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| | = Thésaurus Agnatique ALFI – Famille DUVERGIER = |
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| Supervisé par Bertrand Savatier
| | == Introduction == |
| Armes : De gueules à trois pals d'or, au chef d'argent chargé de trois mouchetures d'hermine.—
| | La famille '''Duvergier''' est originaire de Bayonne où, dès le XVe siècle, ses membres occupent les charges de jurats, échevins, avocats au parlement de Bordeaux et monnoyeurs. |
| . La famille Duvergier est origine de Bayonne où dès le XVème siècle, ils sont, jurats, échevins, avocats en parlement de Bordeaux, et monnoyeurs. Docteur en théologie de l'université de Louvain, Jean Amboise Duvergier de Hauranne 1581-1643 se lia d'amitié avec Jansénius ; il introduisit le jansenisme en France depuis l’abbé de Port-Royal et devint abbé de Saint-Cyran. La branche Duvergier de Belay, exerça la profession d’armateur et finit par s’installer à Rouen, où devint Pierre Léon Duvergier de Belay,1735-1776, fut Échevin et juge consul et conseiller secrétaire du Roi (1772) .Son fils ainé, Pierre-Antoine Duvergier de Belay 1767-1831 continua le commerce maritime et eut sa descendance en Normandie tandis que le cadet Jean-Marie 1771-1831, négociant et président de la Chambre de Commerce et adjoint au maire de Rouen devint député de Seine-Inférieure en 1815 et repris le nom Duvergier de Hauranne ; ses descendants s’établirent à Paris et dans le Cher où il furent journalistes, botanistes, conseillers généraux et députés du Cher.
| | Elle s’illustre ensuite par une double vocation : |
| ILLUSTRATIONS
| | * une branche spirituelle marquée par Jean Ambroise Duvergier de Hauranne (1581-1643), abbé de Saint-Cyran, figure fondatrice du jansénisme français, |
| Jean Ambroise Duvergier de Hauranne 1581-1643
| | * une branche commerçante et politique, notamment à Rouen, qui s’intègre aux élites marchandes, puis parlementaires et académiques. |
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| Né à Bayonne dans une famille bourgeoise aisée, reçut une éducation d'une grande rigueur morale. Engagé dans l'Église pour y faire carrière, Jean Duvergier de Hauranne fait sa théologie chez les jésuites de Louvain, où il fréquente Jansénius. Mais ce n'est qu'après son ordination à la prêtrise (1618) et sa rencontre avec le cardinal de Bérulle, que le jeune abbé de Saint-Cyran (1620) renonça à ses ambitions mondaines. Vers 1623, Saint-Cyran entra en relation avec la mère Marie-Angélique Arnauld, abbesse de Port-Royal-des-Champs, dont il prendra la direction spirituelle. Renommé pour ses connaissances théologiques et son austérité morale, lié aux chefs de l'opposition parlementaire à Richelieu, en mauvais termes avec les jésuites, refusant les avances du cardinal-ministre, Saint-Cyran, dont l'emprise sur les esprits devenait considérable, fut finalement arrêté et emprisonné à Vincennes (1638). Il ne fut libéré qu'à la mort de Richelieu et mourut cinq mois plus tard. Si Saint-Cyran a contribué à créer, autour de Port-Royal et de la famille Arnauld, ce qui allait devenir le jansénisme, c'est en lecteur attentif d'Augustin, mais aussi en disciple de la pensée spirituelle de Bérulle et de Gibieuf.
| | Les Duvergier, devenus négociants, armateurs, magistrats, députés et écrivains, contribuent au Bien Commun par leur rôle spirituel, économique et politique. |
| Il exigeait de ceux dont il prenait en main la direction spirituelle un « renouvellement » du cœur et une défiance à l'égard de l'homme « naturel » : sa nostalgie des premiers siècles de l'Église, la sévérité des jugements qu'il portait sur son temps l'opposaient absolument aux partisans d'une religion accordée au monde et à ses faiblesses. Toute sa rhétorique, fondée sur saint Augustin et Philon d'Alexandrie, fait de la méditation et du silence intérieur le fondement de toute parole de vérité, qui suppose l'humilité et l'anéantissement du moi. En ce sens Saint-Cyran, ce « La Rochefoucauld chrétien », est aussi un Montaigne inverse (Théologie familière, 1639 ; Lettres chrétiennes et spirituelles, 1645-1647 ; Considérations chrétiennes sur la mort, 1668 ; Pensées chrétiennes sur la pauvreté, 1670).
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| Pierre Simon Duvergier 1689-1755
| | == Armoiries == |
| Bourgeois au Havre en 1719, fonde à Rouen une maison de commerce en gros et d'armement, connue sous la raison "Behic et Duvergier" puis "Veuve Léon Duvergier" en 1788 . Le trafic baleinier basque au Havre remonte au moins au XVIIe siècle ce qui expliquerait l’établissement commercial du bayonnais.
| | [[Fichier:Blason-vierge-ALFI.svg|150px|thumb|center|Blason de la famille DUVERGIER]] |
| | ; Blasonnement : De gueules à trois pals d'or, au chef d'argent chargé de trois mouchetures d'hermine. |
| | ; Symbolique : |
| | : – Les pals d’or : droiture et autorité publique. |
| | : – Le chef d’hermine : rattachement au royaume et à la justice souveraine. |
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| Il teste à Bayonne le 4 avril 1755, par devant maître Bernard Piquesarry. Etienne de Beaurepaire (minutes de maître Bernard Piquesarry) 14/08/10
| | == Chronologie agnatique == |
| Inventaire de ses biens à Bayonne, les 16 et 17 mai 1755, fait par maître Bernard Piquesarry. Etienne de Beaurepaire (minutes de maître Bernard Piquesarry) 14/08/10
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| Le succès commercial du Havre avec Cadix favorise l’installation de succursales après 1714 dans ce port. La maison de négoce et de raffinage sucrier Duvergier & Sarrebourse d’Orléans, très active avec Cadix, intéressés dans une vingtaine de navires de Nantes.
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| | === Aux origines bayonnaises (XVe–XVIe siècles) === |
| | * '''Jehannot Duvergier''' (vers 1450), seigneur de Camps-de-Prats, membre du conseil de la ville de Bayonne. |
| | * Ses descendants deviennent jurats, échevins, avocats et monnoyeurs. |
| | * La lignée s’unit à d’autres familles notables de Bayonne : Cauhepe, Detcheverry, d’Etcheverry. |
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| | === XVIIe siècle – L’influence spirituelle et parlementaire === |
| | * '''Jean Ambroise Duvergier de Hauranne''' (1581–1643), abbé de Saint-Cyran, docteur en théologie de Louvain, proche de Jansénius et du cardinal de Bérulle, directeur spirituel de Port-Royal. |
| | : Bien Commun : réforme spirituelle, rigueur morale, opposition à Richelieu, défense d’un catholicisme augustinien. |
| | * Ses frères et cousins exercent comme avocats, monnoyeurs et magistrats à Bayonne et Bordeaux. |
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| Pierre Léon Duvergier de Belay 1735-177 | | === XVIIIe siècle – Le négoce et l’expansion === |
| Héritier universel et général de son père et de sa tante Jeanne Duvergier. Etienne de Beaurepaire (minutes de maître Bernard Piquesarry) 14/08/10
| | * '''Pierre Simon Duvergier''' (1689–1755), fonde à Rouen une maison de commerce et d’armement (« Behic et Duvergier »). |
| Employé pendant vingt ans de la Compagnie des Indes de 1755 à 1775 A perdu un oeil au combat contre les anglais dans la nuit au 7 au 8 avril 1759.
| | * Développement des activités sucrières et maritimes : maison Duvergier & Sarrebourse d’Orléans, navires entre Nantes et Cadix. |
| http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/osd/?dossier=/collection/INVENTAIRES/Ministeres/SEM/E/&first=241_182A/FRCAOM06_COLE_241182A_0516&last=241_182A/FRCAOM06_COLE_241182A_0530&title=Duvergier,+Jean+L%C3%A9on,+ancien+sous-marchand+de+la+Compagnie+des+Indes+1775
| | * '''Pierre Léon Duvergier de Belay''' (1735–1776), échevin et juge-consul de Rouen, conseiller secrétaire du Roi. |
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| | === Révolution et Empire (XVIIIe–XIXe siècles) === |
| | * '''Pierre Antoine Duvergier de Belay''' (1767–1831), négociant, chevalier de la Légion d’honneur, adjoint au maire de Rouen. |
| | * '''Jean-Marie Duvergier de Hauranne''' (1771–1831), négociant, président de la Chambre de commerce de Rouen, député de Seine-Inférieure, défenseur de la liberté de la presse. |
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| Pierre Antoine Duvergier de Belay 1767-1831
| | === XIXe siècle – L’élite politique et intellectuelle === |
| Chev.LH Adjoint au maire de Rouen
| | * '''Prosper Duvergier de Hauranne''' (1798–1881), député du Cher, journaliste (''Globe'', ''Revue française'', ''Revue des Deux Mondes''), membre de l’Académie française (1872). |
| DUVERGIER de Joannis Pierre Antoine, son frère. Entré le même jour en 7ème, sorti le 25 août 1783 en fin de 2 ème. De Rouen, né le 12 novembre (et non décembre) 1767. Né le 12 novembre 1767 à Rouen, Pierre Antoine fut baptisé le lendemain à Saint-Pierre-du-Châtel par M. Jean-Jacques Behic, prieur du prieuré royal du lieu de santé. Il était fils de M. Pierre Léon Du Vergier, écuyer, sieur de Belay, conseiller secrétaire du Roi maison et couronne de France, audiencier en la chancellerie près le Parlement de Normandie, monnoyeur du serment de France, conseiller quartinier de la ville, administrateur de l’hôpital général, filleul de M. Pierre Antoine Le Moyne, écuyer, représenté par M. Marie Antoine Le Moyne, écuyer, capitaine réformé à la suite du régiment Royal-Navarre-cavalerie, et de dame Catherine Julie Behic, épouse de M. Charles Nicolas Bordier, conseiller second échevin de la ville de Rouen et ancien prieur juge-consul. Négociant à Rouen, Pierre Antoine Duvergier, fils de défunt M. Pierre Léon Duvergier et dame Marie-Thérèse Rosalie Le Moyne, 24 ans environ, de SaintVincent de Rouen, épousa le 13 février 1792 à Caudebec-lès-Elbeuf demoiselle Marie Antoinette Grandin, fille de M. René César Auguste Grandin et défunte dame MarieConstance Sorel, 19 ans, originaire de Saint-Etienne d’Elbeuf, de la paroisse Saint-Vincent de Rouen, en présence du père de l’épouse et de la mère de l’époux, de M. François Louis Joseph Grandin, oncle, M. Pierre Grandin, frère, et M. Jacques Garvey, beau-frère. M. Pierre Antoine Duvergier, vivant de son revenu, demeurant 69, rue Sainte-Croix des Pelletiers, 63 ans, né en la paroisse Saint-Pierre-du-Châtel de Rouen le 12 novembre 1767 de Pierre Léon Duvergier et dame Marie-Thérèse Rosalie Lemoyne, veuf de dame Marie-Antoinette Grandin, épousée à Caudebec-lès-Elbeuf le 15 février 1792, est décédé à Rouen le 8 janvier 1831, décès déclaré par les sieurs Emond David Claude Baudry, 47 ans, commerçant, gendre du défunt, et Christophe Garvey, propriétaire à Ancretiéville Saint-Victor, arrondissement d’Yvetot, neveu. Cf. un troisième frère en 1779. (G.A.F. ; Chaix d’Est-Ange ; Balteau ; Robert et Cougny ; Ch. Favre-Lejeune ; R. P. de Bayonne ; R. P. de Caudebec-lès-Elbeuf ; R. P. de Saint Pierre du Châtel de Rouen et R.P. de Saint-Candé-le-Jeune de Rouen).
| | : Bien Commun : formulation de la maxime « Le roi règne et ne gouverne pas », défense du régime représentatif. |
| | * '''Ernest Duvergier de Hauranne''' (1843–1877), député du Cher, capitaine blessé à Beaune-la-Rolande, auteur de ''Huit mois en Amérique''. |
| | : Bien Commun : engagement militaire et réflexion sur la démocratie républicaine. |
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| | === XXe siècle === |
| | Les branches alliées poursuivent leur implantation en Normandie et dans le Cher (Herry, Saussay, Sassetot-le-Mauconduit). Plusieurs alliances unissent les Duvergier aux familles Micoud d’Umons, Masson-Bachasson de Montalivet, de Catheu, de La Rüe, Lachèvre et Delebecque. |
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| | == Figures majeures et monographies == |
| | * '''Jean Ambroise Duvergier de Hauranne''' (1581–1643), abbé de Saint-Cyran : théologien, directeur spirituel de Port-Royal, figure du jansénisme. |
| | * '''Pierre Simon Duvergier''' (1689–1755), négociant-entrepreneur, fondateur d’un commerce maritime. |
| | * '''Pierre Léon Duvergier de Belay''' (1735–1776), échevin de Rouen, conseiller secrétaire du Roi. |
| | * '''Jean-Marie Duvergier de Hauranne''' (1771–1831), député libéral, défenseur de la presse et du commerce. |
| | * '''Prosper Duvergier de Hauranne''' (1798–1881), écrivain, député, académicien. |
| | * '''Ernest Duvergier de Hauranne''' (1843–1877), député, voyageur, soldat. |
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| Jean Marie Duvergier de Hauranne 1771-1831
| | == Engagement au service du Bien Commun == |
| | * '''Spirituel''' : réforme religieuse portée par l’abbé de Saint-Cyran et l’influence du jansénisme. |
| | * '''Économique''' : négoce maritime, raffineries sucrières, maisons de commerce. |
| | * '''Politique''' : députés de Seine-Inférieure et du Cher, défenseurs de la liberté, du régime représentatif et de la presse. |
| | * '''Militaire''' : officiers, capitaines, participation aux guerres maritimes et à la guerre de 1870. |
| | * '''Culturel''' : publications politiques, récits de voyage, influence intellectuelle dans la presse et les salons. |
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| Député de la Seine Inférieure.
| | == Demeures et ancrages == |
| Secrétaire de la Chambre de commerce de Rouen (1806, 1810 puis 1814).
| | * Camp-de-Prats (Bayonne), domaine des origines. |
| Consul de Rouen (1809, 1812-1813 puis 1816-1818 et 1820-1822, 1824-26 et 1828-30)
| | * Hôtels particuliers de Bayonne et Rouen. |
| Jean-Marie Duvergier de Hauranne Fonctions Député de la Seine-Inférieure 21 août 1815 – 24 décembre 1823 Réélection 29 avril 1816 Biographie Date de naissance 21 mai 1771 Date de décès 20 août 1831 (à 60 ans) modifier Consultez la documentation du modèle Jean-Marie Duvergier de Hauranne, né à Rouen le 21 mai 1771 et mort à Paris le 20 août 1831, est un homme politique français.
| | * Château du Saussay (Seine-Maritime). |
| | * Château d’Herry (Cher). |
| | * Château de Briquedalle (Sassetot-le-Mauconduit). |
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| Tombe au cimetière du Père-Lachaise. Jean-Marie Duvergier de Hauranne appartenait à une honorable famille de commerçants de Rouen qui comptait parmi ses grands-oncles, Jean Duvergier de Hauranne l’abbé de Saint-Cyran, personnage célèbre dans l’histoire du jansénisme. Destiné au service de la marine, il s’embarqua fort jeune sur un vaisseau de la République et assista à la fameuse bataille du 13 prairial an II.
| | == Bibliographie et sources == |
| | * Père Anselme, ''Histoire généalogique et chronologique de la maison de France''. |
| | * Dom Clémencet, ''Histoire générale de Port-Royal'' (1755). |
| | * Prosper Duvergier de Hauranne, ''Histoire du gouvernement parlementaire en France'' (1857–1871). |
| | * Archives de Bayonne, Rouen et Paris (notariales et paroissiales). |
| | * Notices biographiques : Académie française, Chaix d’Est-Ange, Robert & Cougny. |
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| 9ème Après avoir quitté le service pour se livrer au commerce, Il devint l’un des plus habiles et des plus riches négociants de Rouen lorsque l’estime et à la considération de ses concitoyens lui valut d’être nommé membre du tribunal et de la chambre de commerce, administrateur des hospices, chef de bataillon de la garde nationale et, plus tard, adjoint au maire de Rouen. Élu en 1815, par le corps électoral de la Seine-Inférieure, député à la Chambre dite introuvable, Duvergier de Hauranne fit partie de la minorité dont une fraction était ministérielle. Nommé membre de la commission chargée d’examiner le projet de loi d’amnistie, Il fut l’un des trois commissaires qui ne partagèrent point l’opinion de la majorité, et combattit vigoureusement les amendements du comte de Corbière relatifs au bannissement des régicides et aux catégories.
| | == Conclusion == |
| En janvier 1816, Duvergier de Hauranne se prononça contre la proposition tendant à confier exclusivement l’Instruction publique au clergé, et s’opposa, dans un comité secret, à ce que l’état civil des citoyens soit rendu aux paroisses. Lors de la dissolution de la Chambre, le 5 septembre 1816, Duvergier, réélu le mois suivant par son département, devint questeur de la Chambre et fut appelé par le roi à faire partie de la commission chargée de préparer le budget de 1817 et de poser les bases du crédit public. Remplissant son mandat avec une scrupuleuse exactitude, Duvergier de Hauranne aborda souvent la tribune et parla dans presque toutes les questions d’administration, de commerce, de finances, de douanes et de régime colonial. Il défendit à cette tribune et dans les comités la liberté de la presse, combattit l’opportunité de la guerre d’Espagne, s’éleva avec énergie contre toutes les mesures violentes, et surtout contre l’exclusion de la Chambre du député Manuel.
| | La famille Duvergier incarne une double fidélité : à l’esprit de réforme chrétienne et à la vie publique. |
| | De l’abbé de Saint-Cyran aux députés du XIXᵉ siècle, elle témoigne d’une continuité d’engagement au service du Bien Commun : réforme morale, prospérité économique, liberté politique et contribution intellectuelle. |
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| Rendu à ses affaires et à la vie privée en 1823, à la suite de sa non-réélection due à son opposition au ministère, Duvergier de Hauranne écrivit un ouvrage important, intitulé De l’Ordre légal en France, 1825-1828, 2 vol. in-8°.
| | Travaux effectués par Bertrand Savatier. |
| Ses autres publications, composées de brochures politiques, ont pour titres : Discussion sur les délits de la presse, session de 1816, Paris, 1817, in-8° ; Réponse à M. Benjamin Constant, Paris, 1818, in-8°; Réflexion sur l’organisation municipale, Paris, 1818 ; Égalité du partage et du droit d’aînesse, Paris, 1820 ; Opinions et Répliques sur l’Université et l’École de Médecine, prononcées dans la séance du 10 avril 1823, Paris, 1823 ; Discours improvisé sur le projet d’adresse au roi, Paris, 1823 ; Coup-d’œil sur l’Espagne, Paris, 1821 ; Du Jury anglais et du Jury français, Paris, 1827 ; Lettre sur les élections anglaises et sur la situation de l’Irlande, Paris, 1828.
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| | == Mention légale == |
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| Prosper Duvergier de Hauranne 1798-1881
| | [[Catégorie:Index des Thesaurus ALFI]] |
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| Député du Cher en 1831, à la Constituante 1848, à la Législative 1850, il collabora au Globe, à la Revue française, à la Revue des Deux mondes. Il fut candidat à l'Académie dans la journée fameuse de la triple élection, dans laquelle Auguste Barbier fut élu ; l'Académie, à la suite des manœuvres des divers partis lui préféra de Champagny. Il fut élu le 19 mai 1870 en remplacement du duc Victor de Broglie, par 21 voix sur 28 votants, et le dernier sous le règne de Napoléon III ; les événements de 1870-1871 retardèrent sa réception par Cuvillier-Fleury jusqu'au 29 février 1872.
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| Fils de Jean-Marie Duvergier de Hauranne et de Victoire Quesnel, Prosper Duvergier de Hauranne fut député de Sancerre en 1831. Il collabore au Globe, à La Revue française, à la Revue des deux Mondes. Écrivain, il se lie d’amitié avec Stendhal et fréquente Victor Hugo ; homme politique, il se détermine pour la monarchie parlementaire.
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| Après avoir fait son droit, il fréquenta les milieux littéraires et écrivit quelques comédies qui n’eurent pas beaucoup de succès : les Marineurs écossais ou une matinée (1820), M. Sensible (1821) et Le jaloux sans le savoir. Il fut attiré par le monde politique et séjourna avec son ami de jeunesse Camille de Montalivet en Angleterre et en Écosse en 1820 et en 1821, d'où ils revinrent séduits par son régime politique, comme en témoignent les Lettres sur les élections anglaises et sur la situation de l’Irlande, qu’il publia en 1826.
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| Il fréquente à son retour les salons parisiens et rédige nombre d’articles politiques à partir de 1824 au Globe et ensuite à la Revue française. En 1827, devenu mari de la fille du baron Micoud d’Umons, il partagea alors son temps entre Paris et le château d'Herry dans le Cher : chaque été, il y reçoit hommes politiques, écrivains ou philosophes parmi lesquels Barrot, Thiers, Guizot, Rémusat, Stendhal. Avant tout réformiste et libéral, il combat la restauration des Bourbons et soutient le régime de Louis-Philippe. Il est élu député du Cher à partir de 1831. Mais, après avoir d’abord soutenu la politique de répression de Louis-Philippe, critiquant l’omnipotence royale, il se rapproche de Thiers et de Guizot. Dans son livre Des Principes du gouvernement représentatif et de leurs applications, publié en 1838, il formula la maxime célèbre : « Le roi règne et ne gouverne pas ».
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| Dès lors, ses vues politiques divergeant de celles de son ami Montalivet, les relations entre les deux hommes vont pendant quelque temps se refroidir. Il fit, dès 1837, partie de l’opposition à Molé et à Guizot. En 1848, Thiers lui offre un éphémère portefeuille ministériel à la veille de la Révolution et de l’arrivée au pouvoir de Louis-Napoléon Bonaparte à qui il s’opposa, organisant la campagne des banquets et faisant partie de la droite antirépublicaine à la Constituante en 1848. Il combattit à la Législative en 1850 la politique de l'Élysée. Au moment du Coup d'État du 2 décembre 1851, il est arrêté et exilé un temps.
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| Autorisé à rentrer en France en 1852, Duvergier de Hauranne s’écarte de la vie publique et se consacre à ses écrits politiques, dont une Histoire du gouvernement parlementaire en France, 1814-1848 (1857-1871). Ces travaux lui valent d’entrer en 1870 à l’Académie française, succédant au duc de Broglie.
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| Ernest Duvergier de Hauranne 1843-1777
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| Fils de Prosper Duvergier de Hauranne, et petit-fils du baron Charles Emmanuel Micoud d'Umons, Ernest Duvergier de Hauranne fait de bonnes études avant de voyager aux États-Unis. Rentré en France, il publie ses impressions (Huit mois en Amérique, lettres et notes (1866)), et écrit deux brochures politiques qui lui valent un certain renom : Le Gouvernement personnel et La Coalition libérale en 1869. Il est alors très répandu dans les cercles orléanistes.
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| Capitaine de mobiles pendant la guerre franco-allemande de 1870, blessé à Beaune-la-Rolande et décoré, il est l'un des deux candidats du parti conservateur dans le Cher et est élu le 2 juillet 1871 à l'Assemblée nationale. Il est réélu le 20 février 1876. Il se déclare en faveur de la République conservatrice, combat l'Ordre moral, représente l’arrondissement de Sancerre (1876) et est l’un des 363 députés qui se prononcèrent contre le cabinet de Broglie.
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| Journaliste et auteur de récits de voyage, Ernest Duvergier de Hauranne est principalement connu pour son ouvrage Huit mois en Amérique.
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| « À Montréal, je suis en pays français. Autant, il est déplaisant de rencontrer des indigènes qui, par politesse ou ostentation de science, veulent me baragouiner ma langue, autant résonne harmonieusement à mon oreille ce jargon normand qui a gardé tout l’accent du terroir. »
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| Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (13e division)1.
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| FILIATION SUIVIE
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| Jehannot Duvergier, seigneur de Camps-de-Prats, né vers 1450, membre du conseil de la ville de Bayonne. [Note 1]
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| Marié avec Catherine de Cauhepe ... dont
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| Jehannot, jurat de Bayonne en 1520.
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| Marié avec Sabaudine de Laclau
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| ... fille de Martin de Laclau 1480-1533 et Marie Detcheverry [Note 2-1] ... dont
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| Joannis, décédé en 1558, jurat à Bayonne en 1536.
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| Marié avec Catherine de Cauhepe ... dont
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| Jean, seigneur de Hauranne, né en 1542, décédé avant 1610, premier échevin de Bayonne. [Note 4]
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| Marié avec Anne d'Etcheverry ... dont
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| Laurence Duvergier de Hauranne. [Note 5]
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| Mariée le 4 février 1589 avec Laurent de Prat de Luc
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| ... fils de Jehan de Prat de Luc, sieur de Sainte Marie ca 1526 et Claire de Lalande [Note 5-1]. Mariée le 4 février 1589, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), avec Bernard de Prat de Luc, écuyer , échevin de Bayonne, fabriqueur laïque de la cathédrale
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| ... fils de Jehan de Prat de Luc, sieur de Sainte Marie ca 1526 et Claire de Lalande , ...
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| Jean Duvergier de Hauranne, né en 1581, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), décédé le 11 octobre 1643, Paris (Paris), inhumé le 13 octobre 1643, Saint Jacques du Haut Pas (à l’âge de 62 ans), docteur en théologie de l'université de Louvain, abbé commendataire de l'abbaye de Saint-Cyran (1620). [Note 6]
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| Bertrand Duvergier de Hauranne, né le 18 décembre 1588, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), décédé en 1661 (à l’âge de 73 ans). [Note 7]
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| Marié avec Catherine Dibarboure
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| ... fille de Bernard Dibarboure et Catherine de Lespès ... dont
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| Jean.
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| Charles Duvergier de Hauranne, seigneur de Campdeprat. [Note 9]
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| Marié avec Elisabeth Hubert, décédée en novembre 1643
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| ... fille de François Hubert, sieur de Landreville et Isabeau de Bonvalet ... dont
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| Ne, décédée, à l'abbaye de Port Royal (Lieux non classés), religieuse à Port Royal.
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| Pierre Duvergier de Hauranne.
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| Marié avec Jeanne de Crutchette
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| ... fille de Bernard de Crutchette et Estebenotte Daguerre ... dont
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| Estebenotte du Vergier de Hauranne, baptisée le 2 juin 1608, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques). [Note 12]
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| Bernard du Vergier de Hauranne. [Note 13]
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| Martin du Vergier de Hauranne. [Note 14]
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| Bertrand du Vergier de Hauranne, baptisé le 30 octobre 1613, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques). [Note 15]
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| Pierre du Vergier de Hauranne, baptisé le 15 août 1618, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques). [Note 16]
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| Pierre, né en 1545, décédé le 7 septembre 1608 (à l’âge de 63 ans), monnoyeur.
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| Marié avec Condescine de Casalis, décédée le 24 juillet 1591 ... dont
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| Pierre, né le 15 février 1571, décédé le 27 octobre 1650 (à l’âge de 79 ans), fournisseur des armées en Guyenne. [Note 18]
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| Marié le 28 août 1597 avec Domains d'Etchegaray ... dont
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| Jean, seigneur de Belay, né le 4 avril 1612, décédé le 17 décembre 1686 (à l’âge de 74 ans), avocat au Parlement de Bordeaux, citoyen de Bayonne. [Note 19]
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| Marié avant 1642 avec Jeanne Gronegue, baptisée le 17 novembre 1624, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), décédée le 18 juillet 1706, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), inhumée le 19 juillet 1706, Les Cloîtres, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) (à l’âge de peut-être 81 ans)
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| ... fille de Diwik Groenewegen et Catherine Diez 1589 ... dont
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| Pierre, baptisé le 24 septembre 1642, Notre-Dame, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), monnoieur, avocat au parlement de Bordeaux et au siège du sénéchal de Bayonne.
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| Marié en 1675, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), avec Jeanne d'Aymar
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| ... fille de Mathieu d'Aymar †/1675 et Marie de Lapradère [Note 20-1] ... dont
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| Gracy, baptisée le 12 octobre 1681, Notre-Dame, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques). [Note 21]
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| Mariée en 1697 avec Christophe Gervais, capitaine dans le régiment de la reine
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| ... fils de Louis Gervais et Catherine de Villencourt [Note 21-1], ... Mariée le 9 mai 1716, Notre-Dame, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), avec Jacques de Boissimene, né vers 1671, Paris (Seine), lieutenant-colonel au régiment d'Anvers troupes wallonnes, au service du roi d'Espagne, colonel au service de sa majesté catholique, et son envoyé auprès de s.a.s. le Prince de Transylvanie [Note 21-2].
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| Michel Léon, né le 29 mars 1686, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), décédé le 8 novembre 1748, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) (à l’âge de 62 ans), monnoieur, avocat.
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| Marié le 20 mai 1708, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), avec Marie de Jusan ... dont
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| Pierre Léon, né le 21 mars 1717, Rouen (Seine-Maritime).
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| Marie, baptisée le 18 avril 1644, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques).
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| Marie, baptisée le 3 avril 1647, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques).
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| François Michel, baptisé le 28 septembre 1648, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques).
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| Marié le 14 février 1684, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), avec Catherine Robillart.
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| Jean Pierre, baptisé le 2 novembre 1651, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques).
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| Joseph, né le 5 décembre 1656, décédé le 15 juillet 1737 (à l’âge de 80 ans), avocat au Parlement de Bordeaux.
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| Marié le 26 juin 1684, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), avec Etiennette Diharce, baptisée le 22 septembre 1656, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), décédée le 9 août 1742 (à l’âge de peut-être 85 ans)
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| ... fille de Pierre Diharce et Marie Dibarbide ... dont
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| Louise, née le 5 mai 1685, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), baptisée le 5 mai 1685, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques).
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| Mariée le 17 février 1711, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), avec Joseph Courthiau, né vers 1677
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| ... fils de Pierre Courthiau †/1711 et Marie de Nolinos .
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| Jeanne, née le 9 juin 1686, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), baptisée le 9 juin 1686, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), décédée après 14 octobre 1755, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques). [Note 30]
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| Pierre Léon, né le 5 octobre 1687, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), baptisé le 5 novembre 1687, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques).
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| Pierre Simon, seigneur de Belay, né le 23 septembre 1689, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), baptisé le 24 septembre 1689, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), décédé le 6 avril 1755, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) (à l’âge de 65 ans), monnoyeur en 1745, échevin de Bayonne. [Note 32]
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| Marié le 9 juin 1732, Saint-Pierre du Châtel, Rouen (Seine-Maritime), avec Marie Anne Béhic, née le 27 octobre 1710, Rouen (Seine-Maritime), baptisée le 27 octobre 1710, Saint-Pierre du Châtel, Rouen (Seine-Maritime), décédée en 1742, Rouen (Seine-Maritime) (à l’âge de 32 ans)
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| ... fille de Joseph Béhic 1682-1732 et Marie Madeleine Le Baillif 1681-1761 ... dont
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| Pierre Léon Duvergier de Belay, né le 12 octobre 1735, Rouen (Seine-Maritime), décédé le 12 mars 1776, Rouen (Seine-Maritime) (à l’âge de 40 ans), Échevin et juge consul (2e en 1771) à Rouen, conseiller secrétaire du Roi en 1772. [Note 33]
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| Marié le 30 mai 1763, Rouen, avec Marie Thérèse Rosalie Le Moyne, née en 1744, décédée
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| ... fille de Pierre-Jacques Le Moyne, écuyer 1709-1778 et Marie-Louise Le Couteulx 1713-/1759 ... dont
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| Pierre Antoine, écuyer , né le 12 décembre 1767, Rouen (Seine-Maritime), décédé le 8 janvier 1831, Rouen (Seine-Maritime) (à l’âge de 63 ans), négociant, échevin et consul de Rouen conseiller secrétaire du roi. [Note 34]
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| Marié le 16 février 1792, Caudebec-lès-Elbeuf (Seine-Maritime), avec Marie Antoinette Grandin, baptisée le 6 septembre 1772, paroisse St Étienne, Elbeuf (Seine-Maritime), décédée le 1er février 1828, Rouen (Seine-Maritime) (à l’âge de peut-être 55 ans)
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| ... fille de Auguste Grandin, écuyer 1740-1819 et Marie Constance Sorel 1747-1788 [Note 34-1] ... dont
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| Marie Rosalie, née le 18 avril 1793, Rouen, décédée le 13 novembre 1873, Barentin (Seine-Maritime) (à l’âge de 80 ans).
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| Mariée le 4 juin 1812, Rouen, avec Emard David Claude Baudry, né le 10 novembre 1783, Rouen (Seine-Maritime), baptisé le 12 novembre 1783, Saint-Pierre du Châtel, Rouen (Seine-Maritime), décédé le 7 avril 1866, Rouen (Seine-Maritime) (à l’âge de 82 ans), négociant, chef de bataillon de la Garde Nationale, adjoint au Maire de la Ville de Rouen jusqu'en 1830
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| ... fils de Michel Emard Baudry 1752-1809 et Thérèse Catherine Binet 1756-1826 [Note 35-1], ...
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| Léon, né le 24 juin 1796, Rouen (Seine-Maritime), décédé le 9 janvier 1867, Rouen (Seine-Maritime) (à l’âge de 70 ans), Banquier, Administrateur des Hospices. [Note 36]
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| Marié le 7 mars 1831, Rouen (Seine-Maritime), avec Céline Aglaë Lachèvre, née le 6 mai 1805, Rouen (Seine-Maritime), décédée le 1er mars 1861, Rouen (Seine-Maritime) (à l’âge de 55 ans)
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| ... fille de Nicolas Raoul Lachèvre 1771-1806 et Marguerite Manoury de Franqueville 1774-1830 ... dont
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| Paul, né le 5 juin 1832, Sassetôt-le-Mauconduit (Seine-Maritime), décédé le 9 novembre 1906, Saussay (Seine-Maritime) (à l’âge de 74 ans).
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| Marié le 8 juillet 1856, Sainte-Croix-de-Buchy (Seine-Maritime), avec Blanche de Bray, née le 11 juillet 1838, Sainte-Croix-de-Buchy (Seine-Maritime), décédée
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| ... fille de Ernest de Bray 1801-1875 et Marie Pain d'Etancourt 1810-1872 .
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| Marie, née le 18 juillet 1833, Rouen (Seine-Maritime), décédée le 9 juin 1916, Château de Briquedalle, Sassetot-le-Mauconduit (Seine-Maritime) (à l’âge de 82 ans).
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| Mariée le 22 janvier 1856, Château de Briquedalle, Sassetot-le-Mauconduit (Seine-Maritime), avec Edgar Lachèvre, né le 2 février 1829, Evreux (Eure), décédé le 28 décembre 1877 (à l’âge de 48 ans), Juge au tribunal d'Evreux, maire de Sassetôt-le-Mauconduit de 1870 à 1877
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| ... fils de Théodore Lachèvre 1796-1873 et Elisabeth Arnois 1802-1887 [Note 38-1], ...
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| Jean Marie Duvergier de Hauranne, né le 21 mars 1771, Rouen (Seine-Maritime), décédé le 19 août 1831, Paris (Paris) (à l’âge de 60 ans), grand négociant et juge au tribunal de commerce à Rouen. [Note 39]
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| Marié le 25 avril 1797, Rouen (Seine-Maritime), avec Victoire Quesnel, née le 13 juillet 1779, Rouen (Seine-Maritime), décédée le 5 juillet 1803, Auzouville-sur-Ry (Seine-Maritime) (à l’âge de 23 ans)
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| ... fille de François Prosper Quesnel 1750-1817 et Victoire de La Vigne 1759-1797 ... dont
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| Prosper, né le 3 août 1798, Rouen (Seine-Maritime), décédé le 20 mai 1881, Herry (Cher) (à l’âge de 82 ans), journaliste, homme politique, député du Cher. [Note 40]
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| Marié le 17 avril 1827, Herry (Cher), avec Camille Cécile Micoud d'Umons, née le 15 novembre 1808, Liège (Belgique), décédée le 25 mars 1878 (à l’âge de 69 ans)
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| ... fille de Charles Emmanuel, baron Micoud d'Umons 1753-1817 et Marie-Rosalie Cheminade 1777-1817 ... dont
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| Victorine, née le 23 mars 1828, décédée le 7 décembre 1884, Paris (à l’âge de 56 ans).
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| Mariée le 26 mai 1847, Paris 1er, avec Paul-Louis Target, né le 7 mars 1821, Lisieux (Calvados), décédé le 28 avril 1908, Lisieux (Calvados) (à l’âge de 87 ans), avocat à Paris, lieutenant-colonel de la garde nationale de Lisieux, conseiller général du Calvados, ministre plénipotentiaire de France à La Haye
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| ... fils de Guy Target 1792-1842 et Pauline Le Bret du Dézert 1798 [Note 41-1], ...
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| Emmanuel, né le 15 janvier 1839, décédé le 6 mars 1914, Herry (Cher) (à l’âge de 75 ans), conseiller général du Cher. [Note 42]
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| Marié le 6 juin 1866, Paris 9e, avec Léonie Delebecque, née le 30 novembre 1842, Paris 2e, décédée le 6 août 1928, Herry (Cher) (à l’âge de 85 ans)
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| ... fille de Jules Théodore Delebecque et Henriette Marischal ... dont
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| Jeanne, née le 6 août 1867, décédée le 25 novembre 1891, Herry (Cher) (à l’âge de 24 ans).
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| Mariée le 3 septembre 1888 avec Charles Masson-Bachasson de Montalivet, né le 23 décembre 1856, décédé le 8 août 1944, château d'Herry, Herry (Cher) (à l’âge de 87 ans), officier d'artillerie, vice-président de la Croix-Rouge
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| ... fils de Antoine Masson-Bachasson de Montalivet 1815-1882 et Adélaïde de Bachasson de Montalivet 1830-1920 [Note 43-1].
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| Henriette, née le 4 août 1869, décédée le 18 octobre 1948 (à l’âge de 79 ans).
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| Mariée le 6 mars 1894 avec Charles Masson-Bachasson de Montalivet, né le 23 décembre 1856, décédé le 8 août 1944, château d'Herry, Herry (Cher) (à l’âge de 87 ans), officier d'artillerie, vice-président de la Croix-Rouge
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| ... fils de Antoine Masson-Bachasson de Montalivet 1815-1882 et Adélaïde de Bachasson de Montalivet 1830-1920 [Note 44-1].
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| Marie, née le 23 avril 1874, Paris 9è, décédée le 24 mars 1960, Fouqueure (Charente), inhumée, cimetière du Père-Lachaise, Paris 20e (à l’âge de 85 ans).
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| Mariée le 21 avril 1899, Paris 17e, avec Pierre de Catheu, né le 24 août 1872, Paris 17e, tué le 16 avril 1917, La Ville-aux-Bois-lès-Pontavert (Aisne), inhumé le 31 mai 1917, cimetière du Père-Lachaise, Paris 20e (à l’âge de 44 ans), sous-lieutenant au 86e régiment territorial d'infanterie
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| ... fils de Victor de Catheu 1838-1939 et Marguerite Gautier 1847-1927 [Note 45-1].
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| Ernest, né le 7 mars 1843, Paris, décédé le 15 août 1877, Trouville-sur-Mer (Calvados) (à l’âge de 34 ans), député du Cher.
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| Marié le 25 septembre 1873, Paris 8e, avec Berthe de La Rüe, née le 10 juillet 1841, Compiègne (Oise), décédée le 15 juillet 1914 (à l’âge de 73 ans)
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| ... fille de François Adolphe de La Rüe 1808-1898 et Euphémie Dorchy †/1873 [Note 46-1] ... dont
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| Pierre, né en 1876, mort jeune. [Note 47]
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| Jean Léon, né, Rouen (Seine-Maritime), décédé après 16 mai 1755. [Note 48]
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| François Michel, écuyer , décédé en juillet 1742, Ingoldstadt (Bavière), capitaine au régiment de Médoc. [Note 49]
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| Michel, avocat en parlement de Bordeaux, siège de Bayonne , sénéchal de Bayonne. [Note 50]
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| Marié, par contrat du 23/01/1636, avec Anne Daccarette
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| ... fille de Denis Daccarette et Louise d'Etcheverry ... dont
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| Pierre. [Note 51]
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| Marié le 8 juillet 1673, par contrat, avec Marie de Gaillardie
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| ... fille de Anthonin de Gaillardie 1621 et Marthe de Sorhaindo 1638 [Note 51-1] ... dont
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| Michel Léon, né le 30 mars 1675, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), décédé le 3 novembre 1761, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) (à l’âge de 86 ans). [Note 52]
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| Marié le 12 janvier 1723, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), avec Etiennette Galart, née vers 1694, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques)
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| ... fille de Dominique Galart et Catherine Moirie ... dont
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| Jeanne Marthe, née le 29 juillet 1727, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), décédée le 15 février 1782, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) (à l’âge de 54 ans).
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| Mariée le 9 octobre 1759, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), avec Jean Baptiste Tausiet
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| ... fils de Arnaud Tausiet 1682 et Marie Darquistade 1687 , ...
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| Jean, décédé en 1710. [Note 54]
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| Charles.
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| Domeings, décédée après 20 octobre 1678. [Note 56]
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| Mariée avec Jean Daguerre, décédé avant 20 octobre 1678, marchand et bourgeois de Bayonne
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| ... fils de Martin Daguerre et Catherine de Lannejuzan [Note 56-1], ...
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| Marie.
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| Mariée avec Pierre de Lana, avocat et syndic de la ville de Bayonne, ouvrier monnayeur de ladite ville en 1631
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| ... fils de Augier de Lana †1590/ et Marguerite de Marca , ...
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| Martin.
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| Marié avec Ne N ... dont
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| Martin, né en 1570, décédé vers 1633 (à l’âge de peut-être 63 ans).
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| Marié vers 1620, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), avec Marie de Crutchette
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| ... fille de Bernard de Crutchette et Estebenotte Daguerre ... dont
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| Estebenotte, née en 1622. [Note 60]
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| Jeanne, née en 1625.
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| Etiennette, née en 1627. [Note 62]
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| Mariée le 9 octobre 1638 avec Arnaud d'Aspremont d'Orthe, décédé avant 1662, inhumé, Bayonne, Eglise des Jacobins, chapelle Saint Michel
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| ... fils de Jean d'Aspremont, vicomte d'Orthe †1618 et Esther de Gontaut de Saint Geniès †1635/ , ...
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| Marié avec Gracy d'Olives
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| ... fille de Laurens d'Olives et Ne N .
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| Marie Jeanne. [Note 63]
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| Mariée vers 1545 avec Auger de Lalande, seigneur de Gaillac, né vers 1515, décédé après 20 mai 1585, lieutenant du maire de Bayonne
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| ... fils de Auger de Lalande, seigneur de Gaillac ca 1485-1540..1566 et Catherine de Marrac, dame de Gaillac ca 1495-1566/ [Note 63-1], ...
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| Marié avec Jeanne de Bordeu.
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| Catherine.
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| Mariée avec David de Laclau, né vers 1510, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), décédé le 9 décembre 1566, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) (à l’âge de peut-être 56 ans)
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| ... fils de Martin de Laclau 1480-1533 et Marie Detcheverry , ...
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| Total: 63 personnes (conjoints non compris).
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| Notes
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| 1 (Jehannot Duvergier ca 1450)
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| L'inventaire de son avoir après sa mort figure aux archives de Bayonne à la date de 1520.
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| Camp de Prats - Dans cette propriété aux portes de Bayonne qui appartenait à la famille Duvergier de Hauranne, on trouve, entre 1611 et 1616 deux personnages plongés dans l'étude des Pères de l'Eglise (surtout St-Augustin) ; Jean Duvergier de Hauranne, chanoine de la cathédrale, et Jansen, un théologien venu des Flandres. Ce dernier sera principal du Collège de Bayonne (1612-1614). Ils se sont connus surtout à Paris au cours de leurs études. Leur but est de régénérer le catholicisme en le libérant de la scholastique et en le rapprochant des Pères.
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| http://www.diocese-bayonne.org/spip.php?article64
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| 2-1 (Sabaudine de Laclau )
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| Chaix mentionne deux femmes à Jehan : Sabaudine de Laclau et Jeanne de Bordeu. Il n'est pas connu laquelle fut la mère de Joannis.
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| Par les dates il est aussi possible que Sabaudine fut la soeur et non pas la fille de Martin.
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| 4 (Jean Duvergier 1542-/1610)
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| "Il existe une généalogie de l'abbé de Saint-Cyran dans l'Histoire generale de Port-Roïal depuis la reforme de l'abbaïe jusqu'à son entiere destruction.de Dom Clémencet parue à Amsterdam en 1755 (tome I, p. 309-317). L'on y apprend que les Du Vergier étaient originaires de Toulouse, établis à Bayonne, que le père de l'abbé de Saint-Cyran se nommait Pierre Du Vergier de Hauranne. Il eut 5 enfants, 2 fils et trois filles. Outre l'abbé, son autre fils était marchand à Bayonne. L'une de ses filles épousa M. de Barcos dont elle eut Martin, le second abbé de Saint-Cyran, les deux autres épousèrent MM. d'Arguibel et de Haitze. Je résume mais la généalogie est plus détaillée dans cet ouvrage. Voyez également l'édition des Mémoires de Claude Lancelot par Denis Donetzkoff parue chez Nolin en 2003. Il se trouve à la fin un certain nombre de notices sur les neveux et nièces de notre abbé."
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| 5 (Laurence Duvergier de Hauranne )
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| En 1615, Laurence du VERGIER rédige son testament en présence de Bertrand du VERGIER, dit de HAURANNE, frère de l abbé de SAINT CYRAN (1581 - 1643) et de Jehan de LABAT, greffier de l ordinaire de Bayonne, les exécuteurs testamentaires étant Sieurs David de NAGUILLE et Martin DARGUIBEL, bourgeois de Bayonne, ses neveux.
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| Épousa-t-elle les deux frères du Prat ou s'ait-il d'u confusion de prénoms?
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| 5-1 (Laurent de Prat de Luc )
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| Filiation à vérifier.
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| 6 (Jean Duvergier de Hauranne 1581-1643)
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| Né à Bayonne dans une famille bourgeoise aisée, reçut une éducation d'une grande rigueur morale. Il étudie chez les Jésuites à Bayonne et Agen, puis part pour Louvain où il soutient une thèse de théologie.
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| portrait par Daniel Dumonstier en 1643
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| Docteur en théologie de l'université de Louvain, il s'y lia d'amitié avec Jansénius. Abbé commendataire de l'abbaye de Saint-Cyran (1620), il résida à Paris où il se lia notamment avec la famille Arnauld, Charles de Condren et Bérulle.
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| Il devint en 1622 aumonier de la reine mère et prêcha pour la première fois en 1625 à Port Royal.
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| Il succéda à ce dernier à la tête du parti dévot, qui s'opposa à Richelieu par sa politique pro-espagnole.
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| Il fut le seul théologien à approuver le mariage de Gaston d'Orléans et de Marguerite de Lorraine.
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| Directeur de conscience des religieuses de Port-Royal (1636), il fut enfermé au donjon de Vincennes (1638) sur ordre de Richelieu et n'en sortit qu'à la mort de celui-ci (1642). Il meurt à Paris le 11 octobre et est enterré à Saint Jacques du Haut Pas.
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| 7 (Bertrand Duvergier de Hauranne 1588-1661)
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| Parrain Bertrand Duprat, marraine Laurencine du Vergier (B.Aldebert)
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| 9 (Charles Duvergier de Hauranne )
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| D'argent à trois pals d'azur au chef d'or chargé de trois mouchetures d'hermine de sable
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| 12 (Estebenotte du Vergier de Hauranne 1608)
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| Parrain sr Martin Daguerre, marraine dlle Estevenotte Daguerre
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| 13 (Bernard du Vergier de Hauranne )
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| Parrain St Bernard de Curutchette, marraine Agne Detcheberry
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| 14 (Martin du Vergier de Hauranne )
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| Parrain Me Martin de Curutchette lieutenant particulier, marraine dlle Louise Du Vergier
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| 15 (Bertrand du Vergier de Hauranne 1613)
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| Parrain Bertrand L... Mercier, marraine Marie de Curutchette
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| 16 (Pierre du Vergier de Hauranne 1618)
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| Parrain Me Jean de Castetnau, avocat en la cour, marraine Madame Marie du Fege
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| 18 (Pierre Duvergier 1571-1650)
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| Bourgeois et citoyen de Bayonne. Etienne de Beaurepaire (registres paroissiaux de Bayonne) 07/06/10
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| Maitre de la Monnoye de Bayonne, consul en 1626, puis lieutenant du Maire de bayonne en 1630.
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| 19 (Jean Duvergier 1612-1686)
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| Cité dans le testament de sa sœur.
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| 20-1 (Jeanne d'Aymar )
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| Contrat de mariage du 25 février 1675 M° Delaborde 1674-1675 vue 162/878
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| 21 (Gracy Duvergier 1681)
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| Parrain Sieur Pierre du Vergier, marraine mad Gracy dayma
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| 21-1 (Christophe Gervais )
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| PE Kolenc: contrat de mariage du 5 août 1697 chez Decapdeville notaire à Bayonne (vue 353/996)
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| noble
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| 21-2 (Jacques de Boissimene ca 1671)
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| Crédité de 45 ans à son mariage
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| écuyer, chevalier de Saint-Louis
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| PE Kolenc : contrat de mariage du 6 mai 1716 chez Duclercq notaire à Bayonne ((vue 594/910)
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| remarque de PE Kolenc:
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| Pour être précis, dans cet acte et ce contrat de mariage, Gracieuse Duvergier est dite veuve de Jacques et non de Christophe Gervais. Mais dans une transaction du 21 décembre 1730 (Delissalde notaire à Bayonne vue 36/1183), il est bien fait état de ses deux mariages, avec Gervais puis Boissimene, dont le premier avec défunt Jacques Christophe Gervais, capitaine d'infanterie, par contrat du 05 août 1697 (en vue 34).
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| 30 (Jeanne Duvergier 1686-1755/)
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| Teste le 14 octobre 1755 à Bayonne, par devant maître Bernard Piquesarry. Etienne de Beaurepaire (minutes de maître Bernard Piquesarry) 14/08/10
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| 32 (Pierre Simon Duvergier 1689-1755)
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| Bourgeois au Havre en 1719, fonde à Rouen une maison de commerce en gros et d'armement, connue sous la raison "Behic et Duvergier" puis "Veuve Léon Duvergier" en 1788 . Le trafic baleinier basque au Havre remonte au moins au XVIIe siècle ce qui expliquerait l’établissement commercial du bayonnais.
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| Il teste à Bayonne le 4 avril 1755, par devant maître Bernard Piquesarry. Etienne de Beaurepaire (minutes de maître Bernard Piquesarry) 14/08/10
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| Inventaire de ses biens à Bayonne, les 16 et 17 mai 1755, fait par maître Bernard Piquesarry. Etienne de Beaurepaire (minutes de maître Bernard Piquesarry) 14/08/10
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| Le succès commercial du Havre avec Cadix favorise l’installation de succursales après 1714 dans ce port. La maison de négoce et de raffinage sucrier Duvergier & Sarrebourse d’Orléans, très active avec Cadix, intéressés dans une vingtaine de navires de Nantes.
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| 33 (Pierre Léon Duvergier de Belay 1735-1776)
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| Héritier universel et général de son père et de sa tante Jeanne Duvergier. Etienne de Beaurepaire (minutes de maître Bernard Piquesarry) 14/08/10
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| Employé pendant vingt ans de la Compagnie des Indes de 1755 à 1775 A perdu un oeil au combat contre les anglais dans la nuit au 7 au 8 avril 1759.
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| http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/osd/?dossier=/collection/INVENTAIRES/Ministeres/SEM/E/&first=241_182A/FRCAOM06_COLE_241182A_0516&last=241_182A/FRCAOM06_COLE_241182A_0530&title=Duvergier,+Jean+L%C3%A9on,+ancien+sous-marchand+de+la+Compagnie+des+Indes+1775
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| 34 (Pierre Antoine Duvergier de Belay 1767-1831)
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| Chev.LH Adjoint au maire de Rouen
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| DUVERGIER de Joannis Pierre Antoine, son frère. Entré le même jour en 7ème, sorti le 25 août 1783 en fin de 2 ème. De Rouen, né le 12 novembre (et non décembre) 1767. Né le 12 novembre 1767 à Rouen, Pierre Antoine fut baptisé le lendemain à Saint-Pierre-du-Châtel par M. Jean-Jacques Behic, prieur du prieuré royal du lieu de santé. Il était fils de M. Pierre Léon Du Vergier, écuyer, sieur de Belay, conseiller secrétaire du Roi maison et couronne de France, audiencier en la chancellerie près le Parlement de Normandie, monnoyeur du serment de France, conseiller quartinier de la ville, administrateur de l’hôpital général, filleul de M. Pierre Antoine Le Moyne, écuyer, représenté par M. Marie Antoine Le Moyne, écuyer, capitaine réformé à la suite du régiment Royal-Navarre-cavalerie, et de dame Catherine Julie Behic, épouse de M. Charles Nicolas Bordier, conseiller second échevin de la ville de Rouen et ancien prieur juge-consul. Négociant à Rouen, Pierre Antoine Duvergier, fils de défunt M. Pierre Léon Duvergier et dame Marie-Thérèse Rosalie Le Moyne, 24 ans environ, de SaintVincent de Rouen, épousa le 13 février 1792 à Caudebec-lès-Elbeuf demoiselle Marie Antoinette Grandin, fille de M. René César Auguste Grandin et défunte dame MarieConstance Sorel, 19 ans, originaire de Saint-Etienne d’Elbeuf, de la paroisse Saint-Vincent de Rouen, en présence du père de l’épouse et de la mère de l’époux, de M. François Louis Joseph Grandin, oncle, M. Pierre Grandin, frère, et M. Jacques Garvey, beau-frère. M. Pierre Antoine Duvergier, vivant de son revenu, demeurant 69, rue Sainte-Croix des Pelletiers, 63 ans, né en la paroisse Saint-Pierre-du-Châtel de Rouen le 12 novembre 1767 de Pierre Léon Duvergier et dame Marie-Thérèse Rosalie Lemoyne, veuf de dame Marie-Antoinette Grandin, épousée à Caudebec-lès-Elbeuf le 15 février 1792, est décédé à Rouen le 8 janvier 1831, décès déclaré par les sieurs Emond David Claude Baudry, 47 ans, commerçant, gendre du défunt, et Christophe Garvey, propriétaire à Ancretiéville Saint-Victor, arrondissement d’Yvetot, neveu. Cf. un troisième frère en 1779. (G.A.F. ; Chaix d’Est-Ange ; Balteau ; Robert et Cougny ; Ch. Favre-Lejeune ; R. P. de Bayonne ; R. P. de Caudebec-lès-Elbeuf ; R. P. de Saint Pierre du Châtel de Rouen et R.P. de Saint-Candé-le-Jeune de Rouen).
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| 34-1 (Marie Antoinette Grandin 1772-1828)
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| Pierre Grandin, héritier d'une famille de drapiers connue à Elbeuf depuis 1572, y fait construire une fabrique de laine au milieu du 18e siècle, peu de temps avant son décès en 1757.
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| L'édifice se compose alors d'un hôtel édifié sur la rue, dont la façade a vraisemblablement été refaite au début du 19e siècle et de plusieurs ateliers de fabrication construits en retour, fermant une cour rectangulaire. Outre les ateliers de tissage, la fabrique comprenait initialement une teinturerie relié au cour du Puchot.
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| En 1757, Marie Marthe Poulain, veuve de Pierre Grandin, reprend l'affaire sous la raison sociale "Veuve Pierre Grandin l'Aîné et héritiers". Dans les années 1770, il est fait mention dans les registres de capitation de la paroisse Saint Etienne, de la raison "Pierre Grandin Frères", faisant référence aux deux frères Joseph et Auguste Grandin.
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| En 1780, Auguste Grandin demeure seul à la tête de l'entreprise et reprend pour son affaire le nom de Pierre Grandin l'Aîné.
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| En 1787, il est le quatrième contribuable de la ville et son entreprise est la deuxième d'Elbeuf.
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| En 1810, Antoine Duvergier, gendre d'Auguste Grandin s'associe à l'affaire qui prend le nom de "Pierre Grandin et Duvergier". Cette société a perduré jusqu'en 1827.
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| En 1831, la manufacture appartient à Alexandre Legrand Duruflé. Son activité textile s'achève vers 1870. (B.Rousseau: La Toile, site d'Elbeuf)
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| 35-1 (Emard David Claude Baudry 1783-1866)
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| Chevalier de la Légion d'honneur.
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| 36 (Léon Duvergier de Belay 1796-1867)
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| Achète le château du Saussay (76) en 1830
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| 38-1 (Edgar Lachèvre 1829-1877)
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| en 1861, demeure 31 rue de Fontenelle
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| Décès 1, rue Morand
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| Dans son récit sur le séjour de l'impératrice Sissi à Sassetôt, Albert Perquer, Chatelain de Sassetot, parle sans citer son nom, de manière élogieuse d'Edgar Lachèvre, maire du village:
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| "………………. « Avant qu'elle mît pied à terre, la souveraine était saluée par le vice-consul d'Autriche-Hongrie et les membres de la municipalité; puis le maire d'alors, parfait gentleman, très Parisien quoique Normand, maniant la parole avec autant d'aisance que d'humour, après avoir souhaité en excellents termes la bienvenue à la comtesse Hohenembs, la conduisait à son landau. L'archiduchesse prenait la gauche de l'impératrice, et la suite s'étant aussitôt casée dans les différents véhicules alignés devant la gare, la file des voitures, précédée du majordome qui marchait en tête pour montrer la route, se dirigeait vers Sassetot, entre une double rangée de curieux sympathiques.
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| La population de Fécamp était, en effet, presque entière sur pied et se découvrait respectueusement devant la souveraine; hors la ville tout aussi bien, les habitants des villages avoisinants formaient la haie: hommes et femmes, jeunes et vieux, étaient accourus pour voir défiler le cortège impérial, et l'auraient volontiers acclamé. Songez donc! En aucun temps, ni tête couronnée, ni même président de république ne s'était jamais montré dans la région. Mgr l'archevêque de Rouen, tous les cinq ans, lorsqu'il effectue sa tournée pastorale; M. le préfet, chaque année quand il préside le conseil de revision, sont les seules individualités de marque qui daignent honorer d'une visite ces, parages excentriques riverains de la mer. Malgré la pompe et l'apparat dont S.E. Mgr de Bonnechose ne dédaignait pas de s'entourer lorsqu'il parcourait son diocèse, l'illustre et vénéré prélat, que les Normands aiment qualifier de «grand cardinal», était assurément personnage moins sensationnel qu'une impératrice-reine d'Autriche-Hongrie. A plus forte raison, le prestige d'un fonctionnaire républicain, pour habile et pour décoratif qu'on l'imagine, ne saurait rivaliser, il s'en faut, avec celui de la noble épouse de Sa Majesté Apostolique.
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| Ainsi s'explique l'affluence de cette foule avide d'un spectacle si nouveau pour elle. Depuis plusieurs heures, on attendait comme soeur Anne sans voir rien venir, quand une clameur, se propageant de proche en proche et de 1 kilomètre au loin, on entendit : «Les voilà!» Et les yeux de s'écarquiller! La voiture de l'impératrice marchait bon train et les braves gens n'eurent que la rapide vision d'une femme supérieurement gracieuse et élégante, le sourire du souverain aux lèvres, mais vêtue d'un sombre costume de cheviotte bleue. Cette simplicité de bon goût ne laissait pas que de déconcerter nos braves Cauchois. «Eh, quoi! l'impératrice n'est pas autrement habillée que les dames de sa suite! Elle est coiffée d'un feutre noir pareil à celui de Mme X ou de Mlle Z! Point de belle robe de velours ou de satin, rien qu'une jaquette de drap; point de diadème, rien qu'une toque!» Cette toilette aux tons harmonieux et discrets, ce chapeau masculin déroutent ces primitifs: évidemment, leur imagination est hantée de manteau royal, de couronne dorée, d'ajustements aux nuances vives, tels que ceux dont est parée Notre-Dame de Sassetot. Cette statue polychrome, objet de la vénération des pêcheurs des Dalles, ainsi qu'en témoigne le hareng d'argent massif passé jadis aux doigts de la Vierge par le patron d'une barque miraculeusement sauvé du naufrage, est à leurs yeux l'exacte image d'une souveraine, comment et pourquoi l'impératrice lui ressemble-t-elle si peu?
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| Peut-être après tout, murmure-t-on, la belle dame qui occupe la première voiture n'est-elle point l'impératrice! Peut-être, comme M. le curé à la procession, ferme-t-elle la marche! Cette supposition ne tint pas longtemps la victoria qui venait en queue ne portait point Elizabeth' d'Autriche, mais son chien «Shadow», fameux dogue gris souris de la taille d'un bourricot, que tenait en laisse un grand nègre, vêtu d'étoffe rouge soutachée d'or. Monsieur d'importance que ce molosse à la figure renfrognée! La comtesse Hohenembs l'affectionne tout particulièrement, aussi toute la cour lui fait fête, et le Nubien, exclusivement attaché à sa personne, le soigne con amore. Non seulement «Shadow» est l'habituel compagnon de Sa Majesté pendant le jour, mais la nuit, il veille encore sur son repos. Couché sur un paillasson au travers de la porte donnant accès à la chambre de l'impératrice, après le couvre-feu, il ne ferait pas bon, si l'on n'a pas l'honneur d'être de ses connaissances, roder aux alentours de l'appartement dont il a la garde, il vous a une certaine façon de grogner très significative, que, sans être expert dans la langue des chiens, on peut traduire sans risque d'erreur par ces simples mots : «Si tu avances, je j'étrangle».
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| Cependant, le landau impérial a continué de filer, les grilles du parc tenues fermées par mesure d'ordre, jusqu'à ce qu'il fut en vue, se sont ouvertes à son approche, et bientôt la comtesse Hohenembs, descendue de voiture, s'apprête à pénétrer dans sa demeure d'occasion.
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| Aussitôt que Sa Majesté a mis pied à terre, le digne châtelain de Briquedalles, un érudit doublé d'artiste, par-dessus tout modeste et homme de bien, adresse, en sa qualité de maire de Sassetot, un gentil compliment à la souveraine; elle lui répond en quelques mots aimables et gravit les marches du perron. L'intendant, très humble, très petit, suit l'impératrice visiblement, il est inquiet. Quelle première impression produit sur Sa Majesté la résidence qu'il lui a choisie? Si, par malheur, elle faisait la moue, serait-il assez penaud, le pauvre Autrichien! Mais non, après avoir jeté un coup d'oeil sur le vestibule, elle se tourne à demi du côté de son courrier et lui dit en français «C'est bien, monsieur L***.»
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| www.les-petites-dalles.org/
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| 39 (Jean Marie Duvergier de Hauranne 1771-1831)
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| Député de la Seine Inférieure.
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| Secrétaire de la Chambre de commerce de Rouen (1806, 1810 puis 1814).
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| Consul de Rouen (1809, 1812-1813 puis 1816-1818 et 1820-1822, 1824-26 et 1828-30)
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| Jean-Marie Duvergier de Hauranne Fonctions Député de la Seine-Inférieure 21 août 1815 – 24 décembre 1823 Réélection 29 avril 1816 Biographie Date de naissance 21 mai 1771 Date de décès 20 août 1831 (à 60 ans) modifier Consultez la documentation du modèle Jean-Marie Duvergier de Hauranne, né à Rouen le 21 mai 1771 et mort à Paris le 20 août 1831, est un homme politique français.
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| Tombe au cimetière du Père-Lachaise. Jean-Marie Duvergier de Hauranne appartenait à une honorable famille de commerçants de Rouen qui comptait parmi ses grands-oncles, Jean Duvergier de Hauranne l’abbé de Saint-Cyran, personnage célèbre dans l’histoire du jansénisme. Destiné au service de la marine, il s’embarqua fort jeune sur un vaisseau de la République et assista à la fameuse bataille du 13 prairial an II.
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| Après avoir quitté le service pour se livrer au commerce, Il devint l’un des plus habiles et des plus riches négociants de Rouen lorsque l’estime et à la considération de ses concitoyens lui valut d’être nommé membre du tribunal et de la chambre de commerce, administrateur des hospices, chef de bataillon de la garde nationale et, plus tard, adjoint au maire de Rouen. Élu en 1815, par le corps électoral de la Seine-Inférieure, député à la Chambre dite introuvable, Duvergier de Hauranne fit partie de la minorité dont une fraction était ministérielle. Nommé membre de la commission chargée d’examiner le projet de loi d’amnistie, Il fut l’un des trois commissaires qui ne partagèrent point l’opinion de la majorité, et combattit vigoureusement les amendements du comte de Corbière relatifs au bannissement des régicides et aux catégories.
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| En janvier 1816, Duvergier de Hauranne se prononça contre la proposition tendant à confier exclusivement l’Instruction publique au clergé, et s’opposa, dans un comité secret, à ce que l’état civil des citoyens soit rendu aux paroisses. Lors de la dissolution de la Chambre, le 5 septembre 1816, Duvergier, réélu le mois suivant par son département, devint questeur de la Chambre et fut appelé par le roi à faire partie de la commission chargée de préparer le budget de 1817 et de poser les bases du crédit public. Remplissant son mandat avec une scrupuleuse exactitude, Duvergier de Hauranne aborda souvent la tribune et parla dans presque toutes les questions d’administration, de commerce, de finances, de douanes et de régime colonial. Il défendit à cette tribune et dans les comités la liberté de la presse, combattit l’opportunité de la guerre d’Espagne, s’éleva avec énergie contre toutes les mesures violentes, et surtout contre l’exclusion de la Chambre du député Manuel.
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| Rendu à ses affaires et à la vie privée en 1823, à la suite de sa non-réélection due à son opposition au ministère, Duvergier de Hauranne écrivit un ouvrage important, intitulé De l’Ordre légal en France, 1825-1828, 2 vol. in-8°. Ses autres publications, composées de brochures politiques, ont pour titres : Discussion sur les délits de la presse, session de 1816, Paris, 1817, in-8° ; Réponse à M. Benjamin Constant, Paris, 1818, in-8°; Réflexion sur l’organisation municipale, Paris, 1818 ; Égalité du partage et du droit d’aînesse, Paris, 1820 ; Opinions et Répliques sur l’Université et l’École de Médecine, prononcées dans la séance du 10 avril 1823, Paris, 1823 ; Discours improvisé sur le projet d’adresse au roi, Paris, 1823 ; Coup-d’œil sur l’Espagne, Paris, 1821 ; Du Jury anglais et du Jury français, Paris, 1827 ; Lettre sur les élections anglaises et sur la situation de l’Irlande, Paris, 1828.
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| 40 (Prosper Duvergier de Hauranne 1798-1881)
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| Député du Cher en 1831, à la Constituante 1848, à la Législative 1850, il collabora au Globe, à la Revue française, à la Revue des Deux mondes. Il fut candidat à l'Académie dans la journée fameuse de la triple élection, dans laquelle Auguste Barbier fut élu ; l'Académie, à la suite des manœuvres des divers partis lui préféra de Champagny. Il fut élu le 19 mai 1870 en remplacement du duc Victor de Broglie, par 21 voix sur 28 votants, et le dernier sous le règne de Napoléon III ; les événements de 1870-1871 retardèrent sa réception par Cuvillier-Fleury jusqu'au 29 février 1872.
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| Fils de Jean-Marie Duvergier de Hauranne et de Victoire Quesnel, Prosper Duvergier de Hauranne fut député de Sancerre en 1831. Il collabore au Globe, à La Revue française, à la Revue des deux Mondes. Écrivain, il se lie d’amitié avec Stendhal et fréquente Victor Hugo ; homme politique, il se détermine pour la monarchie parlementaire.
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| Après avoir fait son droit, il fréquenta les milieux littéraires et écrivit quelques comédies qui n’eurent pas beaucoup de succès : les Marineurs écossais ou une matinée (1820), M. Sensible (1821) et Le jaloux sans le savoir. Il fut attiré par le monde politique et séjourna avec son ami de jeunesse Camille de Montalivet en Angleterre et en Écosse en 1820 et en 1821, d'où ils revinrent séduits par son régime politique, comme en témoignent les Lettres sur les élections anglaises et sur la situation de l’Irlande, qu’il publia en 1826.
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| Il fréquente à son retour les salons parisiens et rédige nombre d’articles politiques à partir de 1824 au Globe et ensuite à la Revue française. En 1827, devenu mari de la fille du baron Micoud d’Umons, il partagea alors son temps entre Paris et le château d'Herry dans le Cher : chaque été, il y reçoit hommes politiques, écrivains ou philosophes parmi lesquels Barrot, Thiers, Guizot, Rémusat, Stendhal. Avant tout réformiste et libéral, il combat la restauration des Bourbons et soutient le régime de Louis-Philippe. Il est élu député du Cher à partir de 1831. Mais, après avoir d’abord soutenu la politique de répression de Louis-Philippe, critiquant l’omnipotence royale, il se rapproche de Thiers et de Guizot. Dans son livre Des Principes du gouvernement représentatif et de leurs applications, publié en 1838, il formula la maxime célèbre : « Le roi règne et ne gouverne pas ».
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| Dès lors, ses vues politiques divergeant de celles de son ami Montalivet, les relations entre les deux hommes vont pendant quelque temps se refroidir. Il fit, dès 1837, partie de l’opposition à Molé et à Guizot. En 1848, Thiers lui offre un éphémère portefeuille ministériel à la veille de la Révolution et de l’arrivée au pouvoir de Louis-Napoléon Bonaparte à qui il s’opposa, organisant la campagne des banquets et faisant partie de la droite antirépublicaine à la Constituante en 1848. Il combattit à la Législative en 1850 la politique de l'Élysée. Au moment du Coup d'État du 2 décembre 1851, il est arrêté et exilé un temps.
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| Autorisé à rentrer en France en 1852, Duvergier de Hauranne s’écarte de la vie publique et se consacre à ses écrits politiques, dont une Histoire du gouvernement parlementaire en France, 1814-1848 (1857-1871). Ces travaux lui valent d’entrer en 1870 à l’Académie française, succédant au duc de Broglie.
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| 41-1 (Paul-Louis Target 1821-1908)
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| D’abord auditeur au Conseil d’Etat (1843-1848), il est élu conseiller général du Calvados (1848) et donne sa démission après le coup d’Etat du 2 décembre 1851, pour ne pas prêter serment à l’Empire. Il se consacre alors à l’agriculture. Il fait partie de la Garde nationale pour la défense de Lisieux après le 4 septembre 1870. Elu député en 1871, il provoque avec son groupe de députés en 1873, la mise en minorité du gouvernement de Jules Dufaure et la démission d'Adolphe Thiers. Très critiqué par les Républicains pour sa contribution décisive à la démission de Thiers, Target, orléaniste, n'est pas réélu en 1876. Il est battu, dans la circonscription de Lisieux, par le bonapartiste Colbert-Laplace. C’est le début de l'Ordre Moral. Target est appelé au poste de ministre plénipotentiaire à La Haye. Il possède le château de Bourguignolles, à Saint-Désir, près de Lisieux (visité par Eugénie Desnoyers en 1857, 1868, puis par Marie Mertzdorff- de Fréville, etc.).
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| Chevalier de la Légion d'honneur (1877).
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| 42 (Emmanuel Duvergier de Hauranne 1839-1914)
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| Chevalier de la Légion d'honneur
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| 43-1 (Charles Masson-Bachasson de Montalivet 1856-1944)
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| Ancien élève de Polytechnique.
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| Vice président de la Croix Rouge Française
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| Administrateur de sociétés financières et industrielles
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| Il fut autorisé par décret impérial du 5 janvier 1892, avec ses frères, à relever le nom de "Bachasson de Montalivet".
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| 44-1 (Charles Masson-Bachasson de Montalivet 1856-1944)
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| Ancien élève de Polytechnique.
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| Vice président de la Croix Rouge Française
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| Administrateur de sociétés financières et industrielles
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| Il fut autorisé par décret impérial du 5 janvier 1892, avec ses frères, à relever le nom de "Bachasson de Montalivet".
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| 45-1 (Pierre de Catheu 1872-1917)
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| Docteur en droit.
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| MPLF.
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| Son image mortuaire (archives Mareuil) porte l’inscription suivante :
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| Souvenez-vous dans vos prières
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| de
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| Pierre-Louis-Marie de Catheu
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| Sous-lieutenant au 86ème Territorial d’Infanterie
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| Mort au Champ d’Honneur
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| près du Bois de Chevreux
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| à l’attaque de Craonne du 16-04-1917
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| à l’âge de 44 ans
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| Chevalier de la Légion d'honneur.
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| 46-1 (Berthe de La Rüe 1841-1914)
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| Veuve, elle simula une grossesse pour hériter de son mari, son fils unique étant mort en bas âge. L'intrigue fut dévoilée par le "curateur au ventre".
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| 47 (Pierre Duvergier de Hauranne 1876-)
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| Mort jeune.
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| 48 (Jean Léon Duvergier †1755/)
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| En mai 1755, est "embarqué, depuis environ trois mois, dans un des vaisseaux de la compagnie des Indes pour Pondichery" Etienne de Beaurepaire (minutes de maître Bernard Piquesarry) 14/08/10
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| 49 (François Michel Duvergier †1742)
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| Mort "au début de juillet, à l'armée". Etienne de Beaurepaire (minutes notariales de Bayonne) 15/08/10
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| 50 (Michel Duvergier )
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| Cité dans le testament de sa sœur Domeings, rédigé chez lui.
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| vue 405 et vue 408 de l'inventaire)
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| 51 (Pierre Duvergier )
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| Marié par contrat : vue 411 de l'inventaire.
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| 51-1 (Marie de Gaillardie )
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| Marie de Gaillardie, veuve de Pierre Duvergier, teste le 17/07/1692 et mentionne notamment:
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| -ses trois enfants : Jean fils aîné, Michel Léon Duvergier et Charles;
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| -défunt Michel Duvergier, avocat en Parlement, père de son mari Pierre Duvergier.
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| AD64 Decapdeville not. Bayonne vue 784/1036 : testament de Marie de Gaillardie (ordre de lecture: 784-787 puis 780-783)
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| 52 (Michel Léon Duvergier 1675-1761)
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| Le 22/12/1710 est dressé un inventaire des biens de défunt Jean Duvergier de Joannis, à la requête de Michel Léon Duvergier et Charles Duvergier ses frères :
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| AD64 Dugalart not. Bayonne vue 400/979 : inventaire
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| 54 (Jean Duvergier †1710)
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| Le 22/12/1710 est dressé un inventaire des biens de défunt Jean Duvergier de Joannis, à la requête de Michel Léon Duvergier et Charles Duvergier ses frères :
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| AD64 Dugalart not. Bayonne vue 400/979 : inventaire
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| 56 (Domeings Duvergier †1678/)
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| Testament du 20 octobre 1678 (Michel Duvergier, avocat à Bayonne, cote B8540), où de nombreux membres de sa famille sont cités, permettant de la reconstituer.
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| 56-1 (Jean Daguerre †/1678)
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| Décédé un 15 juin (demande de messes anniversaires dans le testament de sa femme, sans que l'année soit précisée).
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| 60 (Estebenotte Duvergier 1622)
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| AD 64 B8494 (vue5) Insinuation du contrat de donation du 24 avril 1646. Dlle Estebenotte du Vergier, fille de feu sieur Martin du Viergier du Canton, citoyen de Bayonne, et de dlle Marie de Crutchette, de l'avis de sr Pierre du Vergier de Hauranne, premier échevin, Me Bernard de Cruchette, avocat en la cour du parlement de Bordeaux, sieur Martin de Monho, bourgeois et marchand, les tous parents de ladite du Vergier, fait donation de tous ses biens à sa sœur Etienette épouse de noble Arman d'Aspremont baron d'Orthe, se réservant une dot pour entrer aux couvent de la Visitation (relevé B.Aldebert)
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| 62 (Etiennette Duvergier 1627)
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| Il est difficile de rattacher Etiennette/Estebenotte Duvergier (de Hauranne) à sa famille avec certitude puisque bien que ses parents donnés ici satisfont les conditions nécessaires pour ce faire, (elle figure bien comme la cousine de Bernard et Jean de Crutchette, qui l'ont assistés au mariage de sa fille Catherine Marie d'Aspremont d'Orthe), si, comme est quasiment certain, sa mère, Marie de Crutchette (ou Cruchette) fut bien la soeur de leur père Martin, (dont la preuve documentaire n'a pas encore étée trouvée).
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| Mais en même temps, une autre soeur, elle documentée, Jeanne de Crutchette, a épousée le frère de ce Martin en Pierre Duvergier de Hauranne, et ce couple a aussi eu une fille prénommée Estebenotte, ce qui la qualifie également d'être celle qui a épousée Arnaud d'Aspremont d'Orthe.
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| C'est difficile de trier, mais comme les parents sont deux frères qui épousent deux soeurs, l'ascendance d'Etiennette ne change en rien. Elle a donc étée laissée provisoirement où elle avait étée mise avant les découvertes de P.E. Kolenc, rapportées sur le forum de 2020-03-24 00:20:04, qui est en copie plus bas, sous réserve et a corriger au cas où de nouvelles données soient trouvées pour mieux illuminer la question.
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| "Sous la fiche de de Arnaud d'Aspremont figure la référence "Hubert Lamant-Duhart-Armorial du Pays Basque-1997", que j'ai sous les yeux et qui ne mentionne aucunement un mariage avec Etiennette de Béarn, mais qui indique: " Arnaud d'Aspremont, épouse en 1638 Etiennette Du Vergier (sans doute de la famille Du Vergier de Hauranne) " et précise notamment comme enfants Gratian Dominique d'Aspremont d'Orthe, Louis d'Aspremont d'Orthe, et Catherine Marie d'Aspremont
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| En complément:
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| Claude Marie d'Aspremont (Catherine Marie d'Aspremont), fille de Armand d'Aspremont et Etiennette Duvergier est baptisée à Bayonne, église Notre-Dame, le 9 décembre 1646 (parrain: Pierre Duvergier de Hauranne, premier échevin de Bayonne) : AD64, Bayonne BMS 1643-1675, vue 101/1442
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| Le contrat de mariage du 5/04/1662 entre André de Gamboa d'Alzate d'Urtubie et Catherine Marie d'Aspremont la dit bien fille de Etiennette Duvergier, veuve de Armand d'Aspremont: AD64, 1 J 160/2, vue 134/244
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| Je n'ai pas de certitude quant à la place d'Etiennette Duvergier dans la famille Duvergier de Hauranne, mais il apparaît que dans le contrat de mariage précité de sa fille, Etiennette Duvergier est assistée de ses cousins Bernard de Crutchette, conseiller du Roi et lieutenant particulier civil et assesseur criminel au siège de Bayonne, et Jean de Crutchette, avocat en la Cour et juge en la monnaie de Bayonne, ce qui pourrait permettre de l'identifier (sous toutes réserves!) comme étant Estebenotte du Vergier de Hauranne"
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| --Pierre-Etienne Kolenc, forum de 2020-03-24 00:20:04
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| teste le 12 juillet 1689.
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| --R.S.
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| 63 (Marie Jeanne Duvergier )
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| Filiation exacte à prouver, mais certainement de cette famille (dont plusieurs alliances successives avec les Lalande à suivre). --R.S.
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| 63-1 (Auger de Lalande ca 1515-1585/)
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| Homme d'armes pour la garde des châteaux de Bayonne par lettres du 28 avril 1553
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