« Château d'Estaimbourg » : différence entre les versions

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"Godefroy de Bourgogne-Herlaer, sgr d’Amerval, est le grand’père de Maximilienne qui épousa Philippe de Rodoan, sgr de Berleghem, bourgmestre de Bruxelles (1588/89) dont le père venait de Lorraine et la mère était issue de vieilles familles des lignages de Bruxelles (seuls les descendants pouvaient faire partie des Lignages et Philippe de Rodoan avait été admis au Lignage Sweerts en 1588 du chef de sa mère ; voir les bons articles résumés sur les lignages et l’association actuelle, sur Wikipédia). Leur fille Catherine épousa  en 1612 Jean de Croeser, chevalier, (d’une vieille famille flamande), sgr d’Audincthun, Dennebroeucq et Réclinghem (3 terres à clocher en Artois lui venant des familles de Samillan et de Contreras, d’origine espagnole, et de Montbertault). Dans la branche aînée les 3 terres furent vendues par la dernière descendante alliée à la famille Boutechoux de Chavannes ; dans la branche cadette, fixée d’abord à Bergues on  trouve Anne Thérèse de Croeser, grand’mère maternelle de la marquise de Sade, et  Benoît Dominique de Croeser, qui se fixa à Valenciennes par mariage en 1746 avec Marie Anne de Sars, plusieurs fois descendante de la famille de famille de Fourmestraux de Valenciennes, issue de la vieille famille lilloise qui a donné la branche de Wazières de Fourmestraux, sgrs du Vert-Bois à Bondues. Marie Anne de Sars, très vite veuve, a acquis la sgrie de Villers-Sire-Nicole de Beaumarchais qui l’avais lui-même acquise de la Maison de Nassau. Son fils,  J-Bte Dominique devint chef de famille de la Maison de Croeser à l’extinction de la branche possessionnée en Artois, et épousa Adélaïde de Grignart de Rametz, qui, par la Maison de Blois, cumulait, comme lui plusieurs ascendances jusqu’à St-Louis (ce qui est beaucoup plus rare en France que les ascendances jusqu’à Hugues Capet et Charlemagne !) ; j’ai participé aux Cahiers de St-Louis de l’abbé Dupont restés inachevés après son décès. Du couple de Croeser-de Grignart sont issues notamment  Pauline qui épousa son cousin Casimir  de Sars de Solmon, militaire retraité, généalogiste amateur, qui légua à la ville de Valenciennes 13 volumes manuscrits de généalogies des familles des provinces du Nord que la Bibliothèque Municipale a mise en ligne mais qui sont à prendre avec la plus grande précaution car il a recopié tout ce qui lui tombait sous la main dans les bibliothèques et archives privées de la Région, sans indiquer ses sources et sans faire œuvre critique en mettant parfois plusieurs versions qui se contredisent. Une autre fille, Joséphine, épousa Alexandre Le Tellier et une seconde fille, Louise, née posthume chez une autre de ses sœurs la comtesse de Préseau (dont le conjoint était plusieurs fois cousin d’Alexandre Le Tellier et descendait plusieurs fois des familles de Préseau, de Colnet  et Polchet, familles de maîtres de forges et maîtres verriers de l’Avesnois). La descendance de Louise Droulers-Le Tellier se trouve dans l’annuaire des familles.
 Charles de Bourgogne, sgr de Herlaer (frère aîné de Godefroi), a eu un petit-fils, Philippe, + au château d’Herbamez en 1630, qui épousa en 1594 Isabeau de Le Candèle, dame d’Herbamez à Marquillies après son père. Leur arrière-petit-fils, Balthazar Philippe François, chlr, sgr d’Herbamez épouse en 1713 Marie Anne Thérèse Parent, dont 7 enfants ; l’aîné est le grand-père de Jeanne Rufine Françoise, dernière dame d’Herbamez, épouse en 1787 de Charles Désiré Henri de La Chaussée, éc., sgr de Séhen et St-Prix, officier ; le dernier, Léon Balthazar, chlr, officier, est le père de Philippe de Bourgogne, chlr, 1er page à la Grande Ecurie du Roi, émigré puis fixé à Tournai, bourgmestre d’Estaimbourg, marié en 1809 à Tournai à Marie Claire Josèphe Sophie de Brandt de Maizières dont le père était le dernier seigneur d’Estaimbourg et propriétaire du vieux château. Leur fils  hérita de la propriété d’Estaimbourg et reconstruisit le château en 1854 ; ses 2 enfants seront les derniers du nom de cette branche.
Les Amédée Prouvost louèrent le domaine pour remplacer leur maison de campagne de la Glane.
L’Histoire d’Estaimbourg, citée sur le Site, nous donnerait certainement des précisions sur la transmission de la seigneurie sous l’ancien Régime, mais où la consulter ?
La généalogie des bâtards de la Maison de Bourgogne par Marcel Bergé, pages 316 à 408 du N° 60 (novembre 1955) de L’Intermédiaire des Généalogistes, in du SCGD de Bruxelles.
C’était l’ouvrage de référence jusqu’à la parution en 1990 du volume consacrés par Patrick Van Kerrebrouck aux Valois dans La nouvelle Histoire Généalogique de l’Auguste Maison de France (736 pp.) (tome III de cette reprise du Père Anselme, malheureusement inachevée).
Le Professeur Bergé n’indiquait pas l’alliance de Marie de Bourgogne, par contre elle figure dans l’ouvrage de Van Kerrebrouck ; elle a épousé au château d’Estaimbourg le 29/5/1864 Marie-Gaston Martin de Marolles (pour la suite voir Roglo) ; comme elle est décédée en 1906 ce sont peut-être ses enfants qui ont vendu Estaimbourg qui était loin de leur propriété d’Allouis dans le Cher. » Philippe Rammaert
Charles de Bourgogne, fils de Philippe de Bourgogne, naquit en 1801. Il épousa, vers 1838, mademoiselle Marie-Antoinette de la Chaussée et reconstruisit le château en 1854 remplaçant l’ancien château qui appartenait à ses grands parents maternels, François de Brandt, marquis de Maizières, décédé au château d’Estaimbourg le 21/4/1831 et Marie-Joséphine Le Vaillant de Jollain, décédée à Tournai le 29/1/1811, mais je ne sais pas qu’elle est l’origine de propriété.
Elisabeth-Zénobie de la Chaussée, née le 5 Novembre 1816, décédée au château d' Estaimbourg, près Tournay, le 27 Juillet 1885, mariée en 1838 à Charles de Bourgogne, était une  petite fille d’ Alexandrine-Charlotte- Joseph-Marie VIRNOT DE LAMISSART. Olivier Virnot avait eu droit à un article de presse lors de son mariage à Estaimbourg ( qui lui attribuait une ascendance Bourgogne, ce qui est faux mais de niveau journalistiqu"
https://www.thierryprouvost.com/Branche-Amedee-I-VII-Prouvost.html#:~:text=Godefroy%20de%20Bourgogne,de%20niveau%20journalistique


"Aussi pauvre, mais plus touchante Mon clocher d'ardoise que dore La pourpre du soleil couchant Parmi les arbres et les tuiles je vois encore se pencher son coq aux ailes immobiles Mon vieux clocher
"Aussi pauvre, mais plus touchante Mon clocher d'ardoise que dore La pourpre du soleil couchant Parmi les arbres et les tuiles je vois encore se pencher son coq aux ailes immobiles Mon vieux clocher

Version du 2 novembre 2025 à 09:04

"Godefroy de Bourgogne-Herlaer, sgr d’Amerval, est le grand’père de Maximilienne qui épousa Philippe de Rodoan, sgr de Berleghem, bourgmestre de Bruxelles (1588/89) dont le père venait de Lorraine et la mère était issue de vieilles familles des lignages de Bruxelles (seuls les descendants pouvaient faire partie des Lignages et Philippe de Rodoan avait été admis au Lignage Sweerts en 1588 du chef de sa mère ; voir les bons articles résumés sur les lignages et l’association actuelle, sur Wikipédia). Leur fille Catherine épousa  en 1612 Jean de Croeser, chevalier, (d’une vieille famille flamande), sgr d’Audincthun, Dennebroeucq et Réclinghem (3 terres à clocher en Artois lui venant des familles de Samillan et de Contreras, d’origine espagnole, et de Montbertault). Dans la branche aînée les 3 terres furent vendues par la dernière descendante alliée à la famille Boutechoux de Chavannes ; dans la branche cadette, fixée d’abord à Bergues on  trouve Anne Thérèse de Croeser, grand’mère maternelle de la marquise de Sade, et  Benoît Dominique de Croeser, qui se fixa à Valenciennes par mariage en 1746 avec Marie Anne de Sars, plusieurs fois descendante de la famille de famille de Fourmestraux de Valenciennes, issue de la vieille famille lilloise qui a donné la branche de Wazières de Fourmestraux, sgrs du Vert-Bois à Bondues. Marie Anne de Sars, très vite veuve, a acquis la sgrie de Villers-Sire-Nicole de Beaumarchais qui l’avais lui-même acquise de la Maison de Nassau. Son fils,  J-Bte Dominique devint chef de famille de la Maison de Croeser à l’extinction de la branche possessionnée en Artois, et épousa Adélaïde de Grignart de Rametz, qui, par la Maison de Blois, cumulait, comme lui plusieurs ascendances jusqu’à St-Louis (ce qui est beaucoup plus rare en France que les ascendances jusqu’à Hugues Capet et Charlemagne !) ; j’ai participé aux Cahiers de St-Louis de l’abbé Dupont restés inachevés après son décès. Du couple de Croeser-de Grignart sont issues notamment  Pauline qui épousa son cousin Casimir  de Sars de Solmon, militaire retraité, généalogiste amateur, qui légua à la ville de Valenciennes 13 volumes manuscrits de généalogies des familles des provinces du Nord que la Bibliothèque Municipale a mise en ligne mais qui sont à prendre avec la plus grande précaution car il a recopié tout ce qui lui tombait sous la main dans les bibliothèques et archives privées de la Région, sans indiquer ses sources et sans faire œuvre critique en mettant parfois plusieurs versions qui se contredisent. Une autre fille, Joséphine, épousa Alexandre Le Tellier et une seconde fille, Louise, née posthume chez une autre de ses sœurs la comtesse de Préseau (dont le conjoint était plusieurs fois cousin d’Alexandre Le Tellier et descendait plusieurs fois des familles de Préseau, de Colnet  et Polchet, familles de maîtres de forges et maîtres verriers de l’Avesnois). La descendance de Louise Droulers-Le Tellier se trouve dans l’annuaire des familles.

 Charles de Bourgogne, sgr de Herlaer (frère aîné de Godefroi), a eu un petit-fils, Philippe, + au château d’Herbamez en 1630, qui épousa en 1594 Isabeau de Le Candèle, dame d’Herbamez à Marquillies après son père. Leur arrière-petit-fils, Balthazar Philippe François, chlr, sgr d’Herbamez épouse en 1713 Marie Anne Thérèse Parent, dont 7 enfants ; l’aîné est le grand-père de Jeanne Rufine Françoise, dernière dame d’Herbamez, épouse en 1787 de Charles Désiré Henri de La Chaussée, éc., sgr de Séhen et St-Prix, officier ; le dernier, Léon Balthazar, chlr, officier, est le père de Philippe de Bourgogne, chlr, 1er page à la Grande Ecurie du Roi, émigré puis fixé à Tournai, bourgmestre d’Estaimbourg, marié en 1809 à Tournai à Marie Claire Josèphe Sophie de Brandt de Maizières dont le père était le dernier seigneur d’Estaimbourg et propriétaire du vieux château. Leur fils  hérita de la propriété d’Estaimbourg et reconstruisit le château en 1854 ; ses 2 enfants seront les derniers du nom de cette branche.

Les Amédée Prouvost louèrent le domaine pour remplacer leur maison de campagne de la Glane.

L’Histoire d’Estaimbourg, citée sur le Site, nous donnerait certainement des précisions sur la transmission de la seigneurie sous l’ancien Régime, mais où la consulter ?

La généalogie des bâtards de la Maison de Bourgogne par Marcel Bergé, pages 316 à 408 du N° 60 (novembre 1955) de L’Intermédiaire des Généalogistes, in du SCGD de Bruxelles.

C’était l’ouvrage de référence jusqu’à la parution en 1990 du volume consacrés par Patrick Van Kerrebrouck aux Valois dans La nouvelle Histoire Généalogique de l’Auguste Maison de France (736 pp.) (tome III de cette reprise du Père Anselme, malheureusement inachevée).

Le Professeur Bergé n’indiquait pas l’alliance de Marie de Bourgogne, par contre elle figure dans l’ouvrage de Van Kerrebrouck ; elle a épousé au château d’Estaimbourg le 29/5/1864 Marie-Gaston Martin de Marolles (pour la suite voir Roglo) ; comme elle est décédée en 1906 ce sont peut-être ses enfants qui ont vendu Estaimbourg qui était loin de leur propriété d’Allouis dans le Cher. » Philippe Rammaert

Charles de Bourgogne, fils de Philippe de Bourgogne, naquit en 1801. Il épousa, vers 1838, mademoiselle Marie-Antoinette de la Chaussée et reconstruisit le château en 1854 remplaçant l’ancien château qui appartenait à ses grands parents maternels, François de Brandt, marquis de Maizières, décédé au château d’Estaimbourg le 21/4/1831 et Marie-Joséphine Le Vaillant de Jollain, décédée à Tournai le 29/1/1811, mais je ne sais pas qu’elle est l’origine de propriété.

Elisabeth-Zénobie de la Chaussée, née le 5 Novembre 1816, décédée au château d' Estaimbourg, près Tournay, le 27 Juillet 1885, mariée en 1838 à Charles de Bourgogne, était une  petite fille d’ Alexandrine-Charlotte- Joseph-Marie VIRNOT DE LAMISSART. Olivier Virnot avait eu droit à un article de presse lors de son mariage à Estaimbourg ( qui lui attribuait une ascendance Bourgogne, ce qui est faux mais de niveau journalistiqu"

https://www.thierryprouvost.com/Branche-Amedee-I-VII-Prouvost.html#:~:text=Godefroy%20de%20Bourgogne,de%20niveau%20journalistique

"Aussi pauvre, mais plus touchante Mon clocher d'ardoise que dore La pourpre du soleil couchant Parmi les arbres et les tuiles je vois encore se pencher son coq aux ailes immobiles Mon vieux clocher

A l’intérieur, les tombeaux de la famille de Bourgogne étaient le seul document intéressant. Les fleurs de papier ornaient la statue de Saint-Ghislain, l’orgue tremblotant auquel il manquait la moitié des touches et des jeux, ronflait sous les doigts du sacristain, menuisier du village. Le parfum d'encens mélange aux senteurs de moisi, avec la sensation de fraicheur d'une cave, tout cela vous prenait à la gorge, mais on y priait bien  et les prônes de la cure étaient écoutes sans broncher.

Mme Prouvost recevait de temps en temps son curé et les curés des environs, elle avait un grand respect pour les prêtres et peut-être avait demande depuis longtemps à Dieu la faveur de donner à l’Eglise un membre de sa famille.

L'ainé de ses petits-fils, Henri Lestienne, le tout premier de cette lignée de 27 petits-enfants qui entoura sa vieillesse, fut appelée au sacerdoce. Elle put jouir des émotions si douces de sa première messe. Dans la sainteté d'une telle vocation, Il remplit une trop courte carrière de bonnes ouvres de fondations charitables et d'exercices multiples de Dévouement. Il fut prés de sa grand-mère pour lui donner les consolations de la foi et lui fermer les yeux.

Dieu couronna cette âme de prêtre en le ceignant de l’auréole des Saints, car il mourut au champ d'honneur, comme aumôner militaire, en juin 1915, ayant été plus loin que son devoir, aussi loin que son ardeur de dévouement pouvait le conduire.

Maintenant les dernières années de Mme Prouvost sont comptées.

Elle revient à Estaimbourg cependant tous les étés. Les soirées, par les chaleurs, se passaient dans la grande galère d'entrée. Malgré son affaiblissement, elle pouvait encore faire sa partie de whist avec un de ses gendres ou de ses petits-fils. Les plus remuants sortaient jusqu'a neuf heures pour chercher des vers luisants ou étudier la cosmographe avec un oncle complaisant, mais les veillées se terminales tôt à cause du lever matinal pour la messe et aussi du départ pour Roubaix d'une partie des hôtes. En 1902 l’état de Mme Prouvost devenant alarmant, on lui recommanda le grand air et le repos d'Estaimbourg. Elle y arriva très fatiguée a la fin de juin. Elle s'affaiblit très rapidement et rendit son âme à Dieu le 25 juillet. L'agonale avait été longue et apparemment douce, avec des sursauts de vêle et des phases de prostration complète. Tous ceux qui l’approchaient étaient frappés de son aspect si calme, de son expression d'aménité, Celle qu'on lui avait toujours connue.

L'abbé, son petit-fils, ne la quittait pas. Le dernier soupir étant proche, il attendit jusqu'à midi et demi  pour y assister et put de suite dire la sainte Messe dans la petite église qui avait été si souvent témoin des oraisons de sa sainte grand-mère. Deux de ses cousins servirent, la messe, et toute la famille y assista, cherchant à travers le passage  cruel de cette terre à un monde meilleur, la figure de celle qui entrait dans le triomphe et pouvait entendre les paroles saintes. « Bon et fidèle serviteur, voici la récompense que je t’ai préparée ».   

Souvenirs de Madame Amédée II Prouvost, née Marie Bénat, ici au sujet de ses beaux parents:"

https://www.thierryprouvost.com/Branche-Amedee-I-VII-Prouvost.html#:~:text=Aussi%20pauvre%2C%20mais,ses%20beaux%20parents%3A

"Souvenirs de Madame Amédée II Prouvost, née Marie Bénat, ici au sujet de ses beaux parents:

D'UN SIECLE A L'AUTRE DE BRETAGNE EN FLANDRE, SOUVENIRS D'UNE GRAND'MERE 

Présentés par son petit fils Jacques Toulemonde Roubaix, 1970-1971 «  C'est en 1911-1912 que nos grands-parents Caulliez achetèrent la propriété d'Estaimbourg : " Le Château de Bourgogne ". Le château avait été construit par les derniers descendants de la famille de Bourgogne, vers 1850 (?) donc de construction relativement récente. Le parc était d'une superficie de 12 hectares avec une très grande pièce d'eau. La propriété avait été entièrement louée à la famille Prouvost Nous y passions chaque année une partie de l'été. L'aile droite du château était habitée par Bon Papa Caulliez . L'aile gauche par les ménages de la famille Caulliez qui l'occupaient successivement durant les vacances. Quelle joie ! Quel bonheur pour les enfants que nous étions alors ! Promenades en vélo dans le parc. Bateau sur l'étang. Pêche. Nombreuses visites dans le grand potager entouré de hauts murs. Les fraisiers, les framboisiers, recevaient souvent notre visite sous l’œil courroucé du jardinier. L'un de mes plus anciens souvenirs est d'avoir souvent accompagné Bon Papa Caulliez quand, le soir, en barque, il allait déposer des nasses pour pêcher les anguilles et des " trimmers " pour attraper de gros brochets. Le lendemain matin, nous allions relever les nasses et trimmers. Quelle joie quand un brochet était pris, qui quelquefois se défendait longtemps. Au décès de Bon Papa Caulliez , nos parents (Jean Désiré Tiberghien et Marie Emmanuelle Caulliez ) reçurent la propriété en héritage et après leur mort la propriété fut vendue à la commune d'Estaimbourg… »"

https://www.thierryprouvost.com/Branche-Amedee-I-VII-Prouvost.html#:~:text=Souvenirs%20de%20Madame,la%20commune%20d%27Estaimbourg%E2%80%A6%C2%A0%C2%BB