« Thesaurus de la lignée PROUVOST » : différence entre les versions
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Version du 27 novembre 2025 à 17:37
| Lignée Prouvost |
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| Armoiries : D’argent au sautoir de gueules, au chef d’azur chargé de deux roues d’or. |
| Devise : Laus Deo Semper (Pierre Prouvost, 1748) |
| Fiefs et ancrages : Wasquehal, Roubaix, Lille, Croix, Bondues |
| Branches : Aînée (Henri) · Puînée (Liévin) · Cadette (Amédée) |
La famille patricienne des Prouvost constitue l’un des plus anciens lignages civils des Flandres françaises. Elle incarne, depuis le XIVModèle:E siècle, la continuité du travail, de la foi et de l’engagement social au service du Bien Commun. Son histoire, ancrée à Roubaix et Wasquehal, illustre la transformation d’une dynastie de maîtres de manufacture en familles de mécènes, d’industriels, d’artistes et de bâtisseurs.
Pour dessiner chez les Prouvost, la notion de SERVIR,
principe des élites,
un héritage spirituel :
nous commencerons par ces deux citations:
Pierre Prouvost dans la généalogie qu'il rédigea en 1748 : « Voila la description des descendants des Prouvost et de ceux qui se sont alliez jusques a la fin de cette année mille sept cens quarante huit. Et on peut dire sans vanité, que lesdits du surnom Prouvost, ont toujours vécu en gens de biens, d’honneurs et de bonne réputation en la foi catholique apostolique et romaine et les plus notables des villages qu’ils ont habitez " et le littéraire C. Lecigne, en 1911, publié chez Grasset, au sujet du poète Amédée Prouvost: " Dès l’âge de cinq ans, Amédée Prouvost se sentit dépositaire d’une tradition et comme l’héritier présomptif d’une royale lignée : l apprit un à un le nom de ses prédécesseurs et que chacun d’eux signifiait depuis quatre siècles et demi, beaucoup d’honneur, de travail et de foi chrétienne. On ne voulut pas qu’il puisse méconnaître ce passé et, si, par impossible, il lui arrivait d’être infidèle, qu’il eût l’excuse de l’ignorance. Un jour le père prit la plume et, sans orgueil, sans autre prétention que de donner à ses enfants la conscience intégrale de leurs origines, il écrivit les annales de sa famille. Avant tout, il songea à celui qui était son premier né, l’espérance de la dynastie ; il s’adressa à lui : « Je crois utile, mon cher fils, dès tes premiers pas dans ta vie d’écolier, de t’initier à ce que tes maîtres ne pourront t’enseigner avec autant de persuasion que ton père, j’entends L’amour de la famille, Le respect de ses traditions d’honneur, Un attachement inébranlable aux convictions religieuses de nos pères, et leur fidélité aux traditions monarchiques. Je considère comme un devoir De te donner comme modèle cette lignée d’ancêtres."
LA PRÉFACE de PIERRE DE BIZEMONT
Origines et fondements agnatiques
Ascendance cognatique Vers 1368, Jehan Prouvost, juge de la seigneurie de Croix, porte un écu au sautoir accompagné de deux roues d’or. Il est le premier témoin connu du lignage.
Son descendant Jehan dit « des Huchons », seigneur de Wasquehal et échevin de Roubaix, est en 1469 le bras droit de Pierre de Roubaix. Il participe à la fameuse charte de Roubaix autorisant la fabrication de draps de laine. Sous Charles Quint, Guillaume Prouvost (né v.1580) unit censive et industrie, devenant l’un des maîtres de manufacture les plus prospères du plat pays.

S'ils descendent d'une lignée de propriétaires aisés installée à Wasquehal et les environs selon les travaux sur les archives réalisés par le généalogiste Alain Watine-Ferrant en 2012, les Prouvost actuels ont traditionnellement été reliés aux voisins Prouvost des Huchons du XV° siècle autour du fief des Huchons et le sont cognatiquement (par les femmes): Jehan Prouvost, dit des Huchons, seigneur de Wasquehal en 1469 ( achat de seigneurie non validé aujourd'hui ), échevin de Roubaix, était le bras droit de Pierre de Roubaix, proche de Charles de Bourgogne. " Dès 7 heures du matin, le 15 du mois de novembre 1469, le bailli Jean de Langlée, les échevins Jean de Buisnes et Jean Prouvost, dit des Huçons, les deux lieutenants Jean Fournier et Guillaume Agache, se rendirent au château de Roubaix construit par Pierre de Roubaix (1415-1498), chambellan du duché de Bourgogne, fils de Jean, troisième chevalier de la Toison d’Or , premier chambellan de Charles, duc de Bourgogne, pour lui témoigner la reconnaissance de ses sujets pour avoir obtenu la charte de Roubaix qui donnait à la ville le droit de faire draps de toute laine. " [iii] " Jean Prouvost est le "grand ancêtre" de la famille Prouvost ", nous disaient les Albert Prouvost, ce qui est vrai par les femmes suite aux travaux d' Alain Watine-Ferrant.
L'ASSOCIATION DES LIGNAGES DE FRANCE ET DE L’INTERNATIONAL
REGLES POUR RECONSTITUER DE VRAIES ÉLITES
COMPARAISON PROUVOST ET VIRNOT
Fiefs, seigneuries et censes des lignées Prouvost
La famille Prouvost, ancienne lignée terrienne du Mélantois, du Ferrain et de la Flandre wallonne, a possédé, tenu ou administré au fil des siècles un vaste ensemble de terres, censes, fiefs, vicomtés, héritages, droits seigneuriaux et mouvances. Ces domaines constituent l’arrière-plan économique et social de la lignée, depuis les laboureurs aisés de Wasquehal (XVe siècle) jusqu’aux maîtres de manufacture et aux familles alliées.
Les fiefs ci-dessous sont attestés dans les sources anciennes (XVᵉ–XVIIIᵉ siècles), dans les généalogies Prouvost, dans les archives notariales et dans les monographies de Leuridan, Lecigne, Trénard et des archives municipales de Roubaix, Lille, Wasquehal et Tourcoing.
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1. Fiefs et terres détenus par les Prouvost
- Le Grand Cottignies à Wasquehal – ancien domaine foncier, attesté depuis le XVe siècle.
- Fief du Fresnoye – porté en dot par Jean Prouvost à son mariage avec Barbe de Lespaul (1677).
- Fief de la Haye – mouvance ancienne relevant de Tourcoing / Wasquehal.
- Les Huchons – terre familiale transmise depuis Jehan des Huchons (1469).
- Fief du Bleu Chastel – mouvance locale.
- Fief du Seigneur de Roubaix – droits tenus par certains Prouvost au XVIIᵉ siècle.
- Fief du Wault – mouvance lilloise, attestée dans les successions roubaisiennes.
- Fief-Flégart du Triez du Wault à Roubaix – mouvance métropolitaine.
- Favreulles – tenancier Prouvost attesté en 1347 (Croix).
- Fief du prieuré de Fives – terres tenues en mouvance canoniale.
- Fief de Saint-Antoine – droits seigneuriaux partiels.
- Fief-mairie de Briastre – office et droits associés.
- Fief de l’abbaye d’Anchin (Bourlmont).
- Thun-l’Évêque – tenures et mouvances.
- Montigny-en-Ostrevent – terres familiales anciennes.
- Fief de l’abbaye de Saint-Aubert à Lesdain.
- Fief de Tilloy – dépendance rurale.
- Fief de Courcelles / Courchelles – allié par mariage (Antoinette Prouvost × Pierre de Courchelles).
- La Pontennerie – terres agricoles dépendant d’un ancien fief.
- Fief du Frétin – mouvance du Mélantois.
- La Grande Vigne – domaine agricole.
- La Chapelle du Hennocq – dépendance religieuse.
- Fief du Chapitre Saint-Géry de Cambrai.
- Contehem – fief attesté au XVIIᵉ siècle.
- Avesnes-le-Sec – fief attesté au XVIIIᵉ siècle.
- La Boutillerie – l’un des plus importants domaines détenus par les Prouvost et alliés (famille de Le Dicque / Flameng).
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2. Fiefs issus des grandes alliances Prouvost
Les mariages avec les familles notables du Ferrain, de la Flandre wallonne, de Lille et du Mélantois apportèrent de nombreux fiefs supplémentaires à la lignée.
Famille de Lespaul (Wattrelos – Roubaix)
- Seigneurie du Gauquier (Wattrelos)
- Fief du Fresnoy
- Fief de Lespierre
- Fief de Grimbrie
- Fief de Hallewin
B. Famille de le Rue (Roubaix)
- Fief de le Rue – ancienne famille seigneuriale de Roubaix
- Droits mouvants du castral roubaisien
C. Familles du Bugnicourt, Noiret, du Moulin
- Fief du Moulin
- Fief de Bugnicourt
- Fief Noiret
D. Famille des Tombes (Roubaix – Wasquehal)
- Terres et censes à Wasquehal, Bondues, Marcq-en-Barœul
- Héritages du Ferrain
E. Famille de Lespierre
- Fief de Lespierre
- La Pontennerie
F. Famille de Flégart
- Fief de Flégart (Roubaix – Triez du Wault)
G. Famille de la Motte
- Fief du Ponchel Englier
- Fief des Léopardds
H. Famille de Plancques, de Watterdal, de Wavrin
- Fief de Plancques
- Fief de Watterdal
- Fief mouvant de Wavrin
- Seigneurie du Sauchoy
I. Famille de Surmont (Roubaix – Lille)
- Fiefs urbains et ruraux associés aux manufactures
- Mouvances ecclésiastiques
J. Famille Virnot – Virnot de Lamissart
- Fief de Lamissart (près d’Ennequin – Wattrelos)
- Fief de Hautjardin
- Fief de Musemberg (Séquedin)
- Fief de Stradin
- Deux fiefs à Bailleul
- Fief de Quevaucamp
- Fief de Duremort
- Fief vicomtier de Soissevalle
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3. Fiefs en mouvance des abbayes et chapitres
- Abbaye d’Anchin
- Abbaye de Saint-Aubert
- Chapitre Saint-Géry
- Abbaye de Loos
- Abbaye du Saint-Sépulchre de Cambrai
Ces fiefs sont importants dans l’histoire Prouvost, car les familles étaient souvent tenancières ou fermiers à cens de terres ecclésiastiques, base économique majeure du Ferrain.
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4. Les terres seigneuriales du Ferrain et de la Flandre wallonne
Plusieurs seigneuries ou fiefs nobles sont cités dans la documentation familiale et les généalogies anciennes :
- Seigneurie de Houchain
- Seigneurie du Gaucquier
- Seigneurie du Ponchel Englier
- Seigneurie d’Aiguerue
- Seigneurie de Campaignes
- Château d’Aires
- Terres de Beaumont (1660)
- Fief à Deulémont
- Fief à Gonnehem
- Fief à Busigny
- Fief de Ramilly
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5. Synthèse ALFI
Les fiefs Prouvost sont de trois natures :
A. Fiefs anciens (XVe–XVIe siècles)
- Les Huchons
- Grand Cottignies
- Fief du Fresnoye
- Fief du Bleu Chastel
B. Fiefs acquis par alliances (XVIIe–XVIIIe siècles)
- De Lespaul
- De le Rue
- Des Tombes
- De Plancques
- De Surmont
- De Flameng / De le Dicque
- Virnot–Lamissart
C. Fiefs ecclésiastiques et ruraux
- Fives
- Saint-Antoine
- Saint-Géry
- Loos
- Saint-Aubert
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6. Conclusion
Les fiefs Prouvost dessinent une géographie précise : le Ferrain, la Flandre wallonne, le Mélantois, Roubaix, Wasquehal, Tourcoing, Bondues, Marcq, Lille. Ils témoignent d’une élévation continue : du laboureur aisé au maître de manufacture, puis du notable municipal à l’industriel. L’histoire foncière et seigneuriale des Prouvost est un pilier majeur de l’identité lignagère et de l’architecture ALFI.
XVᵉ – XVIIᵉ siècle : Formation de la lignée Prouvost
Généalogie validée par Alain Watine-Ferrant
1. Guilbert Prouvost (c.1455), ancêtre fondateur
Né vers 1455 à Wasquehal, Guilbert Prouvost apparaît comme le premier ancêtre solidement attesté. Il appartient déjà à la petite élite rurale du pays roubaisien : propriétaires terriens, exploitants aisés, acteurs de la vie économique locale.
Il transmet :
- un premier patrimoine foncier,
- un nom bien implanté dans la vallée de la Marque,
- une position reconnue parmi les exploitants aisés du territoire.
De lui descendent : → Jehan Prouvost (c.1485–1586), puis Wuillaume, puis Jehan II.
2. Jehan Prouvost (1545 – v.1590) × Antoinette Le Blan
Jehan Prouvost, né vers 1545 et décédé vers 1590, est établi à Wasquehal. Les sources le qualifient de laboureur, c’est-à-dire un propriétaire terrien aisé, disposant de terres, de capitaux et de journaliers.
Avec son épouse Antoinette Le Blan, il incarne :
- la stabilité territoriale,
- la gestion d’un patrimoine agricole important,
- l’essor d’une lignée déjà structurée.
3. Guillaume Prouvost : « le grand modèle de la race »
Fils de Jehan, Guillaume Prouvost est décrit par Lecigne comme la première grande figure de la lignée.
Il dispose :
- de plus de 26 bonniers (≈ 35 hectares) de bonnes terres à Bondues, Marcq-en-Barœul, Roubaix et Tourcoing ;
- de plus de 12 000 florins en capitaux et rentes héritières ;
- de plusieurs lieux manoirs ;
- d’une exploitation où il associe ses fils à ses affaires (généalogie Pierre Prouvost, 1748).
a) Un acteur majeur du textile préindustriel
Guillaume exerce aussi le négoce de la laine peignée et de la sayette : il fait peigner, blanchir puis filer la laine en Artois, région réputée pour ses fileuses au rouet et à la quenouille.
C’est à lui que renvoient Hilaire & Trénard dans leur Histoire de Roubaix :
> « Depuis Charles Quint, les mêmes familles dominent la Fabrique roubaisienne : > Pollet, Mulliez, Prouvost, Van Reust (Voreux), Leclercq, Roussel, Fleurquin, Florin, Malfait. »
Ces familles domineront l’économie textile française pendant cinq siècles.
b) Alliance Prouvost × des Tombes
Guillaume épouse Marguerite des Tombes, issue d’une famille :
- « roubaisienne depuis 1643 »,
- ayant donné sept échevins de Roubaix en cinq générations (Leuridan).
Cette alliance ouvre aux Prouvost les réseaux municipaux et judiciaires roubaisiens.
4. Jean Prouvost (1630–1670) et Robert Prouvost
La lignée continue avec :
- Jean Prouvost (1630–1670),
- puis Robert Prouvost (1660–1670), lieutenant de la seigneurie de Wasquehal.
Le titre de lieutenant seigneurial atteste une position de confiance dans l’administration seigneuriale locale.
5. Alliances patriciennes et nobles (XVIᵉ–XVIIᵉ siècle)
a) Catherine Prouvost × Noël de Le Rue
Catherine Prouvost épouse Noel de Le Rue, issu des seigneurs de La Rue, famille attestée à Roubaix dès le XIIIᵉ siècle. Une alliance prestigieuse qui élève la lignée dans les réseaux patriciens.
b) Antoinette Prouvost × Pierre de Courchelles
Nouvelle alliance avec une famille reconnue du pays de Lille et de l’Artois.
c) Jean Prouvost × Barbe de Lespaul (1677)
Jean Prouvost épouse Barbe de Lespaul, de la branche cadette d’une grande famille roubaisienne. Il lui apporte en dot un des fiefs du Fresnoy, entérinant l’entrée des Prouvost parmi les familles terriennes structurées du territoire.
6. Synthèse (1450–1700)
Entre le XVe et le XVIIe siècle, la lignée Prouvost :
- s’enracine à Wasquehal, Bondues, Marcq-en-Barœul, Roubaix et Tourcoing ;
- accumule terres, capitaux et offices ;
- participe à l’économie proto-industrielle du textile ;
- contracte des alliances patriciennes ;
- exerce des fonctions seigneuriales locales.
Elle constitue ainsi la matrice historique de l’ascension remarquable des Prouvost aux XVIIIᵉ–XXᵉ siècles.
2. Époque moderne (XVII–XVIII siècles)
Pierre II Prouvost (1648-1691), échevin de Wasquehal, épousa Marguerite de Lespaul, fille de Jacques, seigneur du Gauquier à Wattrelos, lieutenant de Roubaix, maître de manufacture en 1690, réputé le plus riche de Roubaix, et Jehanne de le Dicque, fille de Gilles de le Dicque, seigneur de la Boutillerie à Watrelos, et de Marguerite Flameng, dame de la Boutillerie, d'une famille notable de nombreux échevins et trois religieuses à l'hôpital Sainte-Elisabeth ; on voit leurs enfants à Lille. [x]
Les représentants de cette branche de la famille de Lespaul, dont les Prouvost-de Lespaul, « favoris de la fortune, ont quitté Roubaix pour s’établir à Lille, où, insensiblement, ils ont pris rang parmi la noblesse. Leur départ était, en novembre 1696, mis au nombre des malheurs publics. » Ils faisaient partie des principales familles de Lille depuis peu rattachée au Royaume de France : les Prouvost eurent alors l’honneur d’être inhumés sous le pavement des principales églises de Lille ou dans les chapelles latérales : Saint-Étienne, Saint-André, Sainte-Catherine, Saint-Pierre — comme ils le furent dans les églises de Roubaix et de Wasquehal avant l’interdiction des inhumations dans les sanctuaires. [xi]
Jacques I Prouvost (1670-1704), pierre tombale de marbre près de l'autel Saint-Nicolas de l'église de Wasquehal, épouse à l'église Sainte-Madeleine de Lille le 8 avril 1698, Antoinette Masurel (1670-1730). [xii]
Son fils, Pierre III Prouvost (1675-1749), marié à Saint-Étienne de Lille avec Marie-Élisabeth Boutry, puis, veuf, avec Marie Claire Béatrix Trubert de Boisfontaines (1687-1715), inhumée dans la grande nef de l’église Saint-Pierre, Lille. Il rédigea en 1748 la première généalogie de la famille Prouvost :
- « Voilà la description des descendants des Prouvost et de ceux qui se sont alliez jusques à la fin de cette année mille sept cens quarante huit.
Et on peut dire sans vanité que lesdits du surnom Prouvost ont toujours vécu en gens de biens, d’honneurs et de bonne réputation en la foi catholique apostolique et romaine et les plus notables des villages qu’ils ont habitez. »
Sa belle-sœur, Élisabeth-Julie Trubert de Boisfontaine, dame de La Vigne, épousa Philippe Emmanuel du Bus, comte du Bus, seigneur de Moustier, Ogimont et d’Acquignies ; ses deux autres sœurs furent religieuses à Argenteuil. [xiii]
Fils de Jacques Prouvost 1670-1704 et Antoinette Masurel 1670-1730, Pierre Prouvost (1699-1770), maître de manufacture, échevin de la Ville de Roubaix, épousa à Roubaix Marie Jeanne Delebecque. Armes Delebecque (Flandres) : d’azur à un chevron d’or accompagné, en chef, de deux vols d’argent et, en pointe, d’une bécasse d’or. Inhumé en 1770 en l’église de Roubaix avec épitaphe. [xiv]
Jacques II Prouvost (1699-1774), inhumé dans l’église de Roubaix, maître de manufacture, épouse à Roubaix Marie-Agnès Florin, fille de Jean-Nicolas Florin, membre de la Manufacture de Roubaix et administrateur de la table des Pauvres, et de Marie-Catherine de Surmont (1692-1744), inhumée en l’église de Roubaix, sœur de Pierre Constantin Florin, député suppléant aux États généraux de Versailles et premier maire de Roubaix, ainsi que de deux religieuses (abbaye de Wevelghem et Brigittines de Lille).
- Jacques n'étant pas fils de maître, il entre dans la manufacture en 1734 grâce à son mariage avec la fille d’un maître. [xv]
Un des cinquante maîtres de manufactures compris dans le corps de métiers en 1761, taxé à 10 livres d’impôts ; dans son livre de fabrique, il mentionne les tissus suivants : satains de laine, satains anglais, minorques, prunelles, satains soie. Leur succession (1775) dénombre de nombreux biens à Bondues, Tourcoing, Wasquehal, Roubaix, Estaimpuis et Willems. [xvi]
Pierre Prouvost, né en 1725 à Roubaix, épousa Marie-Catherine Ramery dit de Boulogne de Mons (Belgique). Il était l’un des cinquante maîtres de manufacture de tissus. [xvii]
Béatrix Prouvost, née en 1728, fut chanoinesse de Saint-Augustin, prieure de l’hôpital Sainte-Élisabeth de Roubaix (fondé en 1500 par Isabeau de Roubaix). Elle s’illustra lors de la Révolution française.
- « Sœur Béatrix ressuscitera un jour sous le pinceau d’Amédée Prouvost. » (Lecigne)
Aimée-Joseph Prouvost, décédée en 1819, épouse Louis-Urbain Virnot de Lamissart (1779-1837). Ils habitaient l’hôtel Virnot de Lamissart-Prouvost sur l’Esplanade à Lille. Leur fils fut Urbain-Léon Virnot de Lamissart. [xviii]
Jean-Baptiste Prouvost épousa la sœur de Louis-Urbain, Rose-Marie Virnot de Lamissart (1772-1851), sans postérité. Remariée à Marie-Jean-Charles Gennart, son beau-frère légua pour construire le Palais Rameau à Lille. Les familles fréquentaient l’hôtel familial rue Royale, l’hôtel Virnot place Saint-Martin, et vivaient au milieu des collectionneurs Charles Lenglart, Watteau, van Blarenberghe. Il y eut encore deux mariages Prouvost–Virnot au XXᵉ siècle. [xix]
| « Les Prouvost ont toujours vécu en gens de biens, d’honneur et de bonne réputation en la foi catholique, apostolique et romaine. » | — Pierre Prouvost (1748) |
3. XIX siècle : municipalité et décollage industriel
Pierre IV Constantin Prouvost (1747-1808), échevin de Roubaix sous l’Ancien Régime, « maître de manufacture » puis maire de Roubaix (13 août 1795). Il échappe à la guillotine grâce à la Réaction thermidorienne. Épouse Marie-Henriette des Tombes, fille de Jean-Joseph des Tombes, 12ᵉ du nom, échevin de Roubaix.
Reçu maître de manufacture en 1777, il devient l’un des principaux fabricants de Roubaix et figure parmi les habitants les plus imposés de la paroisse. Sa femme, pieuse et inquiète, redoute les effets spirituels de cette prospérité. [xx]
- « Homme généreux et probe, il avait proposé à sa commune trois actions principales :
— venir en aide aux pauvres ; — protéger les cultivateurs ; — défendre l’hygiène de Roubaix. Le souci des autres pour faire leur bonheur, déjà. » « On peut le considérer comme le fondateur de la fortune industrielle des Prouvost. » [xxi]
Henri I Prouvost (1783-1850), maire adjoint de Roubaix, membre du conseil de fabrique de Saint-Martin, administrateur des hospices, maître de manufacture, épouse Liévine Defrenne, fille de Liévin-Joseph Defrenne, maître de manufacture et marchand drapier. « Chef de la branche aînée de la très ancienne famille de Frenne ou de Fresnes. » (Leuridan) [xxii]
Pierre Constantin Prouvost (1747-1808), officier de la Garde Nationale.
D’où les branches :
- branche aînée : Henri II Prouvost (1810-1857)
- branche puînée : Liévin Prouvost (1818-1869)
- branche cadette : Amédée I Prouvost (1820-1885)
La fortune récente de la famille est développée notamment par Amédée Prouvost, fondateur vers 1850 d’un grand peignage de laine. Les Prouvost figurent alors parmi les premiers négociants et transformateurs de laine en France et à l’international.
Au début du XXᵉ siècle, Jean Prouvost (1885-1978) ouvre la branche médiatique :
- 1917 : rachat du *Pays* ;
- 1924 : rachat de *Paris-Midi* ;
- 1930 : reprise de *Paris-Soir* ;
→ fondation d’un empire de presse puis du futur Groupe Marie Claire.
En 1966, Jean Prouvost détient 15 % de RTL et en devient PDG. En 1978, seules les publications féminines demeurent dans le groupe familial.
En 2004, sa petite-fille Évelyne Prouvost détient 58 % du Groupe Marie Claire. En 2009, elle est la 7ᵉ femme la plus riche de France. [5]
4. L’âge d’or roubaisien (1850–1914)
La seconde moitié du XIXᵉ siècle marque pour la famille Prouvost une ascension exceptionnelle : essor industriel, engagements civiques, services militaires, développements artistiques, mécénat, presse, rayonnement national et international. Les différentes branches – aînée, puînée et cadette – incarnent toutes, chacune à leur manière, les valeurs structurantes de l’identité Prouvost : travail, innovation, service de la collectivité, catholicisme social, goût du Beau.
Cette période est véritablement *l’âge d’or roubaisien* : les Prouvost deviennent l’une des familles les plus influentes du Nord, moteurs de la révolution industrielle textile et précurseurs des grandes dynasties économiques du XXᵉ siècle.
BRANCHE AÎNÉE
Les Henri Prouvost perpétuent l’autorité civique, l’engagement municipal et la continuité industrielle.
- Henri IV Edmond Prouvost (1861–1917)
Chevalier de la Légion d’Honneur. Mort en captivité à Holzminden (Allemagne) en 1917. Médaille militaire (modèle 11642). Soldat au 165ᵉ régiment d’infanterie, compagnie de mitrailleuses. Blessé grièvement le 23 février 1916 : *« Bon soldat, zélé et plein d’entrain. »* Époux de Laure Jeanne Ernoult, petite-fille de Jean-François Ernoult, maire de Roubaix en 1860.
- Henri V François Prouvost (1885–1962)
Épouse en 1908 Marguerite Léonie Motte (1887–1966), descendante directe des Motte-Bossut, fondateurs de la filature-monument de Roubaix. Alliance majeure entre deux familles-piliers de la Fabrique roubaisienne.
- Claude Prouvost
Notaire à Roubaix, notamment pour la Lainière de Roubaix et les Mulliez. Époux d’Annette Dewavrin (famille Dewavrin, l’une des plus influentes du Nord). Père de Claude-Alain Prouvost, chef actuel de la branche aînée, principal notaire de Roubaix avec 50 collaborateurs.
- Edmond-Charles Prouvost (1863–?)
Président du Consortium du Nord et des Tuileries de Beauvais. Administrateur de Poliet & Chausson, de SilvaPlana et des Constructions électriques de France. Incarnation de la diversification industrielle roubaisienne. Avait un appartement à Paris meublé d' objets d'art, près du parc Monceau.
Les Charles Prouvost
Une lignée tournée vers l’international, la finance et l’industrie lourde.
Charles 1 PROUVOST (1837–1906)
Charles Jérôme PROUVOST, dit Charles 1, est l’une des figures structurantes du Roubaix industriel du XIXᵉ siècle. Héritier d’une tradition textile ancienne et allié en 1861 à Marie Sophie Scrépel, il porte la maison Prouvost-Scrépel au premier rang des dynasties économiques du Nord.
Organisateur industriel et voix publique
En 1872, il intervient à la Chambre de commerce de Roubaix pour demander la création d’un mesureur juré dans l’industrie drapière. Son argumentation, fondée sur les exemples d’Elbeuf, Sedan et Paris, vise à renforcer la rigueur commerciale et la sécurité des transactions. Cette initiative fait date dans la normalisation des pratiques industrielles locales.
Modernisation technique
Sous son impulsion, l’usine adopte de nouveaux procédés d’éclairage moderne (années 1870-1880), aux côtés des maisons Motte-Bossut, Wallaert, Desmedt, Dolfus-Mieg, etc. Cette adoption précoce manifeste une volonté continue d’innovation, de sécurité et d’efficacité énergétique.
Le grand incendie de 1879
Le 24 novembre 1879, un incendie ravage un bâtiment de six étages de l’usine : préparations, ourdissage, bobinage, encollage, magasin de matières, machine à vapeur. Les dégâts atteignent 800 000 francs. Près de 600 ouvriers se retrouvent sans travail. La mobilisation de toute la ville souligne la place centrale de la maison Prouvost-Scrépel dans l’économie roubaisienne.
Relations ouvrières et grève de 1901
Le 14 avril 1901, environ 200 tisserands se mettent en grève pour obtenir une revalorisation salariale. Une entrevue est fixée entre les représentants ouvriers et la direction. L’épisode illustre la recherche d’un dialogue social dans un secteur en transformation rapide.
Jurisprudence sociale : l’affaire Gerreth (1907)
Une affaire emblématique oppose la maison Prouvost-Scrépel fils au pharmacien Gerreth à propos des frais pharmaceutiques après un accident du travail. Le jugement rappelle que :
- l’employeur n’est tenu que dans la limite du tarif légal (loi du 9 avril 1898) ;
- il peut contester une note excessive ;
- les produits non tarifés ne peuvent être fournis qu’avec accord préalable ou décision judiciaire.
Cette décision devient une référence nationale en matière d’accidents du travail.
Vie domestique et fidélités anciennes
La maisonnée de Charles 1 est marquée par la présence de Sophie Broue, cuisinière et nourrice durant 33 ans, dont le témoignage (1883) loue « la tendresse d’une mère » envers enfants et petits-enfants. Cette fidélité illustre la stabilité des relations familiales dans les grandes maisons industrielles du Nord.
Réseaux industriels et alliances économiques
La maison entretient des liens réguliers avec les dynasties majeures : Motte-Bossut, Wallaert, Lepoutre, Mathon, Lister, Cox, Scrépel-Lefebvre, etc. Prouvost-Scrépel appartient au premier cercle industriel internationalisé de Roubaix.
Héritage architectural
L’Hôtel-chapelle Prouvost constitue un ensemble patrimonial majeur, symbole de la réussite économique, de la piété familiale et du rayonnement social de la maison.
Héritage général
L’action de Charles 1 Prouvost associe :
- innovation technique ;
- responsabilité sociale ;
- autorité industrielle ;
- fidélités domestiques ;
- conscience patrimoniale.
Il est, dans l’histoire roubaisienne, un bâtisseur, un modernisateur et un patriarche social, dont l’influence se prolonge bien au-delà de sa génération.
- Charles 2 Prouvost (1875–1937)
Entre 1919 et 1920, il fonde avec François Motte quatre sociétés industrielles, dont la Société industrielle de Pologne. Activités multiples :
- exploitation pétrolière en Galicie,
- filature à Sosnowiec,
- banque industrielle,
- domaine agricole à Brody.
Pionnier de l’expansion franco-polonaise.
Charles 3 Prouvost (1901–1953)
Industriel, dirigeant social et figure catholique du Nord. Fils de Charles Prouvost (1875–?) et dEugénie Masurel, né à Roubaix le 11 janvier 1901, Charles 3 Prouvost incarne la génération des grands bâtisseurs industriels du premier XXᵉ siècle. Marié en 1926 à Hélène Dalle, il appartient à la branche Prouvost-Dalle, active dans l’industrie des couleurs, vernis et fournitures industrielles.
Formation
Éduqué au collège du Sacré-Cœur de Tourcoing, à l’Institut du Saint-Esprit de Beauvais et au collège Stanislas à Paris, il poursuit ensuite ses études aux Facultés catholiques de Lille où il obtient un diplôme commercial de niveau H.E.C.
Débuts industriels
En 1926, lors de son mariage avec Hélène Dalle, il reprend avec son beau-père l’entreprise Dubois et Roussel, qui devient Prouvost-Dalle & Cie. Dès lors, il modernise et étend l’entreprise : dépôt à Marseille, premiers ateliers à Wattignies, développement national des réseaux commerciaux.
Engagement religieux et social
Homme de foi et de devoir, il est :
- ancien président de la Jeunesse catholique de Tourcoing ;
- président de la Confrérie du Saint-Sacrement ;
- membre de plusieurs conseils paroissiaux ;
- président d’honneur du Patro-Club, de la chorale et de la Musique du Centre.
Son action s’inscrit dans la tradition du catholicisme social propre aux familles industrielles du Nord.
Vie militaire
Lieutenant de réserve passionné par les questions militaires, il sert :
- dans l’occupation de la Ruhr ;
- dans plusieurs rappels de 1938–1939 ;
- comme volontaire en 1940 pour le commandement d’une batterie antichar.
Son ami le commandant René Dugravot loue sa « droiture » et « l’aptitude au commandement qui vient de la volonté et de l’honneur ».
Chef d’entreprise visionnaire
Entre 1930 et 1953, il transforme l’entreprise familiale :
- création de l’usine de Laval en 1941 (repli stratégique) ;
- direction du Syndicat des Fabricants de Couleurs et Vernis ;
- assistance continue au ravitaillement des entreprises durant la guerre ;
- voyage d’études aux États-Unis en 1948, suivi d’une modernisation interne ;
- vaste programme de concentration à Wattignies à partir de 1951.
Engagement politique
Figure active de la Fédération républicaine dans les années 1930, il préside de nombreuses réunions publiques et intervient sur :
- la reprise économique,
- la défense de l’industrie française,
- les charges pesant sur les entreprises,
- la responsabilité civique du patronat.
Responsabilités institutionnelles
Il est notamment :
- administrateur du Crédit immobilier ;
- président d’œuvres familiales et paroissiales ;
- organisateur de conférences et d’activités sociales locales.
Fin de vie et héritage
Sa santé se dégrade en 1952. Il meurt à Lambersart le 23 mars 1953, à l’âge de 52 ans, muni des sacrements de l’Église. Il laisse sept enfants et l’image d’un dirigeant profondément chrétien, énergique, visionnaire, et très estimé dans tout le Nord.
Christian (Charles) Prouvost
Capitaine de l’Arme blindée et cavalerie (ABC) – Premier Régiment de Spahis Écrivain, auteur de la trilogie : A demeure, Le Tambour de Marengo, La Femme de nulle part
Christian (Charles) Prouvost appartient à la génération des officiers français formés dans l’après-guerre, où se conjuguent un haut sens du devoir, une culture historique solide et un attachement profond aux valeurs militaires françaises. Son parcours réunit deux fidélités : celle de l’armée, au sein de l’Arme blindée et cavalerie, et celle de la littérature, à travers trois romans qui explorent l’honneur, la mémoire et la condition humaine.
Officier de cavalerie et des armes blindées
Formé à l’école de la cavalerie et intégré à l’Arme blindée et cavalerie, Christian Prouvost sert au prestigieux 1er Régiment de Spahis, héritier des traditions de la cavalerie d’Afrique et de la reconnaissance blindée. Reconnu pour sa droiture, son autorité naturelle et son sens du commandement, il incarne la figure du cavalier moderne, fidèle à l’esprit d’honneur tout en maîtrisant les techniques nouvelles de la guerre mécanisée.
Fidélité à l’esprit militaire français
Son passage dans les Spahis marque profondément sa vision du monde :
- culte de l’effort et de l’endurance ;
- sens aigu de la responsabilité devant les hommes ;
- attachement à la mémoire régimentaire ;
- discipline intérieure et goût du commandement incarné.
Ces traits irrigueront l’ensemble de son œuvre littéraire.
Un écrivain à la plume classique
Christian Prouvost développe ensuite une production littéraire personnelle, structurée autour d’une trilogie romanesque :
- A demeure – roman de la mémoire, de la perte et de la transmission ;
- Le Tambour de Marengo – récit historique tiré de l’épopée napoléonienne, où se croisent loyauté et destin ;
- La Femme de nulle part – roman d’atmosphère, mêlant mystère, exil intérieur et révélation morale.
Son style, volontairement classique, s’inscrit dans la tradition française des officiers-écrivains.
Une œuvre marquée par l’éthique militaire
Ses livres réfléchissent aux grandes tensions de la vie militaire :
- courage et fragilité,
- devoir et liberté,
- violence et paix,
- fidélité et dépassement de soi.
On y retrouve l’influence des écrivains soldats du XXᵉ siècle : Genevoix, Montherlant ou Guillaumat.
Une figure discrète mais rayonnante
Peu enclin à la mondanité, Christian Prouvost fait de son œuvre un lieu de discipline intérieure, de fidélité familiale et de transmission morale. Sa trilogie reste une contribution notable à la tradition littéraire des officiers français.
Jacques Prouvost
Champion de France de parachutisme
Jacques Prouvost s’illustre dans le parachutisme sportif français au moment où la discipline connaît un essor considérable. Champion de France, il se distingue par une maîtrise technique reconnue : précision d’atterrissage, contrôle de la chute libre, rigueur et sang-froid.
Union et palmarès conjoints
Époux de Nicole Béra, l’une des figures majeures du parachutisme féminin français :
- quadruple championne de France,
- médaillée mondiale,
- référence dans les compétitions internationales.
Le couple Prouvost–Béra forme un duo emblématique du parachutisme français, alliant performance, esprit sportif et exemplarité.
Contribution au Bien Commun sportif
- Promotion de la sécurité en parachutisme.
- Engagement dans la formation des jeunes compétiteurs.
- Diffusion des techniques modernes de chute libre et d’atterrissage.
- Participation aux structures fédérales et associatives.
Par son parcours, Jacques Prouvost incarne une figure de discipline, de courage et de dépassement de soi, en harmonie avec les valeurs sportives françaises et l’esprit de transmission cher à l’ALFI.
Gaëtane Prouvost
Violoniste soliste de renommée internationale
Gaëtane Prouvost s’impose comme l’une des grandes représentantes de l’école française du violon. Formée auprès de maîtres réputés en France et à l’étranger, elle fait très tôt preuve d’une virtuosité remarquable qui lui ouvre l’accès aux principales scènes européennes.
Carrière de soliste
Invitée par de nombreux orchestres prestigieux, elle se produit en soliste dans toute l’Europe, ainsi qu’en Amérique du Nord, en Asie et en Amérique latine. Son répertoire s’étend du baroque au contemporain, avec une prédilection pour les œuvres romantiques et françaises :
- Saint-Saëns,
- Chausson,
- Lalo,
- Brahms,
- Mendelssohn,
- Tchaïkovski.
Style et reconnaissance
Son jeu est reconnu pour :
- la chaleur et la profondeur de la sonorité,
- un vibrato riche et maîtrisé,
- un sens aigu de la ligne musicale,
- une expressivité lyrique naturelle,
- une présence scénique élégante.
Elle s’inscrit dans la tradition des grands violonistes français, alliant rigueur technique, fidélité au texte et sensibilité intérieure.
Engagement pédagogique
Aux côtés de sa carrière de soliste, Gaëtane Prouvost enseigne, donne des masterclasses et participe à des jurys. Elle s’attache à transmettre l’exigence, la musicalité et la discipline qui fondent l’école française du violon.
- = Thierry Prouvost =
Généalogiste, artiste-collagiste, auteur et fondateur de l’ALF International
Thierry Prouvost est un généalogiste et artiste français, spécialiste de l’histoire des lignées du Nord et des Flandres. Auteur de plus de vingt ouvrages consacrés aux familles industrielles, bourgeoises et notables du Nord, il est également le fondateur de l’ALF International (Association des Lignages de France et de l’International) et du Wiki ALFI (Accueil).
Introduction
Travailleur méthodique, rassembleur et créateur, Thierry Prouvost s’impose comme l’un des meilleurs connaisseurs des dynasties industrielles roubaisiennes et tourquennoises. Ses travaux portent notamment sur les familles : Prouvost, Virnot, Motte, Scrépel, Wallaert, Bernard, Mulliez, Roussel, Macquart, et sur de nombreuses lignées anciennes du Nord de la France.
Ses recherches reposent sur :
- les archives notariales et municipales,
- les fonds industriels,
- les archives familiales privées,
- un corpus photographique et documentaire accumulé sur plusieurs décennies.
Artiste-collagiste
En parallèle de son œuvre généalogique, Thierry Prouvost développe un travail artistique original. Ses collages — mêlant portraits anciens, armoiries, archives et symboles — offrent une vision poétique et visuelle des lignées familiales. Ses œuvres ont circulé dans des cercles culturels français et internationaux, notamment grâce à des collaborations avec le milieu artistique chinois.
Organisation d’événements
Fondateur de Pour Vous, Les Princes, il organise depuis plus de dix ans :
- des dîners de gala au Cercle de l’Union Interalliée,
- des rencontres de haute culture,
- des conférences,
- des événements thématiques liés à l’histoire des familles et au Bien Commun.
Ces événements visent à faire dialoguer culture, mémoire, identité et excellence.
Œuvres et publications
Thierry Prouvost est l’auteur ou le coordinateur de plus de vingt ouvrages :
- monographies familiales (Prouvost, Virnot, Mulliez, Wallaert, Harcourt, Riquet, etc.),
- dictionnaires, atlas et dossiers généalogiques,
- collages patrimoniaux,
- documentation structurante pour le Grand Livre ALFI,
- plus de 550 Thesaurus Agnatiques ALFI.
Son travail est consulté par :
- les familles concernées,
- les chercheurs,
- les institutions patrimoniales,
- les étudiants et historiens,
- des cercles culturels en France et à l’étranger.
Fondateur d’ALF International
Thierry Prouvost est le fondateur de l’ALFI International (Association des Lignages de France et de l’International). Son œuvre repose sur trois piliers identitaires :
- le Thesaurus agnatique,
- le blason,
- le nom de lignée.
Sous son impulsion :
- plus de 550 Thesaurus ALFI ont été produits,
- des Chancelleries ALFI se déploient en Europe, Amérique, Asie et Océanie,
- le Wiki ALFI est devenu la première encyclopédie internationale dédiée aux lignées agnatiques,
- un corpus doctrinal structuré (identité, Bien Commun, mission, ascendance) a été rédigé.
Rôle actuel
Thierry Prouvost occupe aujourd’hui les fonctions de :
- auteur fondateur,
- garant doctrinal de l’ALFI,
- animateur des relations internationales,
- superviseur des Thesaurus,
- figure de référence au sein des Chancelleries ALFI.
Conclusion
Par l’ampleur de ses travaux, l’unicité de sa vision et son engagement personnel, Thierry Prouvost apparaît comme l’un des artisans majeurs de la renaissance identitaire et lignagère du XXIᵉ siècle. Son œuvre conjugue généalogie, culture, spiritualité, art et service du Bien Commun, au bénéfice des familles et des peuples.
Mention légale
Ce texte est diffusé sous licence CC BY-SA 4.0. Source : ALFI International.
Œuvres thomistes de Géry Prouvost
Géry Prouvost est l’un des spécialistes français du thomisme contemporain. Ses travaux portent sur l’histoire des thomismes, la métaphysique chrétienne et la catholicité de l’intelligence.
Ouvrages
- Thomas d’Aquin et les thomistes. Essai sur l’histoire des thomismes
- Paris, Éditions du Cerf, 1996.
- Ouvrage majeur retraçant l’évolution des écoles thomistes du Moyen Âge au XXᵉ siècle.
- Catholicité de l’intelligence métaphysique. Lectures thomasiennes
- Paris, Éditions Téqui, ~2000.
- Réflexion sur la portée universelle de la métaphysique thomasienne et sur les fondements de l’intelligence chrétienne.
Contributions, articles et conférences
- Articles de philosophie thomiste en revues spécialisées (métaphysique, ontologie, histoire des doctrines).
- Conférences sur Thomas d’Aquin et la tradition scolastique dans différents cercles universitaires et intellectuels.
- Participation à la diffusion du thomisme en France dans les années 1990–2000.
Thématiques principales
- Métaphysique de l’être
- Histoire des écoles thomistes
- Catholicité de l’intelligence
- Rapport entre foi, raison et ontologie
- Héritage intellectuel de Thomas d’Aquin
Sources vérifiées : BnF, catalogues éditeurs Cerf & Téqui, recensions académiques.
Laure Prouvost — Lecture symbolique ALFI
Figure majeure de l’art contemporain, Laure Prouvost incarne, au sein de la lignée Prouvost, la dimension de l’imaginal, de la vision, de la transfiguration poétique du réel. Par son œuvre, elle fait passer la lignée du visible à l’invisible, du concret au symbolique, du récit familial à la légende intérieure.
Son art — installations, vidéos, environnements narratifs — devient dans la lecture ALFI :
- une **réactivation du mythe familial**,
- une **mise en mouvement des mémoires**,
- une **alchimie des fragments**,
- un **passage du monde utilitaire au monde signifiant**.
Elle explore les chemins où les lignées deviennent voix, où les images deviennent portes. Le Turner Prize n’est, dans cette perspective, qu’un sceau extérieur : l’accomplissement visible d’une vocation intérieure.
Au sein de la longue tradition des Prouvost — artisans, industriels, officiers, penseurs — elle représente :
- la **branche de la vision**,
- la **fonction imaginative**,
- la **force de dévoilement**,
- l’œil, au sens biblique et héraldique.
Dans la symbolique ALFI, Laure Prouvost est ainsi interprétée comme :
- celle qui renverse les cadres,
- celle qui traverse les miroirs,
- celle qui agrandit l’horizon des lignées,
- celle qui relie les vivants et les images.
Par son œuvre, elle élève la lignée dans la sphère du Bien Commun esthétique, où le monde est réenchanté, où la matière devient parole, et où chaque spectateur est appelé à reconnaître une part de son propre récit.
- Hubert Prouvost (1930–1996)
Époux de Brigitte Machet de La Martinière, issue d’une ancienne lignée française marquée par
- une **tradition militaire** (officiers, serviteurs de l’État),
- une **culture académique** (haute administration, intellectuels).
Par cette union, la famille Prouvost s’allie indirectement à la parenté spirituelle et familiale d’Henry Cochin (1854–1926), écrivain, historien, mécène et membre de l’Institut de France. Cochin fut l’une des grandes figures du catholicisme social parisien, sénateur de la Seine, théoricien de l’action civique et héritier d’une prestigieuse tradition littéraire.
L’alliance Prouvost – Machet de La Martinière s’inscrit ainsi :
- dans la continuité des **élites intellectuelles françaises**,
- dans l’enracinement des **Familles de service** (État, armée, culture),
- dans un espace familial où s’articulent :
- – **honneur militaire**,
- – **distinction académique**,
- – **engagement civique et spirituel**.
Hubert Prouvost, par son union, relie donc le rameau industriel et entreprenant des Prouvost à une lignée de haute culture française, consolidant un axe historique entre le **Nord entrepreneurial** et le **Paris intellectuel**.
- Sœur Cécile Prouvost (1921–1983)
Religieuse française, **Franciscaine Missionnaire de Marie**, figure mystique majeure de la famille Prouvost.
Née dans une lignée chrétienne profondément enracinée dans le Nord, elle choisit très jeune la vie religieuse et reçoit une vocation tournée vers l’**itinérance missionnaire**, à l’image de saint François d’Assise.
Sa mission se déploie principalement :
- au **Maroc**,
- au sein des **villages berbères**,
- dans un esprit de pauvreté radicale, de proximité, d’écoute et de consolation.
Guidée par un charisme de douceur et de lumière intérieure, Sœur Cécile devient pour beaucoup une présence de **réconciliation**, de **tendresse évangélique** et d’**espérance discrète**. Les témoignages la décrivent comme :
- « la sœur des routes de poussière »,
- « une prière vivante »,
- « une amie des pauvres et des humbles ».
Son décès, entouré d’un halo spirituel, est rapporté dans sa communauté avec cette parole ultime :
- « Je vais vers mon Père. »*
La tradition orale rapporte qu’elle “mourut en odeur de sainteté”, rayonnant d’une paix profonde qui marquera durablement son ordre et la mémoire familiale.
Dans la perspective ALFI, Sœur Cécile Prouvost incarne l’une des expressions les plus pures du **Bien Commun spirituel** :
- service des plus pauvres,
- simplicité évangélique,
- présence missionnaire au cœur des périphéries,
- fidélité lumineuse jusqu’au dernier souffle.
Son nom demeure une source d’inspiration pour les générations suivantes.
- Sophie de Sivry-Prouvost
Normalienne (École normale supérieure), éditrice française de premier plan, figure de référence dans le paysage littéraire contemporain.
Fondatrice en 1992 de la maison d’édition **L’Iconoclaste**, elle impose rapidement une ligne éditoriale originale, humaniste et attentive aux voix singulières. Sous sa direction, L’Iconoclaste devient l’un des lieux majeurs de la **littérature française indépendante**, révélant des auteurs essentiels et renouvelant les formes du récit.
Son travail est marqué par :
- une exigence littéraire rare,
- le souci d’accompagner l’auteur dans sa maturation,
- une conception artisanale et profonde de l’édition,
- l’intuition des textes capables de toucher durablement le public.
Elle épouse **Laurent Beccaria**, éditeur, fondateur des Arènes, membre de la famille **Denoix de Saint Marc**, apparentée à l’entourage d’**Hélie de Saint Marc**, figure majeure de l’honneur militaire français. Cette alliance relie ainsi les Prouvost à une lignée marquée par :
- la **droiture**,
- le **service**,
- la **fidélité aux principes**,
- la **transmission d’un idéal moral exigeant**.
Sophie de Sivry-Prouvost incarne au sein de la famille Prouvost la dimension **culturelle, intellectuelle et éditoriale** du Bien Commun :
- faire émerger des voix nouvelles,
- offrir à la société des récits fondateurs,
- défendre une littérature libre, profonde et structurante.
BRANCHE PAUL-ALEXANDRE PROUVOST
Figures militaires majeures (service du Bien Commun)
- Eugène Prouvost (1895–1978)
- Engagé volontaire en 1913. Gravement blessé au Chemin des Dames en 1915.
- Devient pilote de chasse en 1916 ; abat trois avions ennemis.
- Titulaire de la Croix de guerre avec palmes.
- Époux de Marie-Louise Crépy-Saint-Léger (famille de l’Hôtel Crépy, rue Royale, Lille).
- Figure représentative de la transition militaire vers l’aviation française naissante.
- Christian Prouvost (1935–1957)
- Sous-lieutenant, ALAT (Aviation Légère de l’Armée de Terre).
- Chevalier de la Légion d’Honneur (à titre posthume).
- Croix de la Valeur Militaire (2 citations).
- Mort pour la France en 1957, à 22 ans, durant la guerre d’Algérie.
- Incarnation du sacrifice ultime dans la continuité du service militaire familial.
Introduction
La branche puînée Liévin Prouvost est issue de Henri I Prouvost (1783–1850), figure majeure du Roubaix du premier XIXᵉ siècle — maître de manufacture, maire adjoint de Roubaix (1821–1826), administrateur des hospices (1817–1822), et membre du Conseil de fabrique de Saint-Martin.
Cette branche se distingue par :
- son dynamisme industriel (tissage, brasserie),
- une remarquable continuité civique,
- un haut niveau culturel (peinture, salons internationaux),
- une forte tradition religieuse féminine (Petites Sœurs des Pauvres, Filles de la Charité),
- un ancrage profond à Roubaix, Sin-le-Noble, Hazebrouck et Douai.
Elle incarne la lignée des **« Puinés de Roubaix »**, conservant toutes les caractéristiques de la famille Prouvost : travail, art, service, transmission.
Armoiries et blason

D’azur à trois étoiles d’or mal ordonnées ; au chef de gueules chargé de trois croissants d’argent.
- Blason traditionnellement attribué à la maison Prouvost (sources familiales et armorials privés).
- Utilisé dans les branches industrielles, civiques et culturelles.
Chronologie agnatique
1. Racine de la branche
- Henri I PROUVOST (1783–1850)
Maître de manufacture ; maire adjoint de Roubaix (1821–1826) ; administrateur des hospices (1817–1822) ; époux de Liévine DEFRENNE (1791–1824), fille de Liévin Joseph Defrenne, « chef de la branche aînée des Defrenne » (Leuridan).
2. Génération fondatrice
- Liévin PROUVOST (1818–1869)
Fabricant de tissus, puis brasseur à Sin-le-Noble. Époux d’Alphonsine GRUART (1819–1907). Résidences : Roubaix (rue Saint-Georges), puis Cattenières.
3. Enfants de Liévin Prouvost
3.1 Liévin Henri Désiré PROUVOST (1843– )
Négociant à Roubaix, puis brasseur à Sin-le-Noble. Marié en 1872 à Hazebrouck avec Hélène DESWARTE.
3.2 Alphonse-Édouard PROUVOST (1844–1900)
Négociant puis brasseur. Marié à Pauline DENOYELLE (Valenciennes).
3.3 Ernest Marie Joseph PROUVOST (1861–1930)
Peintre de premier plan, membre de jurys artistiques, président de la Maison Saint-Louis (Roubaix). Domicilié 89, rue de Soubise.
4. Descendance de Joseph PROUVOST (1881–1935)
- Joseph PROUVOST (1881–1935)
Marchand-brasseur de Sin-le-Noble. Marié à Émilie BOULANGER (1875–?). Demeure détruite durant la Seconde Guerre mondiale.
5. Génération contemporaine
Joseph PROUVOST (1911–1965)
Directeur commercial puis entrepreneur (Les Bétons d’Armor). Sergent du 38e RI ; prisonnier au Stalag XVIIA (Hohenstein). Marié en 1943 à Thérèse Vandevelde.
6. Descendance
- Thérèse Prouvost × Dominique Fouchet
- Xavier Prouvost × Françoise Lemoine — conservateur de la mémoire familiale
- Dominique Prouvost × Françoise Allard (élue UMP, Douai)
- Nombreuses lignées contemporaines : Plane, Daniel, Boland, Farouze, etc.
Engagement au service du Bien Commun
Justice & transmission
- Continuité manufacturière (étoffes, brasseries).
- Lignée de négociants, de directeurs, d’entrepreneurs ancrés dans Roubaix et Sin-le-Noble.
- Transmission artistique : école roubaisienne des arts, contributions majeures aux Salons.
Foi & vie religieuse
- Trois générations de religieuses :
- Christine Prouvost**, Fille de la Charité ;
- Monique Prouvost**, Petite Sœur des Pauvres ;
- Bernadette Prouvost**, Petite Sœur des Pauvres.
Service militaire
- Joseph Prouvost (1911) : sergent du 38e RI, prisonnier en 1941.
- Plusieurs membres engagés dans l’administration locale (élus municipaux).
Culture & arts
- Camille Prouvost (1874–1950) — peintre pastelliste reconnue internationalement :
Expositions à Roubaix, Angers, Monte-Carlo, Paris ; présence aux Salons ; portraits ; paysages.
- Ernest Prouvost (1861–1930) — peintre, président de jury, acteur majeur de la vie culturelle roubaisienne.
Philanthropie
- Maison Saint-Louis (Roubaix) — éducation populaire, patronnée par Ernest Prouvost.
- Engagement durable dans les œuvres paroissiales.
Alliances structurantes
Cette branche se relie, par alliances continues, à plusieurs familles du Nord :
- Gruart
- Deswarte
- Denoÿelle
- Florin
- Boulanger
- Allard
- Vandevelde
- Plane
- Daniel
- Boland
- Lemoine
Ces alliances reflètent le monde industriel, religieux, artisanal et administratif du Nord.
Demeures et ancrages patrimoniaux
- Roubaix — Rue Saint-Georges, Rue des Arts, Rue de Soubise.
- Sin-le-Noble — Demeure familiale (détruite en 1940).
- Hazebrouck — Maison Deswarte.
- Cattenières — Dernière résidence de Liévin Prouvost (†1869).
- Douai — Lieu d’inhumation de Camille Prouvost.
Bibliographie et sources
(voir BLOC 6 – déjà validé ; intégré intégralement ici)
Conclusion
La branche puînée Liévin Prouvost représente une lignée de travail, d'art et de foi. Depuis Henri I Prouvost jusqu’aux générations actuelles, elle manifeste une haute idée du Bien Commun fondée sur : la transmission, la fabrication, la vie religieuse, l’art et la responsabilité locale.
Elle constitue pour l’ALFI un exemple lumineux de l’élévation des lignées du Nord, où la modestie des débuts n’empêche jamais la grandeur du service.
