Ottio, marié, Roubaix, Nord, avec Marie van Reust.
Pierre de Le Becque, né en 1535, Roubaix, décédé avant 1582, Roubaix , échevin de Roubaix, homme de fief, marguillier de Saint-Martin,  marié  vers 1550, Roubaix, Nord, avec Jeanne Françoise Fremault, née Tourcoing, décédée après 1582, Roubaix, Nord.
Philippe Delebecque, seigneur de Le Rue, né en 1550, Roubaix, décédé le 16 avril   1625, Roubaix, inhumé, église de Roubaix (75 ans), censier du Haut Fontenoit, marié avec Marguerite Delespaul.
Pierre de Le Becque, seigneur de Le Rue, né en 1582 julien (entre le 11 janvier 1582 et le 10 janvier 1583), Roubaix, Nord, décédé en 1656, Roubaix, Nord (74 ans), échevin de la Ville de Roubaix,  marié  en 1611, Roubaix, avec Gillette  Le Febvre, née vers 1580, Tourcoing,  Nord, décédée avant 1630, Roubaix, Nord, dont
Pierre de Le Becque, né le 30 mars 1613, Roubaix, décédé en 1693, Roubaix (80 ans), échevin de Roubaix,  marié       le 30 juillet 1635, Roubaix, avec PhIl ippine de Lespaul,
Pierre de Le Becque, né le 16 décembre 1664, Roubaix, Nord, marchand, échevin de Roubaix, marié, Roubaix, Nord, avec Monique Lezy
Gillette  de Le Becque, née en 1600, Roubaix , décédée en 1655, Roubaix (55 ans), mariée le 9 mai 1626, Roubaix , avec Jean Castel, né le 12 mai 1604, Roubaix , décédé le 27 décembre 1672, Roubaix (68 ans), censier, échevin de Roubaix (1652-1657).
Nicolas de Le Becque, né vers 1600, marié en 1628 avec Isabelle de Beaussart,
Marie de Le Becque, née le 17 mai 1640, Wattrelos, Nord, décédée le 7 juillet 1701, Wattrelos, (61 ans),
 mariée le 26 mai 1664, Wattrelos, avec Adrien du Quesnoy,
Pierre de Le Becque, né en 1554, Roubaix, décédé entre 1597 et 1622, Roubaix, marchand boulanger, échevin de Roubaix, marguillier de Saint-Martin,  marié en 1577 avec Barbe Flameng
  Marie de Le Becque, née avant 1608, Roubaix, décédée en 1677, Roubaix, inhumée, église de Roubaix.  mariée  le 22 septembre 1628, Roubaix , avec Pierre de Lespaul, né le 29 juillet 1609, Roubaix , baptisé le 29 juillet 1609, Roubaix , décédé en 1678, Roubaix , inhumé, église de Roubaix (69 ans), bailly de Wattrelos, lieutenant du Marquisat de Roubaix (parrain et marraine: Pierre de Lespaul ca 1549-1619/ Marguerite Boëtte),
Barbe de Le Becque, née le 15 juillet 1609, Roubaix, Nord, décédée après 1680, Roubaix, Nord, religieuse à l'Hôpital Sainte Elisabeth de Roubaix.
Pierre de Le Becque, né le 27 janvier 1616, Roubaix, décédé en 1674 (58 ans), censier de La Haye, marié en 1634, Roubaix, Nord, avec Marie de Lespaul, née le 19 février 1617, Roubaix , décédée en août 1686 (69 ans), censière de la Cense de La Haye (parrain et marraine: Pierre de Lespaul ca 1549-1619 ;  Magdeleine de Waresquiel),
Marie Catherine de Le Becque, née le 10 juin 1638, Roubaix, décédée le 1er avril   1704, Roubaix, Nord (65 ans), mariée  le 15 mai 1658, Roubaix, Nord, avec Antoine Le Pers, né le 10 mars 1636, Roubaix, Nord, décédé le 18 octobre 1704, Roubaix, (68 ans), égard de la Manufacture de Roubaix, échevin de Roubaix.
Philippe de Le Becque, né le 28 septembre 1618, Roubaix, Nord, marié  vers 1626, Roubaix, avec Jeanne des Reveaux, née avant 1606 (fille ul: Augustin de Lespaul, seigneur du Petit-Quesnoy 1633-1707
François de Le Becque, né vers 1557, décédé en 1625, Roubaix (peut-être 68 ans), homme de fief, marié, Roubaix, Nord, avec Jeanne Françoise Prouvost, fille de Guilbert Prouvost 1540 et Péronne Gossart 1540
Anne de Le Becque, née le 27 août 1631, Roubaix, Nord, décédée le 7 avril   1704, Roubaix, Nord (72 ans),  mariée le 20 avril 1652, Roubaix, avec Hughes de Cresme,
Marguerite Marie de Le Becque, née à Bondues, décédée,  mariée  avec Pierre du Courouble, né en 1540, Lompret, décédé en juin 1564 (24 ans), mariée vers 1565 avec Beltremieux de BaIl leul, né en 1535, Wambrechies, Nord, décédé le 7 janvier 1594, Wambrechies, (59 ans), bourgeois de Lille par achat le 17août 1564.
On trouvera (non rattaché ): Germain-Joseph Delebecque, Maître des Requêtes au Conseil   d'Etat après la révolution de 1830, Député du Pas-de-Calais de 1834 à 1848 puis de 1860 à 1870.
Alphonse Charles Delebecque, général de division, Grand'croix de la Légion d'Honneur (1888), Chevalier de l'Ordre Militaire de Savoie, Officier de l'Ordre de Guadaloupe du Mexique,Officier de l'Ordre de la Couronne de Fer d'Autriche, Grand'croix de l'Ordre du Medjidié, ESM Saint-Cyr, promotion d'Isly.
 et Jean-Fortunat qui épousa Marie-Anne-Thérèse Vandenberghe dont la fille Hyacinthe Félicité Henriette Josèphe Prouvost, née le 9 mai 1750 - Roubaix, décédée le 8 avril   1783 - Nieppe, 32 ans  épousa Florent Joseph de Meulenaere 1751-1812 ;  Le frère d’Hyacinthe-Félicité fut Jean Baptiste Prouvost, né le 7 mai 1745 à Roubaix, probablement celui dont parle : « Le Conseil général de la commune de Lille, département du Nord, en exécution de la Loi du mois d'août 1790 sur l'organisation judiciaire titre sept et autres lois subséquentes, s'est rendu en la salle d'audience du Tribunal de Commerce pour y installer les nouveaux juges et greffier élus par le corps électoral du département du Nord, où étant et y occupant le siège, le citoyen André, Maire de la ville, a adressé un discours à Henri-Louis-François Laurent, élu Président du Tribunal ; Floris Delahoutre; Charles -François-Joseph Lefebvre; Philippe-Joseph Mourcou, et Jean-Baptiste Prouvost, élus juges, ainsi qu’ils en ont fait constater par les procès-verbaux d élection, et Amédée-André-Joseph Lefebvre, greffier, lesquels avaient été introduits dans l'intérieur du Parquet; ensuite, d'après les conclusions du Procureur de la commune, ils ont, devant les membres du Conseil général et en présence de la commune assistante, prêté le serment d'être fidèles à la Nation, de maintenir de tout leur pouvoir, la liberté et l'égalité ou de mourir à leur poste, et de remplir avec exactitude et impartialité les fonctions de leurs offices. — Après ce, les membres du conseil général de la commune étant descendus dans le Parquet, ont installé les juges, et au nom du Peuple, ont prononcé pour lui l'engagement de porter au Tribunal et à ses jugements le respect et l'obéissance que tout citoyen doit à la Loi et à ses organes. Le 11 novembre eut lieu la publication solennelle du décret de la Convention nationale du 12 octobre précédent, déclarant que « les habitants de Lille ont bien mérité de la patrie » durant le siège resté fameux dans nos Annales. Derode mentionne simplement le fait, sans en donner la relation officielle, ni le discours prononcé en la circonstance par le maire André. Nous reproduirons donc l'un et l'autre : Le  11 novembre 1792, l'an Ier de la République, vers onze heures du m atin; en exécution de la proclamation des maire et officiers municipaux de la ville de Lille, en date du dix de ce mois, publiée et affichée le mème jour, portant entre autres articles que le décret de la Convention Nationale du 12 octobre dernier, qui déclare que les habitants de Lille ont bien mérité de la Patrie, sera publié solennellement. Le Conseil général de la commune accompagné, d'après l'invitation qui leur en avait été faite, des  administrateurs du Directoire du District, des Juges des Tribunaux, ainsi que de différents détachements, tant de la garde nationale que des troupes de Ligne; le cortège précédé de deux pièces de canons et d'une musique guerrière, est parti de l'hôtel commun, et s'est rendu sur les décombres du quartier incendié de Saint Sauveur, la place de Saint-Louis et la place d'Armes, ou étaient préparées des estrades décorées convenablement au sujet : un drapeau tricolore portant le décret pour inscription, arborés. »
« A l’époque où les grandes cathédrales commencent à sortir de terre, Wasquehal n’avait même pas une chapelle. Pourtant en 1252, la commune qui ne compte qu’une soixantaine de foyers, commence la construction de sa première église. La présence du cimetière à cet endroit depuis le haut-moyen âge, et la fidélité des Chrétiens aux lieux sacrés, fait penser  que cette première construction fut bâtie sur l’actuelle place du général de Gaulle. En 1482, les troupes de Louis XI lancée à la poursuite de celles de Maximilien d’Autriche, atteignent Wasquehal, brûlent le centre du village et détruisent l’église. 1511 voit s’élever la seconde église sous la seigneurie de Robert de Ranchicourt et de Catherine de Bergues. Les reliques de Saint Maur ayant disparu dans les évènements, Saint-Nicolas qui était déjà trés honoré en devient le Saint Patron. Jugée trop vétuste et trop petite, elle cède la place à l’édifice actuel en 1877. » http://evelaw.over-blog.com/categorie-11458434.html
La facade de style gothique, posséde un tympan de pierres sculptées, et un portail  de chêne. La tour culmine à 40 m de hauteur, tandis que le clocher atteint les 50 mètres.
Quelques religieux de la famille  Prouvost sous l’Ancien Régime :
Jacobus Masurel-Prouvost, prêtre jésuite au XVII° siècle.
Marie Béatrix Prouvost, née le 6 février 1728, Roubaix, Nord, décédée le 10 décembre 1808, Roubaix, Nord (80 ans), chanoinesse de Saint Augustin, prieure de l'Hôpital Sainte Elisabeth de Roubaix.
La Révérende Mère Béatrix Prouvost: 
Toute jeune, au mois de janvier 1749, elle é tait rentrée au couvent de saint-Elisabeth de  Roubaix. Elle était prieure de son monastère lorsqu’éclata la Révolution. 
Le 2 novembre 1792, des commissaires envoyés par le district de Lille envahissent la maison et signifient aux religieuses qu’elles ont à se disperser dans les vingt quatre heures. Sœur Beatrix avait alors 65 ans ; elle sortit très calme, sans une plainte. Elle était à peine dans la rue qu’on la fit arrêter et écrouer dans la prison de Lille. 
On l’accusait d’avoir caché une brique d’or et fabriqué je ne sais quelles boites de plomb. La foule souveraine a besoin de colossales idioties ; on la servait à souhait. 
Sœur Béatrix ne se troubla point ; elle comparut devant le comité révolutionnaire et repoussa du pied l’absurde accusation. Elle écrivit une lettre d’ironie sereine qui se terminait par ces mots : forte de mon innocence, je ne crains pas de demander au comité la prompte décision de mon affaire et de ma mise en liberté. » A l’heure où les femmes les plus héroïques ne savaient que bien mourir, sœur Béatrix eut le courage de se défendre. Après une longue captivité, elle sortit de la tourmente saine et sauve mais triste à jamais. On la revit dans la famille, portant le deuil de son couvent détruit et de sa mission interrompue. Elle s’en alla doucement mais elle ne mourut pas toute entière. Son visage resta populaire au foyer des pauvres et au chevet des malades. Sœur Béatrix ressuscitera un jour sous le pinceau d’Amédée Prouvost:
c'est bien sa figure qui rayonne dans le "Poème du travail et du rève": Dans le halo neigeux et frais de son rabat, Son visage très pur que la coiffe angélise Se penche, souriant, comme un lys sous la brise, Vers le moribond blème et las qui se débat. Près de la couche où lentement il agonise, Durant ces nuits sans fin où la fatigue abat, Elle veille, égrenant son rosaire tout bas,Avec une ferveur suppliante d'église . Sa robe est vénérée au faubourg populeux Comme un habit de sainte à l'or miraculeux. De ses lèvres les mots ainsi que des prières Viennent au coeur du pauvre apaiser la douleur, Et ses pieuses mains douces comme des fleurs
Se posent sur les fronts pour fermer les paupières. 
Le nom de Béatrix n'était pour Dante qu'un symbole de divine poésie; il sera plus et mieux pour Amédée Prouvost. 
Il le recueillera pieusement comme le synonyme des plus pures gloires de sa maison et il le mettra sur le berceau de sa petite fille." Lecigne
« A Roubaix, il n'y eut pas une seule défection parmi les sœurs Augustines chargées de desservir l'Hôpital Sainte Elisabeth fondé en 1488 par Isabeau de Roubaix, veuve de Jacques de Luxembourg. Par un mémoire adressé, le 14 avril 1790, à l'Assemblée Nationale, la municipalité de cette ville, demandait, au nom de l'humanité, la conservation de leur couvent. Grâce sans doute à cette sollicitude de l'administration, les religieuses purent se maintenir, dans la ville, près de trois années encore, traversées néanmoins par toutes sortes de troubles, visites, enquêtes, inventaires. Il y eut même, à certaine époque, des menaces assez graves contre les sœurs, parce qu'elles recevaient des prêtres n'ayant pas prêté le serment. Enfin des commissaires, envoyés par le Directoire du District de Lille, vinrent, le 2 Novembre 1792, signifier aux sœurs l'ordre d'évacuer la maison dans les vingt-quatre heures. Qui peindra, s'écrie l'historien de Roubaix, la douleur des vingt-huit religieuses expulsées sans pitié de leur cloître où, calmes et détachées du siècle, elles goûtaient les ineffables charmes d'une vie d'austérités, de prière et de dévouement ? Violemment arrachées des lieux où reposaient leur bienfaitrice et leurs compagnes qui, plus heureuses, les avaient devancées dans un monde meilleur et éternel ; ravies aux pauvres chartrières que leur angélique charité entourait des plus tendres soins, on les refoulait au sein d'une société que les passions agitaient, où elles devaient trouver à peine un toit pour s'abriter ! Douze de ces religieuses ne quittèrent pas Roubaix et, pour se conformer à l'arrêté du département du Nord, du 11 décembre 1791, déclarèrent à la municipalité que Leur intention était de faire leur résidence en cette ville. La vénérable prieure, dame Béatrix Prouvost, fut arrêtée et incarcérée, mais elle sut se défendre énergiquement et victorieusement contre les ineptes accusations auxquelles elle fut en butte. Après le Concordat, six des pauvres sœurs de Sainte- Elisabeth, vénérables débris de la plus florissante communauté, regagnèrent leur couvent, appelées par l'administration municipale à s'y vouer à l'instruction de la jeunesse; - mais, affaiblies par l'âge, les misères et les privations de l'exil, elles durent bientôt renoncer à ce pénible travail et vécurent tristement de la modeste pension que leur faisait le Gouvernement. Une autre vivait encore à Valenciennes. en 1836, presque aveugle et sans ressources ; le conseil municipal de Roubaix lui accorda un secours annuel de 150 francs. »   Th. Leuridan, Histoire de Roubaix, 1.1, p. 304; t. Il, p. 371 à 277. Source: gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 2008-205808
Philippe Constantin Prouvost, né le 2 août 1743, Roubaix, Nord, décédé après 1785, Mouscron, Hainaut, Belgique, prêtre, vicaire de Sainte Catherine à Lille, curé de Mouscron (filleul: Bon Ami Prouvost 1785-1827). 1787. — Église de Mouscron ; près du portail de droite. Au cimetière de cette église, au devant du crucifix repose le corps de Mlre Philippe-Constantin PROUVOST, natif de Roubaix, fils du sieur Pierre et de dame Marie-Jeanne DELEBECQUE, qui, ayant été curé de cette paroisse de Mouscron l'espace de trois ans et un mois, est décédé le premier novembre 1787, &gé de quarante quatro ans. Priez Dieu pour son àme.
Augustin Prouvost, né le 29 décembre 1742, Roubaix ,baptisé le 30 décembre 1742, Roubaix ,prêtre.
Marguerite du Hamel, décédée après 1710, religieuse au Couvent des Pénitentes à Lille.
Rose Prouvost, religieuse du Saint Sacrement, 
Louis-Camille  Prouvost, supérieur des Rédemptoristes, ordre fondé en 1732 par Saint Alphonse de Liguori (1696-1787). 
Gaspard-Justine Prouvost,  doyen de Valenciennes (Un doyen est également le prêtre coordinateur d'un doyenné, c'est-à-dire d'un ensemble de plusieurs paroisses).
Trouvé dans les documents: Nomination d'un maître de latin. « Nous, Lieutenant Bailly et Eschevins du bourg et marquisat de Roubaix, sur les représentations qui nous ont été faites par la plus saine partie des habitans, qu'il est très intéressant pour la communauté d'avoy- quelqu'un dans le bourg pour y enseigner les premiers principes de la langue latine à la jeunesse et la mettre en état de pouvoir entrer dans les collèges pour y continuer leurs études et ayant égard auxdites représentations, nous avons pour et au nom de la communauté fait la convention qui suit avec le sieur Jean-Joseph Prouvost, grammairien et maître de musique, demeurant à Lille, savoir qu'à commencer du 15 avril, présent mois, ledit sieur Prouvost sera tenu d'enseigner à la jeunesse de Roubaix les premiers principes de la langue latine et de les mettre au moins en état d'entrer en cinquième dans les collèges, et, pour cela, de tenir classe de deux heures deux fois par jour, savoir depuis neuf heures du matin jusqu'à onze et depuis deux heures après-midi jusqu'à quatre, et ce, cinq jours par semaine, dans le cas où il n'y aura point de fête; sans par lui pouvoir exiger des pères, mères ou parents qui y enverront leurs enfants plus de trois livres de France par mois pour chaque écolier. Pour quoi nous nous obligeons de lui faire payer par la communauté la somme de soixante-quinze livres de France par an, payable par quart, de trois mois en trois mois, dont le premier échoira au 15 juillet prochain et ainsi continuer tant que durera la présente convention qui sera révocable à la volonté des parties, en le faisant signifier par celle qui ne voudra plus la tenir à l'autre, six mois avant. Ce que moi, Prouvost, ai accepté et accepte et promets exécuter. Fait et arrêté en notre assemblée extraordinaire tenue ce jour, 3 avril 1769 : et a ledit Prouvost signé avec nous et notre greffier. Jean Delaoutre.— Jean-Baptiste Desrumeaux.— Louis-Joseph De Le Becque. — Constantin Florin. — Jacques-François Chombart.— Denis-Joseph Lezaire.— Antoine-François Bonté. — Jean-Joseph Prouvost. — Blondel, greffier. Archives de Roubaix, G G 223, no 3
Les Prouvost au XVIII° siècle


Liévine Defrenne 1791-1824 épouse d’


Henri Prouvost 1783-1850
Tableau de Garemijn transcrivant  bien la vie quotidienne des Prouvost au XVIII° siècle.
le curé Jacques Legroux déclare en 1714 : « le bourg de Roubaix est considérable et ancien ; 
ses manufactures le rendent célèbre plus que bien des grandes villes en France, en Espagne et ailleurs ».


Maire adjoint de Roubaix, de 1821 à 1826,
Base Roglo: " Pierre Prouvost, né le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, baptisé le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, décédé le 1er mai 1770, Roubaix, Nord, inhumé le 2 mai 1770, église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 71 ans), maître de manufacture, échevin de la Ville de Roubaix.
Marié le 25 septembre 1724, Roubaix (Nord), avec Marie Jeanne Delebecque, née le 28 février 1707, Roubaix (Nord), décédée le 10 février 1778, Roubaix (Nord), inhumée le 12 février 1778, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans), dont


Membre du Conseil de fabrique de Saint Martin à Roubaix de 1826 à 1847,
Pierre Joseph Prouvost, né le 13 juillet 1725, Roubaix (Nord), décédé le 24 décembre 1797, Roubaix (Nord) (à l'âge de 72 ans), maître de manufacture, échevin de Roubaix.
Marié le 27 septembre 1751, Roubaix (Nord), avec Marie Catherine Ramery, baptisée le 29 juin 1720, Mons, Hainaut, Belgique, décédée le 24 janvier 1771, Roubaix (Nord) (à l'âge de peut-être 50 ans), dont
Catherine Françoise Prouvost, née le 6 août 1752, Roubaix (59), décédée le 18 septembre 1801, Comines (59) (à l'âge de 49 ans).
Mariée le 30 avril 1782 avec François Joseph Durot, né en 1747, décédé en 1815 (à l'âge de 68 ans), bourgeois de Lille.
Marie Béatrix Prouvost, née le 6 février 1728, Roubaix (Nord), décédée le 10 décembre 1808, Roubaix (Nord) (à l'âge de 80 ans), chanoinesse de Saint Augustin, prieure de l'Hôpital Sainte Elisabeth de Roubaix.
Augustine Élisabeth Joseph Prouvost, née le 14 février 1731, Roubaix (Nord), décédée le 12 avril 1801, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans).
Mariée le 21 septembre 1755, Roubaix (Nord), avec Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier, né le 18 avril 1728, Roubaix (Nord), décédé en 1795, Lille (Nord) (à l'âge de 67 ans), négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute lisse, échevin de la Ville de Roubaix., dont
Jean-Baptiste Joseph Defrenne, né le 9 août 1756, Roubaix (Nord), décédé le 20 avril 1810, Roubaix (Nord) (à l'âge de 53 ans), négociant, égard de la Manufacture de Roubaix.
Marié le 10 août 1779, Roubaix (Nord), avec Martine Joseph Delebecque, née le 11 novembre 1758, Roubaix (Nord), décédée le 3 janvier 1837, Roubaix (Nord) (à l'âge de 78 ans).
Aimée Augustine de Fresnes, née le 3 octobre 1758, Roubaix (Nord), décédée le 22 août 1783, Lille (Nord) (à l'âge de 24 ans).
Mariée le 9 mai 1780, Roubaix (Nord), avec Pierre Liévin Joseph Vernier, né le 19 août 1749, Sainte-Catherine, Lille (Nord), décédé le 29 mars 1834, Lille (Nord) (à l'âge de 84 ans), négociant à Lille, rentier, bourgeois de Lille.
Pierre Joseph Defrenne, baptisé le 27 octobre 1759, Roubaix (Nord), décédé en 1804, Haubourdin (Nord) (à l'âge de peut-être 45 ans), négociant, officier municipal de Roubaix.
Marié le 23 mai 1784, Templeuve en Pèvèle, Nord, avec Sophie Thérèse Desmons, baptisée le 24 août 1782, Templeuve-en-Pèvèle (Nord), décédée le 29 avril 1843, Lille (Nord) (à l'âge de peut-être 60 ans).
Ursule Angélique Jacobine Defrenne, née le 19 juin 1761, Roubaix (Nord), décédée le 25 octobre 1807, Roubaix (Nord) (à l'âge de 46 ans).
Mariée le 6 février 1781, Roubaix, Nord, avec Floris Delaoutre, né le 21 juillet 1752, Roubaix (Nord), décédé le 2 mai 1819, Roubaix (Nord) (à l'âge de 66 ans), négociant, maire de Roubaix.
Ferdinand Augustin Joseph Defrenne, né le 26 décembre 1763, Roubaix (Nord), négociant.
Marié le 15 février 1795, Roubaix, Nord, avec Marie Henriette Philippine Joseph Florin, née le 24 février 1764, Roubaix (Nord), décédée.
Floris Louis Joseph Defrenne, né le 1er mars 1766, Roubaix (Nord), décédé le 5 août 1826, Roubaix (Nord) (à l'âge de 60 ans), négociant, conseiller municipal de Roubaix, membre du Conseil de Fabrique de Saint-Martin.
Marié le 30 juin 1789, Roubaix, Nord, avec Hyacinthe Josèphe Delebecque, née le 21 août 1769, Roubaix (Nord), décédée le 16 avril 1841, Roubaix (Nord) (à l'âge de 71 ans).
Eugène Joseph Marie de Fresnes, né le 16 novembre 1767, Roubaix (Nord), décédé le 26 mars 1768, Roubaix (Nord) (à l'âge de 4 mois).
Marie Angélique Defrenne, née en 1769, Roubaix (Nord), décédée le 20 octobre 1819, Douai (Nord), inhumée, cimetière Saint-Roch, Valenciennes (Nord) (à l'âge de 50 ans).
Mariée le 16 juillet 1795, Roubaix (Nord), avec Guillaume Joseph Alexandre Duquesne, né le 31 octobre 1765, Tourcoing (Nord), décédé le 24 avril 1827, château de Bon-Repos, Beuvrages (Nord), inhumé, cimetière Saint-Roch, Valenciennes (Nord) (à l'âge de 61 ans), négociant, banquier, directeur de la Banque Cailliau, Duquesne & Cie, capitaine de la Garde Nationale.
Louis Joseph Defrenne, né le 22 novembre 1770, Roubaix (Nord), décédé le 28 septembre 1842, Roubaix (Nord) (à l'âge de 71 ans), négociant, conseiller municipal de Roubaix, membre du Conseil de Fabrique de Saint-Martin.
Marié le 21 juin 1801, Roubaix (Nord), avec Victoire Josèphe Gruart, née le 15 septembre 1779, Roubaix (Nord), décédée le 11 juillet 1868, Roubaix (Nord) (à l'âge de 88 ans).
Ursule Angélique Joseph Prouvost, née le 23 octobre 1733, Roubaix (Nord).
Marie Marguerite Prouvost, née le 26 novembre 1734, Roubaix (Nord), décédée le 11 mars 1794, Roubaix (Nord) (à l'âge de 59 ans).
Jeanne Eléonore Amélie Prouvost, née le 7 octobre 1737, Roubaix (Nord), décédée le 3 septembre 1755, Roubaix (Nord) (à l'âge de 17 ans).
Marie Catherine Joseph Prouvost, née le 9 juin 1740, Roubaix (Nord), décédée le 16 novembre 1805, Roubaix (Nord) (à l'âge de 65 ans).
Philippe Constantin Prouvost, né le 2 août 1743, Roubaix (Nord), décédé après 1785, Mouscron (Hainaut, Belgique), prêtre, vicaire de Sainte-Catherine à Lille, curé de Mouscron.
Louis Joseph Prouvost, né le 9 mai 1747, Roubaix (Nord), décédé le 26 mai 1747, Roubaix (Nord) (à l'âge de 17 jours). "


Administrateur des hospices de 1817 à 1822 ,
                        L'ainé de Pierre Prouvost, né le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, baptisé le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, décédé le 1er mai 1770, Roubaix, Nord, inhumé le 2 mai 1770, église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 71 ans), maître de manufacture, échevin de la Ville de Roubaix.
Marié le 25 septembre 1724, Roubaix (Nord), avec Marie Jeanne Delebecque, née le 28 février 1707, Roubaix (Nord), décédée le 10 février 1778, Roubaix (Nord), inhumée le 12 février 1778, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans),


Maître de manufacture.
fut Pierre Joseph Prouvost, né le 13 juillet 1725, Roubaix (Nord), décédé le 24 décembre 1797, Roubaix (Nord) (à l'âge de 72 ans), maître de manufacture, échevin de Roubaix.
Marié le 27 septembre 1751, Roubaix (Nord), avec Marie Catherine Ramery, baptisée le 29 juin 1720, Mons, Hainaut, Belgique, décédée le 24 janvier 1771, Roubaix (Nord) (à l'âge de peut-être 50 ans), 


Leuridan-1-Prouvost-Rammaert  Leuridan-1-Prouvost




Leuridan-1-Prouvost-
Gaucquier-Defrenne-Prouvost


Leuridan: les vieilles seigneuries.


« Plusieurs propriétés Prouvost provenaient des Defrenne-Dervaux, décédés en 1814 et 1834, et précédemment des Dervaux-Desurmont, : dans le partage de leurs biens en 1834 l’article 4 est une ferme à Tourcoing au hameau de l’Epinette avec des terres ; « sur laquelle propriété est construit un salon de forme octogone bien boisé et décoré, appelé le petit château (et peut très bien servir de jolie maison de campagne) » ; cette propriété a été attribuée aux enfants Prouvost-Defrenne, dont la mère, Liévine Defrenne, décédée avant ses parents en 1824 ; en 1851, après le décès en 1850 de leur père, Henri Prouvost-Defrenne les enfants Prouvost se partagent les biens indivis provenant de leur père et de leurs grands parents Defrenne et la ferme a été attribuée à Amédée Prouvost-Yon qui l’a conservée comme maison de campagne jusqu’à la location puis l’acquisition du château de Bourgogne à Estaimbourg ; dans l’ouvrage d’Albert-E. Prouvost « Souvenirs de notre famille », paru en 1960, page 13, cette propriété du hameau de l’Epinette est appelée « La Glaine ». Dans ce même partage de 1851 Liévin, Amédée et Adolphe ont eu chacun une partie de l’article 6 situé à Roubaix, rue Saint-Georges, numéros 39, 41 et 43 qui était « une belle et grande maison à 3 demeures avec jardin numéros 39, 41 et 43 sur 2491 m2 qui appartenait en propre à leur père qui l’avait reçu dans le partage Prouvost-Destombes en 1814. Le 39 a été attribué à Adolphe Prouvost-Scrépel, le 41 à Liévin Henri Prouvost-Florin et le 43 à Amédée Prouvost-Yon.
dont la fille 
Catherine Françoise Prouvost 


Dans un partage de 1835 de biens indivis entre les 4 frères Prouvost-Destombes (Jean Augustin Joseph, Pierre Constantin Joseph, Henri Louis Joseph et Philippe Julien Bonami), il est attribué à Henri Prouvost-Defrenne et ses enfants une filature au coin des rue Neuve et de l’Union avec jardin et terrain alors que les 3 autres frères recevaient des sommes d’argent liquide à prendre dans les ventes de terrains à Delerue, Delerue, Alexandre et J-Bte Pennel et J-Bte Motte-Bossut ; tous ces terrains avec un terrain rue Neuve vendu à Henri Prouvost-Defrenne seul formaient à l’origine une seule masse de terrain (verger et terre à labour) de 53 a 16 ca que les 4 frères avaient acquis en 1810 de J-Bte Desmarchelier, marchand blanchisseur de coton (qui lui-même avait acquis le Domaine National du Château de Roubaix dans une adjudication sur surenchère à la Préfecture du Nord en 1807. Lors de l’acquisition du terrain Bonami Prouvost était négociant à Rouen et ses 3 frères négociants à  Roubaix, cela correspond bien aux renseignements fournis par l’acte SSP de constitution de société du 12/6/1809 dans lequel il est fait état des activités de Roubaix et Rouen (pièce annexe n° 30 de la généalogie de 1916). » Philippe Rammaert
épousa, le 30 avril 1782, François Joseph du ROT 1747-1815


  
« Dans l’un des volumes de copies de lettres commerciales de Liévin DEFRENNE de 1777 à 1784 acquis par les ADN se trouvent 2 lettres (l’une adressée le / mars 1777 par Liévin DEFRENNE au Principal du Collège du Cateau où il avait envoyé son fils Ferdinand – photos ci dessous– et une autre adressée à son fils le 12 juin 1777 – photos ci-dessous).
Ferdinand DEFRENNE, issu du 2ième mariage de Liévin avec Augustine PROUVOST, épousera en 1795 Marie Henriette FLORIN, fille de Constantin FLORIN-BACON et sœur de Carlos FLORIN-DEFRENNE » Philippe Rammaert


MaisonDefrenneCourrier_1777-1784
  
 


Defrenne-Prouvost-2009.09.23.DEFRENNE.ADNDefrenne-Prouvost-2009.09.23.DEFRENNE.ADN
fils d’Arnould-François DUROT, bourgeois de Lille, remarquable exemple de parcours proto-industriel : 
sa vie intense a été racontée par Alexis Cordonnier dans son article : « Une industrie d’art au siècle des lumières : l’indiennerie DUROT (1765-1790) : il créa ou racheta les: 


Defrenne-Prouvost-2009.09.23.DEFRENNE.ADN Defrenne-Prouvost-2009.09.23.DEFRENNE.ADN
Manufacture Royale des toiles peintes, indiennes & papiers peints en façon de damas & d'indiennes  de Lille 
Documents des Archives du Nord


qu’il créa : lettres patentes le 25 janvier 1770 (toiles frappées des armes fleurdelisées), 


    Henri Prouvost, né le 9 juin 1810, Roubaix (Nord), décédé le 22 avril 1857, Flers-lez-Lille (Nord) (à l'âge de 46 ans).  Marié le 26 avril 1835, Roubaix (Nord), avec Sophie Florin, née le 15 juin 1812, Roubaix (Nord), décédée le 27 juin 1871, Roubaix (Nord) (à l'âge de 59 ans).
Manufacture Royale de verres,


    Augustin Prouvost, né le 15 juin 1812, Roubaix (Nord), décédé en 1877 (à l'âge de 65 ans).    Marié avec Zoé Wacrenier.
rachetée en 1775 et nommée sous la raison de son fils ainé « Louis-François Durot et fils », dirigée avec son gendre Auguste de LAGARDE ; cédée en 1777 à son associé Bernard Rousselle.


    Liévin Prouvost, né le 21 août 1818, Roubaix (Nord), décédé le 7 juillet 1869, Cattegnières (Nord) (à l'âge de 50 ans). Marié le 6 février 1842, Roubaix (Nord), avec Alphonsine Gruart, née le 30 novembre 1819, Roubaix (Nord), décédée le 11 avril 1907, Roubaix (Nord) (à l'âge de 87 ans).
Verrerie Royale de Lille de la rue Saint Sebastien


    Amédée Prouvost, né le 30 mars 1820, Roubaix (Nord), décédé le 11 décembre 1885, Roubaix (Nord) (à l'âge de 65 ans).  Marié le 15 septembre 1844, Roubaix (Nord), avec Joséphine Yon, née le 6 janvier 1827, Roubaix (Nord), décédée le 25 juillet 1902, Estaimbourg (Hainaut, Belgique) (à l'âge de 75 ans).
Manufacture Royale de Mousselines d’Houplines  


    Adolphe Eutrope Prouvost , né le 30 avril 1822, Roubaix (Nord), décédé le 24 novembre 1884 (à l'âge de 62 ans). qui secondera Amédée à la tête de l'entreprise familiale , sœur, marié le 28 avril 1850 avec Adèle Virginie Scrépel, née le 30 juin 1824, Roubaix (Nord), décédée le 31 décembre 1887, Roubaix (Nord) (à l'âge de 63 ans) de Louis Jean Scrépel, portraituré par Victor Mottez, dont Marie et Adolphe-Henri qui continuera.
(association avec de Raincour) en 1768, Beau-père de Louis-François LEPERRE-DUROT, fondateur de la  


Manufacture Royale de porcelaines de Monseigneur le Dauphin, 


,
crée le 13 janvier 1784 place des Carmes à Lille et fabriquait de la porcelaine dure cuite au charbon de terre. Marque au « dauphin couronné » et « A Lille » 


Adolphe-Prouvost-Tissuth%E8que-Roubaix
Après la Révolution, elle fut dirigée par Gaboria. Elle ferma en 1817.


Tissuthèque de Roubaix
La  Manufacture Royale de porcelaines de Monseigneur le Dauphin fut créée le 13 janvier 1784, place de Carmes, par Louis-François Leperre-Durot. Elle produit uniquement de la porcelaine dure selon une nouvelle méthode de cuisson à la houille et non pas au bois grâce au Sieur Vannier. Ce dernier obtient le 24 mai 1785 un privilège industriel pour autoriser la création d’une manufacture à Valenciennes de porcelaine cuite exclusivement au charbon de terre. Un groupe représentant une Descente de Croix d’après Rubens et inscrit « Cuit au charbon de terre ce trente juin 1786 Vannier à Valenciennes»  est conservé dans les collections du Château de Versailles. Comme de nombreuses fabriques à l’époque, la manufacture lilloise cherche un protecteur. C’est ainsi qu’elle envoie un important vase à M. de Calonne en 1785 (conservé au musée des Beaux-Arts de Lille ; inv. C2521) pour lui demander d’intercéder en leur faveur et obtenir la protection du Dauphin. Elle obtient entretemps (1784) l’autorisation de prendre le titre de manufacture royale. Calonne (1734-1802) originaire de Douai avait été Intendant de Flandres et d’Artois (1778-1783) puis contrôleur général des Finances (1783-1787). Le 31 mai 1785, il appelle Leperre-Durot à Paris pour des démonstrations, et désirant que Lille rivalise avec Tournai, envoie un courrier à son successeur à Lille : « (…) il serait à propos que cette manufacture de qui je viens de recevoir un très bel échantillon de ses ouvrages en fit un aux armes du Dauphin (…)


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Vente Rémilleux numéro 274 :le,, à monture en bronze doré , circa 1785-1790


    Henriette Prouvost.
D’après la forme des vases de Sèvres dits « Bachelier» , oviformes munis d’anses à enroulement en forme de feuilles d’acanthe, la base du corps godronnée en spirale, le piédouche enrichi d’un tore de laurier enrubanné reposant sur une base carrée ; à décor or sur les faces de médaillons avec deux L entrelacés surmontés d’une couronne royale, les revers de médaillons en grisaille représentant des trophées militaires, encadrés de grands vases antiques polychromes garnis d’importants bouquets de fleurs et reposant sur des consoles rocailles, au-dessus d’une large frise or d’arabesques composée de palmes, guirlande de myrthe, de lauriers et pampres de vigne entrelacées ; les socles en bronze doré de forme carrée, moulurée et à décor amati ; éclats restaurés sur la partie haute des piédouches, quelques usures à la dorure Hauteur totale : 53,5 cm. (21in.) ; Hauteur des vases : 49 cm. (19 in.) 80,000-120,000 $88,000-130,000  £57,000-84,000


Parmi les fondateurs de la Conférence Saint Vincent de Paul de Roubaix, le 6 novembre 1846, on note : MM. Constantin Prouvost; Louis Prouvost, plus tard rédemptoriste; Gaspard Prouvost, qui mourut doyen de Notre-Dame, à Valenciennes; Willebaud Wibaux, nommé secrétaire quoique absent de la séance. Parmi les membres entrés dans la Conférence de 1842 à 1852 : Gruart-Prouvost, membre honoraire (date d’admission?). ; Prouvost Joseph, membre actif. Henri Prouvost. 6 Février 1843. Wattinne-Prouvost, membre honoraire. Prouvost Liévin, membre honoraire.
PROVENANCE : Vente Thierry de Maigret, Paris, le 2 décembre 2011, lot 89 a pair of late 18th century Lille porcelain two-handled and monogrammed vases, with ormolu mounts.


« La famille Adolphe Prouvost-Scrépel figure dans l’Annuaire des Grandes Familles de Roubaix-Tourcoing de 1947 (mais plus en 1954) ; 3 descendances y figurent.
« Je me chargerai de lui faire agréer (…) et d’obtenir qu’il approuva que cette manufacture portait son nom (…) provisoirement». Le Dauphin avait alors un peu plus de trois ans… La manufacture va en effet réaliser un important vase pour le Dauphin ; il se trouve aujourd’hui dans les collections du Rijksmuseum (inv. BK-1965-104). Il est intéressant de noter que ces deux vases tout comme la paire qui nous intéresse aujourd’hui s’inspirent de formes créées à Sèvres environ vingt ans auparavant par Etienne Falconet et Jean-Jacques Bachelier (vase « royal»  ou aux « tourterelles» ; vase « à jet d’eau »; vase « Bachelier à anses relevées» ). Une autre paire dans le même esprit (avec leurs couvercles) a été vendue par Maîtres Ader-Tajan-Picard, Paris, 9 mars 1988, lot 20, et avant chez Christie’s, Londres, 5 juillet 1974, lot 181. Même si Falconet est certainement précurseur dans la création de modèles de vases de style néoclassique, ce style est largement diffusé par Jean-Jacques Bachelier. Bachelier débute à la manufacture de Vincennes en 1748 où il fournit des modèles pour l’atelier des peintres ; il devient Directeur artistique en 1751 et finalement prend en charge l’atelier de sculpture de 1766 à 1773 après le départ de Falconet pour la Russie. De nombreux vases ont été créés à cette époque, qui d’ailleurs pour certains portent son nom : vases « Bachelier ovale»  ; « Bachelier à cartouche en relief » , «  Bachelier à deux anses élevées» , « Bachelier à serpens» , « Bachelier à couronne» , « Bachelier à anses élevées» , ou encore cassolette « Bachelier»  Pierre Ennés dans son catalogue, «  Un défi au goût»  mentionne que « le court interim de Bachelier correspond selon nous à une période très importante ; une période charnière dans la production de Sèvres» . En revanche le décor commun retenu pour cet ensemble de vases, outre le décor d’armoiries, de monogrammes et symboles royaux, présente une déclinaison de décor dit « à la Salembier» . Henri Salembier avait réalisé des Cahiers d’Ornements, gravés par Juillet en 1777-78.


Mme Prouvost était, en effet, la plus jeune enfant du couple Scrépel-Lefebvre.
Il est considéré comme l’un des précurseurs du style Louis XVI. En 1780 est publié son Cahier d’Arabesques qui sera une source iconographique majeure des arts décoratifs de cette époque. La manufacture perd le Sieur Vannier et la qualité de la production qui n’est plus aussi bonne, contraint Leperre à revenir à l’usage du bois pour finalement la vendre en 1790 à M. Gaboria. Elle change de nombreuses fois de mains et ferme définitivement en 1817.


Adolphe et Adèle Prouvost-Scrépel ont eu au moins 4 enfants : Adolphe en 1851, Marie en 1852, Félix en 1854 et Gustave en 1856, mais ce dernier ne figure pas dans l’annuaire car il ne semble pas avoir eu d’enfant de Juliette Carlier. Pour Adolphe Prouvost-Réquillart, le fils aîné, il ne semble y avoir eu qu’une seule descendance sur les 3 enfants. Marie (Adèle Marie …) a eu avec Emile Delcourt, au moins une fille que l’on retrouve dans la famille Delcourt-Tiers, avec renvoi à la famille Mulliez-Eloy.
La paire présentée aujourd’hui est une des très belles illustrations du début de la production de cette manufacture. Probablement produite en vue d’un cadeau pour le roi, ce qui expliquerait les monogrammes aux deux L entrelacés et surmontés de la couronne royale ; il n’est néanmoins pas possible de l’affirmer faute de documents tangibles. Nous tenons à remercier MM. Bernard Dragesco et Didier Cramoisan pour nous avoir confirmé l’attribution à cette manufacture et indiqué le vase conservé dans les collections du Rijksmuseum d’Amsterdam. Dessin préparatoire et plâtre conservés à Sèvres-Cité de la céramique  (avec l’aimable autorisation des archives).


Félix Prouvost a épousé Marie Devillars d’après l’Annuaire des famille qui donne une partie de leurs enfants ; la descendance du nom était fixée à Marseille en 1947 ; il existe aussi une descendance que j’ai eu la surprise de retrouver : une petite fille, Isabelle Prouvost a épousé Jean Vandewiele (Mulliez) – elle était fille du fils aîné Joseph et de Jeanne Duthoit, mariés à Croix le 20/6/1906 – la famille qui habitait alors rue Pellart (près du Collège NDV) est partie ensuite bd de Paris – Alain pourrait peut-être me renseigner sur les parents de Mr Vandewiele (nom que l’on prononçait Vandeville) mais le nom Mulliez comporte peut-être une faute d’orthographe car, d’après Généalo, il y a un mariage à Roubaix Vandewiele-Mullier en 1905 – il est peut-être suivi d’une naissance d’un Jean qui pourrait avoir la mention marginale d’un mariage avec Isabelle Prouvost – Alain a peut-être connu les 2 fils aînés Jean-Claude et Bernard, alors que le 3ième , Didier, devait avoir mon âge et a été un moment dans ma classe en primaire (je ne sais pas ce que la famille est devenue ; les parents des 3 fils, ou plus, devraient être plus que centenaires).   
         


Le mariage Prouvost-Devillars m’avait intrigué : il a eu lieu le 1/5/1883 à Roubaix où Marie Devillars est née le 23/3/1862 ; pas de mentions marginales de décès pour le couple. Marie Devillars s’appelait Marie Poutignac dit Devillars, fille de Alphonse Aimé, né vers 1831/32, commissionnaire puis négociant à Roubaix, et Flore Louise Flament, née vers 1840/41. Aucun indice pour retrouver leurs lieux de naissance ou mariage, si ce n’est qu’un témoin en 1883 est un oncle de la mariée Auguste Féron, né vers 1840, négociant à Lille. Sur Généanet on trouve une mention de Villars de Poutignac sur la base de Pierre Barbier de la Serre et sur la base de Bertrand de Maillard la mention de Léonard de Villars, sgr de Poutignac, de Beaussac (24) où il est décédé sans postérité en 1817. Dans le Bulletin de l’Académie nationale de Médecine pour 1942 on a la mention de Mr Poutignac de Villars, directeur d’un établissement pour jeunes détenus en 1839. Dans le Bulletin de la Société de Géographie de Lille en 1886, page 8, on trouve mention de Mr Poutignac de Villars dans la Commission spéciale pour Roubaix (idem en 1892). Je suis parti sur Google des mots « Poutignac dit de Villars » ou Poutignac de Villars.


J’ai trouvé la case du Répertoire Général concernant Adolphe mais cela ne donne pas grand-chose si ce n’est qu’il est indiqué le bail du 37 rue St-Georges occupé par la Sté-Générale et la référence de la déclaration de succession qui indique qu’il était propriétaire avec son épouse d’une maison d’habitation et une fabrique (occupée par lui) au 40 de la rue de la Fosse-aux-Chênes.


Il était filateur et fabricant à Roubaix à cette adresse où il est décédé le 24/11/1884 – sa femme y est décédée le 31/12/1887 (je n’ai pas encore vu sa déclaration de succession et les cases du répertoire général pour les enfants qui permettront certainement de savoir ce qu’ils sont devenus et quand ils sont décédés).


Adolphe avait en propre un terrain pavé des Couteaux (boulevard de Strasbourg) sur lequel la communauté avait construit un tissage mécanique sur 3180 m2 qu’il a vendu aux cousins germains de son épouse, Félix et Edouard Réquillart et leur beau-frère Paul Scrive ; le terrain qu’il avait reçu dans le partage avec ses frères de 1851 était à l’origine de 15.960 m2 ; il lui en restait une grande partie louée et 8 maisons d’ouvriers.


Il faut être prudent : Adolphe Prouvost n’était pas oublié par sa propre famille dans la 2ième moitié du 19ième siècle car il a été associé avec ses frères ; au milieu du XX° siècle, on ne parlait effectivement plus de la branche d’Adolphe car progressivement les descendants ont quitté les affaires familiales notamment en quittant la région ; l’idéal serait de suivre le patrimoine et les activités des descendants mais le fonds de l’Enregistrement ne permet pas d’établir l’historique de chaque entreprise (qui peut avoir été affectée par une vente ou un dépôt de bilan) ; pour le 19ième siècle, le fonds de la Chambre de Commerce de Roubaix est assez laconique pour l’industrie, bien que les fabricants étaient souvent qualifiés de négociants ; par son sujet de thèse la chercheuse américaine est parachutée sur la recherche en utilisant tout ce qui a été écrit auparavant avec toutes les erreurs antérieures recopiées et les déductions non appuyées sur des documents ; il m’étonnerait qu’elle ait passé de nombreuses journées de recherches dans les sources régionales ; depuis longtemps les universités américaines achètent tous les ouvrages qui sortent en librairie ou qui sont mis en vente d’occasion. Je pourrai peut-être revoir tout cela lorsque j’aurai pu trouver un partage de la succession Prouvost-Scrépel et encore mieux la succession d’Adolphe (fils) Prouvost-Réquillart qui a peut-être été associé avec ses frères Félix et Gustave. » Philippe Rammaert
Collection Thierry Prouvost


             


Il installa sa  manufacture-château au château de Beaupré, à Haubourdin, propriété du comte de Roncq


Quelques illustrations parmi les descendants sur quatre générations
           


d’Augustine Élisabeth Joseph Prouvost,
née le 14 février 1731, Roubaix décédée le 12 avril 1801, Roubaix  (70 ans).
Mariée le 21 septembre 1755, Roubaix avec Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier, né le 18 avril 1728, Roubaix décédé en 1795, Lille  (67 ans), négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute lisse, échevin de la Ville de Roubaix :


Chez les enfants
Floris Louis Joseph Defrenne, né le 1er mars 1766, Roubaix décédé le 5 août 1826, Roubaix  (60 ans), négociant, conseiller municipal de Roubaix, membre du Conseil de Fabrique de Saint-Martin. Marié le 30 juin 1789, Roubaix,avec Hyacinthe Josèphe Delebecque, née le 21 août 1769, Roubaix décédée le 16 avril 1841, Roubaix  (71 ans),
Marie Angélique Defrenne, née en 1769, Roubaix décédée le 20 octobre 1819, Douai inhumée, cimetière Saint-Roch, Valenciennes  (50 ans). Mariée le 16 juillet 1795, Roubaix avec Guillaume Joseph Alexandre Duquesne, né le 31 octobre 1765, Tourcoing décédé le 24 avril 1827, château de Bon-Repos, Beuvrages inhumé, cimetière Saint-Roch, Valenciennes  (61 ans), négociant, banquier, directeur de la Banque Cailliau, Duquesne & Cie, capitaine de la Garde Nationale (filleule: Henriette Alexandrine Duquesne 1778-1855)
(mariage religieux célébré en pleine nuit dans une grange par un abbé réfractaire),
Pierre Joseph Defrenne, baptisé le 27 octobre 1759, Roubaix décédé en 1804, Haubourdin  (peut-être 45 ans), négociant, officier municipal de Roubaix.
Marié le 23 mai 1784, Templeuve en Pèvèle,avec Sophie Thérèse Desmons,
Ursule Angélique Jacobine Defrenne, née le 19 juin 1761, Roubaix décédée le 25 octobre 1807, Roubaix  (46 ans). Mariée le 6 février 1781, Roubaix,avec Floris Delaoutre, né le 21 juillet 1752, Roubaix décédé le 2 mai 1819, Roubaix  (66 ans), négociant, maire de Roubaix,
Aimée Augustine de Fresnes, née le 3 octobre 1758, Roubaix décédée le 22 août 1783, Lille  (24 ans). Mariée le 9 mai 1780, Roubaix avec Pierre Liévin Joseph Vernier, né le 19 août 1749, Sainte-Catherine, Lille décédé le 29 mars 1834, Lille  (84 ans), négociant à Lille, rentier, bourgeois de Lille (témoins: Jean-Baptiste Joseph Vernier ca 1745),
Louis Joseph Defrenne, né le 22 novembre 1770, Roubaix décédé le 28 septembre 1842, Roubaix  (71 ans), négociant, conseiller municipal de Roubaix, membre du Conseil de Fabrique de Saint-Martin. Marié le 21 juin 1801, Roubaix avec Victoire Josèphe Gruart, née le 15 septembre 1779, Roubaix décédée le 11 juillet 1868, Roubaix  (88 ans),


Parmi les petits enfants :
Son beau frère Leperre installa sa manufacture de porcelaine sur la place de la porte Gand; à droite la rue de Gand. Deux tableaux par le grand Jean Pattou.
Martine Augustine Liévine Defrenne, née le 9 août 1782, Roubaix , décédée le 24 février 1852, Roubaix  (69 ans). Mariée le 8 août 1800, Roubaix , avec Charles Henri Florin, né le 17 juillet 1774, Roubaix , décédé le 1er novembre 1831, Roubaix  (57 ans), négociant filateur, tisserand,


Florin-DefrenneFlorin-Defrenne
Jacques Prouvost 1670-1704
&1698 Antoinette Masurel 1670-1730


Hyacinthe Fanny Ferdinande Defrenne, née le 13 septembre 1787, Roubaix décédée le 21 juin 1828, Roubaix  (40 ans). Mariée le 5 mai 1807, Roubaix avec Théodore Delaoutre, né le 6 août 1786, Roubaix décédé le 6 juillet 1816, Roubaix  (29 ans),
|
Hyacinthe Joséphine Defrenne, née le 28 mars 1805, Roubaix .
 
Mariée le 28 mai 1823, Roubaix avec Hippolyte Edouard Beghin, né le 23 décembre 1795, Douai .
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Alexandre Joseph Duquesne, né le 12 mai 1796, Valenciennes décédé le 4 mars 1831, château de Bon-Repos, Beuvrages  (34 ans), banquier, directeur de la Banque Cailliau, Duquesne & Cie, membre de la Chambre de Commerce de Valenciennes. Marié le 8 mars 1824, Valenciennes avec Adèle Cailliau, née le 7 juin 1797, Valenciennes décédée le 16 octobre 1870, Lille  (73 ans) (témoins: François Joseph Benoist de Laumont, écuyer 1756-1833), Petit fils  Marie Elisabeth Liévine Duquesne, née le 29 août 1797, Valenciennes décédée le 24 septembre 1857, Valenciennes inhumée, cimetière Saint-Roch, Valenciennes  (60 ans) (filleul: Paul Joseph Dupont 1834-1835). Mariée le 26 mars 1827, Valenciennes avec Pierre Antoine Charbaut, né le 2 novembre 1781, Fère-Champenoise, Marne, décédé le 8 juin 1856, inhumé, cimetière Saint-Roch, Valenciennes  (74 ans), capitaine au 21ème Régiment d'Infanterie de Ligne, propriétaire à Marcilly sur Seine (filleul: Pierre Octave Joseph Dupont 1837-1902) (témoins: Antoine Athanase Le Moyne de Villarsy 1777-1849, Auguste Bon Marie de Carné Carnavalet ca 1795-ca 1830).
 
Cécile Martine Duquesne, née le 14 novembre 1801, Valenciennes décédée le 7 mai 1859, Valenciennes inhumée, cimetière Saint Roch, Valenciennes  (57 ans), présidente de la Conférence des Dames de Saint Vincent de Paul. Mariée le 24 mai 1826, Valenciennes avec Charles Louis Joseph Dupont, né le 26 juin 1795, Barry (Hainaut, Belgique), décédé le 15 mai 1872, Valenciennes inhumé, cimetière Saint-Roch, Valenciennes (76 ans), banquier, président de la Banque Louis Dupont & Cie, administrateur de sociétés, maire adjoint de Valenciennes, juge au Tribunal de Commerce, administrateur de la Banque de France (parrain et marraine: Philippe Joseph du Pont 1757-1803 Anne Josèphe Le Febvre ca 1758) (parents nourriciers: Matthieu Joseph du Pont 1750-1836 Marie Charlotte Nathalie Duquesne 1774-1852) (témoins: Matthieu Joseph du Pont 1750-1836),
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Petit fils  Théophile Duquesne, né le 14 août 1804, Valenciennes décédé, Paris, inhumé, cimetière du Père-Lachaise, Paris XX , maître de forges (filleul: Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902). Marié le 3 avril 1826, Valenciennes,avec Palmyre Aimée Flore Brabant,
 
Achille Adolphe Duquesne, né le 21 mars 1808, Valenciennes décédé après 8 janvier 1862, industriel fabricant de sucre, maître de forges, négociant, conseiller municipal de Valenciennes (filleul: Paul Achille Dupont 1835-1922).
Jacques Prouvost 1699-1774
Marié le 8 décembre 1828, Valenciennes avec Bathilde Jeanne Lenglet de Blonde, née le 29 juin 1809, Valenciennes
 
Sophie Defrenne, née le 29 février 1804, Roubaix décédée le 20 septembre 1877, Lille  (73 ans). Mariée le 2 février 1824, Roubaix avec Achille Dewarlez, né le 22 janvier 1797, Lille,décédé le 22 janvier 1871, Roubaix, Nord (74 ans), architecte à Roubaix,
Marie Agnès Florin 1712-1767
Pierre Alphonse Joseph Defrenne. Marié avec Florine Julienne de Le Rue,
 
Pierre Prouvost 1699-1770
&1724 Marie Jeanne Delebecque 1707-1778
 
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Pierre Joseph Prouvost 1725-1797
&1751 Marie Catherine Ramery dit de Boulogne 1720-1771
 
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Catherine Françoise Prouvost 1752-1801
 
 
 François-Joseph est le frère d’Hubertine-Clotilde épouse d’Auguste Joseph de LAGARDE de BOUTIGNY , seigneur de Bielville & autres lieux trésorier de France au Bureau de Lille ,  chevalier , seigneur de Boutigny, substitut au Bureau des Finances de Lille 1717-1749
 
 
 
 
 
    
 
de Dorothée-Julie Durot épouse de François-Joseph LEPERRE, fondateur de la Manufacture Royale de porcelaines de Monseigneur le Dauphin,neveu d’Antoine, dirige la chambre de Commerce de Lille , de Marie-Catherine et Amélie-Félicité  qui épousèrent deux frères : Pierre-François et Jean-Baptiste Beghein d’Aignerue.
de Pierre-Marie-Régis qui épousa la fille d’un des plus gros fabricant de toiles peintes des Pays-Bas catholiques : la gantoise Anne-Barbe CLEMMEN, 
de Louis-François qui épousa Marguerite BAYARD, riche propriétaire aux Antilles. 
de Nathalie-Françoise, dominicaine au couvent de Lille; 
de Patrice-Joseph, religieux à l’abbaye de Marchiennes.


Chez les arrières petits enfants :
Céline Aline Florin, née le 20 août 1805, Roubaix décédée le 18 septembre 1877, Roubaix  (72 ans). Mariée le 7 mai 1832, Roubaix avec Louis Jean Charles Scrépel, né le 13 décembre 1809, Roubaix décédé le 20 mars 1891, Roubaix  (81 ans),
Sophie Florin, née le 15 juin 1812, Roubaix décédée le 27 juin 1871, Roubaix  (59 ans). Mariée le 26 avril 1835, Roubaix avec Henri Prouvost, né le 9 juin 1810, Roubaix décédé le 22 avril 1857, Flers-lez-Lille  (46 ans),
Louise Defrenne, née le 9 août 1811, Roubaix , décédée le 13 février 1863, Roubaix  (51 ans). Mariée le 7 janvier 1833, Roubaix , avec Carlos Florin, né le 28 janvier 1811, Roubaix , décédé le 27 octobre 1862, Roubaix  (51 ans),
Hyacinthe Delaoutre, née le 18 mars 1808, Roubaix , décédée le 14 octobre 1844, Roubaix  (36 ans). Mariée le 9 avril 1826, Roubaix , avec Antoine Charles Yon, né le 20 juin 1798, Roubaix , décédé le 12 décembre 1833, Roubaix  (35 ans),
Clémence Delaoutre, née le 28 août 1821, Roubaix, décédée le 10 septembre 1898, Roubaix (77 ans). Mariée le 19 mai 1844, Roubaix, avec Jean-Baptiste Bossut, né le 14 octobre 1820, Roubaix, décédé le 29 octobre 1885, Roubaix (65 ans),
Cécile Marie Nathalie Josèphe Dupont, Mariée le 24 novembre 1847, Valenciennes avec Victor Emile Donat Duchataux, né le 4 janvier 1823, Valenciennes décédé le 24 juin 1905, Reims (Marne) (82 ans), avocat bâtonnier du Barreau de Reims, maire de Merly, conseiller général de la Marne, président du Comice Agricole de Reims (témoins: Pierre Adrien Dupont 1790-1861, Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/, Pierre Louis Joly, Auguste Théodore Joly),
Louis Alexandre Joseph Dupont, né le 3 octobre 1828, Valenciennes baptisé le 4 octobre 1828, église Saint-Géry, Valenciennes décédé le 12 juillet 1902, Corbehem (Pas-de-Calais) (73 ans), banquier, gérant de la "Banque Louis Dupont & Cie", administrateur de la Banque de France, président de la "Compagnie des Mines de Vicoigne & Hasnon" (parrain et marraine: Théophile Duquesne 1804 Marie Charlotte Nathalie Duquesne 1774-1852) (filleul: Jean Adrien Joseph Dupont 1843-1865).Marié le 18 avril 1854, Douai avec Céline Joséphine Dumon,
Marie Adélaïde Josèphe Dupont, Mariée le 22 juin 1853, Valenciennes avec Adrien Clair Bontemps, né le 11 août 1825, Paris, décédé le 2 avril 1891, Valenciennes  (65 ans), négociant, fabricant de batistes, directeur associé des Ets Auguste Godard & Bontemps Frères, propriétaire, membre du Conseil de Fabrique de Saint-Géry (témoins: Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/, Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902, Adolphe Honoré Bontemps 1819, Adrien Honoré Godard 1793),
Paul Achille Dupont, né le 5 novembre 1835, Valenciennes baptisé le 8 novembre 1835, église Notre-Dame, Valenciennes décédé le 6 janvier 1922, Valenciennes inhumé, cimetière Saint-Roch, Valenciennes  (86 ans), banquier, président de la Banque Louis Dupont & Cie, président du conseil de surveillance des Verreries Wagret, administrateur de la Banque de France, conseiller municipal de Valenciennes (parrain et marraine: Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/ Marie Anne Dupont 1788) (filleul: Edouard Joseph Dupont 1846-1846).
Marié le 11 juin 1856, Valenciennes avec Elvire Desse, née le 12 octobre 1838, Valenciennes décédée le 26 mai 1886, Valenciennes inhumée, cimetière Saint-Roch, Valenciennes  (47 ans) (témoins: Charles Jean Baptiste de Haynin 1794, Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/, Charles Desse 1816, Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902),
Pierre Octave Joseph Dupont, né le 25 septembre 1837, Valenciennes baptisé le 2 octobre 1837, décédé le 21 janvier 1902, villa Saint Patrick, Cannes (Alpes-Maritimes), inhumé, Saint-Saulve  (64 ans), banquier, gérant de la Banque Louis Dupont & Cie, administrateur de sociétés, président du Conseil de Fabrique de Saint-Saulve (parrain et marraine: Pierre Antoine Charbaut 1781-1856 Marie Julie Pasquier 1792-1853). Marié le 10 avril 1860, Valenciennes avec Marie Caroline Le Liepvre, née le 10 novembre 1839, Valenciennes décédée le 12 septembre 1877, château du Guindal, Saint-Saulve inhumée, Saint-Saulve  (37 ans) (témoins: Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902, Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/, Louis Jules Charles Bernard 1815-1881, Léopold Delame Lelièvre 1793-1864) (messe célébrée par Mgr Charles-Joseph Bernard),
Mélanie Dupont, née le 27 mai 1842, Valenciennes décédée le 26 août 1891, Cambrai  (49 ans) (parrain et marraine: Romain Joseph Dupont 1798-1859 Mélanie Yon).
Mariée le 8 janvier 1862, Valenciennes avec Charles Alexandre Petit, né le 14 novembre 1837, Cambrai décédé le 5 octobre 1907, Cambrai  (69 ans), industriel fabricant de savon, président de la Chambre de Commerce de Cambrai, juge au Tribunal de Commerce de Cambrai, conseiller municipal de Cambrai, (filleule: Louise Marie Céline Petit 1900-1993) (témoins: Fidèle Amand Constant Courtin 1800, Louis Petit 1790-1862/, Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902, Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/),
Célina Defrenne, née le 10 avril 1840, Roubaix décédée en 1935 (95 ans).
Mariée le 18 janvier 1859, Roubaix avec Victor Cailliau, né le 6 juin 1833, décédé le 13 juin 1896 (63 ans), banquier, directeur de la banque Cailliau à Douai,




Cousins issus de germains de Henri Prouvost
Abbaye de Marchiennes
•    Du côté de Jacques Prouvost:
o    Enfants de Pierre Joseph Prouvost:
    Catherine Françoise Prouvost 1752-1801 & François Joseph Durot 1747-1815
o    Enfants d'Augustine Élisabeth Joseph Prouvost:
    Jean-Baptiste Joseph Defrenne 1756-1810 & Martine Joseph Delebecque 1758-1837
    Aimée Augustine de Fresnes 1758-1783 & Pierre Liévin Joseph Vernier 1749-1834
    Pierre Joseph Defrenne 1759-1804 & Sophie Thérèse Desmons 1782-1843
    Ursule Angélique Jacobine Defrenne 1761-1807 & Floris Delaoutre 1752-1819
    Ferdinand Augustin Joseph Defrenne 1763 & Marie Henriette Philippine Joseph Florin 1764
    Floris Louis Joseph Defrenne 1766-1826 & Hyacinthe Josèphe Delebecque 1769-1841
    Eugène Joseph Marie de Fresnes 1767-1768
    Marie Angélique Defrenne 1769-1819 & Guillaume Joseph Alexandre Duquesne 1765-1827
    Louis Joseph Defrenne 1770-1842 & Victoire Josèphe Gruart 1779-1868
•    Du côté de Marie Agnès Florin:
o    Enfants de Pélagie Meurisse:
    Marie-Jeanne Hespel 1760-1831 & Louis François Salembier 1766-1847
    Jean-Baptiste Hespel 1764-1820
    Amélie Justine Hespel 1766-1850
    Marie-Anne Hespel 1769-1797
    Eloi Hespel 1774-1864
    Pierre Joseph Hespel 1779-1862 & Alexandrine Delrue 1781-1853
o    Enfants de Marie-Angélique Meurisse:
    Jean-Baptiste Lepers 1780 & Amélie Joseph Pennel 1785
    André Lepers 1782 & Marie-Elisabeth Loridan 1786
    Marie-Anne Lepers 1784-1784
    Marie-Anne Lepers 1785-1864 & Jean-Baptiste Parent 1783-1843
    Pierre Joseph Lepers 1789-1854 & Angélique Prévost
o    Enfants de Marie-Catherine Florin:
    Flavie Charlotte Bulteau 1793 & Jean-Baptiste Salembier
    Théodore Bulteau 1797 & Florine Caroline Joseph Delerue 1797-1873
    Agathe Justine Bulteau 1800-1829 & Adrien Louis Cuvru 1798
    Basile Bulteau 1802-1836 & Stéphanie Joséphine Florin 1806
    Delphine Pélagie Bulteau 1806-1836 & Auguste Dewavrin 1801-1872
    Eugène Bulteau 1808-1865 & Florine Liévine Joseph Defrenne 1813-1876
o    Enfants de Pierre Edulphe Florin:
    Caroline Florin 1814-1863 & Jean Baptiste Bouillet 1807-1880
o    Enfants de Charles Henri Florin:
    Charlotte Martine Florin 1801-1872 & Hippolyte Alexandre Defrenne 1799
    Constantin Charles Martin Nicolas Antoine Florin 1802-1804
    Martine Constance Florin 1804-1857 & César Auguste Piat 1801-1866
    Céline Aline Florin 1805-1877 & Louis Jean Charles Scrépel 1809-1891
    Stéphanie Joséphine Florin 1806 & Basile Bulteau 1802-1836
Stéphanie Joséphine Florin 1806 & Auguste Joseph Montagne 1807
    Louise Julie Florin 1808-1830 & Ernest Réquillart 1806-1883
    Joséphine Hyacinthe Florin 1809-1821
    Carlos Florin 1811-1862 & Louise Defrenne 1811-1863
    Sophie Florin 1812-1871 & Henri Prouvost 1810-1857
•    Du côté de Marie Thérèse Castel:
o    Enfants de Philippe Joseph Castel:
    Louis François Joseph Castel 1784-1859 & Adèle Décadie Henry 1794-1843
Tableau-genealogique-Prouvost-Souvenirs-de-notre-famille-par-Albert-Eugene-Prouvost


Tableau généalogique extrait de "Souvenirs de notre famille" par Albert-Eugène Prouvost 1960: les quatre premières générations sont, selon Alain Watine-Ferrant, des ascendances cognatiques.
La cousine germaine de Charles Frédéric Lauwick 1782-1851 époux de Catherine -Françoise Durot-Prouvost 1784-1855,


                                                                                                  d'où les branches:                                                                                            La lignée des
Henriette Lauwick 1790-1862 épousa Pierre Catteau,


  14: Branche ainée Henri II Prouvost      Puinée Liévin Prouvost        Cadette Amédée I Prouvost           
 
                    1810-1857                                                                      1818-1869                                                            1820-1885                             


Rameau des  Charles Prouvost                                                                                                                      Rameau des Albert Prouvost               
"Pierre, Antoine, Louis Catteau est né le 16 mai 1820 à Comines. Il est le fils de Pierre Catteau et d’Henriette Lawick. Il est issu d’une famille de fabricants de rubans. Son aïeul, Charles Catteau avait créé son entreprise de ruban en fil de lin au milieu du 18ème siècle.


Rameau des Paul-Alexandre Prouvost                                                                                                              Rameau des Edouard Prouvost               
 En 1788, il y employait 44 ouvriers. Pierre Catteau termina à Boulogne-sur-Mer des études qu’il avait commencées au Collège des Jésuites de Brugelette. Il arriva en 1844 à Roubaix et créa son entreprise rue de la Fosse-aux-Chênes. Il s’orienta vers des tissus chaîne-soie qui remportèrent un vif succès. Doué d’un goût très sûr, ses produits étaient de véritables merveilles de dessins et de coloris. ela expliqua le constant essor de sa fabrique.


                      hotel-prouvost-roubaixchapelle-hotel-prouvost-roubaix      Prouvost-Gruart-Lievin-Alphonsine      Hotel-amedee-prouvost-roubaixvert-bois-branche-amedee-prouvost                 
En 1869, le registre des patentes nous apprend qu’il est taxé au maximum pour son tissage du 30, de la rue de la Fosse aux Chênes. Il y était associé à ses frères : Charles et Louis qui résidaient à Comines et Adolphe qui demeurait à Roubaix. Pierre Catteau, quant à lui, habitait au 41, rue du Grand Chemin.


En 1885, pour cause d’extension, son tissage se situait au 121, rue du Grand Chemin, une filature de 8.800 broches lui était adjointe. Cette filature lui appartenait en propre. En ce qui concerne le tissage, il restait associé à ses frères. En plus, il était associé à Monsieur Edouard BODIN, demeurant au 30, rue Nain, au sein d’un tissage de plus de 200 métiers situé au 52, rue Saint Maurice.


  Index 
Quant à son frère Adolphe, toujours en 1885, il était à la tête d’une retorderie de 3.550 broches et d’un tissage boulevard d’Armentières ainsi que d’un second tissage comprenant 73 métiers à bras pour tissus d’ameublement au 15, rue de la Chapelle Carrette.


Le tableau généalogique complet depuis 1397
 Plusieurs distinctions…


Tableau
Les mérites de Pierre Catteau lui valurent de recevoir de nombreuses distinctions. En 1862, il reçut une mention honorable à l’exposition de Londres. En 1867, à Paris, il obtint une médaille d’argent. En 1873, le jury de l’exposition universelle de Vienne lui décerna une médaille de progrès, sa plus haute distinction. L’année suivante, un décret du 27 juillet le nommait Chevalier de l’Ordre de la Légion d’Honneur pour « services rendus à l’industrie ». Enfin, en 1878, il obtint à Paris la médaille d’or.


 L’hôtel particulier de Pierre CATTEAU


Copyright-Parc-Historique-Roubaix Thierry-Prouvost-蒂埃里·普罗沃  Pour vous, les princes !-为了您,王子!Manufactures Royales du Dauphin 皇家海豚工廠
Pierre Catteau se fit construire au 45, rue du Grand Chemin son hôtel particulier. Nous savons qu’il habitait dans cette rue depuis au moins…
  Association " Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎Collages Thierry Prouvost 梅蘭妮新來

Dernière version du 2 novembre 2025 à 01:59

Les Prouvost au XVII° et XVIII° siècle Pierre Prouvost, né le 13 octobre 1606, Roubaix, Nord, décédé le 27 juin 1681, Wasquehal, Nord (à l'âge de 74 ans), Marié le 5 mars 1648, Wasquehal, Nord, avec Péronne Florin, née en 1627, Roubaix, Nord, baptisée le 6 septembre 1627, Roubaix, Nord, décédée le 17 octobre 1691, Wasquehal, Nord (à l'âge de 64 ans), dont

Pierre Prouvost, né le 9 avril 1648, Wasquehal (Nord), baptisé le 9 avril 1648, Wasquehal (Nord), décédé le 7 mars 1691, Wasquehal (Nord) (à l'âge de 42 ans),  échevin de Wasquehal. Marié le 23 février 1669, Roubaix, Nord, avec Marguerite de Lespaul, née le 30 janvier 1648, Roubaix (Nord), décédée le 26 janvier 1720, Wasquehal (Nord), inhumée, Wasquehal (Nord) (à l'âge de 71 ans), dont Jacques Prouvost, né le 15 janvier 1670, Wasquehal, Nord, baptisé le 19 janvier 1670, Wasquehal, Nord, décédé le 10 juin 1704, Wasquehal, Nord, inhumé, dans l'église de Wasquehal avec épitaphe (à l'âge de 34 ans), censier à Wasquehal. Marié le 8 avril 1698, église de La Magdeleine à Lille, Nord, avec Antoinette Masurel, née le 16 juillet 1670, Tourcoing, Nord, décédée en 1730, Wasquehal, Nord, inhumée, dans l'église de Wasquehal avec épitaphe (à l'âge de 60 ans), dont Pierre Prouvost, né le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, baptisé le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, décédé le 1er mai 1770, Roubaix, Nord, inhumé le 2 mai 1770, église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 71 ans), maître de manufacture, échevin de la Ville de Roubaix. Marié le 25 septembre 1724, Roubaix (Nord), avec Marie Jeanne Delebecque, née le 28 février 1707, Roubaix (Nord), décédée le 10 février 1778, Roubaix (Nord), inhumée le 12 février 1778, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans), dont Pierre Joseph Prouvost, né le 13 juillet 1725, Roubaix (Nord), décédé le 24 décembre 1797, Roubaix (Nord) (à l'âge de 72 ans), maître de manufacture, échevin de Roubaix. Marié le 27 septembre 1751, Roubaix (Nord), avec Marie Catherine Ramery, baptisée le 29 juin 1720, Mons, Hainaut, Belgique, décédée le 24 janvier 1771, Roubaix (Nord) (à l'âge de peut-être 50 ans), dont Catherine Françoise Prouvost, née le 6 août 1752, Roubaix (59), décédée le 18 septembre 1801, Comines (59) (à l'âge de 49 ans). Mariée le 30 avril 1782 avec François Joseph Durot, né en 1747, décédé en 1815 (à l'âge de 68 ans), bourgeois de Lille. Marie Béatrix Prouvost, née le 6 février 1728, Roubaix (Nord), décédée le 10 décembre 1808, Roubaix (Nord) (à l'âge de 80 ans), chanoinesse de Saint Augustin, prieure de l'Hôpital Sainte Elisabeth de Roubaix. Augustine Élisabeth Joseph Prouvost, née le 14 février 1731, Roubaix (Nord), décédée le 12 avril 1801, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans). Mariée le 21 septembre 1755, Roubaix (Nord), avec Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier, né le 18 avril 1728, Roubaix (Nord), décédé en 1795, Lille (Nord) (à l'âge de 67 ans), négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute lisse, échevin de la Ville de Roubaix., ... Ursule Angélique Joseph Prouvost, née le 23 octobre 1733, Roubaix (Nord). Marie Marguerite Prouvost, née le 26 novembre 1734, Roubaix (Nord), décédée le 11 mars 1794, Roubaix (Nord) (à l'âge de 59 ans). Jeanne Eléonore Amélie Prouvost, née le 7 octobre 1737, Roubaix (Nord), décédée le 3 septembre 1755, Roubaix (Nord) (à l'âge de 17 ans). Marie Catherine Joseph Prouvost, née le 9 juin 1740, Roubaix (Nord), décédée le 16 novembre 1805, Roubaix (Nord) (à l'âge de 65 ans). Philippe Constantin Prouvost, né le 2 août 1743, Roubaix (Nord), décédé après 1785, Mouscron (Hainaut, Belgique), prêtre, vicaire de Sainte-Catherine à Lille, curé de Mouscron (filleul: Bon Ami Prouvost 1785-1827). Louis Joseph Prouvost, né le 9 mai 1747, Roubaix (Nord), décédé le 26 mai 1747, Roubaix (Nord) (à l'âge de 17 jours). Jacques Prouvost, né le 15 décembre 1699, Wasquehal (Nord), baptisé le 15 décembre 1699, Wasquehal (Nord), décédé le 24 septembre 1774, Roubaix (Nord), inhumé, dans l'église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 74 ans), manufacturier. Marié le 10 mai 1734, Roubaix (Nord), avec Marie Agnès Florin, née le 14 mai 1712, Roubaix (Nord), baptisée le 14 juin 1712, décédée le 26 mai 1767, Roubaix (Nord), inhumée le 28 mai 1767 (à l'âge de 55 ans), dont Stanislas Prouvost, né en 1736, baptisé le 2 septembre 1736, Roubaix (Nord). Alexandre Prouvost, né le 24 novembre 1738, Roubaix (Nord), baptisé le 25 novembre 1738, Roubaix (Nord), marchand. Marié avec Rosalie Coulon, née en 1745, décédée le 20 septembre 1780, Roubaix (Nord), inhumée le 22 septembre 1780, Roubaix (Nord) (à l'âge de 35 ans). Augustin Prouvost, né le 29 décembre 1742, Roubaix (Nord), baptisé le 30 décembre 1742, Roubaix (Nord), prêtre, vicaire de Bersée, curé d'Hertain. Ursule Prouvost, née le 11 avril 1745, Roubaix (Nord), baptisée le 11 avril 1745, Roubaix (Nord), décédée en décembre 1747, inhumée le 12 décembre 1747, Roubaix (Nord) (à l'âge de 2 ans). Pierre Constantin Joseph Prouvost, né le 7 juin 1747, Roubaix (Nord), baptisé le 8 juin 1747, Roubaix (Nord), décédé le 17 juillet 1808, Roubaix (Nord) (à l'âge de 61 ans), négociant, manufacturier, député du Tiers-Etat aux Etats-Généraux de Versailles, maire de Roubaix. Marié le 21 février 1775, Roubaix (Nord), avec Marie Henriette Destombes, née le 13 mars 1747, Roubaix (Nord), baptisée le 14 mars 1747, Roubaix (Nord), décédée le 22 juin 1798, Roubaix (Nord) (à l'âge de 51 ans), dont Pierre Constantin Prouvost, né le 28 avril 1776, Roubaix (Nord), baptisé le 28 avril 1776, Roubaix (Nord), décédé le 25 mars 1781, Roubaix (Nord) (à l'âge de 4 ans). Eléonore Prouvost, née le 6 mai 1777, Roubaix (Nord), baptisée le 6 mai 1777, Roubaix (Nord). Mariée, Roubaix (Nord), avec Ferdinand Bulteau, né le 9 décembre 1770, Roubaix (Nord), baptisé le 10 décembre 1770, Roubaix (Nord), fabricant. Albertine Prouvost, née le 17 décembre 1778, Roubaix (Nord), baptisée le 17 décembre 1778, Roubaix (Nord), décédée le 14 avril 1849, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans). Mariée le 8 août 1804, Roubaix (Nord), avec Aimé Gruart, né le 28 septembre 1778, Roubaix (Nord), baptisé le 28 septembre 1778, fabricant de tissus. Augustin Joseph Prouvost, né le 7 septembre 1780, Roubaix (Nord), baptisé le 7 décembre 1780, Roubaix (Nord), décédé en 1816 (à l'âge de 36 ans), négociant. Marié le 26 mai 1806, Roubaix (Nord), avec Henriette Thérèse Destombes, née le 5 octobre 1778, Roubaix (Nord), baptisée le 5 octobre 1778, Roubaix (Nord), décédée le 10 janvier 1808 (à l'âge de 29 ans). Pierre Constantin Prouvost, né le 30 avril 1782, Roubaix (Nord), baptisé le 30 avril 1782, Roubaix (Nord), décédé le 12 novembre 1812, Roubaix (Nord) (à l'âge de 30 ans), négociant. Marié avec Augustine Constance Grossemy. Henri Prouvost, né le 19 novembre 1783, Roubaix (Nord), baptisé le 20 novembre 1783, décédé le 20 août 1850, Roubaix (Nord) (à l'âge de 66 ans), fabricant, filateur, négociant. Marié le 1er août 1809, Roubaix (Nord), avec Liévine Defrenne, née le 25 novembre 1791, Roubaix (Nord), décédée le 4 novembre 1824, Roubaix (Nord) (à l'âge de 32 ans). Bon Ami Prouvost, né le 27 mars 1785, Roubaix (Nord), baptisé le 28 mars 1785, décédé le 8 mai 1827, Roubaix (Nord) (à l'âge de 42 ans), négociant, administrateur des Hospices (parrain: Philippe Constantin Prouvost 1743-1785/ ). Marié le 6 décembre 1813, Roubaix (Nord), avec Camille Defrenne, née le 21 janvier 1793, Roubaix (Nord), baptisée le 22 janvier 1793, Roubaix (Nord). Ursule Prouvost, née le 28 avril 1752, Roubaix (Nord), décédée le 9 septembre 1753, Roubaix (Nord), inhumée le 11 septembre 1753, Roubaix (Nord) (à l'âge de 16 mois). Jean Fortunat Prouvost, né en 1702, Wasquehal, Nord, baptisé le 20 juin 1702, Wasquehal, Nord, censier de La Grande Haye à Roubaix. Marié le 17 juin 1731, Wasquehal, Nord, avec Marie Anne Thérèse van den Berghe, née le 10 mai 1712, Oselghem, Courtrai, Belgique, dont Marie Françoise Constance Prouvost, née le 15 août 1731, Roubaix, Nord. Jacques Prouvost, né le 4 novembre 1732, Roubaix, Nord. Pierre Joseph Prouvost, né le 29 juin 1734, Roubaix, Nord. François Alexandre Joseph Prouvost, né le 15 juillet 1736, Roubaix, Nord. Béatrice Prouvost, née le 27 mai 1738, Roubaix, Nord. Louis Joseph Prouvost, né le 12 décembre 1741, Roubaix, Nord, décédé (en bas âge), Roubaix, Nord. Marie Prouvost, née le 11 mars 1743, Roubaix, Nord. Jean Baptiste Prouvost, né le 7 mai 1745, Roubaix, Nord. Marie Marguerite Joseph Prouvost, née le 2 août 1747, Roubaix, Nord. Hyacinthe Félicité Henriette Josèphe Prouvost, née le 9 mai 1750, Roubaix, Nord, décédée le 8 avril 1783, Nieppe, Nord (à l'âge de 32 ans). Mariée avec Florent Joseph de Meulenaere, né en 1751, Nieppe, Nord, décédé le 23 juin 1812 (à l'âge de 61 ans). Gabriel Prouvost, né le 22 mai 1752, Roubaix, Nord. Eléonore Prouvost, née le 25 janvier 1755, Roubaix, Nord. Marguerite-Jeanne Prouvost, née le 25 septembre 1671, Wasquehal (Nord), décédée le 4 décembre 1744 (à l'âge de 73 ans). Mariée le 19 décembre 1688 avec Jean du Hamel, décédé en novembre 1693, ... Pierre Prouvost, baptisé le 6 janvier 1675, Wasquehal, Nord, décédé en 1749 (à l'âge de peut-être 74 ans), laboureur, auteur d'une généalogie de la famille Prouvost. Marié le 5 octobre 1705, Lille (Saint-Etienne), Nord, avec Marie-Elisabeth Boutry, décédée le 3 octobre 1706, dont mort-né Prouvost, né en septembre 1706, décédé le 16 octobre 1706 (à l'âge de un mois). Marié le 5 septembre 1712, Lille (Saint-Maurice), Nord, avec Marie Claire Béatrix Trubert de Boisfontaine, née en 1687, décédée le 23 août 1715, Lille (Saint Pierre), Nord, inhumée, grande nef de l'Eglise Saint Pierre, Lille, Nord (à l'âge de 28 ans), dont

Marie Françoise Prouvost, née le 19 septembre 1713, baptisée le 19 septembre 1713, décédée le 27 août 1742 (à l'âge de 28 ans). Mariée le 9 décembre 1737, église Saint André, Lille (Nord), avec Pierre Desruelles, décédé le 4 mai 1741, ... Pierre Claire Julie Prouvost, née le 19 novembre 1714, baptisée le 19 novembre 1714, Lille (Saint Pierre), Nord, décédée le 18 avril 1741, Lille (Saint André), Nord, inhumée, grande nef de l'Eglise Saint André, Lille, Nord (à l'âge de 26 ans). Marie Prouvost, née le 27 décembre 1678, Wasquehal, Nord, décédée le 23 juillet 1744, Lille (Sainte Catherine), Nord, inhumée, dans l'église Sainte Catherine de Lille (à l'âge de 65 ans). Mariée en novembre 1709 avec Philippe d'Assonville, greffier de la Juridiction Consulaire de Lille, ... Jean Prouvost, né en 1656, baptisé le 6 août 1656, Wasquehal (Nord).  

8: Pierre I Prouvost, (13 juin 1606-16 juin 1681) épouse à Wasquehal le 05/03/1648 Péronne FLORIN, décédée à Wasquehal le 17/10/1691,

fille de Jacques et de Marie de LESCLUSE. Ils ont au moins 2 enfants connus nés à Wasquehal .


Ils eurent Pierre, ci après, et Marguerite qui épousa  Pierre Le Clercq.



Jean Prouvost épousa en 1646  Barbe de Lespaul (dont postérité),

et, avec François « d'Hallewyn », releva les fiefs du Fresnoy à Tourcoing, le 13 juillet 1677;

A la même époque, Pierre Prouvost, décédé le 19 février 1697, épousait Philipotte de Lespierre, 


fille de Jacques de Lespierre, seigneur de Wassegnies, censier du Fresnes à Croix et d'Isabeau de Lobel; 

son aïeul Blaise de Lespierre était seigneur de La Ronderie et de Grimbrie. Leur fille Marguerite Prouvost épousa Jean -Dominique de Cottignies puis Antoine d'Espinoy.

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Descendants de Pierre Prouvost

Pierre Prouvost, né en 1625, décédé le 19 février 1697, Roubaix  (à l'âge de 72 ans). Marié le 20 décembre 1651, Lille , avec Philippotte de Lespierre, née le 14 décembre 1628, Croix , décédée en avril 1709, Wasquehal  (à l'âge de 80 ans),

Enfants Jean Prouvost, né le 1er octobre 1651, Wasquehal , décédé, Wasquehal . Marié le 2 mai 1679, Roubaix , avec Jeanne Castel, née en 1640, Roubaix , décédée, Marie Catherine Prouvost, née le 3 novembre 1661, Wasquehal , décédée le 2 février 1727, Flers-Villeneuve-d'Ascq (à l'âge de 65 ans). Marie Henriette Destombes, née le 13 mars 1747, Roubaix , baptisée le 14 mars 1747, Roubaix , décédée le 22 juin 1798, Roubaix  (à l'âge de 51 ans). Mariée le 21 février 1775, Roubaix , avec Pierre Constantin Joseph Prouvost, né le 7 juin 1747, Roubaix , baptisé le 8 juin 1747, Roubaix , décédé le 17 juillet 1808, Roubaix  (à l'âge de 61 ans), négociant, manufacturier, maire de Roubaix

Petits enfants Marie Jeanne Prouvost, née le 7 février 1680, Roubaix , décédée le 7 janvier 1739 (à l'âge de 58 ans). Mariée le 19 mai 1711, Roubaix , avec Jean Dominique Castel, né le 22 novembre 1680, Roubaix , décédé, marchand (CM du 31/3/1711 reçu par maître Antoine Adrien Monnier notaire à Roubaix Tab8235.25),

Arrières petits enfants  Marie Thérèse Castel, née le 25 septembre 1713, Roubaix , décédée en 1780, Roubaix  (à l'âge de 67 ans), marchande. Mariée le 12 janvier 1739, Roubaix , avec Jean Joseph Destombes, né le 16 août 1715, Roubaix , décédé le 28 février 1759, Roubaix  (à l'âge de 43 ans), marchand peigneur, échevin de Roubaix (10 enfants), Jacques François Leuridan, né en 1732, Wasquehal , décédé après 1779, Wasquehal , censier à Wasquehal. Marié avec Marie Angélique Joseph Duhamel, née en 1742, décédée en 1806 (à l'âge de 64 ans), dont

4° génération : Marie-Catherine Joseph Leuridan, née en 1770, décédée en 1853 (à l'âge de 83 ans). Mariée le 19 janvier 1790, Wasquehal , avec Jean-François Joseph Brulois, maire de Wasquehal (1790-1793 et 1794-1796), Marie-Catherine Brulois, née le 15 mars 1799, Wasquehal , décédée le 30 juillet 1840 (à l'âge de 41 ans). Mariée le 23 novembre 1818 avec Louis Droulers, né le 12 janvier 1796, Wasquehal , décédé le 8 décembre 1855 (à l'âge de 59 ans), propriétaire, industriel, fondateur en 1835 de la Sucrerie Droulers, de Wasquehal  (au moins 10 enfants).

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A cette époque Salomon Loquerel, époux de Louise-Thérèse Prouvost : « Je soussigne confesse avoir reçu de Jean Dominique Castel la somme de vinct-huict livres seize gro parisy pour avoir tranché de la deucenle des boïaux le nommé Jean Franchois de Lescluse pauvre homme de che lieu de Roubaix.  par moy, Salomon Loquerel, Roubaix» le 30 de septembre. 1700. » Le 26 septembre 1702, on lui fait encore remettre trente trois livres pour soins donnes aux pauvres.  Il continua à pratiquer à Roubaix jusque dans les premiers mois de 1726: son épouse, Louise-Thérèse Prouvost, était manufacturière à Roubaix, mais elle subit des pertes considérables, et, en 1736, le rôle de la capitation la qualifie pauvre: en 1738, elle est même «aumônnée » par le pauvriseur. Locquerel avait un fils Pierre-Joseph qui étudia la chirurgie. Salomon Loquerel ne devait pas avoir de titre, car les chirurgiens des bourgs payaient trois livres de capitation tandis que lui n'en payait qu'une, comme les garçons chirurgiens, barbiers et perruquiers. » Archives de Roubaix, CC-245, numéro 12.


9: Pierre II  Prouvost (1648- 4 mars 1691) baptisé à Wasquehal le 09/06/1648, échevin de Wasquehal, (épitaphe à gauche de l'autel Saint Nicolas de l'Eglise de Wasquehal), 


époux de Marguerite de Lespaul

 née le 30 janvier 1648 décédée le 27 janvier 1720, inhumée près de l'autel  Saint Nicolas de l'église de Wasquehal) ,

Ils ont au moins 4 enfants connus nés à Wasquehal de 1670 à 1678.


fille de Jacques de Lespaul, Seigneur du Gauquier à Wattrelos,  lieutenant de Roubaix de 1668 à 1672,  maître de manufacture,  En 1690, il était réputé le plus riche de Roubaix;  il habitait le quartier de I'Hommelet. 

« Georges Planque, censier de Maufait, se mit à la tête des laboureurs qui, poursuivis pour le payement de leur cote dans la taille d'une contribution de guerre et de faux frais, refusaient de reconnaître des dépenses faites, disaient-ils, dans le seul intérêt du bourg. C'est un épisode des querelles sans cesse re-nouvelées au sujet des impôts et qui divisèrent les laboureurs et les manufacturiers jusque dans notre temps. « Les salaires du carillonneur, de l'horloger, de l'organiste, des chantres et musiciens, du prédicateur du carême, des vicaires célébrant la messe de grand matin pour la commodité du public, etc, ne regardent pas les laboureurs, eux qui demeurent hors du bourg et vont à la messe aux villages voisins. Le crieur de nuit ne sort pas du bourg et leur est inutile. L'école dominicale et le service d'un médecin pensionnaire sont des éta-blissements propres aux villes closes et non aux bourgs. Pourquoi les faire contribuer aux frais de barrières, de garde et de sauvegarde qui les laissent à la merci de l'ennemi ? On a fait des présents à la princesse d'Epinoy qui a protégé la communauté pendant la guerre et obtenu le maintien de la manufacture menacée par les villes voisines, l'éta-blissement d'un franc-marché et plus de 15.000 florins pour aider les habitants à relever leurs maisons brûlées en 1685; mais tout cela est affaire du bourg et non des laboureurs. Les libéralités outrées du magistrat envers les pauvres ont épuisé la communauté. Ce sont les manufacturiers qui attirent les ouvriers et grossissent ainsi le nombre des pauvres. Le négoce fait la ruine des laboureurs dont la plupart devront, ainsi que le fermier de la Pontenerie, abandonner leurs fermes à cause de l'excès des impositions. Les marchands se bâtissent des maisons comme des châteaux et ont la lâcheté de ne pas vouloir souscrire à l'augmentation de leur taxe. La personne la plus riche du bourg (Jacques de Lespaul) n'est taxée que pour 4 bonniers. D'ailleurs on a faussé le nombre des bonniers de la paroisse. L'échevinage est toujours composé de marchands au lieu qu'on devrait y faire entrer quelques laboureurs pour soutenir leur parti, etc. »

Les échevins répondent que « si en 1689 on a payé le maître de l'école dominicale, c'est que le fermier occupeur des terres affectées à la fondation de cette école a eu ses récoltes ruinées par la grêle. Ils constatent que des 7 échevins, 2 seu-lement résident dans le bourg, encore l'un d'eux est-il occupeur d'une dîme considérable, et le lieutenant occupe une ferme de 20 bonniers (8). Ils ajoutent que les barrières protègent également les laboureurs qui, pendant la guerre, se retirent dans l'enceinte avec leurs meubles et leurs bestiaux. Les laboureurs veulent chasser de Roubaix les marchands et les artisans dans l'espoir de faire diminuer le rendage de leurs fermes. Le censier de la Pontenerie a abandonné sa ferme, non à cause de l'énormité des impôts, mais parce qu'étant de la religion prétendue ré-formée, il a été obligé de quitter Roubaix pour se retirer à l'Ile de Cadzand ». Leuridan, vieilles seigneuries


il fit, cette année, un don de 200 livres à la Table des pauvres et lui remit en outre 900 livres  pour capital d'une rente à charge d' obit 5. Honorable homme Jacques de Lespaul, seigneur du Gauquier à Wattrelos, mourut le 4 septembre 1691, âgé de 85 ans, et fut inhume dans I' église de Roubaix. et Jehanne de le Dicque, fille de Gilles de le Dicque, Seigneur de la Boutillerie à Watrelos et Marguerite Flameng, dame de la Boutillerie, d'une famille notable de nombreux échevins et trois religieuses à l'hôpital Sainte Elisabeth




Vêtement du Magistrat et échevins de Lille au XVII° siècle

Vers 1681, (1691), Marguerite de Lespaul, veuve de Pierre Prouvost lègue à la paroisse de Wasquehal centre trente livres parisis à charge de prières "  et le reste des revenus à acheter des camisoles pour les pauvres vieil hommes". Le 1° juin 1700, Marguerite de Lespaul. veuve de Pierre Prouvost, passe un accord avec les religieuses de l'hôpital Sainte-Elisabeth de Roubaix, par lesquelles deux parties s'interdisent pendant 50 années de planter des  bois montant; le long des héritages aboutissant à la piedsente du bourg au hamel de Blanchemaille (rue des Lignes) et à la piésente qui mène  de la précédente au chemin de la croisette du Pret à la rue Nain ( rue de l’Hermitage) ;  ladite Marguerite se réserve le droit de planter des baies d'épine.  (Archives de Roubaix, CG. 287.) (" Recueil de généalogies roubaisiennes" de l'abbé Th Leuridan).

« Pierre Prouvost, de Wasquehal, fils de Pierre, et de Péronne Florin, époux de Marguerite de Lespaul, de Roubaix, fille de Jacques et de Jeanne de Le Dicque, mort le 7 juin 1681; et inhumé dans l'église de Wasquehal où on lisait son épitaphe à gauche de l'autel Saint-Nicolas, légua à ladite église une somme de 350 livres parisis pour être converties en rente héritière, à charge d'an obit à trois psaumes et trois leçons, etc., avec distribution de camisoles à des pauvres vieux hommes. La veuve de Pierre Prouvost, Marguerite de Lespaul, mourut le 27 janvier 1720 et fut aussi inhumée dans l'église de Wasquehal, près de l'autel Saint-Nicolas où l'on voyait sa pierre sépulcrale. Elle fonda de même un obit à perpétuité, avec distribution de 4 camisoles à 4 vieilles femmes. Sur la censé occupée en 1748 par la veuve de Martin Franchomme, étaient assignés 15 florins par an pour celte fondation. Jacques Prouvost, leur fils aîné, fut également inhumé dans la chapelle Saint-Nicolas, sous une pierre de marbre. Mais, la plus importante fondation fut celle du pasteur Jacques Blampain. Par son testament des 16 juillet 1707 et 17 novembre 1708, levé le 4 septembre 1711, jour delà mort dudit pasteur, Me Jacques Blampain demande â être inhumé dans l'église de Wasquehal au-dessous du marchepied de l'autel de Notre-Dame. Il ordonne mille messes pour le repos de son âme et de celles de ses parents et amis trépassés. Il donne à l'église de Wasquehal la table d'autel du choeur avec la peinture de Saint-Vincent, les reliquaires d'ébène et d'écaillé enrichis de cuivre doré et argenté, les reliquaires de laiton rouge enrichis d'argent et de cuivre doré et  Généalogie manuscrite, 1748. — De Pierre Prouvost, arriére petit- fils de Jean Prouvost et d'Antoinette Le Blan, descend directement la belle famille Prouvost de Roubaix, l'une des plus distinguée de cette ville - où elle compte de nombreux représentants ; les derniers nés, arrière-neveux de M. Amédée Prouvost, constituent la douzième génération. » Leuridan


Généalogie validée par Alain Watine-Ferrant :

Jacquemars de Lespaul

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Jehan de Lespaul, vers 1365 habitait le fief du Fresnois ( ?) : AMR AA8 brief de 1370

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Mahieu de Lespaul vers 1410

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Pierrart de Lespaul

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Pierre et Jehanne Debuisnes

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Pierre de Lespaul ep Gillette de Hennion|

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Jean de Lespaul, né à Roubaix vers 1550, ep Noelle Lefebvre

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Jacques de Lespaul,

seigneur vicomtier du Gaucquier, Échevin de Roubaix, né à Roubaix le 13 octobre 1606-décédé à Roubaix le 4 septembre 1691

épouse par contrat de mariage le 21 novembre 1629 chez Adrien Vincre à Roubaix

Jeanne deledicque, dame vicomtière du Gaucquier 1605-1673, fille de Gilles et Marguerite Flameng

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Marguerite de Lespaul 1648-1720

Pierre II Prouvost (1648-1691)

 

On voit les enfants de Pierre 2 à Lille " Dans le cours du XVII' siècle, les représentants de cette branche de la famille de Lespaul, favoris de la fortune,  ont quitté Roubaix pour s’établir à Lille,  où, insensiblement, ils ont pris rang parmi la noblesse.  Leur départ était, en novembre 1696, mis au nombre des malheurs publics: " Nous, lieutenant et gens de loy du marquisat de Roubaix, déclarons et certifions que ce lieu,  quy par ci-devant a este renommé à raison de ses manufactures et des gens de considération quy l'habitoient, est présentement tombé  en décadence et dépérit par suite de plusieurs événements fatals, à savoir le feu quy, en 1684, a consommé la plus belle partie du bourg, les banqueroutes des marchands de Tourcoing et de Lannoy qui en ont causé beaucoup d'autres a Roubaix, la retraite des héritiers de Lespaul  et des principaux habitans quy ont pris leur résidence a Lille, les grandes contributions qu'on a du payer en 1693,  la famine arrivée en mesme tems, quy a mis à la besace 1es deux tiers des habitants, et nonobstant le secours des autres, plus de cinq cens desdits habitants seraient morts de pauvreté, de disette et de faim, le manquement de travail des manufactures  ont mis ce bourg à telle extrémité qu'il  ne retient plus rien de ce qu’ils a esté autrefois. Archives de Roubaix, EE. 25, n' 33) " Leuridan Ils seront inhumés au sein même des différentes églises de la ville de Lille.

Leurs quatre enfants furent

    Jacques Prouvost, qui suit, né le 15 janvier 1670, Wasquehal, Nord, baptisé le 19 janvier 1670, Wasquehal, Nord, décédé le 10 juin 1704, Wasquehal, Nord, inhumé, dans l'église de Wasquehal avec épitaphe (à l'âge de 34 ans), censier à Wasquehal. Marié le 8 avril 1698, église de La Magdeleine à Lille, Nord, avec Antoinette Masurel, née le 16 juillet 1670, Tourcoing, Nord, décédée en 1730, Wasquehal, Nord, inhumée, dans l'église de Wasquehal avec épitaphe (à l'âge de 60 ans).

    Marguerite-Jeanne Prouvost, née le 25 septembre 1671, Wasquehal (Nord), décédée le 4 décembre 1744 (à l'âge de 73 ans). Mariée le 19 décembre 1688 avec Jean du Hamel, décédé en novembre 1693.  leur succession "était assez considérable" et vécurent à Paris;  ils léguèrent leurs biens immeubles à son frère Jacques, qui suit, pour un tiers; leur fille Marguerite fut religieuse au couvent des Pénitentes à Lille.


Pierre 3 Prouvost (qui suit)


    Pierre III Prouvost  1675-1749


baptisé le 6 janvier 1675, Wasquehal, Nord, décédé en 1749 (à l'âge de peut-être 74 ans), auteur d'une généalogie de la famille Prouvost. Marié le 5 octobre 1705, Lille (Saint-Etienne), Nord, avec Marie-Elisabeth Boutry, décédée le 3 octobre 1706. Marié le 5 septembre 1712, Lille (Saint-Maurice), Nord, avec Marie Claire Béatrix Trubert de Boisfontaines , née en 1687, décédée le 23 août 1715, Lille (Saint Pierre), Nord, inhumée, grande nef de l'Eglise Saint Pierre, Lille, Nord (à l'âge de 28 ans) après avoir reçu les Saints Sacrements, inhumée dans la grande nef de l'église Saint Pierre de Lille) , fille de Pierre, receveur héréditaire des douanes et de Jeanne de Lespaul, après en avoir obtenu dispense en la cour de Rome. épousa, à Saint Maurice de Lille,  le 5 septembre 1712 sa cousine du deux au troisième degré, Marie Claire (1687-1715 décédée à l'âge de 23 ans neuf mois .


 

 

 

Pierre Prouvost 1648-1691 &1669 Marguerite de Lespaul 1648-1720

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Marie Claire Béatrix Trubert de Boisfontaine 1687-1715

 

 

Pierre Prouvost 1675-1749

 

 

Jacques Prouvost 1670-1704 &1698 Antoinette Masurel 1670-1730

 

 

 

 

 

 

 

 

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Jacques de Lespaul, seigneur vicomtier du Gaucquier 1606-1676

&1629 Jeanne de Le Dicque, dame vicomtière du Gaucquier 1605-1673

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Jehan de Lespaul 1631-1673

&1651 Marie Cent Mille Flameng 1632-1674

 

Marguerite de Lespaul 1648-1720

&1669 Pierre Prouvost 1648-1691

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Jehanne de Lespaul 1654-1696 &1676 Pierre Trubert de Boisfontaine, seigneur de Bois Fontaine ca 1650-1696

 

Pierre Prouvost 1675-1749

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Marie Claire Béatrix Trubert de Boisfontaine 1687-1715

 

 


                          Deux représentations de la collégiale Saint Pierre de Lille                                                     Saint Maurice de Lille


il rédigea en 1748 la première généalogie de la famille Prouvost: « Voila la description des descendants des Prouvost et de ceux qui se sont alliez  jusques a la fin de cette année mille sept cens quarante huit.  Et on peut dire sans vanité, que lesdits du surnom Prouvost,  ont toujours vécu en gens de biens, d’honneurs  et de bonne réputation en la foi catholique apostolique et romaine  et les plus notables des villages qu’ils ont habitez "


il vivait à Lille, rue du Nouveau Siècle; il se faisait appeler " Prévost" et non Prouvost sa belle-sœur  Elisabeth-Julie Trubert de Boisfontaine, dame de La Vigne, épousa Philippe Emmanuel du Bus, comte du Bus, seigneur de Moustier, Ogimont et d'Acquignies ; 

les deux autres furent religieuses à Argenteuil.


 

       

       Une des seigneries de la Vigne autour de Lille  Eglise Saint André   Une des demeures de la rue du Nouveau Sièclee à Lille tout juste construite à l'époque de Pierre Prouvost  


Cette onirique vue du grand Jean Pattou.

Pierre Trubert, seigneur de Bois Fontaine, né vers 1650, décédé le 4 août 1696 (à l'âge de peut-être 46 ans), receveur héréditaire de la Douane de Lille.Marié le 26 juillet 1676, Lille, Nord, avec Jehanne de Lespaul, née le 26 mars 1654, Roubaix, Nord, décédée le 13 avril 1696, Roubaix, Nord (à l'âge de 42 ans), dont   * Marie Claire Béatrix Trubert de Bois Fontaine, née en 1687, décédée le 23 août 1715, Lille (Saint Pierre), Nord, inhumée, grande nef de l'Eglise Saint Pierre, Lille, Nord (à l'âge de 28 ans), mariée le 5 septembre 1712, Lille (Saint-Maurice), Nord, avec Pierre Prouvost, baptisé le 6 janvier 1675, Wasquehal, Nord, décédé en 1749 (à l'âge de peut-être 74 ans), auteur d'une généalogie de la famille Prouvost, dont    o Marie Françoise Prouvost, née le 19 septembre 1713, baptisée le 19 septembre 1713, décédée le 27 août 1742 (à l'âge de 28 ans), mariée le 9 décembre 1737, église Saint André, Lille (Nord), avec Pierre Desruelles, décédé le 4 mai 1741, dont   + Pierre Desruelles, né le 16 novembre 1738, Lille (Nord), baptisé le 16 novembre 1738, église Saint Etienne, Lille (Nord), décédé le 29 avril 1747 (à l'âge de 8 ans).   + Marie-Catherine Desruelles, née le 3 décembre 1739, Lille (Nord), baptisée le 3 décembre 1738, église Saint Etienne, Lille (Nord).  o Pierre Claire Julie Prouvost, née le 19 novembre 1714, baptisée le 19 novembre 1714, Lille (Saint Pierre), Nord, décédée le 18 avril 1741, Lille (Saint André), Nord, inhumée, grande nef de l'Eglise Saint André, Lille, Nord (à l'âge de 26 ans).   * Elisabeth Trubert de Bois Fontaine, dame de La Vigne.  Mariée le 31 août 1736, Lille, Nord, avec Philippe Emmanuel, comte du Bus, seigneur de Moustier, Ogimont et d'Acquignies. (Roglo)  

           dont Marie-Françoise et Claire Julie  inhumée le 17 avril 1741 dans la grande nef de l'église Saint André de Lille. Marie-Françoise Prouvost épousa, le 9 décembre 1737, en l'église Saint André de Lille, Pierre Desruelles, bourgeois de Lille,


Bulletin : histoire et archéologie Flandre, Tournaisis, Cambrésis, Hainaut, Artois / Société d'études de la province de Cambrai

Auteur : Deligne, Jules (1816-1906)

Auteur : Société d'études de la province de Cambrai

Éditeur : Impr. Lefebvre-Ducrocq (Lille)

Testament de Marie-Catherine-Françoise Desruelles-Prouvost 5 mai 1783

Marie-Catherine-Françoise DESRUELLES, née en 1734, fille de Pierre-Antoine-Constantin et de Marie-Françoise Prévost, mourut sans postérité le 1er septembre 1791 et fut inhumée au cimetière de Fives. Elle avait épousé, le 22 octobre 1759, Ernest-Joseph CARDON, sieur du Rotoy à Courrières, né à Lille le 7 janvier 1722, d'abord novice jésuite à Tournai, puis échevin de Lille, administrateur de la Charité générale, marguillier de La Madeleine, décédé le 23 novembre 1772 et inhumé à Saint-Pierre de Lille, vis-à-vis la chapelle paroissiale. Il était fils d'Ignace-Joseph, sr du Jardin, et de Marguerite-Thérèse Dancoisne dite Le Cocq.

« Je soussignée, Marie-Catherine-Françoisé DESRUELLES, veuve immiscée d'Ernest-Joseph CARDON, sieur du Rotoy, demeurante en cette ville de Lille, considérant la fragilité humaine et qu'il n'y a rien de plus certain que la mort et de plus incertain que l'heure d'icelle, et ne voulant mourir intestate, j'ai fait mon présent testament que j'ai écrit et signé de ma main, ainsi que suit : Je recommande mon âme à Dieu, mon créateur, à Jésus-Christ, mon rédempteur et sauveur, au S. Esprit, mon sanctificateur, à la glorieuse Vierge Marie, mère de Dieu, à mon Ange gardien, à S. Pierre et S. Paul, à S. François Xavier, à Sle Catherine et Sle Françoise, mes patronnes, et à tous les saints et saintes du Paradis, les priant de vouloir intercéder pour mon âme envers la Très Sainte Trinité, lorsqu'elle sortira de mon corps.

Je veux et ordonne que sitôt ma mort il soit célébré toutes les messes qui se disent pendant la matinée à toutes les communautés d'hommes de la ville de Lille.

Ne pouvant plus être enterrée au même endroit où est enterré mon mary, je choisis ma sépulture à la paroisse ou je décéderay, au cimetière désigné pour cela, voulant, en cas que je meure à Lille, que les religieux et tout le clergé conduise mon corps jusqu'à l'endroit où je serai enterrée, priant mes parens et amis d'y assister. Je veux qu'il y ait à mon convoi huit couples de religieux. Voulant qu'il soit fait mention sur la pierre sépulchralle de mon mary de l'endroit où je serày enterrée et qu'il soit mis, si faire se peut, une pierre sépulchralle à l'endroit où je serai enterrée.

Voulant qu'il soit fait un obit solennel à la paroisse de SainteCatherine, quand même je viendrois à décéder ailleurs, et qu'il soit donné un louis d'or de 19 florins 4 patars à l'offrande pour M. le Curé de Sainte-Catherine. Voulant aussi qu'il soit célébré une quarantaine à la paroisse de Sainte-Catherine, à la chapelle de N.-D. de Tongres, qui est la chapelle de communion, sans y comprendre les messes qui seront célébrées pendant le service et les messes que j'ordonne par mon testament, et qu'il y ait une tombe relevée à la chapelle pendant le service et la quarantaine.

Je veux qu'il soit distribué 2.250 pains, de 2 livres chaque pain, compris la façon, aux pauvres, ou plus, s'il est nécessaire, par l'entremise de mes parens et amis qui seront invités à mes funérailles. Je veux qu'il soit demandé pour assister à mes funérailles 62 invalides auxquels il sera distribué à chacun un pain et 2 patars en argent.

Étant de la confrérie du S. Sacrement de la paroisse de S. Pierre, je prie les administrateurs de faire célébrer un obit solennel pour le repos de mon âme, pour lequel il sera payé 18 livres de France. Priant aussi ceux des administrateurs de la paroisse de SIe Catherine, étant aussi de la confrérie du S. Sacrement, de vouloir bien faire la même chose, en leur payant aussi 18 1. de France.

Je veux qu'il soit donné au Bouillon de la paroisse de S,e-CathLrine 100 florins une fois ; et à l'Hôpital général 200 fl. une fois, les priant de prier Dieu pour le repos de mon âme.

Je veux qu'il soit célébré 800 messes le plus tôt qu'il sera possible pour le repos de mon âme, à la rétribution de 12 patars, sans y comprendre les messes qui seront célébrées le jour de ma mort, et la quarantaine, et le jour du service. Je veux qu'il soit célébré tous les jours une messe pendant un an après ma mort, pour le repos de mon âme, à commencer le lendemain que la quarantaine sera finie, à huit heures, à la paroisse de Sainte-Catherine, dans la chapelle de N -D. de Tongres, à la rétribution de 20 patars, compris six chierges, priant mes parens et amis d'y assister.

Je veux qu'il soit célébré à la paroisse d'Haubourdin un obit solennel pour le repos de mon âme, pareil à celui de mon mary et qu'il soit donné un louis d'or de 19 fI. 4 p. à M. le curé d'Haubourdin pour l'onrande. De plus je veux qu'il soit donné à M. le curé d'Haubourdin 24 fl. une fois, le priant de vouloir bien donner à dtner aux prêtres et religieux qui auront assisté et célébré leur messe pendant le service ou obit. Voulant aussi qu'il soit donné à chaque prêtre ou religieux qui auront célébré leur messe pendant ledit obit, 3 1. de France. Je veux qu'il soit distribué aux pauvres de ladite paroisse d'Haubourdin deux sacqs de bled converti en pain. Je prie les administrateurs du S. Sacrement de la paroisse d'Haubourdin de faire célébrer un obit pour le repos de mon âme, selon l'usage qu'on fait pour les confrères et consœurs, pour lequel il sera payé 6 florins.

Je donne et lègue à ma cousine Marie-Joseph-Thérèse-Angélique Balas la propriété de tous mes meubles meublans, provisions de ménage, argenterie, étains, batterie de cuisine, tabatière, tableau, portraits, boucles et montre d'argent, linge de table, linge de lit, tout ce qui sert à mon chef et corps; et générallement tout ce qui se trouvera à ma mort, tant à ma maison de ville qu'à ma maison de campagne, à l'exception de l'or et argent monnoyé, après les dettes, obsèques et funérailles payées, se partage égallemenl entre tous mes héritiers, et aussi aux exceptions cy après, de tous mes diamans, de même qu'à celles que je pourrois faire dans mes codiciles.

1° Toute ma bibliothèque, consistante en livres de droit, d'histoire, de philosophie, de morale et de dévotion, que je donne et lègue à M. François-Joseph de Poucques, le priant de vouloir bien l'accepter.

2" La Sainte Vraie Croix que je donne et lègue avec les bulles à la paroisse de la Magdeleine, suivant l'intention de mon mary.

3° Mon nœud de diamant que je donne et lègue à ma filleule, Henriette Dervaux.

4° Six cuillers et six fourchettes d'argent, marquées d'un P, d'un C, et d'un D, et six petites cuillers à thé marquées d'un chiffre, que je donne et lègue à ma filleule, Catherine Brausart ; et en cas qu'elle décéderoit avant moy, je le donne et lègue à sa sœur.

5° Le reste de mes diamants, à l'exception de mes boucles d'oreilles, je le donne et lègue pour être mis à la remonstrance du S. Sacrement de la paroisse d'Haubourdin.

6° Ma montre d'or et sa chaîne aussi d'or, que je donne et lègue à mon filleul, Gaston-François-Joseph Lefebvre.

7' Je donne et lègue à ma cuisinière, à ma femme de chambre et à mon domestique, qui se trouveront à ma mort, le lit, literie, couverte et paire de draps sur lesquels ils couchent à leur lit à Lille.

Je lègue à mon cousin Jean-Baptiste Famelare, comme étant le plus pauvre, la somme de 100 fl. par an, sa vie durante, à prendre sur la m'aison située à l'entrée de la rue des Malades, occupée présentement par le sr Béghin, le priant de prier Dieu pour le repos de mon àme. Je donne et lègue à ma cousine Julie-Françoise Famelare, sa soeur, qui est pauvre, la somme de 50 florins par an sa vie durante, à prendre sur ladite maison.

Je donne et lègue à ma cousine Thérèse Desruelles, qui est pauvre, la somme de 50 fl. par an, sa vie durante, à prendre sur ladite maison.

Je donne et lègue à celui qui sera concierge et jardinier à ma mort, à ma maison de campagne, la somme de 40 fl. par an, à prendre sur le pied des années qu'il aura été à mon service, de sorte que s'yl y a resté deux ans, il faut lui donner 80 fl., et autant d'années de plus qu'il m'aura servi, augmenter de 40 fl., sans y comprendre son année de gages, le tout une fois seulement. Au cas que mon jardinier qui est présentement Doby, ne seroit plus à ma mort, par infirmité habituelle ou par maladie, je veux que celà lui soit donné également, à compter jusqu'au moment où il seroit remplacé par d'autre ; voulant aussi que celui qui l'auroit remplacé ait la même chose, à compter chaque année du moment de son entrée jusqu'au moment de ma mort, une fois pour tout.

Je donne et lègue à chacun de mes domestiques qui se trouvera à mon service à ma mort la somme de 80 fl. par an, à prendre sur le pied des années qu'ils auront été à mon service, sans y comprendre leur année de gages, le tout une fois seulement. De plus je donne et lègue à chacun de mes domestiques 50 fl. une fois, pour habit de deuil.

Au cas que je deviendrois hors d'état, soit par maladie ou autrement, avant ma mort, de régir mon bien, je veux que ce soit ma cousine, Marie-Joseph-Thérèse-Angélique Balas, à qui j'ai donné ma procuration à cet effet, qui ait seule la régie de tous mes biens, tant réputés biens l'immeubles et fiefs, et la régie de mon ménage à l'exclusion ires, lui donnant tout pouvoir tant pour recevoir que pour liant que la dtte dello Balas ne soit tenue à aucun compte

x, après ma mort, à aucun de mes héritiers, ni à qui que ce u'elle soit déchargée, sur sa simple déclaration, de tout ce ra à ma mort ; et en cas que quelqu'un voudroit la chagriner L, je veux qu'il soit privé de trois années des profits, émolumens is desdits immeubles et qui seront au profit de ladite cousine; aussi qu'après ma mort aucun de mes héritiers ne pourront fe aucune pension, sous tel prétexte que ce puisse être, à ladite iour le temps qu'elle a bien voulu demeurer avec moy et me

• compagnie, et que ladite dtllt Balas ait la liberté de rester pendant temaines dans ma maison mortuaire, y vivre avec mes domcsti-

ques, voulant qu'ils restent pendant ledit temps à son service comme Bis étoient à moy même. Et au cas que ladite d"" n'auroit pas encore -trouvé d'emplacement, les dites six semaines écoulées, elle aura la liberté de continuer à rester dans ladite maison encore six autres |gemaines, mais mes domestiques ne seront plus tenus de rester avec elle.

Je veux et ordonne aussi que ma maison, située rue des Bonnes Filles à Lille, soit vendue après ma mort et qu'il soit conditionné à celui qui l'achètera qu'il ne pourra en jouir que trois mois après ma mort; voulant qu'il soit donné et légué franc et net argent, du provenu de la dite vente, à ma cousine Balas la somme de 50 fl. une lois pour tout. Voulant aussi qu'il soit donné et légué, du provenu de cette dite vente, à madame Charlotte Fruict, épouse de M. César-Auguste-JosephMarie Hespel, écuyer, sr de Guermanez, la somme de 3.000 fl. une fois pour tout ; et en cas que ladite dame de Guermanez viendroit à décoder avant moy, je donne et lègue ladite somme à tous ses enfants, à partager également, en dédommagement de ce qu'elle n'a pas hérité de ma campagne à Haubourdin, après la mort de mon mary, suivant l'intention et le désir qu'il avoit à ce sujet.

Voulant aussi que soit donné et légué, du provenu de cette dite vente, à Catherine Diricq 1, 100 fl. une fois ; à sa soetir, Marie-Anne Diricq, 100 fl. une fois ; à Thérèse Dujardin 2, ancienne servante de mon grand,père Prouvost dit Prévost, 100 n, une fois ; à Catherine Bulté, ma filleule, 100 fl. une fois.

Voulant aussi que les 100 fl. que je donne et lègue au Bouillon de la paroisse de Sainte-Catherine, et les 200 fl. que je donne et lègue à

1. Nota. Ladite Catherine Diricq est décédée. Signée : Desruelles, veuve de Cardon du Rotoy. (Mention en marge).

2. Même mention.

- l'Hôpital général, les 800 messes à 12 p., ainsi que les 365 fl. pour la messe que l'on doit célébrer chaque jour, soient pris sur le produit de la vente de cette dite maison ; et en cas que la vente de cette dite maison, contre toute attente, ne monteroit pas autant que les charges que je mets sur cette dite maison, je veux et ordonne que le surplus en soit pris sur mes plus clairs et apparants biens de libre disposition.

Je veux et ordonne aussi que les 3.600 fl. que j'ai donné en rente héritière, le 4 septembre 1779, à mon cousin Pierre-Joseph Prouvost, bailly de Mouveau et collecteur de Roubaix, provenant d'une lettre de rente héritière qui m'a été remboursée par les enfans et héritiers de mon cousin Pierre Prouvost et de Marie-Jeanne Delebecque, sa femme, le 4 septembre 1779, que cette ditte rente soit partagée également entre les enfans de feu Pierre, de Jacques et de Jean-Fortunat Prouvost, mes parens au 3e degré, qui est le 6' degré civil, sans préjudice aux descendants de Marie Prouvost, sœur de mon grand'père maternel, laquelle a épousé Philippe d'Assonville, en cas qu'il y en ait encore de vivants qui soient au même degré, le tout sans préférence de sexe, ni d'âge au autre avantage coutumier, accoidaht la représentation à ceux et à celles dont les père et mère seront décédés.

Je veux et ordonne aussi que les 1300 fl. que j'ai donné en lettre de rente héritière, le 13 de novembre 1779. au sieur Séraphin Ferret, marchant et cabaretier demeurant alors à Mouscron, et à Marie-AnneJoseph Deleporte, sa femme, cabaretiers présentement à Roubaix, laquelle rente provient d'une maison située à la Place de Saint-André à Lille, quartier E, n' 631, que j'ai vendue à main ferme au sieur Laurent-Joseph Gachez. maître tailleur, voulant que cette dite rente soit partagée également entre les enfans d'Albert-Élie Molé et de Marguerite-Lucie Taqué, mes parens au 6* degré civil, sans préférence de sexe ni d'âge, ou autre avantage coutumier, accordant la représentation à ceux ou celles dont les père et mère seront décédés.

Je veux que la rente de 40 fl. laissée par ma tante Marie-CatherineThérèse Desruelles à Catherine-Thérèse Diricq continue à lui être payée après ma mort 1

Je veux et ordonne aussi que tout ce que je donne et lègue dans mon testament et codiciles à tous ceux et celles qui me sont parens au même degré, de ceux ou celles qui doivent hériter à ma succession, je leur donne et lègue hors et d'avant part de ce que doivent hériter à ma succession.

Après ce que dessus fourni et accompli, je veux que les biens que je délaisserai à ma mort, compétent et appartiennent à mes plus près

.1. Nota. Ladite Diricq est décédée. (En marge).

parens, tant du côté paternel que du côté maternel, du lez et côté d'où ils procèdent, chacun suivant leur branche, sans confusion de biens d'une famille avec l'autre, sans aucune préférence de sexe ni d'âge ou autre avantage coutumier. De sorte que tous les biens provenant de mon grand père paternel appartiendront aux plus près descendans de Marie-Jeanne Desruelles, sœur de mon grand père et épouse de Charles Lasseré, mes parens au 6e degré civil, qui sont : Jeanne-IsabelleThérèse Bossdleman, veuve d'Antoine Dervaux ; les enfans de PierreEngelbert Bosselleman par la représentation de leur père ; ThéodoreHenri-Joseph Lefebvre, par la représentation de son père ; CharlotteIsabelle Lefebvre, fille de Philippe-Charles-Joseph et de Marie-Augustine Delaitre, par la représentation de son père ; Joseph-Inglebert Lefebvre ; les enfans de Josse-Guislain-Joseph Vandervecken, par la représentation de leur mère ; à Marie-Jeanne-Baptiste Joseph Grebert, épouse de M.

Valicourt-Dltmesnil, commissaire à Valenciennes ; à Magdeleine Grebert, sa sœur, épouse de M. Valicourt, beau-frère de sadite sœur ; au fils de Charles Lasseré, conseiller à la Gouvernance de Douay, par la représentation de son père.

A l'égard de tous les biens provenant de ma grande mère paternelle je veux qu'ils compétent et appartiennent aux plus près descendans de Jacques et d'Agnès Lepers, mes parens au 6e degré civil, voulant que ledit bien soit partagé également entre Marie-Claire Beaussart ; les deux enfans de Jean-François Beaussart, par la représentation de leur père; Antoine-Joseph Lepers ; Marie-Catherine Vpers; François Lepers ; les enfans de Jacques Prouvost et d'Agnès Florins, par la représentation de leur mère ; Ursule Demaziers, épouse de Monsieur Pringuet, par la représentation de sa mère ; et Pierre-Constantin Florins.

A l'égard de tous les biens provenant de mon grand'père maternel, je veux qu'ils compétent et appartiennent aux plus près descendans de Jacques Prouvost, époux d'Antoinette Masurelle. mes parens au 6° degré civil, voulant que ledit bien soit partagé également entre les enfans de feu Pierre Prouvost ; les enfans de feu Jacques Prouvost ; les enfans de feu Jean-Fortunat Prouvost, sans préjudice aux plus près descendans de Marie Prouvost, sœur de mon grand père maternel et épouse de Philippe d'Assonville, en cas qu'il y en ait encore de vivants qui soient au même degré desdits Prouvost. Et au cas qu'on ne puisse pas savoir positivement s'il y en a encore qui soient en vie, je veux et ordonne que le quart de tous les biens provenans de mon grand père Prouvost dit Prévost soit mis en dépôt l'espace de trois ans, pour qu'on puisse faire des informations pendant ledit temps ; lequel temps étant écoulé, si on n'a point pu savoir rien de positif à ce sujet, ledit quart sera au profit desdits Prouvost qui sont nommés dans mon dit testament.

Voulant la même chose pour la part due aux autres héritiers tant du coté paternel que du coté maternel dont on ne pourroit pas savoir où ils sont, laquelle, part se partagera égallement après ledit terme de trois ans.

A l'égard des biens provenant de ma grand mère maternelle, je veux qu'ils, compétent et appartiennent aux enfans d'Albert-Élie Molé et de Marguerite-Lucie Taquet, mes parens au 6' degré civil, à partager également entre Lucie-Albertine-Joseph Molé, Marguerite-Angélique Molé et Albert-Élie-Joseph Molé.

Le tout sans préjudice à tous mes autres parens, tant du côté paternel que du côté maternel qui seroient au même degré et qui ne sont pas marqués dans mon dit testament, n'en ayant point de connaissance.A l'égard de mes immeubles et fiels, je veux que ceux qui voudront en profiter au préjudice des autres soient privés de tous mes biens réputés meubles et acquêts, et de tout ce que j'ai de libre disposition, même de trois années des fruits, profits et revenus desdits immeubles, au profit de ceux qui se soumettront à mes volontés. Voulant que tout ce que dessus soit exécuté de point en point, privant les contredisans de ma succession, dont la part accroîtra au profit des acquiesçans, renonçant à toute loy, usage et coutumes contraires spéciallement à celle disposante qu'on ne peut être et légataire et -héritier, qu'en appréhendant l'un on se prive de l'autre, et à celle disposante que donation faite aux enfans en puissance de père appartient au père s'il veut l'appréhender. Et pour que toutes mes volontés cy dessus énoncées soient ponctuellement exécutées, j'ai choisi et nommé pour mon exécuteur testamentaire M. François-Joseph de Poucques, écuyer, seigneur du Puich, du Magistrat de Lille et administrateur de la noble Famille, le priant de vouloir bien s'en charger, l'autorisant à vendre telles parties de biens libres qu'il trouvera convenir pour fournir à l'exécution de mes volontés dernières et de tous les codiciles.

Ainsi fait, voulu et ordonné, fait, écrit et signé à Lille de ma main, le 5 de mai 1783. — DESRUELLES, veuve de CARDON DU ROTOY.

L'exécuteur, testamentaire, François-Joseph de Poucques, étant mort le 3 avril 1785, la testatrice fit choix, le 21 mai, de M. Nicolas-Joseph Pau, prêtre, chapelain et secrétaire du chapitré de Saint-Pierre, avec l'abbé Pierre-FrançoisJoseph Demeuninck, comme adjoint  

4: Marie Prouvost, née le 27 décembre 1678, Wasquehal, Nord, décédée le 23 juillet 1744, Lille (Sainte Catherine), Nord, inhumée, dans l'église Sainte Catherine de Lille (à l'âge de 65 ans). épouse, en novembre 1705, Pierre Dassonville, greffier de la juridiction consulaire de Lille, fut inhumée au milieu de la grande nef de l'église Sainte Catherine de Lille: 


     


 dont François Ignace époux de Marie Agnès Le Clercq qui vivèrent à Paris.


10: Jacques I Prouvost (1670-1704)

Pierre tombale de marbre près de l'autel Saint Nicolas de l'église de Wasquehal, épouse à l'église Sainte Madeleine de Lille le 08-04-1698, Antoinette Masurel (1670-1730), sa cousine au troisième degré, « Il  a obtenu dispense  de la Cour de Rome qui a longtemps différé ». fille de Noël Masurel et Antoinette de Courchelle, elle même fille de Pierre de Courchelle et Antoinette Prouvost; censier à Wasquehal: 


Guillaume Prouvost 1580 & Adrienne Wattel 1580

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Pierre Prouvost 1606-1681 &1648 Péronne Florin 1627-1691

 

Antoinette Prouvost 1600-/1670 & Pierre de Courcelles ca 1600

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Pierre Prouvost 1648-1691 &1669 Marguerite de Lespaul 1648-1720

 

Antoinette de Courcelles 1640 & Noël Masurel 1649

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Jacques Prouvost 1670-1704

 

Antoinette Masurel 1670-1730

leurs enfants furent: Pierre Prouvost, né le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, baptisé le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, décédé le 1er mai 1770, Roubaix, Nord, inhumé le 2 mai 1770, église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 71 ans), maître de manufacture, échevin de la Ville de Roubaix. Marié le 25 septembre 1724, Roubaix (Nord), avec Marie Jeanne Delebecque, née le 28 février 1707, Roubaix (Nord), décédée le 10 février 1778, Roubaix (Nord), inhumée le 12 février 1778, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans).   

Jacques Prouvost, né le 15 décembre 1699, Wasquehal (Nord), baptisé le 15 décembre 1699, Wasquehal (Nord), décédé le 24 septembre 1774, Roubaix (Nord), inhumé, dans l'église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 74 ans), manufacturier. Marié le 10 mai 1734, Roubaix (Nord), avec Marie Agnès Florin, née le 14 mai 1712, Roubaix (Nord), baptisée le 14 juin 1712, décédée le 26 mai 1767, Roubaix (Nord), inhumée le 28 mai 1767 (à l'âge de 55 ans).

    Jean Fortunat Prouvost, né en 1702, Wasquehal, Nord, baptisé le 20 juin 1702, Wasquehal, Nord, censier de La Grande Haye à Roubaix.Marié le 17 juin 1731, Wasquehal, Nord, avec Marie Anne Thérèse van den Berghe, née le 10 mai 1712, Oselghem, Courtrai, Belgique.)Note:CM 22/9/1724 Roubaix maître Ranugen Tab 1979/6 dont :    Marie Françoise Constance Prouvost, née le 15 août 1731, Roubaix, Nord.

    Jacques Prouvost, né le 4 novembre 1732, Roubaix, Nord.  Pierre Joseph Prouvost, né le 29 juin 1734, Roubaix, Nord.     François Alexandre Joseph Prouvost, né le 15 juillet 1736, Roubaix, Nord.     Béatrice Prouvost, née le 27 mai 1738, Roubaix, Nord.     Louis Joseph Prouvost, né le 12 décembre 1741, Roubaix, Nord, décédé (en bas âge), Roubaix, Nord.     Marie Prouvost, née le 11 mars 1743, Roubaix, Nord.     Jean Baptiste Prouvost, né le 7 mai 1745, Roubaix, Nord.     Marie Marguerite Joseph Prouvost, née le 2 août 1747, Roubaix, Nord.     Hyacinthe Félicité Henriette Josèphe Prouvost, née le 9 mai 1750, Roubaix, Nord, décédée le 8 avril 1783, Nieppe, Nord (à l'âge de 32 ans).Mariée avec Florent Joseph de Meulenaere, né en 1751, Nieppe, Nord, décédé le 23 juin 1812 (à l'âge de 61 ans).     Gabriel Prouvost, né le 22 mai 1752, Roubaix, Nord.   

Jean de Le Becque, né le 31 mars 1659, Roubaix, décédé après 1712, censier de la Cense du Fontenoit, échevin de Roubaix (1699), marguillier de Saint Martin (achat le 26 octobre 1700),marié en 1696, Wattrelos, Nord, avec Marie Barbe de Lespierre, née en 1672 à Wattrelos, + 1742, Roubaix ; les époux s'installèrent à Roubaix le 26 septembre 1724.  Mariage de Marie Jeanne de le Becque 28/02/1707 Roubaix, + 12/02/1778 Roubaix), fille de Jean et Marie Barbe de Lespierre avec Pierre Prouvost, le 25 septembre 1724; leur fille Hyacinthe Félicité Henriette Josèphe Prouvost, née le 9 mai 1750 - Roubaix, décédée le 8 avril   1783 - Nieppe, 32 ans  épousa Florent Joseph de Meulenaere 1751-1812 ;  Le frère d’Hyacinthe-Félicité fut Jean Baptiste Prouvost, né le 7 mai 1745 à Roubaix, probablement celui dont parle : « Le Conseil général de la commune de Lille, département du Nord, en exécution de la Loi du mois d'août 1790 sur l'organisation judiciaire titre sept et autres lois subséquentes, s'est rendu en la salle d'audience du Tribunal de Commerce pour y installer les nouveaux juges et greffier élus par le corps électoral du département du Nord, où étant et y occupant le siège, le citoyen André, Maire de la ville, a adressé un discours à Henri-Louis-François Laurent, élu Président du Tribunal ; Floris Delahoutre; Charles -François-Joseph Lefebvre; Philippe-Joseph Mourcou, et Jean-Baptiste Prouvost, élus juges, ainsi qu’ils en ont fait constater par les procès-verbaux d élection, et Amédée-André-Joseph Lefebvre, greffier, lesquels avaient été introduits dans l'intérieur du Parquet; ensuite, d'après les conclusions du Procureur de la commune, ils ont, devant les membres du Conseil général et en présence de la commune assistante, prêté le serment d'être fidèles à la Nation, de maintenir de tout leur pouvoir, la liberté et l'égalité ou de mourir à leur poste, et de remplir avec exactitude et impartialité les fonctions de leurs offices. — Après ce, les membres du conseil général de la commune étant descendus dans le Parquet, ont installé les juges, et au nom du Peuple, ont prononcé pour lui l'engagement de porter au Tribunal et à ses jugements le respect et l'obéissance que tout citoyen doit à la Loi et à ses organes. Le 11 novembre eut lieu la publication solennelle du décret de la Convention nationale du 12 octobre précédent, déclarant que « les habitants de Lille ont bien mérité de la patrie » durant le siège resté fameux dans nos Annales. Derode mentionne simplement le fait, sans en donner la relation officielle, ni le discours prononcé en la circonstance par le maire André. Nous reproduirons donc l'un et l'autre : Le  11 novembre 1792, l'an Ier de la République, vers onze heures du m atin; en exécution de la proclamation des maire et officiers municipaux de la ville de Lille, en date du dix de ce mois, publiée et affichée le mème jour, portant entre autres articles que le décret de la Convention Nationale du 12 octobre dernier, qui déclare que les habitants de Lille ont bien mérité de la Patrie, sera publié solennellement. Le Conseil général de la commune accompagné, d'après l'invitation qui leur en avait été faite, des  administrateurs du Directoire du District, des Juges des Tribunaux, ainsi que de différents détachements, tant de la garde nationale que des troupes de Ligne; le cortège précédé de deux pièces de canons et d'une musique guerrière, est parti de l'hôtel commun, et s'est rendu sur les décombres du quartier incendié de Saint Sauveur, la place de Saint-Louis et la place d'Armes, ou étaient préparées des estrades décorées convenablement au sujet : un drapeau tricolore portant le décret pour inscription, arborés. »

« A l’époque où les grandes cathédrales commencent à sortir de terre, Wasquehal n’avait même pas une chapelle. Pourtant en 1252, la commune qui ne compte qu’une soixantaine de foyers, commence la construction de sa première église. La présence du cimetière à cet endroit depuis le haut-moyen âge, et la fidélité des Chrétiens aux lieux sacrés, fait penser  que cette première construction fut bâtie sur l’actuelle place du général de Gaulle. En 1482, les troupes de Louis XI lancée à la poursuite de celles de Maximilien d’Autriche, atteignent Wasquehal, brûlent le centre du village et détruisent l’église. 1511 voit s’élever la seconde église sous la seigneurie de Robert de Ranchicourt et de Catherine de Bergues. Les reliques de Saint Maur ayant disparu dans les évènements, Saint-Nicolas qui était déjà trés honoré en devient le Saint Patron. Jugée trop vétuste et trop petite, elle cède la place à l’édifice actuel en 1877. » http://evelaw.over-blog.com/categorie-11458434.html

La facade de style gothique, posséde un tympan de pierres sculptées, et un portail  de chêne. La tour culmine à 40 m de hauteur, tandis que le clocher atteint les 50 m.


De Le Becque- Delebecque Flandres Armes : d’azur à un chevron d’or accompagné, en chef, de deux vols d’argent et, en pointe, d’une bécasse d’or. Alliances : de Mesmay, Piat, de Wavrin, Mathon, de Lespierre, d’Halluin, de Le Rue, Prouvost.

Marie-Jeanne de Le Becque appartient à une lignée dont le tronc se perd dans le XIII ° siècle  et qui fournit jusqu'à 17 échevins à Roubaix, sept religieuses de l'Hôpital Sainte Elisabeth; le curé Jacques Legroux déclare en 1714 : « le bourg de Roubaix est considérable et ancien ; ses manufactures le rendent célèbre plus que bien des grandes villes en France, en Espagne et ailleurs ». Ils eurent :Pierre Joseph Prouvost, né le 13 juillet 1725, décédé le 24 décembre 1797 (72 ans), négociant,  marié  le 27 septembre 1751, Roubaix, avec Marie Catherine Ramery dit de Boulogne, baptisée le 29 juin 1720, Mons, Hainaut, décédée le 24 janvier 1771, Roubaix, (peut-être 50 ans). Marie Béatrix Prouvost, née le 6 février 1728, Roubaix, Nord, décédée le 10 décembre 1808, Roubaix, Nord (80 ans), chanoinesse de Saint Augustin, prieure de l'Hôpital Sainte Elisabeth de Roubaix. Augustine Élisabeth Josèphe Prouvost, née le 14 février (janvier ?) 1731, Roubaix , décédée le 12 avril (mars) 1801, Roubaix  (70 ans), mariée  le 21 septembre 1755, Roubaix, Nord, avec Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier, né le 18 avril (ou 12 avril)  1728, Roubaix , décédé en 1795 (1801 ?), Lille  (67 ans), négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute lisse, échevin de la Ville de Roubaix,x 23/06/1749 Roubaix avec DUJARDIN Augustine Angélique, xx 21/09/1755 Roubaix NOTE :    Dispense du 4° degré entre Liévin et Augustine Elisabeth PROUVOST.,Ursule Angélique Joseph Prouvost, née le 23 octobre 1733, Roubaix,Marie Marguerite Prouvost, née le 26 novembre 1734, Roubaix, Nord, décédée le 11 mars 1794, Roubaix, (59 ans).   Jeanne Eléonore Amélie Prouvost, née le 7 octobre 1737, Roubaix, Nord, décédée le 3 septembre 1755, Roubaix, (17 ans).   Marie Catherine Joseph Prouvost, née le 9 juin 1740, Roubaix, décédée le 16 novembre 1805, Roubaix, (65 ans).   Philippe Constantin Prouvost, né le 2 août 1743, Roubaix, Nord, décédé après 1785, Mouscron, Hainaut, Belgique, prêtre, Vicaire de Sainte Catherine à Lille en 1778  puis  curé de Mouscron en 1785. Louis Joseph Prouvost, né le 9 mai 1747, Roubaix, décédé le 26 mai 1747, Roubaix, (17 jours). Leur ainé Pierre Joseph Prouvost épousa donc Marie Ramery dit de Boulogne, De gueules, au chevron d'or, accompagné de trois têtes et cols de biche du même ; Héraldique - Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments: http://www.euraldic.com/blas_ra1.html

            

Voici la lignée de le Becque :

Jehan Le Fevre dit de Le Becque ca 1272 « n'est pas mentionné dans le TEG N°8 publié par le GGRN ; les premières générations de cette famille sont à prendre avec précaution dans ce TEG... »Ferdinand Cortyl | Pierre Le Fevre dit de Le Becque 1320-1350 (Pierre Pierron Le Fevre dit de Le Becque) Propriétaire de fiefs à Roubaix | Jacquemard Le Fevre dit de Le Becque 1350-1370 Propriétaire de fief à Roubaix | Pierre de Le Becque +1402 | Jehan de Le Becque ca 1395-1439 Propriétaire à Roubaix &1430 Isabeau Piat 1395-1439 | Jehan de Le Becque ca 1435-1491 & Péronne de Lescluse 1435 | Jehan de Le Becque ca 1475-/1576 & Nicolas de Le Becque 1510-1554 Nicolas Collart de Le Becque Propriétaire de fiefs à Roubaix, échevin de Roubaix & Marie van Reust 1513-1584/ | Pierre de Le Becque 1535-/1582 Échevin de Roubaix, homme de fief, marguillier de Saint-Martin &ca 1550 Jeanne Françoise Fremault +1582/ | Philippe Delebecque, seigneur de Le Rue 1550-1625 & Marguerite Delespaul 1555-1642 | Philippe de Le Becque 1590-1647 Seigneur de Le Rue Censier du Haut Fontenoit achète le fief et cense de Le Rue à Roubaix (1593) &1614 Jeanne des Tombes 1595 | Philippe de Le Becque 1616-1675 Dit Fontenoit, censier du Haut Fontenoit à Roubaix &1642 Marie Le Comte 1620 | Jean de Le Becque 1659-1712 Censier de la Cense du Fontenoit à Roubaix (de 1688 à 1717), cense appartenant à S.A. le prince de LIGNE, Échevin de Roubaix (1699), Marguillier de l'Eglise Saint-Martin (achat le 26 octobre 1700) &1696 Marie Barbe de Lespierre 1672-1742 | Marie Jeanne de Le Becque 1707-1778 Pierre Prouvost 1699-1770|

Augustine Élisabeth Joseph Prouvost 1731-1801 &1755 Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier 1728-1795 | Jean-Baptiste Joseph Defrenne 1756-1810 &1779 Martine Joseph Delebecque 1758-1837 | Martine Augustine Liévine Defrenne 1782-1852 &1800 Charles Henri Florin 1774-1831 | Céline Aline Florin 1805-1877 &1832, petite fille de Pierre Constantin Florin, négociant, 1°maire Roubaix , 1790/1791, Député du Tiers Etat en 1789 Fag3/91° 27/04/1732 Roubaix, + 01/01/1799 Roubaix, x 23/11/1756 Sainghin en Mélantois Louis Jean Charles Scrépel 1809-1891 (par Victor Mottez, élève d'Ingres), marguillier de l'Eglise St Martin à Roubaix, filateur, Administrateur de l'Hospice de Roubaix 1852-1857, Marguiller de l'église Notre Dame 1856, Président du conseil de fabrique de St Martin, Membre de la Chambre consultative de Roubaix, décédé au 24 Rue St George à Roubaix, Ils sont aïeux des Charles Prouvost et des Marcel Virnot-Broudehoux

 

Quelques figures de la famille de le Becque :

Marie de Le Becque, née à Roubaix, mariée avec Pierre de Lespaul, né en 1460, Roubaix , décédé vers 1525, Roubaix (peut-être 65 ans), lieutenant du Marquisat de Roubaix. Nicolas de Le Becque, né le 1er mai 1510, Roubaix, Nord, décédé en 1554, Roubaix, (44 ans), propriétaire de fiefs à Roubaix, échevin de Roubaix,  marié  avec Marie Ottio, marié, Roubaix, Nord, avec Marie van Reust. Pierre de Le Becque, né en 1535, Roubaix, décédé avant 1582, Roubaix , échevin de Roubaix, homme de fief, marguillier de Saint-Martin,  marié  vers 1550, Roubaix, Nord, avec Jeanne Françoise Fremault, née Tourcoing, décédée après 1582, Roubaix, Nord. Philippe Delebecque, seigneur de Le Rue, né en 1550, Roubaix, décédé le 16 avril   1625, Roubaix, inhumé, église de Roubaix (75 ans), censier du Haut Fontenoit, marié avec Marguerite Delespaul. Pierre de Le Becque, seigneur de Le Rue, né en 1582 julien (entre le 11 janvier 1582 et le 10 janvier 1583), Roubaix, Nord, décédé en 1656, Roubaix, Nord (74 ans), échevin de la Ville de Roubaix,  marié  en 1611, Roubaix, avec Gillette  Le Febvre, née vers 1580, Tourcoing,  Nord, décédée avant 1630, Roubaix, Nord, dont Pierre de Le Becque, né le 30 mars 1613, Roubaix, décédé en 1693, Roubaix (80 ans), échevin de Roubaix,  marié       le 30 juillet 1635, Roubaix, avec PhIl ippine de Lespaul, Pierre de Le Becque, né le 16 décembre 1664, Roubaix, Nord, marchand, échevin de Roubaix, marié, Roubaix, Nord, avec Monique Lezy Gillette  de Le Becque, née en 1600, Roubaix , décédée en 1655, Roubaix (55 ans), mariée le 9 mai 1626, Roubaix , avec Jean Castel, né le 12 mai 1604, Roubaix , décédé le 27 décembre 1672, Roubaix (68 ans), censier, échevin de Roubaix (1652-1657). Nicolas de Le Becque, né vers 1600, marié en 1628 avec Isabelle de Beaussart, Marie de Le Becque, née le 17 mai 1640, Wattrelos, Nord, décédée le 7 juillet 1701, Wattrelos, (61 ans),  mariée le 26 mai 1664, Wattrelos, avec Adrien du Quesnoy, Pierre de Le Becque, né en 1554, Roubaix, décédé entre 1597 et 1622, Roubaix, marchand boulanger, échevin de Roubaix, marguillier de Saint-Martin,  marié en 1577 avec Barbe Flameng   Marie de Le Becque, née avant 1608, Roubaix, décédée en 1677, Roubaix, inhumée, église de Roubaix.  mariée  le 22 septembre 1628, Roubaix , avec Pierre de Lespaul, né le 29 juillet 1609, Roubaix , baptisé le 29 juillet 1609, Roubaix , décédé en 1678, Roubaix , inhumé, église de Roubaix (69 ans), bailly de Wattrelos, lieutenant du Marquisat de Roubaix (parrain et marraine: Pierre de Lespaul ca 1549-1619/ Marguerite Boëtte), Barbe de Le Becque, née le 15 juillet 1609, Roubaix, Nord, décédée après 1680, Roubaix, Nord, religieuse à l'Hôpital Sainte Elisabeth de Roubaix. Pierre de Le Becque, né le 27 janvier 1616, Roubaix, décédé en 1674 (58 ans), censier de La Haye, marié en 1634, Roubaix, Nord, avec Marie de Lespaul, née le 19 février 1617, Roubaix , décédée en août 1686 (69 ans), censière de la Cense de La Haye (parrain et marraine: Pierre de Lespaul ca 1549-1619 ;  Magdeleine de Waresquiel), Marie Catherine de Le Becque, née le 10 juin 1638, Roubaix, décédée le 1er avril   1704, Roubaix, Nord (65 ans), mariée  le 15 mai 1658, Roubaix, Nord, avec Antoine Le Pers, né le 10 mars 1636, Roubaix, Nord, décédé le 18 octobre 1704, Roubaix, (68 ans), égard de la Manufacture de Roubaix, échevin de Roubaix. Philippe de Le Becque, né le 28 septembre 1618, Roubaix, Nord, marié  vers 1626, Roubaix, avec Jeanne des Reveaux, née avant 1606 (fille ul: Augustin de Lespaul, seigneur du Petit-Quesnoy 1633-1707 François de Le Becque, né vers 1557, décédé en 1625, Roubaix (peut-être 68 ans), homme de fief, marié, Roubaix, Nord, avec Jeanne Françoise Prouvost, fille de Guilbert Prouvost 1540 et Péronne Gossart 1540 Anne de Le Becque, née le 27 août 1631, Roubaix, Nord, décédée le 7 avril   1704, Roubaix, Nord (72 ans),  mariée le 20 avril 1652, Roubaix, avec Hughes de Cresme, Marguerite Marie de Le Becque, née à Bondues, décédée,  mariée  avec Pierre du Courouble, né en 1540, Lompret, décédé en juin 1564 (24 ans), mariée vers 1565 avec Beltremieux de BaIl leul, né en 1535, Wambrechies, Nord, décédé le 7 janvier 1594, Wambrechies, (59 ans), bourgeois de Lille par achat le 17août 1564. On trouvera (non rattaché ): Germain-Joseph Delebecque, Maître des Requêtes au Conseil   d'Etat après la révolution de 1830, Député du Pas-de-Calais de 1834 à 1848 puis de 1860 à 1870.

Alphonse Charles Delebecque, général de division, Grand'croix de la Légion d'Honneur (1888), Chevalier de l'Ordre Militaire de Savoie, Officier de l'Ordre de Guadaloupe du Mexique,Officier de l'Ordre de la Couronne de Fer d'Autriche, Grand'croix de l'Ordre du Medjidié, ESM Saint-Cyr, promotion d'Isly.





 et Jean-Fortunat qui épousa Marie-Anne-Thérèse Vandenberghe dont la fille Hyacinthe Félicité Henriette Josèphe Prouvost, née le 9 mai 1750 - Roubaix, décédée le 8 avril   1783 - Nieppe, 32 ans  épousa Florent Joseph de Meulenaere 1751-1812 ;  Le frère d’Hyacinthe-Félicité fut Jean Baptiste Prouvost, né le 7 mai 1745 à Roubaix, probablement celui dont parle : « Le Conseil général de la commune de Lille, département du Nord, en exécution de la Loi du mois d'août 1790 sur l'organisation judiciaire titre sept et autres lois subséquentes, s'est rendu en la salle d'audience du Tribunal de Commerce pour y installer les nouveaux juges et greffier élus par le corps électoral du département du Nord, où étant et y occupant le siège, le citoyen André, Maire de la ville, a adressé un discours à Henri-Louis-François Laurent, élu Président du Tribunal ; Floris Delahoutre; Charles -François-Joseph Lefebvre; Philippe-Joseph Mourcou, et Jean-Baptiste Prouvost, élus juges, ainsi qu’ils en ont fait constater par les procès-verbaux d élection, et Amédée-André-Joseph Lefebvre, greffier, lesquels avaient été introduits dans l'intérieur du Parquet; ensuite, d'après les conclusions du Procureur de la commune, ils ont, devant les membres du Conseil général et en présence de la commune assistante, prêté le serment d'être fidèles à la Nation, de maintenir de tout leur pouvoir, la liberté et l'égalité ou de mourir à leur poste, et de remplir avec exactitude et impartialité les fonctions de leurs offices. — Après ce, les membres du conseil général de la commune étant descendus dans le Parquet, ont installé les juges, et au nom du Peuple, ont prononcé pour lui l'engagement de porter au Tribunal et à ses jugements le respect et l'obéissance que tout citoyen doit à la Loi et à ses organes. Le 11 novembre eut lieu la publication solennelle du décret de la Convention nationale du 12 octobre précédent, déclarant que « les habitants de Lille ont bien mérité de la patrie » durant le siège resté fameux dans nos Annales. Derode mentionne simplement le fait, sans en donner la relation officielle, ni le discours prononcé en la circonstance par le maire André. Nous reproduirons donc l'un et l'autre : Le  11 novembre 1792, l'an Ier de la République, vers onze heures du m atin; en exécution de la proclamation des maire et officiers municipaux de la ville de Lille, en date du dix de ce mois, publiée et affichée le mème jour, portant entre autres articles que le décret de la Convention Nationale du 12 octobre dernier, qui déclare que les habitants de Lille ont bien mérité de la Patrie, sera publié solennellement. Le Conseil général de la commune accompagné, d'après l'invitation qui leur en avait été faite, des  administrateurs du Directoire du District, des Juges des Tribunaux, ainsi que de différents détachements, tant de la garde nationale que des troupes de Ligne; le cortège précédé de deux pièces de canons et d'une musique guerrière, est parti de l'hôtel commun, et s'est rendu sur les décombres du quartier incendié de Saint Sauveur, la place de Saint-Louis et la place d'Armes, ou étaient préparées des estrades décorées convenablement au sujet : un drapeau tricolore portant le décret pour inscription, arborés. »

« A l’époque où les grandes cathédrales commencent à sortir de terre, Wasquehal n’avait même pas une chapelle. Pourtant en 1252, la commune qui ne compte qu’une soixantaine de foyers, commence la construction de sa première église. La présence du cimetière à cet endroit depuis le haut-moyen âge, et la fidélité des Chrétiens aux lieux sacrés, fait penser  que cette première construction fut bâtie sur l’actuelle place du général de Gaulle. En 1482, les troupes de Louis XI lancée à la poursuite de celles de Maximilien d’Autriche, atteignent Wasquehal, brûlent le centre du village et détruisent l’église. 1511 voit s’élever la seconde église sous la seigneurie de Robert de Ranchicourt et de Catherine de Bergues. Les reliques de Saint Maur ayant disparu dans les évènements, Saint-Nicolas qui était déjà trés honoré en devient le Saint Patron. Jugée trop vétuste et trop petite, elle cède la place à l’édifice actuel en 1877. » http://evelaw.over-blog.com/categorie-11458434.html

La facade de style gothique, posséde un tympan de pierres sculptées, et un portail  de chêne. La tour culmine à 40 m de hauteur, tandis que le clocher atteint les 50 mètres.


Quelques religieux de la famille  Prouvost sous l’Ancien Régime :

Jacobus Masurel-Prouvost, prêtre jésuite au XVII° siècle. Marie Béatrix Prouvost, née le 6 février 1728, Roubaix, Nord, décédée le 10 décembre 1808, Roubaix, Nord (80 ans), chanoinesse de Saint Augustin, prieure de l'Hôpital Sainte Elisabeth de Roubaix.

La Révérende Mère Béatrix Prouvost:  Toute jeune, au mois de janvier 1749, elle é tait rentrée au couvent de saint-Elisabeth de  Roubaix. Elle était prieure de son monastère lorsqu’éclata la Révolution.  Le 2 novembre 1792, des commissaires envoyés par le district de Lille envahissent la maison et signifient aux religieuses qu’elles ont à se disperser dans les vingt quatre heures. Sœur Beatrix avait alors 65 ans ; elle sortit très calme, sans une plainte. Elle était à peine dans la rue qu’on la fit arrêter et écrouer dans la prison de Lille.  On l’accusait d’avoir caché une brique d’or et fabriqué je ne sais quelles boites de plomb. La foule souveraine a besoin de colossales idioties ; on la servait à souhait.  Sœur Béatrix ne se troubla point ; elle comparut devant le comité révolutionnaire et repoussa du pied l’absurde accusation. Elle écrivit une lettre d’ironie sereine qui se terminait par ces mots : forte de mon innocence, je ne crains pas de demander au comité la prompte décision de mon affaire et de ma mise en liberté. » A l’heure où les femmes les plus héroïques ne savaient que bien mourir, sœur Béatrix eut le courage de se défendre. Après une longue captivité, elle sortit de la tourmente saine et sauve mais triste à jamais. On la revit dans la famille, portant le deuil de son couvent détruit et de sa mission interrompue. Elle s’en alla doucement mais elle ne mourut pas toute entière. Son visage resta populaire au foyer des pauvres et au chevet des malades. Sœur Béatrix ressuscitera un jour sous le pinceau d’Amédée Prouvost: c'est bien sa figure qui rayonne dans le "Poème du travail et du rève": Dans le halo neigeux et frais de son rabat, Son visage très pur que la coiffe angélise Se penche, souriant, comme un lys sous la brise, Vers le moribond blème et las qui se débat. Près de la couche où lentement il agonise, Durant ces nuits sans fin où la fatigue abat, Elle veille, égrenant son rosaire tout bas,Avec une ferveur suppliante d'église . Sa robe est vénérée au faubourg populeux Comme un habit de sainte à l'or miraculeux. De ses lèvres les mots ainsi que des prières Viennent au coeur du pauvre apaiser la douleur, Et ses pieuses mains douces comme des fleurs Se posent sur les fronts pour fermer les paupières. 

Le nom de Béatrix n'était pour Dante qu'un symbole de divine poésie; il sera plus et mieux pour Amédée Prouvost.  Il le recueillera pieusement comme le synonyme des plus pures gloires de sa maison et il le mettra sur le berceau de sa petite fille." Lecigne

« A Roubaix, il n'y eut pas une seule défection parmi les sœurs Augustines chargées de desservir l'Hôpital Sainte Elisabeth fondé en 1488 par Isabeau de Roubaix, veuve de Jacques de Luxembourg. Par un mémoire adressé, le 14 avril 1790, à l'Assemblée Nationale, la municipalité de cette ville, demandait, au nom de l'humanité, la conservation de leur couvent. Grâce sans doute à cette sollicitude de l'administration, les religieuses purent se maintenir, dans la ville, près de trois années encore, traversées néanmoins par toutes sortes de troubles, visites, enquêtes, inventaires. Il y eut même, à certaine époque, des menaces assez graves contre les sœurs, parce qu'elles recevaient des prêtres n'ayant pas prêté le serment. Enfin des commissaires, envoyés par le Directoire du District de Lille, vinrent, le 2 Novembre 1792, signifier aux sœurs l'ordre d'évacuer la maison dans les vingt-quatre heures. Qui peindra, s'écrie l'historien de Roubaix, la douleur des vingt-huit religieuses expulsées sans pitié de leur cloître où, calmes et détachées du siècle, elles goûtaient les ineffables charmes d'une vie d'austérités, de prière et de dévouement ? Violemment arrachées des lieux où reposaient leur bienfaitrice et leurs compagnes qui, plus heureuses, les avaient devancées dans un monde meilleur et éternel ; ravies aux pauvres chartrières que leur angélique charité entourait des plus tendres soins, on les refoulait au sein d'une société que les passions agitaient, où elles devaient trouver à peine un toit pour s'abriter ! Douze de ces religieuses ne quittèrent pas Roubaix et, pour se conformer à l'arrêté du département du Nord, du 11 décembre 1791, déclarèrent à la municipalité que Leur intention était de faire leur résidence en cette ville. La vénérable prieure, dame Béatrix Prouvost, fut arrêtée et incarcérée, mais elle sut se défendre énergiquement et victorieusement contre les ineptes accusations auxquelles elle fut en butte. Après le Concordat, six des pauvres sœurs de Sainte- Elisabeth, vénérables débris de la plus florissante communauté, regagnèrent leur couvent, appelées par l'administration municipale à s'y vouer à l'instruction de la jeunesse; - mais, affaiblies par l'âge, les misères et les privations de l'exil, elles durent bientôt renoncer à ce pénible travail et vécurent tristement de la modeste pension que leur faisait le Gouvernement. Une autre vivait encore à Valenciennes. en 1836, presque aveugle et sans ressources ; le conseil municipal de Roubaix lui accorda un secours annuel de 150 francs. »   Th. Leuridan, Histoire de Roubaix, 1.1, p. 304; t. Il, p. 371 à 277. Source: gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 2008-205808


Philippe Constantin Prouvost, né le 2 août 1743, Roubaix, Nord, décédé après 1785, Mouscron, Hainaut, Belgique, prêtre, vicaire de Sainte Catherine à Lille, curé de Mouscron (filleul: Bon Ami Prouvost 1785-1827). 1787. — Église de Mouscron ; près du portail de droite. Au cimetière de cette église, au devant du crucifix repose le corps de Mlre Philippe-Constantin PROUVOST, natif de Roubaix, fils du sieur Pierre et de dame Marie-Jeanne DELEBECQUE, qui, ayant été curé de cette paroisse de Mouscron l'espace de trois ans et un mois, est décédé le premier novembre 1787, &gé de quarante quatro ans. Priez Dieu pour son àme. Augustin Prouvost, né le 29 décembre 1742, Roubaix ,baptisé le 30 décembre 1742, Roubaix ,prêtre. Marguerite du Hamel, décédée après 1710, religieuse au Couvent des Pénitentes à Lille. Rose Prouvost, religieuse du Saint Sacrement,  Louis-Camille  Prouvost, supérieur des Rédemptoristes, ordre fondé en 1732 par Saint Alphonse de Liguori (1696-1787).  Gaspard-Justine Prouvost,  doyen de Valenciennes (Un doyen est également le prêtre coordinateur d'un doyenné, c'est-à-dire d'un ensemble de plusieurs paroisses).

Trouvé dans les documents: Nomination d'un maître de latin. « Nous, Lieutenant Bailly et Eschevins du bourg et marquisat de Roubaix, sur les représentations qui nous ont été faites par la plus saine partie des habitans, qu'il est très intéressant pour la communauté d'avoy- quelqu'un dans le bourg pour y enseigner les premiers principes de la langue latine à la jeunesse et la mettre en état de pouvoir entrer dans les collèges pour y continuer leurs études et ayant égard auxdites représentations, nous avons pour et au nom de la communauté fait la convention qui suit avec le sieur Jean-Joseph Prouvost, grammairien et maître de musique, demeurant à Lille, savoir qu'à commencer du 15 avril, présent mois, ledit sieur Prouvost sera tenu d'enseigner à la jeunesse de Roubaix les premiers principes de la langue latine et de les mettre au moins en état d'entrer en cinquième dans les collèges, et, pour cela, de tenir classe de deux heures deux fois par jour, savoir depuis neuf heures du matin jusqu'à onze et depuis deux heures après-midi jusqu'à quatre, et ce, cinq jours par semaine, dans le cas où il n'y aura point de fête; sans par lui pouvoir exiger des pères, mères ou parents qui y enverront leurs enfants plus de trois livres de France par mois pour chaque écolier. Pour quoi nous nous obligeons de lui faire payer par la communauté la somme de soixante-quinze livres de France par an, payable par quart, de trois mois en trois mois, dont le premier échoira au 15 juillet prochain et ainsi continuer tant que durera la présente convention qui sera révocable à la volonté des parties, en le faisant signifier par celle qui ne voudra plus la tenir à l'autre, six mois avant. Ce que moi, Prouvost, ai accepté et accepte et promets exécuter. Fait et arrêté en notre assemblée extraordinaire tenue ce jour, 3 avril 1769 : et a ledit Prouvost signé avec nous et notre greffier. Jean Delaoutre.— Jean-Baptiste Desrumeaux.— Louis-Joseph De Le Becque. — Constantin Florin. — Jacques-François Chombart.— Denis-Joseph Lezaire.— Antoine-François Bonté. — Jean-Joseph Prouvost. — Blondel, greffier. Archives de Roubaix, G G 223, no 3


Les Prouvost au XVIII° siècle


Tableau de Garemijn transcrivant  bien la vie quotidienne des Prouvost au XVIII° siècle. le curé Jacques Legroux déclare en 1714 : « le bourg de Roubaix est considérable et ancien ;  ses manufactures le rendent célèbre plus que bien des grandes villes en France, en Espagne et ailleurs ».

Base Roglo: " Pierre Prouvost, né le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, baptisé le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, décédé le 1er mai 1770, Roubaix, Nord, inhumé le 2 mai 1770, église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 71 ans), maître de manufacture, échevin de la Ville de Roubaix. Marié le 25 septembre 1724, Roubaix (Nord), avec Marie Jeanne Delebecque, née le 28 février 1707, Roubaix (Nord), décédée le 10 février 1778, Roubaix (Nord), inhumée le 12 février 1778, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans), dont

Pierre Joseph Prouvost, né le 13 juillet 1725, Roubaix (Nord), décédé le 24 décembre 1797, Roubaix (Nord) (à l'âge de 72 ans), maître de manufacture, échevin de Roubaix. Marié le 27 septembre 1751, Roubaix (Nord), avec Marie Catherine Ramery, baptisée le 29 juin 1720, Mons, Hainaut, Belgique, décédée le 24 janvier 1771, Roubaix (Nord) (à l'âge de peut-être 50 ans), dont Catherine Françoise Prouvost, née le 6 août 1752, Roubaix (59), décédée le 18 septembre 1801, Comines (59) (à l'âge de 49 ans). Mariée le 30 avril 1782 avec François Joseph Durot, né en 1747, décédé en 1815 (à l'âge de 68 ans), bourgeois de Lille. Marie Béatrix Prouvost, née le 6 février 1728, Roubaix (Nord), décédée le 10 décembre 1808, Roubaix (Nord) (à l'âge de 80 ans), chanoinesse de Saint Augustin, prieure de l'Hôpital Sainte Elisabeth de Roubaix. Augustine Élisabeth Joseph Prouvost, née le 14 février 1731, Roubaix (Nord), décédée le 12 avril 1801, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans). Mariée le 21 septembre 1755, Roubaix (Nord), avec Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier, né le 18 avril 1728, Roubaix (Nord), décédé en 1795, Lille (Nord) (à l'âge de 67 ans), négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute lisse, échevin de la Ville de Roubaix., dont Jean-Baptiste Joseph Defrenne, né le 9 août 1756, Roubaix (Nord), décédé le 20 avril 1810, Roubaix (Nord) (à l'âge de 53 ans), négociant, égard de la Manufacture de Roubaix. Marié le 10 août 1779, Roubaix (Nord), avec Martine Joseph Delebecque, née le 11 novembre 1758, Roubaix (Nord), décédée le 3 janvier 1837, Roubaix (Nord) (à l'âge de 78 ans). Aimée Augustine de Fresnes, née le 3 octobre 1758, Roubaix (Nord), décédée le 22 août 1783, Lille (Nord) (à l'âge de 24 ans). Mariée le 9 mai 1780, Roubaix (Nord), avec Pierre Liévin Joseph Vernier, né le 19 août 1749, Sainte-Catherine, Lille (Nord), décédé le 29 mars 1834, Lille (Nord) (à l'âge de 84 ans), négociant à Lille, rentier, bourgeois de Lille. Pierre Joseph Defrenne, baptisé le 27 octobre 1759, Roubaix (Nord), décédé en 1804, Haubourdin (Nord) (à l'âge de peut-être 45 ans), négociant, officier municipal de Roubaix. Marié le 23 mai 1784, Templeuve en Pèvèle, Nord, avec Sophie Thérèse Desmons, baptisée le 24 août 1782, Templeuve-en-Pèvèle (Nord), décédée le 29 avril 1843, Lille (Nord) (à l'âge de peut-être 60 ans). Ursule Angélique Jacobine Defrenne, née le 19 juin 1761, Roubaix (Nord), décédée le 25 octobre 1807, Roubaix (Nord) (à l'âge de 46 ans). Mariée le 6 février 1781, Roubaix, Nord, avec Floris Delaoutre, né le 21 juillet 1752, Roubaix (Nord), décédé le 2 mai 1819, Roubaix (Nord) (à l'âge de 66 ans), négociant, maire de Roubaix. Ferdinand Augustin Joseph Defrenne, né le 26 décembre 1763, Roubaix (Nord), négociant. Marié le 15 février 1795, Roubaix, Nord, avec Marie Henriette Philippine Joseph Florin, née le 24 février 1764, Roubaix (Nord), décédée. Floris Louis Joseph Defrenne, né le 1er mars 1766, Roubaix (Nord), décédé le 5 août 1826, Roubaix (Nord) (à l'âge de 60 ans), négociant, conseiller municipal de Roubaix, membre du Conseil de Fabrique de Saint-Martin. Marié le 30 juin 1789, Roubaix, Nord, avec Hyacinthe Josèphe Delebecque, née le 21 août 1769, Roubaix (Nord), décédée le 16 avril 1841, Roubaix (Nord) (à l'âge de 71 ans). Eugène Joseph Marie de Fresnes, né le 16 novembre 1767, Roubaix (Nord), décédé le 26 mars 1768, Roubaix (Nord) (à l'âge de 4 mois). Marie Angélique Defrenne, née en 1769, Roubaix (Nord), décédée le 20 octobre 1819, Douai (Nord), inhumée, cimetière Saint-Roch, Valenciennes (Nord) (à l'âge de 50 ans). Mariée le 16 juillet 1795, Roubaix (Nord), avec Guillaume Joseph Alexandre Duquesne, né le 31 octobre 1765, Tourcoing (Nord), décédé le 24 avril 1827, château de Bon-Repos, Beuvrages (Nord), inhumé, cimetière Saint-Roch, Valenciennes (Nord) (à l'âge de 61 ans), négociant, banquier, directeur de la Banque Cailliau, Duquesne & Cie, capitaine de la Garde Nationale. Louis Joseph Defrenne, né le 22 novembre 1770, Roubaix (Nord), décédé le 28 septembre 1842, Roubaix (Nord) (à l'âge de 71 ans), négociant, conseiller municipal de Roubaix, membre du Conseil de Fabrique de Saint-Martin. Marié le 21 juin 1801, Roubaix (Nord), avec Victoire Josèphe Gruart, née le 15 septembre 1779, Roubaix (Nord), décédée le 11 juillet 1868, Roubaix (Nord) (à l'âge de 88 ans). Ursule Angélique Joseph Prouvost, née le 23 octobre 1733, Roubaix (Nord). Marie Marguerite Prouvost, née le 26 novembre 1734, Roubaix (Nord), décédée le 11 mars 1794, Roubaix (Nord) (à l'âge de 59 ans). Jeanne Eléonore Amélie Prouvost, née le 7 octobre 1737, Roubaix (Nord), décédée le 3 septembre 1755, Roubaix (Nord) (à l'âge de 17 ans). Marie Catherine Joseph Prouvost, née le 9 juin 1740, Roubaix (Nord), décédée le 16 novembre 1805, Roubaix (Nord) (à l'âge de 65 ans). Philippe Constantin Prouvost, né le 2 août 1743, Roubaix (Nord), décédé après 1785, Mouscron (Hainaut, Belgique), prêtre, vicaire de Sainte-Catherine à Lille, curé de Mouscron. Louis Joseph Prouvost, né le 9 mai 1747, Roubaix (Nord), décédé le 26 mai 1747, Roubaix (Nord) (à l'âge de 17 jours). "

                        L'ainé de Pierre Prouvost, né le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, baptisé le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, décédé le 1er mai 1770, Roubaix, Nord, inhumé le 2 mai 1770, église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 71 ans), maître de manufacture, échevin de la Ville de Roubaix. Marié le 25 septembre 1724, Roubaix (Nord), avec Marie Jeanne Delebecque, née le 28 février 1707, Roubaix (Nord), décédée le 10 février 1778, Roubaix (Nord), inhumée le 12 février 1778, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans),

fut Pierre Joseph Prouvost, né le 13 juillet 1725, Roubaix (Nord), décédé le 24 décembre 1797, Roubaix (Nord) (à l'âge de 72 ans), maître de manufacture, échevin de Roubaix. Marié le 27 septembre 1751, Roubaix (Nord), avec Marie Catherine Ramery, baptisée le 29 juin 1720, Mons, Hainaut, Belgique, décédée le 24 janvier 1771, Roubaix (Nord) (à l'âge de peut-être 50 ans), 



dont la fille  Catherine Françoise Prouvost 

épousa, le 30 avril 1782, François Joseph du ROT 1747-1815

  

  

fils d’Arnould-François DUROT, bourgeois de Lille, remarquable exemple de parcours proto-industriel :  sa vie intense a été racontée par Alexis Cordonnier dans son article : « Une industrie d’art au siècle des lumières : l’indiennerie DUROT (1765-1790) : il créa ou racheta les: 

Manufacture Royale des toiles peintes, indiennes & papiers peints en façon de damas & d'indiennes  de Lille 

qu’il créa : lettres patentes le 25 janvier 1770 (toiles frappées des armes fleurdelisées), 

Manufacture Royale de verres,

rachetée en 1775 et nommée sous la raison de son fils ainé « Louis-François Durot et fils », dirigée avec son gendre Auguste de LAGARDE ; cédée en 1777 à son associé Bernard Rousselle.

Verrerie Royale de Lille de la rue Saint Sebastien

Manufacture Royale de Mousselines d’Houplines  

(association avec de Raincour) en 1768, Beau-père de Louis-François LEPERRE-DUROT, fondateur de la  

Manufacture Royale de porcelaines de Monseigneur le Dauphin, 

crée le 13 janvier 1784 place des Carmes à Lille et fabriquait de la porcelaine dure cuite au charbon de terre. Marque au « dauphin couronné » et « A Lille » 

Après la Révolution, elle fut dirigée par Gaboria. Elle ferma en 1817.

La  Manufacture Royale de porcelaines de Monseigneur le Dauphin fut créée le 13 janvier 1784, place de Carmes, par Louis-François Leperre-Durot. Elle produit uniquement de la porcelaine dure selon une nouvelle méthode de cuisson à la houille et non pas au bois grâce au Sieur Vannier. Ce dernier obtient le 24 mai 1785 un privilège industriel pour autoriser la création d’une manufacture à Valenciennes de porcelaine cuite exclusivement au charbon de terre. Un groupe représentant une Descente de Croix d’après Rubens et inscrit « Cuit au charbon de terre ce trente juin 1786 Vannier à Valenciennes»  est conservé dans les collections du Château de Versailles. Comme de nombreuses fabriques à l’époque, la manufacture lilloise cherche un protecteur. C’est ainsi qu’elle envoie un important vase à M. de Calonne en 1785 (conservé au musée des Beaux-Arts de Lille ; inv. C2521) pour lui demander d’intercéder en leur faveur et obtenir la protection du Dauphin. Elle obtient entretemps (1784) l’autorisation de prendre le titre de manufacture royale. Calonne (1734-1802) originaire de Douai avait été Intendant de Flandres et d’Artois (1778-1783) puis contrôleur général des Finances (1783-1787). Le 31 mai 1785, il appelle Leperre-Durot à Paris pour des démonstrations, et désirant que Lille rivalise avec Tournai, envoie un courrier à son successeur à Lille : « (…) il serait à propos que cette manufacture de qui je viens de recevoir un très bel échantillon de ses ouvrages en fit un aux armes du Dauphin (…)

Vente Rémilleux numéro 274 :le,, à monture en bronze doré , circa 1785-1790

D’après la forme des vases de Sèvres dits « Bachelier» , oviformes munis d’anses à enroulement en forme de feuilles d’acanthe, la base du corps godronnée en spirale, le piédouche enrichi d’un tore de laurier enrubanné reposant sur une base carrée ; à décor or sur les faces de médaillons avec deux L entrelacés surmontés d’une couronne royale, les revers de médaillons en grisaille représentant des trophées militaires, encadrés de grands vases antiques polychromes garnis d’importants bouquets de fleurs et reposant sur des consoles rocailles, au-dessus d’une large frise or d’arabesques composée de palmes, guirlande de myrthe, de lauriers et pampres de vigne entrelacées ; les socles en bronze doré de forme carrée, moulurée et à décor amati ; éclats restaurés sur la partie haute des piédouches, quelques usures à la dorure Hauteur totale : 53,5 cm. (21in.) ; Hauteur des vases : 49 cm. (19 in.) 80,000-120,000 $88,000-130,000  £57,000-84,000

PROVENANCE : Vente Thierry de Maigret, Paris, le 2 décembre 2011, lot 89 a pair of late 18th century Lille porcelain two-handled and monogrammed vases, with ormolu mounts.

« Je me chargerai de lui faire agréer (…) et d’obtenir qu’il approuva que cette manufacture portait son nom (…) provisoirement». Le Dauphin avait alors un peu plus de trois ans… La manufacture va en effet réaliser un important vase pour le Dauphin ; il se trouve aujourd’hui dans les collections du Rijksmuseum (inv. BK-1965-104). Il est intéressant de noter que ces deux vases tout comme la paire qui nous intéresse aujourd’hui s’inspirent de formes créées à Sèvres environ vingt ans auparavant par Etienne Falconet et Jean-Jacques Bachelier (vase « royal»  ou aux « tourterelles» ; vase « à jet d’eau »; vase « Bachelier à anses relevées» ). Une autre paire dans le même esprit (avec leurs couvercles) a été vendue par Maîtres Ader-Tajan-Picard, Paris, 9 mars 1988, lot 20, et avant chez Christie’s, Londres, 5 juillet 1974, lot 181. Même si Falconet est certainement précurseur dans la création de modèles de vases de style néoclassique, ce style est largement diffusé par Jean-Jacques Bachelier. Bachelier débute à la manufacture de Vincennes en 1748 où il fournit des modèles pour l’atelier des peintres ; il devient Directeur artistique en 1751 et finalement prend en charge l’atelier de sculpture de 1766 à 1773 après le départ de Falconet pour la Russie. De nombreux vases ont été créés à cette époque, qui d’ailleurs pour certains portent son nom : vases « Bachelier ovale»  ; « Bachelier à cartouche en relief » , «  Bachelier à deux anses élevées» , « Bachelier à serpens» , « Bachelier à couronne» , « Bachelier à anses élevées» , ou encore cassolette « Bachelier»  Pierre Ennés dans son catalogue, «  Un défi au goût»  mentionne que « le court interim de Bachelier correspond selon nous à une période très importante ; une période charnière dans la production de Sèvres» . En revanche le décor commun retenu pour cet ensemble de vases, outre le décor d’armoiries, de monogrammes et symboles royaux, présente une déclinaison de décor dit « à la Salembier» . Henri Salembier avait réalisé des Cahiers d’Ornements, gravés par Juillet en 1777-78.

Il est considéré comme l’un des précurseurs du style Louis XVI. En 1780 est publié son Cahier d’Arabesques qui sera une source iconographique majeure des arts décoratifs de cette époque. La manufacture perd le Sieur Vannier et la qualité de la production qui n’est plus aussi bonne, contraint Leperre à revenir à l’usage du bois pour finalement la vendre en 1790 à M. Gaboria. Elle change de nombreuses fois de mains et ferme définitivement en 1817.

La paire présentée aujourd’hui est une des très belles illustrations du début de la production de cette manufacture. Probablement produite en vue d’un cadeau pour le roi, ce qui expliquerait les monogrammes aux deux L entrelacés et surmontés de la couronne royale ; il n’est néanmoins pas possible de l’affirmer faute de documents tangibles. Nous tenons à remercier MM. Bernard Dragesco et Didier Cramoisan pour nous avoir confirmé l’attribution à cette manufacture et indiqué le vase conservé dans les collections du Rijksmuseum d’Amsterdam. Dessin préparatoire et plâtre conservés à Sèvres-Cité de la céramique  (avec l’aimable autorisation des archives).

         



Collection Thierry Prouvost

             

Il installa sa  manufacture-château au château de Beaupré, à Haubourdin, propriété du comte de Roncq

           


Son beau frère Leperre installa sa manufacture de porcelaine sur la place de la porte Gand; à droite la rue de Gand. Deux tableaux par le grand Jean Pattou.

Jacques Prouvost 1670-1704 &1698 Antoinette Masurel 1670-1730

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Jacques Prouvost 1699-1774

Marie Agnès Florin 1712-1767

Pierre Prouvost 1699-1770 &1724 Marie Jeanne Delebecque 1707-1778

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Pierre Joseph Prouvost 1725-1797 &1751 Marie Catherine Ramery dit de Boulogne 1720-1771

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Catherine Françoise Prouvost 1752-1801


 François-Joseph est le frère d’Hubertine-Clotilde épouse d’Auguste Joseph de LAGARDE de BOUTIGNY , seigneur de Bielville & autres lieux trésorier de France au Bureau de Lille ,  chevalier , seigneur de Boutigny, substitut au Bureau des Finances de Lille 1717-1749


 
  

de Dorothée-Julie Durot épouse de François-Joseph LEPERRE, fondateur de la Manufacture Royale de porcelaines de Monseigneur le Dauphin,neveu d’Antoine, dirige la chambre de Commerce de Lille , de Marie-Catherine et Amélie-Félicité  qui épousèrent deux frères : Pierre-François et Jean-Baptiste Beghein d’Aignerue. de Pierre-Marie-Régis qui épousa la fille d’un des plus gros fabricant de toiles peintes des Pays-Bas catholiques : la gantoise Anne-Barbe CLEMMEN,  de Louis-François qui épousa Marguerite BAYARD, riche propriétaire aux Antilles.  de Nathalie-Françoise, dominicaine au couvent de Lille;  de Patrice-Joseph, religieux à l’abbaye de Marchiennes.


Abbaye de Marchiennes

La cousine germaine de Charles Frédéric Lauwick 1782-1851 époux de Catherine -Françoise Durot-Prouvost 1784-1855,

Henriette Lauwick 1790-1862 épousa Pierre Catteau,

 

"Pierre, Antoine, Louis Catteau est né le 16 mai 1820 à Comines. Il est le fils de Pierre Catteau et d’Henriette Lawick. Il est issu d’une famille de fabricants de rubans. Son aïeul, Charles Catteau avait créé son entreprise de ruban en fil de lin au milieu du 18ème siècle.

 En 1788, il y employait 44 ouvriers. Pierre Catteau termina à Boulogne-sur-Mer des études qu’il avait commencées au Collège des Jésuites de Brugelette. Il arriva en 1844 à Roubaix et créa son entreprise rue de la Fosse-aux-Chênes. Il s’orienta vers des tissus chaîne-soie qui remportèrent un vif succès. Doué d’un goût très sûr, ses produits étaient de véritables merveilles de dessins et de coloris. ela expliqua le constant essor de sa fabrique.

En 1869, le registre des patentes nous apprend qu’il est taxé au maximum pour son tissage du 30, de la rue de la Fosse aux Chênes. Il y était associé à ses frères : Charles et Louis qui résidaient à Comines et Adolphe qui demeurait à Roubaix. Pierre Catteau, quant à lui, habitait au 41, rue du Grand Chemin.

En 1885, pour cause d’extension, son tissage se situait au 121, rue du Grand Chemin, une filature de 8.800 broches lui était adjointe. Cette filature lui appartenait en propre. En ce qui concerne le tissage, il restait associé à ses frères. En plus, il était associé à Monsieur Edouard BODIN, demeurant au 30, rue Nain, au sein d’un tissage de plus de 200 métiers situé au 52, rue Saint Maurice.

Quant à son frère Adolphe, toujours en 1885, il était à la tête d’une retorderie de 3.550 broches et d’un tissage boulevard d’Armentières ainsi que d’un second tissage comprenant 73 métiers à bras pour tissus d’ameublement au 15, rue de la Chapelle Carrette.

 Plusieurs distinctions…

Les mérites de Pierre Catteau lui valurent de recevoir de nombreuses distinctions. En 1862, il reçut une mention honorable à l’exposition de Londres. En 1867, à Paris, il obtint une médaille d’argent. En 1873, le jury de l’exposition universelle de Vienne lui décerna une médaille de progrès, sa plus haute distinction. L’année suivante, un décret du 27 juillet le nommait Chevalier de l’Ordre de la Légion d’Honneur pour « services rendus à l’industrie ». Enfin, en 1878, il obtint à Paris la médaille d’or.

 L’hôtel particulier de Pierre CATTEAU

Pierre Catteau se fit construire au 45, rue du Grand Chemin son hôtel particulier. Nous savons qu’il habitait dans cette rue depuis au moins…