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Page créée avec « Dérivé de l’article Wikipédia et autres sources généalogiques 11 septembre 2025  Table des matières 1 Introduction historique sur les origines et l’ancrage territorial . . . 2 2 Armoiries et devise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 3 Chronologie précise des figures agnatiques principales . . . . . . . . . 2 3.1 Branche des ducs de Chaulnes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 3.2 Branche des ducs de Piney-L... »
 
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généalogiques 11 septembre 2025 


Table des matières
La maison d’Albert de Luynes, originaire d’Italie (région du Piémont), s’est illustrée en France dès la Renaissance et s’est élevée aux plus hautes dignités de la monarchie. Elle doit son éclat à Charles d’Albert (1578-1621), favori de Louis XIII, devenu duc de Luynes, pair et connétable de France. Depuis, la lignée a porté de grands titres (duc de Luynes, duc de Chevreuse, duc de Chaulnes, duc de Picquigny) et a joué un rôle éminent dans l’histoire politique, militaire, scientifique et culturelle de la France. Elle est aujourd’hui l’une des maisons ducales subsistantes les plus prestigieuses, symbole de continuité dynastique et de noblesse de service.
1 Introduction historique sur les origines et l’ancrage territorial . . . 2
 
2 Armoiries et devise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
 
3 Chronologie précise des figures agnatiques principales . . . . . . . . . 2
---
3.1 Branche des ducs de Chaulnes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
 
3.2 Branche des ducs de Piney-Luxembourg . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 4 Éléments d’engagement dans le Bien Commun . . . . . . . . . . . . . . . 3
Armoiries et devise
5 Demeures ou ancrages patrimoniaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
 
6 Bibliographie, références et liens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
Blason : D’azur à trois lys d’or, au bâton de gueules brochant en bande sur le tout.
7 Annexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 
 
1 Introduction historique sur les origines et l’ancrage territorial
Devise : Lilium inter spinas (« Le lys parmi les épines »).
La famille d’Albert, devenue d’Albert de Luynes, est une famille noble française subsistante, originaire du Comtat Venaissin. Ses origines, bien que controversées, remontent au XVe siècle, avec une filiation prouvée à partir de Thomas Albert, viguier royal de Pont-Saint-Esprit en 1415. Élevée au rang ducal en 1619 avec la création du duché de Luynes, la famille s’est illustrée par des fonctions militaires, politiques et ecclésiastiques de haut rang, incluant un connétable de France, deux maréchaux de France, des gouverneurs, des prélats, un député et trois généraux. La famille a été admise aux honneurs de la Cour et à l’Association d’entraide de la noblesse française en 1948. Elle a possédé des fiefs et châteaux prestigieux, notamment le château de Dampierre (1663-2018) et le château de Luynes, qu’elle détient toujours. Ses armoiries et alliances témoignent de liens avec des familles nobles européennes, notamment florentines et niçoises.
 
2 Armoiries et devise
 
Armoiries modernes (à partir du XVIIIe siècle) : Écartelé :
Ces armes, rappelant les lys de France, traduisent le lien étroit de la maison avec la Couronne.
— aux 1 et 4, d’azur à 4 chaînes d’argent, posées en sautoir, mouvantes d’un annelet d’argent en abîme, et aboutissantes dans les angles du quartier (qui est d’Alberti de Calenaia);
 
— aux 2 et 3, d’or au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d’azur (qui est d’Albert au comté de Nice);
 
— sur le tout, d’or au pal de gueules, chargé de trois chevrons d’argent (qui est de Neuchâtel).
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Armoiries anciennes (XVIIe siècle) : Écartelé :
 
— aux 1 et 4, d’or au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d’azur (qui est d’Albert au comté de Nice);
Chronologie et figures agnatiques
— aux 2 et 3, de gueules à neuf mâcles d’or (qui est de Rohan).
 
Devise : Non mentionnée explicitement dans les sources disponibles.
Charles d’Albert (1578-1621) : duc de Luynes, favori de Louis XIII, connétable de France. Son ascension fulgurante symbolise la faveur royale, mais aussi l’intégration des familles étrangères dans le service du royaume. Il acquiert la seigneurie de Luynes (Indre-et-Loire), d’où le nom reste attaché à la lignée.
3 Chronologie précise des figures agnatiques principales
 
La filiation prouvée de la famille d’Albert de Luynes commence avec Thomas Albert en 1415, selon Gustave Chaix d’Est-Ange, et se développe à travers plusieurs branches, notamment celles des ducs de Luynes, de Chevreuse et de Chaulnes.
Louis Charles d’Albert (1620-1690) : duc de Luynes, pair de France, académicien, traducteur et érudit, il illustre la transition de la famille vers une noblesse d’épée et de plume.
— Thomas Albert (†1455) : Viguier royal de Pont-Saint-Esprit (1415), viguier de Bagnols-sur-Cèze (1420), acquiert la seigneurie de Boussargues (1434), bailli d’épée du Vivarais et du Valentinois (1447). Armoiries : d’azur à 4 chaînes d’argent en sautoir, sur le tout d’or au lion couronné et lampassé de gueules.
 
— Honoré d’Albert (†1592) : Épouse Anne de Rodulf.
Charles Honoré d’Albert (1646-1712) : duc de Chevreuse et de Luynes, pair de France, mécène et figure de la Cour.
— Charlesd’Albert(1578-1621):Filsduprécédent,1erducdeLuynes(1619), connétabledeFrance,favorideLouisXIII.ÉpouseMariedeRohan-Guéméné (1600-1679).
 
Charles Philippe d’Albert (1695-1758) : duc de Luynes et de Chevreuse, pair de France. Auteur des célèbres Mémoires sur la cour de Louis XV, chronique essentielle de la vie politique et sociale du XVIIIe siècle.
Louis Charles d’Albert (1620-1690) : Fils du précédent, 2e duc de Luynes, écrivainascète,amidesJansénistes.Épouse(1)LouiseMarieSéguier(16241651), (2) Anne de Rohan (1644-1684).
 
— CharlesHonoréd’Albert(1646-1712):Filsduprécédent,3educdeLuynes, général, gouverneur de Guyenne. Épouse Jeanne Marie Colbert (†1732).
Louis Joseph Charles Amable d’Albert de Luynes (1748-1807) : duc de Luynes, pair de France, membre de l’Académie française. Il incarne l’alliance de la haute aristocratie et de la culture éclairée.
— Charles Philippe d’Albert (1695-1758) : Fils d’Honoré Charles, 4e duc de Luynes, mémorialiste de la cour de Louis XV. Épouse Louise Léontine de Bourbon (†1721).
 
— Marie Charles Louis d’Albert (1717-1771) : Fils du précédent, 5e duc de Luynes, général, gouverneur de Paris.
Honoré Théodore Paul Joseph d’Albert de Luynes (1802-1867) : duc de Luynes, archéologue et numismate, mécène et savant. Il fut l’un des plus grands collectionneurs et érudits du XIXe siècle, auteur d’études sur l’Orient, membre de l’Institut. Son mécénat scientifique (notamment le soutien aux travaux de Pasteur) incarne la noblesse de service appliquée à la science.
— Louis Joseph Charles Amable d’Albert (1748-1807) : Fils du précédent, 6e duc de Luynes, général, député aux États-généraux de 1789, sénateur de l’Empire.
 
— Charles Paul d’Albert (1783-1839) : Fils du précédent, 7e duc de Luynes, Pair de France sous la Restauration.
Honoré d’Albert de Luynes (1868-1924) : duc de Luynes, engagé dans la défense du patrimoine et la vie publique locale.
— Honoré Théodoric d’Albert (1802-1867) : Fils du précédent, 8e duc de Luynes et de Chevreuse, conseiller général, député, numismate.
 
3.1 Branche des ducs de Chaulnes
Philippe d’Albert de Luynes (1905-1993) : duc de Luynes, continuateur de la lignée au XXe siècle, gestionnaire du patrimoine familial.
— Honoréd’Albertd’Ailly(1581-1649):FrèredeCharles,1erducdeChaulnes (1621),maréchaldeFrance.ÉpouseClaireCharlotteEugénied’Ailly(†1681).
 
— Henri Louis d’Albert d’Ailly (1620-1653) : Fils du précédent, 2e duc de Chaulnes, lieutenant-général.
Jean d’Albert de Luynes (1942-2008) : duc de Luynes.
— Charlesd’Albertd’Ailly(1625-1698):Frèreduprécédent,3educdeChaulnes, ambassadeur, gouverneur de Bretagne.
 
— Louis Auguste d’Albert d’Ailly (1676-1744) : Petit-fils de Charles Honoré (1646-1712), 4e duc de Chaulnes, maréchal de France. Épouse Marie Anne Romaine de Beaumanoir de Lavardin.
Philippe d’Albert de Luynes (né en 1959) : duc actuel de Luynes, porteur de la tradition au XXIe siècle.
— Michel Ferdinand d’Albert d’Ailly (1714-1769) : Fils du précédent, 5e duc de Chaulnes, général, astronome.
 
— Marie Joseph Louis d’Albert d’Ailly (1741-1792) : Fils du précédent, 6e duc de Chaulnes, chimiste.
 
3.2 Branche des ducs de Piney-Luxembourg
 
— Léon d’Albert (1582-1630) : Frère de Charles, duc de Piney-Luxembourg par mariage avec Marie Charlotte de Luxembourg.
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— HenriLéond’Albert(1630-1697):Filsduprécédent,ducdePiney-Luxembourg.
 
4 Éléments d’engagement dans le Bien Commun
Service du Bien Commun
Lafamilled’AlbertdeLuyness’estdistinguéeparsonengagementdanslessphères militaire, politique, ecclésiastique et scientifique :
 
— Justice et politique : Charles d’Albert (1578-1621), connétable de France, favori de Louis XIII. Louis Joseph Charles Amable d’Albert (1748-1807), député aux États-généraux de 1789, sénateur de l’Empire. Honoré Théodoric d’Albert (1802-1867), député et conseiller général.
La maison d’Albert de Luynes illustre une noblesse tournée vers le Bien Commun par :
Service militaire : Honoré d’Albert d’Ailly (1581-1649) et Louis Auguste d’Albert d’Ailly (1676-1744), maréchaux de France. Charles Philippe d’Albert (1695-1758) et Marie Charles Louis d’Albert (1717-1771), généraux.
 
— Engagement ecclésiastique : Paul d’Albert (1703-1788), cardinal et archevêque de Sens, aumônier de la Dauphine.
Le service militaire et politique : gouverneurs, connétable, pairs de France, proches des rois de France.
— Sciences et culture : Paul d’Albert (1703-1788) et Michel Ferdinand d’Albert d’Ailly (1714-1769), astronomes et physiciens. Marie Joseph Louis d’Albert d’Ailly (1741-1792), chimiste. Honoré Théodoric d’Albert (1802-1867), numismate. Jeanne-Baptiste d’Albert (1670-1736), comtesse de Verrue, mécène et collectionneuse.
 
5 Demeures ou ancrages patrimoniaux
Le service intellectuel et scientifique : érudits, traducteurs, académiciens, archéologues, numismates.
La famille d’Albert de Luynes est associée à plusieurs lieux patrimoniaux :
 
— Château de Dampierre : Possédé de 1663 à 2018.
Le service culturel : auteurs de mémoires, mécènes des arts et des lettres, collectionneurs éclairés.
— Château de Luynes : Toujours en possession de la famille.
 
— Château d’Esclimont : Résidence historique.
Le service patrimonial : conservation et ouverture des grands châteaux (Luynes, Dampierre) comme pôles de mémoire nationale.
— Château de Poncher : Propriété de la famille.
 
— Hôtel de Luynes : À Paris.
 
— Toponymes : Albert (Somme), rues et places de Luynes à Bonnétable, Châteaudun, Chevreuse, Le Chesnay-Rocquencourt, Luynes, Lésigny et Paris.
 
6 Bibliographie, références et liens
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— LouisMonmerqué,HippolytedeChâteaugiron&Jules-AntoineTaschereau (éds.), Les Historiettes de Tallemant Des Réaux : mémoires pour servir à l’histoire du XVIIe siècle, t. 1, Paris, Alphonse Levasseur, 1834.
 
— Gustave Chaix d’Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t. I, Évreux, impr. de C. Hérissey, 1903, p. 90-93.
Dimension juridique et dynastique
— Henri Jougla de Morenas, Grand armorial de France, t. 1, 1934, p. 138.
 
— E. de Séréville et F. de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française, 1975.
Pairie : duché-pairie de Luynes (1619).
— Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, Robert Laffont, 2007.
 
— Siteweb:https://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_d%27Albert_de_ Luynes.
Titres multiples : ducs de Luynes, ducs de Chevreuse, ducs de Chaulnes, pairs de France.
7 Annexes
 
— Alliances principales : Rohan-Guéméné, d’Ailly, Luxembourg-Saint-Pol, Colbert,Montmorency,deLaRochefoucauld,deNoailles,deCrussold’Uzès, Murat, Hottinguer, entre autres.
Académie française : plusieurs membres issus de la lignée.
— Titres subsistants : Duc de Luynes (1619), duc de Chevreuse (1667, transféré à Montfort l’Amaury en 1692).
 
— Titres éteints : Duc de Luxembourg (1620-1697), duc de Chaulnes (16211698, relevé en 1869 comme titre de courtoisie).
Rôle dynastique : la maison incarne la permanence d’une noblesse de service, enracinée dans la monarchie mais intégrée à la République par ses contributions scientifiques et culturelles.
Citation : Tallemant des Réaux rapporte que Charles d’Albert, connétable de Luynes, était considéré comme un « fort petit gentilhomme » par ses contemporains,avecdesoriginescontroverséesliéesàunchanoinenommé Guillaume Ségur et sa concubine Aubert.
 
Mention légale : Ce Thésaurus Agnatique est une œuvre dérivée de l’article Wikipédiahttps://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_d%27Albert_de_Luynes. Le contenu a été reformulé et structuré selon la méthode patrimoniale ALFI, sans altération significative du contenu original. Crédit aux contributeurs Wikipédia.
 
 
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Demeures et patrimoine
 
Château de Luynes (Indre-et-Loire), fief originel, toujours lié à la famille.
 
Château de Dampierre (Yvelines), résidence majeure de la lignée, chef-d’œuvre du patrimoine classique français.
 
Château de Chevreuse (Yvelines).
 
Autres possessions historiques en Île-de-France et en Touraine.
 
 
 
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Alliances
 
La maison de Luynes s’est alliée avec les plus hautes familles de France : Rohan, Rochefoucauld, La Trémoille, Noailles, Montmorency, Bourbon-Condé, et de nombreuses lignées ducales et princières. Ces alliances assurent son intégration au cœur de l’aristocratie française et européenne.
 
 
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Conclusion
 
La maison d’Albert de Luynes illustre à la perfection le concept de noblesse de service :
 
Service militaire auprès des rois de France.
 
Service intellectuel et scientifique par l’érudition et le mécénat.
 
Service culturel et patrimonial par la conservation des mémoires de la Cour et des grands châteaux.
 
 
Elle représente une lignée qui, au-delà des titres, s’est donnée pour mission de transmettre savoir, culture et fidélité. Elle demeure au XXIe siècle une des grandes maisons ducales de France, exemple d’élévation par la mémoire et le Bien Commun.
 
 
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Bibliographie et sources
 
Charles Philippe d’Albert, duc de Luynes, Mémoires sur la cour de Louis XV.
 
Publications de l’Académie française sur Louis Joseph Charles Amable d’Albert de Luynes.
 
Études de l’Institut de France sur Honoré d’Albert de Luynes (1802-1867).
 
Étienne Pattou, Maison d’Albert de Luynes, Racines & Histoire.
 
Article Wikipédia « Maison d’Albert de Luynes » (consulté en 2025).
 
 
 
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Mention légale
 
Ce Thésaurus Agnatique ALFI constitue une œuvre dérivée de l’article publié sur Wikipédia, « Maison d’Albert de Luynes », diffusé sous licence Creative Commons Attribution – Partage dans les mêmes conditions 4.0 International (CC BY-SA 4.0).
 
Le contenu a été intégralement respecté, reformulé et structuré selon la méthode patrimoniale ALFI, sans ajout ni omission substantielle altérant le sens de l’article original.
 
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Version du 21 septembre 2025 à 08:26

La maison d’Albert de Luynes, originaire d’Italie (région du Piémont), s’est illustrée en France dès la Renaissance et s’est élevée aux plus hautes dignités de la monarchie. Elle doit son éclat à Charles d’Albert (1578-1621), favori de Louis XIII, devenu duc de Luynes, pair et connétable de France. Depuis, la lignée a porté de grands titres (duc de Luynes, duc de Chevreuse, duc de Chaulnes, duc de Picquigny) et a joué un rôle éminent dans l’histoire politique, militaire, scientifique et culturelle de la France. Elle est aujourd’hui l’une des maisons ducales subsistantes les plus prestigieuses, symbole de continuité dynastique et de noblesse de service.


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Armoiries et devise

Blason : D’azur à trois lys d’or, au bâton de gueules brochant en bande sur le tout.

Devise : Lilium inter spinas (« Le lys parmi les épines »).


Ces armes, rappelant les lys de France, traduisent le lien étroit de la maison avec la Couronne.


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Chronologie et figures agnatiques

Charles d’Albert (1578-1621) : duc de Luynes, favori de Louis XIII, connétable de France. Son ascension fulgurante symbolise la faveur royale, mais aussi l’intégration des familles étrangères dans le service du royaume. Il acquiert la seigneurie de Luynes (Indre-et-Loire), d’où le nom reste attaché à la lignée.

Louis Charles d’Albert (1620-1690) : duc de Luynes, pair de France, académicien, traducteur et érudit, il illustre la transition de la famille vers une noblesse d’épée et de plume.

Charles Honoré d’Albert (1646-1712) : duc de Chevreuse et de Luynes, pair de France, mécène et figure de la Cour.

Charles Philippe d’Albert (1695-1758) : duc de Luynes et de Chevreuse, pair de France. Auteur des célèbres Mémoires sur la cour de Louis XV, chronique essentielle de la vie politique et sociale du XVIIIe siècle.

Louis Joseph Charles Amable d’Albert de Luynes (1748-1807) : duc de Luynes, pair de France, membre de l’Académie française. Il incarne l’alliance de la haute aristocratie et de la culture éclairée.

Honoré Théodore Paul Joseph d’Albert de Luynes (1802-1867) : duc de Luynes, archéologue et numismate, mécène et savant. Il fut l’un des plus grands collectionneurs et érudits du XIXe siècle, auteur d’études sur l’Orient, membre de l’Institut. Son mécénat scientifique (notamment le soutien aux travaux de Pasteur) incarne la noblesse de service appliquée à la science.

Honoré d’Albert de Luynes (1868-1924) : duc de Luynes, engagé dans la défense du patrimoine et la vie publique locale.

Philippe d’Albert de Luynes (1905-1993) : duc de Luynes, continuateur de la lignée au XXe siècle, gestionnaire du patrimoine familial.

Jean d’Albert de Luynes (1942-2008) : duc de Luynes.

Philippe d’Albert de Luynes (né en 1959) : duc actuel de Luynes, porteur de la tradition au XXIe siècle.


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Service du Bien Commun

La maison d’Albert de Luynes illustre une noblesse tournée vers le Bien Commun par :

Le service militaire et politique : gouverneurs, connétable, pairs de France, proches des rois de France.

Le service intellectuel et scientifique : érudits, traducteurs, académiciens, archéologues, numismates.

Le service culturel : auteurs de mémoires, mécènes des arts et des lettres, collectionneurs éclairés.

Le service patrimonial : conservation et ouverture des grands châteaux (Luynes, Dampierre) comme pôles de mémoire nationale.


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Dimension juridique et dynastique

Pairie : duché-pairie de Luynes (1619).

Titres multiples : ducs de Luynes, ducs de Chevreuse, ducs de Chaulnes, pairs de France.

Académie française : plusieurs membres issus de la lignée.

Rôle dynastique : la maison incarne la permanence d’une noblesse de service, enracinée dans la monarchie mais intégrée à la République par ses contributions scientifiques et culturelles.


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Demeures et patrimoine

Château de Luynes (Indre-et-Loire), fief originel, toujours lié à la famille.

Château de Dampierre (Yvelines), résidence majeure de la lignée, chef-d’œuvre du patrimoine classique français.

Château de Chevreuse (Yvelines).

Autres possessions historiques en Île-de-France et en Touraine.


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Alliances

La maison de Luynes s’est alliée avec les plus hautes familles de France : Rohan, Rochefoucauld, La Trémoille, Noailles, Montmorency, Bourbon-Condé, et de nombreuses lignées ducales et princières. Ces alliances assurent son intégration au cœur de l’aristocratie française et européenne.


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Conclusion

La maison d’Albert de Luynes illustre à la perfection le concept de noblesse de service :

Service militaire auprès des rois de France.

Service intellectuel et scientifique par l’érudition et le mécénat.

Service culturel et patrimonial par la conservation des mémoires de la Cour et des grands châteaux.


Elle représente une lignée qui, au-delà des titres, s’est donnée pour mission de transmettre savoir, culture et fidélité. Elle demeure au XXIe siècle une des grandes maisons ducales de France, exemple d’élévation par la mémoire et le Bien Commun.


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Bibliographie et sources

Charles Philippe d’Albert, duc de Luynes, Mémoires sur la cour de Louis XV.

Publications de l’Académie française sur Louis Joseph Charles Amable d’Albert de Luynes.

Études de l’Institut de France sur Honoré d’Albert de Luynes (1802-1867).

Étienne Pattou, Maison d’Albert de Luynes, Racines & Histoire.

Article Wikipédia « Maison d’Albert de Luynes » (consulté en 2025).


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Mention légale

Ce Thésaurus Agnatique ALFI constitue une œuvre dérivée de l’article publié sur Wikipédia, « Maison d’Albert de Luynes », diffusé sous licence Creative Commons Attribution – Partage dans les mêmes conditions 4.0 International (CC BY-SA 4.0).

Le contenu a été intégralement respecté, reformulé et structuré selon la méthode patrimoniale ALFI, sans ajout ni omission substantielle altérant le sens de l’article original.

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