« Thesaurus de la famille MILLET » : différence entre les versions
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- la gerbe d’or : mémoire des anciennes armes, terres et charges fiscales | - la gerbe d’or : mémoire des anciennes armes, terres et charges fiscales | ||
- les merlettes : tradition héraldique spécifique à la famille | - les merlettes : tradition héraldique spécifique à la famille | ||
" Armes Millet | |||
Une interrogation existe à propos des armes Millet, que l'on trouve chez d'Hozier en 1696 sous la forme : | |||
(de gueule à un épi de millet d'or), dessin de l'armorial d'Hozier pour Jean Millet | |||
Son petit fils déjà use des armes qui nous sont parvenues, à savoir de gueule à la gerbe de millet d'or, accosté de deux merlettes affrontées d'argent. | |||
Un changement des armes est-il intervenu après Jean ? La famille ne fournit-elle pas ses armes à d'Hozier lors du recensement, qui du coup en inventa, comme celà arrive ? (L'Armorial avait été organisé à des fins fiscales, les récalcitrants se voyait attribuer, au lieu des leurs, et bon gré mal gré, des armes - "parlantes" le plus souvent, quand le patronyme permettait de jouer sur les mots). La signification classique d'un épi de millet ou de blé d'or sur fond de gueules correspond à un procureur fiscal privé. Le blason d'Hozier ressemble à une traduction littérale de la fonction de Jehan, renforçant cette hypothèse. | |||
L'absence d'information sur l'origine des armes Millet laisser planer une interrogation qui ne sera sans doute jamais satisfaite. Il serait plaisant pourtant d'imaginer de belles explications. La fortune des Rochechouart, notamment à cette époque de la Montespan, fit elle que l'épi devint gerbe ? Et dans ce cas pourquoi ces oiseaux ? Les Millet, fondés de pouvoir du duché de Mortemart pendants plusieurs générations, auraient-ils protégé cette fortune de ces oiseaux prêts à la dévorer ? Où peut-être au contraire, ne l'ont-ils pas pu ? | |||
En généalogie, plus une hypothèse est jolie et plaisante, dit-on, moins elle est probable. Cela est-sans doute vrai également pour l'héraldique. Ces merlettes gardent donc tout le mystère de leur origine." | |||
== Chronologie agnatique == | == Chronologie agnatique == | ||
Version du 10 novembre 2025 à 06:30
Thésaurus Agnatique ALF International : Maison Millet – Millet-de-Lépine – Millet-Taunay
Introduction
La lignée agnatique Millet est ancrée dès le XVIIe siècle à Lussac-les-Châteaux (Vienne) autour de fonctions juridiques : procureurs, receveurs généraux, officiers du duc de Mortemart, puis officiers du roi et notaires de Montmorillon. Au XIXe siècle, la famille s'établit aussi à Paris, Montmartre et Vaucresson. Au XXe siècle, plusieurs membres deviennent officiers supérieurs, polytechniciens, ingénieurs, diplomates, journalistes, généraux, administrateurs, professeurs, religieuses ou propriétaires terriens. La branche moderne porte le nom **Millet-Taunay** après une adoption simple en 1978.
Armoiries
Des armes anciennes sont relevées en 1696 dans l’Armorial d’Hozier : De gueules à un épi de millet d’or. Une variante familiale apparaît ensuite : De gueules à la gerbe de millet d’or, accostée de deux merlettes affrontées d’argent.
Blason
De gueule à la gerbe de millet d'or, accosté de deux merlettes affrontées d'argent.

- Symbolique :*
- le champ de gueules : fidélité et service - la gerbe d’or : mémoire des anciennes armes, terres et charges fiscales - les merlettes : tradition héraldique spécifique à la famille
" Armes Millet Une interrogation existe à propos des armes Millet, que l'on trouve chez d'Hozier en 1696 sous la forme : (de gueule à un épi de millet d'or), dessin de l'armorial d'Hozier pour Jean Millet Son petit fils déjà use des armes qui nous sont parvenues, à savoir de gueule à la gerbe de millet d'or, accosté de deux merlettes affrontées d'argent. Un changement des armes est-il intervenu après Jean ? La famille ne fournit-elle pas ses armes à d'Hozier lors du recensement, qui du coup en inventa, comme celà arrive ? (L'Armorial avait été organisé à des fins fiscales, les récalcitrants se voyait attribuer, au lieu des leurs, et bon gré mal gré, des armes - "parlantes" le plus souvent, quand le patronyme permettait de jouer sur les mots). La signification classique d'un épi de millet ou de blé d'or sur fond de gueules correspond à un procureur fiscal privé. Le blason d'Hozier ressemble à une traduction littérale de la fonction de Jehan, renforçant cette hypothèse. L'absence d'information sur l'origine des armes Millet laisser planer une interrogation qui ne sera sans doute jamais satisfaite. Il serait plaisant pourtant d'imaginer de belles explications. La fortune des Rochechouart, notamment à cette époque de la Montespan, fit elle que l'épi devint gerbe ? Et dans ce cas pourquoi ces oiseaux ? Les Millet, fondés de pouvoir du duché de Mortemart pendants plusieurs générations, auraient-ils protégé cette fortune de ces oiseaux prêts à la dévorer ? Où peut-être au contraire, ne l'ont-ils pas pu ? En généalogie, plus une hypothèse est jolie et plaisante, dit-on, moins elle est probable. Cela est-sans doute vrai également pour l'héraldique. Ces merlettes gardent donc tout le mystère de leur origine."
Chronologie agnatique
- Jean Millet, sieur de Jolly-Coeur, receveur général du duc de Mortemart
- Marié avec Françoise Bodard, dont :
- Alexis Millet
- Jean Millet, sieur de Beauvais, procureur fiscal du duc de Mortemart
- Marié avec Jeanne Véras, dont :
- Jeanne Millet
- Charles Millet
- Jean François Millet
- Marianne Millet
- Joseph Martial Millet, sieur de Beauvais et du Bouchaud, notaire, procureur du roi, fondé de pouvoir du duc de Mortemart
- Marié avec Marie Bessonneau, dont :
- André Joseph Millet, sieur du Bouchaud, conseiller et avocat du roi
- Marié avec Charlotte Pillault, dont :
- Charles Joseph Adrien Millet, conseiller à la cour royale
- Marié avec Françoise Lestage, dont :
- Charles Millet
- Louis Marie Raymond Millet, demeurant boulevard Ornano à Paris
- Marié avec Pauline Eulalie Bourquin, dont :
- Pauline Millet de Lépine, professeur de français
- Mariée avec Louis de Joussineau de Tourdonnet
- Georges Millet, journaliste en Italie et en Égypte, officier de la Légion d'Honneur
- Marié avec Gilda Maria Anna Cannone, dont :
- Paolina Millet
- Chiara Millet
- Maria Millet
- Raimondo Millet, journaliste (L’Avenir, Le Temps, Le Figaro, Le Monde)
- Marié avec Andrée Marie Hélène Juliette Boy
- Giovanna Millet
- Marié avec Gilda Maria Anna Cannone, dont :
- Louis Raymond Millet
- Marié avec Marguerite Marie Eugénie Beaulieu, dont :
- Raymonde Lucienne Millet
- Mariée avec Georges Charles Amédée Bonnel
- Adrien Charles Lucien Millet, chevalier de la Légion d’honneur
- Nn Millet
- Raymonde Lucienne Millet
- Marié avec Marguerite Marie Eugénie Beaulieu, dont :
- Nicolas André Martial Millet
- Marié avec Rose Elisabeth Boisseau, dont :
- Henry Millet, propriétaire du Bouchaud
- Marié avec Léontine Leulier de La Faverie du Ché, dont :
- Georges Millet, maire de Thollet
- Marié avec Marguerite Le Breton, dont :
- Marie-Thérèse Millet
- Mariée avec Jacques Poncelin de Raucourt, officier, mort pour la France
- Geneviève Millet, religieuse
- Paul Millet, capitaine de cavalerie, maire de Lathus, conseiller général, chevalier de la Légion d’honneur
- Marié avec Geneviève Ganneron, dont :
- Henry Millet, chef d’escadron, polytechnicien, mort pour la France
- Marié avec Antoinette Mayaud, dont :
- Paul Millet, général de brigade, directeur de l’IGNER, commandeur de la Légion d’honneur
- Marié avec Paule Machet de La Martinière
- Naissance de la branche Millet-Taunay
- Martial-Henry Millet-Taunay, lieutenant-colonel, chevalier de l’Ordre du Mérite
- Marié avec Geneviève Poumeau de Lafforest, dont :
- Charlotte Millet-Taunay
- Antoinette Millet-Taunay
- François Millet-Taunay
- Natalène Millet-Taunay
- Antoine Millet, secrétaire général UIMM, chef d’escadron (réserve)
- Marié avec Catherine de Wykerslooth de Rooyesteyn, dont :
- Jean-Hilaire Millet-Taunay, colonel de cavalerie
- Frédérique Millet-Taunay
- Paul-Henry Millet-Taunay
- Clotilde Millet-Taunay
- Guillaume Millet-Taunay, général de corps d’armée
- Anne-Catherine Millet
- Mariée avec Olivier de Lacoste Lareymondie
Engagement au service du Bien Commun
- procureurs fiscaux du duc de Mortemart
- avocats et notaires du roi
- officiers : Saint-Cyr, Polytechnique, généraux de brigade, colonels, chefs d’escadron
- journalistes (France, Égypte, Italie)
- administrateur du domaine de Chantilly – Institut de France
- maires, conseillers généraux
Demeures et ancrages
- Lussac-les-Châteaux (Vienne)
- Le Bouchaud (Thollet)
- Montmorillon
- Lathus, Vaucresson, Paris XVIIIe
- Cerignola, Lucera (Italie)
- Château d’Avançon (Exireuil)
- Thollet (Vienne)
Bibliographie et sources
- Base généalogique Roglo
- Armorial général de France (Hozier)
- GeneWeb – 6.08-roglo
- Archives de la Vienne, Paris, Corrèze
Mention légale
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