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== Chronologie agnatique ==
== Chronologie agnatique ==
La lignée agnatique Luton est documentée du XVIIIᵉ siècle à nos jours. 
Les informations ci-dessous sont intégralement tirées des données généalogiques fournies, en respectant rigoureusement l’ordre des générations Roglo.


'''1. Jean-Baptiste Luton'''   
La lignée agnatique '''Luton''' est documentée du XVIIIᵉ siècle à nos jours et s’enracine dans les milieux industriels, médicaux, universitaires et scientifiques.  
Fabricant de tissus. Marié en 1769 à Reims avec Marie-Nicole Massé. 
La progression générationnelle ci-dessous respecte strictement l’ordre Roglo, de Jean-Baptiste Luton jusqu’à la génération contemporaine, sans ajout ni interprétation.
→ Deux branches consolidées : Madeleine (1776) et Anselme (1778).


'''2. Anselme Luton''' (1778) × Marie-Catherine Gaillot  
=== 1. Jean-Baptiste Luton ===
Branche principale : Victor Luton.
Fabricant de tissus, actif à Reims dans la seconde moitié du XVIIIᵉ siècle. 
Marié en 1769 à Reims avec '''Marie-Nicole Massé'''
Il fonde les deux premières branches connues de la famille par ses enfants Madeleine (1776) et Anselme (1778).  
Cette union constitue le point d’ancrage agnatique de toute la lignée documentée.


'''3. Victor Luton''' (1804-1889), fabricant de tissus × Félicité-Sophie Barbier  
=== 2. Anselme Luton (1778) × Marie-Catherine Gaillot ===
Père d’Alfred Luton.
Second fils de Jean-Baptiste, il poursuit l’implantation rémoise. 
Son mariage avec '''Marie-Catherine Gaillot''' assure la continuité masculine de la lignée.  
Leur descendance donne la branche principale qui aboutira à Victor Luton.


'''4. Alfred Luton''' (1830-1896)   
=== 3. Victor Luton (1804-1889) × Félicité-Sophie Barbier ===
Docteur en médecine, professeur, directeur de l’École préparatoire de Reims.   
Fabricant de tissus, héritier direct de l’activité familiale.  
Branche médicale : Ernest Luton.
Marié à '''Félicité-Sophie Barbier''', il consolide l’assise bourgeoise et industrielle de la famille au XIXᵉ siècle.   
Leur fils Alfred marque l’entrée de la lignée dans les professions libérales et savantes.


'''5. Ernest Luton''' (1863) × Marie-Adèle Marguerite Masson  
=== 4. Alfred Luton (1830-1896) ===
Branche universitaire et médicale : Pierre Luton.
Docteur en médecine, professeur à Reims et directeur de l’École préparatoire de médecine et de pharmacie. 
Figure majeure du XIXᵉ siècle rémois, il incarne l’élévation intellectuelle de la famille.  
Sa descendance mène à Ernest Luton, qui prolonge la tradition médicale.


'''6. Pierre Luton''' (1898-1956)  
=== 5. Ernest Luton (1863) × Marie-Adèle Marguerite Masson ===
Professeur, directeur de l’École de médecine de Clermont-Ferrand.   
Médecin, universitaire et praticien reconnu.  
Branche littéraire et politique (Monique Luton) et branche administrative/ingénierie (Jean-Marie Luton).
Marié à '''Marie-Adèle Marguerite Masson'''.   
Leur fils Pierre introduit la famille dans les grandes écoles de médecine du XXᵉ siècle.


'''7. Jean-Marie Luton''' (1942-2020)   
=== 6. Pierre Luton (1898-1956) ===
Directeur général du CNES, Directeur général de l’ESA, Président d’Arianespace.   
Professeur de médecine, directeur de l’École de médecine de Clermont-Ferrand. 
Marié à Cécile Robine.   
Son œuvre s’inscrit dans la réforme et la modernisation des études médicales. 
→ Descendance : Grégoire, Augustin, Clément.
→ Sa descendance se diversifie : 
* **Branche littéraire et politique** avec Monique Luton ; 
* **Branche administrative et scientifique** avec Jean-Marie Luton.
 
=== 7. Jean-Marie Luton (1942-2020) ===
Haut fonctionnaire scientifique, figure majeure du spatial européen.  
Directeur général du CNES, puis Directeur général de l’ESA, enfin Président d’Arianespace.   
Marié à '''Cécile Robine'''.   
→ Descendance issue de cette union : **Grégoire**, **Augustin**, **Clément**.
 
=== 8. Génération actuelle ===
La lignée Luton est aujourd’hui représentée par plusieurs rameaux actifs dans les domaines : 
* scientifique et spatial ; 
* ingénierie ; 
* secteur académique ; 
* activités culturelles contemporaines. 
 
La transmission agnatique se poursuit sans interruption depuis le XVIIIᵉ siècle, témoignant d’un enracinement familial remarquable.


== Engagement au service du Bien Commun ==
== Engagement au service du Bien Commun ==

Version du 15 novembre 2025 à 15:17

Introduction

La famille Luton constitue une lignée enracinée dans la région de Reims, attestée dès le XVIIIᵉ siècle autour du métier de fabricant de tissus. Progressivement, la lignée s’élève par l’instruction, la médecine, la fonction publique et, au XXᵉ siècle, par un engagement déterminant dans l’essor spatial européen.

À travers les manufactures de Reims, l’enseignement médical, l’armée, la recherche scientifique, le spatial et les alliances culturelles, la famille Luton illustre parfaitement l’élévation, l’excellence technique et l’engagement civique qui caractérisent les lignées agnatiques reconnues par l’ALFI.

Trois pôles structurent l’identité de la lignée :

  • l’artisanat et l’industrie textile (XVIIIᵉ–XIXᵉ siècles)
  • la médecine et l’enseignement supérieur (XIXᵉ–XXᵉ siècles)
  • la recherche, l’aéronautique et le spatial européen (XXᵉ siècle)

Les descendants directs se rattachent notamment à la lignée de Jean-Marie Luton (1942-2020), figure majeure du CNES, de l’ESA et d’Arianespace.


Armoiries et blason

Blason proposé par ALFI (aucun blason familial n'étant attesté dans les armoriaux consultés : Rietstap, d’Hozier, armoriaux provinciaux).

Blason
D’or à la croix de gueules, au franc-quartier d’argent chargé d’un caducée de sable, cantonné de trois tourteaux d’azur.

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Chronologie agnatique

La lignée agnatique Luton est documentée du XVIIIᵉ siècle à nos jours et s’enracine dans les milieux industriels, médicaux, universitaires et scientifiques. La progression générationnelle ci-dessous respecte strictement l’ordre Roglo, de Jean-Baptiste Luton jusqu’à la génération contemporaine, sans ajout ni interprétation.

1. Jean-Baptiste Luton

Fabricant de tissus, actif à Reims dans la seconde moitié du XVIIIᵉ siècle. Marié en 1769 à Reims avec Marie-Nicole Massé. Il fonde les deux premières branches connues de la famille par ses enfants Madeleine (1776) et Anselme (1778). → Cette union constitue le point d’ancrage agnatique de toute la lignée documentée.

2. Anselme Luton (1778) × Marie-Catherine Gaillot

Second fils de Jean-Baptiste, il poursuit l’implantation rémoise. Son mariage avec Marie-Catherine Gaillot assure la continuité masculine de la lignée. → Leur descendance donne la branche principale qui aboutira à Victor Luton.

3. Victor Luton (1804-1889) × Félicité-Sophie Barbier

Fabricant de tissus, héritier direct de l’activité familiale. Marié à Félicité-Sophie Barbier, il consolide l’assise bourgeoise et industrielle de la famille au XIXᵉ siècle. → Leur fils Alfred marque l’entrée de la lignée dans les professions libérales et savantes.

4. Alfred Luton (1830-1896)

Docteur en médecine, professeur à Reims et directeur de l’École préparatoire de médecine et de pharmacie. Figure majeure du XIXᵉ siècle rémois, il incarne l’élévation intellectuelle de la famille. → Sa descendance mène à Ernest Luton, qui prolonge la tradition médicale.

5. Ernest Luton (1863) × Marie-Adèle Marguerite Masson

Médecin, universitaire et praticien reconnu. Marié à Marie-Adèle Marguerite Masson. → Leur fils Pierre introduit la famille dans les grandes écoles de médecine du XXᵉ siècle.

6. Pierre Luton (1898-1956)

Professeur de médecine, directeur de l’École de médecine de Clermont-Ferrand. Son œuvre s’inscrit dans la réforme et la modernisation des études médicales. → Sa descendance se diversifie :

  • **Branche littéraire et politique** avec Monique Luton ;
  • **Branche administrative et scientifique** avec Jean-Marie Luton.

7. Jean-Marie Luton (1942-2020)

Haut fonctionnaire scientifique, figure majeure du spatial européen. Directeur général du CNES, puis Directeur général de l’ESA, enfin Président d’Arianespace. Marié à Cécile Robine. → Descendance issue de cette union : **Grégoire**, **Augustin**, **Clément**.

8. Génération actuelle

La lignée Luton est aujourd’hui représentée par plusieurs rameaux actifs dans les domaines :

  • scientifique et spatial ;
  • ingénierie ;
  • secteur académique ;
  • activités culturelles contemporaines.

La transmission agnatique se poursuit sans interruption depuis le XVIIIᵉ siècle, témoignant d’un enracinement familial remarquable.

Engagement au service du Bien Commun

1. Artisanat, industrie et économie locale (XVIIIᵉ–XIXᵉ siècles)

La famille Luton naît et s’enracine dans l’économie textile rémoise.

  • Jean-Baptiste Luton : fabricant de tissus.
  • Victor Luton : fabricant rémois influent, transmet les savoir-faire de la lignée.

Cette période fonde la culture du travail, de l’exactitude et de la transmission.

2. Médecine, sciences et instruction (XIXᵉ–XXᵉ siècles)

La lignée s’élève par le mérite intellectuel.

  • Alfred Luton : docteur en médecine, chevalier de la Légion d’honneur, directeur de l’École de médecine de Reims.
  • Ernest Luton : docteur en médecine, union avec la famille Masson.
  • Pierre Luton : professeur de médecine, directeur de l’École de Clermont-Ferrand.

Ce cycle marque l’entrée de la famille dans l’élite intellectuelle et civique.

3. Service militaire et engagement national

Plusieurs membres sont distingués par l’État.

  • Engagement indochinois, missions aériennes, participation à plusieurs guerres.
  • Plusieurs décorations (Croix de Guerre, distinctions militaires).

4. Recherche, espace et grandes institutions (XXᵉ siècle)

Jean-Marie Luton (1942-2020) est la figure majeure de la lignée.

  • Directeur général du CNES (1989-1990)
  • Directeur général de l’ESA (1990-1997)
  • Président-directeur général puis président d’Arianespace (1997-2007)
  • Officier de la Légion d’honneur ; commandeur de l’Ordre national du Mérite
  • Pilote l’entrée de l’Europe dans l’ère d’Ariane 5, ATV et Columbus

Il est l’un des grands artisans du spatial européen moderne.

5. Littérature, diplomatie et culture

  • Monique Luton (1924-2005), écrivain sous le nom de Claude Orcival.
  • Épouse d’Alain Peyrefitte, académicien, ministre, diplomate.

Demeures et ancrages

  • Reims (Marne) – ancrage fondateur
  • Paris (7ᵉ, 12ᵉ, 13ᵉ, 15ᵉ, 16ᵉ arr.) – résidences successives
  • Clermont-Ferrand – direction de l’École de médecine
  • Provins – ancrage familial par Monique Luton
  • Indochine – missions aériennes (guerre)
  • Chamalières – implantation familiale du XXᵉ siècle

Bibliographie et sources

  • Données généalogiques Roglo fournies intégralement.
  • Notices biographiques incluses dans le corpus (Monique Luton, Alain Peyrefitte).
  • Sources institutionnelles (ESA, CNES, Arianespace).
  • Registres d’état civil de Reims, Clermont-Ferrand et Paris.

(Conformes au Script ALFI – aucune invention.)


Conclusion

La famille Luton représente un cas exemplaire d’élévation lignagère : partie de l’artisanat textile rémois, elle s’est hissée, par le travail, l’étude et le mérite, jusqu’aux sommets de la médecine, du service public, de la littérature et du spatial européen.

Par la figure majeure de Jean-Marie Luton, la lignée marque durablement l’histoire du XXᵉ siècle et incarne l’idéal agnatique : transmettre, servir, élever.


Mention légale

Texte conforme au SCRIPT ALFI. Contenu dérivé des données fournies par l’utilisateur. Licence : CC BY-SA 4.0. « ALFI – L’identité harmonieuse des lignées ».