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* Henri Étienne Soulange-Bodin (1819–ap. 1887), consul général de France, | * Henri Étienne Soulange-Bodin (1819–ap. 1887), consul général de France, | ||
commandeur de la Légion d’honneur — '''(lignée principale, suit)'''. | commandeur de la Légion d’honneur — '''(lignée principale, suit)'''. | ||
== Chronologie_agnatique (suite) == | |||
=== Henri Étienne Soulange-Bodin (1819 – après 1887) === | |||
Né le 12 janvier 1819 à Paris. | |||
Décédé après 1887. | |||
Consul général de France (notamment à Naples, 1861). | |||
Commandeur de la Légion d’honneur. | |||
Demeurait 1, avenue Pereire en 1887. | |||
Marié le 10 juin 1854, Paris Ier ancien, avec | |||
'''Marie Marthe Charlotte Louise Mariani''' (1831–1909), | |||
née à Bayonne, inhumée à Arcangues en 1909. | |||
Dont : | |||
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== Génération 3 == | |||
=== André Soulange-Bodin (1855–1937) === | |||
Né le 11 mai 1855, Paris Ier ancien. | |||
Décédé le 30 septembre 1937. | |||
Secrétaire d’Ambassade ; ministre plénipotentiaire ; maire d’Arcangues ; | |||
Président d’honneur de la Croix-Rouge ; président du comité d’hygiène sociale de Biarritz. | |||
Officier de la Légion d’honneur (1889). | |||
Marié le 2 février 1883, Paris 8e, avec | |||
'''Marthe Boivin''' (1861–1932), issue d’une grande famille de sucriers | |||
(Sommier–Lebaudy). Inhumée le 26 avril 1932 à Saint-Philippe-du-Roule. | |||
Dont : | |||
* '''Henri Soulange-Bodin''' (1885–1965) – lignée agnatique principale. | |||
* Roger Soulange-Bodin (1887–1945), ingénieur (École Centrale), | |||
capitaine d’artillerie, résistant, mort pour la France à Dachau. | |||
* Thomas Eugène Soulange-Bodin (1857–), officier de cavalerie démissionnaire. | |||
* Roger Soulange-Bodin (1861–1925), abbé, curé de Notre-Dame de Plaisance. | |||
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== Génération 4 == | |||
=== Henri Soulange-Bodin (1885–1965) === | |||
Né le 20 février 1885, Paris 8e. | |||
Décédé en 1965 ; inhumé à Arcangues. | |||
Homme de lettres, historien ; éditeur d’art ; pionnier de la photographie aérienne. | |||
Auteur de nombreuses monographies sur les châteaux de France. | |||
Membre du Cercle de l’Union ; de l’Union Interalliée ; du Jockey Club (admis 12 mars 1949). | |||
Marié le 7 novembre 1919, Paris 8e, Saint-Pierre-de-Chaillot, avec | |||
'''Claire Lenepveu-Boussaroque de Lafont''' (1887–1973), | |||
issue d’une lignée ancienne du Sud-Ouest, inhumée à Arcangues. | |||
Dont : | |||
* Roland Soulange-Bodin (v. 1924–1955), mort jeune. | |||
* '''Alyette Soulange-Bodin''' (1926–2017) — non agnatique. | |||
→ La lignée agnatique continue par les descendants masculins de la génération suivante ; | |||
la seule branche masculine restante dans cette génération passe par **Roger (1887)** | |||
→ mais Roger n’a pas eu de fils vivant à l’âge adulte : la branche masculine directe | |||
des Soulange-Bodin s’éteint ici **en ligne strictement agnatique**. | |||
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== Branche collatérale d'intérêt agnatique (Roglo) == | |||
Bien que la lignée directe s’éteigne, ALFI intègre les branches masculines | |||
ayant porté le patronyme **Soulange-Bodin** jusqu’au XXᵉ siècle : | |||
=== Roger Soulange-Bodin (1887–1945) === | |||
Né le 26 décembre 1887, Paris. | |||
Ingénieur (École Centrale), capitaine d’artillerie (1919). | |||
Chef de réseau belge de la Résistance. | |||
Mort pour la France, assassiné au camp de Dachau (4 février 1945). | |||
Chevalier de la Légion d’honneur ; Croix de Guerre 1914–1918 ; Croix de Guerre 1939–45 ; | |||
Croix de Léopold II. | |||
Membre du Jockey Club (admis 8 février 1941). | |||
Marié le 17 janvier 1919, Paris 16e, avec | |||
'''Alice Trubert''' (1893–1945), | |||
directrice de la Croix-Rouge française ; résistante ; morte à Ravensbrück. | |||
→ Couple martyr — aucune descendance masculine survivante. | |||
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=== Thomas Eugène Soulange-Bodin (1857–) === | |||
Né en 1857 à Naples (Italie). | |||
Officier de cavalerie démissionnaire. | |||
→ Célibataire dans Roglo / aucun fils répertorié. | |||
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=== Roger Soulange-Bodin (1861–1925) — l’abbé Soulange-Bodin === | |||
Né à Naples. | |||
Curé de Notre-Dame de Plaisance (Paris). | |||
Fondateur de l’église Notre-Dame du Travail (1911). | |||
Auteur d’une œuvre pastorale majeure dans les quartiers ouvriers parisiens. | |||
→ Pas de descendance. | |||
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== Situation agnatique == | |||
Selon les données Roglo (version 16/11/2025), | |||
**la lignée agnatique Soulange-Bodin s’éteint au XXᵉ siècle**, | |||
les derniers porteurs masculins étant : | |||
* Henri Soulange-Bodin (1885–1965) — 1 fils, mort jeune († 1955). | |||
* Roger Soulange-Bodin (1887–1945) — sans descendance masculine. | |||
* Aucun autre mâle Soulange-Bodin dans les branches collatérales. | |||
Ce point fera l’objet d’une **analyse ALFI officielle** en partie 4. | |||
= Engagement_au_service_du_Bien_Commun = | |||
== 4.1. Sciences, botanique & horticulture == | |||
Le nom Soulange-Bodin est indissociable de la grande révolution horticole française du XIXᵉ siècle. | |||
* '''Étienne Soulange-Bodin''' (1774–1846), homme politique, diplomate et botaniste, fonde l’Institut Royal d’Horticulture de Fromont, crée l’école française d’horticulture (1829), organise les premières expositions florales du Louvre, préside la Société linnéenne de Paris, la Société royale d’agriculture, et invente le célèbre '''magnolia × soulangeana'''. | |||
Son action place durablement la France au premier rang de l’horticulture européenne. | |||
== 4.2. Diplomatie, administration & service public == | |||
Plusieurs générations servent l’État dans des fonctions de haute responsabilité : | |||
* '''Henri Étienne Soulange-Bodin''' (1819–ap. 1887), consul général de France (notamment à Naples, 1861), commandeur de la Légion d’honneur. | |||
* '''André Soulange-Bodin''' (1855–1937), secrétaire d’ambassade, ministre plénipotentiaire, maire d’Arcangues, dirigeant de la Croix-Rouge française, auteur diplomatique. | |||
Cette tradition diplomatique et administrative constitue l’un des axes centraux de la lignée. | |||
== 4.3. Résistance, armées & héroïsme == | |||
La famille compte plusieurs figures militaires et résistantes : | |||
* '''Roger Soulange-Bodin''' (1887–1945), ingénieur (École Centrale), capitaine d’artillerie, chef de réseau belge, résistant ; mort pour la France à Dachau. | |||
* '''Alice Trubert''' (1893–1945), son épouse, directrice de la Croix-Rouge française, résistante ; morte en déportation à Ravensbrück. | |||
Le couple constitue l’un des portraits héroïques les plus marquants des familles françaises engagées dans la lutte contre le nazisme. | |||
== 4.4. Culture, lettres & patrimoine == | |||
La famille contribue à la connaissance, à la préservation et à la transmission du patrimoine français : | |||
* '''Henri Soulange-Bodin''' (1885–1965), historien, bibliophile et écrivain prolifique, auteur de nombreuses monographies sur les châteaux de France ; pionnier de la photographie aérienne patrimoniale ; membre du Jockey Club. | |||
Ses œuvres comptent encore parmi les références majeures de l’histoire monumentale régionale. | |||
== 4.5. Foi, éducation & initiatives sociales == | |||
Une part importante de la lignée s’engage dans les œuvres religieuses : | |||
* '''Roger Soulange-Bodin''' (1861–1925), curé de Notre-Dame de Plaisance, fondateur de l’église Notre-Dame du Travail, figure majeure de la pastorale ouvrière parisienne. | |||
La famille soutient durablement des œuvres charitables et éducatives, notamment au tournant des XIXᵉ–XXᵉ siècles. | |||
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= Alliances = | |||
La lignée Soulange-Bodin s’unit à des familles diplomatiques, industrielles, militaires et religieuses : | |||
* '''Mesnard''' | |||
* '''Peron''' | |||
* '''Mariani''' | |||
* '''Boivin''' (Sommier–Lebaudy, grande industrie sucrière) | |||
* '''Cassas''' | |||
* '''Lenepveu-Boussaroque de Lafont''' | |||
* '''Derode''' (Marine) | |||
* '''Reboul''' (Cavalerie) | |||
* '''Trubert''' (député, Croix-Rouge) | |||
→ Alliances marquantes dans les milieux politiques, sucriers, industriels, diplomatiques, militaires et ecclésiastiques. | |||
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= Demeures_et_ancrages = | |||
* '''Montrichard''' (Loir-et-Cher) – origine familiale. | |||
* '''Paris''' – ancrage principal des branches diplomatiques et cléricales. | |||
* '''Domaine de Fromont, Ris-Orangis''' – haut lieu horticole fondé par Étienne Soulange-Bodin. | |||
* '''Naples''' – implantation diplomatique sous le Second Empire. | |||
* '''Arcangues''' (Pyrénées-Atlantiques) – foyer majeur des XIXᵉ–XXᵉ siècles, nécropole familiale. | |||
* '''Biarritz''' – résidence associée aux fonctions diplomatiques. | |||
* '''Plaisance / Notre-Dame-du-Travail''' – ancrage religieux emblématique de l’abbé Soulange-Bodin. | |||
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= Conclusion = | |||
La famille '''Soulange-Bodin''' illustre l’une des formes les plus accomplies du service au Bien Commun : | |||
science et botanique, diplomatie et administration, résistance et héroïsme, | |||
patrimoine, lettres et foi. | |||
Elle unit dans une même continuité : | |||
'''la connaissance, la protection, la création et le sacrifice'''. | |||
Par l’invention du magnolia de Soulange, par les œuvres diplomatiques et par l’exemple héroïque offert en 1945, | |||
la lignée Soulange-Bodin demeure l’un des visages les plus nobles de la tradition française. | |||
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= Mention_légale = | |||
Données Roglo © (version du 16 novembre 2025). | |||
Reproduction autorisée sous licence CC BY-NC-ND 4.0 avec citation de la source. | |||
Thésaurus ALFI © — Diffusion sous licence CC BY-SA 4.0. | |||
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Version du 16 novembre 2025 à 16:55
Thésaurus Agnatique ALFI : Soulange-Bodin
Sommaire
- Introduction
- Armoiries et blason
- Chronologie agnatique
- (Suites dans les parties suivantes)
Introduction
La lignée agnatique Soulange-Bodin s’inscrit dans une continuité rare, unissant la science botanique, la diplomatie française, l’héroïsme de guerre, la résistance, la littérature historique, l’action pastorale et la fidélité au Bien Commun. Du chevalier Étienne Soulange-Bodin, inventeur du célèbre
- Magnolia soulangea* et fondateur de l’Institut horticole de Fromont, aux
diplomates André et Henri Étienne Soulange-Bodin, des historiens et éditeurs audacieux aux martyrs de Dachau et Ravensbrück, la lignée se distingue par un service constant : comprendre, conserver, transmettre et défendre.
L’identité Soulange-Bodin est marquée par quatre axes fondateurs :
- **Botanique & sciences vivantes** — innovations horticoles, institutions,
cours, publications savantes ;
- **Diplomatie & service de l’État** — ambassades, missions internationales,
actions politiques au service de la paix ;
- **Résistance & héroïsme** — sacrifice de Roger et Alice Soulange-Bodin, morts
pour la France en déportation ;
- **Mémoire & culture** — historiographie monumentale, œuvres sur les châteaux,
action patrimoniale et religieuse.
Le présent Thésaurus reprend exhaustivement le corpus Roglo (version du 16 novembre 2025) afin de préserver la continuité intégrale de la lignée agnatique.
Armoiries_et_blason
Blason de la famille Soulange-Bodin (proposition validée ALFI, 2025) De sinople, à une croix de magnolia d’argent, les quatre fleurs ouvertes et feuillées de même ; cantonée en chef de deux flammes de gueules, et en pointe d’un livre ouvert d’or ; au franc-quartier d’azur chargé d’une colombe volante d’argent.
Symbolique ALFI
- Le sinople : science des jardins, terre créatrice, Fromont.
- La croix de magnolia : invention du *magnolia soulangea* et
symbolisation de la botanique comme service du Bien Commun.
- Les flammes de gueules : mémoire de Roger et Alice Soulange-Bodin,
martyrs de la Résistance (Dachau et Ravensbrück).
- Le livre d’or : Henri Soulange-Bodin, historien, éditeur d’art, photographe.
- La colombe d’argent : diplomatie, paix active, missions d’État.
Chronologie_agnatique
Génération 1
Pierre Joseph François Soulange-Bodin
Marié avec Françoise Emmanuelle Mesnard. Dont :
Génération 2
Étienne Soulange-Bodin (1774–1846)
Né le 6 juin 1774 à Montrichard ; mort le 23 juillet 1846 au domaine de Fromont, Ris-Orangis. Homme politique, diplomate, botaniste, maire de Ris-Orangis (1829–1846), président de sociétés savantes, inventeur du
- Magnolia soulangea*, fondateur en 1829 de la première école d’horticulture
française. Marié le 1er février 1809 à Paris (Saint-Germain-l’Auxerrois) avec Henriette Peron (1787–1870). Dont :
- Eugénie Augusta Henriette Soulange-Bodin (1811–) – mariée Cassas.
- Eugène Soulange-Bodin (1816–).
- Henri Étienne Soulange-Bodin (1819–ap. 1887), consul général de France,
commandeur de la Légion d’honneur — (lignée principale, suit).
Chronologie_agnatique (suite)
Henri Étienne Soulange-Bodin (1819 – après 1887)
Né le 12 janvier 1819 à Paris. Décédé après 1887. Consul général de France (notamment à Naples, 1861). Commandeur de la Légion d’honneur. Demeurait 1, avenue Pereire en 1887.
Marié le 10 juin 1854, Paris Ier ancien, avec Marie Marthe Charlotte Louise Mariani (1831–1909), née à Bayonne, inhumée à Arcangues en 1909.
Dont :
Génération 3
André Soulange-Bodin (1855–1937)
Né le 11 mai 1855, Paris Ier ancien. Décédé le 30 septembre 1937. Secrétaire d’Ambassade ; ministre plénipotentiaire ; maire d’Arcangues ; Président d’honneur de la Croix-Rouge ; président du comité d’hygiène sociale de Biarritz. Officier de la Légion d’honneur (1889).
Marié le 2 février 1883, Paris 8e, avec Marthe Boivin (1861–1932), issue d’une grande famille de sucriers (Sommier–Lebaudy). Inhumée le 26 avril 1932 à Saint-Philippe-du-Roule.
Dont :
- Henri Soulange-Bodin (1885–1965) – lignée agnatique principale.
- Roger Soulange-Bodin (1887–1945), ingénieur (École Centrale),
capitaine d’artillerie, résistant, mort pour la France à Dachau.
- Thomas Eugène Soulange-Bodin (1857–), officier de cavalerie démissionnaire.
- Roger Soulange-Bodin (1861–1925), abbé, curé de Notre-Dame de Plaisance.
Génération 4
Henri Soulange-Bodin (1885–1965)
Né le 20 février 1885, Paris 8e. Décédé en 1965 ; inhumé à Arcangues. Homme de lettres, historien ; éditeur d’art ; pionnier de la photographie aérienne. Auteur de nombreuses monographies sur les châteaux de France. Membre du Cercle de l’Union ; de l’Union Interalliée ; du Jockey Club (admis 12 mars 1949).
Marié le 7 novembre 1919, Paris 8e, Saint-Pierre-de-Chaillot, avec Claire Lenepveu-Boussaroque de Lafont (1887–1973), issue d’une lignée ancienne du Sud-Ouest, inhumée à Arcangues.
Dont :
- Roland Soulange-Bodin (v. 1924–1955), mort jeune.
- Alyette Soulange-Bodin (1926–2017) — non agnatique.
→ La lignée agnatique continue par les descendants masculins de la génération suivante ; la seule branche masculine restante dans cette génération passe par **Roger (1887)** → mais Roger n’a pas eu de fils vivant à l’âge adulte : la branche masculine directe des Soulange-Bodin s’éteint ici **en ligne strictement agnatique**.
Branche collatérale d'intérêt agnatique (Roglo)
Bien que la lignée directe s’éteigne, ALFI intègre les branches masculines ayant porté le patronyme **Soulange-Bodin** jusqu’au XXᵉ siècle :
Roger Soulange-Bodin (1887–1945)
Né le 26 décembre 1887, Paris. Ingénieur (École Centrale), capitaine d’artillerie (1919). Chef de réseau belge de la Résistance. Mort pour la France, assassiné au camp de Dachau (4 février 1945). Chevalier de la Légion d’honneur ; Croix de Guerre 1914–1918 ; Croix de Guerre 1939–45 ; Croix de Léopold II. Membre du Jockey Club (admis 8 février 1941).
Marié le 17 janvier 1919, Paris 16e, avec Alice Trubert (1893–1945), directrice de la Croix-Rouge française ; résistante ; morte à Ravensbrück.
→ Couple martyr — aucune descendance masculine survivante.
Thomas Eugène Soulange-Bodin (1857–)
Né en 1857 à Naples (Italie). Officier de cavalerie démissionnaire. → Célibataire dans Roglo / aucun fils répertorié.
Roger Soulange-Bodin (1861–1925) — l’abbé Soulange-Bodin
Né à Naples. Curé de Notre-Dame de Plaisance (Paris). Fondateur de l’église Notre-Dame du Travail (1911). Auteur d’une œuvre pastorale majeure dans les quartiers ouvriers parisiens. → Pas de descendance.
Situation agnatique
Selon les données Roglo (version 16/11/2025),
- la lignée agnatique Soulange-Bodin s’éteint au XXᵉ siècle**,
les derniers porteurs masculins étant :
- Henri Soulange-Bodin (1885–1965) — 1 fils, mort jeune († 1955).
- Roger Soulange-Bodin (1887–1945) — sans descendance masculine.
- Aucun autre mâle Soulange-Bodin dans les branches collatérales.
Ce point fera l’objet d’une **analyse ALFI officielle** en partie 4.
Engagement_au_service_du_Bien_Commun
4.1. Sciences, botanique & horticulture
Le nom Soulange-Bodin est indissociable de la grande révolution horticole française du XIXᵉ siècle.
- Étienne Soulange-Bodin (1774–1846), homme politique, diplomate et botaniste, fonde l’Institut Royal d’Horticulture de Fromont, crée l’école française d’horticulture (1829), organise les premières expositions florales du Louvre, préside la Société linnéenne de Paris, la Société royale d’agriculture, et invente le célèbre magnolia × soulangeana.
Son action place durablement la France au premier rang de l’horticulture européenne.
4.2. Diplomatie, administration & service public
Plusieurs générations servent l’État dans des fonctions de haute responsabilité :
- Henri Étienne Soulange-Bodin (1819–ap. 1887), consul général de France (notamment à Naples, 1861), commandeur de la Légion d’honneur.
- André Soulange-Bodin (1855–1937), secrétaire d’ambassade, ministre plénipotentiaire, maire d’Arcangues, dirigeant de la Croix-Rouge française, auteur diplomatique.
Cette tradition diplomatique et administrative constitue l’un des axes centraux de la lignée.
4.3. Résistance, armées & héroïsme
La famille compte plusieurs figures militaires et résistantes :
- Roger Soulange-Bodin (1887–1945), ingénieur (École Centrale), capitaine d’artillerie, chef de réseau belge, résistant ; mort pour la France à Dachau.
- Alice Trubert (1893–1945), son épouse, directrice de la Croix-Rouge française, résistante ; morte en déportation à Ravensbrück.
Le couple constitue l’un des portraits héroïques les plus marquants des familles françaises engagées dans la lutte contre le nazisme.
4.4. Culture, lettres & patrimoine
La famille contribue à la connaissance, à la préservation et à la transmission du patrimoine français :
- Henri Soulange-Bodin (1885–1965), historien, bibliophile et écrivain prolifique, auteur de nombreuses monographies sur les châteaux de France ; pionnier de la photographie aérienne patrimoniale ; membre du Jockey Club.
Ses œuvres comptent encore parmi les références majeures de l’histoire monumentale régionale.
4.5. Foi, éducation & initiatives sociales
Une part importante de la lignée s’engage dans les œuvres religieuses :
- Roger Soulange-Bodin (1861–1925), curé de Notre-Dame de Plaisance, fondateur de l’église Notre-Dame du Travail, figure majeure de la pastorale ouvrière parisienne.
La famille soutient durablement des œuvres charitables et éducatives, notamment au tournant des XIXᵉ–XXᵉ siècles.
Alliances
La lignée Soulange-Bodin s’unit à des familles diplomatiques, industrielles, militaires et religieuses :
- Mesnard
- Peron
- Mariani
- Boivin (Sommier–Lebaudy, grande industrie sucrière)
- Cassas
- Lenepveu-Boussaroque de Lafont
- Derode (Marine)
- Reboul (Cavalerie)
- Trubert (député, Croix-Rouge)
→ Alliances marquantes dans les milieux politiques, sucriers, industriels, diplomatiques, militaires et ecclésiastiques.
Demeures_et_ancrages
- Montrichard (Loir-et-Cher) – origine familiale.
- Paris – ancrage principal des branches diplomatiques et cléricales.
- Domaine de Fromont, Ris-Orangis – haut lieu horticole fondé par Étienne Soulange-Bodin.
- Naples – implantation diplomatique sous le Second Empire.
- Arcangues (Pyrénées-Atlantiques) – foyer majeur des XIXᵉ–XXᵉ siècles, nécropole familiale.
- Biarritz – résidence associée aux fonctions diplomatiques.
- Plaisance / Notre-Dame-du-Travail – ancrage religieux emblématique de l’abbé Soulange-Bodin.
Conclusion
La famille Soulange-Bodin illustre l’une des formes les plus accomplies du service au Bien Commun : science et botanique, diplomatie et administration, résistance et héroïsme, patrimoine, lettres et foi.
Elle unit dans une même continuité : la connaissance, la protection, la création et le sacrifice.
Par l’invention du magnolia de Soulange, par les œuvres diplomatiques et par l’exemple héroïque offert en 1945, la lignée Soulange-Bodin demeure l’un des visages les plus nobles de la tradition française.
Mention_légale
Données Roglo © (version du 16 novembre 2025). Reproduction autorisée sous licence CC BY-NC-ND 4.0 avec citation de la source. Thésaurus ALFI © — Diffusion sous licence CC BY-SA 4.0.
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