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* '''Brigitte Machet de La Martinière''' (1935- …) × '''Hubert Prouvost''' (fils de Georges Prouvost et Marthe Virnot). Pierre ''1918-2020'' | * '''Brigitte Machet de La Martinière''' (1935- …) × '''Hubert Prouvost''' (fils de Georges Prouvost et Marthe Virnot). Pierre ''1918-2020'' | ||
* '''Pierre Machet de La Martinière''' (1918-2020), Lieutenant-colonel d'infanterie, puis directeur des ressources | * '''Pierre Machet de La Martinière''' (1918-2020), Lieutenant-colonel d'infanterie, puis directeur des ressources humaines ,, × 1942 '''Henriette Charlery de la Masselière''' (1921-2005). | ||
né à Bordeaux le 1er octobre 1918 Fils de Marie Gabriel Henri Machet de la Martinière (inspecteur général des Haras) et de Marie de Lanete David de Floris - - Elève de l’école militaire spéciale de Saint-Cyr - Promotion 1939-1940 - il commence une carrière militaire et devient lieutenant-colonel d’infanterie , date à laquelle il commence une carrière civil. Il sera directeur du personnel du groupe Solvay, maire de Cornillé-les-Caves de 1982 à 1995, président à deux reprises de la Fédération française de vol à voile - Médaille de l’aéronautique- Médaille de la jeunesse et des sports et Chevalier de la Légion | né à Bordeaux le 1er octobre 1918 Fils de Marie Gabriel Henri Machet de la Martinière (inspecteur général des Haras) et de Marie de Lanete David de Floris - - Elève de l’école militaire spéciale de Saint-Cyr - Promotion 1939-1940 - il commence une carrière militaire et devient lieutenant-colonel d’infanterie , date à laquelle il commence une carrière civil. Il sera directeur du personnel du groupe Solvay, maire de Cornillé-les-Caves de 1982 à 1995, président à deux reprises de la Fédération française de vol à voile - Médaille de l’aéronautique- Médaille de la jeunesse et des sports et Chevalier de la Légion d’honneu | ||
* '''Dominique Machet de La Martinière''' (1927-2022), major de l'ENA, inspecteur général des finances, directeur général des impots,, × 1952 ''' | |||
* '''Gérard Machet de La Martinière''' (1943-2023), inspecteur général des finances- Président de la Fédération Française des Sociétés d'Assurances , Enarque et Polytechnicien -officier de la Légion d'honneur et du Mérite national × 1970 1952 '''Elisabeth Carpentier de Changy''' (1947). | |||
"La tradition, ça a parfois du bon. Le nouveau président de la FFSA en est la démonstration vivante. Aristocrate, catholique pratiquant et militant paroissial, bon père de famille nombreuse, propriétaire terrien en Anjou, passionné de généalogie... : le profil de Gérard Machet de La Martinière est assez éloigné du bourgeois bohème post-soixante-huitard, modèle très en vogue ces temps-ci. Il en incarne même l'antithèse absolue, représentant qu'il est d'une élite à la française sur laquelle le temps semble glisser. Ses diplômes prestigieux et républicains (X et Ena) font oublier, à ceux qui en auraient besoin, son extraction. Difficile à prendre en défaut, sa culture est mise en valeur par un art de vivre subtil, assorti de bonnes manières et d'une gentillesse désarmantes. Enfin, il mène une carrière réussie de haut fonctionnaire et de dirigeant d'entreprise qui tempère son côté " vieille France ", avec à la clé une aisance financière favorable à la paix de l'esprit. Le tout semble un peu trop parfait. Mais Gérard de La Martinière fait preuve de suffisamment de rondeurs et d'onctuosité pour que ses interlocuteurs se sentent à l'aise et se concentrent sur l'essentiel. Et l'essentiel, pour lui, ce sont d'arides sujets : finances, comptabilité, audit sur un mode international. Autant de matières qu'il possède sur le bout des doigts. Sa formation scientifique l'incite à connaître le pourquoi du comment avant de se prononcer. Du coup, les discussions sont souvent longues et approfondies et les décisions mûrement réfléchies. Chez Axa, où il a passé treize ans et participé à l'aventure des grandes acquisitions, cette disposition d'esprit aurait pu se révéler handicapante, la valeur numéro un du groupe n'étant pas la lenteur... Mais Gérard de La Martinière a réussi à imposer son style. Ce responsable ultime des finances, du contrôle et des dossiers juridiques sensibles a su s'accaparer le rôle du modérateur au sein du comité de direction. N'étant pas homme de pouvoir mais plutôt de dossiers, préférant l'écoute attentive à l'initiative intempestive, il a su dès 1993, de la bouche de Claude Bébéar, qu'il ne serait pas son successeur. Partant, sa position est devenue on ne peut plus claire, et l'homme est apparu d'autant plus sympathique aux prétendants au trône. La carrière de Gérard de La Martinière n'est pas réductible à son parcours chez Axa, bien au contraire. Cet amoureux du classicisme a poussé le raffinement jusqu'à organiser une symétrie totale entre son itinéraire de haut fonctionnaire et celui de cadre dirigeant : dix-sept années dans les deux cas. Le premier l'a mené de l'inspection des finances à la direction de la comptabilité publique au Trésor. Une perspective parfaite, avec vue imprenable sur le système des deniers publics. L'ancien haut fonctionnaire se souvient du sens de l'État qui animait ses équipes, " motivées par l'importance et la dignité de leur tâche ". Mais il se remémore aussi les lourdeurs administratives, la bureaucratie, qu'il qualifie joliment de " prison des procédures ". Laquelle ne fut pourtant pas la raison de son départ. Serviteur de l'État, mais aussi collaborateur de ministres sous Pompidou et Giscard, Gérard de La Martinière subodora en 1981 que l'alternance politique ne favoriserait pas sa carrière, impression confirmée en 1988 avec la réélection de François Mitterrand. Entre les deux, Gérard de La Martinière est passé par le secrétariat général de la Cob et la direction générale de la Société des Bourses françaises, et s'est frotté aux marchés financiers. Un an plus tard, il rejoint Axa, rompant par ce " pantouflage " définitif ses derniers liens avec l'autorité publique. Désormais, il officie à la FFSA. Une manière pour lui de faire la synthèse entre l'État et le privé, tout en quittant le nouvel Axa par la grande porte. Une façon pour la fédération d'utiliser son carnet d'adresses, sa connaissance des dossiers et, surtout, son art du compromis. Aujourd'hui divisée en de multiples chapelles, l'instance a besoin de faire la paix, à l'intérieur comme à l'extérieur. Les excellentes manières de Gérard de La Martinière, qui rappellent celles des ecclésiastiques, devraient contribuer fortement au retour de l'oecuménisme." | |||
* '''Dominique Machet de La Martinière''' (1927-2022), major de l'ENA, inspecteur général des finances, directeur général des impots,, × 1952 '''lClaude Masson-Bachasson de Montalivet'''(1931). | |||
Né le 25 octobre 1927 à La Roche-sur-Yon (Vendée). Fils d'Henry Machet de La Martinière, Inspecteur général honoraire des haras, et de Mme, née Marie de Floris. Mar. le 2 septembre 1952 à Mlle Claude de Montalivet (6 enf. : Pauline [Mme Stanislas de Laboulaye], Jacques, Guy, Alix [décédée], Alexandra, Henry) | Né le 25 octobre 1927 à La Roche-sur-Yon (Vendée). Fils d'Henry Machet de La Martinière, Inspecteur général honoraire des haras, et de Mme, née Marie de Floris. Mar. le 2 septembre 1952 à Mlle Claude de Montalivet (6 enf. : Pauline [Mme Stanislas de Laboulaye], Jacques, Guy, Alix [décédée], Alexandra, Henry) | ||
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Version du 9 novembre 2025 à 16:22
Introduction
La famille Machet de La Martinière, issue de la bourgeoisie ancienne du Poitou, apparaît dès le XVIIᵉ siècle à Charroux. D’abord marchands et fermiers généraux, ses membres accèdent aux charges notariales et judiciaires (procureurs fiscaux, notaires royaux, avocats), avant d’entrer dans le service de l’État et de la monarchie (officiers de la Garde royale, gendarmes, colonels). La lignée illustre l’ascension caractéristique de ces familles provinciales qui, par le service, la compétence et la fidélité, accédèrent à une véritable noblesse de service.
Par les alliances (notamment avec Gorry, Couillebault, Petit, Guillemot, Nicolas de Sigon, de Liniers, Savatier, Poncelin de Raucourt, de Beaucorps, de Lannoy, d'Ersu, de Lanete David de Floris, Morisson de La Bassetière, Charlery de La Masselière, de Froissard de Broissia, Carpentier de Changy, Juillet de Saint-Lager, Morisson-Bachasson de Montalivet, Lefebvre de Laboulaye, de Geofroy, de La Fouchardière, Taunay, Millet) et par l’union au XXᵉ siècle avec la famille Prouvost-Virnot (branche industrielle et patricienne du Nord), la maison de La Martinière relie le Poitou à la Flandre et incarne la transmission de valeurs d’honneur, de service public et de Bien Commun.
Armoiries

De gueules à une hache d’argent emmanchée de sable.
Chronologie agnatique
XVIIᵉ siècle : les origines
- André Machet × Andrée Thomas
Pierre Machet (1609- …) × ? ?
Pierre Machet (ca 1627-1700), marchand bourgeois, fermier général de l’abbaye de Charroux × Jeanne Marchand (ca 1644-1719).
Enfants notables :
* Gabriel Machet, sieur de La Martinière (1674-1742), procureur fiscal de Charroux × 1706 Marie Gorry (1673-1727).
* Branche cadette : Pierre Machet (1674-1734), notaire royal × Elisabeth de Souhant.
XVIIIᵉ siècle : affirmation notariale et judiciaire
- Louis Machet, sieur de La Martinière (1710-1762), notaire et procureur fiscal de la baronnie de Charroux × 1742 Marie Anne Couillebault (+1788).
└─ Charles Gabriel Machet de La Martinière (1753-1823), gendarme de la garde du Roi, lieutenant-colonel de la Garde nationale, conseiller municipal de Charroux (1815) × 1779 Marie Anne Thérèse Petit (+1807).
XIXᵉ siècle : magistrature et notabilité politique
- Pierre-Toussaint Machet de La Martinière (1783-1837), adjoint au maire de Poitiers (1828-1830) × 1808 Julie Henriette Guillemot (1786-1853).
└─ Jean-Baptiste Adolphe Machet de La Martinière (1813-1893), avocat au barreau de Poitiers × 1834 Marie Azema Nicolas de Sigon (1815-1882).
* Henri Machet de La Martinière (1840-1912), maire de Gizay × 1866 Marie-Elisabeth de Liniers (1842-1911).
XXᵉ siècle : service militaire, service public, edition et continuité
- Jules Machet de La Martinière (1875-1942), directeur des archives de Charentes, puis du Morbihan × 1901 Elisabeth de Beaucorps (1877-1965).
- Joseph Machet de La Martinière (1908-2003), prêtre, résistant, déporté
Ordonné prêtre en 1932, l'abbé Joseph de La Martinière était en 1940 vicaire de Gien (Loiret) où, deux ans plus tard, il fut arrêté en raison de son aide à des évasions et au passage de la ligne de démarcation. Interné à Orléans puis à Fresnes, il fut déporté comme NN c'est-à-dire "Nacht und Nebel" qui signifie "Nuit et Brouillard", c'est à dire condamné à l'extermination, à Hinzert en juillet 1942, l'un des premiers convois de ce type. Un long périple suivit : Wittlich, Breslau (Wroclaw, Pologne), Schweidnitz et enfin Dachau le 9 août 1944.
Depuis son retour de déportation, l'abbé de La Martinière avait consacré une grande partie de son temps à la recherche historique, en particulier à la déportation NN et aux mécanismes qui lui furent appliqués, publiant plusieurs ouvrages, dont "Nuit et brouillard à Hinzert" et "Le Décret et la procédure NN". Des travaux de pionnier qui le conduisirent à consulter nombre d'archives en France et en Europe, et qui constituent maintenant une référence incontournable dans l'étude de cette histoire.
Lors de ses obsèques le 6 novembre 2003 à Tours, la FNDIRP était représentée par le Dr Claude Meyroune, membre de la présidence. Il devait rappeler dans son allocution l'apport considérable fait à l'histoire par son ami et camarade de déportation, qui avait notamment établi les listes nominatives de 7 000 NN, le sort qu'ils connurent, les convois et leurs dates.
Le Dr Meyroune souligna également que sa « préoccupation de tous les instants, en déportation, et après le retour, a été d'assurer auprès de tous, une présence fraternelle et combien réconfortante ».
Il se retira de son ministère dans le diocèse de Tours (Indre-et-Loire).- Officier de la Légion d'honneur;- Croix de guerre 1939-1945 (avec palmes, décret du 8 juillet 1940); - Croix du combattant volontaire de la Résistance (16 octobre 1959);- Médaille d'honneur des épidémies (14 janvier 1947)
- Hervé Machet de La Martinière (1947-2025), éditieur, fondateur et président des Editions La Martinière qui a racheté et fusionné les Editions du Seuil. Chevalier de la Légion d'honneur x 1971 Véronique Rasse (1968) 3 enfants et x Béâtrice Delcroix (1961) 2 enfants
fils de Henri Machet de La Martinière (1915-1972) et de Marlise Thorel (1921-2007) . Autodidacte, Hervé de La Martinière entre jeune dans l'édition, dans le secteur distribution d'Hachette (1972-1975), puis comme directeur commercial de Grasset, Fayard, Chêne (1975-1979), éditeur chez Hachette Littérature (1979-1980) puis chez Hachette Réalités (1980-1983), gérant des Éditions du Chêne (1983-1986), directeur général de Nathan (1987-1991).
Il crée en 1991 la maison qui porte son nom puis devient PDG du groupe Latingy qu'il agrandit à partir de 1993 par diverses créations et acquisitions successives en France et à l'étranger : la maison d'édition suisse Minerva, les éditions Manise, La Martinière jeunesse, le diffuseur Diff Edit, en 1997 la maison new-yorkaise de livres d'art Abrams Books qui avec 350 millions de francs pèse le double des Éditions de La Martinière, grâce à l'entrée au capital des frères Wertheimer, propriétaires de Chanel et des cosmétiques Bourjois, éditions du Sorbier, Aubanel à Avignon, Knesebeck Verlag (de) (Munich), Stewart, Hermé (éditeur de livres de voyages), Emmanuel Proust (bande dessinée, rétrocédé à son fondateur en 2008), Delachaux et Niestlé (spécialiste des guides nature).
En 1999, s'appuyant notamment sur le succès mondial du livre de Yann Arthus-Bertrand, La Terre vue du ciel diffusé à plus de 3,5 millions d'exemplaires dans 21 pays, il renomme son groupe La Martinière Groupe.
En 2004, il rachète les éditions du Seuil, dont il devient président-directeur général, en 2005, avec les maisons associées comme les Éditions de l'Olivier, les Éditions Baleine (revendues en 2008), puis Points, Petit à Petit en 2006.
En septembre 2017, il annonce que La Martinière Groupe entre en négociations exclusives en vue d'un rapprochement par échange d'actions avec Média-Participations. « Je dois penser à l’avenir de la maison que j’ai fondée il y a vingt-cinq ans », explique-t-il.
Le 30 janvier 2018, il est nommé vice-président du groupe portant son nom, désormais présidé par Vincent Montagne, PDG de Média-Participations.
- Henri Machet de La Martinière (1877-1965), inspecteur général des haras × 1905 Marie de Lanete David de Floris (1881-1980).
Henry, reçu à l'institut agronomique, choisit le corps des Haras, et suit L' École des officiers de Haras Nationaux aux Haras du Pins. Puis les étapes de sa carrière sont : Hennebont, Blois, Saint-Lô, Aurillac, Saintes et enfin La Roche-sur-Yon pendant 14 ans, avec l'interruption de la guerre 14-18, pendant laquelle il monte au front avec le grade de capitaine.
Puis en 1933, il devient inspecteur général des Haras avec la mission en 1940, de préserver l'avidité des Allemands les meilleurs étalons français. Ils a eu neufs enfants (Henriette 1906, Suzanne 1907, Jean 1909, François 1912, Jeanne 1915, Paul 1916, Pierre 1918, Bernadette et Dominique 1927) dont 2 religieuses et 2 prêtres.
- Jean Machet de La Martinière (1909-2003), Saint-Cyr (1928-30), colonel de l’Armée de l’Air × 1935 Marie Morisson de La Bassetière (1914-2011)
Né le 20 mai 1909 à Blois (Loir-et-Cher) - Fils de Marie Gabriel Henri Machet de la Martinière (inspecteur général des Haras) et de Marie de Lanete David de Floris - - Elève de l’école militaire spéciale de Saint-Cyr - Promotion 1929-1930 - Nommé Sous-lieutenant, le 1 er octobre 1930 - Passé à l’école d’Avord pour passer son brevet de pilote militaire en août 1931 - Brevet de pilote militaire n,° 23.610 obtenu à l’école d’aviation d’Avord, le 25 novembre 1931 - Affecté au 38 ème régiment d’aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz, en avril 1932 - Nommé Lieutenant, le 25 septembre 1932 - Affecté à la 6 ème escadre aérienne - Pilote de la 1ère escadrille du GC I/6 de Reims - Adjoint du Cne Richard commandant de la 1ère escadrille du GC I/6 - Le 29 août 1934, trois avions sont opposés lors de la présentation à la commission sénatoriale de l’armée, le Ltt Machet de la Martinière présente le Morane-Saulnier MS 225, Le Cdt Fanneau de la Horie, le Dewoitine D 500 et le Cne Curvale, le SPAD 510 - Désigné pour suivre le cours de liaisons et transmissions à l’école militaire et d’application de l’armée de l’Air, quartier des Petites-Ecuries à Versailles (Yvelines) du 2 octobre 1934 au 29 juin 1935 - Suite à la transformation des 6ème et 12ème escadres aériennes de Reims, affecté à la 42 ème escadre aérienne de Reims (Marne), le 1 er janvier 1935 - Pilote du GC I/42 - Marié avec Mlle Marie Morisson de la Bassetière à Saint-Julien des Landes (Vendée), le 24 avril 1935 - Ils ont eu 3 filles (Brigitte, Véronique, Odile) - Commandant de la 2ème escadrille (traditions de la SPA 153) du GC I/42 en 1936 - Affecté à la 4ème escadre aérienne de Reims - Nommé Capitaine, le 9 septembre 1937 - Affecté à l’état-major du groupement de chasse n° 23 comme responsable des transmissions - Chevalier de la légion d’Honneur et citation à l’ordre de l’armée aérienne, en date du 24 juin 1940 - Nommé Commandant - Commandant du GC1/4 et GC 1/4 " Navarre " du 1er août 1943 au 21 juin 1944 - C’est lui qui a donné le nom " Navarre " à son unité, le 1 er septembre 1943 - Initialement, il avait proposé le nom " Picardie ", où le GC I/4 avait écrit ses lettres de noblesse en 1940, nom qui était déjà utilisé par une escadrille FAFL - En désespoir de cause, il a adopté le nom " Navarre ", ne dit on pas " De France et de Navarre " - Le 8 mars 1944, deux patrouilles sont en l’air, l’une composée du Cdt de la Martinière (P-39N serial 42.18736) et Ltt Linteau (P-39N serial 42.18754) et l’autre appelée en renfort du Ltt Minot (P-39N serial 42.18770) et Sgc Paris (P-39N serial 41.8716) - Le Sgc Paris repère un avion et part pour l’identifier, il est suivi par le Ltt Minot - Ils se rendent vite compte qu’il s’agit d’un Junkers Ju 88 - Ils tirent ensemble trois passes effectuées par l’arrière et devant le peu de résultat visible, l’autre patrouille intervient - Les quatre avions se croisent dans tous les sens et font tout leur possible pour que l’Allemand ne leur échappe - Le P-39 du Ltt Minot reçoit un projectile dans le nez qui lui coupe la commande du pas de l’hélice - Le Sgc Paris qui se préparait à tirer une autre rafale, se voit dépasser par l’avion de la Martinière qui tire lui aussi sur le bimoteur - Il le suit dans sa manœuvre pour rattraper le Junkers et aperçoit soudain des flammes et de la fumée sortir de la buse du carburateur du P-39 du chef du " Navarre " - De la Martinière largue une des portes de son P-39 et évacue en parachute son appareil en perdition à peine à 600 pieds d’altitude - Il tombe en mer à peine à 100 mètres de son avion qui coule immédiatement - Le Sgc Paris prévient la base et doit rentrer car sa réserve de carburant ne lui permet pas de rester su zone - Les deux autres P-39 ont poursuivi l’attaque par 5 ou 6 passes, les mitrailleurs ne ripostent plus - A la dernière passe du Ltt Linteau, le bimoteur percute la mer de son aile droite et coule aussitôt - Des recherches entreprises par des Beaufighter, Hurricane et Ventura de Blida restent vaines, les pilotes du GC ¼ devant se concentrer sur la défense des convois qui passent au large - Le 10 mars, malgré l’ordre de stopper les opérations de recherche, le Cne Maurin repart avec le Cdt Monraisse, le Ltt Minot et un 4 ème pilote - Ce dernier s’étant éloigné à l’ouest après un virage, les autres pilotes se laissent glisser pour lui permettre de rejoindre - C’est à cet instant que le Ltt Minot aperçoit le dinghy qui avait beaucoup dérivé à l’ouest - Les opérations prévenues envoient une vedette de sauvetage pour le récupérer - Il est resté en mer 48 heures sans manger, ni boire - La victoire est homologuée contre le Junkers 88 aux quatre pilotes, en date du 8 mars 1944 - Nommé Lieutenant-colonel - Commandeur de la Légion d’Honneur - En congé définitif du personnel navigant et en retraire, à compter du 30 décembre 1949 - Décédé à Paris 7ème (75), le 26 juin 2003
└─ Jean Machet de La Martinière (1909-2003), Saint-Cyr (1928-30), colonel de l’Armée de l’Air × 1935 Marie Morisson de La Bassetière (1914- …).
* Brigitte Machet de La Martinière (1935- …) × Hubert Prouvost (fils de Georges Prouvost et Marthe Virnot). Pierre 1918-2020
- Pierre Machet de La Martinière (1918-2020), Lieutenant-colonel d'infanterie, puis directeur des ressources humaines ,, × 1942 Henriette Charlery de la Masselière (1921-2005).
né à Bordeaux le 1er octobre 1918 Fils de Marie Gabriel Henri Machet de la Martinière (inspecteur général des Haras) et de Marie de Lanete David de Floris - - Elève de l’école militaire spéciale de Saint-Cyr - Promotion 1939-1940 - il commence une carrière militaire et devient lieutenant-colonel d’infanterie , date à laquelle il commence une carrière civil. Il sera directeur du personnel du groupe Solvay, maire de Cornillé-les-Caves de 1982 à 1995, président à deux reprises de la Fédération française de vol à voile - Médaille de l’aéronautique- Médaille de la jeunesse et des sports et Chevalier de la Légion d’honneu
- Gérard Machet de La Martinière (1943-2023), inspecteur général des finances- Président de la Fédération Française des Sociétés d'Assurances , Enarque et Polytechnicien -officier de la Légion d'honneur et du Mérite national × 1970 1952 Elisabeth Carpentier de Changy (1947).
"La tradition, ça a parfois du bon. Le nouveau président de la FFSA en est la démonstration vivante. Aristocrate, catholique pratiquant et militant paroissial, bon père de famille nombreuse, propriétaire terrien en Anjou, passionné de généalogie... : le profil de Gérard Machet de La Martinière est assez éloigné du bourgeois bohème post-soixante-huitard, modèle très en vogue ces temps-ci. Il en incarne même l'antithèse absolue, représentant qu'il est d'une élite à la française sur laquelle le temps semble glisser. Ses diplômes prestigieux et républicains (X et Ena) font oublier, à ceux qui en auraient besoin, son extraction. Difficile à prendre en défaut, sa culture est mise en valeur par un art de vivre subtil, assorti de bonnes manières et d'une gentillesse désarmantes. Enfin, il mène une carrière réussie de haut fonctionnaire et de dirigeant d'entreprise qui tempère son côté " vieille France ", avec à la clé une aisance financière favorable à la paix de l'esprit. Le tout semble un peu trop parfait. Mais Gérard de La Martinière fait preuve de suffisamment de rondeurs et d'onctuosité pour que ses interlocuteurs se sentent à l'aise et se concentrent sur l'essentiel. Et l'essentiel, pour lui, ce sont d'arides sujets : finances, comptabilité, audit sur un mode international. Autant de matières qu'il possède sur le bout des doigts. Sa formation scientifique l'incite à connaître le pourquoi du comment avant de se prononcer. Du coup, les discussions sont souvent longues et approfondies et les décisions mûrement réfléchies. Chez Axa, où il a passé treize ans et participé à l'aventure des grandes acquisitions, cette disposition d'esprit aurait pu se révéler handicapante, la valeur numéro un du groupe n'étant pas la lenteur... Mais Gérard de La Martinière a réussi à imposer son style. Ce responsable ultime des finances, du contrôle et des dossiers juridiques sensibles a su s'accaparer le rôle du modérateur au sein du comité de direction. N'étant pas homme de pouvoir mais plutôt de dossiers, préférant l'écoute attentive à l'initiative intempestive, il a su dès 1993, de la bouche de Claude Bébéar, qu'il ne serait pas son successeur. Partant, sa position est devenue on ne peut plus claire, et l'homme est apparu d'autant plus sympathique aux prétendants au trône. La carrière de Gérard de La Martinière n'est pas réductible à son parcours chez Axa, bien au contraire. Cet amoureux du classicisme a poussé le raffinement jusqu'à organiser une symétrie totale entre son itinéraire de haut fonctionnaire et celui de cadre dirigeant : dix-sept années dans les deux cas. Le premier l'a mené de l'inspection des finances à la direction de la comptabilité publique au Trésor. Une perspective parfaite, avec vue imprenable sur le système des deniers publics. L'ancien haut fonctionnaire se souvient du sens de l'État qui animait ses équipes, " motivées par l'importance et la dignité de leur tâche ". Mais il se remémore aussi les lourdeurs administratives, la bureaucratie, qu'il qualifie joliment de " prison des procédures ". Laquelle ne fut pourtant pas la raison de son départ. Serviteur de l'État, mais aussi collaborateur de ministres sous Pompidou et Giscard, Gérard de La Martinière subodora en 1981 que l'alternance politique ne favoriserait pas sa carrière, impression confirmée en 1988 avec la réélection de François Mitterrand. Entre les deux, Gérard de La Martinière est passé par le secrétariat général de la Cob et la direction générale de la Société des Bourses françaises, et s'est frotté aux marchés financiers. Un an plus tard, il rejoint Axa, rompant par ce " pantouflage " définitif ses derniers liens avec l'autorité publique. Désormais, il officie à la FFSA. Une manière pour lui de faire la synthèse entre l'État et le privé, tout en quittant le nouvel Axa par la grande porte. Une façon pour la fédération d'utiliser son carnet d'adresses, sa connaissance des dossiers et, surtout, son art du compromis. Aujourd'hui divisée en de multiples chapelles, l'instance a besoin de faire la paix, à l'intérieur comme à l'extérieur. Les excellentes manières de Gérard de La Martinière, qui rappellent celles des ecclésiastiques, devraient contribuer fortement au retour de l'oecuménisme."
- Dominique Machet de La Martinière (1927-2022), major de l'ENA, inspecteur général des finances, directeur général des impots,, × 1952 lClaude Masson-Bachasson de Montalivet(1931).
Né le 25 octobre 1927 à La Roche-sur-Yon (Vendée). Fils d'Henry Machet de La Martinière, Inspecteur général honoraire des haras, et de Mme, née Marie de Floris. Mar. le 2 septembre 1952 à Mlle Claude de Montalivet (6 enf. : Pauline [Mme Stanislas de Laboulaye], Jacques, Guy, Alix [décédée], Alexandra, Henry)
Etudes : Ecole Saint-Louis-de-Gonzague et Faculté de droit de Paris. Diplômes : Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, Diplômé d’études supérieures d’économie politique et de sciences économiques Carrière : Elève à l’Ecole nationale d’administration (1950-52), Inspection générale des finances (1952), Conseiller technique au cabinet de Roger Duchet (ministre de la Reconstruction, 1955), Chargé de mission au cabinet de Pierre Pflimlin (ministre des Finances, 1958), Chargé de mission (1958), Directeur adjoint (1960) puis Chef de service (1964) à la direction générale des Impôts, Conseiller financier près l’ambassade de France à Londres (1966-67), Directeur général des Impôts (1967-73), Président de la Compagnie générale transatlantique (1973-74) et de la Compagnie générale maritime (1974), Inspecteur général des finances (1976), Directeur général (1975-82), Président (1982-84), Président d’honneur (depuis 1984) de l’Institut de développement industriel (Idi), Président de la Société financière et industrielle gaz et eaux (1977-90), Président de la Compagnie financière de l’Ouest africain (1979-92), Président (1984-88), Vice-président (1989) de la Compagnie d’investissement dans les technologies avancées (Cita), Administrateur et Président (1988-92) de la société Elysées Investissements, Membre du conseil de surveillance de Roussel-Uclaf (1982-90), de la BTP (1987-90), Administrateur de la société Christian Dior (1983-92), de la compagnie d’investissement Astorg (1985-88), de Léon Ballot BTP (1986-92), de Locafrique (Sénégal) (1983-92), de Richardson (1983), de Sofiece (1988-94), de la Compagnie de signaux et d'équipements électroniques, de Delmas ( depuis 1992), Censeur de la Sovac (1986-95), d’Eurafrance (1987-2001), Président du directoire de la Compagnie financière Jean-Paul Elkann (1990), Vice-président de la Financière Delmas-Vieljeux (1991-92), Président du Parc naturel régional du marais poitevin (1992-94), Président de la société Lucia (1993-99), Président de l'Observatoire national d'équipement commercial (1995-97), Conseiller régional puis Premier vice-président (depuis 1998) du Conseil régional de Poitou-Charentes, Administrateur de Poitou-Charente Expansion (depuis 1997) et d'AOM (1997-2000), Membre du Conseil de l'ordre national du Mérite (depuis 2002).
Œuvres : Lettre ouverte à tous les parents qui refusent le massacre de l’enseignement (1984), l’Impôt du diable. le Naufrage de la fiscalité française (en coll., 1990). Décoration : Commandeur de la Légion d’honneur, Grand officier de l’ordre national du Mérite, Officier du Mérite agricole, Commandeur de l’ordre du Lion (Sénégal)
Service du Bien Commun
- Service judiciaire et administratif : les Machet furent procureurs fiscaux, notaires royaux, avocats, incarnant une fidélité au droit et à l’ordre public dans le Poitou, archivistes, inspecteur des Haras, inspecteurs des finances..
- Service militaire : Charles Gabriel Machet (1753-1823), gendarme de la garde du Roi et officier de la Garde nationale, illustre l’attachement monarchique. Jean Machet (1909-2003), colonel de l’Armée de l’Air, montre la continuité dans le service de la France.
- Service communal et agricole : Henri Machet (1840-1912), maire de Gizay, et Henri (1877-1965), inspecteur des haras, rappellent la dimension d’utilité publique et de rayonnement rural.
- Alliance avec les Prouvost : par Brigitte Machet × Hubert Prouvost, la lignée rejoint la grande aristocratie industrielle du Nord, intégrant le Bien Commun économique, social et culturel des Flandres.
Arbre généalogique simplifié
André Machet x Andrée Thomas
└─ Pierre Machet (1609)
└─ Pierre Machet (ca 1627-1700) x Jeanne Marchand
└─ Gabriel Machet, sgr de La Martinière (1674-1742) x Marie Gorry
└─ Louis Machet, sgr de La Martinière (1710-1762) x Marie Anne Couillebault
└─ Charles Gabriel Machet (1753-1823) x Marie Anne Thérèse Petit
└─ Pierre-Toussaint Machet (1783-1837) x Julie Guillemot
└─ Jean-Baptiste Adolphe Machet (1813-1893) x Marie Azema Nicolas de Sigon
└─ Henri Machet (1840-1912), maire de Gizay x Marie-Elisabeth de Liniers
└─ Henri Machet (1877-1965), inspecteur des haras x Marie de Lanete David de Floris
└─ Jean Machet (1909-2003), colonel x Marie Morisson de La Bassetière
└─ Brigitte Machet (1935) x Hubert Prouvost (fils de Georges Prouvost et Marthe Virnot)
Conclusion
Le Thésaurus de la famille Machet de La Martinière illustre l’évolution d’une lignée bourgeoise du Poitou, qui par le droit, le service militaire et les alliances, s’éleva dans la notabilité régionale puis s’unit aux élites industrielles du Nord. Elle exprime pleinement la vocation de l’ALFI : mettre en lumière le service du Bien Commun à travers la fidélité à l’État, à la Monarchie et à la Nation, et la transmission de valeurs incarnées dans une lignée jusqu’à nos jours.
Annexes
- Source principale : [thierryprouvost.com – Alliances Prouvost](https://www.thierryprouvost.com/Alliances%20Prouvost.html)
- Base Roglo (consultée pour la descendance jusqu’à la 8ᵉ génération)