« Époque moderne (XVII–XVIII siècles) » : différence entre les versions
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Les Prouvost au XVII° et XVIII° siècle | |||
Pierre Prouvost, né le 13 octobre 1606, Roubaix, Nord, décédé le 27 juin 1681, Wasquehal, Nord (à l'âge de 74 ans), | |||
Marié le 5 mars 1648, Wasquehal, Nord, avec Péronne Florin, née en 1627, Roubaix, Nord, baptisée le 6 septembre 1627, Roubaix, Nord, décédée le 17 octobre 1691, Wasquehal, Nord (à l'âge de 64 ans), dont | |||
Pierre Prouvost, né le 9 avril 1648, Wasquehal (Nord), baptisé le 9 avril 1648, Wasquehal (Nord), décédé le 7 mars 1691, Wasquehal (Nord) (à l'âge de 42 ans), échevin de Wasquehal. | |||
Catherine Françoise Prouvost ( | Marié le 23 février 1669, Roubaix, Nord, avec Marguerite de Lespaul, née le 30 janvier 1648, Roubaix (Nord), décédée le 26 janvier 1720, Wasquehal (Nord), inhumée, Wasquehal (Nord) (à l'âge de 71 ans), dont | ||
Jacques Prouvost, né le 15 janvier 1670, Wasquehal, Nord, baptisé le 19 janvier 1670, Wasquehal, Nord, décédé le 10 juin 1704, Wasquehal, Nord, inhumé, dans l'église de Wasquehal avec épitaphe (à l'âge de 34 ans), censier à Wasquehal. | |||
Marié le 8 avril 1698, église de La Magdeleine à Lille, Nord, avec Antoinette Masurel, née le 16 juillet 1670, Tourcoing, Nord, décédée en 1730, Wasquehal, Nord, inhumée, dans l'église de Wasquehal avec épitaphe (à l'âge de 60 ans), dont | |||
Pierre Prouvost, né le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, baptisé le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, décédé le 1er mai 1770, Roubaix, Nord, inhumé le 2 mai 1770, église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 71 ans), maître de manufacture, échevin de la Ville de Roubaix. | |||
Marié le 25 septembre 1724, Roubaix (Nord), avec Marie Jeanne Delebecque, née le 28 février 1707, Roubaix (Nord), décédée le 10 février 1778, Roubaix (Nord), inhumée le 12 février 1778, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans), dont | |||
Pierre Joseph Prouvost, né le 13 juillet 1725, Roubaix (Nord), décédé le 24 décembre 1797, Roubaix (Nord) (à l'âge de 72 ans), maître de manufacture, échevin de Roubaix. | |||
Marié le 27 septembre 1751, Roubaix (Nord), avec Marie Catherine Ramery, baptisée le 29 juin 1720, Mons, Hainaut, Belgique, décédée le 24 janvier 1771, Roubaix (Nord) (à l'âge de peut-être 50 ans), dont | |||
Catherine Françoise Prouvost, née le 6 août 1752, Roubaix (59), décédée le 18 septembre 1801, Comines (59) (à l'âge de 49 ans). | |||
Mariée le 30 avril 1782 avec François Joseph Durot, né en 1747, décédé en 1815 (à l'âge de 68 ans), bourgeois de Lille. | |||
Marie Béatrix Prouvost, née le 6 février 1728, Roubaix (Nord), décédée le 10 décembre 1808, Roubaix (Nord) (à l'âge de 80 ans), chanoinesse de Saint Augustin, prieure de l'Hôpital Sainte Elisabeth de Roubaix. | |||
Augustine Élisabeth Joseph Prouvost, née le 14 février 1731, Roubaix (Nord), décédée le 12 avril 1801, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans). | |||
Mariée le 21 septembre 1755, Roubaix (Nord), avec Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier, né le 18 avril 1728, Roubaix (Nord), décédé en 1795, Lille (Nord) (à l'âge de 67 ans), négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute lisse, échevin de la Ville de Roubaix., ... | |||
Ursule Angélique Joseph Prouvost, née le 23 octobre 1733, Roubaix (Nord). | |||
Marie Marguerite Prouvost, née le 26 novembre 1734, Roubaix (Nord), décédée le 11 mars 1794, Roubaix (Nord) (à l'âge de 59 ans). | |||
Jeanne Eléonore Amélie Prouvost, née le 7 octobre 1737, Roubaix (Nord), décédée le 3 septembre 1755, Roubaix (Nord) (à l'âge de 17 ans). | |||
Marie Catherine Joseph Prouvost, née le 9 juin 1740, Roubaix (Nord), décédée le 16 novembre 1805, Roubaix (Nord) (à l'âge de 65 ans). | |||
Philippe Constantin Prouvost, né le 2 août 1743, Roubaix (Nord), décédé après 1785, Mouscron (Hainaut, Belgique), prêtre, vicaire de Sainte-Catherine à Lille, curé de Mouscron (filleul: Bon Ami Prouvost 1785-1827). | |||
Louis Joseph Prouvost, né le 9 mai 1747, Roubaix (Nord), décédé le 26 mai 1747, Roubaix (Nord) (à l'âge de 17 jours). | |||
Jacques Prouvost, né le 15 décembre 1699, Wasquehal (Nord), baptisé le 15 décembre 1699, Wasquehal (Nord), décédé le 24 septembre 1774, Roubaix (Nord), inhumé, dans l'église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 74 ans), manufacturier. | |||
Marié le 10 mai 1734, Roubaix (Nord), avec Marie Agnès Florin, née le 14 mai 1712, Roubaix (Nord), baptisée le 14 juin 1712, décédée le 26 mai 1767, Roubaix (Nord), inhumée le 28 mai 1767 (à l'âge de 55 ans), dont | |||
Stanislas Prouvost, né en 1736, baptisé le 2 septembre 1736, Roubaix (Nord). | |||
Alexandre Prouvost, né le 24 novembre 1738, Roubaix (Nord), baptisé le 25 novembre 1738, Roubaix (Nord), marchand. | |||
Marié avec Rosalie Coulon, née en 1745, décédée le 20 septembre 1780, Roubaix (Nord), inhumée le 22 septembre 1780, Roubaix (Nord) (à l'âge de 35 ans). | |||
Augustin Prouvost, né le 29 décembre 1742, Roubaix (Nord), baptisé le 30 décembre 1742, Roubaix (Nord), prêtre, vicaire de Bersée, curé d'Hertain. | |||
Ursule Prouvost, née le 11 avril 1745, Roubaix (Nord), baptisée le 11 avril 1745, Roubaix (Nord), décédée en décembre 1747, inhumée le 12 décembre 1747, Roubaix (Nord) (à l'âge de 2 ans). | |||
Pierre Constantin Joseph Prouvost, né le 7 juin 1747, Roubaix (Nord), baptisé le 8 juin 1747, Roubaix (Nord), décédé le 17 juillet 1808, Roubaix (Nord) (à l'âge de 61 ans), négociant, manufacturier, député du Tiers-Etat aux Etats-Généraux de Versailles, maire de Roubaix. | |||
Marié le 21 février 1775, Roubaix (Nord), avec Marie Henriette Destombes, née le 13 mars 1747, Roubaix (Nord), baptisée le 14 mars 1747, Roubaix (Nord), décédée le 22 juin 1798, Roubaix (Nord) (à l'âge de 51 ans), dont | |||
Pierre Constantin Prouvost, né le 28 avril 1776, Roubaix (Nord), baptisé le 28 avril 1776, Roubaix (Nord), décédé le 25 mars 1781, Roubaix (Nord) (à l'âge de 4 ans). | |||
Eléonore Prouvost, née le 6 mai 1777, Roubaix (Nord), baptisée le 6 mai 1777, Roubaix (Nord). | |||
Mariée, Roubaix (Nord), avec Ferdinand Bulteau, né le 9 décembre 1770, Roubaix (Nord), baptisé le 10 décembre 1770, Roubaix (Nord), fabricant. | |||
Albertine Prouvost, née le 17 décembre 1778, Roubaix (Nord), baptisée le 17 décembre 1778, Roubaix (Nord), décédée le 14 avril 1849, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans). | |||
Mariée le 8 août 1804, Roubaix (Nord), avec Aimé Gruart, né le 28 septembre 1778, Roubaix (Nord), baptisé le 28 septembre 1778, fabricant de tissus. | |||
Augustin Joseph Prouvost, né le 7 septembre 1780, Roubaix (Nord), baptisé le 7 décembre 1780, Roubaix (Nord), décédé en 1816 (à l'âge de 36 ans), négociant. | |||
Marié le 26 mai 1806, Roubaix (Nord), avec Henriette Thérèse Destombes, née le 5 octobre 1778, Roubaix (Nord), baptisée le 5 octobre 1778, Roubaix (Nord), décédée le 10 janvier 1808 (à l'âge de 29 ans). | |||
Pierre Constantin Prouvost, né le 30 avril 1782, Roubaix (Nord), baptisé le 30 avril 1782, Roubaix (Nord), décédé le 12 novembre 1812, Roubaix (Nord) (à l'âge de 30 ans), négociant. | |||
Marié avec Augustine Constance Grossemy. | |||
Henri Prouvost, né le 19 novembre 1783, Roubaix (Nord), baptisé le 20 novembre 1783, décédé le 20 août 1850, Roubaix (Nord) (à l'âge de 66 ans), fabricant, filateur, négociant. | |||
Marié le 1er août 1809, Roubaix (Nord), avec Liévine Defrenne, née le 25 novembre 1791, Roubaix (Nord), décédée le 4 novembre 1824, Roubaix (Nord) (à l'âge de 32 ans). | |||
Bon Ami Prouvost, né le 27 mars 1785, Roubaix (Nord), baptisé le 28 mars 1785, décédé le 8 mai 1827, Roubaix (Nord) (à l'âge de 42 ans), négociant, administrateur des Hospices (parrain: Philippe Constantin Prouvost 1743-1785/ ). | |||
Marié le 6 décembre 1813, Roubaix (Nord), avec Camille Defrenne, née le 21 janvier 1793, Roubaix (Nord), baptisée le 22 janvier 1793, Roubaix (Nord). | |||
Ursule Prouvost, née le 28 avril 1752, Roubaix (Nord), décédée le 9 septembre 1753, Roubaix (Nord), inhumée le 11 septembre 1753, Roubaix (Nord) (à l'âge de 16 mois). | |||
Jean Fortunat Prouvost, né en 1702, Wasquehal, Nord, baptisé le 20 juin 1702, Wasquehal, Nord, censier de La Grande Haye à Roubaix. | |||
Marié le 17 juin 1731, Wasquehal, Nord, avec Marie Anne Thérèse van den Berghe, née le 10 mai 1712, Oselghem, Courtrai, Belgique, dont | |||
Marie Françoise Constance Prouvost, née le 15 août 1731, Roubaix, Nord. | |||
Jacques Prouvost, né le 4 novembre 1732, Roubaix, Nord. | |||
Pierre Joseph Prouvost, né le 29 juin 1734, Roubaix, Nord. | |||
François Alexandre Joseph Prouvost, né le 15 juillet 1736, Roubaix, Nord. | |||
Béatrice Prouvost, née le 27 mai 1738, Roubaix, Nord. | |||
Louis Joseph Prouvost, né le 12 décembre 1741, Roubaix, Nord, décédé (en bas âge), Roubaix, Nord. | |||
Marie Prouvost, née le 11 mars 1743, Roubaix, Nord. | |||
Jean Baptiste Prouvost, né le 7 mai 1745, Roubaix, Nord. | |||
Marie Marguerite Joseph Prouvost, née le 2 août 1747, Roubaix, Nord. | |||
Hyacinthe Félicité Henriette Josèphe Prouvost, née le 9 mai 1750, Roubaix, Nord, décédée le 8 avril 1783, Nieppe, Nord (à l'âge de 32 ans). | |||
Mariée avec Florent Joseph de Meulenaere, né en 1751, Nieppe, Nord, décédé le 23 juin 1812 (à l'âge de 61 ans). | |||
Gabriel Prouvost, né le 22 mai 1752, Roubaix, Nord. | |||
Eléonore Prouvost, née le 25 janvier 1755, Roubaix, Nord. | |||
Marguerite-Jeanne Prouvost, née le 25 septembre 1671, Wasquehal (Nord), décédée le 4 décembre 1744 (à l'âge de 73 ans). | |||
Mariée le 19 décembre 1688 avec Jean du Hamel, décédé en novembre 1693, ... | |||
Pierre Prouvost, baptisé le 6 janvier 1675, Wasquehal, Nord, décédé en 1749 (à l'âge de peut-être 74 ans), laboureur, auteur d'une généalogie de la famille Prouvost. | |||
Marié le 5 octobre 1705, Lille (Saint-Etienne), Nord, avec Marie-Elisabeth Boutry, décédée le 3 octobre 1706, dont | |||
mort-né Prouvost, né en septembre 1706, décédé le 16 octobre 1706 (à l'âge de un mois). | |||
Marié le 5 septembre 1712, Lille (Saint-Maurice), Nord, avec Marie Claire Béatrix Trubert de Boisfontaine, née en 1687, décédée le 23 août 1715, Lille (Saint Pierre), Nord, inhumée, grande nef de l'Eglise Saint Pierre, Lille, Nord (à l'âge de 28 ans), dont | |||
Marie Françoise Prouvost, née le 19 septembre 1713, baptisée le 19 septembre 1713, décédée le 27 août 1742 (à l'âge de 28 ans). | |||
Mariée le 9 décembre 1737, église Saint André, Lille (Nord), avec Pierre Desruelles, décédé le 4 mai 1741, ... | |||
Pierre Claire Julie Prouvost, née le 19 novembre 1714, baptisée le 19 novembre 1714, Lille (Saint Pierre), Nord, décédée le 18 avril 1741, Lille (Saint André), Nord, inhumée, grande nef de l'Eglise Saint André, Lille, Nord (à l'âge de 26 ans). | |||
Marie Prouvost, née le 27 décembre 1678, Wasquehal, Nord, décédée le 23 juillet 1744, Lille (Sainte Catherine), Nord, inhumée, dans l'église Sainte Catherine de Lille (à l'âge de 65 ans). | |||
Mariée en novembre 1709 avec Philippe d'Assonville, greffier de la Juridiction Consulaire de Lille, ... | |||
Jean Prouvost, né en 1656, baptisé le 6 août 1656, Wasquehal (Nord). | |||
8: Pierre I Prouvost, (13 juin 1606-16 juin 1681) | |||
épouse à Wasquehal le 05/03/1648 Péronne FLORIN, décédée à Wasquehal le 17/10/1691, | |||
fille de Jacques et de Marie de LESCLUSE. Ils ont au moins 2 enfants connus nés à Wasquehal . | |||
Ils eurent Pierre, ci après, et Marguerite qui épousa Pierre Le Clercq. | |||
Jean Prouvost épousa en 1646 Barbe de Lespaul (dont postérité), | |||
et, avec François « d'Hallewyn », releva les fiefs du Fresnoy à Tourcoing, le 13 juillet 1677; | |||
A la même époque, Pierre Prouvost, décédé le 19 février 1697, épousait Philipotte de Lespierre, | |||
fille de Jacques de Lespierre, seigneur de Wassegnies, censier du Fresnes à Croix et d'Isabeau de Lobel; | |||
son aïeul Blaise de Lespierre était seigneur de La Ronderie et de Grimbrie. Leur fille Marguerite Prouvost épousa Jean -Dominique de Cottignies puis Antoine d'Espinoy. | |||
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Descendants de Pierre Prouvost | |||
Pierre Prouvost, né en 1625, décédé le 19 février 1697, Roubaix (à l'âge de 72 ans). Marié le 20 décembre 1651, Lille , avec Philippotte de Lespierre, née le 14 décembre 1628, Croix , décédée en avril 1709, Wasquehal (à l'âge de 80 ans), | |||
Enfants | |||
Jean Prouvost, né le 1er octobre 1651, Wasquehal , décédé, Wasquehal . | |||
Marié le 2 mai 1679, Roubaix , avec Jeanne Castel, née en 1640, Roubaix , décédée, | |||
Marie Catherine Prouvost, née le 3 novembre 1661, Wasquehal , décédée le 2 février 1727, Flers-Villeneuve-d'Ascq (à l'âge de 65 ans). | |||
Marie Henriette Destombes, née le 13 mars 1747, Roubaix , baptisée le 14 mars 1747, Roubaix , décédée le 22 juin 1798, Roubaix (à l'âge de 51 ans). Mariée le 21 février 1775, Roubaix , avec Pierre Constantin Joseph Prouvost, né le 7 juin 1747, Roubaix , baptisé le 8 juin 1747, Roubaix , décédé le 17 juillet 1808, Roubaix (à l'âge de 61 ans), négociant, manufacturier, maire de Roubaix | |||
Petits enfants | |||
Marie Jeanne Prouvost, née le 7 février 1680, Roubaix , décédée le 7 janvier 1739 (à l'âge de 58 ans). | |||
Mariée le 19 mai 1711, Roubaix , avec Jean Dominique Castel, né le 22 novembre 1680, Roubaix , décédé, marchand (CM du 31/3/1711 reçu par maître Antoine Adrien Monnier notaire à Roubaix Tab8235.25), | |||
Arrières petits enfants | |||
Marie Thérèse Castel, née le 25 septembre 1713, Roubaix , décédée en 1780, Roubaix (à l'âge de 67 ans), marchande. Mariée le 12 janvier 1739, Roubaix , avec Jean Joseph Destombes, né le 16 août 1715, Roubaix , décédé le 28 février 1759, Roubaix (à l'âge de 43 ans), marchand peigneur, échevin de Roubaix (10 enfants), | |||
Jacques François Leuridan, né en 1732, Wasquehal , décédé après 1779, Wasquehal , censier à Wasquehal. Marié avec Marie Angélique Joseph Duhamel, née en 1742, décédée en 1806 (à l'âge de 64 ans), dont | |||
4° génération : | |||
Marie-Catherine Joseph Leuridan, née en 1770, décédée en 1853 (à l'âge de 83 ans). Mariée le 19 janvier 1790, Wasquehal , avec Jean-François Joseph Brulois, maire de Wasquehal (1790-1793 et 1794-1796), | |||
Marie-Catherine Brulois, née le 15 mars 1799, Wasquehal , décédée le 30 juillet 1840 (à l'âge de 41 ans). Mariée le 23 novembre 1818 avec Louis Droulers, né le 12 janvier 1796, Wasquehal , décédé le 8 décembre 1855 (à l'âge de 59 ans), propriétaire, industriel, fondateur en 1835 de la Sucrerie Droulers, de Wasquehal (au moins 10 enfants). | |||
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A cette époque Salomon Loquerel, époux de Louise-Thérèse Prouvost : « Je soussigne confesse avoir reçu de Jean Dominique Castel la somme de vinct-huict livres seize gro parisy pour avoir tranché de la deucenle des boïaux le nommé Jean Franchois de Lescluse pauvre homme de che lieu de Roubaix. par moy, Salomon Loquerel, Roubaix» le 30 de septembre. 1700. » Le 26 septembre 1702, on lui fait encore remettre trente trois livres pour soins donnes aux pauvres. Il continua à pratiquer à Roubaix jusque dans les premiers mois de 1726: son épouse, Louise-Thérèse Prouvost, était manufacturière à Roubaix, mais elle subit des pertes considérables, et, en 1736, le rôle de la capitation la qualifie pauvre: en 1738, elle est même «aumônnée » par le pauvriseur. Locquerel avait un fils Pierre-Joseph qui étudia la chirurgie. Salomon Loquerel ne devait pas avoir de titre, car les chirurgiens des bourgs payaient trois livres de capitation tandis que lui n'en payait qu'une, comme les garçons chirurgiens, barbiers et perruquiers. » Archives de Roubaix, CC-245, numéro 12. | |||
9: Pierre II Prouvost (1648- 4 mars 1691) | |||
baptisé à Wasquehal le 09/06/1648, échevin de Wasquehal, (épitaphe à gauche de l'autel Saint Nicolas de l'Eglise de Wasquehal), | |||
époux de Marguerite de Lespaul | |||
née le 30 janvier 1648 décédée le 27 janvier 1720, inhumée près de l'autel Saint Nicolas de l'église de Wasquehal) , | |||
Ils ont au moins 4 enfants connus nés à Wasquehal de 1670 à 1678. | |||
fille de Jacques de Lespaul, Seigneur du Gauquier à Wattrelos, | |||
lieutenant de Roubaix de 1668 à 1672, | |||
maître de manufacture, | |||
En 1690, il était réputé le plus riche de Roubaix; il habitait le quartier de I'Hommelet. | |||
« Georges Planque, censier de Maufait, se mit à la tête des laboureurs qui, poursuivis pour le payement de leur cote dans la taille d'une contribution de guerre et de faux frais, refusaient de reconnaître des dépenses faites, disaient-ils, dans le seul intérêt du bourg. C'est un épisode des querelles sans cesse re-nouvelées au sujet des impôts et qui divisèrent les laboureurs et les manufacturiers jusque dans notre temps. | |||
« Les salaires du carillonneur, de l'horloger, de l'organiste, des chantres et musiciens, du prédicateur du carême, des vicaires célébrant la messe de grand matin pour la commodité du public, etc, ne regardent pas les laboureurs, eux qui demeurent hors du bourg et vont à la messe aux villages voisins. Le crieur de nuit ne sort pas du bourg et leur est inutile. L'école dominicale et le service d'un médecin pensionnaire sont des éta-blissements propres aux villes closes et non aux bourgs. Pourquoi les faire contribuer aux frais de barrières, de garde et de sauvegarde qui les laissent à la merci de l'ennemi ? On a fait des présents à la princesse d'Epinoy qui a protégé la communauté pendant la guerre et obtenu le maintien de la manufacture menacée par les villes voisines, l'éta-blissement d'un franc-marché et plus de 15.000 florins pour aider les habitants à relever leurs maisons brûlées en 1685; mais tout cela est affaire du bourg et non des laboureurs. Les libéralités outrées du magistrat envers les pauvres ont épuisé la communauté. Ce sont les manufacturiers qui attirent les ouvriers et grossissent ainsi le nombre des pauvres. Le négoce fait la ruine des laboureurs dont la plupart devront, ainsi que le fermier de la Pontenerie, abandonner leurs fermes à cause de l'excès des impositions. Les marchands se bâtissent des maisons comme des châteaux et ont la lâcheté de ne pas vouloir souscrire à l'augmentation de leur taxe. La personne la plus riche du bourg (Jacques de Lespaul) n'est taxée que pour 4 bonniers. D'ailleurs on a faussé le nombre des bonniers de la paroisse. L'échevinage est toujours composé de marchands au lieu qu'on devrait y faire entrer quelques laboureurs pour soutenir leur parti, etc. » | |||
Les échevins répondent que « si en 1689 on a payé le maître de l'école dominicale, c'est que le fermier occupeur des terres affectées à la fondation de cette école a eu ses récoltes ruinées par la grêle. Ils constatent que des 7 échevins, 2 seu-lement résident dans le bourg, encore l'un d'eux est-il occupeur d'une dîme considérable, et le lieutenant occupe une ferme de 20 bonniers (8). Ils ajoutent que les barrières protègent également les laboureurs qui, pendant la guerre, se retirent dans l'enceinte avec leurs meubles et leurs bestiaux. Les laboureurs veulent chasser de Roubaix les marchands et les artisans dans l'espoir de faire diminuer le rendage de leurs fermes. Le censier de la Pontenerie a abandonné sa ferme, non à cause de l'énormité des impôts, mais parce qu'étant de la religion prétendue ré-formée, il a été obligé de quitter Roubaix pour se retirer à l'Ile de Cadzand ». Leuridan, vieilles seigneuries | |||
il fit, cette année, un don de 200 livres à la Table des pauvres et lui remit en outre 900 livres | |||
pour capital d'une rente à charge d' obit 5. Honorable homme Jacques de Lespaul, seigneur du Gauquier à Wattrelos, mourut le 4 septembre 1691, âgé de 85 ans, et fut inhume dans I' église de Roubaix. et Jehanne de le Dicque, fille de Gilles de le Dicque, Seigneur de la Boutillerie à Watrelos et Marguerite Flameng, dame de la Boutillerie, d'une famille notable de nombreux échevins et trois religieuses à l'hôpital Sainte Elisabeth | |||
Vêtement du Magistrat et échevins de Lille au XVII° siècle | |||
Vers 1681, (1691), Marguerite de Lespaul, veuve de Pierre Prouvost lègue à la paroisse de Wasquehal centre trente livres parisis à charge de prières " et le reste des revenus à acheter des camisoles pour les pauvres vieil hommes". Le 1° juin 1700, Marguerite de Lespaul. veuve de Pierre Prouvost, passe un accord avec les religieuses de l'hôpital Sainte-Elisabeth de Roubaix, par lesquelles deux parties s'interdisent pendant 50 années de planter des bois montant; le long des héritages aboutissant à la piedsente du bourg au hamel de Blanchemaille (rue des Lignes) et à la piésente qui mène de la précédente au chemin de la croisette du Pret à la rue Nain ( rue de l’Hermitage) ; ladite Marguerite se réserve le droit de planter des baies d'épine. (Archives de Roubaix, CG. 287.) (" Recueil de généalogies roubaisiennes" de l'abbé Th Leuridan). | |||
« Pierre Prouvost, de Wasquehal, fils de Pierre, et de Péronne Florin, époux de Marguerite de Lespaul, de Roubaix, fille de Jacques et de Jeanne de Le Dicque, mort le 7 juin 1681; et inhumé dans l'église de Wasquehal où on lisait son épitaphe à gauche de l'autel Saint-Nicolas, légua à ladite église une somme de 350 livres parisis pour être converties en rente héritière, à charge d'an obit à trois psaumes et trois leçons, etc., avec distribution de camisoles à des pauvres vieux hommes. La veuve de Pierre Prouvost, Marguerite de Lespaul, mourut le 27 janvier 1720 et fut aussi inhumée dans l'église de Wasquehal, près de l'autel Saint-Nicolas où l'on voyait sa pierre sépulcrale. Elle fonda de même un obit à perpétuité, avec distribution de 4 camisoles à 4 vieilles femmes. Sur la censé occupée en 1748 par la veuve de Martin Franchomme, étaient assignés 15 florins par an pour celte fondation. Jacques Prouvost, leur fils aîné, fut également inhumé | |||
dans la chapelle Saint-Nicolas, sous une pierre de marbre. Mais, la plus importante fondation fut celle du pasteur Jacques Blampain. Par son testament des 16 juillet 1707 et 17 novembre 1708, levé le 4 septembre 1711, jour delà mort dudit pasteur, Me Jacques Blampain demande â être inhumé dans l'église de Wasquehal au-dessous du marchepied de l'autel de Notre-Dame. Il ordonne mille messes pour le repos de son âme et de celles de ses parents et amis trépassés. Il donne à l'église de Wasquehal la table d'autel du choeur avec la peinture de Saint-Vincent, les reliquaires d'ébène et d'écaillé enrichis de cuivre doré et argenté, les reliquaires de laiton rouge enrichis d'argent et de cuivre doré et Généalogie manuscrite, 1748. — De Pierre Prouvost, arriére petit- fils de Jean Prouvost et d'Antoinette Le Blan, descend directement la belle famille Prouvost de Roubaix, l'une des plus distinguée de cette ville - où elle compte de nombreux représentants ; les derniers nés, arrière-neveux de M. Amédée Prouvost, constituent la douzième génération. » Leuridan | |||
Généalogie validée par Alain Watine-Ferrant : | |||
Jacquemars de Lespaul | |||
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Jehan de Lespaul, vers 1365 habitait le fief du Fresnois ( ?) : AMR AA8 brief de 1370 | |||
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Mahieu de Lespaul vers 1410 | |||
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Pierrart de Lespaul | |||
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Pierre et Jehanne Debuisnes | |||
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Pierre de Lespaul ep Gillette de Hennion| | |||
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Jean de Lespaul, né à Roubaix vers 1550, ep Noelle Lefebvre | |||
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Jacques de Lespaul, | |||
seigneur vicomtier du Gaucquier, Échevin de Roubaix, né à Roubaix le 13 octobre 1606-décédé à Roubaix le 4 septembre 1691 | |||
épouse par contrat de mariage le 21 novembre 1629 chez Adrien Vincre à Roubaix | |||
Jeanne deledicque, dame vicomtière du Gaucquier 1605-1673, fille de Gilles et Marguerite Flameng | |||
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Marguerite de Lespaul 1648-1720 | |||
Pierre II Prouvost (1648-1691) | |||
On voit les enfants de Pierre 2 à Lille | |||
" Dans le cours du XVII' siècle, les représentants de cette branche de la famille de Lespaul, favoris de la fortune, | |||
ont quitté Roubaix pour s’établir à Lille, où, insensiblement, ils ont pris rang parmi la noblesse. | |||
Leur départ était, en novembre 1696, mis au nombre des malheurs publics: | |||
" Nous, lieutenant et gens de loy du marquisat de Roubaix, déclarons et certifions que ce lieu, | |||
quy par ci-devant a este renommé à raison de ses manufactures et des gens de considération quy l'habitoient, est présentement tombé en décadence et dépérit par suite de plusieurs événements fatals, à savoir le feu quy, en 1684, a consommé la plus belle partie du bourg, les banqueroutes des marchands de Tourcoing et de Lannoy qui en ont causé beaucoup d'autres a Roubaix, la retraite des héritiers de Lespaul et des principaux habitans quy ont pris leur résidence a Lille, les grandes contributions qu'on a du payer en 1693, la famine arrivée en mesme tems, quy a mis à la besace 1es deux tiers des habitants, et nonobstant le secours des autres, plus de cinq cens desdits habitants seraient morts de pauvreté, de disette et de faim, le manquement de travail des manufactures ont mis ce bourg à telle extrémité qu'il ne retient plus rien de ce qu’ils a esté autrefois. Archives de Roubaix, EE. 25, n' 33) " Leuridan | |||
Ils seront inhumés au sein même des différentes églises de la ville de Lille. | |||
Leurs quatre enfants furent | |||
Jacques Prouvost, qui suit, né le 15 janvier 1670, Wasquehal, Nord, baptisé le 19 janvier 1670, Wasquehal, Nord, décédé le 10 juin 1704, Wasquehal, Nord, inhumé, dans l'église de Wasquehal avec épitaphe (à l'âge de 34 ans), censier à Wasquehal. Marié le 8 avril 1698, église de La Magdeleine à Lille, Nord, avec Antoinette Masurel, née le 16 juillet 1670, Tourcoing, Nord, décédée en 1730, Wasquehal, Nord, inhumée, dans l'église de Wasquehal avec épitaphe (à l'âge de 60 ans). | |||
Marguerite-Jeanne Prouvost, née le 25 septembre 1671, Wasquehal (Nord), décédée le 4 décembre 1744 (à l'âge de 73 ans). Mariée le 19 décembre 1688 avec Jean du Hamel, décédé en novembre 1693. leur succession "était assez considérable" et vécurent à Paris; ils léguèrent leurs biens immeubles à son frère Jacques, qui suit, pour un tiers; | |||
leur fille Marguerite fut religieuse au couvent des Pénitentes à Lille. | |||
Pierre 3 Prouvost (qui suit) | |||
Pierre III Prouvost 1675-1749 | |||
baptisé le 6 janvier 1675, Wasquehal, Nord, décédé en 1749 (à l'âge de peut-être 74 ans), auteur d'une généalogie de la famille Prouvost. Marié le 5 octobre 1705, Lille (Saint-Etienne), Nord, avec Marie-Elisabeth Boutry, décédée le 3 octobre 1706. Marié le 5 septembre 1712, Lille (Saint-Maurice), Nord, avec Marie Claire Béatrix Trubert de Boisfontaines , née en 1687, décédée le 23 août 1715, Lille (Saint Pierre), Nord, inhumée, grande nef de l'Eglise Saint Pierre, Lille, Nord (à l'âge de 28 ans) après avoir reçu les Saints Sacrements, inhumée dans la grande nef de l'église Saint Pierre de Lille) , | |||
fille de Pierre, receveur héréditaire des douanes et de Jeanne de Lespaul, après en avoir obtenu dispense en la cour de Rome. épousa, à Saint Maurice de Lille, le 5 septembre 1712 sa cousine du deux au troisième degré, Marie Claire | |||
(1687-1715 décédée à l'âge de 23 ans neuf mois . | |||
Pierre Prouvost 1648-1691 | |||
&1669 Marguerite de Lespaul 1648-1720 | |||
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Marie Claire Béatrix Trubert de Boisfontaine 1687-1715 | |||
Pierre Prouvost 1675-1749 | |||
Jacques Prouvost 1670-1704 | |||
&1698 Antoinette Masurel 1670-1730 | |||
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Jacques de Lespaul, seigneur vicomtier du Gaucquier 1606-1676 | |||
&1629 Jeanne de Le Dicque, dame vicomtière du Gaucquier 1605-1673 | |||
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Jehan de Lespaul 1631-1673 | |||
&1651 | |||
Marie Cent Mille Flameng 1632-1674 | |||
Marguerite de Lespaul 1648-1720 | |||
&1669 | |||
Pierre Prouvost 1648-1691 | |||
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Jehanne de Lespaul 1654-1696 &1676 | |||
Pierre Trubert de Boisfontaine, seigneur de Bois Fontaine ca 1650-1696 | |||
Pierre Prouvost 1675-1749 | |||
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Marie Claire Béatrix Trubert de Boisfontaine 1687-1715 | |||
Deux représentations de la collégiale Saint Pierre de Lille Saint Maurice de Lille | |||
il rédigea en 1748 la première généalogie de la famille Prouvost: | |||
« Voila la description des descendants des Prouvost et de ceux qui se sont alliez | |||
jusques a la fin de cette année mille sept cens quarante huit. | |||
Et on peut dire sans vanité, que lesdits du surnom Prouvost, | |||
ont toujours vécu en gens de biens, d’honneurs | |||
et de bonne réputation en la foi catholique apostolique et romaine | |||
et les plus notables des villages qu’ils ont habitez " | |||
il vivait à Lille, rue du Nouveau Siècle; il se faisait appeler " Prévost" et non Prouvost | |||
sa belle-sœur Elisabeth-Julie Trubert de Boisfontaine, dame de La Vigne, épousa Philippe Emmanuel du Bus, comte du Bus, seigneur de Moustier, Ogimont et d'Acquignies ; | |||
les deux autres furent religieuses à Argenteuil. | |||
Une des seigneries de la Vigne autour de Lille Eglise Saint André Une des demeures de la rue du Nouveau Sièclee à Lille tout juste construite à l'époque de Pierre Prouvost | |||
Cette onirique vue du grand Jean Pattou. | |||
Pierre Trubert, seigneur de Bois Fontaine, né vers 1650, décédé le 4 août 1696 (à l'âge de peut-être 46 ans), receveur héréditaire de la Douane de Lille.Marié le 26 juillet 1676, Lille, Nord, avec Jehanne de Lespaul, née le 26 mars 1654, Roubaix, Nord, décédée le 13 avril 1696, Roubaix, Nord (à l'âge de 42 ans), dont * Marie Claire Béatrix Trubert de Bois Fontaine, née en 1687, décédée le 23 août 1715, Lille (Saint Pierre), Nord, inhumée, grande nef de l'Eglise Saint Pierre, Lille, Nord (à l'âge de 28 ans), mariée le 5 septembre 1712, Lille (Saint-Maurice), Nord, avec Pierre Prouvost, baptisé le 6 janvier 1675, Wasquehal, Nord, décédé en 1749 (à l'âge de peut-être 74 ans), auteur d'une généalogie de la famille Prouvost, dont o Marie Françoise Prouvost, née le 19 septembre 1713, baptisée le 19 septembre 1713, décédée le 27 août 1742 (à l'âge de 28 ans), mariée le 9 décembre 1737, église Saint André, Lille (Nord), avec Pierre Desruelles, décédé le 4 mai 1741, dont + Pierre Desruelles, né le 16 novembre 1738, Lille (Nord), baptisé le 16 novembre 1738, église Saint Etienne, Lille (Nord), décédé le 29 avril 1747 (à l'âge de 8 ans). + Marie-Catherine Desruelles, née le 3 décembre 1739, Lille (Nord), baptisée le 3 décembre 1738, église Saint Etienne, Lille (Nord). o Pierre Claire Julie Prouvost, née le 19 novembre 1714, baptisée le 19 novembre 1714, Lille (Saint Pierre), Nord, décédée le 18 avril 1741, Lille (Saint André), Nord, inhumée, grande nef de l'Eglise Saint André, Lille, Nord (à l'âge de 26 ans). * Elisabeth Trubert de Bois Fontaine, dame de La Vigne. Mariée le 31 août 1736, Lille, Nord, avec Philippe Emmanuel, comte du Bus, seigneur de Moustier, Ogimont et d'Acquignies. (Roglo) | |||
dont Marie-Françoise et Claire Julie | |||
inhumée le 17 avril 1741 dans la grande nef de l'église Saint André de Lille. | |||
Marie-Françoise Prouvost épousa, le 9 décembre 1737, en l'église Saint André de Lille, Pierre Desruelles, bourgeois de Lille, | |||
Bulletin : histoire et archéologie Flandre, Tournaisis, Cambrésis, Hainaut, Artois / Société d'études de la province de Cambrai | |||
Auteur : Deligne, Jules (1816-1906) | |||
Auteur : Société d'études de la province de Cambrai | |||
Éditeur : Impr. Lefebvre-Ducrocq (Lille) | |||
Testament de Marie-Catherine-Françoise Desruelles-Prouvost 5 mai 1783 | |||
Marie-Catherine-Françoise DESRUELLES, née en 1734, fille de Pierre-Antoine-Constantin et de Marie-Françoise Prévost, mourut sans postérité le 1er septembre 1791 et fut inhumée au cimetière de Fives. Elle avait épousé, le 22 octobre 1759, Ernest-Joseph CARDON, sieur du Rotoy à Courrières, né à Lille le 7 janvier 1722, d'abord novice jésuite à Tournai, puis échevin de Lille, administrateur de la Charité générale, marguillier de La Madeleine, décédé le 23 novembre 1772 et inhumé à Saint-Pierre de Lille, vis-à-vis la chapelle paroissiale. Il était fils d'Ignace-Joseph, sr du Jardin, et de Marguerite-Thérèse Dancoisne dite Le Cocq. | |||
« Je soussignée, Marie-Catherine-Françoisé DESRUELLES, veuve immiscée d'Ernest-Joseph CARDON, sieur du Rotoy, demeurante en cette ville de Lille, considérant la fragilité humaine et qu'il n'y a rien de plus certain que la mort et de plus incertain que l'heure d'icelle, et ne voulant mourir intestate, j'ai fait mon présent testament que j'ai écrit et signé de ma main, ainsi que suit : Je recommande mon âme à Dieu, mon créateur, à Jésus-Christ, mon rédempteur et sauveur, au S. Esprit, mon sanctificateur, à la glorieuse Vierge Marie, mère de Dieu, à mon Ange gardien, à S. Pierre et S. Paul, à S. François Xavier, à Sle Catherine et Sle Françoise, mes patronnes, et à tous les saints et saintes du Paradis, les priant de vouloir intercéder pour mon âme envers la Très Sainte Trinité, lorsqu'elle sortira de mon corps. | |||
Je veux et ordonne que sitôt ma mort il soit célébré toutes les messes qui se disent pendant la matinée à toutes les communautés d'hommes de la ville de Lille. | |||
Ne pouvant plus être enterrée au même endroit où est enterré mon mary, je choisis ma sépulture à la paroisse ou je décéderay, au cimetière désigné pour cela, voulant, en cas que je meure à Lille, que les religieux et tout le clergé conduise mon corps jusqu'à l'endroit où je serai enterrée, priant mes parens et amis d'y assister. Je veux qu'il y ait à mon convoi huit couples de religieux. Voulant qu'il soit fait mention sur la pierre sépulchralle de mon mary de l'endroit où je serày enterrée et qu'il soit mis, si faire se peut, une pierre sépulchralle à l'endroit où je serai enterrée. | |||
Voulant qu'il soit fait un obit solennel à la paroisse de SainteCatherine, quand même je viendrois à décéder ailleurs, et qu'il soit donné un louis d'or de 19 florins 4 patars à l'offrande pour M. le Curé de Sainte-Catherine. Voulant aussi qu'il soit célébré une quarantaine à la paroisse de Sainte-Catherine, à la chapelle de N.-D. de Tongres, qui est la chapelle de communion, sans y comprendre les messes qui seront célébrées pendant le service et les messes que j'ordonne par mon testament, et qu'il y ait une tombe relevée à la chapelle pendant le service et la quarantaine. | |||
Je veux qu'il soit distribué 2.250 pains, de 2 livres chaque pain, compris la façon, aux pauvres, ou plus, s'il est nécessaire, par l'entremise de mes parens et amis qui seront invités à mes funérailles. Je veux qu'il soit demandé pour assister à mes funérailles 62 invalides auxquels il sera distribué à chacun un pain et 2 patars en argent. | |||
Étant de la confrérie du S. Sacrement de la paroisse de S. Pierre, je prie les administrateurs de faire célébrer un obit solennel pour le repos de mon âme, pour lequel il sera payé 18 livres de France. Priant aussi ceux des administrateurs de la paroisse de SIe Catherine, étant aussi de la confrérie du S. Sacrement, de vouloir bien faire la même chose, en leur payant aussi 18 1. de France. | |||
Je veux qu'il soit donné au Bouillon de la paroisse de S,e-CathLrine 100 florins une fois ; et à l'Hôpital général 200 fl. une fois, les priant de prier Dieu pour le repos de mon âme. | |||
Je veux qu'il soit célébré 800 messes le plus tôt qu'il sera possible pour le repos de mon âme, à la rétribution de 12 patars, sans y comprendre les messes qui seront célébrées le jour de ma mort, et la quarantaine, et le jour du service. Je veux qu'il soit célébré tous les jours une messe pendant un an après ma mort, pour le repos de mon âme, à commencer le lendemain que la quarantaine sera finie, à huit heures, à la paroisse de Sainte-Catherine, dans la chapelle de N -D. de Tongres, à la rétribution de 20 patars, compris six chierges, priant mes parens et amis d'y assister. | |||
Je veux qu'il soit célébré à la paroisse d'Haubourdin un obit solennel pour le repos de mon âme, pareil à celui de mon mary et qu'il soit donné un louis d'or de 19 fI. 4 p. à M. le curé d'Haubourdin pour l'onrande. De plus je veux qu'il soit donné à M. le curé d'Haubourdin 24 fl. une fois, le priant de vouloir bien donner à dtner aux prêtres et religieux qui auront assisté et célébré leur messe pendant le service ou obit. Voulant aussi qu'il soit donné à chaque prêtre ou religieux qui auront célébré leur messe pendant ledit obit, 3 1. de France. Je veux qu'il soit distribué aux pauvres de ladite paroisse d'Haubourdin deux sacqs de bled converti en pain. Je prie les administrateurs du S. Sacrement de la paroisse d'Haubourdin de faire célébrer un obit pour le repos de mon âme, selon l'usage qu'on fait pour les confrères et consœurs, pour lequel il sera payé 6 florins. | |||
Je donne et lègue à ma cousine Marie-Joseph-Thérèse-Angélique Balas la propriété de tous mes meubles meublans, provisions de ménage, argenterie, étains, batterie de cuisine, tabatière, tableau, portraits, boucles et montre d'argent, linge de table, linge de lit, tout ce qui sert à mon chef et corps; et générallement tout ce qui se trouvera à ma mort, tant à ma maison de ville qu'à ma maison de campagne, à l'exception de l'or et argent monnoyé, après les dettes, obsèques et funérailles payées, se partage égallemenl entre tous mes héritiers, et aussi aux exceptions cy après, de tous mes diamans, de même qu'à celles que je pourrois faire dans mes codiciles. | |||
1° Toute ma bibliothèque, consistante en livres de droit, d'histoire, de philosophie, de morale et de dévotion, que je donne et lègue à M. François-Joseph de Poucques, le priant de vouloir bien l'accepter. | |||
2" La Sainte Vraie Croix que je donne et lègue avec les bulles à la paroisse de la Magdeleine, suivant l'intention de mon mary. | |||
3° Mon nœud de diamant que je donne et lègue à ma filleule, Henriette Dervaux. | |||
4° Six cuillers et six fourchettes d'argent, marquées d'un P, d'un C, et d'un D, et six petites cuillers à thé marquées d'un chiffre, que je donne et lègue à ma filleule, Catherine Brausart ; et en cas qu'elle décéderoit avant moy, je le donne et lègue à sa sœur. | |||
5° Le reste de mes diamants, à l'exception de mes boucles d'oreilles, je le donne et lègue pour être mis à la remonstrance du S. Sacrement de la paroisse d'Haubourdin. | |||
6° Ma montre d'or et sa chaîne aussi d'or, que je donne et lègue à mon filleul, Gaston-François-Joseph Lefebvre. | |||
7' Je donne et lègue à ma cuisinière, à ma femme de chambre et à mon domestique, qui se trouveront à ma mort, le lit, literie, couverte et paire de draps sur lesquels ils couchent à leur lit à Lille. | |||
Je lègue à mon cousin Jean-Baptiste Famelare, comme étant le plus pauvre, la somme de 100 fl. par an, sa vie durante, à prendre sur la m'aison située à l'entrée de la rue des Malades, occupée présentement par le sr Béghin, le priant de prier Dieu pour le repos de mon àme. Je donne et lègue à ma cousine Julie-Françoise Famelare, sa soeur, qui est pauvre, la somme de 50 florins par an sa vie durante, à prendre sur ladite maison. | |||
Je donne et lègue à ma cousine Thérèse Desruelles, qui est pauvre, la somme de 50 fl. par an, sa vie durante, à prendre sur ladite maison. | |||
Je donne et lègue à celui qui sera concierge et jardinier à ma mort, à ma maison de campagne, la somme de 40 fl. par an, à prendre sur le pied des années qu'il aura été à mon service, de sorte que s'yl y a resté deux ans, il faut lui donner 80 fl., et autant d'années de plus qu'il m'aura servi, augmenter de 40 fl., sans y comprendre son année de gages, le tout une fois seulement. Au cas que mon jardinier qui est présentement Doby, ne seroit plus à ma mort, par infirmité habituelle ou par maladie, je veux que celà lui soit donné également, à compter jusqu'au moment où il seroit remplacé par d'autre ; voulant aussi que celui qui l'auroit remplacé ait la même chose, à compter chaque année du moment de son entrée jusqu'au moment de ma mort, une fois pour tout. | |||
Je donne et lègue à chacun de mes domestiques qui se trouvera à mon service à ma mort la somme de 80 fl. par an, à prendre sur le pied des années qu'ils auront été à mon service, sans y comprendre leur année de gages, le tout une fois seulement. De plus je donne et lègue à chacun de mes domestiques 50 fl. une fois, pour habit de deuil. | |||
Au cas que je deviendrois hors d'état, soit par maladie ou autrement, avant ma mort, de régir mon bien, je veux que ce soit ma cousine, Marie-Joseph-Thérèse-Angélique Balas, à qui j'ai donné ma procuration à cet effet, qui ait seule la régie de tous mes biens, tant réputés biens l'immeubles et fiefs, et la régie de mon ménage à l'exclusion ires, lui donnant tout pouvoir tant pour recevoir que pour liant que la dtte dello Balas ne soit tenue à aucun compte | |||
x, après ma mort, à aucun de mes héritiers, ni à qui que ce u'elle soit déchargée, sur sa simple déclaration, de tout ce ra à ma mort ; et en cas que quelqu'un voudroit la chagriner L, je veux qu'il soit privé de trois années des profits, émolumens is desdits immeubles et qui seront au profit de ladite cousine; aussi qu'après ma mort aucun de mes héritiers ne pourront fe aucune pension, sous tel prétexte que ce puisse être, à ladite iour le temps qu'elle a bien voulu demeurer avec moy et me | |||
• compagnie, et que ladite dtllt Balas ait la liberté de rester pendant temaines dans ma maison mortuaire, y vivre avec mes domcsti- | |||
ques, voulant qu'ils restent pendant ledit temps à son service comme Bis étoient à moy même. Et au cas que ladite d"" n'auroit pas encore -trouvé d'emplacement, les dites six semaines écoulées, elle aura la liberté de continuer à rester dans ladite maison encore six autres |gemaines, mais mes domestiques ne seront plus tenus de rester avec elle. | |||
Je veux et ordonne aussi que ma maison, située rue des Bonnes Filles à Lille, soit vendue après ma mort et qu'il soit conditionné à celui qui l'achètera qu'il ne pourra en jouir que trois mois après ma mort; voulant qu'il soit donné et légué franc et net argent, du provenu de la dite vente, à ma cousine Balas la somme de 50 fl. une lois pour tout. Voulant aussi qu'il soit donné et légué, du provenu de cette dite vente, à madame Charlotte Fruict, épouse de M. César-Auguste-JosephMarie Hespel, écuyer, sr de Guermanez, la somme de 3.000 fl. une fois pour tout ; et en cas que ladite dame de Guermanez viendroit à décoder avant moy, je donne et lègue ladite somme à tous ses enfants, à partager également, en dédommagement de ce qu'elle n'a pas hérité de ma campagne à Haubourdin, après la mort de mon mary, suivant l'intention et le désir qu'il avoit à ce sujet. | |||
Voulant aussi que soit donné et légué, du provenu de cette dite vente, à Catherine Diricq 1, 100 fl. une fois ; à sa soetir, Marie-Anne Diricq, 100 fl. une fois ; à Thérèse Dujardin 2, ancienne servante de mon grand,père Prouvost dit Prévost, 100 n, une fois ; à Catherine Bulté, ma filleule, 100 fl. une fois. | |||
Voulant aussi que les 100 fl. que je donne et lègue au Bouillon de la paroisse de Sainte-Catherine, et les 200 fl. que je donne et lègue à | |||
1. Nota. Ladite Catherine Diricq est décédée. Signée : Desruelles, veuve de Cardon du Rotoy. (Mention en marge). | |||
2. Même mention. | |||
- l'Hôpital général, les 800 messes à 12 p., ainsi que les 365 fl. pour la messe que l'on doit célébrer chaque jour, soient pris sur le produit de la vente de cette dite maison ; et en cas que la vente de cette dite maison, contre toute attente, ne monteroit pas autant que les charges que je mets sur cette dite maison, je veux et ordonne que le surplus en soit pris sur mes plus clairs et apparants biens de libre disposition. | |||
Je veux et ordonne aussi que les 3.600 fl. que j'ai donné en rente héritière, le 4 septembre 1779, à mon cousin Pierre-Joseph Prouvost, bailly de Mouveau et collecteur de Roubaix, provenant d'une lettre de rente héritière qui m'a été remboursée par les enfans et héritiers de mon cousin Pierre Prouvost et de Marie-Jeanne Delebecque, sa femme, le 4 septembre 1779, que cette ditte rente soit partagée également entre les enfans de feu Pierre, de Jacques et de Jean-Fortunat Prouvost, mes parens au 3e degré, qui est le 6' degré civil, sans préjudice aux descendants de Marie Prouvost, sœur de mon grand'père maternel, laquelle a épousé Philippe d'Assonville, en cas qu'il y en ait encore de vivants qui soient au même degré, le tout sans préférence de sexe, ni d'âge au autre avantage coutumier, accoidaht la représentation à ceux et à celles dont les père et mère seront décédés. | |||
Je veux et ordonne aussi que les 1300 fl. que j'ai donné en lettre de rente héritière, le 13 de novembre 1779. au sieur Séraphin Ferret, marchant et cabaretier demeurant alors à Mouscron, et à Marie-AnneJoseph Deleporte, sa femme, cabaretiers présentement à Roubaix, laquelle rente provient d'une maison située à la Place de Saint-André à Lille, quartier E, n' 631, que j'ai vendue à main ferme au sieur Laurent-Joseph Gachez. maître tailleur, voulant que cette dite rente soit partagée également entre les enfans d'Albert-Élie Molé et de Marguerite-Lucie Taqué, mes parens au 6* degré civil, sans préférence de sexe ni d'âge, ou autre avantage coutumier, accordant la représentation à ceux ou celles dont les père et mère seront décédés. | |||
Je veux que la rente de 40 fl. laissée par ma tante Marie-CatherineThérèse Desruelles à Catherine-Thérèse Diricq continue à lui être payée après ma mort 1 | |||
Je veux et ordonne aussi que tout ce que je donne et lègue dans mon testament et codiciles à tous ceux et celles qui me sont parens au même degré, de ceux ou celles qui doivent hériter à ma succession, je leur donne et lègue hors et d'avant part de ce que doivent hériter à ma succession. | |||
Après ce que dessus fourni et accompli, je veux que les biens que je délaisserai à ma mort, compétent et appartiennent à mes plus près | |||
.1. Nota. Ladite Diricq est décédée. (En marge). | |||
parens, tant du côté paternel que du côté maternel, du lez et côté d'où ils procèdent, chacun suivant leur branche, sans confusion de biens d'une famille avec l'autre, sans aucune préférence de sexe ni d'âge ou autre avantage coutumier. De sorte que tous les biens provenant de mon grand père paternel appartiendront aux plus près descendans de Marie-Jeanne Desruelles, sœur de mon grand père et épouse de Charles Lasseré, mes parens au 6e degré civil, qui sont : Jeanne-IsabelleThérèse Bossdleman, veuve d'Antoine Dervaux ; les enfans de PierreEngelbert Bosselleman par la représentation de leur père ; ThéodoreHenri-Joseph Lefebvre, par la représentation de son père ; CharlotteIsabelle Lefebvre, fille de Philippe-Charles-Joseph et de Marie-Augustine Delaitre, par la représentation de son père ; Joseph-Inglebert Lefebvre ; les enfans de Josse-Guislain-Joseph Vandervecken, par la représentation de leur mère ; à Marie-Jeanne-Baptiste Joseph Grebert, épouse de M. | |||
Valicourt-Dltmesnil, commissaire à Valenciennes ; à Magdeleine Grebert, sa sœur, épouse de M. Valicourt, beau-frère de sadite sœur ; au fils de Charles Lasseré, conseiller à la Gouvernance de Douay, par la représentation de son père. | |||
A l'égard de tous les biens provenant de ma grande mère paternelle je veux qu'ils compétent et appartiennent aux plus près descendans de Jacques et d'Agnès Lepers, mes parens au 6e degré civil, voulant que ledit bien soit partagé également entre Marie-Claire Beaussart ; les deux enfans de Jean-François Beaussart, par la représentation de leur père; Antoine-Joseph Lepers ; Marie-Catherine Vpers; François Lepers ; les enfans de Jacques Prouvost et d'Agnès Florins, par la représentation de leur mère ; Ursule Demaziers, épouse de Monsieur Pringuet, par la représentation de sa mère ; et Pierre-Constantin Florins. | |||
A l'égard de tous les biens provenant de mon grand'père maternel, je veux qu'ils compétent et appartiennent aux plus près descendans de Jacques Prouvost, époux d'Antoinette Masurelle. mes parens au 6° degré civil, voulant que ledit bien soit partagé également entre les enfans de feu Pierre Prouvost ; les enfans de feu Jacques Prouvost ; les enfans de feu Jean-Fortunat Prouvost, sans préjudice aux plus près descendans de Marie Prouvost, sœur de mon grand père maternel et épouse de Philippe d'Assonville, en cas qu'il y en ait encore de vivants qui soient au même degré desdits Prouvost. Et au cas qu'on ne puisse pas savoir positivement s'il y en a encore qui soient en vie, je veux et ordonne que le quart de tous les biens provenans de mon grand père Prouvost dit Prévost soit mis en dépôt l'espace de trois ans, pour qu'on puisse faire des informations pendant ledit temps ; lequel temps étant écoulé, si on n'a point pu savoir rien de positif à ce sujet, ledit quart sera au profit desdits Prouvost qui sont nommés dans mon dit testament. | |||
Voulant la même chose pour la part due aux autres héritiers tant du coté paternel que du coté maternel dont on ne pourroit pas savoir où ils sont, laquelle, part se partagera égallement après ledit terme de trois ans. | |||
A l'égard des biens provenant de ma grand mère maternelle, je veux qu'ils, compétent et appartiennent aux enfans d'Albert-Élie Molé et de Marguerite-Lucie Taquet, mes parens au 6' degré civil, à partager également entre Lucie-Albertine-Joseph Molé, Marguerite-Angélique Molé et Albert-Élie-Joseph Molé. | |||
Le tout sans préjudice à tous mes autres parens, tant du côté paternel que du côté maternel qui seroient au même degré et qui ne sont pas marqués dans mon dit testament, n'en ayant point de connaissance.A l'égard de mes immeubles et fiels, je veux que ceux qui voudront en profiter au préjudice des autres soient privés de tous mes biens réputés meubles et acquêts, et de tout ce que j'ai de libre disposition, même de trois années des fruits, profits et revenus desdits immeubles, au profit de ceux qui se soumettront à mes volontés. Voulant que tout ce que dessus soit exécuté de point en point, privant les contredisans de ma succession, dont la part accroîtra au profit des acquiesçans, renonçant à toute loy, usage et coutumes contraires spéciallement à celle disposante qu'on ne peut être et légataire et -héritier, qu'en appréhendant l'un on se prive de l'autre, et à celle disposante que donation faite aux enfans en puissance de père appartient au père s'il veut l'appréhender. Et pour que toutes mes volontés cy dessus énoncées soient ponctuellement exécutées, j'ai choisi et nommé pour mon exécuteur testamentaire M. François-Joseph de Poucques, écuyer, seigneur du Puich, du Magistrat de Lille et administrateur de la noble Famille, le priant de vouloir bien s'en charger, l'autorisant à vendre telles parties de biens libres qu'il trouvera convenir pour fournir à l'exécution de mes volontés dernières et de tous les codiciles. | |||
Ainsi fait, voulu et ordonné, fait, écrit et signé à Lille de ma main, le 5 de mai 1783. — DESRUELLES, veuve de CARDON DU ROTOY. | |||
L'exécuteur, testamentaire, François-Joseph de Poucques, étant mort le 3 avril 1785, la testatrice fit choix, le 21 mai, de M. Nicolas-Joseph Pau, prêtre, chapelain et secrétaire du chapitré de Saint-Pierre, avec l'abbé Pierre-FrançoisJoseph Demeuninck, comme adjoint | |||
4: Marie Prouvost, née le 27 décembre 1678, Wasquehal, Nord, décédée le 23 juillet 1744, Lille (Sainte Catherine), Nord, inhumée, dans l'église Sainte Catherine de Lille (à l'âge de 65 ans). épouse, en novembre 1705, Pierre Dassonville, greffier de la juridiction consulaire de Lille, fut inhumée au milieu de la grande nef de l'église Sainte Catherine de Lille: | |||
dont François Ignace époux de Marie Agnès Le Clercq qui vivèrent à Paris. | |||
10: Jacques I Prouvost (1670-1704) | |||
Pierre tombale de marbre près de l'autel Saint Nicolas de l'église de Wasquehal, épouse à l'église Sainte Madeleine de Lille le 08-04-1698, Antoinette Masurel (1670-1730), sa cousine au troisième degré, « Il a obtenu dispense de la Cour de Rome qui a longtemps différé ». fille de Noël Masurel et Antoinette de Courchelle, elle même fille de Pierre de Courchelle et Antoinette Prouvost; censier à Wasquehal: | |||
Guillaume Prouvost 1580 & Adrienne Wattel 1580 | |||
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Pierre Prouvost 1606-1681 &1648 | |||
Péronne Florin 1627-1691 | |||
Antoinette Prouvost 1600-/1670 & | |||
Pierre de Courcelles ca 1600 | |||
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Pierre Prouvost 1648-1691 &1669 | |||
Marguerite de Lespaul 1648-1720 | |||
Antoinette de Courcelles 1640 & | |||
Noël Masurel 1649 | |||
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Jacques Prouvost 1670-1704 | |||
Antoinette Masurel 1670-1730 | |||
leurs enfants furent: Pierre Prouvost, né le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, baptisé le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, décédé le 1er mai 1770, Roubaix, Nord, inhumé le 2 mai 1770, église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 71 ans), maître de manufacture, échevin de la Ville de Roubaix. Marié le 25 septembre 1724, Roubaix (Nord), avec Marie Jeanne Delebecque, née le 28 février 1707, Roubaix (Nord), décédée le 10 février 1778, Roubaix (Nord), inhumée le 12 février 1778, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans). | |||
Jacques Prouvost, né le 15 décembre 1699, Wasquehal (Nord), baptisé le 15 décembre 1699, Wasquehal (Nord), décédé le 24 septembre 1774, Roubaix (Nord), inhumé, dans l'église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 74 ans), manufacturier. Marié le 10 mai 1734, Roubaix (Nord), avec Marie Agnès Florin, née le 14 mai 1712, Roubaix (Nord), baptisée le 14 juin 1712, décédée le 26 mai 1767, Roubaix (Nord), inhumée le 28 mai 1767 (à l'âge de 55 ans). | |||
Jean Fortunat Prouvost, né en 1702, Wasquehal, Nord, baptisé le 20 juin 1702, Wasquehal, Nord, censier de La Grande Haye à Roubaix.Marié le 17 juin 1731, Wasquehal, Nord, avec Marie Anne Thérèse van den Berghe, née le 10 mai 1712, Oselghem, Courtrai, Belgique.)Note:CM 22/9/1724 Roubaix maître Ranugen Tab 1979/6 dont : Marie Françoise Constance Prouvost, née le 15 août 1731, Roubaix, Nord. | |||
Jacques Prouvost, né le 4 novembre 1732, Roubaix, Nord. | |||
Pierre Joseph Prouvost, né le 29 juin 1734, Roubaix, Nord. | |||
François Alexandre Joseph Prouvost, né le 15 juillet 1736, Roubaix, Nord. | |||
Béatrice Prouvost, née le 27 mai 1738, Roubaix, Nord. | |||
Louis Joseph Prouvost, né le 12 décembre 1741, Roubaix, Nord, décédé (en bas âge), Roubaix, Nord. | |||
Marie Prouvost, née le 11 mars 1743, Roubaix, Nord. | |||
Jean Baptiste Prouvost, né le 7 mai 1745, Roubaix, Nord. | |||
Marie Marguerite Joseph Prouvost, née le 2 août 1747, Roubaix, Nord. | |||
Hyacinthe Félicité Henriette Josèphe Prouvost, née le 9 mai 1750, Roubaix, Nord, décédée le 8 avril 1783, Nieppe, Nord (à l'âge de 32 ans).Mariée avec Florent Joseph de Meulenaere, né en 1751, Nieppe, Nord, décédé le 23 juin 1812 (à l'âge de 61 ans). | |||
Gabriel Prouvost, né le 22 mai 1752, Roubaix, Nord. | |||
Jean de Le Becque, né le 31 mars 1659, Roubaix, décédé après 1712, censier de la Cense du Fontenoit, échevin de Roubaix (1699), marguillier de Saint Martin (achat le 26 octobre 1700),marié en 1696, Wattrelos, Nord, avec Marie Barbe de Lespierre, née en 1672 à Wattrelos, + 1742, Roubaix ; les époux s'installèrent à Roubaix le 26 septembre 1724. Mariage de Marie Jeanne de le Becque 28/02/1707 Roubaix, + 12/02/1778 Roubaix), fille de Jean et Marie Barbe de Lespierre avec Pierre Prouvost, le 25 septembre 1724; leur fille Hyacinthe Félicité Henriette Josèphe Prouvost, née le 9 mai 1750 - Roubaix, décédée le 8 avril 1783 - Nieppe, 32 ans épousa Florent Joseph de Meulenaere 1751-1812 ; Le frère d’Hyacinthe-Félicité fut Jean Baptiste Prouvost, né le 7 mai 1745 à Roubaix, probablement celui dont parle : « Le Conseil général de la commune de Lille, département du Nord, en exécution de la Loi du mois d'août 1790 sur l'organisation judiciaire titre sept et autres lois subséquentes, s'est rendu en la salle d'audience du Tribunal de Commerce pour y installer les nouveaux juges et greffier élus par le corps électoral du département du Nord, où étant et y occupant le siège, le citoyen André, Maire de la ville, a adressé un discours à Henri-Louis-François Laurent, élu Président du Tribunal ; Floris Delahoutre; Charles -François-Joseph Lefebvre; Philippe-Joseph Mourcou, et Jean-Baptiste Prouvost, élus juges, ainsi qu’ils en ont fait constater par les procès-verbaux d élection, et Amédée-André-Joseph Lefebvre, greffier, lesquels avaient été introduits dans l'intérieur du Parquet; ensuite, d'après les conclusions du Procureur de la commune, ils ont, devant les membres du Conseil général et en présence de la commune assistante, prêté le serment d'être fidèles à la Nation, de maintenir de tout leur pouvoir, la liberté et l'égalité ou de mourir à leur poste, et de remplir avec exactitude et impartialité les fonctions de leurs offices. — Après ce, les membres du conseil général de la commune étant descendus dans le Parquet, ont installé les juges, et au nom du Peuple, ont prononcé pour lui l'engagement de porter au Tribunal et à ses jugements le respect et l'obéissance que tout citoyen doit à la Loi et à ses organes. Le 11 novembre eut lieu la publication solennelle du décret de la Convention nationale du 12 octobre précédent, déclarant que « les habitants de Lille ont bien mérité de la patrie » durant le siège resté fameux dans nos Annales. Derode mentionne simplement le fait, sans en donner la relation officielle, ni le discours prononcé en la circonstance par le maire André. Nous reproduirons donc l'un et l'autre : Le 11 novembre 1792, l'an Ier de la République, vers onze heures du m atin; en exécution de la proclamation des maire et officiers municipaux de la ville de Lille, en date du dix de ce mois, publiée et affichée le mème jour, portant entre autres articles que le décret de la Convention Nationale du 12 octobre dernier, qui déclare que les habitants de Lille ont bien mérité de la Patrie, sera publié solennellement. Le Conseil général de la commune accompagné, d'après l'invitation qui leur en avait été faite, des administrateurs du Directoire du District, des Juges des Tribunaux, ainsi que de différents détachements, tant de la garde nationale que des troupes de Ligne; le cortège précédé de deux pièces de canons et d'une musique guerrière, est parti de l'hôtel commun, et s'est rendu sur les décombres du quartier incendié de Saint Sauveur, la place de Saint-Louis et la place d'Armes, ou étaient préparées des estrades décorées convenablement au sujet : un drapeau tricolore portant le décret pour inscription, arborés. » | |||
« A l’époque où les grandes cathédrales commencent à sortir de terre, Wasquehal n’avait même pas une chapelle. Pourtant en 1252, la commune qui ne compte qu’une soixantaine de foyers, commence la construction de sa première église. La présence du cimetière à cet endroit depuis le haut-moyen âge, et la fidélité des Chrétiens aux lieux sacrés, fait penser que cette première construction fut bâtie sur l’actuelle place du général de Gaulle. En 1482, les troupes de Louis XI lancée à la poursuite de celles de Maximilien d’Autriche, atteignent Wasquehal, brûlent le centre du village et détruisent l’église. 1511 voit s’élever la seconde église sous la seigneurie de Robert de Ranchicourt et de Catherine de Bergues. Les reliques de Saint Maur ayant disparu dans les évènements, Saint-Nicolas qui était déjà trés honoré en devient le Saint Patron. Jugée trop vétuste et trop petite, elle cède la place à l’édifice actuel en 1877. » http://evelaw.over-blog.com/categorie-11458434.html | |||
La facade de style gothique, posséde un tympan de pierres sculptées, et un portail de chêne. La tour culmine à 40 m de hauteur, tandis que le clocher atteint les 50 m. | |||
De Le Becque- Delebecque | |||
Flandres | |||
Armes : d’azur à un chevron d’or accompagné, en chef, de deux vols d’argent et, en pointe, d’une bécasse d’or. | |||
Alliances : de Mesmay, Piat, de Wavrin, Mathon, de Lespierre, d’Halluin, de Le Rue, Prouvost. | |||
Marie-Jeanne de Le Becque appartient à une lignée dont le tronc se perd dans le XIII ° siècle et qui fournit jusqu'à 17 échevins à Roubaix, sept religieuses de l'Hôpital Sainte Elisabeth; le curé Jacques Legroux déclare en 1714 : « le bourg de Roubaix est considérable et ancien ; ses manufactures le rendent célèbre plus que bien des grandes villes en France, en Espagne et ailleurs ». Ils eurent :Pierre Joseph Prouvost, né le 13 juillet 1725, décédé le 24 décembre 1797 (72 ans), négociant, marié le 27 septembre 1751, Roubaix, avec Marie Catherine Ramery dit de Boulogne, baptisée le 29 juin 1720, Mons, Hainaut, décédée le 24 janvier 1771, Roubaix, (peut-être 50 ans). Marie Béatrix Prouvost, née le 6 février 1728, Roubaix, Nord, décédée le 10 décembre 1808, Roubaix, Nord (80 ans), chanoinesse de Saint Augustin, prieure de l'Hôpital Sainte Elisabeth de Roubaix. Augustine Élisabeth Josèphe Prouvost, née le 14 février (janvier ?) 1731, Roubaix , décédée le 12 avril (mars) 1801, Roubaix (70 ans), mariée le 21 septembre 1755, Roubaix, Nord, avec Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier, né le 18 avril (ou 12 avril) 1728, Roubaix , décédé en 1795 (1801 ?), Lille (67 ans), négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute lisse, échevin de la Ville de Roubaix,x 23/06/1749 Roubaix avec DUJARDIN Augustine Angélique, xx 21/09/1755 Roubaix NOTE : Dispense du 4° degré entre Liévin et Augustine Elisabeth PROUVOST.,Ursule Angélique Joseph Prouvost, née le 23 octobre 1733, Roubaix,Marie Marguerite Prouvost, née le 26 novembre 1734, Roubaix, Nord, décédée le 11 mars 1794, Roubaix, (59 ans). Jeanne Eléonore Amélie Prouvost, née le 7 octobre 1737, Roubaix, Nord, décédée le 3 septembre 1755, Roubaix, (17 ans). Marie Catherine Joseph Prouvost, née le 9 juin 1740, Roubaix, décédée le 16 novembre 1805, Roubaix, (65 ans). Philippe Constantin Prouvost, né le 2 août 1743, Roubaix, Nord, décédé après 1785, Mouscron, Hainaut, Belgique, prêtre, Vicaire de Sainte Catherine à Lille en 1778 puis curé de Mouscron en 1785. Louis Joseph Prouvost, né le 9 mai 1747, Roubaix, décédé le 26 mai 1747, Roubaix, (17 jours). | |||
Leur ainé Pierre Joseph Prouvost épousa donc Marie Ramery dit de Boulogne, De gueules, au chevron d'or, accompagné de trois têtes et cols de biche du même ; Héraldique - Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments: | |||
http://www.euraldic.com/blas_ra1.html | |||
Voici la lignée de le Becque : | |||
Jehan Le Fevre dit de Le Becque ca 1272 | |||
« n'est pas mentionné dans le TEG N°8 publié par le GGRN ; | |||
les premières générations de cette famille sont à prendre avec précaution dans ce TEG... »Ferdinand Cortyl | |||
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Pierre Le Fevre dit de Le Becque 1320-1350 | |||
(Pierre Pierron Le Fevre dit de Le Becque) | |||
Propriétaire de fiefs à Roubaix | |||
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Jacquemard Le Fevre dit de Le Becque 1350-1370 | |||
Propriétaire de fief à Roubaix | |||
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Pierre de Le Becque +1402 | |||
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Jehan de Le Becque ca 1395-1439 | |||
Propriétaire à Roubaix | |||
&1430 | |||
Isabeau Piat 1395-1439 | |||
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Jehan de Le Becque ca 1435-1491 | |||
& | |||
Péronne de Lescluse 1435 | |||
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Jehan de Le Becque ca 1475-/1576 | |||
& | |||
Nicolas de Le Becque 1510-1554 | |||
Nicolas Collart de Le Becque | |||
Propriétaire de fiefs à Roubaix, échevin de Roubaix | |||
& | |||
Marie van Reust 1513-1584/ | |||
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Pierre de Le Becque 1535-/1582 | |||
Échevin de Roubaix, homme de fief, marguillier de Saint-Martin | |||
&ca 1550 | |||
Jeanne Françoise Fremault +1582/ | |||
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Philippe Delebecque, seigneur de Le Rue 1550-1625 | |||
& | |||
Marguerite Delespaul 1555-1642 | |||
| | |||
Philippe de Le Becque 1590-1647 | |||
Seigneur de Le Rue | |||
Censier du Haut Fontenoit | |||
achète le fief et cense de Le Rue à Roubaix (1593) | |||
&1614 | |||
Jeanne des Tombes 1595 | |||
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Philippe de Le Becque 1616-1675 | |||
Dit Fontenoit, censier du Haut Fontenoit à Roubaix | |||
&1642 | |||
Marie Le Comte 1620 | |||
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Jean de Le Becque 1659-1712 | |||
Censier de la Cense du Fontenoit à Roubaix (de 1688 à 1717), cense appartenant à S.A. le prince de LIGNE, | |||
Échevin de Roubaix (1699), | |||
Marguillier de l'Eglise Saint-Martin (achat le 26 octobre 1700) | |||
&1696 | |||
Marie Barbe de Lespierre 1672-1742 | |||
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Marie Jeanne de Le Becque 1707-1778 | |||
Pierre Prouvost 1699-1770| | |||
Augustine Élisabeth Joseph Prouvost 1731-1801 | |||
&1755 Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier 1728-1795 | |||
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Jean-Baptiste Joseph Defrenne 1756-1810 &1779 | |||
Martine Joseph Delebecque 1758-1837 | |||
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Martine Augustine Liévine Defrenne 1782-1852 &1800 | |||
Charles Henri Florin 1774-1831 | |||
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Céline Aline Florin 1805-1877 &1832, | |||
petite fille de Pierre Constantin Florin, négociant, 1°maire Roubaix , 1790/1791, Député du Tiers Etat en 1789 Fag3/91° 27/04/1732 Roubaix, + 01/01/1799 Roubaix, x 23/11/1756 Sainghin en Mélantois | |||
Louis Jean Charles Scrépel 1809-1891 | |||
(par Victor Mottez, élève d'Ingres), | |||
marguillier de l'Eglise St Martin à Roubaix, | |||
filateur, | |||
Administrateur de l'Hospice de Roubaix 1852-1857, | |||
Marguiller de l'église Notre Dame 1856, | |||
Président du conseil de fabrique de St Martin, | |||
Membre de la Chambre consultative de Roubaix, décédé au 24 Rue St George à Roubaix, | |||
Ils sont aïeux des Charles Prouvost et des Marcel Virnot-Broudehoux | |||
Quelques figures de la famille de le Becque : | |||
Marie de Le Becque, née à Roubaix, mariée avec Pierre de Lespaul, né en 1460, Roubaix , décédé vers 1525, Roubaix (peut-être 65 ans), lieutenant du Marquisat de Roubaix. | |||
Nicolas de Le Becque, né le 1er mai 1510, Roubaix, Nord, décédé en 1554, Roubaix, (44 ans), propriétaire de fiefs à Roubaix, échevin de Roubaix, marié avec Marie Ottio, marié, Roubaix, Nord, avec Marie van Reust. | |||
Pierre de Le Becque, né en 1535, Roubaix, décédé avant 1582, Roubaix , échevin de Roubaix, homme de fief, marguillier de Saint-Martin, marié vers 1550, Roubaix, Nord, avec Jeanne Françoise Fremault, née Tourcoing, décédée après 1582, Roubaix, Nord. | |||
Philippe Delebecque, seigneur de Le Rue, né en 1550, Roubaix, décédé le 16 avril 1625, Roubaix, inhumé, église de Roubaix (75 ans), censier du Haut Fontenoit, marié avec Marguerite Delespaul. | |||
Pierre de Le Becque, seigneur de Le Rue, né en 1582 julien (entre le 11 janvier 1582 et le 10 janvier 1583), Roubaix, Nord, décédé en 1656, Roubaix, Nord (74 ans), échevin de la Ville de Roubaix, marié en 1611, Roubaix, avec Gillette Le Febvre, née vers 1580, Tourcoing, Nord, décédée avant 1630, Roubaix, Nord, dont | |||
Pierre de Le Becque, né le 30 mars 1613, Roubaix, décédé en 1693, Roubaix (80 ans), échevin de Roubaix, marié le 30 juillet 1635, Roubaix, avec PhIl ippine de Lespaul, | |||
Pierre de Le Becque, né le 16 décembre 1664, Roubaix, Nord, marchand, échevin de Roubaix, marié, Roubaix, Nord, avec Monique Lezy | |||
Gillette de Le Becque, née en 1600, Roubaix , décédée en 1655, Roubaix (55 ans), mariée le 9 mai 1626, Roubaix , avec Jean Castel, né le 12 mai 1604, Roubaix , décédé le 27 décembre 1672, Roubaix (68 ans), censier, échevin de Roubaix (1652-1657). | |||
Nicolas de Le Becque, né vers 1600, marié en 1628 avec Isabelle de Beaussart, | |||
Marie de Le Becque, née le 17 mai 1640, Wattrelos, Nord, décédée le 7 juillet 1701, Wattrelos, (61 ans), | |||
mariée le 26 mai 1664, Wattrelos, avec Adrien du Quesnoy, | |||
Pierre de Le Becque, né en 1554, Roubaix, décédé entre 1597 et 1622, Roubaix, marchand boulanger, échevin de Roubaix, marguillier de Saint-Martin, marié en 1577 avec Barbe Flameng | |||
Marie de Le Becque, née avant 1608, Roubaix, décédée en 1677, Roubaix, inhumée, église de Roubaix. mariée le 22 septembre 1628, Roubaix , avec Pierre de Lespaul, né le 29 juillet 1609, Roubaix , baptisé le 29 juillet 1609, Roubaix , décédé en 1678, Roubaix , inhumé, église de Roubaix (69 ans), bailly de Wattrelos, lieutenant du Marquisat de Roubaix (parrain et marraine: Pierre de Lespaul ca 1549-1619/ Marguerite Boëtte), | |||
Barbe de Le Becque, née le 15 juillet 1609, Roubaix, Nord, décédée après 1680, Roubaix, Nord, religieuse à l'Hôpital Sainte Elisabeth de Roubaix. | |||
Pierre de Le Becque, né le 27 janvier 1616, Roubaix, décédé en 1674 (58 ans), censier de La Haye, marié en 1634, Roubaix, Nord, avec Marie de Lespaul, née le 19 février 1617, Roubaix , décédée en août 1686 (69 ans), censière de la Cense de La Haye (parrain et marraine: Pierre de Lespaul ca 1549-1619 ; Magdeleine de Waresquiel), | |||
Marie Catherine de Le Becque, née le 10 juin 1638, Roubaix, décédée le 1er avril 1704, Roubaix, Nord (65 ans), mariée le 15 mai 1658, Roubaix, Nord, avec Antoine Le Pers, né le 10 mars 1636, Roubaix, Nord, décédé le 18 octobre 1704, Roubaix, (68 ans), égard de la Manufacture de Roubaix, échevin de Roubaix. | |||
Philippe de Le Becque, né le 28 septembre 1618, Roubaix, Nord, marié vers 1626, Roubaix, avec Jeanne des Reveaux, née avant 1606 (fille ul: Augustin de Lespaul, seigneur du Petit-Quesnoy 1633-1707 | |||
François de Le Becque, né vers 1557, décédé en 1625, Roubaix (peut-être 68 ans), homme de fief, marié, Roubaix, Nord, avec Jeanne Françoise Prouvost, fille de Guilbert Prouvost 1540 et Péronne Gossart 1540 | |||
Anne de Le Becque, née le 27 août 1631, Roubaix, Nord, décédée le 7 avril 1704, Roubaix, Nord (72 ans), mariée le 20 avril 1652, Roubaix, avec Hughes de Cresme, | |||
Marguerite Marie de Le Becque, née à Bondues, décédée, mariée avec Pierre du Courouble, né en 1540, Lompret, décédé en juin 1564 (24 ans), mariée vers 1565 avec Beltremieux de BaIl leul, né en 1535, Wambrechies, Nord, décédé le 7 janvier 1594, Wambrechies, (59 ans), bourgeois de Lille par achat le 17août 1564. | |||
On trouvera (non rattaché ): Germain-Joseph Delebecque, Maître des Requêtes au Conseil d'Etat après la révolution de 1830, Député du Pas-de-Calais de 1834 à 1848 puis de 1860 à 1870. | |||
Alphonse Charles Delebecque, général de division, Grand'croix de la Légion d'Honneur (1888), Chevalier de l'Ordre Militaire de Savoie, Officier de l'Ordre de Guadaloupe du Mexique,Officier de l'Ordre de la Couronne de Fer d'Autriche, Grand'croix de l'Ordre du Medjidié, ESM Saint-Cyr, promotion d'Isly. | |||
et Jean-Fortunat qui épousa Marie-Anne-Thérèse Vandenberghe dont la fille Hyacinthe Félicité Henriette Josèphe Prouvost, née le 9 mai 1750 - Roubaix, décédée le 8 avril 1783 - Nieppe, 32 ans épousa Florent Joseph de Meulenaere 1751-1812 ; Le frère d’Hyacinthe-Félicité fut Jean Baptiste Prouvost, né le 7 mai 1745 à Roubaix, probablement celui dont parle : « Le Conseil général de la commune de Lille, département du Nord, en exécution de la Loi du mois d'août 1790 sur l'organisation judiciaire titre sept et autres lois subséquentes, s'est rendu en la salle d'audience du Tribunal de Commerce pour y installer les nouveaux juges et greffier élus par le corps électoral du département du Nord, où étant et y occupant le siège, le citoyen André, Maire de la ville, a adressé un discours à Henri-Louis-François Laurent, élu Président du Tribunal ; Floris Delahoutre; Charles -François-Joseph Lefebvre; Philippe-Joseph Mourcou, et Jean-Baptiste Prouvost, élus juges, ainsi qu’ils en ont fait constater par les procès-verbaux d élection, et Amédée-André-Joseph Lefebvre, greffier, lesquels avaient été introduits dans l'intérieur du Parquet; ensuite, d'après les conclusions du Procureur de la commune, ils ont, devant les membres du Conseil général et en présence de la commune assistante, prêté le serment d'être fidèles à la Nation, de maintenir de tout leur pouvoir, la liberté et l'égalité ou de mourir à leur poste, et de remplir avec exactitude et impartialité les fonctions de leurs offices. — Après ce, les membres du conseil général de la commune étant descendus dans le Parquet, ont installé les juges, et au nom du Peuple, ont prononcé pour lui l'engagement de porter au Tribunal et à ses jugements le respect et l'obéissance que tout citoyen doit à la Loi et à ses organes. Le 11 novembre eut lieu la publication solennelle du décret de la Convention nationale du 12 octobre précédent, déclarant que « les habitants de Lille ont bien mérité de la patrie » durant le siège resté fameux dans nos Annales. Derode mentionne simplement le fait, sans en donner la relation officielle, ni le discours prononcé en la circonstance par le maire André. Nous reproduirons donc l'un et l'autre : Le 11 novembre 1792, l'an Ier de la République, vers onze heures du m atin; en exécution de la proclamation des maire et officiers municipaux de la ville de Lille, en date du dix de ce mois, publiée et affichée le mème jour, portant entre autres articles que le décret de la Convention Nationale du 12 octobre dernier, qui déclare que les habitants de Lille ont bien mérité de la Patrie, sera publié solennellement. Le Conseil général de la commune accompagné, d'après l'invitation qui leur en avait été faite, des administrateurs du Directoire du District, des Juges des Tribunaux, ainsi que de différents détachements, tant de la garde nationale que des troupes de Ligne; le cortège précédé de deux pièces de canons et d'une musique guerrière, est parti de l'hôtel commun, et s'est rendu sur les décombres du quartier incendié de Saint Sauveur, la place de Saint-Louis et la place d'Armes, ou étaient préparées des estrades décorées convenablement au sujet : un drapeau tricolore portant le décret pour inscription, arborés. » | |||
« A l’époque où les grandes cathédrales commencent à sortir de terre, Wasquehal n’avait même pas une chapelle. Pourtant en 1252, la commune qui ne compte qu’une soixantaine de foyers, commence la construction de sa première église. La présence du cimetière à cet endroit depuis le haut-moyen âge, et la fidélité des Chrétiens aux lieux sacrés, fait penser que cette première construction fut bâtie sur l’actuelle place du général de Gaulle. En 1482, les troupes de Louis XI lancée à la poursuite de celles de Maximilien d’Autriche, atteignent Wasquehal, brûlent le centre du village et détruisent l’église. 1511 voit s’élever la seconde église sous la seigneurie de Robert de Ranchicourt et de Catherine de Bergues. Les reliques de Saint Maur ayant disparu dans les évènements, Saint-Nicolas qui était déjà trés honoré en devient le Saint Patron. Jugée trop vétuste et trop petite, elle cède la place à l’édifice actuel en 1877. » http://evelaw.over-blog.com/categorie-11458434.html | |||
La facade de style gothique, posséde un tympan de pierres sculptées, et un portail de chêne. La tour culmine à 40 m de hauteur, tandis que le clocher atteint les 50 mètres. | |||
Quelques religieux de la famille Prouvost sous l’Ancien Régime : | |||
Jacobus Masurel-Prouvost, prêtre jésuite au XVII° siècle. | |||
Marie Béatrix Prouvost, née le 6 février 1728, Roubaix, Nord, décédée le 10 décembre 1808, Roubaix, Nord (80 ans), chanoinesse de Saint Augustin, prieure de l'Hôpital Sainte Elisabeth de Roubaix. | |||
La Révérende Mère Béatrix Prouvost: | |||
Toute jeune, au mois de janvier 1749, elle é tait rentrée au couvent de saint-Elisabeth de Roubaix. Elle était prieure de son monastère lorsqu’éclata la Révolution. | |||
Le 2 novembre 1792, des commissaires envoyés par le district de Lille envahissent la maison et signifient aux religieuses qu’elles ont à se disperser dans les vingt quatre heures. Sœur Beatrix avait alors 65 ans ; elle sortit très calme, sans une plainte. Elle était à peine dans la rue qu’on la fit arrêter et écrouer dans la prison de Lille. | |||
On l’accusait d’avoir caché une brique d’or et fabriqué je ne sais quelles boites de plomb. La foule souveraine a besoin de colossales idioties ; on la servait à souhait. | |||
Sœur Béatrix ne se troubla point ; elle comparut devant le comité révolutionnaire et repoussa du pied l’absurde accusation. Elle écrivit une lettre d’ironie sereine qui se terminait par ces mots : forte de mon innocence, je ne crains pas de demander au comité la prompte décision de mon affaire et de ma mise en liberté. » A l’heure où les femmes les plus héroïques ne savaient que bien mourir, sœur Béatrix eut le courage de se défendre. Après une longue captivité, elle sortit de la tourmente saine et sauve mais triste à jamais. On la revit dans la famille, portant le deuil de son couvent détruit et de sa mission interrompue. Elle s’en alla doucement mais elle ne mourut pas toute entière. Son visage resta populaire au foyer des pauvres et au chevet des malades. Sœur Béatrix ressuscitera un jour sous le pinceau d’Amédée Prouvost: | |||
c'est bien sa figure qui rayonne dans le "Poème du travail et du rève": Dans le halo neigeux et frais de son rabat, Son visage très pur que la coiffe angélise Se penche, souriant, comme un lys sous la brise, Vers le moribond blème et las qui se débat. Près de la couche où lentement il agonise, Durant ces nuits sans fin où la fatigue abat, Elle veille, égrenant son rosaire tout bas,Avec une ferveur suppliante d'église . Sa robe est vénérée au faubourg populeux Comme un habit de sainte à l'or miraculeux. De ses lèvres les mots ainsi que des prières Viennent au coeur du pauvre apaiser la douleur, Et ses pieuses mains douces comme des fleurs | |||
Se posent sur les fronts pour fermer les paupières. | |||
Le nom de Béatrix n'était pour Dante qu'un symbole de divine poésie; il sera plus et mieux pour Amédée Prouvost. | |||
Il le recueillera pieusement comme le synonyme des plus pures gloires de sa maison et il le mettra sur le berceau de sa petite fille." Lecigne | |||
« A Roubaix, il n'y eut pas une seule défection parmi les sœurs Augustines chargées de desservir l'Hôpital Sainte Elisabeth fondé en 1488 par Isabeau de Roubaix, veuve de Jacques de Luxembourg. Par un mémoire adressé, le 14 avril 1790, à l'Assemblée Nationale, la municipalité de cette ville, demandait, au nom de l'humanité, la conservation de leur couvent. Grâce sans doute à cette sollicitude de l'administration, les religieuses purent se maintenir, dans la ville, près de trois années encore, traversées néanmoins par toutes sortes de troubles, visites, enquêtes, inventaires. Il y eut même, à certaine époque, des menaces assez graves contre les sœurs, parce qu'elles recevaient des prêtres n'ayant pas prêté le serment. Enfin des commissaires, envoyés par le Directoire du District de Lille, vinrent, le 2 Novembre 1792, signifier aux sœurs l'ordre d'évacuer la maison dans les vingt-quatre heures. Qui peindra, s'écrie l'historien de Roubaix, la douleur des vingt-huit religieuses expulsées sans pitié de leur cloître où, calmes et détachées du siècle, elles goûtaient les ineffables charmes d'une vie d'austérités, de prière et de dévouement ? Violemment arrachées des lieux où reposaient leur bienfaitrice et leurs compagnes qui, plus heureuses, les avaient devancées dans un monde meilleur et éternel ; ravies aux pauvres chartrières que leur angélique charité entourait des plus tendres soins, on les refoulait au sein d'une société que les passions agitaient, où elles devaient trouver à peine un toit pour s'abriter ! Douze de ces religieuses ne quittèrent pas Roubaix et, pour se conformer à l'arrêté du département du Nord, du 11 décembre 1791, déclarèrent à la municipalité que Leur intention était de faire leur résidence en cette ville. La vénérable prieure, dame Béatrix Prouvost, fut arrêtée et incarcérée, mais elle sut se défendre énergiquement et victorieusement contre les ineptes accusations auxquelles elle fut en butte. Après le Concordat, six des pauvres sœurs de Sainte- Elisabeth, vénérables débris de la plus florissante communauté, regagnèrent leur couvent, appelées par l'administration municipale à s'y vouer à l'instruction de la jeunesse; - mais, affaiblies par l'âge, les misères et les privations de l'exil, elles durent bientôt renoncer à ce pénible travail et vécurent tristement de la modeste pension que leur faisait le Gouvernement. Une autre vivait encore à Valenciennes. en 1836, presque aveugle et sans ressources ; le conseil municipal de Roubaix lui accorda un secours annuel de 150 francs. » Th. Leuridan, Histoire de Roubaix, 1.1, p. 304; t. Il, p. 371 à 277. Source: gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 2008-205808 | |||
Philippe Constantin Prouvost, né le 2 août 1743, Roubaix, Nord, décédé après 1785, Mouscron, Hainaut, Belgique, prêtre, vicaire de Sainte Catherine à Lille, curé de Mouscron (filleul: Bon Ami Prouvost 1785-1827). 1787. — Église de Mouscron ; près du portail de droite. Au cimetière de cette église, au devant du crucifix repose le corps de Mlre Philippe-Constantin PROUVOST, natif de Roubaix, fils du sieur Pierre et de dame Marie-Jeanne DELEBECQUE, qui, ayant été curé de cette paroisse de Mouscron l'espace de trois ans et un mois, est décédé le premier novembre 1787, &gé de quarante quatro ans. Priez Dieu pour son àme. | |||
Augustin Prouvost, né le 29 décembre 1742, Roubaix ,baptisé le 30 décembre 1742, Roubaix ,prêtre. | |||
Marguerite du Hamel, décédée après 1710, religieuse au Couvent des Pénitentes à Lille. | |||
Rose Prouvost, religieuse du Saint Sacrement, | |||
Louis-Camille Prouvost, supérieur des Rédemptoristes, ordre fondé en 1732 par Saint Alphonse de Liguori (1696-1787). | |||
Gaspard-Justine Prouvost, doyen de Valenciennes (Un doyen est également le prêtre coordinateur d'un doyenné, c'est-à-dire d'un ensemble de plusieurs paroisses). | |||
Trouvé dans les documents: Nomination d'un maître de latin. « Nous, Lieutenant Bailly et Eschevins du bourg et marquisat de Roubaix, sur les représentations qui nous ont été faites par la plus saine partie des habitans, qu'il est très intéressant pour la communauté d'avoy- quelqu'un dans le bourg pour y enseigner les premiers principes de la langue latine à la jeunesse et la mettre en état de pouvoir entrer dans les collèges pour y continuer leurs études et ayant égard auxdites représentations, nous avons pour et au nom de la communauté fait la convention qui suit avec le sieur Jean-Joseph Prouvost, grammairien et maître de musique, demeurant à Lille, savoir qu'à commencer du 15 avril, présent mois, ledit sieur Prouvost sera tenu d'enseigner à la jeunesse de Roubaix les premiers principes de la langue latine et de les mettre au moins en état d'entrer en cinquième dans les collèges, et, pour cela, de tenir classe de deux heures deux fois par jour, savoir depuis neuf heures du matin jusqu'à onze et depuis deux heures après-midi jusqu'à quatre, et ce, cinq jours par semaine, dans le cas où il n'y aura point de fête; sans par lui pouvoir exiger des pères, mères ou parents qui y enverront leurs enfants plus de trois livres de France par mois pour chaque écolier. Pour quoi nous nous obligeons de lui faire payer par la communauté la somme de soixante-quinze livres de France par an, payable par quart, de trois mois en trois mois, dont le premier échoira au 15 juillet prochain et ainsi continuer tant que durera la présente convention qui sera révocable à la volonté des parties, en le faisant signifier par celle qui ne voudra plus la tenir à l'autre, six mois avant. Ce que moi, Prouvost, ai accepté et accepte et promets exécuter. Fait et arrêté en notre assemblée extraordinaire tenue ce jour, 3 avril 1769 : et a ledit Prouvost signé avec nous et notre greffier. Jean Delaoutre.— Jean-Baptiste Desrumeaux.— Louis-Joseph De Le Becque. — Constantin Florin. — Jacques-François Chombart.— Denis-Joseph Lezaire.— Antoine-François Bonté. — Jean-Joseph Prouvost. — Blondel, greffier. Archives de Roubaix, G G 223, no 3 | |||
Les Prouvost au XVIII° siècle | |||
Tableau de Garemijn transcrivant bien la vie quotidienne des Prouvost au XVIII° siècle. | |||
le curé Jacques Legroux déclare en 1714 : « le bourg de Roubaix est considérable et ancien ; | |||
ses manufactures le rendent célèbre plus que bien des grandes villes en France, en Espagne et ailleurs ». | |||
Base Roglo: " Pierre Prouvost, né le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, baptisé le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, décédé le 1er mai 1770, Roubaix, Nord, inhumé le 2 mai 1770, église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 71 ans), maître de manufacture, échevin de la Ville de Roubaix. | |||
Marié le 25 septembre 1724, Roubaix (Nord), avec Marie Jeanne Delebecque, née le 28 février 1707, Roubaix (Nord), décédée le 10 février 1778, Roubaix (Nord), inhumée le 12 février 1778, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans), dont | |||
Pierre Joseph Prouvost, né le 13 juillet 1725, Roubaix (Nord), décédé le 24 décembre 1797, Roubaix (Nord) (à l'âge de 72 ans), maître de manufacture, échevin de Roubaix. | |||
Marié le 27 septembre 1751, Roubaix (Nord), avec Marie Catherine Ramery, baptisée le 29 juin 1720, Mons, Hainaut, Belgique, décédée le 24 janvier 1771, Roubaix (Nord) (à l'âge de peut-être 50 ans), dont | |||
Catherine Françoise Prouvost, née le 6 août 1752, Roubaix (59), décédée le 18 septembre 1801, Comines (59) (à l'âge de 49 ans). | |||
Mariée le 30 avril 1782 avec François Joseph Durot, né en 1747, décédé en 1815 (à l'âge de 68 ans), bourgeois de Lille. | |||
Marie Béatrix Prouvost, née le 6 février 1728, Roubaix (Nord), décédée le 10 décembre 1808, Roubaix (Nord) (à l'âge de 80 ans), chanoinesse de Saint Augustin, prieure de l'Hôpital Sainte Elisabeth de Roubaix. | |||
Augustine Élisabeth Joseph Prouvost, née le 14 février 1731, Roubaix (Nord), décédée le 12 avril 1801, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans). | |||
Mariée le 21 septembre 1755, Roubaix (Nord), avec Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier, né le 18 avril 1728, Roubaix (Nord), décédé en 1795, Lille (Nord) (à l'âge de 67 ans), négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute lisse, échevin de la Ville de Roubaix., dont | |||
Jean-Baptiste Joseph Defrenne, né le 9 août 1756, Roubaix (Nord), décédé le 20 avril 1810, Roubaix (Nord) (à l'âge de 53 ans), négociant, égard de la Manufacture de Roubaix. | |||
Marié le 10 août 1779, Roubaix (Nord), avec Martine Joseph Delebecque, née le 11 novembre 1758, Roubaix (Nord), décédée le 3 janvier 1837, Roubaix (Nord) (à l'âge de 78 ans). | |||
Aimée Augustine de Fresnes, née le 3 octobre 1758, Roubaix (Nord), décédée le 22 août 1783, Lille (Nord) (à l'âge de 24 ans). | |||
Mariée le 9 mai 1780, Roubaix (Nord), avec Pierre Liévin Joseph Vernier, né le 19 août 1749, Sainte-Catherine, Lille (Nord), décédé le 29 mars 1834, Lille (Nord) (à l'âge de 84 ans), négociant à Lille, rentier, bourgeois de Lille. | |||
Pierre Joseph Defrenne, baptisé le 27 octobre 1759, Roubaix (Nord), décédé en 1804, Haubourdin (Nord) (à l'âge de peut-être 45 ans), négociant, officier municipal de Roubaix. | |||
Marié le 23 mai 1784, Templeuve en Pèvèle, Nord, avec Sophie Thérèse Desmons, baptisée le 24 août 1782, Templeuve-en-Pèvèle (Nord), décédée le 29 avril 1843, Lille (Nord) (à l'âge de peut-être 60 ans). | |||
Ursule Angélique Jacobine Defrenne, née le 19 juin 1761, Roubaix (Nord), décédée le 25 octobre 1807, Roubaix (Nord) (à l'âge de 46 ans). | |||
Mariée le 6 février 1781, Roubaix, Nord, avec Floris Delaoutre, né le 21 juillet 1752, Roubaix (Nord), décédé le 2 mai 1819, Roubaix (Nord) (à l'âge de 66 ans), négociant, maire de Roubaix. | |||
Ferdinand Augustin Joseph Defrenne, né le 26 décembre 1763, Roubaix (Nord), négociant. | |||
Marié le 15 février 1795, Roubaix, Nord, avec Marie Henriette Philippine Joseph Florin, née le 24 février 1764, Roubaix (Nord), décédée. | |||
Floris Louis Joseph Defrenne, né le 1er mars 1766, Roubaix (Nord), décédé le 5 août 1826, Roubaix (Nord) (à l'âge de 60 ans), négociant, conseiller municipal de Roubaix, membre du Conseil de Fabrique de Saint-Martin. | |||
Marié le 30 juin 1789, Roubaix, Nord, avec Hyacinthe Josèphe Delebecque, née le 21 août 1769, Roubaix (Nord), décédée le 16 avril 1841, Roubaix (Nord) (à l'âge de 71 ans). | |||
Eugène Joseph Marie de Fresnes, né le 16 novembre 1767, Roubaix (Nord), décédé le 26 mars 1768, Roubaix (Nord) (à l'âge de 4 mois). | |||
Marie Angélique Defrenne, née en 1769, Roubaix (Nord), décédée le 20 octobre 1819, Douai (Nord), inhumée, cimetière Saint-Roch, Valenciennes (Nord) (à l'âge de 50 ans). | |||
Mariée le 16 juillet 1795, Roubaix (Nord), avec Guillaume Joseph Alexandre Duquesne, né le 31 octobre 1765, Tourcoing (Nord), décédé le 24 avril 1827, château de Bon-Repos, Beuvrages (Nord), inhumé, cimetière Saint-Roch, Valenciennes (Nord) (à l'âge de 61 ans), négociant, banquier, directeur de la Banque Cailliau, Duquesne & Cie, capitaine de la Garde Nationale. | |||
Louis Joseph Defrenne, né le 22 novembre 1770, Roubaix (Nord), décédé le 28 septembre 1842, Roubaix (Nord) (à l'âge de 71 ans), négociant, conseiller municipal de Roubaix, membre du Conseil de Fabrique de Saint-Martin. | |||
Marié le 21 juin 1801, Roubaix (Nord), avec Victoire Josèphe Gruart, née le 15 septembre 1779, Roubaix (Nord), décédée le 11 juillet 1868, Roubaix (Nord) (à l'âge de 88 ans). | |||
Ursule Angélique Joseph Prouvost, née le 23 octobre 1733, Roubaix (Nord). | |||
Marie Marguerite Prouvost, née le 26 novembre 1734, Roubaix (Nord), décédée le 11 mars 1794, Roubaix (Nord) (à l'âge de 59 ans). | |||
Jeanne Eléonore Amélie Prouvost, née le 7 octobre 1737, Roubaix (Nord), décédée le 3 septembre 1755, Roubaix (Nord) (à l'âge de 17 ans). | |||
Marie Catherine Joseph Prouvost, née le 9 juin 1740, Roubaix (Nord), décédée le 16 novembre 1805, Roubaix (Nord) (à l'âge de 65 ans). | |||
Philippe Constantin Prouvost, né le 2 août 1743, Roubaix (Nord), décédé après 1785, Mouscron (Hainaut, Belgique), prêtre, vicaire de Sainte-Catherine à Lille, curé de Mouscron. | |||
Louis Joseph Prouvost, né le 9 mai 1747, Roubaix (Nord), décédé le 26 mai 1747, Roubaix (Nord) (à l'âge de 17 jours). " | |||
L'ainé de Pierre Prouvost, né le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, baptisé le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, décédé le 1er mai 1770, Roubaix, Nord, inhumé le 2 mai 1770, église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 71 ans), maître de manufacture, échevin de la Ville de Roubaix. | |||
Marié le 25 septembre 1724, Roubaix (Nord), avec Marie Jeanne Delebecque, née le 28 février 1707, Roubaix (Nord), décédée le 10 février 1778, Roubaix (Nord), inhumée le 12 février 1778, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans), | |||
fut Pierre Joseph Prouvost, né le 13 juillet 1725, Roubaix (Nord), décédé le 24 décembre 1797, Roubaix (Nord) (à l'âge de 72 ans), maître de manufacture, échevin de Roubaix. | |||
Marié le 27 septembre 1751, Roubaix (Nord), avec Marie Catherine Ramery, baptisée le 29 juin 1720, Mons, Hainaut, Belgique, décédée le 24 janvier 1771, Roubaix (Nord) (à l'âge de peut-être 50 ans), | |||
dont la fille | |||
Catherine Françoise Prouvost | |||
épousa, le 30 avril 1782, François Joseph du ROT 1747-1815 | |||
fils d’Arnould-François DUROT, bourgeois de Lille, remarquable exemple de parcours proto-industriel : | |||
sa vie intense a été racontée par Alexis Cordonnier dans son article : « Une industrie d’art au siècle des lumières : l’indiennerie DUROT (1765-1790) : il créa ou racheta les: | |||
Manufacture Royale des toiles peintes, indiennes & papiers peints en façon de damas & d'indiennes de Lille | |||
qu’il créa : lettres patentes le 25 janvier 1770 (toiles frappées des armes fleurdelisées), | |||
Manufacture Royale de verres, | |||
rachetée en 1775 et nommée sous la raison de son fils ainé « Louis-François Durot et fils », dirigée avec son gendre Auguste de LAGARDE ; cédée en 1777 à son associé Bernard Rousselle. | |||
Verrerie Royale de Lille de la rue Saint Sebastien | |||
Manufacture Royale de Mousselines d’Houplines | |||
(association avec de Raincour) en 1768, Beau-père de Louis-François LEPERRE-DUROT, fondateur de la | |||
Manufacture Royale de porcelaines de Monseigneur le Dauphin, | |||
crée le 13 janvier 1784 place des Carmes à Lille et fabriquait de la porcelaine dure cuite au charbon de terre. Marque au « dauphin couronné » et « A Lille » | |||
Après la Révolution, elle fut dirigée par Gaboria. Elle ferma en 1817. | |||
La Manufacture Royale de porcelaines de Monseigneur le Dauphin fut créée le 13 janvier 1784, place de Carmes, par Louis-François Leperre-Durot. Elle produit uniquement de la porcelaine dure selon une nouvelle méthode de cuisson à la houille et non pas au bois grâce au Sieur Vannier. Ce dernier obtient le 24 mai 1785 un privilège industriel pour autoriser la création d’une manufacture à Valenciennes de porcelaine cuite exclusivement au charbon de terre. Un groupe représentant une Descente de Croix d’après Rubens et inscrit « Cuit au charbon de terre ce trente juin 1786 Vannier à Valenciennes» est conservé dans les collections du Château de Versailles. Comme de nombreuses fabriques à l’époque, la manufacture lilloise cherche un protecteur. C’est ainsi qu’elle envoie un important vase à M. de Calonne en 1785 (conservé au musée des Beaux-Arts de Lille ; inv. C2521) pour lui demander d’intercéder en leur faveur et obtenir la protection du Dauphin. Elle obtient entretemps (1784) l’autorisation de prendre le titre de manufacture royale. Calonne (1734-1802) originaire de Douai avait été Intendant de Flandres et d’Artois (1778-1783) puis contrôleur général des Finances (1783-1787). Le 31 mai 1785, il appelle Leperre-Durot à Paris pour des démonstrations, et désirant que Lille rivalise avec Tournai, envoie un courrier à son successeur à Lille : « (…) il serait à propos que cette manufacture de qui je viens de recevoir un très bel échantillon de ses ouvrages en fit un aux armes du Dauphin (…) | |||
Vente Rémilleux numéro 274 :le,, à monture en bronze doré , circa 1785-1790 | |||
D’après la forme des vases de Sèvres dits « Bachelier» , oviformes munis d’anses à enroulement en forme de feuilles d’acanthe, la base du corps godronnée en spirale, le piédouche enrichi d’un tore de laurier enrubanné reposant sur une base carrée ; à décor or sur les faces de médaillons avec deux L entrelacés surmontés d’une couronne royale, les revers de médaillons en grisaille représentant des trophées militaires, encadrés de grands vases antiques polychromes garnis d’importants bouquets de fleurs et reposant sur des consoles rocailles, au-dessus d’une large frise or d’arabesques composée de palmes, guirlande de myrthe, de lauriers et pampres de vigne entrelacées ; les socles en bronze doré de forme carrée, moulurée et à décor amati ; éclats restaurés sur la partie haute des piédouches, quelques usures à la dorure Hauteur totale : 53,5 cm. (21in.) ; Hauteur des vases : 49 cm. (19 in.) 80,000-120,000 $88,000-130,000 £57,000-84,000 | |||
PROVENANCE : Vente Thierry de Maigret, Paris, le 2 décembre 2011, lot 89 a pair of late 18th century Lille porcelain two-handled and monogrammed vases, with ormolu mounts. | |||
« | « Je me chargerai de lui faire agréer (…) et d’obtenir qu’il approuva que cette manufacture portait son nom (…) provisoirement». Le Dauphin avait alors un peu plus de trois ans… La manufacture va en effet réaliser un important vase pour le Dauphin ; il se trouve aujourd’hui dans les collections du Rijksmuseum (inv. BK-1965-104). Il est intéressant de noter que ces deux vases tout comme la paire qui nous intéresse aujourd’hui s’inspirent de formes créées à Sèvres environ vingt ans auparavant par Etienne Falconet et Jean-Jacques Bachelier (vase « royal» ou aux « tourterelles» ; vase « à jet d’eau »; vase « Bachelier à anses relevées» ). Une autre paire dans le même esprit (avec leurs couvercles) a été vendue par Maîtres Ader-Tajan-Picard, Paris, 9 mars 1988, lot 20, et avant chez Christie’s, Londres, 5 juillet 1974, lot 181. Même si Falconet est certainement précurseur dans la création de modèles de vases de style néoclassique, ce style est largement diffusé par Jean-Jacques Bachelier. Bachelier débute à la manufacture de Vincennes en 1748 où il fournit des modèles pour l’atelier des peintres ; il devient Directeur artistique en 1751 et finalement prend en charge l’atelier de sculpture de 1766 à 1773 après le départ de Falconet pour la Russie. De nombreux vases ont été créés à cette époque, qui d’ailleurs pour certains portent son nom : vases « Bachelier ovale» ; « Bachelier à cartouche en relief » , « Bachelier à deux anses élevées» , « Bachelier à serpens» , « Bachelier à couronne» , « Bachelier à anses élevées» , ou encore cassolette « Bachelier» Pierre Ennés dans son catalogue, « Un défi au goût» mentionne que « le court interim de Bachelier correspond selon nous à une période très importante ; une période charnière dans la production de Sèvres» . En revanche le décor commun retenu pour cet ensemble de vases, outre le décor d’armoiries, de monogrammes et symboles royaux, présente une déclinaison de décor dit « à la Salembier» . Henri Salembier avait réalisé des Cahiers d’Ornements, gravés par Juillet en 1777-78. | ||
Il est considéré comme l’un des précurseurs du style Louis XVI. En 1780 est publié son Cahier d’Arabesques qui sera une source iconographique majeure des arts décoratifs de cette époque. La manufacture perd le Sieur Vannier et la qualité de la production qui n’est plus aussi bonne, contraint Leperre à revenir à l’usage du bois pour finalement la vendre en 1790 à M. Gaboria. Elle change de nombreuses fois de mains et ferme définitivement en 1817. | |||
La paire présentée aujourd’hui est une des très belles illustrations du début de la production de cette manufacture. Probablement produite en vue d’un cadeau pour le roi, ce qui expliquerait les monogrammes aux deux L entrelacés et surmontés de la couronne royale ; il n’est néanmoins pas possible de l’affirmer faute de documents tangibles. Nous tenons à remercier MM. Bernard Dragesco et Didier Cramoisan pour nous avoir confirmé l’attribution à cette manufacture et indiqué le vase conservé dans les collections du Rijksmuseum d’Amsterdam. Dessin préparatoire et plâtre conservés à Sèvres-Cité de la céramique (avec l’aimable autorisation des archives). | |||
Collection Thierry Prouvost | |||
Il installa sa manufacture-château au château de Beaupré, à Haubourdin, propriété du comte de Roncq | |||
Son beau frère Leperre installa sa manufacture de porcelaine sur la place de la porte Gand; à droite la rue de Gand. Deux tableaux par le grand Jean Pattou. | |||
Jacques Prouvost 1670-1704 | |||
&1698 Antoinette Masurel 1670-1730 | |||
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Jacques Prouvost 1699-1774 | |||
Marie Agnès Florin 1712-1767 | |||
Pierre Prouvost 1699-1770 | |||
&1724 Marie Jeanne Delebecque 1707-1778 | |||
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Pierre Joseph Prouvost 1725-1797 | |||
&1751 Marie Catherine Ramery dit de Boulogne 1720-1771 | |||
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Catherine Françoise Prouvost 1752-1801 | |||
François-Joseph est le frère d’Hubertine-Clotilde épouse d’Auguste Joseph de LAGARDE de BOUTIGNY , seigneur de Bielville & autres lieux trésorier de France au Bureau de Lille , chevalier , seigneur de Boutigny, substitut au Bureau des Finances de Lille 1717-1749 | |||
de Dorothée-Julie Durot épouse de François-Joseph LEPERRE, fondateur de la Manufacture Royale de porcelaines de Monseigneur le Dauphin,neveu d’Antoine, dirige la chambre de Commerce de Lille , de Marie-Catherine et Amélie-Félicité qui épousèrent deux frères : Pierre-François et Jean-Baptiste Beghein d’Aignerue. | |||
de Pierre-Marie-Régis qui épousa la fille d’un des plus gros fabricant de toiles peintes des Pays-Bas catholiques : la gantoise Anne-Barbe CLEMMEN, | |||
de Louis-François qui épousa Marguerite BAYARD, riche propriétaire aux Antilles. | |||
de Nathalie-Françoise, dominicaine au couvent de Lille; | |||
de Patrice-Joseph, religieux à l’abbaye de Marchiennes. | |||
Abbaye de Marchiennes | |||
La cousine germaine de Charles Frédéric Lauwick 1782-1851 époux de Catherine -Françoise Durot-Prouvost 1784-1855, | |||
Henriette Lauwick 1790-1862 épousa Pierre Catteau, | |||
"Pierre, Antoine, Louis Catteau est né le 16 mai 1820 à Comines. Il est le fils de Pierre Catteau et d’Henriette Lawick. Il est issu d’une famille de fabricants de rubans. Son aïeul, Charles Catteau avait créé son entreprise de ruban en fil de lin au milieu du 18ème siècle. | |||
En 1788, il y employait 44 ouvriers. Pierre Catteau termina à Boulogne-sur-Mer des études qu’il avait commencées au Collège des Jésuites de Brugelette. Il arriva en 1844 à Roubaix et créa son entreprise rue de la Fosse-aux-Chênes. Il s’orienta vers des tissus chaîne-soie qui remportèrent un vif succès. Doué d’un goût très sûr, ses produits étaient de véritables merveilles de dessins et de coloris. ela expliqua le constant essor de sa fabrique. | |||
En 1869, le registre des patentes nous apprend qu’il est taxé au maximum pour son tissage du 30, de la rue de la Fosse aux Chênes. Il y était associé à ses frères : Charles et Louis qui résidaient à Comines et Adolphe qui demeurait à Roubaix. Pierre Catteau, quant à lui, habitait au 41, rue du Grand Chemin. | |||
En 1885, pour cause d’extension, son tissage se situait au 121, rue du Grand Chemin, une filature de 8.800 broches lui était adjointe. Cette filature lui appartenait en propre. En ce qui concerne le tissage, il restait associé à ses frères. En plus, il était associé à Monsieur Edouard BODIN, demeurant au 30, rue Nain, au sein d’un tissage de plus de 200 métiers situé au 52, rue Saint Maurice. | |||
Quant à son frère Adolphe, toujours en 1885, il était à la tête d’une retorderie de 3.550 broches et d’un tissage boulevard d’Armentières ainsi que d’un second tissage comprenant 73 métiers à bras pour tissus d’ameublement au 15, rue de la Chapelle Carrette. | |||
Plusieurs distinctions… | |||
Les mérites de Pierre Catteau lui valurent de recevoir de nombreuses distinctions. En 1862, il reçut une mention honorable à l’exposition de Londres. En 1867, à Paris, il obtint une médaille d’argent. En 1873, le jury de l’exposition universelle de Vienne lui décerna une médaille de progrès, sa plus haute distinction. L’année suivante, un décret du 27 juillet le nommait Chevalier de l’Ordre de la Légion d’Honneur pour « services rendus à l’industrie ». Enfin, en 1878, il obtint à Paris la médaille d’or. | |||
L’hôtel particulier de Pierre CATTEAU | |||
Pierre Catteau se fit construire au 45, rue du Grand Chemin son hôtel particulier. Nous savons qu’il habitait dans cette rue depuis au moins… | |||
Dernière version du 2 novembre 2025 à 01:59
Les Prouvost au XVII° et XVIII° siècle Pierre Prouvost, né le 13 octobre 1606, Roubaix, Nord, décédé le 27 juin 1681, Wasquehal, Nord (à l'âge de 74 ans), Marié le 5 mars 1648, Wasquehal, Nord, avec Péronne Florin, née en 1627, Roubaix, Nord, baptisée le 6 septembre 1627, Roubaix, Nord, décédée le 17 octobre 1691, Wasquehal, Nord (à l'âge de 64 ans), dont
Pierre Prouvost, né le 9 avril 1648, Wasquehal (Nord), baptisé le 9 avril 1648, Wasquehal (Nord), décédé le 7 mars 1691, Wasquehal (Nord) (à l'âge de 42 ans), échevin de Wasquehal. Marié le 23 février 1669, Roubaix, Nord, avec Marguerite de Lespaul, née le 30 janvier 1648, Roubaix (Nord), décédée le 26 janvier 1720, Wasquehal (Nord), inhumée, Wasquehal (Nord) (à l'âge de 71 ans), dont Jacques Prouvost, né le 15 janvier 1670, Wasquehal, Nord, baptisé le 19 janvier 1670, Wasquehal, Nord, décédé le 10 juin 1704, Wasquehal, Nord, inhumé, dans l'église de Wasquehal avec épitaphe (à l'âge de 34 ans), censier à Wasquehal. Marié le 8 avril 1698, église de La Magdeleine à Lille, Nord, avec Antoinette Masurel, née le 16 juillet 1670, Tourcoing, Nord, décédée en 1730, Wasquehal, Nord, inhumée, dans l'église de Wasquehal avec épitaphe (à l'âge de 60 ans), dont Pierre Prouvost, né le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, baptisé le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, décédé le 1er mai 1770, Roubaix, Nord, inhumé le 2 mai 1770, église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 71 ans), maître de manufacture, échevin de la Ville de Roubaix. Marié le 25 septembre 1724, Roubaix (Nord), avec Marie Jeanne Delebecque, née le 28 février 1707, Roubaix (Nord), décédée le 10 février 1778, Roubaix (Nord), inhumée le 12 février 1778, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans), dont Pierre Joseph Prouvost, né le 13 juillet 1725, Roubaix (Nord), décédé le 24 décembre 1797, Roubaix (Nord) (à l'âge de 72 ans), maître de manufacture, échevin de Roubaix. Marié le 27 septembre 1751, Roubaix (Nord), avec Marie Catherine Ramery, baptisée le 29 juin 1720, Mons, Hainaut, Belgique, décédée le 24 janvier 1771, Roubaix (Nord) (à l'âge de peut-être 50 ans), dont Catherine Françoise Prouvost, née le 6 août 1752, Roubaix (59), décédée le 18 septembre 1801, Comines (59) (à l'âge de 49 ans). Mariée le 30 avril 1782 avec François Joseph Durot, né en 1747, décédé en 1815 (à l'âge de 68 ans), bourgeois de Lille. Marie Béatrix Prouvost, née le 6 février 1728, Roubaix (Nord), décédée le 10 décembre 1808, Roubaix (Nord) (à l'âge de 80 ans), chanoinesse de Saint Augustin, prieure de l'Hôpital Sainte Elisabeth de Roubaix. Augustine Élisabeth Joseph Prouvost, née le 14 février 1731, Roubaix (Nord), décédée le 12 avril 1801, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans). Mariée le 21 septembre 1755, Roubaix (Nord), avec Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier, né le 18 avril 1728, Roubaix (Nord), décédé en 1795, Lille (Nord) (à l'âge de 67 ans), négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute lisse, échevin de la Ville de Roubaix., ... Ursule Angélique Joseph Prouvost, née le 23 octobre 1733, Roubaix (Nord). Marie Marguerite Prouvost, née le 26 novembre 1734, Roubaix (Nord), décédée le 11 mars 1794, Roubaix (Nord) (à l'âge de 59 ans). Jeanne Eléonore Amélie Prouvost, née le 7 octobre 1737, Roubaix (Nord), décédée le 3 septembre 1755, Roubaix (Nord) (à l'âge de 17 ans). Marie Catherine Joseph Prouvost, née le 9 juin 1740, Roubaix (Nord), décédée le 16 novembre 1805, Roubaix (Nord) (à l'âge de 65 ans). Philippe Constantin Prouvost, né le 2 août 1743, Roubaix (Nord), décédé après 1785, Mouscron (Hainaut, Belgique), prêtre, vicaire de Sainte-Catherine à Lille, curé de Mouscron (filleul: Bon Ami Prouvost 1785-1827). Louis Joseph Prouvost, né le 9 mai 1747, Roubaix (Nord), décédé le 26 mai 1747, Roubaix (Nord) (à l'âge de 17 jours). Jacques Prouvost, né le 15 décembre 1699, Wasquehal (Nord), baptisé le 15 décembre 1699, Wasquehal (Nord), décédé le 24 septembre 1774, Roubaix (Nord), inhumé, dans l'église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 74 ans), manufacturier. Marié le 10 mai 1734, Roubaix (Nord), avec Marie Agnès Florin, née le 14 mai 1712, Roubaix (Nord), baptisée le 14 juin 1712, décédée le 26 mai 1767, Roubaix (Nord), inhumée le 28 mai 1767 (à l'âge de 55 ans), dont Stanislas Prouvost, né en 1736, baptisé le 2 septembre 1736, Roubaix (Nord). Alexandre Prouvost, né le 24 novembre 1738, Roubaix (Nord), baptisé le 25 novembre 1738, Roubaix (Nord), marchand. Marié avec Rosalie Coulon, née en 1745, décédée le 20 septembre 1780, Roubaix (Nord), inhumée le 22 septembre 1780, Roubaix (Nord) (à l'âge de 35 ans). Augustin Prouvost, né le 29 décembre 1742, Roubaix (Nord), baptisé le 30 décembre 1742, Roubaix (Nord), prêtre, vicaire de Bersée, curé d'Hertain. Ursule Prouvost, née le 11 avril 1745, Roubaix (Nord), baptisée le 11 avril 1745, Roubaix (Nord), décédée en décembre 1747, inhumée le 12 décembre 1747, Roubaix (Nord) (à l'âge de 2 ans). Pierre Constantin Joseph Prouvost, né le 7 juin 1747, Roubaix (Nord), baptisé le 8 juin 1747, Roubaix (Nord), décédé le 17 juillet 1808, Roubaix (Nord) (à l'âge de 61 ans), négociant, manufacturier, député du Tiers-Etat aux Etats-Généraux de Versailles, maire de Roubaix. Marié le 21 février 1775, Roubaix (Nord), avec Marie Henriette Destombes, née le 13 mars 1747, Roubaix (Nord), baptisée le 14 mars 1747, Roubaix (Nord), décédée le 22 juin 1798, Roubaix (Nord) (à l'âge de 51 ans), dont Pierre Constantin Prouvost, né le 28 avril 1776, Roubaix (Nord), baptisé le 28 avril 1776, Roubaix (Nord), décédé le 25 mars 1781, Roubaix (Nord) (à l'âge de 4 ans). Eléonore Prouvost, née le 6 mai 1777, Roubaix (Nord), baptisée le 6 mai 1777, Roubaix (Nord). Mariée, Roubaix (Nord), avec Ferdinand Bulteau, né le 9 décembre 1770, Roubaix (Nord), baptisé le 10 décembre 1770, Roubaix (Nord), fabricant. Albertine Prouvost, née le 17 décembre 1778, Roubaix (Nord), baptisée le 17 décembre 1778, Roubaix (Nord), décédée le 14 avril 1849, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans). Mariée le 8 août 1804, Roubaix (Nord), avec Aimé Gruart, né le 28 septembre 1778, Roubaix (Nord), baptisé le 28 septembre 1778, fabricant de tissus. Augustin Joseph Prouvost, né le 7 septembre 1780, Roubaix (Nord), baptisé le 7 décembre 1780, Roubaix (Nord), décédé en 1816 (à l'âge de 36 ans), négociant. Marié le 26 mai 1806, Roubaix (Nord), avec Henriette Thérèse Destombes, née le 5 octobre 1778, Roubaix (Nord), baptisée le 5 octobre 1778, Roubaix (Nord), décédée le 10 janvier 1808 (à l'âge de 29 ans). Pierre Constantin Prouvost, né le 30 avril 1782, Roubaix (Nord), baptisé le 30 avril 1782, Roubaix (Nord), décédé le 12 novembre 1812, Roubaix (Nord) (à l'âge de 30 ans), négociant. Marié avec Augustine Constance Grossemy. Henri Prouvost, né le 19 novembre 1783, Roubaix (Nord), baptisé le 20 novembre 1783, décédé le 20 août 1850, Roubaix (Nord) (à l'âge de 66 ans), fabricant, filateur, négociant. Marié le 1er août 1809, Roubaix (Nord), avec Liévine Defrenne, née le 25 novembre 1791, Roubaix (Nord), décédée le 4 novembre 1824, Roubaix (Nord) (à l'âge de 32 ans). Bon Ami Prouvost, né le 27 mars 1785, Roubaix (Nord), baptisé le 28 mars 1785, décédé le 8 mai 1827, Roubaix (Nord) (à l'âge de 42 ans), négociant, administrateur des Hospices (parrain: Philippe Constantin Prouvost 1743-1785/ ). Marié le 6 décembre 1813, Roubaix (Nord), avec Camille Defrenne, née le 21 janvier 1793, Roubaix (Nord), baptisée le 22 janvier 1793, Roubaix (Nord). Ursule Prouvost, née le 28 avril 1752, Roubaix (Nord), décédée le 9 septembre 1753, Roubaix (Nord), inhumée le 11 septembre 1753, Roubaix (Nord) (à l'âge de 16 mois). Jean Fortunat Prouvost, né en 1702, Wasquehal, Nord, baptisé le 20 juin 1702, Wasquehal, Nord, censier de La Grande Haye à Roubaix. Marié le 17 juin 1731, Wasquehal, Nord, avec Marie Anne Thérèse van den Berghe, née le 10 mai 1712, Oselghem, Courtrai, Belgique, dont Marie Françoise Constance Prouvost, née le 15 août 1731, Roubaix, Nord. Jacques Prouvost, né le 4 novembre 1732, Roubaix, Nord. Pierre Joseph Prouvost, né le 29 juin 1734, Roubaix, Nord. François Alexandre Joseph Prouvost, né le 15 juillet 1736, Roubaix, Nord. Béatrice Prouvost, née le 27 mai 1738, Roubaix, Nord. Louis Joseph Prouvost, né le 12 décembre 1741, Roubaix, Nord, décédé (en bas âge), Roubaix, Nord. Marie Prouvost, née le 11 mars 1743, Roubaix, Nord. Jean Baptiste Prouvost, né le 7 mai 1745, Roubaix, Nord. Marie Marguerite Joseph Prouvost, née le 2 août 1747, Roubaix, Nord. Hyacinthe Félicité Henriette Josèphe Prouvost, née le 9 mai 1750, Roubaix, Nord, décédée le 8 avril 1783, Nieppe, Nord (à l'âge de 32 ans). Mariée avec Florent Joseph de Meulenaere, né en 1751, Nieppe, Nord, décédé le 23 juin 1812 (à l'âge de 61 ans). Gabriel Prouvost, né le 22 mai 1752, Roubaix, Nord. Eléonore Prouvost, née le 25 janvier 1755, Roubaix, Nord. Marguerite-Jeanne Prouvost, née le 25 septembre 1671, Wasquehal (Nord), décédée le 4 décembre 1744 (à l'âge de 73 ans). Mariée le 19 décembre 1688 avec Jean du Hamel, décédé en novembre 1693, ... Pierre Prouvost, baptisé le 6 janvier 1675, Wasquehal, Nord, décédé en 1749 (à l'âge de peut-être 74 ans), laboureur, auteur d'une généalogie de la famille Prouvost. Marié le 5 octobre 1705, Lille (Saint-Etienne), Nord, avec Marie-Elisabeth Boutry, décédée le 3 octobre 1706, dont mort-né Prouvost, né en septembre 1706, décédé le 16 octobre 1706 (à l'âge de un mois). Marié le 5 septembre 1712, Lille (Saint-Maurice), Nord, avec Marie Claire Béatrix Trubert de Boisfontaine, née en 1687, décédée le 23 août 1715, Lille (Saint Pierre), Nord, inhumée, grande nef de l'Eglise Saint Pierre, Lille, Nord (à l'âge de 28 ans), dont
Marie Françoise Prouvost, née le 19 septembre 1713, baptisée le 19 septembre 1713, décédée le 27 août 1742 (à l'âge de 28 ans). Mariée le 9 décembre 1737, église Saint André, Lille (Nord), avec Pierre Desruelles, décédé le 4 mai 1741, ... Pierre Claire Julie Prouvost, née le 19 novembre 1714, baptisée le 19 novembre 1714, Lille (Saint Pierre), Nord, décédée le 18 avril 1741, Lille (Saint André), Nord, inhumée, grande nef de l'Eglise Saint André, Lille, Nord (à l'âge de 26 ans). Marie Prouvost, née le 27 décembre 1678, Wasquehal, Nord, décédée le 23 juillet 1744, Lille (Sainte Catherine), Nord, inhumée, dans l'église Sainte Catherine de Lille (à l'âge de 65 ans). Mariée en novembre 1709 avec Philippe d'Assonville, greffier de la Juridiction Consulaire de Lille, ... Jean Prouvost, né en 1656, baptisé le 6 août 1656, Wasquehal (Nord).
8: Pierre I Prouvost, (13 juin 1606-16 juin 1681) épouse à Wasquehal le 05/03/1648 Péronne FLORIN, décédée à Wasquehal le 17/10/1691,
fille de Jacques et de Marie de LESCLUSE. Ils ont au moins 2 enfants connus nés à Wasquehal .
Ils eurent Pierre, ci après, et Marguerite qui épousa Pierre Le Clercq.
Jean Prouvost épousa en 1646 Barbe de Lespaul (dont postérité),
et, avec François « d'Hallewyn », releva les fiefs du Fresnoy à Tourcoing, le 13 juillet 1677;
A la même époque, Pierre Prouvost, décédé le 19 février 1697, épousait Philipotte de Lespierre,
fille de Jacques de Lespierre, seigneur de Wassegnies, censier du Fresnes à Croix et d'Isabeau de Lobel;
son aïeul Blaise de Lespierre était seigneur de La Ronderie et de Grimbrie. Leur fille Marguerite Prouvost épousa Jean -Dominique de Cottignies puis Antoine d'Espinoy.
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Descendants de Pierre Prouvost
Pierre Prouvost, né en 1625, décédé le 19 février 1697, Roubaix (à l'âge de 72 ans). Marié le 20 décembre 1651, Lille , avec Philippotte de Lespierre, née le 14 décembre 1628, Croix , décédée en avril 1709, Wasquehal (à l'âge de 80 ans),
Enfants Jean Prouvost, né le 1er octobre 1651, Wasquehal , décédé, Wasquehal . Marié le 2 mai 1679, Roubaix , avec Jeanne Castel, née en 1640, Roubaix , décédée, Marie Catherine Prouvost, née le 3 novembre 1661, Wasquehal , décédée le 2 février 1727, Flers-Villeneuve-d'Ascq (à l'âge de 65 ans). Marie Henriette Destombes, née le 13 mars 1747, Roubaix , baptisée le 14 mars 1747, Roubaix , décédée le 22 juin 1798, Roubaix (à l'âge de 51 ans). Mariée le 21 février 1775, Roubaix , avec Pierre Constantin Joseph Prouvost, né le 7 juin 1747, Roubaix , baptisé le 8 juin 1747, Roubaix , décédé le 17 juillet 1808, Roubaix (à l'âge de 61 ans), négociant, manufacturier, maire de Roubaix
Petits enfants Marie Jeanne Prouvost, née le 7 février 1680, Roubaix , décédée le 7 janvier 1739 (à l'âge de 58 ans). Mariée le 19 mai 1711, Roubaix , avec Jean Dominique Castel, né le 22 novembre 1680, Roubaix , décédé, marchand (CM du 31/3/1711 reçu par maître Antoine Adrien Monnier notaire à Roubaix Tab8235.25),
Arrières petits enfants Marie Thérèse Castel, née le 25 septembre 1713, Roubaix , décédée en 1780, Roubaix (à l'âge de 67 ans), marchande. Mariée le 12 janvier 1739, Roubaix , avec Jean Joseph Destombes, né le 16 août 1715, Roubaix , décédé le 28 février 1759, Roubaix (à l'âge de 43 ans), marchand peigneur, échevin de Roubaix (10 enfants), Jacques François Leuridan, né en 1732, Wasquehal , décédé après 1779, Wasquehal , censier à Wasquehal. Marié avec Marie Angélique Joseph Duhamel, née en 1742, décédée en 1806 (à l'âge de 64 ans), dont
4° génération : Marie-Catherine Joseph Leuridan, née en 1770, décédée en 1853 (à l'âge de 83 ans). Mariée le 19 janvier 1790, Wasquehal , avec Jean-François Joseph Brulois, maire de Wasquehal (1790-1793 et 1794-1796), Marie-Catherine Brulois, née le 15 mars 1799, Wasquehal , décédée le 30 juillet 1840 (à l'âge de 41 ans). Mariée le 23 novembre 1818 avec Louis Droulers, né le 12 janvier 1796, Wasquehal , décédé le 8 décembre 1855 (à l'âge de 59 ans), propriétaire, industriel, fondateur en 1835 de la Sucrerie Droulers, de Wasquehal (au moins 10 enfants).
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A cette époque Salomon Loquerel, époux de Louise-Thérèse Prouvost : « Je soussigne confesse avoir reçu de Jean Dominique Castel la somme de vinct-huict livres seize gro parisy pour avoir tranché de la deucenle des boïaux le nommé Jean Franchois de Lescluse pauvre homme de che lieu de Roubaix. par moy, Salomon Loquerel, Roubaix» le 30 de septembre. 1700. » Le 26 septembre 1702, on lui fait encore remettre trente trois livres pour soins donnes aux pauvres. Il continua à pratiquer à Roubaix jusque dans les premiers mois de 1726: son épouse, Louise-Thérèse Prouvost, était manufacturière à Roubaix, mais elle subit des pertes considérables, et, en 1736, le rôle de la capitation la qualifie pauvre: en 1738, elle est même «aumônnée » par le pauvriseur. Locquerel avait un fils Pierre-Joseph qui étudia la chirurgie. Salomon Loquerel ne devait pas avoir de titre, car les chirurgiens des bourgs payaient trois livres de capitation tandis que lui n'en payait qu'une, comme les garçons chirurgiens, barbiers et perruquiers. » Archives de Roubaix, CC-245, numéro 12.
9: Pierre II Prouvost (1648- 4 mars 1691)
baptisé à Wasquehal le 09/06/1648, échevin de Wasquehal, (épitaphe à gauche de l'autel Saint Nicolas de l'Eglise de Wasquehal),
époux de Marguerite de Lespaul
née le 30 janvier 1648 décédée le 27 janvier 1720, inhumée près de l'autel Saint Nicolas de l'église de Wasquehal) ,
Ils ont au moins 4 enfants connus nés à Wasquehal de 1670 à 1678.
fille de Jacques de Lespaul, Seigneur du Gauquier à Wattrelos, lieutenant de Roubaix de 1668 à 1672, maître de manufacture, En 1690, il était réputé le plus riche de Roubaix; il habitait le quartier de I'Hommelet.
« Georges Planque, censier de Maufait, se mit à la tête des laboureurs qui, poursuivis pour le payement de leur cote dans la taille d'une contribution de guerre et de faux frais, refusaient de reconnaître des dépenses faites, disaient-ils, dans le seul intérêt du bourg. C'est un épisode des querelles sans cesse re-nouvelées au sujet des impôts et qui divisèrent les laboureurs et les manufacturiers jusque dans notre temps. « Les salaires du carillonneur, de l'horloger, de l'organiste, des chantres et musiciens, du prédicateur du carême, des vicaires célébrant la messe de grand matin pour la commodité du public, etc, ne regardent pas les laboureurs, eux qui demeurent hors du bourg et vont à la messe aux villages voisins. Le crieur de nuit ne sort pas du bourg et leur est inutile. L'école dominicale et le service d'un médecin pensionnaire sont des éta-blissements propres aux villes closes et non aux bourgs. Pourquoi les faire contribuer aux frais de barrières, de garde et de sauvegarde qui les laissent à la merci de l'ennemi ? On a fait des présents à la princesse d'Epinoy qui a protégé la communauté pendant la guerre et obtenu le maintien de la manufacture menacée par les villes voisines, l'éta-blissement d'un franc-marché et plus de 15.000 florins pour aider les habitants à relever leurs maisons brûlées en 1685; mais tout cela est affaire du bourg et non des laboureurs. Les libéralités outrées du magistrat envers les pauvres ont épuisé la communauté. Ce sont les manufacturiers qui attirent les ouvriers et grossissent ainsi le nombre des pauvres. Le négoce fait la ruine des laboureurs dont la plupart devront, ainsi que le fermier de la Pontenerie, abandonner leurs fermes à cause de l'excès des impositions. Les marchands se bâtissent des maisons comme des châteaux et ont la lâcheté de ne pas vouloir souscrire à l'augmentation de leur taxe. La personne la plus riche du bourg (Jacques de Lespaul) n'est taxée que pour 4 bonniers. D'ailleurs on a faussé le nombre des bonniers de la paroisse. L'échevinage est toujours composé de marchands au lieu qu'on devrait y faire entrer quelques laboureurs pour soutenir leur parti, etc. »
Les échevins répondent que « si en 1689 on a payé le maître de l'école dominicale, c'est que le fermier occupeur des terres affectées à la fondation de cette école a eu ses récoltes ruinées par la grêle. Ils constatent que des 7 échevins, 2 seu-lement résident dans le bourg, encore l'un d'eux est-il occupeur d'une dîme considérable, et le lieutenant occupe une ferme de 20 bonniers (8). Ils ajoutent que les barrières protègent également les laboureurs qui, pendant la guerre, se retirent dans l'enceinte avec leurs meubles et leurs bestiaux. Les laboureurs veulent chasser de Roubaix les marchands et les artisans dans l'espoir de faire diminuer le rendage de leurs fermes. Le censier de la Pontenerie a abandonné sa ferme, non à cause de l'énormité des impôts, mais parce qu'étant de la religion prétendue ré-formée, il a été obligé de quitter Roubaix pour se retirer à l'Ile de Cadzand ». Leuridan, vieilles seigneuries
il fit, cette année, un don de 200 livres à la Table des pauvres et lui remit en outre 900 livres
pour capital d'une rente à charge d' obit 5. Honorable homme Jacques de Lespaul, seigneur du Gauquier à Wattrelos, mourut le 4 septembre 1691, âgé de 85 ans, et fut inhume dans I' église de Roubaix. et Jehanne de le Dicque, fille de Gilles de le Dicque, Seigneur de la Boutillerie à Watrelos et Marguerite Flameng, dame de la Boutillerie, d'une famille notable de nombreux échevins et trois religieuses à l'hôpital Sainte Elisabeth
Vêtement du Magistrat et échevins de Lille au XVII° siècle
Vers 1681, (1691), Marguerite de Lespaul, veuve de Pierre Prouvost lègue à la paroisse de Wasquehal centre trente livres parisis à charge de prières " et le reste des revenus à acheter des camisoles pour les pauvres vieil hommes". Le 1° juin 1700, Marguerite de Lespaul. veuve de Pierre Prouvost, passe un accord avec les religieuses de l'hôpital Sainte-Elisabeth de Roubaix, par lesquelles deux parties s'interdisent pendant 50 années de planter des bois montant; le long des héritages aboutissant à la piedsente du bourg au hamel de Blanchemaille (rue des Lignes) et à la piésente qui mène de la précédente au chemin de la croisette du Pret à la rue Nain ( rue de l’Hermitage) ; ladite Marguerite se réserve le droit de planter des baies d'épine. (Archives de Roubaix, CG. 287.) (" Recueil de généalogies roubaisiennes" de l'abbé Th Leuridan).
« Pierre Prouvost, de Wasquehal, fils de Pierre, et de Péronne Florin, époux de Marguerite de Lespaul, de Roubaix, fille de Jacques et de Jeanne de Le Dicque, mort le 7 juin 1681; et inhumé dans l'église de Wasquehal où on lisait son épitaphe à gauche de l'autel Saint-Nicolas, légua à ladite église une somme de 350 livres parisis pour être converties en rente héritière, à charge d'an obit à trois psaumes et trois leçons, etc., avec distribution de camisoles à des pauvres vieux hommes. La veuve de Pierre Prouvost, Marguerite de Lespaul, mourut le 27 janvier 1720 et fut aussi inhumée dans l'église de Wasquehal, près de l'autel Saint-Nicolas où l'on voyait sa pierre sépulcrale. Elle fonda de même un obit à perpétuité, avec distribution de 4 camisoles à 4 vieilles femmes. Sur la censé occupée en 1748 par la veuve de Martin Franchomme, étaient assignés 15 florins par an pour celte fondation. Jacques Prouvost, leur fils aîné, fut également inhumé dans la chapelle Saint-Nicolas, sous une pierre de marbre. Mais, la plus importante fondation fut celle du pasteur Jacques Blampain. Par son testament des 16 juillet 1707 et 17 novembre 1708, levé le 4 septembre 1711, jour delà mort dudit pasteur, Me Jacques Blampain demande â être inhumé dans l'église de Wasquehal au-dessous du marchepied de l'autel de Notre-Dame. Il ordonne mille messes pour le repos de son âme et de celles de ses parents et amis trépassés. Il donne à l'église de Wasquehal la table d'autel du choeur avec la peinture de Saint-Vincent, les reliquaires d'ébène et d'écaillé enrichis de cuivre doré et argenté, les reliquaires de laiton rouge enrichis d'argent et de cuivre doré et Généalogie manuscrite, 1748. — De Pierre Prouvost, arriére petit- fils de Jean Prouvost et d'Antoinette Le Blan, descend directement la belle famille Prouvost de Roubaix, l'une des plus distinguée de cette ville - où elle compte de nombreux représentants ; les derniers nés, arrière-neveux de M. Amédée Prouvost, constituent la douzième génération. » Leuridan
Généalogie validée par Alain Watine-Ferrant :
Jacquemars de Lespaul
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Jehan de Lespaul, vers 1365 habitait le fief du Fresnois ( ?) : AMR AA8 brief de 1370
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Mahieu de Lespaul vers 1410
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Pierrart de Lespaul
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Pierre et Jehanne Debuisnes
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Pierre de Lespaul ep Gillette de Hennion|
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Jean de Lespaul, né à Roubaix vers 1550, ep Noelle Lefebvre
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Jacques de Lespaul,
seigneur vicomtier du Gaucquier, Échevin de Roubaix, né à Roubaix le 13 octobre 1606-décédé à Roubaix le 4 septembre 1691
épouse par contrat de mariage le 21 novembre 1629 chez Adrien Vincre à Roubaix
Jeanne deledicque, dame vicomtière du Gaucquier 1605-1673, fille de Gilles et Marguerite Flameng
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Marguerite de Lespaul 1648-1720
Pierre II Prouvost (1648-1691)
On voit les enfants de Pierre 2 à Lille " Dans le cours du XVII' siècle, les représentants de cette branche de la famille de Lespaul, favoris de la fortune, ont quitté Roubaix pour s’établir à Lille, où, insensiblement, ils ont pris rang parmi la noblesse. Leur départ était, en novembre 1696, mis au nombre des malheurs publics: " Nous, lieutenant et gens de loy du marquisat de Roubaix, déclarons et certifions que ce lieu, quy par ci-devant a este renommé à raison de ses manufactures et des gens de considération quy l'habitoient, est présentement tombé en décadence et dépérit par suite de plusieurs événements fatals, à savoir le feu quy, en 1684, a consommé la plus belle partie du bourg, les banqueroutes des marchands de Tourcoing et de Lannoy qui en ont causé beaucoup d'autres a Roubaix, la retraite des héritiers de Lespaul et des principaux habitans quy ont pris leur résidence a Lille, les grandes contributions qu'on a du payer en 1693, la famine arrivée en mesme tems, quy a mis à la besace 1es deux tiers des habitants, et nonobstant le secours des autres, plus de cinq cens desdits habitants seraient morts de pauvreté, de disette et de faim, le manquement de travail des manufactures ont mis ce bourg à telle extrémité qu'il ne retient plus rien de ce qu’ils a esté autrefois. Archives de Roubaix, EE. 25, n' 33) " Leuridan Ils seront inhumés au sein même des différentes églises de la ville de Lille.
Leurs quatre enfants furent
Jacques Prouvost, qui suit, né le 15 janvier 1670, Wasquehal, Nord, baptisé le 19 janvier 1670, Wasquehal, Nord, décédé le 10 juin 1704, Wasquehal, Nord, inhumé, dans l'église de Wasquehal avec épitaphe (à l'âge de 34 ans), censier à Wasquehal. Marié le 8 avril 1698, église de La Magdeleine à Lille, Nord, avec Antoinette Masurel, née le 16 juillet 1670, Tourcoing, Nord, décédée en 1730, Wasquehal, Nord, inhumée, dans l'église de Wasquehal avec épitaphe (à l'âge de 60 ans).
Marguerite-Jeanne Prouvost, née le 25 septembre 1671, Wasquehal (Nord), décédée le 4 décembre 1744 (à l'âge de 73 ans). Mariée le 19 décembre 1688 avec Jean du Hamel, décédé en novembre 1693. leur succession "était assez considérable" et vécurent à Paris; ils léguèrent leurs biens immeubles à son frère Jacques, qui suit, pour un tiers; leur fille Marguerite fut religieuse au couvent des Pénitentes à Lille.
Pierre 3 Prouvost (qui suit)
Pierre III Prouvost 1675-1749
baptisé le 6 janvier 1675, Wasquehal, Nord, décédé en 1749 (à l'âge de peut-être 74 ans), auteur d'une généalogie de la famille Prouvost. Marié le 5 octobre 1705, Lille (Saint-Etienne), Nord, avec Marie-Elisabeth Boutry, décédée le 3 octobre 1706. Marié le 5 septembre 1712, Lille (Saint-Maurice), Nord, avec Marie Claire Béatrix Trubert de Boisfontaines , née en 1687, décédée le 23 août 1715, Lille (Saint Pierre), Nord, inhumée, grande nef de l'Eglise Saint Pierre, Lille, Nord (à l'âge de 28 ans) après avoir reçu les Saints Sacrements, inhumée dans la grande nef de l'église Saint Pierre de Lille) , fille de Pierre, receveur héréditaire des douanes et de Jeanne de Lespaul, après en avoir obtenu dispense en la cour de Rome. épousa, à Saint Maurice de Lille, le 5 septembre 1712 sa cousine du deux au troisième degré, Marie Claire (1687-1715 décédée à l'âge de 23 ans neuf mois .
Pierre Prouvost 1648-1691 &1669 Marguerite de Lespaul 1648-1720
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Marie Claire Béatrix Trubert de Boisfontaine 1687-1715
Pierre Prouvost 1675-1749
Jacques Prouvost 1670-1704 &1698 Antoinette Masurel 1670-1730
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Jacques de Lespaul, seigneur vicomtier du Gaucquier 1606-1676
&1629 Jeanne de Le Dicque, dame vicomtière du Gaucquier 1605-1673
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Jehan de Lespaul 1631-1673
&1651 Marie Cent Mille Flameng 1632-1674
Marguerite de Lespaul 1648-1720
&1669 Pierre Prouvost 1648-1691
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Jehanne de Lespaul 1654-1696 &1676 Pierre Trubert de Boisfontaine, seigneur de Bois Fontaine ca 1650-1696
Pierre Prouvost 1675-1749
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Marie Claire Béatrix Trubert de Boisfontaine 1687-1715
Deux représentations de la collégiale Saint Pierre de Lille Saint Maurice de Lille
il rédigea en 1748 la première généalogie de la famille Prouvost: « Voila la description des descendants des Prouvost et de ceux qui se sont alliez jusques a la fin de cette année mille sept cens quarante huit. Et on peut dire sans vanité, que lesdits du surnom Prouvost, ont toujours vécu en gens de biens, d’honneurs et de bonne réputation en la foi catholique apostolique et romaine et les plus notables des villages qu’ils ont habitez "
il vivait à Lille, rue du Nouveau Siècle; il se faisait appeler " Prévost" et non Prouvost sa belle-sœur Elisabeth-Julie Trubert de Boisfontaine, dame de La Vigne, épousa Philippe Emmanuel du Bus, comte du Bus, seigneur de Moustier, Ogimont et d'Acquignies ;
les deux autres furent religieuses à Argenteuil.
Une des seigneries de la Vigne autour de Lille Eglise Saint André Une des demeures de la rue du Nouveau Sièclee à Lille tout juste construite à l'époque de Pierre Prouvost
Cette onirique vue du grand Jean Pattou.
Pierre Trubert, seigneur de Bois Fontaine, né vers 1650, décédé le 4 août 1696 (à l'âge de peut-être 46 ans), receveur héréditaire de la Douane de Lille.Marié le 26 juillet 1676, Lille, Nord, avec Jehanne de Lespaul, née le 26 mars 1654, Roubaix, Nord, décédée le 13 avril 1696, Roubaix, Nord (à l'âge de 42 ans), dont * Marie Claire Béatrix Trubert de Bois Fontaine, née en 1687, décédée le 23 août 1715, Lille (Saint Pierre), Nord, inhumée, grande nef de l'Eglise Saint Pierre, Lille, Nord (à l'âge de 28 ans), mariée le 5 septembre 1712, Lille (Saint-Maurice), Nord, avec Pierre Prouvost, baptisé le 6 janvier 1675, Wasquehal, Nord, décédé en 1749 (à l'âge de peut-être 74 ans), auteur d'une généalogie de la famille Prouvost, dont o Marie Françoise Prouvost, née le 19 septembre 1713, baptisée le 19 septembre 1713, décédée le 27 août 1742 (à l'âge de 28 ans), mariée le 9 décembre 1737, église Saint André, Lille (Nord), avec Pierre Desruelles, décédé le 4 mai 1741, dont + Pierre Desruelles, né le 16 novembre 1738, Lille (Nord), baptisé le 16 novembre 1738, église Saint Etienne, Lille (Nord), décédé le 29 avril 1747 (à l'âge de 8 ans). + Marie-Catherine Desruelles, née le 3 décembre 1739, Lille (Nord), baptisée le 3 décembre 1738, église Saint Etienne, Lille (Nord). o Pierre Claire Julie Prouvost, née le 19 novembre 1714, baptisée le 19 novembre 1714, Lille (Saint Pierre), Nord, décédée le 18 avril 1741, Lille (Saint André), Nord, inhumée, grande nef de l'Eglise Saint André, Lille, Nord (à l'âge de 26 ans). * Elisabeth Trubert de Bois Fontaine, dame de La Vigne. Mariée le 31 août 1736, Lille, Nord, avec Philippe Emmanuel, comte du Bus, seigneur de Moustier, Ogimont et d'Acquignies. (Roglo)
dont Marie-Françoise et Claire Julie inhumée le 17 avril 1741 dans la grande nef de l'église Saint André de Lille. Marie-Françoise Prouvost épousa, le 9 décembre 1737, en l'église Saint André de Lille, Pierre Desruelles, bourgeois de Lille,
Bulletin : histoire et archéologie Flandre, Tournaisis, Cambrésis, Hainaut, Artois / Société d'études de la province de Cambrai
Auteur : Deligne, Jules (1816-1906)
Auteur : Société d'études de la province de Cambrai
Éditeur : Impr. Lefebvre-Ducrocq (Lille)
Testament de Marie-Catherine-Françoise Desruelles-Prouvost 5 mai 1783
Marie-Catherine-Françoise DESRUELLES, née en 1734, fille de Pierre-Antoine-Constantin et de Marie-Françoise Prévost, mourut sans postérité le 1er septembre 1791 et fut inhumée au cimetière de Fives. Elle avait épousé, le 22 octobre 1759, Ernest-Joseph CARDON, sieur du Rotoy à Courrières, né à Lille le 7 janvier 1722, d'abord novice jésuite à Tournai, puis échevin de Lille, administrateur de la Charité générale, marguillier de La Madeleine, décédé le 23 novembre 1772 et inhumé à Saint-Pierre de Lille, vis-à-vis la chapelle paroissiale. Il était fils d'Ignace-Joseph, sr du Jardin, et de Marguerite-Thérèse Dancoisne dite Le Cocq.
« Je soussignée, Marie-Catherine-Françoisé DESRUELLES, veuve immiscée d'Ernest-Joseph CARDON, sieur du Rotoy, demeurante en cette ville de Lille, considérant la fragilité humaine et qu'il n'y a rien de plus certain que la mort et de plus incertain que l'heure d'icelle, et ne voulant mourir intestate, j'ai fait mon présent testament que j'ai écrit et signé de ma main, ainsi que suit : Je recommande mon âme à Dieu, mon créateur, à Jésus-Christ, mon rédempteur et sauveur, au S. Esprit, mon sanctificateur, à la glorieuse Vierge Marie, mère de Dieu, à mon Ange gardien, à S. Pierre et S. Paul, à S. François Xavier, à Sle Catherine et Sle Françoise, mes patronnes, et à tous les saints et saintes du Paradis, les priant de vouloir intercéder pour mon âme envers la Très Sainte Trinité, lorsqu'elle sortira de mon corps.
Je veux et ordonne que sitôt ma mort il soit célébré toutes les messes qui se disent pendant la matinée à toutes les communautés d'hommes de la ville de Lille.
Ne pouvant plus être enterrée au même endroit où est enterré mon mary, je choisis ma sépulture à la paroisse ou je décéderay, au cimetière désigné pour cela, voulant, en cas que je meure à Lille, que les religieux et tout le clergé conduise mon corps jusqu'à l'endroit où je serai enterrée, priant mes parens et amis d'y assister. Je veux qu'il y ait à mon convoi huit couples de religieux. Voulant qu'il soit fait mention sur la pierre sépulchralle de mon mary de l'endroit où je serày enterrée et qu'il soit mis, si faire se peut, une pierre sépulchralle à l'endroit où je serai enterrée.
Voulant qu'il soit fait un obit solennel à la paroisse de SainteCatherine, quand même je viendrois à décéder ailleurs, et qu'il soit donné un louis d'or de 19 florins 4 patars à l'offrande pour M. le Curé de Sainte-Catherine. Voulant aussi qu'il soit célébré une quarantaine à la paroisse de Sainte-Catherine, à la chapelle de N.-D. de Tongres, qui est la chapelle de communion, sans y comprendre les messes qui seront célébrées pendant le service et les messes que j'ordonne par mon testament, et qu'il y ait une tombe relevée à la chapelle pendant le service et la quarantaine.
Je veux qu'il soit distribué 2.250 pains, de 2 livres chaque pain, compris la façon, aux pauvres, ou plus, s'il est nécessaire, par l'entremise de mes parens et amis qui seront invités à mes funérailles. Je veux qu'il soit demandé pour assister à mes funérailles 62 invalides auxquels il sera distribué à chacun un pain et 2 patars en argent.
Étant de la confrérie du S. Sacrement de la paroisse de S. Pierre, je prie les administrateurs de faire célébrer un obit solennel pour le repos de mon âme, pour lequel il sera payé 18 livres de France. Priant aussi ceux des administrateurs de la paroisse de SIe Catherine, étant aussi de la confrérie du S. Sacrement, de vouloir bien faire la même chose, en leur payant aussi 18 1. de France.
Je veux qu'il soit donné au Bouillon de la paroisse de S,e-CathLrine 100 florins une fois ; et à l'Hôpital général 200 fl. une fois, les priant de prier Dieu pour le repos de mon âme.
Je veux qu'il soit célébré 800 messes le plus tôt qu'il sera possible pour le repos de mon âme, à la rétribution de 12 patars, sans y comprendre les messes qui seront célébrées le jour de ma mort, et la quarantaine, et le jour du service. Je veux qu'il soit célébré tous les jours une messe pendant un an après ma mort, pour le repos de mon âme, à commencer le lendemain que la quarantaine sera finie, à huit heures, à la paroisse de Sainte-Catherine, dans la chapelle de N -D. de Tongres, à la rétribution de 20 patars, compris six chierges, priant mes parens et amis d'y assister.
Je veux qu'il soit célébré à la paroisse d'Haubourdin un obit solennel pour le repos de mon âme, pareil à celui de mon mary et qu'il soit donné un louis d'or de 19 fI. 4 p. à M. le curé d'Haubourdin pour l'onrande. De plus je veux qu'il soit donné à M. le curé d'Haubourdin 24 fl. une fois, le priant de vouloir bien donner à dtner aux prêtres et religieux qui auront assisté et célébré leur messe pendant le service ou obit. Voulant aussi qu'il soit donné à chaque prêtre ou religieux qui auront célébré leur messe pendant ledit obit, 3 1. de France. Je veux qu'il soit distribué aux pauvres de ladite paroisse d'Haubourdin deux sacqs de bled converti en pain. Je prie les administrateurs du S. Sacrement de la paroisse d'Haubourdin de faire célébrer un obit pour le repos de mon âme, selon l'usage qu'on fait pour les confrères et consœurs, pour lequel il sera payé 6 florins.
Je donne et lègue à ma cousine Marie-Joseph-Thérèse-Angélique Balas la propriété de tous mes meubles meublans, provisions de ménage, argenterie, étains, batterie de cuisine, tabatière, tableau, portraits, boucles et montre d'argent, linge de table, linge de lit, tout ce qui sert à mon chef et corps; et générallement tout ce qui se trouvera à ma mort, tant à ma maison de ville qu'à ma maison de campagne, à l'exception de l'or et argent monnoyé, après les dettes, obsèques et funérailles payées, se partage égallemenl entre tous mes héritiers, et aussi aux exceptions cy après, de tous mes diamans, de même qu'à celles que je pourrois faire dans mes codiciles.
1° Toute ma bibliothèque, consistante en livres de droit, d'histoire, de philosophie, de morale et de dévotion, que je donne et lègue à M. François-Joseph de Poucques, le priant de vouloir bien l'accepter.
2" La Sainte Vraie Croix que je donne et lègue avec les bulles à la paroisse de la Magdeleine, suivant l'intention de mon mary.
3° Mon nœud de diamant que je donne et lègue à ma filleule, Henriette Dervaux.
4° Six cuillers et six fourchettes d'argent, marquées d'un P, d'un C, et d'un D, et six petites cuillers à thé marquées d'un chiffre, que je donne et lègue à ma filleule, Catherine Brausart ; et en cas qu'elle décéderoit avant moy, je le donne et lègue à sa sœur.
5° Le reste de mes diamants, à l'exception de mes boucles d'oreilles, je le donne et lègue pour être mis à la remonstrance du S. Sacrement de la paroisse d'Haubourdin.
6° Ma montre d'or et sa chaîne aussi d'or, que je donne et lègue à mon filleul, Gaston-François-Joseph Lefebvre.
7' Je donne et lègue à ma cuisinière, à ma femme de chambre et à mon domestique, qui se trouveront à ma mort, le lit, literie, couverte et paire de draps sur lesquels ils couchent à leur lit à Lille.
Je lègue à mon cousin Jean-Baptiste Famelare, comme étant le plus pauvre, la somme de 100 fl. par an, sa vie durante, à prendre sur la m'aison située à l'entrée de la rue des Malades, occupée présentement par le sr Béghin, le priant de prier Dieu pour le repos de mon àme. Je donne et lègue à ma cousine Julie-Françoise Famelare, sa soeur, qui est pauvre, la somme de 50 florins par an sa vie durante, à prendre sur ladite maison.
Je donne et lègue à ma cousine Thérèse Desruelles, qui est pauvre, la somme de 50 fl. par an, sa vie durante, à prendre sur ladite maison.
Je donne et lègue à celui qui sera concierge et jardinier à ma mort, à ma maison de campagne, la somme de 40 fl. par an, à prendre sur le pied des années qu'il aura été à mon service, de sorte que s'yl y a resté deux ans, il faut lui donner 80 fl., et autant d'années de plus qu'il m'aura servi, augmenter de 40 fl., sans y comprendre son année de gages, le tout une fois seulement. Au cas que mon jardinier qui est présentement Doby, ne seroit plus à ma mort, par infirmité habituelle ou par maladie, je veux que celà lui soit donné également, à compter jusqu'au moment où il seroit remplacé par d'autre ; voulant aussi que celui qui l'auroit remplacé ait la même chose, à compter chaque année du moment de son entrée jusqu'au moment de ma mort, une fois pour tout.
Je donne et lègue à chacun de mes domestiques qui se trouvera à mon service à ma mort la somme de 80 fl. par an, à prendre sur le pied des années qu'ils auront été à mon service, sans y comprendre leur année de gages, le tout une fois seulement. De plus je donne et lègue à chacun de mes domestiques 50 fl. une fois, pour habit de deuil.
Au cas que je deviendrois hors d'état, soit par maladie ou autrement, avant ma mort, de régir mon bien, je veux que ce soit ma cousine, Marie-Joseph-Thérèse-Angélique Balas, à qui j'ai donné ma procuration à cet effet, qui ait seule la régie de tous mes biens, tant réputés biens l'immeubles et fiefs, et la régie de mon ménage à l'exclusion ires, lui donnant tout pouvoir tant pour recevoir que pour liant que la dtte dello Balas ne soit tenue à aucun compte
x, après ma mort, à aucun de mes héritiers, ni à qui que ce u'elle soit déchargée, sur sa simple déclaration, de tout ce ra à ma mort ; et en cas que quelqu'un voudroit la chagriner L, je veux qu'il soit privé de trois années des profits, émolumens is desdits immeubles et qui seront au profit de ladite cousine; aussi qu'après ma mort aucun de mes héritiers ne pourront fe aucune pension, sous tel prétexte que ce puisse être, à ladite iour le temps qu'elle a bien voulu demeurer avec moy et me
• compagnie, et que ladite dtllt Balas ait la liberté de rester pendant temaines dans ma maison mortuaire, y vivre avec mes domcsti-
ques, voulant qu'ils restent pendant ledit temps à son service comme Bis étoient à moy même. Et au cas que ladite d"" n'auroit pas encore -trouvé d'emplacement, les dites six semaines écoulées, elle aura la liberté de continuer à rester dans ladite maison encore six autres |gemaines, mais mes domestiques ne seront plus tenus de rester avec elle.
Je veux et ordonne aussi que ma maison, située rue des Bonnes Filles à Lille, soit vendue après ma mort et qu'il soit conditionné à celui qui l'achètera qu'il ne pourra en jouir que trois mois après ma mort; voulant qu'il soit donné et légué franc et net argent, du provenu de la dite vente, à ma cousine Balas la somme de 50 fl. une lois pour tout. Voulant aussi qu'il soit donné et légué, du provenu de cette dite vente, à madame Charlotte Fruict, épouse de M. César-Auguste-JosephMarie Hespel, écuyer, sr de Guermanez, la somme de 3.000 fl. une fois pour tout ; et en cas que ladite dame de Guermanez viendroit à décoder avant moy, je donne et lègue ladite somme à tous ses enfants, à partager également, en dédommagement de ce qu'elle n'a pas hérité de ma campagne à Haubourdin, après la mort de mon mary, suivant l'intention et le désir qu'il avoit à ce sujet.
Voulant aussi que soit donné et légué, du provenu de cette dite vente, à Catherine Diricq 1, 100 fl. une fois ; à sa soetir, Marie-Anne Diricq, 100 fl. une fois ; à Thérèse Dujardin 2, ancienne servante de mon grand,père Prouvost dit Prévost, 100 n, une fois ; à Catherine Bulté, ma filleule, 100 fl. une fois.
Voulant aussi que les 100 fl. que je donne et lègue au Bouillon de la paroisse de Sainte-Catherine, et les 200 fl. que je donne et lègue à
1. Nota. Ladite Catherine Diricq est décédée. Signée : Desruelles, veuve de Cardon du Rotoy. (Mention en marge).
2. Même mention.
- l'Hôpital général, les 800 messes à 12 p., ainsi que les 365 fl. pour la messe que l'on doit célébrer chaque jour, soient pris sur le produit de la vente de cette dite maison ; et en cas que la vente de cette dite maison, contre toute attente, ne monteroit pas autant que les charges que je mets sur cette dite maison, je veux et ordonne que le surplus en soit pris sur mes plus clairs et apparants biens de libre disposition.
Je veux et ordonne aussi que les 3.600 fl. que j'ai donné en rente héritière, le 4 septembre 1779, à mon cousin Pierre-Joseph Prouvost, bailly de Mouveau et collecteur de Roubaix, provenant d'une lettre de rente héritière qui m'a été remboursée par les enfans et héritiers de mon cousin Pierre Prouvost et de Marie-Jeanne Delebecque, sa femme, le 4 septembre 1779, que cette ditte rente soit partagée également entre les enfans de feu Pierre, de Jacques et de Jean-Fortunat Prouvost, mes parens au 3e degré, qui est le 6' degré civil, sans préjudice aux descendants de Marie Prouvost, sœur de mon grand'père maternel, laquelle a épousé Philippe d'Assonville, en cas qu'il y en ait encore de vivants qui soient au même degré, le tout sans préférence de sexe, ni d'âge au autre avantage coutumier, accoidaht la représentation à ceux et à celles dont les père et mère seront décédés.
Je veux et ordonne aussi que les 1300 fl. que j'ai donné en lettre de rente héritière, le 13 de novembre 1779. au sieur Séraphin Ferret, marchant et cabaretier demeurant alors à Mouscron, et à Marie-AnneJoseph Deleporte, sa femme, cabaretiers présentement à Roubaix, laquelle rente provient d'une maison située à la Place de Saint-André à Lille, quartier E, n' 631, que j'ai vendue à main ferme au sieur Laurent-Joseph Gachez. maître tailleur, voulant que cette dite rente soit partagée également entre les enfans d'Albert-Élie Molé et de Marguerite-Lucie Taqué, mes parens au 6* degré civil, sans préférence de sexe ni d'âge, ou autre avantage coutumier, accordant la représentation à ceux ou celles dont les père et mère seront décédés.
Je veux que la rente de 40 fl. laissée par ma tante Marie-CatherineThérèse Desruelles à Catherine-Thérèse Diricq continue à lui être payée après ma mort 1
Je veux et ordonne aussi que tout ce que je donne et lègue dans mon testament et codiciles à tous ceux et celles qui me sont parens au même degré, de ceux ou celles qui doivent hériter à ma succession, je leur donne et lègue hors et d'avant part de ce que doivent hériter à ma succession.
Après ce que dessus fourni et accompli, je veux que les biens que je délaisserai à ma mort, compétent et appartiennent à mes plus près
.1. Nota. Ladite Diricq est décédée. (En marge).
parens, tant du côté paternel que du côté maternel, du lez et côté d'où ils procèdent, chacun suivant leur branche, sans confusion de biens d'une famille avec l'autre, sans aucune préférence de sexe ni d'âge ou autre avantage coutumier. De sorte que tous les biens provenant de mon grand père paternel appartiendront aux plus près descendans de Marie-Jeanne Desruelles, sœur de mon grand père et épouse de Charles Lasseré, mes parens au 6e degré civil, qui sont : Jeanne-IsabelleThérèse Bossdleman, veuve d'Antoine Dervaux ; les enfans de PierreEngelbert Bosselleman par la représentation de leur père ; ThéodoreHenri-Joseph Lefebvre, par la représentation de son père ; CharlotteIsabelle Lefebvre, fille de Philippe-Charles-Joseph et de Marie-Augustine Delaitre, par la représentation de son père ; Joseph-Inglebert Lefebvre ; les enfans de Josse-Guislain-Joseph Vandervecken, par la représentation de leur mère ; à Marie-Jeanne-Baptiste Joseph Grebert, épouse de M.
Valicourt-Dltmesnil, commissaire à Valenciennes ; à Magdeleine Grebert, sa sœur, épouse de M. Valicourt, beau-frère de sadite sœur ; au fils de Charles Lasseré, conseiller à la Gouvernance de Douay, par la représentation de son père.
A l'égard de tous les biens provenant de ma grande mère paternelle je veux qu'ils compétent et appartiennent aux plus près descendans de Jacques et d'Agnès Lepers, mes parens au 6e degré civil, voulant que ledit bien soit partagé également entre Marie-Claire Beaussart ; les deux enfans de Jean-François Beaussart, par la représentation de leur père; Antoine-Joseph Lepers ; Marie-Catherine Vpers; François Lepers ; les enfans de Jacques Prouvost et d'Agnès Florins, par la représentation de leur mère ; Ursule Demaziers, épouse de Monsieur Pringuet, par la représentation de sa mère ; et Pierre-Constantin Florins.
A l'égard de tous les biens provenant de mon grand'père maternel, je veux qu'ils compétent et appartiennent aux plus près descendans de Jacques Prouvost, époux d'Antoinette Masurelle. mes parens au 6° degré civil, voulant que ledit bien soit partagé également entre les enfans de feu Pierre Prouvost ; les enfans de feu Jacques Prouvost ; les enfans de feu Jean-Fortunat Prouvost, sans préjudice aux plus près descendans de Marie Prouvost, sœur de mon grand père maternel et épouse de Philippe d'Assonville, en cas qu'il y en ait encore de vivants qui soient au même degré desdits Prouvost. Et au cas qu'on ne puisse pas savoir positivement s'il y en a encore qui soient en vie, je veux et ordonne que le quart de tous les biens provenans de mon grand père Prouvost dit Prévost soit mis en dépôt l'espace de trois ans, pour qu'on puisse faire des informations pendant ledit temps ; lequel temps étant écoulé, si on n'a point pu savoir rien de positif à ce sujet, ledit quart sera au profit desdits Prouvost qui sont nommés dans mon dit testament.
Voulant la même chose pour la part due aux autres héritiers tant du coté paternel que du coté maternel dont on ne pourroit pas savoir où ils sont, laquelle, part se partagera égallement après ledit terme de trois ans.
A l'égard des biens provenant de ma grand mère maternelle, je veux qu'ils, compétent et appartiennent aux enfans d'Albert-Élie Molé et de Marguerite-Lucie Taquet, mes parens au 6' degré civil, à partager également entre Lucie-Albertine-Joseph Molé, Marguerite-Angélique Molé et Albert-Élie-Joseph Molé.
Le tout sans préjudice à tous mes autres parens, tant du côté paternel que du côté maternel qui seroient au même degré et qui ne sont pas marqués dans mon dit testament, n'en ayant point de connaissance.A l'égard de mes immeubles et fiels, je veux que ceux qui voudront en profiter au préjudice des autres soient privés de tous mes biens réputés meubles et acquêts, et de tout ce que j'ai de libre disposition, même de trois années des fruits, profits et revenus desdits immeubles, au profit de ceux qui se soumettront à mes volontés. Voulant que tout ce que dessus soit exécuté de point en point, privant les contredisans de ma succession, dont la part accroîtra au profit des acquiesçans, renonçant à toute loy, usage et coutumes contraires spéciallement à celle disposante qu'on ne peut être et légataire et -héritier, qu'en appréhendant l'un on se prive de l'autre, et à celle disposante que donation faite aux enfans en puissance de père appartient au père s'il veut l'appréhender. Et pour que toutes mes volontés cy dessus énoncées soient ponctuellement exécutées, j'ai choisi et nommé pour mon exécuteur testamentaire M. François-Joseph de Poucques, écuyer, seigneur du Puich, du Magistrat de Lille et administrateur de la noble Famille, le priant de vouloir bien s'en charger, l'autorisant à vendre telles parties de biens libres qu'il trouvera convenir pour fournir à l'exécution de mes volontés dernières et de tous les codiciles.
Ainsi fait, voulu et ordonné, fait, écrit et signé à Lille de ma main, le 5 de mai 1783. — DESRUELLES, veuve de CARDON DU ROTOY.
L'exécuteur, testamentaire, François-Joseph de Poucques, étant mort le 3 avril 1785, la testatrice fit choix, le 21 mai, de M. Nicolas-Joseph Pau, prêtre, chapelain et secrétaire du chapitré de Saint-Pierre, avec l'abbé Pierre-FrançoisJoseph Demeuninck, comme adjoint
4: Marie Prouvost, née le 27 décembre 1678, Wasquehal, Nord, décédée le 23 juillet 1744, Lille (Sainte Catherine), Nord, inhumée, dans l'église Sainte Catherine de Lille (à l'âge de 65 ans). épouse, en novembre 1705, Pierre Dassonville, greffier de la juridiction consulaire de Lille, fut inhumée au milieu de la grande nef de l'église Sainte Catherine de Lille:
dont François Ignace époux de Marie Agnès Le Clercq qui vivèrent à Paris.
10: Jacques I Prouvost (1670-1704)
Pierre tombale de marbre près de l'autel Saint Nicolas de l'église de Wasquehal, épouse à l'église Sainte Madeleine de Lille le 08-04-1698, Antoinette Masurel (1670-1730), sa cousine au troisième degré, « Il a obtenu dispense de la Cour de Rome qui a longtemps différé ». fille de Noël Masurel et Antoinette de Courchelle, elle même fille de Pierre de Courchelle et Antoinette Prouvost; censier à Wasquehal:
Guillaume Prouvost 1580 & Adrienne Wattel 1580
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Pierre Prouvost 1606-1681 &1648 Péronne Florin 1627-1691
Antoinette Prouvost 1600-/1670 & Pierre de Courcelles ca 1600
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Pierre Prouvost 1648-1691 &1669 Marguerite de Lespaul 1648-1720
Antoinette de Courcelles 1640 & Noël Masurel 1649
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Jacques Prouvost 1670-1704
Antoinette Masurel 1670-1730
leurs enfants furent: Pierre Prouvost, né le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, baptisé le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, décédé le 1er mai 1770, Roubaix, Nord, inhumé le 2 mai 1770, église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 71 ans), maître de manufacture, échevin de la Ville de Roubaix. Marié le 25 septembre 1724, Roubaix (Nord), avec Marie Jeanne Delebecque, née le 28 février 1707, Roubaix (Nord), décédée le 10 février 1778, Roubaix (Nord), inhumée le 12 février 1778, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans).
Jacques Prouvost, né le 15 décembre 1699, Wasquehal (Nord), baptisé le 15 décembre 1699, Wasquehal (Nord), décédé le 24 septembre 1774, Roubaix (Nord), inhumé, dans l'église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 74 ans), manufacturier. Marié le 10 mai 1734, Roubaix (Nord), avec Marie Agnès Florin, née le 14 mai 1712, Roubaix (Nord), baptisée le 14 juin 1712, décédée le 26 mai 1767, Roubaix (Nord), inhumée le 28 mai 1767 (à l'âge de 55 ans).
Jean Fortunat Prouvost, né en 1702, Wasquehal, Nord, baptisé le 20 juin 1702, Wasquehal, Nord, censier de La Grande Haye à Roubaix.Marié le 17 juin 1731, Wasquehal, Nord, avec Marie Anne Thérèse van den Berghe, née le 10 mai 1712, Oselghem, Courtrai, Belgique.)Note:CM 22/9/1724 Roubaix maître Ranugen Tab 1979/6 dont : Marie Françoise Constance Prouvost, née le 15 août 1731, Roubaix, Nord.
Jacques Prouvost, né le 4 novembre 1732, Roubaix, Nord. Pierre Joseph Prouvost, né le 29 juin 1734, Roubaix, Nord. François Alexandre Joseph Prouvost, né le 15 juillet 1736, Roubaix, Nord. Béatrice Prouvost, née le 27 mai 1738, Roubaix, Nord. Louis Joseph Prouvost, né le 12 décembre 1741, Roubaix, Nord, décédé (en bas âge), Roubaix, Nord. Marie Prouvost, née le 11 mars 1743, Roubaix, Nord. Jean Baptiste Prouvost, né le 7 mai 1745, Roubaix, Nord. Marie Marguerite Joseph Prouvost, née le 2 août 1747, Roubaix, Nord. Hyacinthe Félicité Henriette Josèphe Prouvost, née le 9 mai 1750, Roubaix, Nord, décédée le 8 avril 1783, Nieppe, Nord (à l'âge de 32 ans).Mariée avec Florent Joseph de Meulenaere, né en 1751, Nieppe, Nord, décédé le 23 juin 1812 (à l'âge de 61 ans). Gabriel Prouvost, né le 22 mai 1752, Roubaix, Nord.
Jean de Le Becque, né le 31 mars 1659, Roubaix, décédé après 1712, censier de la Cense du Fontenoit, échevin de Roubaix (1699), marguillier de Saint Martin (achat le 26 octobre 1700),marié en 1696, Wattrelos, Nord, avec Marie Barbe de Lespierre, née en 1672 à Wattrelos, + 1742, Roubaix ; les époux s'installèrent à Roubaix le 26 septembre 1724. Mariage de Marie Jeanne de le Becque 28/02/1707 Roubaix, + 12/02/1778 Roubaix), fille de Jean et Marie Barbe de Lespierre avec Pierre Prouvost, le 25 septembre 1724; leur fille Hyacinthe Félicité Henriette Josèphe Prouvost, née le 9 mai 1750 - Roubaix, décédée le 8 avril 1783 - Nieppe, 32 ans épousa Florent Joseph de Meulenaere 1751-1812 ; Le frère d’Hyacinthe-Félicité fut Jean Baptiste Prouvost, né le 7 mai 1745 à Roubaix, probablement celui dont parle : « Le Conseil général de la commune de Lille, département du Nord, en exécution de la Loi du mois d'août 1790 sur l'organisation judiciaire titre sept et autres lois subséquentes, s'est rendu en la salle d'audience du Tribunal de Commerce pour y installer les nouveaux juges et greffier élus par le corps électoral du département du Nord, où étant et y occupant le siège, le citoyen André, Maire de la ville, a adressé un discours à Henri-Louis-François Laurent, élu Président du Tribunal ; Floris Delahoutre; Charles -François-Joseph Lefebvre; Philippe-Joseph Mourcou, et Jean-Baptiste Prouvost, élus juges, ainsi qu’ils en ont fait constater par les procès-verbaux d élection, et Amédée-André-Joseph Lefebvre, greffier, lesquels avaient été introduits dans l'intérieur du Parquet; ensuite, d'après les conclusions du Procureur de la commune, ils ont, devant les membres du Conseil général et en présence de la commune assistante, prêté le serment d'être fidèles à la Nation, de maintenir de tout leur pouvoir, la liberté et l'égalité ou de mourir à leur poste, et de remplir avec exactitude et impartialité les fonctions de leurs offices. — Après ce, les membres du conseil général de la commune étant descendus dans le Parquet, ont installé les juges, et au nom du Peuple, ont prononcé pour lui l'engagement de porter au Tribunal et à ses jugements le respect et l'obéissance que tout citoyen doit à la Loi et à ses organes. Le 11 novembre eut lieu la publication solennelle du décret de la Convention nationale du 12 octobre précédent, déclarant que « les habitants de Lille ont bien mérité de la patrie » durant le siège resté fameux dans nos Annales. Derode mentionne simplement le fait, sans en donner la relation officielle, ni le discours prononcé en la circonstance par le maire André. Nous reproduirons donc l'un et l'autre : Le 11 novembre 1792, l'an Ier de la République, vers onze heures du m atin; en exécution de la proclamation des maire et officiers municipaux de la ville de Lille, en date du dix de ce mois, publiée et affichée le mème jour, portant entre autres articles que le décret de la Convention Nationale du 12 octobre dernier, qui déclare que les habitants de Lille ont bien mérité de la Patrie, sera publié solennellement. Le Conseil général de la commune accompagné, d'après l'invitation qui leur en avait été faite, des administrateurs du Directoire du District, des Juges des Tribunaux, ainsi que de différents détachements, tant de la garde nationale que des troupes de Ligne; le cortège précédé de deux pièces de canons et d'une musique guerrière, est parti de l'hôtel commun, et s'est rendu sur les décombres du quartier incendié de Saint Sauveur, la place de Saint-Louis et la place d'Armes, ou étaient préparées des estrades décorées convenablement au sujet : un drapeau tricolore portant le décret pour inscription, arborés. »
« A l’époque où les grandes cathédrales commencent à sortir de terre, Wasquehal n’avait même pas une chapelle. Pourtant en 1252, la commune qui ne compte qu’une soixantaine de foyers, commence la construction de sa première église. La présence du cimetière à cet endroit depuis le haut-moyen âge, et la fidélité des Chrétiens aux lieux sacrés, fait penser que cette première construction fut bâtie sur l’actuelle place du général de Gaulle. En 1482, les troupes de Louis XI lancée à la poursuite de celles de Maximilien d’Autriche, atteignent Wasquehal, brûlent le centre du village et détruisent l’église. 1511 voit s’élever la seconde église sous la seigneurie de Robert de Ranchicourt et de Catherine de Bergues. Les reliques de Saint Maur ayant disparu dans les évènements, Saint-Nicolas qui était déjà trés honoré en devient le Saint Patron. Jugée trop vétuste et trop petite, elle cède la place à l’édifice actuel en 1877. » http://evelaw.over-blog.com/categorie-11458434.html
La facade de style gothique, posséde un tympan de pierres sculptées, et un portail de chêne. La tour culmine à 40 m de hauteur, tandis que le clocher atteint les 50 m.
De Le Becque- Delebecque Flandres Armes : d’azur à un chevron d’or accompagné, en chef, de deux vols d’argent et, en pointe, d’une bécasse d’or. Alliances : de Mesmay, Piat, de Wavrin, Mathon, de Lespierre, d’Halluin, de Le Rue, Prouvost.
Marie-Jeanne de Le Becque appartient à une lignée dont le tronc se perd dans le XIII ° siècle et qui fournit jusqu'à 17 échevins à Roubaix, sept religieuses de l'Hôpital Sainte Elisabeth; le curé Jacques Legroux déclare en 1714 : « le bourg de Roubaix est considérable et ancien ; ses manufactures le rendent célèbre plus que bien des grandes villes en France, en Espagne et ailleurs ». Ils eurent :Pierre Joseph Prouvost, né le 13 juillet 1725, décédé le 24 décembre 1797 (72 ans), négociant, marié le 27 septembre 1751, Roubaix, avec Marie Catherine Ramery dit de Boulogne, baptisée le 29 juin 1720, Mons, Hainaut, décédée le 24 janvier 1771, Roubaix, (peut-être 50 ans). Marie Béatrix Prouvost, née le 6 février 1728, Roubaix, Nord, décédée le 10 décembre 1808, Roubaix, Nord (80 ans), chanoinesse de Saint Augustin, prieure de l'Hôpital Sainte Elisabeth de Roubaix. Augustine Élisabeth Josèphe Prouvost, née le 14 février (janvier ?) 1731, Roubaix , décédée le 12 avril (mars) 1801, Roubaix (70 ans), mariée le 21 septembre 1755, Roubaix, Nord, avec Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier, né le 18 avril (ou 12 avril) 1728, Roubaix , décédé en 1795 (1801 ?), Lille (67 ans), négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute lisse, échevin de la Ville de Roubaix,x 23/06/1749 Roubaix avec DUJARDIN Augustine Angélique, xx 21/09/1755 Roubaix NOTE : Dispense du 4° degré entre Liévin et Augustine Elisabeth PROUVOST.,Ursule Angélique Joseph Prouvost, née le 23 octobre 1733, Roubaix,Marie Marguerite Prouvost, née le 26 novembre 1734, Roubaix, Nord, décédée le 11 mars 1794, Roubaix, (59 ans). Jeanne Eléonore Amélie Prouvost, née le 7 octobre 1737, Roubaix, Nord, décédée le 3 septembre 1755, Roubaix, (17 ans). Marie Catherine Joseph Prouvost, née le 9 juin 1740, Roubaix, décédée le 16 novembre 1805, Roubaix, (65 ans). Philippe Constantin Prouvost, né le 2 août 1743, Roubaix, Nord, décédé après 1785, Mouscron, Hainaut, Belgique, prêtre, Vicaire de Sainte Catherine à Lille en 1778 puis curé de Mouscron en 1785. Louis Joseph Prouvost, né le 9 mai 1747, Roubaix, décédé le 26 mai 1747, Roubaix, (17 jours). Leur ainé Pierre Joseph Prouvost épousa donc Marie Ramery dit de Boulogne, De gueules, au chevron d'or, accompagné de trois têtes et cols de biche du même ; Héraldique - Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments: http://www.euraldic.com/blas_ra1.html
Voici la lignée de le Becque :
Jehan Le Fevre dit de Le Becque ca 1272 « n'est pas mentionné dans le TEG N°8 publié par le GGRN ; les premières générations de cette famille sont à prendre avec précaution dans ce TEG... »Ferdinand Cortyl | Pierre Le Fevre dit de Le Becque 1320-1350 (Pierre Pierron Le Fevre dit de Le Becque) Propriétaire de fiefs à Roubaix | Jacquemard Le Fevre dit de Le Becque 1350-1370 Propriétaire de fief à Roubaix | Pierre de Le Becque +1402 | Jehan de Le Becque ca 1395-1439 Propriétaire à Roubaix &1430 Isabeau Piat 1395-1439 | Jehan de Le Becque ca 1435-1491 & Péronne de Lescluse 1435 | Jehan de Le Becque ca 1475-/1576 & Nicolas de Le Becque 1510-1554 Nicolas Collart de Le Becque Propriétaire de fiefs à Roubaix, échevin de Roubaix & Marie van Reust 1513-1584/ | Pierre de Le Becque 1535-/1582 Échevin de Roubaix, homme de fief, marguillier de Saint-Martin &ca 1550 Jeanne Françoise Fremault +1582/ | Philippe Delebecque, seigneur de Le Rue 1550-1625 & Marguerite Delespaul 1555-1642 | Philippe de Le Becque 1590-1647 Seigneur de Le Rue Censier du Haut Fontenoit achète le fief et cense de Le Rue à Roubaix (1593) &1614 Jeanne des Tombes 1595 | Philippe de Le Becque 1616-1675 Dit Fontenoit, censier du Haut Fontenoit à Roubaix &1642 Marie Le Comte 1620 | Jean de Le Becque 1659-1712 Censier de la Cense du Fontenoit à Roubaix (de 1688 à 1717), cense appartenant à S.A. le prince de LIGNE, Échevin de Roubaix (1699), Marguillier de l'Eglise Saint-Martin (achat le 26 octobre 1700) &1696 Marie Barbe de Lespierre 1672-1742 | Marie Jeanne de Le Becque 1707-1778 Pierre Prouvost 1699-1770|
Augustine Élisabeth Joseph Prouvost 1731-1801 &1755 Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier 1728-1795 | Jean-Baptiste Joseph Defrenne 1756-1810 &1779 Martine Joseph Delebecque 1758-1837 | Martine Augustine Liévine Defrenne 1782-1852 &1800 Charles Henri Florin 1774-1831 | Céline Aline Florin 1805-1877 &1832, petite fille de Pierre Constantin Florin, négociant, 1°maire Roubaix , 1790/1791, Député du Tiers Etat en 1789 Fag3/91° 27/04/1732 Roubaix, + 01/01/1799 Roubaix, x 23/11/1756 Sainghin en Mélantois Louis Jean Charles Scrépel 1809-1891 (par Victor Mottez, élève d'Ingres), marguillier de l'Eglise St Martin à Roubaix, filateur, Administrateur de l'Hospice de Roubaix 1852-1857, Marguiller de l'église Notre Dame 1856, Président du conseil de fabrique de St Martin, Membre de la Chambre consultative de Roubaix, décédé au 24 Rue St George à Roubaix, Ils sont aïeux des Charles Prouvost et des Marcel Virnot-Broudehoux
Quelques figures de la famille de le Becque :
Marie de Le Becque, née à Roubaix, mariée avec Pierre de Lespaul, né en 1460, Roubaix , décédé vers 1525, Roubaix (peut-être 65 ans), lieutenant du Marquisat de Roubaix. Nicolas de Le Becque, né le 1er mai 1510, Roubaix, Nord, décédé en 1554, Roubaix, (44 ans), propriétaire de fiefs à Roubaix, échevin de Roubaix, marié avec Marie Ottio, marié, Roubaix, Nord, avec Marie van Reust. Pierre de Le Becque, né en 1535, Roubaix, décédé avant 1582, Roubaix , échevin de Roubaix, homme de fief, marguillier de Saint-Martin, marié vers 1550, Roubaix, Nord, avec Jeanne Françoise Fremault, née Tourcoing, décédée après 1582, Roubaix, Nord. Philippe Delebecque, seigneur de Le Rue, né en 1550, Roubaix, décédé le 16 avril 1625, Roubaix, inhumé, église de Roubaix (75 ans), censier du Haut Fontenoit, marié avec Marguerite Delespaul. Pierre de Le Becque, seigneur de Le Rue, né en 1582 julien (entre le 11 janvier 1582 et le 10 janvier 1583), Roubaix, Nord, décédé en 1656, Roubaix, Nord (74 ans), échevin de la Ville de Roubaix, marié en 1611, Roubaix, avec Gillette Le Febvre, née vers 1580, Tourcoing, Nord, décédée avant 1630, Roubaix, Nord, dont Pierre de Le Becque, né le 30 mars 1613, Roubaix, décédé en 1693, Roubaix (80 ans), échevin de Roubaix, marié le 30 juillet 1635, Roubaix, avec PhIl ippine de Lespaul, Pierre de Le Becque, né le 16 décembre 1664, Roubaix, Nord, marchand, échevin de Roubaix, marié, Roubaix, Nord, avec Monique Lezy Gillette de Le Becque, née en 1600, Roubaix , décédée en 1655, Roubaix (55 ans), mariée le 9 mai 1626, Roubaix , avec Jean Castel, né le 12 mai 1604, Roubaix , décédé le 27 décembre 1672, Roubaix (68 ans), censier, échevin de Roubaix (1652-1657). Nicolas de Le Becque, né vers 1600, marié en 1628 avec Isabelle de Beaussart, Marie de Le Becque, née le 17 mai 1640, Wattrelos, Nord, décédée le 7 juillet 1701, Wattrelos, (61 ans), mariée le 26 mai 1664, Wattrelos, avec Adrien du Quesnoy, Pierre de Le Becque, né en 1554, Roubaix, décédé entre 1597 et 1622, Roubaix, marchand boulanger, échevin de Roubaix, marguillier de Saint-Martin, marié en 1577 avec Barbe Flameng Marie de Le Becque, née avant 1608, Roubaix, décédée en 1677, Roubaix, inhumée, église de Roubaix. mariée le 22 septembre 1628, Roubaix , avec Pierre de Lespaul, né le 29 juillet 1609, Roubaix , baptisé le 29 juillet 1609, Roubaix , décédé en 1678, Roubaix , inhumé, église de Roubaix (69 ans), bailly de Wattrelos, lieutenant du Marquisat de Roubaix (parrain et marraine: Pierre de Lespaul ca 1549-1619/ Marguerite Boëtte), Barbe de Le Becque, née le 15 juillet 1609, Roubaix, Nord, décédée après 1680, Roubaix, Nord, religieuse à l'Hôpital Sainte Elisabeth de Roubaix. Pierre de Le Becque, né le 27 janvier 1616, Roubaix, décédé en 1674 (58 ans), censier de La Haye, marié en 1634, Roubaix, Nord, avec Marie de Lespaul, née le 19 février 1617, Roubaix , décédée en août 1686 (69 ans), censière de la Cense de La Haye (parrain et marraine: Pierre de Lespaul ca 1549-1619 ; Magdeleine de Waresquiel), Marie Catherine de Le Becque, née le 10 juin 1638, Roubaix, décédée le 1er avril 1704, Roubaix, Nord (65 ans), mariée le 15 mai 1658, Roubaix, Nord, avec Antoine Le Pers, né le 10 mars 1636, Roubaix, Nord, décédé le 18 octobre 1704, Roubaix, (68 ans), égard de la Manufacture de Roubaix, échevin de Roubaix. Philippe de Le Becque, né le 28 septembre 1618, Roubaix, Nord, marié vers 1626, Roubaix, avec Jeanne des Reveaux, née avant 1606 (fille ul: Augustin de Lespaul, seigneur du Petit-Quesnoy 1633-1707 François de Le Becque, né vers 1557, décédé en 1625, Roubaix (peut-être 68 ans), homme de fief, marié, Roubaix, Nord, avec Jeanne Françoise Prouvost, fille de Guilbert Prouvost 1540 et Péronne Gossart 1540 Anne de Le Becque, née le 27 août 1631, Roubaix, Nord, décédée le 7 avril 1704, Roubaix, Nord (72 ans), mariée le 20 avril 1652, Roubaix, avec Hughes de Cresme, Marguerite Marie de Le Becque, née à Bondues, décédée, mariée avec Pierre du Courouble, né en 1540, Lompret, décédé en juin 1564 (24 ans), mariée vers 1565 avec Beltremieux de BaIl leul, né en 1535, Wambrechies, Nord, décédé le 7 janvier 1594, Wambrechies, (59 ans), bourgeois de Lille par achat le 17août 1564. On trouvera (non rattaché ): Germain-Joseph Delebecque, Maître des Requêtes au Conseil d'Etat après la révolution de 1830, Député du Pas-de-Calais de 1834 à 1848 puis de 1860 à 1870.
Alphonse Charles Delebecque, général de division, Grand'croix de la Légion d'Honneur (1888), Chevalier de l'Ordre Militaire de Savoie, Officier de l'Ordre de Guadaloupe du Mexique,Officier de l'Ordre de la Couronne de Fer d'Autriche, Grand'croix de l'Ordre du Medjidié, ESM Saint-Cyr, promotion d'Isly.
et Jean-Fortunat qui épousa Marie-Anne-Thérèse Vandenberghe dont la fille Hyacinthe Félicité Henriette Josèphe Prouvost, née le 9 mai 1750 - Roubaix, décédée le 8 avril 1783 - Nieppe, 32 ans épousa Florent Joseph de Meulenaere 1751-1812 ; Le frère d’Hyacinthe-Félicité fut Jean Baptiste Prouvost, né le 7 mai 1745 à Roubaix, probablement celui dont parle : « Le Conseil général de la commune de Lille, département du Nord, en exécution de la Loi du mois d'août 1790 sur l'organisation judiciaire titre sept et autres lois subséquentes, s'est rendu en la salle d'audience du Tribunal de Commerce pour y installer les nouveaux juges et greffier élus par le corps électoral du département du Nord, où étant et y occupant le siège, le citoyen André, Maire de la ville, a adressé un discours à Henri-Louis-François Laurent, élu Président du Tribunal ; Floris Delahoutre; Charles -François-Joseph Lefebvre; Philippe-Joseph Mourcou, et Jean-Baptiste Prouvost, élus juges, ainsi qu’ils en ont fait constater par les procès-verbaux d élection, et Amédée-André-Joseph Lefebvre, greffier, lesquels avaient été introduits dans l'intérieur du Parquet; ensuite, d'après les conclusions du Procureur de la commune, ils ont, devant les membres du Conseil général et en présence de la commune assistante, prêté le serment d'être fidèles à la Nation, de maintenir de tout leur pouvoir, la liberté et l'égalité ou de mourir à leur poste, et de remplir avec exactitude et impartialité les fonctions de leurs offices. — Après ce, les membres du conseil général de la commune étant descendus dans le Parquet, ont installé les juges, et au nom du Peuple, ont prononcé pour lui l'engagement de porter au Tribunal et à ses jugements le respect et l'obéissance que tout citoyen doit à la Loi et à ses organes. Le 11 novembre eut lieu la publication solennelle du décret de la Convention nationale du 12 octobre précédent, déclarant que « les habitants de Lille ont bien mérité de la patrie » durant le siège resté fameux dans nos Annales. Derode mentionne simplement le fait, sans en donner la relation officielle, ni le discours prononcé en la circonstance par le maire André. Nous reproduirons donc l'un et l'autre : Le 11 novembre 1792, l'an Ier de la République, vers onze heures du m atin; en exécution de la proclamation des maire et officiers municipaux de la ville de Lille, en date du dix de ce mois, publiée et affichée le mème jour, portant entre autres articles que le décret de la Convention Nationale du 12 octobre dernier, qui déclare que les habitants de Lille ont bien mérité de la Patrie, sera publié solennellement. Le Conseil général de la commune accompagné, d'après l'invitation qui leur en avait été faite, des administrateurs du Directoire du District, des Juges des Tribunaux, ainsi que de différents détachements, tant de la garde nationale que des troupes de Ligne; le cortège précédé de deux pièces de canons et d'une musique guerrière, est parti de l'hôtel commun, et s'est rendu sur les décombres du quartier incendié de Saint Sauveur, la place de Saint-Louis et la place d'Armes, ou étaient préparées des estrades décorées convenablement au sujet : un drapeau tricolore portant le décret pour inscription, arborés. »
« A l’époque où les grandes cathédrales commencent à sortir de terre, Wasquehal n’avait même pas une chapelle. Pourtant en 1252, la commune qui ne compte qu’une soixantaine de foyers, commence la construction de sa première église. La présence du cimetière à cet endroit depuis le haut-moyen âge, et la fidélité des Chrétiens aux lieux sacrés, fait penser que cette première construction fut bâtie sur l’actuelle place du général de Gaulle. En 1482, les troupes de Louis XI lancée à la poursuite de celles de Maximilien d’Autriche, atteignent Wasquehal, brûlent le centre du village et détruisent l’église. 1511 voit s’élever la seconde église sous la seigneurie de Robert de Ranchicourt et de Catherine de Bergues. Les reliques de Saint Maur ayant disparu dans les évènements, Saint-Nicolas qui était déjà trés honoré en devient le Saint Patron. Jugée trop vétuste et trop petite, elle cède la place à l’édifice actuel en 1877. » http://evelaw.over-blog.com/categorie-11458434.html
La facade de style gothique, posséde un tympan de pierres sculptées, et un portail de chêne. La tour culmine à 40 m de hauteur, tandis que le clocher atteint les 50 mètres.
Quelques religieux de la famille Prouvost sous l’Ancien Régime :
Jacobus Masurel-Prouvost, prêtre jésuite au XVII° siècle. Marie Béatrix Prouvost, née le 6 février 1728, Roubaix, Nord, décédée le 10 décembre 1808, Roubaix, Nord (80 ans), chanoinesse de Saint Augustin, prieure de l'Hôpital Sainte Elisabeth de Roubaix.
La Révérende Mère Béatrix Prouvost: Toute jeune, au mois de janvier 1749, elle é tait rentrée au couvent de saint-Elisabeth de Roubaix. Elle était prieure de son monastère lorsqu’éclata la Révolution. Le 2 novembre 1792, des commissaires envoyés par le district de Lille envahissent la maison et signifient aux religieuses qu’elles ont à se disperser dans les vingt quatre heures. Sœur Beatrix avait alors 65 ans ; elle sortit très calme, sans une plainte. Elle était à peine dans la rue qu’on la fit arrêter et écrouer dans la prison de Lille. On l’accusait d’avoir caché une brique d’or et fabriqué je ne sais quelles boites de plomb. La foule souveraine a besoin de colossales idioties ; on la servait à souhait. Sœur Béatrix ne se troubla point ; elle comparut devant le comité révolutionnaire et repoussa du pied l’absurde accusation. Elle écrivit une lettre d’ironie sereine qui se terminait par ces mots : forte de mon innocence, je ne crains pas de demander au comité la prompte décision de mon affaire et de ma mise en liberté. » A l’heure où les femmes les plus héroïques ne savaient que bien mourir, sœur Béatrix eut le courage de se défendre. Après une longue captivité, elle sortit de la tourmente saine et sauve mais triste à jamais. On la revit dans la famille, portant le deuil de son couvent détruit et de sa mission interrompue. Elle s’en alla doucement mais elle ne mourut pas toute entière. Son visage resta populaire au foyer des pauvres et au chevet des malades. Sœur Béatrix ressuscitera un jour sous le pinceau d’Amédée Prouvost: c'est bien sa figure qui rayonne dans le "Poème du travail et du rève": Dans le halo neigeux et frais de son rabat, Son visage très pur que la coiffe angélise Se penche, souriant, comme un lys sous la brise, Vers le moribond blème et las qui se débat. Près de la couche où lentement il agonise, Durant ces nuits sans fin où la fatigue abat, Elle veille, égrenant son rosaire tout bas,Avec une ferveur suppliante d'église . Sa robe est vénérée au faubourg populeux Comme un habit de sainte à l'or miraculeux. De ses lèvres les mots ainsi que des prières Viennent au coeur du pauvre apaiser la douleur, Et ses pieuses mains douces comme des fleurs Se posent sur les fronts pour fermer les paupières.
Le nom de Béatrix n'était pour Dante qu'un symbole de divine poésie; il sera plus et mieux pour Amédée Prouvost. Il le recueillera pieusement comme le synonyme des plus pures gloires de sa maison et il le mettra sur le berceau de sa petite fille." Lecigne
« A Roubaix, il n'y eut pas une seule défection parmi les sœurs Augustines chargées de desservir l'Hôpital Sainte Elisabeth fondé en 1488 par Isabeau de Roubaix, veuve de Jacques de Luxembourg. Par un mémoire adressé, le 14 avril 1790, à l'Assemblée Nationale, la municipalité de cette ville, demandait, au nom de l'humanité, la conservation de leur couvent. Grâce sans doute à cette sollicitude de l'administration, les religieuses purent se maintenir, dans la ville, près de trois années encore, traversées néanmoins par toutes sortes de troubles, visites, enquêtes, inventaires. Il y eut même, à certaine époque, des menaces assez graves contre les sœurs, parce qu'elles recevaient des prêtres n'ayant pas prêté le serment. Enfin des commissaires, envoyés par le Directoire du District de Lille, vinrent, le 2 Novembre 1792, signifier aux sœurs l'ordre d'évacuer la maison dans les vingt-quatre heures. Qui peindra, s'écrie l'historien de Roubaix, la douleur des vingt-huit religieuses expulsées sans pitié de leur cloître où, calmes et détachées du siècle, elles goûtaient les ineffables charmes d'une vie d'austérités, de prière et de dévouement ? Violemment arrachées des lieux où reposaient leur bienfaitrice et leurs compagnes qui, plus heureuses, les avaient devancées dans un monde meilleur et éternel ; ravies aux pauvres chartrières que leur angélique charité entourait des plus tendres soins, on les refoulait au sein d'une société que les passions agitaient, où elles devaient trouver à peine un toit pour s'abriter ! Douze de ces religieuses ne quittèrent pas Roubaix et, pour se conformer à l'arrêté du département du Nord, du 11 décembre 1791, déclarèrent à la municipalité que Leur intention était de faire leur résidence en cette ville. La vénérable prieure, dame Béatrix Prouvost, fut arrêtée et incarcérée, mais elle sut se défendre énergiquement et victorieusement contre les ineptes accusations auxquelles elle fut en butte. Après le Concordat, six des pauvres sœurs de Sainte- Elisabeth, vénérables débris de la plus florissante communauté, regagnèrent leur couvent, appelées par l'administration municipale à s'y vouer à l'instruction de la jeunesse; - mais, affaiblies par l'âge, les misères et les privations de l'exil, elles durent bientôt renoncer à ce pénible travail et vécurent tristement de la modeste pension que leur faisait le Gouvernement. Une autre vivait encore à Valenciennes. en 1836, presque aveugle et sans ressources ; le conseil municipal de Roubaix lui accorda un secours annuel de 150 francs. » Th. Leuridan, Histoire de Roubaix, 1.1, p. 304; t. Il, p. 371 à 277. Source: gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 2008-205808
Philippe Constantin Prouvost, né le 2 août 1743, Roubaix, Nord, décédé après 1785, Mouscron, Hainaut, Belgique, prêtre, vicaire de Sainte Catherine à Lille, curé de Mouscron (filleul: Bon Ami Prouvost 1785-1827). 1787. — Église de Mouscron ; près du portail de droite. Au cimetière de cette église, au devant du crucifix repose le corps de Mlre Philippe-Constantin PROUVOST, natif de Roubaix, fils du sieur Pierre et de dame Marie-Jeanne DELEBECQUE, qui, ayant été curé de cette paroisse de Mouscron l'espace de trois ans et un mois, est décédé le premier novembre 1787, &gé de quarante quatro ans. Priez Dieu pour son àme. Augustin Prouvost, né le 29 décembre 1742, Roubaix ,baptisé le 30 décembre 1742, Roubaix ,prêtre. Marguerite du Hamel, décédée après 1710, religieuse au Couvent des Pénitentes à Lille. Rose Prouvost, religieuse du Saint Sacrement, Louis-Camille Prouvost, supérieur des Rédemptoristes, ordre fondé en 1732 par Saint Alphonse de Liguori (1696-1787). Gaspard-Justine Prouvost, doyen de Valenciennes (Un doyen est également le prêtre coordinateur d'un doyenné, c'est-à-dire d'un ensemble de plusieurs paroisses).
Trouvé dans les documents: Nomination d'un maître de latin. « Nous, Lieutenant Bailly et Eschevins du bourg et marquisat de Roubaix, sur les représentations qui nous ont été faites par la plus saine partie des habitans, qu'il est très intéressant pour la communauté d'avoy- quelqu'un dans le bourg pour y enseigner les premiers principes de la langue latine à la jeunesse et la mettre en état de pouvoir entrer dans les collèges pour y continuer leurs études et ayant égard auxdites représentations, nous avons pour et au nom de la communauté fait la convention qui suit avec le sieur Jean-Joseph Prouvost, grammairien et maître de musique, demeurant à Lille, savoir qu'à commencer du 15 avril, présent mois, ledit sieur Prouvost sera tenu d'enseigner à la jeunesse de Roubaix les premiers principes de la langue latine et de les mettre au moins en état d'entrer en cinquième dans les collèges, et, pour cela, de tenir classe de deux heures deux fois par jour, savoir depuis neuf heures du matin jusqu'à onze et depuis deux heures après-midi jusqu'à quatre, et ce, cinq jours par semaine, dans le cas où il n'y aura point de fête; sans par lui pouvoir exiger des pères, mères ou parents qui y enverront leurs enfants plus de trois livres de France par mois pour chaque écolier. Pour quoi nous nous obligeons de lui faire payer par la communauté la somme de soixante-quinze livres de France par an, payable par quart, de trois mois en trois mois, dont le premier échoira au 15 juillet prochain et ainsi continuer tant que durera la présente convention qui sera révocable à la volonté des parties, en le faisant signifier par celle qui ne voudra plus la tenir à l'autre, six mois avant. Ce que moi, Prouvost, ai accepté et accepte et promets exécuter. Fait et arrêté en notre assemblée extraordinaire tenue ce jour, 3 avril 1769 : et a ledit Prouvost signé avec nous et notre greffier. Jean Delaoutre.— Jean-Baptiste Desrumeaux.— Louis-Joseph De Le Becque. — Constantin Florin. — Jacques-François Chombart.— Denis-Joseph Lezaire.— Antoine-François Bonté. — Jean-Joseph Prouvost. — Blondel, greffier. Archives de Roubaix, G G 223, no 3
Les Prouvost au XVIII° siècle
Tableau de Garemijn transcrivant bien la vie quotidienne des Prouvost au XVIII° siècle.
le curé Jacques Legroux déclare en 1714 : « le bourg de Roubaix est considérable et ancien ;
ses manufactures le rendent célèbre plus que bien des grandes villes en France, en Espagne et ailleurs ».
Base Roglo: " Pierre Prouvost, né le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, baptisé le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, décédé le 1er mai 1770, Roubaix, Nord, inhumé le 2 mai 1770, église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 71 ans), maître de manufacture, échevin de la Ville de Roubaix. Marié le 25 septembre 1724, Roubaix (Nord), avec Marie Jeanne Delebecque, née le 28 février 1707, Roubaix (Nord), décédée le 10 février 1778, Roubaix (Nord), inhumée le 12 février 1778, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans), dont
Pierre Joseph Prouvost, né le 13 juillet 1725, Roubaix (Nord), décédé le 24 décembre 1797, Roubaix (Nord) (à l'âge de 72 ans), maître de manufacture, échevin de Roubaix. Marié le 27 septembre 1751, Roubaix (Nord), avec Marie Catherine Ramery, baptisée le 29 juin 1720, Mons, Hainaut, Belgique, décédée le 24 janvier 1771, Roubaix (Nord) (à l'âge de peut-être 50 ans), dont Catherine Françoise Prouvost, née le 6 août 1752, Roubaix (59), décédée le 18 septembre 1801, Comines (59) (à l'âge de 49 ans). Mariée le 30 avril 1782 avec François Joseph Durot, né en 1747, décédé en 1815 (à l'âge de 68 ans), bourgeois de Lille. Marie Béatrix Prouvost, née le 6 février 1728, Roubaix (Nord), décédée le 10 décembre 1808, Roubaix (Nord) (à l'âge de 80 ans), chanoinesse de Saint Augustin, prieure de l'Hôpital Sainte Elisabeth de Roubaix. Augustine Élisabeth Joseph Prouvost, née le 14 février 1731, Roubaix (Nord), décédée le 12 avril 1801, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans). Mariée le 21 septembre 1755, Roubaix (Nord), avec Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier, né le 18 avril 1728, Roubaix (Nord), décédé en 1795, Lille (Nord) (à l'âge de 67 ans), négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute lisse, échevin de la Ville de Roubaix., dont Jean-Baptiste Joseph Defrenne, né le 9 août 1756, Roubaix (Nord), décédé le 20 avril 1810, Roubaix (Nord) (à l'âge de 53 ans), négociant, égard de la Manufacture de Roubaix. Marié le 10 août 1779, Roubaix (Nord), avec Martine Joseph Delebecque, née le 11 novembre 1758, Roubaix (Nord), décédée le 3 janvier 1837, Roubaix (Nord) (à l'âge de 78 ans). Aimée Augustine de Fresnes, née le 3 octobre 1758, Roubaix (Nord), décédée le 22 août 1783, Lille (Nord) (à l'âge de 24 ans). Mariée le 9 mai 1780, Roubaix (Nord), avec Pierre Liévin Joseph Vernier, né le 19 août 1749, Sainte-Catherine, Lille (Nord), décédé le 29 mars 1834, Lille (Nord) (à l'âge de 84 ans), négociant à Lille, rentier, bourgeois de Lille. Pierre Joseph Defrenne, baptisé le 27 octobre 1759, Roubaix (Nord), décédé en 1804, Haubourdin (Nord) (à l'âge de peut-être 45 ans), négociant, officier municipal de Roubaix. Marié le 23 mai 1784, Templeuve en Pèvèle, Nord, avec Sophie Thérèse Desmons, baptisée le 24 août 1782, Templeuve-en-Pèvèle (Nord), décédée le 29 avril 1843, Lille (Nord) (à l'âge de peut-être 60 ans). Ursule Angélique Jacobine Defrenne, née le 19 juin 1761, Roubaix (Nord), décédée le 25 octobre 1807, Roubaix (Nord) (à l'âge de 46 ans). Mariée le 6 février 1781, Roubaix, Nord, avec Floris Delaoutre, né le 21 juillet 1752, Roubaix (Nord), décédé le 2 mai 1819, Roubaix (Nord) (à l'âge de 66 ans), négociant, maire de Roubaix. Ferdinand Augustin Joseph Defrenne, né le 26 décembre 1763, Roubaix (Nord), négociant. Marié le 15 février 1795, Roubaix, Nord, avec Marie Henriette Philippine Joseph Florin, née le 24 février 1764, Roubaix (Nord), décédée. Floris Louis Joseph Defrenne, né le 1er mars 1766, Roubaix (Nord), décédé le 5 août 1826, Roubaix (Nord) (à l'âge de 60 ans), négociant, conseiller municipal de Roubaix, membre du Conseil de Fabrique de Saint-Martin. Marié le 30 juin 1789, Roubaix, Nord, avec Hyacinthe Josèphe Delebecque, née le 21 août 1769, Roubaix (Nord), décédée le 16 avril 1841, Roubaix (Nord) (à l'âge de 71 ans). Eugène Joseph Marie de Fresnes, né le 16 novembre 1767, Roubaix (Nord), décédé le 26 mars 1768, Roubaix (Nord) (à l'âge de 4 mois). Marie Angélique Defrenne, née en 1769, Roubaix (Nord), décédée le 20 octobre 1819, Douai (Nord), inhumée, cimetière Saint-Roch, Valenciennes (Nord) (à l'âge de 50 ans). Mariée le 16 juillet 1795, Roubaix (Nord), avec Guillaume Joseph Alexandre Duquesne, né le 31 octobre 1765, Tourcoing (Nord), décédé le 24 avril 1827, château de Bon-Repos, Beuvrages (Nord), inhumé, cimetière Saint-Roch, Valenciennes (Nord) (à l'âge de 61 ans), négociant, banquier, directeur de la Banque Cailliau, Duquesne & Cie, capitaine de la Garde Nationale. Louis Joseph Defrenne, né le 22 novembre 1770, Roubaix (Nord), décédé le 28 septembre 1842, Roubaix (Nord) (à l'âge de 71 ans), négociant, conseiller municipal de Roubaix, membre du Conseil de Fabrique de Saint-Martin. Marié le 21 juin 1801, Roubaix (Nord), avec Victoire Josèphe Gruart, née le 15 septembre 1779, Roubaix (Nord), décédée le 11 juillet 1868, Roubaix (Nord) (à l'âge de 88 ans). Ursule Angélique Joseph Prouvost, née le 23 octobre 1733, Roubaix (Nord). Marie Marguerite Prouvost, née le 26 novembre 1734, Roubaix (Nord), décédée le 11 mars 1794, Roubaix (Nord) (à l'âge de 59 ans). Jeanne Eléonore Amélie Prouvost, née le 7 octobre 1737, Roubaix (Nord), décédée le 3 septembre 1755, Roubaix (Nord) (à l'âge de 17 ans). Marie Catherine Joseph Prouvost, née le 9 juin 1740, Roubaix (Nord), décédée le 16 novembre 1805, Roubaix (Nord) (à l'âge de 65 ans). Philippe Constantin Prouvost, né le 2 août 1743, Roubaix (Nord), décédé après 1785, Mouscron (Hainaut, Belgique), prêtre, vicaire de Sainte-Catherine à Lille, curé de Mouscron. Louis Joseph Prouvost, né le 9 mai 1747, Roubaix (Nord), décédé le 26 mai 1747, Roubaix (Nord) (à l'âge de 17 jours). "
L'ainé de Pierre Prouvost, né le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, baptisé le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, décédé le 1er mai 1770, Roubaix, Nord, inhumé le 2 mai 1770, église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 71 ans), maître de manufacture, échevin de la Ville de Roubaix. Marié le 25 septembre 1724, Roubaix (Nord), avec Marie Jeanne Delebecque, née le 28 février 1707, Roubaix (Nord), décédée le 10 février 1778, Roubaix (Nord), inhumée le 12 février 1778, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans),
fut Pierre Joseph Prouvost, né le 13 juillet 1725, Roubaix (Nord), décédé le 24 décembre 1797, Roubaix (Nord) (à l'âge de 72 ans), maître de manufacture, échevin de Roubaix. Marié le 27 septembre 1751, Roubaix (Nord), avec Marie Catherine Ramery, baptisée le 29 juin 1720, Mons, Hainaut, Belgique, décédée le 24 janvier 1771, Roubaix (Nord) (à l'âge de peut-être 50 ans),
dont la fille Catherine Françoise Prouvost
épousa, le 30 avril 1782, François Joseph du ROT 1747-1815
fils d’Arnould-François DUROT, bourgeois de Lille, remarquable exemple de parcours proto-industriel : sa vie intense a été racontée par Alexis Cordonnier dans son article : « Une industrie d’art au siècle des lumières : l’indiennerie DUROT (1765-1790) : il créa ou racheta les:
Manufacture Royale des toiles peintes, indiennes & papiers peints en façon de damas & d'indiennes de Lille
qu’il créa : lettres patentes le 25 janvier 1770 (toiles frappées des armes fleurdelisées),
Manufacture Royale de verres,
rachetée en 1775 et nommée sous la raison de son fils ainé « Louis-François Durot et fils », dirigée avec son gendre Auguste de LAGARDE ; cédée en 1777 à son associé Bernard Rousselle.
Verrerie Royale de Lille de la rue Saint Sebastien
Manufacture Royale de Mousselines d’Houplines
(association avec de Raincour) en 1768, Beau-père de Louis-François LEPERRE-DUROT, fondateur de la
Manufacture Royale de porcelaines de Monseigneur le Dauphin,
crée le 13 janvier 1784 place des Carmes à Lille et fabriquait de la porcelaine dure cuite au charbon de terre. Marque au « dauphin couronné » et « A Lille »
Après la Révolution, elle fut dirigée par Gaboria. Elle ferma en 1817.
La Manufacture Royale de porcelaines de Monseigneur le Dauphin fut créée le 13 janvier 1784, place de Carmes, par Louis-François Leperre-Durot. Elle produit uniquement de la porcelaine dure selon une nouvelle méthode de cuisson à la houille et non pas au bois grâce au Sieur Vannier. Ce dernier obtient le 24 mai 1785 un privilège industriel pour autoriser la création d’une manufacture à Valenciennes de porcelaine cuite exclusivement au charbon de terre. Un groupe représentant une Descente de Croix d’après Rubens et inscrit « Cuit au charbon de terre ce trente juin 1786 Vannier à Valenciennes» est conservé dans les collections du Château de Versailles. Comme de nombreuses fabriques à l’époque, la manufacture lilloise cherche un protecteur. C’est ainsi qu’elle envoie un important vase à M. de Calonne en 1785 (conservé au musée des Beaux-Arts de Lille ; inv. C2521) pour lui demander d’intercéder en leur faveur et obtenir la protection du Dauphin. Elle obtient entretemps (1784) l’autorisation de prendre le titre de manufacture royale. Calonne (1734-1802) originaire de Douai avait été Intendant de Flandres et d’Artois (1778-1783) puis contrôleur général des Finances (1783-1787). Le 31 mai 1785, il appelle Leperre-Durot à Paris pour des démonstrations, et désirant que Lille rivalise avec Tournai, envoie un courrier à son successeur à Lille : « (…) il serait à propos que cette manufacture de qui je viens de recevoir un très bel échantillon de ses ouvrages en fit un aux armes du Dauphin (…)
Vente Rémilleux numéro 274 :le,, à monture en bronze doré , circa 1785-1790
D’après la forme des vases de Sèvres dits « Bachelier» , oviformes munis d’anses à enroulement en forme de feuilles d’acanthe, la base du corps godronnée en spirale, le piédouche enrichi d’un tore de laurier enrubanné reposant sur une base carrée ; à décor or sur les faces de médaillons avec deux L entrelacés surmontés d’une couronne royale, les revers de médaillons en grisaille représentant des trophées militaires, encadrés de grands vases antiques polychromes garnis d’importants bouquets de fleurs et reposant sur des consoles rocailles, au-dessus d’une large frise or d’arabesques composée de palmes, guirlande de myrthe, de lauriers et pampres de vigne entrelacées ; les socles en bronze doré de forme carrée, moulurée et à décor amati ; éclats restaurés sur la partie haute des piédouches, quelques usures à la dorure Hauteur totale : 53,5 cm. (21in.) ; Hauteur des vases : 49 cm. (19 in.) 80,000-120,000 $88,000-130,000 £57,000-84,000
PROVENANCE : Vente Thierry de Maigret, Paris, le 2 décembre 2011, lot 89 a pair of late 18th century Lille porcelain two-handled and monogrammed vases, with ormolu mounts.
« Je me chargerai de lui faire agréer (…) et d’obtenir qu’il approuva que cette manufacture portait son nom (…) provisoirement». Le Dauphin avait alors un peu plus de trois ans… La manufacture va en effet réaliser un important vase pour le Dauphin ; il se trouve aujourd’hui dans les collections du Rijksmuseum (inv. BK-1965-104). Il est intéressant de noter que ces deux vases tout comme la paire qui nous intéresse aujourd’hui s’inspirent de formes créées à Sèvres environ vingt ans auparavant par Etienne Falconet et Jean-Jacques Bachelier (vase « royal» ou aux « tourterelles» ; vase « à jet d’eau »; vase « Bachelier à anses relevées» ). Une autre paire dans le même esprit (avec leurs couvercles) a été vendue par Maîtres Ader-Tajan-Picard, Paris, 9 mars 1988, lot 20, et avant chez Christie’s, Londres, 5 juillet 1974, lot 181. Même si Falconet est certainement précurseur dans la création de modèles de vases de style néoclassique, ce style est largement diffusé par Jean-Jacques Bachelier. Bachelier débute à la manufacture de Vincennes en 1748 où il fournit des modèles pour l’atelier des peintres ; il devient Directeur artistique en 1751 et finalement prend en charge l’atelier de sculpture de 1766 à 1773 après le départ de Falconet pour la Russie. De nombreux vases ont été créés à cette époque, qui d’ailleurs pour certains portent son nom : vases « Bachelier ovale» ; « Bachelier à cartouche en relief » , « Bachelier à deux anses élevées» , « Bachelier à serpens» , « Bachelier à couronne» , « Bachelier à anses élevées» , ou encore cassolette « Bachelier» Pierre Ennés dans son catalogue, « Un défi au goût» mentionne que « le court interim de Bachelier correspond selon nous à une période très importante ; une période charnière dans la production de Sèvres» . En revanche le décor commun retenu pour cet ensemble de vases, outre le décor d’armoiries, de monogrammes et symboles royaux, présente une déclinaison de décor dit « à la Salembier» . Henri Salembier avait réalisé des Cahiers d’Ornements, gravés par Juillet en 1777-78.
Il est considéré comme l’un des précurseurs du style Louis XVI. En 1780 est publié son Cahier d’Arabesques qui sera une source iconographique majeure des arts décoratifs de cette époque. La manufacture perd le Sieur Vannier et la qualité de la production qui n’est plus aussi bonne, contraint Leperre à revenir à l’usage du bois pour finalement la vendre en 1790 à M. Gaboria. Elle change de nombreuses fois de mains et ferme définitivement en 1817.
La paire présentée aujourd’hui est une des très belles illustrations du début de la production de cette manufacture. Probablement produite en vue d’un cadeau pour le roi, ce qui expliquerait les monogrammes aux deux L entrelacés et surmontés de la couronne royale ; il n’est néanmoins pas possible de l’affirmer faute de documents tangibles. Nous tenons à remercier MM. Bernard Dragesco et Didier Cramoisan pour nous avoir confirmé l’attribution à cette manufacture et indiqué le vase conservé dans les collections du Rijksmuseum d’Amsterdam. Dessin préparatoire et plâtre conservés à Sèvres-Cité de la céramique (avec l’aimable autorisation des archives).
Collection Thierry Prouvost
Il installa sa manufacture-château au château de Beaupré, à Haubourdin, propriété du comte de Roncq
Son beau frère Leperre installa sa manufacture de porcelaine sur la place de la porte Gand; à droite la rue de Gand. Deux tableaux par le grand Jean Pattou.
Jacques Prouvost 1670-1704 &1698 Antoinette Masurel 1670-1730
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Jacques Prouvost 1699-1774
Marie Agnès Florin 1712-1767
Pierre Prouvost 1699-1770 &1724 Marie Jeanne Delebecque 1707-1778
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Pierre Joseph Prouvost 1725-1797 &1751 Marie Catherine Ramery dit de Boulogne 1720-1771
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Catherine Françoise Prouvost 1752-1801
François-Joseph est le frère d’Hubertine-Clotilde épouse d’Auguste Joseph de LAGARDE de BOUTIGNY , seigneur de Bielville & autres lieux trésorier de France au Bureau de Lille , chevalier , seigneur de Boutigny, substitut au Bureau des Finances de Lille 1717-1749
de Dorothée-Julie Durot épouse de François-Joseph LEPERRE, fondateur de la Manufacture Royale de porcelaines de Monseigneur le Dauphin,neveu d’Antoine, dirige la chambre de Commerce de Lille , de Marie-Catherine et Amélie-Félicité qui épousèrent deux frères : Pierre-François et Jean-Baptiste Beghein d’Aignerue. de Pierre-Marie-Régis qui épousa la fille d’un des plus gros fabricant de toiles peintes des Pays-Bas catholiques : la gantoise Anne-Barbe CLEMMEN, de Louis-François qui épousa Marguerite BAYARD, riche propriétaire aux Antilles. de Nathalie-Françoise, dominicaine au couvent de Lille; de Patrice-Joseph, religieux à l’abbaye de Marchiennes.
Abbaye de Marchiennes
La cousine germaine de Charles Frédéric Lauwick 1782-1851 époux de Catherine -Françoise Durot-Prouvost 1784-1855,
Henriette Lauwick 1790-1862 épousa Pierre Catteau,
"Pierre, Antoine, Louis Catteau est né le 16 mai 1820 à Comines. Il est le fils de Pierre Catteau et d’Henriette Lawick. Il est issu d’une famille de fabricants de rubans. Son aïeul, Charles Catteau avait créé son entreprise de ruban en fil de lin au milieu du 18ème siècle.
En 1788, il y employait 44 ouvriers. Pierre Catteau termina à Boulogne-sur-Mer des études qu’il avait commencées au Collège des Jésuites de Brugelette. Il arriva en 1844 à Roubaix et créa son entreprise rue de la Fosse-aux-Chênes. Il s’orienta vers des tissus chaîne-soie qui remportèrent un vif succès. Doué d’un goût très sûr, ses produits étaient de véritables merveilles de dessins et de coloris. ela expliqua le constant essor de sa fabrique.
En 1869, le registre des patentes nous apprend qu’il est taxé au maximum pour son tissage du 30, de la rue de la Fosse aux Chênes. Il y était associé à ses frères : Charles et Louis qui résidaient à Comines et Adolphe qui demeurait à Roubaix. Pierre Catteau, quant à lui, habitait au 41, rue du Grand Chemin.
En 1885, pour cause d’extension, son tissage se situait au 121, rue du Grand Chemin, une filature de 8.800 broches lui était adjointe. Cette filature lui appartenait en propre. En ce qui concerne le tissage, il restait associé à ses frères. En plus, il était associé à Monsieur Edouard BODIN, demeurant au 30, rue Nain, au sein d’un tissage de plus de 200 métiers situé au 52, rue Saint Maurice.
Quant à son frère Adolphe, toujours en 1885, il était à la tête d’une retorderie de 3.550 broches et d’un tissage boulevard d’Armentières ainsi que d’un second tissage comprenant 73 métiers à bras pour tissus d’ameublement au 15, rue de la Chapelle Carrette.
Plusieurs distinctions…
Les mérites de Pierre Catteau lui valurent de recevoir de nombreuses distinctions. En 1862, il reçut une mention honorable à l’exposition de Londres. En 1867, à Paris, il obtint une médaille d’argent. En 1873, le jury de l’exposition universelle de Vienne lui décerna une médaille de progrès, sa plus haute distinction. L’année suivante, un décret du 27 juillet le nommait Chevalier de l’Ordre de la Légion d’Honneur pour « services rendus à l’industrie ». Enfin, en 1878, il obtint à Paris la médaille d’or.
L’hôtel particulier de Pierre CATTEAU
Pierre Catteau se fit construire au 45, rue du Grand Chemin son hôtel particulier. Nous savons qu’il habitait dans cette rue depuis au moins…