XV - XVIIe siècle

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Chevaliers et Capitaines Vingt générations Prouvost


Laus Deo Semper

Les Prouvost se sont continuellement illustrés, ont guidé et dirigé à chaque génération, eurent un grand nombre de charges municipales et régionales, de religieux, de marguilliers, d’officiers de réserve, de décorations et légions d’honneur ;beaucoup d’entrepreneurs, initiateurs, voyageurs ; « Les épouses valent les époux :les femmes se haussent facilement jusqu’à l’héroïsme ». On remarque le goût prononcé pour les arts, les collections, les couleurs, les productions manufacturées comme les tapisseries de haute lisse des Flandres, les porcelaines, toiles et papiers peints, verreries et bien sûr tous les textiles bien caractéristiques de cette civilisation des Flandres. Car, de génération en génération, les Prouvost furent connus en dynasties de Maîtres de Manufactures puis d’industriels et négocièrent la laine, jusqu’à être parmi les premiers sur la scène internationale: mais nous verrons qu’ils n’étaient pas que cela : " Depuis Charles Quint, les mêmes familles dominent la Fabrique Roubaisienne : Pollet, Mulliez, Prouvost, Van Reust (qui devient Voreux), Leclercq, Roussel, Fleurquin, Florin, Malfait. Elles assurent la majorité de la production." Hilaire-Trénard: Histoire de Roubaix" : on reconnaît ici la permanence de ces familles dans l’économie de la France depuis 500 ans.

« Aussi loin qu’on remonte dans la généalogie des Prouvost, on les trouve solidement fixés dans le plat pays... Dans chacune de nos cités des Flandres –maritime et wallonne- l’Eglise nous enseigne la fidélité aux traditions religieuses, le Beffroi affirme l’attachement aux libertés communales, toutes les productions des lettres et des arts nous démontrent le respect de la foi jurée, le culte du beau, l’amour du bien, la fierté du devoir accompli ... » Albert-Eugène Prouvost (1882-1962).

Grâce à ses recherches aux archives, Alain Watine-Ferrant a pu rattacher les Prouvost actuels à une souche d'aisés propriétaires terriens de Wasquehal au XV° siècle et non pas agnatiquement mais cognatiquement aux voisins Prouvost dits des Huchons de Roubaix.

Le modèle en est, à l'époque de Charles Quint, Guillaume Prouvost qui cultivait ses terres et négociait la laine peignée et des filets de sayette. qu’il faisait peigner, blanchir et ensuite filer dans l’Artois où se trouvaient de nombreuses fileuses au rouet et à la quenouille et qui associait ses fils à ses affaires.

« Le nom Prouvost est assez répandu dans la région du Nord les répertoires des noms de famille du Nord (en 1803/22) établi par des amis à partir de toutes les TD à une époque où elles étaient consultables en salle de lecture des Archives départementales D et pas encore numérisées), du Pas-de-Calais (en 1820 établi à l’aide des recensements qui n’existent systématiquement pour le Nord) et de la Somme (en 1845 – mêmes sources). Je possède également le gros Répertoire des noms de famille de France en 1900 (pour les PROUVOST il y a 1153 naissances, principalement à Roubaix, puis le Nord, la Seine-St-Denis et Paris – la source est le fichier des naissances de l’INSEE - cet ouvrage doit être à la base de certains sites Internet comme 123généalogie qui donnent la cartographie des noms de famille). L’ouvrage sur les Vieux noms de la France du Nord et de l’Est donne une série de différents Prouvost non pa-rents entre eux de toutes époque ainsi qu’une liste de références de sceaux (et pour notre famille roubaisienne il indique la légende de la parenté avec Jeanne d’Arc qui fait sourire les vrais chercheurs !). Pour les sceaux et les armoiries il faut être très prudent et ne pas tomber dans les travers de la Généalogie DESURMONT de 1922 où le marquis de La Roche-Lambert a attribué faussement des armoiries aux familles alliées en ratissant tous les armoriaux à sa disposition ! Dominique Delgrange vient de sortir un ouvrage très intéressant sur les faussaires (de) Launay qui ont sévi dans les Pays-Bas du sud avant les conquêtes de Louis XIV ; ils sont loin d’être les seuls dans notre région ; les productions de toutes ces officines se retrouvent maintenant à la Bibliothèque Nationale et dans les grandes bibliothèques comme celle de Lille. » Philippe Rammaert




grandes familles du Nord ; grandes familles des Flandres ; grandes familles des hauts de France ; familles patriciennes du Nord

Base Roglo

Ascendance agnatique après les travaux d'Alain Watine-Ferrant de 2012: Guilbert PROUVOST, né à Wasquehal vers 1455

Marié avec ? ?, dont

Jehan PROUVOST

né vers 1485, décédé 1586, époux de Jehenne des PRETZ, décédée a1557, Ils ont au moins 4 enfants. dont

Willaume Prouvost, né vers 1515, décédé entre 1583 et 1587

Philippotte des PRETZ, décédée en 1560, fille de Jean. Il a au moins 9 enfants  dont Jean Prouvost, né en 1545 marié avec Antoinette Le Blan, née en 1550, çi après.

Ascendance agnatique selon la Tradition, cognatique selon les recherches d'Alain Watine-Ferrant:

Huars Prouvost dit des Huchons, né vers 1370.

Marié avec ? ?, dont

Jehan Prouvost dit des Huchons.

Marié avec ? ?, dont

Guilbert Prouvost dit des Huchons.

Marié avec ? ?, dont

Jehan Prouvost dit des Huchons.

Marié avec ? ?, dont

Binet Prouvost dit des Huchons.

Marié avec ? ?, dont

Jean Prouvost, né en 1525, décédé.

Marié avec Marguerite Malfait, née en 1525, décédée, dont Jean Prouvost, né en 1545 marié avec Antoinette Le Blan, née en 1550, çi après.

Ascendance unanimement reconnue:

Jean Prouvost, né en 1545, Roubaix, , Wasquehal.

Marié avec Antoinette Le Blan, née en 1550, décédée, dont

Jean Prouvost.

Guillaume Prouvost, né en 1580, décédé.

marié avec Adrienne Wattel, née en 1580, Mouvaux, décédée, dont

Antoinette Prouvost, née en 1600, Wasquehal, décédée avant 1670.

Mariée avec Pierre de Courcelles, né vers 1600, marchand drapier, dont

Antoinette de Courcelles, née en 1640.

Mariée avec Noël Masurel, né le 14 octobre 1649, Tourcoing,  Nord, dont

Jacques Masurel.

Antoinette Masurel, née le 16 juillet 1670, Tourcoing, Nord, décédée en 1730, Wasquehal, Nord, inhumée, dans l’ église de Wasquehal avec épitaphe (60 ans), mariée le 8 avril 1698, église de La Magdeleine à Lille, Nord, avec Jacques Prouvost, né le 15 janvier 1670, Wasquehal, Nord, baptisé le 19 janvier 1670, Wasquehal, Nord, décédé le 10 juin 1704, Wasquehal, Nord, inhumé, dans l’ église de Wasquehal avec épitaphe (34 ans), censier à Wasquehal, dont

Pierre Prouvost, né le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, baptisé le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, décédé le 1er mai 1770, Roubaix, Nord, inhumé le 2 mai 1770, dans l’ église de Roubaix avec épitaphe (71 ans), maître de manufacture, échevin de Roubaix, marié le 25 septembre 1724, Roubaix, Nord, avec Marie Jeanne de Le Becque, née le 28 février 1707, Roubaix, décédée le 10 février 1778, Roubaix, inhumée le 12 février 1778, Roubaix (70 ans), dont

Pierre Joseph Prouvost, né le 13 juillet 1725, décédé le 24 décembre 1797 (72 ans), marié le 27 septembre 1751, Roubaix, Nord, avec Marie Catherine Ramery dit de Boulogne.

Marie Béatrix Prouvost, née le 6 février 1728, Roubaix, Nord, décédée le 10 décembre 1808, Roubaix, Nord (80 ans), chanoinesse de Saint Augustin, prieure de l’ Hôpital Sainte Elisabeth de Roubaix.

Augustine Élisabeth Josèphe Prouvost, née le 14 février 1731, Roubaix, Nord, décédée le 12 avril 1801, Roubaix, Nord (70 ans).

mariée le 21 septembre 1755, Roubaix, Nord, avec Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier, né le 18 avril     1728, Roubaix, Nord, décédé en 1795, Lille,  Nord (67 ans), Négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute lisse, échevin à Roubaix..

Ursule Angélique Joseph Prouvost, née le 23 octobre 1733, Roubaix, Nord.

Marie Marguerite Prouvost, née le 26 novembre 1734, Roubaix, Nord, décédée le 11 mars 1794, Roubaix, Nord (59 ans).

Jeanne Eléonore Amélie Prouvost, née le 7 octobre 1737, Roubaix, Nord, décédée le 3 septembre 1755, Roubaix, Nord (17 ans).

Marie Catherine Joseph Prouvost, née le 9 juin 1740, Roubaix, Nord, décédée le 16 novembre 1805, Roubaix, Nord (65 ans).

Philippe Constantin Prouvost, né le 2 août 1743, Roubaix, Nord, décédé après 1785, Mouscron, Hainaut, Belgique, prêtre, vicaire de Sainte Catherine à Lille, curé de Mouscron (fille ul: Bon Ami Prouvost 1785-1827).

Louis Joseph Prouvost, né le 9 mai 1747, Roubaix, Nord, décédé le 26 mai 1747, Roubaix, Nord (17 jours).

Jacques Prouvost, né le 15 décembre 1699, Wasquehal, Nord, baptisé le 15 décembre 1699, Wasquehal, Nord, décédé le 24 septembre 1774, Roubaix, Nord, inhumé, dans l’ église de Roubaix avec épitaphe (74 ans), manufacturier.

Marié le 10 mai 1734, Roubaix, Nord, avec Marie Agnès Florin, née le 14 mai 1712, Roubaix, baptisée le 14 juin 1712, décédée le 26 mai 1767, Roubaix, inhumée le 28 mai 1767 (55 ans), dont

Stanislas Prouvost, né en 1736, baptisé le 2 septembre 1736, Roubaix.

Alexandre Prouvost, né le 24 novembre 1738, Roubaix, baptisé le 25 novembre 1738, Roubaix, marchand.

Marié avec Rosalie Coulon, née en 1745, décédée le 20 septembre 1780, Roubaix, inhumée le 22 septembre 1780, Roubaix  (35 ans).

Augustin Prouvost, né le 29 décembre 1742, Roubaix, baptisé le 30 décembre 1742, Roubaix, prêtre.

Ursule Prouvost, née le 11 avril 1745, Roubaix, baptisée le 11 avril 1745, Roubaix, décédée en décembre 1747, inhumée le 12 décembre 1747, Roubaix (2 ans).

Pierre Constantin Joseph Prouvost, né le 7 juin 1747, Roubaix, Nord, baptisé le 8 juin 1747, Roubaix, Nord, décédé le 17 juillet 1808, Roubaix, Nord (61 ans), négociant, aux Etats Généraux de Versailles , maire de Roubaix.

Marié le 21 février 1775, Roubaix, avec Marie Henriette Destombes, née le 13 mars 1747, Roubaix, baptisée le 14 mars 1747, Roubaix, décédée le 22 juin 1798, Roubaix (51 ans).

Ursule Prouvost, née le 28 avril 1752, Roubaix, décédée le 9 septembre 1753, Roubaix, inhumée le 11 septembre 1753, Roubaix (16 mois).

Jean Fortunat Prouvost, né en 1702, Wasquehal, Nord, baptisé le 20 juin 1702, Wasquehal, Nord, censier de La Grande Haye à Roubaix.

Marié le 17 juin 1731, Wasquehal, Nord, avec Marie Anne Thérèse van den Berghe, née le 10 mai 1712, Oselghem, Courtrai, Belgique, dont

Marie Françoise Constance Prouvost, née le 15 août 1731, Roubaix, Nord.

Jacques Prouvost, né le 4 novembre 1732, Roubaix, Nord.

Pierre Joseph Prouvost, né le 29 juin 1734, Roubaix, Nord.

François Alexandre Joseph Prouvost, né le 15 juillet 1736, Roubaix, Nord.

Béatrice Prouvost, née le 27 mai 1738, Roubaix, Nord.

Louis Joseph Prouvost, né le 12 décembre 1741, Roubaix, Nord, décédé (en bas âge), Roubaix, Nord.

Marie Prouvost, née le 11 mars 1743, Roubaix, Nord.

Jean Baptiste Prouvost, né le 7 mai 1745, Roubaix, Nord.

Marie Marguerite Joseph Prouvost, née le 2 août 1747, Roubaix, Nord.

Hyacinthe Félicité Henriette Josèphe Prouvost, née le 9 mai 1750, Roubaix, Nord, décédée le 8 avril 1783, Nieppe, Nord (32 ans).

Mariée avec Florent Joseph de Meulenaere, né en 1751, Nieppe, Nord, décédé le 23 juin 1812 (61 ans).

Gabriel Prouvost, né le 22 mai 1752, Roubaix, Nord.

Eléonore Prouvost, née le 25 janvier 1755, Roubaix, Nord.

Marie-Michelle Masurel.

Jehan de Courcelles.

Pierre Prouvost, né le 13 octobre 1606, Roubaix, Nord, décédé le 27 juin 1681, Wasquehal, Nord (74 ans), laboureur, censier.

Marié le 5 mars 1648, Wasquehal, Nord, avec Péronne Florin, née en 1627, Roubaix, Nord, baptisée le 6 septembre 1627, Roubaix, Nord, décédée le 17 octobre 1691, Wasquehal, Nord (64 ans), dont

Pierre Prouvost, né le 9 avril 1648, Wasquehal, baptisé le 9 avril 1648, Wasquehal, décédé le 7 mars 1691, Wasquehal (42 ans), laboureur, censier, échevin de Wasquehal.

Marié le 23 février 1669, Roubaix, avec Marguerite de Lespaul, née le 30 janvier 1648, Wasquehal ou Roubaix, décédée le 26 janvier 1720, Wasquehal, inhumée, Wasquehal  (71 ans) (4 enfants), dont

Jacques Prouvost, né le 15 janvier 1670, Wasquehal, Nord, baptisé le 19 janvier 1670, Wasquehal, Nord, décédé le 10 juin 1704, Wasquehal, Nord, inhumé, dans l’ église de Wasquehal avec épitaphe (34 ans), censier à Wasquehal. Grand père de Pierre Constantin Joseph Prouvost 1747-1808, descendance ci après

marié le 8 avril     1698, église de La Magdeleine à Lille, Nord, avec Antoinette Masurel, née le 16 juillet 1670, Tourcoing,  Nord, décédée en 1730, Wasquehal, Nord, inhumée, dans l’ église de Wasquehal avec épitaphe (60 ans), voir ci-dessus.

Marguerite-Jeanne Prouvost, née le 25 septembre 1671, Wasquehal, décédée le 4 décembre 1744 (73 ans).

Mariée le 19 décembre 1688 avec Jean du Hamel, décédé en novembre 1693, dont

Marguerite du Hamel, décédée après 1710, religieuse au Couvent des Pénitentes à Lille.

Pierre Prouvost, né en janvier 1675, baptisé le 6 janvier 1675, Wasquehal.

Marié le 5 octobre 1705, église Saint Etienne, Lille, avec Marie-Elisabeth Boutry, dont

Mort-né Prouvost, né en septembre 1706, décédé le 16 octobre 1706 (un mois).

Marie Françoise Prouvost, née le 19 septembre 1713, baptisée le 19 septembre 1713, décédée le 27 août 1742 (28 ans).

Mariée le 9 décembre 1737, église Saint André, Lille, avec Pierre Desruelles, décédé le 4 mai 1741, dont

Pierre Desruelles, né le 16 novembre 1738, Lille, baptisé le 16 novembre 1738, église Saint Etienne, Lille, décédé le 29 avril 1747 (8 ans).

Marie-Catherine Desruelles, née le 3 décembre 1739, Lille, baptisée le 3 décembre 1738, église Saint Etienne, Lille.

Pierre Prouvost, née le 19 novembre 1714, baptisée le 19 novembre 1714, église Saint Pierre, Lille, décédée le 18 avril 1741 (26 ans).

Marie Prouvost, née le 27 décembre 1678, Wasquehal, Nord, décédée le 23 juillet 1744, Lille (Sainte Catherine), Nord, inhumée, dans l’ église Sainte Catherine de Lille (65 ans).

Mariée en novembre 1709 avec Philippe Dassonville , greffier de la Juridiction Consulaire de Lille, dont

François Ignace Dassonville .

Marié avec Marie Agnès Le Clercq, dont

Jean Baptiste Dassonville , décédé en 1703.

Jean Prouvost, né en 1656, baptisé le 6 août 1656, Wasquehal.

Pierre Prouvost.

Anne Prouvost.

Catherine Prouvost.

Mariée avec Noël de Le Rue.

Jacques Prouvost.

Guilbert Prouvost.

Guillaume Prouvost.

Isabeau Prouvost.

Jehanne Prouvost.

Marthe Prouvost.


L'ascendance cognatique vers les Prouvost des Huchons étudiée en 2012 par Alain Watine-Ferrant La tradition a toujours relié les quatre premiers Prouvost des Huchons du XV° siècle à la lignée du XVI° siècle vérifiée par les registres paroissiaux aujourd’hui consultables et étudiée dans la généalogie de Pierre Prouvost de 1748 : on voit que la famille Prouvost joignait à son nom celui du hameau des Huchon (ou Huchons ou Huçons); Le fief des Huchons correspondait à peu près à l'actuel parc Barbieux de Roubaix à la limite de Croix. " Huars était tenancier de la seigneurie de Favreulles, appartenant aux Seigneurs de Roubaix et de Croix. Il labourait à son compte une surface considérable comprenant la Verte Rue (résidence actuelle de nos confrères et amis Motte), le manoir de la Haye (aujourd'hui avenue Gustave Delory), les monts de Barbieux (notre jardin public), les quartiers du Moulin et du Trichon, jusqu'à la rue de la Mackellerie (rue Louis Seigneur) " Albert Prouvost, discours du centenaire du Peignage Amédée Prouvost, 1851-1951.

Le long de son héritage se trouvait "une ruelle, voie et fraitte" tenue du Seigneur de Roubaix et par laquelle le châpitre de Tournai avait droit de passage, ce que contestait Huars et Isabeau, mais qu'ils durent reconnaitre devant le bailli et les hommes de fief de la seigneurie de Roubaix: leurs échanges sont consignés dans le document ci-dessous. A la mort d'Huars, Jean, Seigneur de Roubaix, reçut pour relief un seul gant blanc.

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Note importante suite aux recherches dans les documents originaux des archives par Alain Watine-Ferrant

Le 29 mars 2012, nous recevons un courriel d' Alain Watine-Ferrant, auteur des importantes généalogies Watine-Wattinne, Tiberghien, Mulliez, Ferrant et Dewavrin, qui a repris l’étude de différentes branches de la famille Prouvost de Roubaix et de Wasquehal en ces époques reculées.

" Comme le pressentait notre ami Philippe Rammaert, les filiations anciennes données notamment par le chanoine Leuridan me semblent erronées. Il n’y a pas de liaison apparente avec la fameuse branche des Prouvost dits des Huchons. Celle-ci débute avec Huars, alias Huchon, né vers 1340 et on la suit à Roubaix jusqu’au milieu du XVIème siècle. On trouve aussi à Roubaix une autre branche : les Prouvost dits de Layens, ainsi qu’une branche dont les membres sont devenus manufacturiers au début du XVIIème siècle : les Prouvost du Busquet à Croix et à Roubaix. Il est possible que cette branche soit apparentée à nos Prouvost de Wasquehal à cause de terres jointives »…

« Contrairement à d’autres familles de Roubaix et Wasquehal, la famille Prouvost a passé peu d’actes notariés qui n’existent aux ADN que depuis 1671 pour le fonds du Tabellion de la Châtellenie de Lille (alors que pour la Ville de Lille on a des séries de fonds de notaires plus anciens mais incomplets). Alain Watine-Ferrant rajoutera qu'il ne connait pas de descendance cognatique. aux Prouvost des Huchons. ____

Voici quelques échanges avant que soit validée la recherche d'Alain Watine-Ferrant: « Concernant les Prouvost, la tradition familiale intégrait les périodes antérieures au XVI ° siècle; Albert-Eugène Prouvost avait remonté quelques générations auparavant comme vous le voyez sur le tableau récapitulatif; il les évoque dans ses mémoires, repris par ceux de son fils Albert-Auguste et parle "des archives familiales", "des archives officielles ... apportant une documentation précise : actes de naissance et de décès, contrats de mariage : apports des conjoints, fiefs en propriété ou en occupation à titre de tenanciers –dispositions successorales-distinctions, seigneurs et échevins"…; mon cousin Xavier Prouvost, de la branche Liévin, avait fait il y a quelques années une recherche systématique des bases d’archives disponibles dans le Nord et nous savons que les registres paroissiaux ont été systématisés tardivement; j’ai en ma possession le fac-simile de l’ensemble de la généalogie manuscrite de Pierre Prouvost-Trubert de Boisfontaine de 1748 (en partie reproduit dans ces pages). Comme on le constate, il n’y jamais eu de tentative de mettre les Prouvost plus haut que leur condition d’ancienne famille patricienne, remarquable par ses « valeurs » perpétuées de génération en génération et qui m’émerveillent et à qui j’ai souhaité rendre hommage par mes travaux ; je m’étonne, par exemple, des constances simplement physiques entre les branches de la famille ; de même pour l’ensemble de nos familles qui forment un tout remarquable et homogène. »

Nous avons donc relu l’historique relaté par Albert-Eugène Prouvost, publié en 1960 dans « Souvenirs de notre famille » et aussi dans le discours du centenaire du Peignage Amédée Prouvost, 1851-1951, repris par son petit fils Albert-Auguste : « Je vais vous donner dans le tableau ci-contre- copié dans les papiers généalogiques de la famille- la filiation en ligne directe des Prouvost depuis le Huars Prouvost de 1397 jusqu’à mon père ».« Huars était tenancier de la seigneurie de Favreulles, appartenant aux Seigneurs de Roubaix et de Croix. Il labourait à son compte une surface considérable comprenant la Verte Rue (résidence actuelle de nos confrères et amis Motte), le manoir de la Haye (aujourd'hui avenue Gustave Delory), les monts de Barbieux (notre jardin public), les quartiers du Moulin et du Trichon, jusqu'à la rue de la Mackellerie (rue Louis Seigneur) ; un autre ancêtre, Jean Prouvost, né en 1460, était seigneur de Wasquehal (bien modeste seigneurie mais cela n'est plus reconnu actuellement) et, en 1474 était nommé échevin de Roubaix (alors une toute petite ville de moins de deux mille habitants). Binet Prouvost, censier des Huchons, est mentionné dans la liste des fermiers qui, en 1520, allèrent chercher à Lézennes les pierres de taille nécessaires aux travaux exécutés à cette époque dans l’église dans l’église paroissiales Saint Martin. » Puis il parle de Guillaume Prouvost du XVI° siècle puis de Pierre Prouvost époux de Marguerite de Lespaul et de tous les autres.

Son fils Albert-Auguste Prouvost, dans « Toujours plus loin » ouvre son chapitre « La dynastie des Prouvost » par : «  Aussi loin qu’on remonte dans la généalogie des Prouvost, on trouve solidement fixés dans le plat pays. Notre ancêtre, Jehan Prouvost était déjà seigneur de Wasquehal ( cela n'est plus reconnu actuellement) possédait des terres et fut nommé en 1474, échevin de Roubaix. Il était contemporain de Pierre de Roubaix, ce seigneur qui se rangea du coté de Charles le Téméraire et obtint de lui, en 1469, la fameuse Charte permettant « de faire drap de toutes laines », privilège tant convoité et qui sera à l’origine du développement de la ville de Roubaix. » Négociants en sayette de laine, les Prouvost faisaient peigner, blanchir et ensuite filer dans l’Artois, où se trouvaient de nombreuses fileuses au rouet et à la quenouille, ce qui devenait ensuite tissus, grâce au travail des fabricants. » Thierry Prouvost
Le fac-simile de la généalogie Prouvost a été publié avec ces mentions ci-dessous :


Le chanoine Leuridan avait bien traité l'ensemble en une seule lignée agnatique comme en témoigne cet extrait et ce tableau transmis grâce à Philippe Rammaert:


Puis nous sommes allés interroger deux passages de l’ouvrage du chanoine Leuridan: « Les vieilles seigneuries, vieilles censes et les vieilles familles de Roubaix ». Au sujet de la cense des Huchon, « une famille Prouvost, de Roubaix, joignait à son nom celui de ce hameau qui a aussi sa part dans l’histoire locale. En 1397, le long des héritages de (suite dans le document ci-dessous)»



Le fief dit « de La Haye »


Leuridan continue au sujet de la seigneurie de la Haye : « Le bourg de Roubaix est aggloméré sous la forme de paroisse à clocher (Saint Martin) ayant rang de seigneurie érigée plus tard en Marquisat. De la seigneurie de Roubaix relevaient une quantité de fiefs (au moins 135) situés dans la châtellenie de Lille ou ailleurs et dont les revenus constituaient une fortune considérable. Quelques-uns de ces fiefs se trouvaient à Roubaix même ou dans ses environs, tels que le Moulin de Roubaix, la Grande Brasserie, deux ponts à péage et un certain nombre de censes dont les plus importantes étaient celles de Beaurewart, Carihem, Maufait, les terres du Breucq et de Longueval, les fiefs du Fontenoy, de la Grande Vigne, du prêt, de Wasquehal la Marque, du Pire (devenu le Pile), du Tilleul, de Courcelles, de la Pontenerie, de la Petite Vigne, de la Haye, etc. Dans le territoire de Roubaix étaient enclavés quelques « lieux » importants, fiefs étrangers à la seigneurie, dont les principaux étaient Beaurepaire, Wassegnies, Gourguenez, etc. Tenu de la seigneurie de Roubaix, le fief de « La Haye » comprenait lieu manoir, motte, maison de plaisance, basse-cour, granges, jardins, prés, bosquets, fossés, eaux et terres à labour. La seigneurie de La Haye a donné son nom à une famille noble du pays, portant d'azur à l'écusson d'argent accompagné en chef de trois étoiles d'or à 6 raies. A la fin du 18ème siècle, l'on voyait encore dans l'église de Roubaix un monument funèbre avec cette épitaphe : « Chy gist Willaume, sire de La Haye, chevalier, roy des Timaux, qui trespassa l'an 14.. ». Puis on trouve les noms Le Monnoyer, Le Prévost de Basserode, de Hénin Liétard, Deliot, de Fourmestraux ( d’or à deux têtes de gueules). En 1520, on travaillait à l'agrandissement de l'église de Roubaix; la tour qui porte le millésime 1471 avait été bâtie en retrait de l'ancien clocher et il s'agissait sans doute de la relier à la nef pour la construction de deux arcades nouvelles. A cette occasion, comme toujours, les censiers assumèrent une grande part de l'entreprise. Parmi ceux qui « ont esté quérir pières à Lesenes pour l'église de Roubaix », figure le censier de La Haye et ce fut de tous celui qui fit le plus de voyage. En 1596, dans une taille assise pour fournir aux dépenses occasionnées par les gens de guerre, le censier de La Haye, Jean Castel, est imposé à 157 livres 10 sous. En 1633, la belle cense de La Haye comprenait 45 bonniers dont 36 à Roubaix et 9 sur Croix et Hem.


La cense de La Haye est le berceau de la famille Castel de Roubaix qui comptait encore des représentants à la fin du 19ème siècle. Peu de familles ont fourni autant d'échevins que celle-ci à l'ancienne administration de la ville; l'on peut en compter au moins 12 dans les deux siècles précédents (17 et 18ème). Elle a aussi fourni cinq grands connétables à la confrérie des arbalétriers. La famille Castel était l'alliée des Lezy, des de Lespaul, des Dujardin et, comme eux, n'était pas sans velléités d'imiter quelque peu la noblesse. La veuve du médecin Castel, demoiselle Claire de Lespaul, avait sous Louis XIV des armoiries qu'elle fit enregistrer à l'armorial de France. Les descendants des Castel, comme ceux des Dujardin rappellent encore avec une certaine complaisance que leur bisaïeule, Marie-Anne Lezy, était l'héritière de la seigneurie de Louvincamp, venant de son frère, Jean-Baptiste Lezy, mort bourgeois à Paris. Jean Castel, 1er du nom, censier de La Haye, échevin de Roubaix de 1605 à 1632, avait épousé avant 1595 Marguerite Lezy, fille d'Antoine, dont il avait eu, entre autres enfants, Jean (qui suit) et Adrien Castel qui lui succéda à la cense de La Haye. Jean Castel, 2ème du nom, baptisé le 12 mai 1604, ayant pour parrain André de Fourmestraux, gendre de Guillaume Deliot, seigneur de La Haye, et pour marraine Antoinette Deliot, fut échevin de Roubaix de 1652 à 1667, et père, par Gillette de Le Becque, de Martin Castel, médecin et receveur du Marquisat de Roubaix, époux de Claire de Lespaul qui portait d'azur à une fasce d'argent, chargée d'une fleur de lys de gueules. Adrien Castel, fils cadet de Jean 1er et de Marguerite Lezy, baptisé le 27 juin 1610, avait eu pour marraine Antoinette Dragon, petite-fille de Guillaume Deliot, seigneur de La Haye. Censier de La Haye après son père, Adrien Castel fut aussi fermier de la dime féodale. En 1671, il refusait, comme plusieurs autres censiers, de payer la dime des colzas et navettes que le chapitre de Tournai et le pasteur de Roubaix prétendaient cueillir sur cette paroisse. Un procès s'en suivit devant la Gouvernance de Lille. Échevin de Roubaix de 1653 à 1682, Adrien Castel mourut en 1686, grand connétable de la compagnie des arbalétriers. C'était une compagnie quelque peu aristocratique que celle des arbalétriers; on n'y rencontre que des noms appartenant aux notabilités, aux échevins, aux notaires, aux médecins, aux manufacturiers. Cette compagnie « nommée de plaisance en l'honneur de monsieur Saint-Georges », avait eu pour fondateur en 1491 Pierre, seigneur de Roubaix, chevalier qui fit élever pour l'usage des arbalétriers et des archers de la chapelle Saint-Georges et Saint-Sébastien, dotée de reliquaires, de joyaux, de livres et de tout ce qui est nécessaire au service divin . Les arbalétriers tenaient aussi des libéralités de ce seigneur quelques revenus et un hôtel qui a donné son nom à la rue Saint-Georges.



La Confrérie des Arbalétriers de St Georges de Bousbecque est devenue, à la disparition de ses consoeurs et au lendemain de la dernière guerre mondiale, l’unique Dépositaire de la Tradition du Tir à l’Arbalète Historique dans la Vallée de la Lys.

Hals. Cortège des officiers et des sous-officiers du corps des archers de Saint-Georges (1639)


Les descendants d'Adrien Castel se portèrent vers l'industrie et le commerce; ils s'allièrent aux familles Roussel, Bulteau, de Le Becque, Prouvost, Destombes. Comme négociants et manufacturiers, les Castel acquirent une notoriété dont nos archives ont conservé la mémoire. Ils ouvrirent, dans la nouveauté, la voie que leurs successeurs, et surtout Alexandre Decresme, devaient parcourir avec éclat un peu plus tard. Louis-Joseph Castel se disait, en 1778, l'inventeur d'une variété nouvelle de calmande large et mouchetée qui portait son nom, la castelline. On connaît la curieuse requête adressée par lui aux baillis des quatres seigneurs hauts justiciers de la châtellenie de Lille, leur demandant, en récompense des efforts qu'il avait fait pour stimuler la fabrique de Roubaix, l'exemption de tous droits d'octroi sur le vin, la bière et l'eau-de-vie de sa consommation. C'était l'aïeul du sieur Joseph Castel, l'Homme-bleu, bien connu en son époque. On trouve parmi les censiers qui après les Castel exploitèrent la cense de La Haye : en 1700, Pierre Lansart; en 1735, Antoine Vienne, fils de Jacques, bailli et censier, auquel succéda, en 1744, Jean Fortunat Prouvost. Les Prouvost dont on fait remonter la généalogie à la première moitié du XVIème siècle, sont originaires de Wasquehal; l'établissement de l'un d'eux, qui vint y fonder une nouvelle famille, est relativement récent puisqu'il ne date que de 1725; mais cette famille est si considérable et si considérée; elle s'est maintenue à un rang si distingué dans la société roubaisienne qu'elle aurait naturellement sa place marquée dans notre recueil de notabilités si elle ne lui appartenait déjà par son alliance avec la famille patricienne des de Lespaul. Pierre Prouvost, deuxième du nom, fils de Pierre et de Péronne Florin, chef de la 4ème génération, avait épousé le 25 février 1669 Marguerite de Lespaul (baptisée Roubaix 30.01.1648), fille de Jacques et de Jeanne de Le Dicque, réputé le plus riche habitant de Roubaix, et de Jeanne de Le Dicque. Il en avait eu, entre autres enfants, Jacques Prouvost, père de Pierre, de Jacques et de Jean-Fortunat Prouvost. Pierre Prouvost, troisième du nom, manufacturier, épousa à Roubaix où il vint se fixer, le 25 septembre 1724, Marie-Jeanne de Le Becque; ses neuf enfants sont nés à Roubaix, entre autres, Béatrix Prouvost, prieure de l'Hôpital Sainte-Elisabeth de Roubaix en 1764, femme d'un grand caractère (6). Jacques Prouvost, deuxième du nom, s'établit aussi manufacturier à Roubaix où il épousa Marie-Agnès Florin, sœur de Pierre-Constantin Florin qui fut député suppléant du Tiers-Etat aux Etats Généraux de 1789 et le premier maire de Roubaix. De cette union naquit, entre six enfants, Pierre-Constantin-Joseph Prouvost par qui s'est continuée à Roubaix, où elle grandit chaque jour, la belle et nombreuse famille Prouvost à laquelle appartient Monsieur Amédée Prouvost, qui fut membre de la Société d'Emulation de Roubaix. Jean-Fortunat Prouvost, né à Wasquehal le 10 juin 1702, fils de Jacques Prouvost 1670-1704, &1698, Antoinette Masurel 1670-1730, prit en fermage en 1744 la cense de La Haye, Roubaix, qu'il exploita un peu en seigneur, ayant sa demeure particulière sur le territoire d'Hem auquel la cense de La Haye confine. Il eut 11 enfants. Le 3ème, Pierre-Joseph Prouvost, était collecteur des impôts à Roubaix en 1773-1779. La naissance du 9ème, le 1er août 1747, fut marquée d'un incident noté au registre des baptêmes, à Roubaix. L'épouse de Jean-Fortunat Prouvost, habitant ordinairement la cense de La Haye, avait néanmoins mis au monde ce 9ème enfant dans la demeure de son mari. Prouvost prétendit faire baptiser son enfant à Hem et le curé de cette paroisse céda par prudence, mais il remit un extrait de l'acte au curé de Roubaix qui considérait l'enfant et la mère comme ses paroissiens et qui transcrivit l'acte sur son registre en y mentionnant cet incident. Dans ses derniers temps, la cense de La Haye s'est plusieurs fois transmise par les femmes; le censier Spriet qui l'exploitait la laissa à sa fille, épouse de Jean-Baptiste Desprets, dont la fille, Louise-Désirée Desprets, épousa en 1850 Henri-Alexandre D'Halluin, descendant des censiers de Beaulieu, à Wattrelos, originaires de Roubaix par leur auteur Jean de Hallewin. Ce Jean de Hallewin, né à la Pontenerie au commencement du XVIIème siècle, avait épousé à Wattrelos la veuve du censier de Beaulieu, et ses descendants s'étaient succédés à Beaulieu de père en fils. Monsieur Henri-Alexandre Dhalluin-Desprets appartenait à la 6ème génération; en 1893, c'est le père du fermier de La Haye, Monsieur Henri Dhalluin-Mulliez. " Leuridan

Leuridan semble donc distinguer la lignée des Prouvost des Huchons de ceux de Wasquehal, ce que soulève Philippe Rammaert, ce que contredisent les tableaux généalogiques parus dans les années 1900, la tradition familiale, les « Souvenirs de notre famille » d’Albert-Eugène Prouvost évoquant des « papiers généalogiques de la famille » et Albert-Auguste Prouvost et qui nourrit la belle biographie de C. Lecigne, professeur de littérature française, doyen de la faculté libre des lettres de Lille, non généalogiste, sur le poète Amédée Prouvost. Nous retenons donc les travaux d'Alain Watine-Ferrant liant les Prouvost, agnatiquement, à la lignée de Wasquehal et, cognatiquement, à ceux des Huchons. Ce dernier rajoute: « Compte tenu de la rareté des informations à cette époque très avancée, le crayon généalogique est bien incomplet et peut parfaitement être discuté sur tel ou tel point ».


Martin Castel

& Françoise Waignon | Jean Castel 1570-1643 Échevin de Roubaix, censier de La Haye &ca 1595 Marguerite Lézy /1570-1641 Sa descendante, Marie-Anne Lézy, 1706-1750, était héritière de la seigneurie de Louvincamp, sœur de Jean-Baptiste, seigneur de Louvaincamp, de La Bruanderie et du Carnoy, né le 26 février 1694, Roubaix (Nord), décédé le 2 février 1744, Saint Eustache, Paris (à l'âge de 49 ans), bourgeois de Paris. | Jean Castel 1604-1672 Censier, échevin de Roubaix (1652-1657 Frère d’ Adrien Castel, Censier de La Haye, échevin de Roubaix (1653-1682), fermier de la dime féodale, grand connétable de la compagnie des arbelétiers, marié avant 1630, Hem (Nord), avec Philippine Mullier ca 1612-/1694 &1626 Gillette Delebecque ca 1600-ca 1655


| Jean Dominique Castel 1645-1718 ) &1672 Marchand, échevin de la Ville de Roubaix, comptable du Magistrat de Roubaix, Frère de Martin Castel , Docteur en médecine, receveur général du Marquisat de Roubaix, Marié le 26 septembre 1653, Roubaix, Nord, avec Claire de Lespaul, dame du Flocq 1631-1714 ep Marie Roussel 1653-1711

| Jean Dominique Castel 1680 &1711 Marie Jeanne Prouvost 1680-1739 | Marie Thérèse Castel 1713-1780 &1739 Jean Joseph Destombes 1715-1759 Marchand peigneur, échevin de Roubaix, fils de Jean Destombes, né le 21 octobre 1683, Roubaix (Nord), décédé le 19 mars 1738, Roubaix (Nord) (à l'âge de 54 ans), échevin de Roubaix (1735-1738). | Marie Henriette Destombes 1747-1798 &1775 Pierre Constantin Joseph Prouvost 1747-1808 Négociant, manufacturier, maire de Roubaix




Archives de Roubaix, AA-16-BB-1-2


Généalogie Prouvost réalisée par le Chanoine Leuridan au début du XX° siècle, Dactylographié par Philippe Rammaert


L'ascendance cognatique vers les Prouvost des Huchons au XV° siècle, ascendance agnatique selon la Tradition, Cognatique pour les Jean Prouvost-Delaoutre, les Henri Prouvost-Ernoult, les Henri François Prouvost-Motte, les Henri François Prouvost-Motte, les Edmond Prouvost-Pollet, les Maurice Prouvost-Pollet, les Michel Prouvost-Dansette, les François Prouvost-Crépy, les Pierre Prouvost-Jonglez, les Charles Prouvost-Masurel, les Paul Laurent Joseph Prouvost-Masurel, Eugène Prouvost-Crépy, les Maurice Laurent Prouvost-Motte, les René Louis Prouvost-Motte, les Xavier Louis et Françis Prouvost-Bernard, les Jean Jérôme Prouvost-Droulers, les Bernard Prouvost-Leclercq, les Amédée Prouvost-Leclercq, les Albert Prouvost-Vanoutryve, les Robert Prouvost-Desurmont,

Toutes les références des archives pour les Prouvost des Huchons proviennet de lui : « Voici comment je descends des Prouvost dits des Huchons : - Piat de LAOUTRE, né à croix vers 1540, bourgeois de Lille par achat du 07/09/1565, demeurant à Flers, cité dans un bail du 15/12/1751 (AML 12153), ayant 5 enfants connus (je descends de Lion), Piat est marié avec Antoinette de LANNOY et est fils de : - Jehan de LAOUTRE, né vers 1500 épouse Jehenne PROUVOST: AMR AA9 A°1525 : “ Jehan de LAOUTRE, à cause de Jehenne PREVOST sa femme, fille de feu Jehan : 6 cents de terre tenant à la ruelle du Moulin de Biaurewart” (Beauregard) - Jehenne PROUVOST est fille de Jehan dit des Huchons, né à Lannoy vers 1380, échevin de Roubaix, décédé avant 1491 : dit “l’aîné”, alias Haquin. Jehenne est fille de :- Jacquemart, dit des Huchons, né vers 1365 qui épouse N des Barbieux. Il est le fils de : - Huars, alias Huchon, PROUVOST, dit des Huchons qui épouse sabeau X. (On remarque que Huars, Huchon, Hugues, Hue etc.. sont des graphies différentes du même prénom. Les “Huchons” à Roubaix sont-ils simplement une cense où se sont succédés les membres d’une famille où l’on donnait le prénom Huchon de père en fils, ou a-t-on continué à appeler les enfants du prénom accolé de leur père et grand père ?). D’ailleurs, les premières mentions de ces PROUVOST portent : Jakemart PROUVOST dit Huchon ainsi que pour ses fils Ghillebin et Hacquin (AMR AA8 Brief de 1424 et successions postérieures). Cà n’est que dans le Brief de 1491 qu’on voit apparaître le terme : “dit des Huchons”pour Jehan et Guilbert. Rappelons que la cense nommée plus tard “Huchon” était située à peu près en face de l’Hôpital Victor PROVO actuel à l’emplacement (le plus haut de Roubaix) »

Piat de Laoutre a eu Roland de Laoutre (1605-23/02/1662) marié à Philipotte Flameng ; ils ont une très nombreuse descendance ( plus de 38.000)


Alain Watine Ferrant en descend aussi par Martine Prouvost (dit des Huchons) épouse de Cornille de le Rue. Et voici comment les Charles Prouvost-Screpel et d'autres branches s’y rattachent :

Guillebert PROUVOST & Isabelle CASTELLANE

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Jehan PROUVOST


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Martine PROUVOST & Cornille DELERUE ca 1495-1590

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Jehan DELERUE ca 1510- & ? ?

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Françoise DELERUE ca 1550-1592 &ca 1592 François LAMERAND 1540-

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Péronne LAMERAND ca 1575- &1602 Jacques LEURIDAN 1580-1641

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Catherine LEURIDAN 1602 &1625 Jacques ou Pierre Jacques DUFOREST ca 1602-ca 1673

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Louis DUFOREST 1640 &1668 Jeanne DELOBEL 1638-1736

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Marie Jeanne DUFOREST 1689-1739 &1715 Philippe Charles LEFEBVRE 1691-1767

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Jean Charles Joseph LEFEBVRE 1716-1790 &1741 Marie Thérèse PLUQUET 1719-1758

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Louis Joseph LEFEBVRE 1742-1816 &1779 Marie Anne CLOUX 1744-1828

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Virginie LEFEBVRE 1783-1836 &1806 Jean Baptiste SCRÉPEL 1783-1855

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Louis Jean SCRÉPEL 1809-1891 &1832 Céline Aline FLORIN 1805-1877

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Marie Sophie Adèle SCRÉPEL 1840-1908 &1861 Charles Jérôme PROUVOST 1837-1906

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Les Charles Prouvost-Masurel et d'autres branches se rattachent aussi par la famille de Laoutre :

Huars, alias Huchon, Prouvost, dit des Huchons qui épouse Isabeau X.

| - 2 Jacquemart Prouvost, dit des Huchons, né vers 1365 qui épouse N des Barbieux | 3 Guilbert Prouvost, dit des Huchons, propriétaire à Roubaix en 1458 | 4 Jehan dit des Huchons, dit “l’aîné”, alias Haquin, né à Lannoy vers 1445-1525, échevin de Roubaix

| 5 Jehenne Prouvost (v 1485-a1545)

épouse Jehan de LAOUTRE, né vers 1500 AMR AA9 A°1525 

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- 6 Piat de LAOUTRE,

né à croix vers 1540, bourgeois de Lille par achat du 07/09/1565, demeurant à Flers, marié avec Antoinette de LANNOY | 7 Lion de Laoutre

| 8 Roland de Laoutre 1605-1662 & Philippotte Flameng 1607-1648 | 9 Philippotte Delaoutre 1637 &1660 Philippe Delannoy +1692 | 10 Robert Delannoy 1666-/1710 &1692 Marie Couvreur 1670-1743 | 11 Augustin Delannoy 1700-1768 &1726 Marie-Catherine Leroux 1691-1760 | 12 Marie-Anne Delannoy 1730-1809 &1769 Jean-Baptiste Carton 1728-1809 | 13 Marie Anne Carton 1770-1832 &1790 Louis Joseph Desurmont 1768-1834 | 14 Julien Auguste Desurmont 1810-1856 &1835 Laurence Wattinne 1814-1870 | 15 Pauline Desurmont 1837-1889 &1855 Charles Jonglez 1831-1913 | 16 Eugénie Louise Jonglez 1857-1918 &1877 François Masurel 1855-1894


| 17 Eugénie Pauline Masurel 1881-1926

&1900 Charles Prouvost 1875



18 Charles Prouvost 1900



Descendants de Huars PROUVOST dit des HUCHONS Base Génanet JH Favre Jusqu'à la 5e génération.

1 Huars PROUVOST dit des HUCHONS , né en 1397, décédé. Note : Cité en 1397 Sources : famille: iguane (jhf juillet 2003), aejz (mars 11) Thirry Prouvost, marié avec Isabeau ? Sources : famille: iguane (jhf juillet 2003), aejz (mars 11) Thierry Prouvost. Dont: 2 Jacquemart Prouvost, dit des Huchons, époux de N. des Barbieux, Fille de Guilbert des Barbieux dont :

3 Jehan PROUVOST dit des HUCHONS , né vers 1425 julien, décédé, propriétaire à Roubaix en 1458, échevin de Roubaix. Sources : naissance: geneanet ldelaby (jhf mars 2003), famille: iguane (jhf juillet 2003), marié avec ? ? Sources : famille: iguane (jhf juillet 2003) Dont: 4 Guilbert PROUVOST dit des HUCHONS , né vers 1450 julien, décédé en 1514 (à l’âge de peut-être 64 ans), Propriétaire à Roubaix en 1458, Sources : personne: mwl (juin 2005) (identifiant "cai000434"), naissance: geneanet ldelaby (jhf mars 2003), famille 1: iguane (jhf juillet 2003); marié avec ? ? Sources : famille: iguane (jhf juillet 2003) 1) marié avec X Dont: 5 Jehan PROUVOST dit des HUCHONS , Echevin de Roubaix, né vers 1475, décédé après 1502. Sources : naissance: geneanet ldelaby (jhf mars 2003), famille: iguane (jhf juillet 2003)marié avec ? ? Sources : famille: iguane (jhf juillet 2003)

Dont: 6 Binet PROUVOST , né vers 1499 julien, décédé, censier des Huchons en 1520.

Sources : naissance: geneanet ldelaby (jhf mars 2003), famille: iguane (jhf juillet 2003)marié avec ? ? Sources : famille: iguane (jhf juillet 2003)

Dont: 7 Jean PROUVOST , né vers 1525 julien, décédé avant 1559. Sources : naissance: geneanet ldelaby (jhf mars 2003), famille: iguane (jhf juillet 2003), aejz (déc 12) site roglo marié avec Marguerite MALFAIT , née vers 1525 julien, décédée avant 1562 julien. sources : naissance: geneanet ldelaby (jhf mars 2003), famille: iguane (jhf juillet 2003), aejz (déc 12) site roglo,


2) Guilbert Prouvost dit des Huchons épousa en deuxièmes noces Isabeau CASTELLANE, .Sources : personne: mwl (juin 2005) (identifiant "cai000434")

Dont:

Isabeau dit des HUCHONS PROUVOST , née en 1480, décédée en 1514 (à l’âge de 34 ans).Sources : personne: mwl (juin 2005) (identifiant "cai000434"), famille: aejz (janv 06) base Josiane Dobigny mariée avec Pierre MASUREL , né en 1480, décédé. Sources : personne: mwl (juin 2005) (identifiant "cai000434"), famille: aejz (janv 06) base Josiane Dobigny Dont: Pierre MASUREL , décédé en 1564. Sources : personne: mwl (juin 2005) (identifiant "cai000434") Marié avec Catherine DESPLANQUES .Sources : personne: mwl (juin 2005) (identifiant "cai000434")

Dont: Willaume MASUREL , né en 1540, décédé. Sources : personne: mwl (juin 2005) (identifiant "cai000434") marié avec Marie DEFFRENNES , née en 1550, décédée en 1587 (à l’âge de 37 ans). Sources : personne: mwl (juin 2005) (identifiant "cai000434") Marguerite MASUREL . Sources : famille: aejz (janv 06) base Josiane Dobigny ; Mariée avec Noel LECLERCQ . Sources : famille: aejz (janv 06) base Josiane Dobigny Dont: Chrétienne LECLERCQ . Sources : famille: aejz (janv 06) base Josiane Dobigny mariée avec Evrard PLUQUET , né vers 1540, Hem, 59510, Nord, France, décédé vers 1595, Hem, 59510, Nord, France (à l’âge de peut-être 55 ans), censier des Monnoines à Hem. Sources : famille: aejz (janv 06) base Josiane Dobigny

Pierre PROUVOST dit des HUCHONS . Total: 11 personnes (conjoints non compris).


1: Huars et Isabeau Prouvost 1397


alias Hugues, Hue Cité dans le Cartulaire de Roubaix de 1382 au Waut (Archives municipales de Roubaix AA 8/2) et 1397 : Huars Prouvost : 7 cens de terre. Dans ce même cartulaire sont cités : Pierrart et Guillebert, ainsi que Jehan de Sailly –lez-Lannoy et Pierrart, fils de feu Gillon. Peut être fils de Gilles, cité dans le cartulaire de 1350. Il occupe des terres tenues de la Seigneurie de Favreulles. En 1438 est cité à Roubaix Pierrart Prévost dit Huchon, en 1439, Allart, censier de maufet, en 1481, Jehan dit Huchon, en 1483 Guillebert dit Huchon. Archives municipales de Roubaix AA 8.2 A° 1382 à la Grimbrie : Huart Prouvost 7 cens qui furent à Neve (Jehan de la Grimbrie). Archives municipales de Roubaix AA8.1 1350 1370 Le Grimbrie : Alardin de Grimbrie : 1 cent qui fut à Monsieur de la Potenerie- demi bonnier qui fut Proouvost- 10 cens sur quoi Fanviaux a son rabout. Les hoirs Pierron de le Grimbrie, de sa première femme : 1 bonnier qu’il acheta à Willaume de le Grimbrie- 10 cents-13 cents qui fut Jehan Le Carpentier- 1 bonnier et demi qui fut Jehan Prévost le Carlier.



Document issu des archives de la cathédrale de Tournai, Cartulaire E. 1°127; sources de l'histoire de Roubaix, n° 184.

Le long de son héritage se trouvait "une ruelle, voie et fraitte" tenue du Seigneur de Roubaix et par laquelle le châpitre de Tournai avait droit de passage, ce que contestait avec panache Huars et Isabeau, mais qu'Il s durent reconnaitre devant le bailli et les hommes de fief de la seigneurie de Roubaix: leurs échanges sont consignés dans le document ci-dessous.

A la mort d'Huars, Jean, Seigneur de Roubaix, reçut pour relief un seul gant blanc.


Jehan Prouvost était juge de la Seigneurie de Croix en 1368 :son écu portait

un sautoir surmonté de deux roues.

La ville de Croix longe l'actuel parc Barbieux à Roubaix qui correspondait au fief des Huchons,attaché à la famille et au nom Prouvost au Moyen-âge.


Le parc Barbieux, Avenue du Peuple Belge à Roubaix, d’une superficie d’environ 33ha, le parc que les roubaisiens nomment « Le Beau Jardin » porte bien son nom car c’est en effet l’un des plus beaux parcs de France. Établi sur des terrains primitivement destinés à là construction d’un canal souterrain, cette création fut déclarée d’utilité publique par décret du 30 juin 1866. 135 espèces et variétés d’arbres et 33 massifs agrémentent ce magnifique parc, deux plans d’eau apportent un élément reposant à cet ensemble bucolique où se trouvent les, monuments Nadaud, Weerts, Bossut, le médaillon d’Amédée Prouvost et le buste de Pierre Destombes. Le site est classé par arrêté ministériel du 26 janvier 1994 parmi les sites remarquables du département.


Le parc Barbieux lors de l’exposition internationale de 1911

Sur les terres même du fief des Huchons de ses ancêtres du Moyen-âge, à la frontière de Croix, figure le monument du poète, humaniste, voyageur et industriel Amédée III Prouvost 1877-1911 ; Achille Segard ; Le mouvement littéraire du « Beffroi » : Amédée Prouvost II et son monument au parc Barbieux. C’est aussi sur ces terres que se trouve l’étude de notaire de l’ainé de la branche ainée de la famille Prouvost, Maître Claude-Alain Prouvost ; la demeure de ses cousins Edmond et Chantale Prouvost ; l’hôtel Prouvost, classé Monument historique, rue Rémy Cogghe, rue du Grand Chemin construit par le premier Charles Prouvost.

Jehan Prouvost était juge de la Seigneurie de Croix en 1368: son écu portait un sautoir surmonté de deux roues. La ville de Croix longe l'actuel parc Barbieux à Roubaix qui correspondait au fief des Huchons, attaché à la famille et au nom Prouvost au Moyen-âge: Le nom est anciennement cité dans le cartulaire de Cysoing.


2 :Jacquemart Prouvost, dit des Huchons

Epoux de N. des Barbieux, Fille de Guilbert des Barbieux.

Enfants : Jehan Prouvost, dit des Huchons (v 1405-a1491) qui suit, né à Lannoy, N Prouvost épouse d’Allard Casier, N Prouvost mariée à Martin du Rieu, N Prouvost mariée à Jehan Roussel, N Prouvost épouse de Jacques de le Tombe, Pierrart dit des Huchons (-1424a 1491), Guilbert dit des Huchons, aliais Guillebin, Guilbin, propriétaire à Roubaix. ( au sujet de ce dernier, quelques relevés d'Alain Watine-Ferrant: Archives municipales de Roubaix CC 272-289 A° 1437: Allart Prouvost, censier de Mauffet. On lui connait une fille: Maigne qui épouse Jean Poulain. Le 11/04/1452, les deux époux et leur père Allart Prouvost vendirent à Pierre de vernay, curé de Rooubaix, 6 cents et 4 verges de terretenus du fief de Courcelles audit Roubaix et situé au long du chemin de Hupire vers Maufait;le curé de de Vernay en fit don à l'église de saint martin le 21 janvier suivant, en augmentation d'une fondation d'obitset messe faitesprécedemment par lui. Archives municipales de Roubaix GG 109 f°1) ( A° 1483: Grard Tiberghien, vente de 3 cents à Guillebert Prévost, dit Huchon.

A Roubaix, les Huchon, les Busquet et Grimbrie sont à coté les uns des autres, ce qui tend à démontrer que les différentes familles sont cousines. Archives municipales de Roubaix AA 8.3 A° 1424 : Jehan et Pierrart Prouvost (frères) : 2 parts des cinq cents des deux masses. 9 cens de terres qui furent à Andrieux des Barbieurs. Archives municipales de Roubaix A A 8.3 A° 1424 : Jakemart Prévost dit des Huchons : 10 cents qui furent à Mikiel (des Barbieurs).-b 3 parts de cinq des deux masses de la dîme.(les deux autres parts à Jehan et Pierre Prouvost). Les 10 cents : la demie à Guillebin et haquin Prévost dit Huchon, l’autre à Jehan Roussel, Jehan du Rieu et Jehan Brugeois. Archives municipales de Roubaix AA 8 : Jacquemart Prouvost dit Huchon10 cens qui furent Mikiel des Barbieurs, tenant aux terres du Busquet. Deux parts de cinq cents tenant à la ruyelle Le Drut- 3/5° des deux manages à la dîme qui furent Watier Bouche. A Guillebin et Hacquin Prouvost.


3 : Jehan I Prouvost, l’ainé, dit des Huchons

Alias Haquin, né à Lannoy vers 1380, décédé en 1491

Enfants : Guilbert Prouvost qui suit, Jehenne Prouvost mariée à Jehan de Laoutre.

Archives municipales de Roubaix AA 8.2 A° 1385 : Jehan Prouvost, de Sailly : la moitié de trois cents qui furent à Jehan Le Febvre. + A° 1370 : Femme Jacquemart de Ferlin. Jehan Prévost, dit des Huchon l’ainé , de Lannoy, 1 cens et demi hors de 9 cents qui furent Jehan Roussel, batard ; 8 cens dix verges pris en 10 cents venant des Huchons, tenant à Guillebert Prouvost , dit des Huchons- 9 cents ½ de terres qui furent à Jacquemart Le Drut.- 3 cents six verges venant d’une pièce de 6 cents 13 verges qui fut Guilbert des barbieurs. Jehan et Pierart Prévost, dit Huchon, 11 de terres tenant à leur manoir Archives municipales de Roubaix AA 8 Busket et Croix A° 1424). Archives municipales de Roubaix AA 9° A° 1490 quartier Grimbrie : Jehan Prévost, l’ainé, dit des Huchon : 2 cents pris hors de 3 cents et Philippart de le Plancque à cause de Jehenne du Rieu sa femme.1 cent- 1/3 de 5 cents ;dont les 2/3 appartiennet au dit Jehan, pris en 10 cents quiqui furent Miquiel des Barbieurs tenant à sa terre. Le 26/09/1449, est édité une enquête pour le recouvrement des aides : parmi les plus riches de la paroisse de Roubaix figurent Jehan et Pierre Prévost qui ont ensemble 7 bonniers de terre et 4 couronnes de rente viagère et 6 livres de rentes par an et paient 4 livres, 10 sols (Archives 59 ancien L 285 f° 63)

Y a t'il un lien avec: " En 1458, Guilbert et Jean Prouvost recurent du seigneur un fief flégart situé près du Wault " tenu de la seigneurie de Roubaix,sis près du moulin de Roubaix et pour relief ils lui devaient un paon et un rossignol " ; "ledit rossignol à livrer en temps et saison quand ils nichent et qu'on peut en découvrit" Leuridan ? Ce fief sera tenu par l'ancienne famille Le Clercq.


4 : Guilbert Prouvost, dit des Huchons,

1410 p 1491 à 1545

Alias Binet ? (diminutif de Guilbin, Guillebin) dit des Huchons, Censier des Huchons, époux d’Isabelle Castellane.

Enfants : Anthoine, Jacquet, Urbain, Gilles Prouvost époux de Catherine le Bourgeois, Marie Prouvost épouse d’Antoine Leuridan, Pierchon, Hacquinot, Jehenne Prouvost épouse de Jehan de le Rue, Caline. Archives municipales de Roubaix AA XI/2-AAIX-NG N°77 p.594: Guilbert Prevost, fils de Jehan, dit des Huchons, 4 cens et demi venant de 11 cents, tenat audit Jehan Prévost (fils de Pierrart).8 cents 14 verges venant de 2 bonniers 6 cents 16 verges tenat aux hoirs Godefroy Leclercq et aux hoirs Grard Casier avaient leurs terres tenant à celles de Jehan et Guilbert Prouvost, dit des Huchons.) Archives 59J 472/917 Croix A° 1545 : Jacquet, Urbain, Hacquinot, Gillot, Prévost, Jehenne, femme de Jehan de le Rue, Marie femme d’Antoine Leuridan, Caline Prévost, enfants de feu Guilbert Prouvost, dit des Huchons, relief de 2 cents 1 quarteron- 4 cents et demi- 1 cent 8 verges-7 cents 1 quarteron- 1 cent de près- 4 cents 3 quarteronpris en 6 cents1/2, contere Jehan Huchon, Byn, Quentin, Jacquet Prévost, enfants de Jehan- et 1cent 2/3. Brief de Roubaix AA-10, AA 11/2, CC bis 2, CC 171/1. Mentionné dans la liste des censiers qui allèrent, en 1520, chercher à Lézennes les pierres nécessaires aux travaux exécutés à cette époque dans l’église paroissiale. Archives municipales de Roubaix DD 1 n° 2). Archives municipales de Roubaix AA 9 A° 1525 : Guilbert Prouvost, fils de Jehan, dit des Huchons : 4 cents et ½ de terre- 10 cents aux Huchons tenant à Jehan Prévost le jeune, 9 cents et 1 :2 de terre à la Pontenerie à Jehan Prouvost et 7 cents à Pierre Leuridan. Archives municipales de Roubaix AA 9 A° 1490 quartier grimbrie. Guilbert Prévost dit des Huchons : un lieu manoir de 7 cens tenant audit Jehan Prévost( l’ainé de lannoy)- 6 cents qui furent à Micquel des Barbieurs- 4 cents et demi venant de 9 cents qui furent à Jehan des Barbieurs- 8 cents venant de 12 cents-1 cent acquesté de Huchon Desnolles, venant de la dite masse, à cause d’isabelle Castellane sa femme.

Archives municipales de Roubaix AA 9 A° 1490 quartier Grimbrie : Jehan Le drut… 6 cents 22 verges tenant à la terre issue de Guillebert Prévost dit des Huchons,-12 cents 22 verges tenant au chemin et à la terre de Guillebert Prévost dit des Huchons.

5 : Jehan II Prouvost, le jeune, dit des Huchons Seigneur de Wasquehal en 1460, Echevin en 1474 de Pierre de Roubaix (1415-1498), chambellan du duché de Bourgogne, Lié à la Charte de Roubaix de 1469









Le Seigneurie de Wasquehal

Philippe Rammaert nous guide : « l’Histoire de Wasquehal d’Emile Vignoble donne la chronologie des seigneurs de Wasquehal-Paroisse et Wasquehal-la Marque qui appartenaient à la Maison de Ghistelles et notamment à Jean VI de Ghistelles, dont une fille, Marguerite, apporta à son mari Pierre, sgr de Roubaix, les seigneuries de Wasquehal-la-Marque et du Broeucq, et un fils, Guy de Ghistelles qui devint sgr de Wasquehal-Paroisse ; celui-ci eut lui-même un fils Guy (père d’un fils naturel) qui hérita du fief qu’il fut contraint de vendre. Jean Prévost, sur lequel on ne connaît rien (il pouvait être lillois et faire partie de l’entourage du duc de Bourgogne), qui avait acquit le fief de Wasquehal-Paroisse en 1460 n’eut pas le temps d’être qualifié de sgr de Wasquehal car Pierre de Berghes, époux de Catherine de Ghistelles (et donc beau-frère du vendeur), en effectua au nom de son épouse le retrait lignager (droit de préemption existant pour les biens patrimoniaux). Jean Prévost (que certains appellent à tort Pierre) n’a pas eu le temps d’effectuer le relief du fief qui aurait du être enregistré par la Chambre des Comptes des ducs de Bourgogne à Lille dont les archives très importantes sont conservés aux ADN.

Emile Vignoble n’a certainement pas vu le document à l’origine de ces faits mais il l’a trouvé dans les ouvrages de Théodore Leuridan, archiviste de Roubaix (notamment la Statistique Féodale de la châtellenie de Lille, quartier de Ferrain), ou dans des ouvrages ou articles du chanoine Théodore Leuridan, son fils. Théodore Leuridan Père indique comme source « le Manuscrit de Muyssart conservé aux Archives du Nord ».

La difficulté pour retrouver ce manuscrit réside dans le fait que les ADN ont fait l’objet de plusieurs classements et qu’il arrivé aux Archives par don de la famille de Muyssart, alors que je le pensais faire partie des Archives de la Chambre des Comptes (série B des ADN).

Comme le manuscrit n’est pas connu et répertorié sous le nom de Manuscrit de Muyssart, j’ai mis quelque temps à le retrouver (aucun archiviste ne pouvant le situer).

Je me suis rendu compte que l’inventaire de la Série des Manuscrits avait été retiré de la Salle des Inventaires et qu’il avait été informatisé. Le nom Muyssart ne peut être trouvé sur les ordinateurs en recherche experte aussi j’ai dû lister les 400 manuscrits de cette série. Quelques références sont répertoriées sous l’appellation « Portefeuille de Muyssart ». J’ai pu ainsi consulter vendredi sous la cote « Manuscrits 196 » le volume concernant les communes et paroisses : il s’agit en quelque sorte d’un registre-brouillon avec un ou plusieurs folios par paroisse (comprenant de nombreux blancs destinés à des compléments ultérieurs), dont Wasquehal pages 267 à 269 ; page 268 on trouve bien la mention du retrait lignager après l’achat par Jean Prévost en 1460.

L’information est tellement lacunaire que l’on aura certaine d’immenses difficultés à situer Jean Prévost !

Pour la petite histoire il existe d’autres fief du nom de Wasquehal dans plusieurs communes de la Châtellenie de Lille ; il est probable, comme cela s’est parfois fait que des fiefs innomés ou dénommés autrement prenaient le nom de leur propriétaire, tout comme à l’inverse les fiefs pouvaient donner leur nom à de nouveaux propriétaires (c’est le cas de la Maison de Herzelles qui prit le nom de Roubaix). A Marcq-en-Baroeul la famille de Wasquehal a donné son nom au fief du Petit-Wasquehal, mais rapidement les propriétaires se qualifièrent de sgrs de Wasquehal (c’est le cas de la famille de Croix de Drumez, branche cadette de la première Maison de Croix, dont un rameau de Croix-Malannoy (qui se trouve dans les ascendances maternelles des familles de Warlusel, D’Hostel de Warluzel, de Grignart de Rametz, de Croeser, Le Tellier, Droulers et Prouvost), et un autre rameau de Croix-Heuchin (origine des marquis d’Heuchin puis de Croix, d’un vice-roi du Mexique et du Chili et d’un vice-roi du Pérou). Je n’ai pas étudié les autres fiefs de Wasquehal.

J’ai parlé avec Alain des enquêtes fiscales où l’on pourrait trouver des Prouvost/Prévost à Wasquehal ou environs avant la première génération sûre, car il dispose des quelques publications du GGRN sur les archives anciennes de Wasquehal et Roubaix (je les ai consultées très rapidement à la BM de Lille) ; il y a également des mentions Prouvost et (Le) Prévost dans les 3 volumes sur les enquêtes fiscales de la Flandre Wallonne depuis 1449 (série inachevée avec celle de 1505), mais les noms des propriétaires ne figurent pas toujours et seulement les noms des plus imposés y figurent. Il faudrait certainement consulter les documents pour la période suivante jusqu’en 1549.

En 1602 il existe aux ADN en série C des comptes de vingtièmes pour la Flandre Wallonne ; une partie a été dépouillée par des membres du GGRN.

Je me suis dit que si l’affirmation de Pierre Prouvost/Prévost de la possession par ses ancêtres à Wasquehal, Bondues, Marcq, Mouvaux, Roubaix et Tourcoing de 26 bonniers est exacte, il devraient figurer notablement dans l’enquête de 1602 qui, heureusement, est nominative. Il y a des Wattel propriétaires à Wasquehal en 1602 : ne serait-ce pas des membres de la famille d’Adrienne Wattel, de Mouvaux, épouse de Guillaume Prouvost ? ne serait-ce pas par son alliance avec une Wattel que Guillaume Prouvost soit devenu censier à Wasquehal (si l’affirmation est exacte) et par l’alliance avec une Destombes que Pierre Prouvost-De Lespierre soit, lui aussi, devenu censier à Wasquehal (à moins que cela ne résulte de l’alliance Prouvost-Le Blan)  ; les alliances avec notamment par 2 fois la famille Destombes pourraient nous éclairer sur les premiers degrés ; le chanoine Leuridan et Amédée Prouvost savaient certainement qui était en possession de l’original de la généalogie de 1748 qui commence, peut-être symboliquement 200 ans avant, en 1548 ; Pierre Prouvost/Prévost a certainement établi sa généalogie à partir de copies des partages qu’il cite mais qui n’existaient plus dans les archives du Tabellion lorsqu’il est arrivé aux ADN dans les toutes premières années du 20ième siècle, peu avant la rédaction par le chanoine Leuridan de la généalogie manuscrite de 1916 que j’ai recopiée.

Pour la suite des recherches, il faut se baser sur les premières pages du texte manuscrit de Pierre Prouvost/Prévost et les comparer à ce que l’on peut trouver sur les couples Prouvost ou descendants cités. »


Les enfants de Jehan II Prouvost furent : Binet Prouvost époux de Marie Agache, Pierre, Jehan, Quentin, Jacquemart Prouvost époux de Marguerite Waymel qui suit.

Jehan II Prouvost, le jeune, dit des Huchons est cité dans le brief de 1491. Jehan Prévost le jeune, dit des Huchons, fils de Guillebert : 7 cens de jardins à le Grimbrie- 6 cents de jardin- 16 cents et ½ tenant à la pied sente des Huquez à Lille- 2 cents de jardin acquis des hoirs Margo de Courcelles. A Jehan Prouvost, fils de Jacques, Jehenne Prévost et Cornille de le Rue. Archives municipales de Roubaix AA 8 A°1491 Busquet ; Jehan Prévost dit des Huchons 6 cents et ½ qui furent Pierrart Prévost dit des Huchons, venant de 11 censt tenant à Guilbert dit des huchons- 1 cent 2 parts de cents qui fut à Guilbert des barbieux—7 cent un quarteron qui fut audit Guilbert- 12 cents venant de 2 bonniers 6 cents 17 verges qui fut Guilbert Leclercq- 4 cens venant de la dite masse. Archives 59J 472/917 Croix A° 1545 : Jacquet, Urbain, Hacquinot, Gillot, Prévost, Jehenne, femme de Jehan de le Rue,Marie femme d’Antoine Leuridan, Caline Prévost, enfants de feu Guilbert Prouvost, dit des Huchons, relief de 2 cents 1 quarteron- 4 cents et demi- 1 cent 8 verges-7 cents 1 quarteron- 1 cent de près- 4 cents 3 quarteronpris en 6 cents1/2, contere Jehan Huchon, Byn, Quentin, Jacquet Prévost, enfants de Jehan- et 1cent 2/3.

En qualité d’échevin de Roubaix, il reçoit le 17 juillet 1474, la donation d’une rente annuelle de 53 sols faite à l’église paroissiale Saint Martin par Géraldine de Verney pour son obit (Archives municipales de Roubaix GG 109 1° 12 v°).


Parmi les notables qui furent amenés à déposer, le 9 mai 1498,  à l’enquête relative au recouvrement des aides et leur réparttion dans les diverses communautés d’habitants, figure le même  Jehan Prouvost, désigné seulement par son surnom : Jehan Huchon ( Archives 59 ancien  D 293 f° 48 v°).

Le même Jehan Prévost dit des Huchons acquis le 18 novembre 1501 cinq cents de terre de francq alleu de Bourgognesis en la paroisse de Luingne 7B. Il en fit don à l’église de Roubaix le 23 juillet 1502, à charge de 3 obits par an., célébrés le 18 mai, le 22 et 24 septembre pour ledit Jehan, pour Pierre Prouvost, son fils, et pour leurs amis trépassés. Archives municipales de Roubaix GG 109 f° 345, n° 19, f° 36, n° 20. Jehan des Huchons acquiert en 1491 8 cents de terre à Marguerite le Clercq, fille de feu Guilbert (Archives municipales de Roubaix AA 8 A° Busquet). A Roubaix, les Huchon, les Busquet et Grimbrie sont à coté les uns des autres, ce qui tend à démontrer que les différentes familles sont cousines.

"Jehan Prouvost, dit des Huchons, fut échevin de Roubaix: en cette qualité, il recevait le 17 juillet 1474, la donation d'une rente annuelle de 53 sols faite à l'église paroissiale de Saint Martin par Géraldine de Vernay, pour son obit (tous les ans et à perpétuité un obit à diacre et sous diacre); dans les vieux documents, on l'appelait souvent Jehan Huchon". RP Louis d'Halluin; l'église de Roubaix a été agrandie par Pierre de Roubaix, au sud, par la chapelle Saint Pierre accolée à la chapelle Saint Jean-Baptiste, financée par le pasteur Pierre de Vernay, pour abriter les reliques de l'apôtre; au nord, par la chapelle Sainte Croix ou de la Trinité, pour abriter sa propre sépulture et celle de Marguerite de Ghistelles,là où, sans doute, était conservé un morceau de la vraie Croix. En 1499, Jean Prouvost est un des notables appelés à assigner à Roubaix dans l'aide accordée au Souverain. La vie communale se localise dans la halle échevinale avec sa bretèche. Le 23 juillet 1502, "Jean Prouvost, dit des Huchons, cède et transporte en la main des égliseurs et ministres des biens de l'église de Roubaix 500 de francs alleux de Bourgogne, à Luingne, à charge par la dite église de célébrer trois obits par an pour le repos de son âme. " En 1458, Guilbert et Jean Prouvost recurent du seigneur un fief flégart situé près du Wault " tenu de la seigneurie de Roubaix,sis près du moulin de Roubaix et pour relief ils lui devaient un paon et un rossignol " . "ledit rossignol à livrer en temps et saison quand ils nichent et qu'on peut en découvrit" Leuridan ce fief sera tenu par l'ancienne famille Le Clercq. " Jean Prouvost et son frère Pierre sont cités le 26 septembre 1449 parmi "les plus riches de la paroisse de Roubaix." RP Louis d'Halluin. " Jean Prouvost est le "grand ancêtre" de la famille Prouvost " nous disait Albert Prouvost

Le plus ancien document relatant le nom de WASQUEHAL remonte à la fin du XIème Siècle. Le Seigneur Gérard de Waskenhal appartenait à une famille noble et ancienne de l’époque. Le nom actuel de la ville résulte de déformations successives. Au fil des recherches, on le voit écrit de différentes façons. Ce n’est qu’en 1789 que les Administrations Seigneuriales furent remplacées par des Municipalités élues. http://evelaw.over-blog.com/categorie-11458434.html


Charte des drapiers en l'hôtel de ville de Roubaix




" Jean Prévost (ou Prouvost) aurait acquis en 1460 la seigneurie de Wasquehal (voir de Muyssart, aux archives du Nord)" RP Louis d'Halluin né en 1425, décédé en 1502. Pour la deuxième fois, Roubaix nomme un échevin::

" Dès 7 heures du matin, le 15 du mois de novembre 1469, le bailly Jean de Langlée, les échevins Jean de Buisnes et Jean Prouvost, dit des Huçons, les deux lieutenants Jean Fournier et Guillaume Agache, se rendirent au château de Roubaix construit par Pierre de Roubaix (1415-1498), premier chambellan de Charles, duc de Bourgogne, pour lui témoigner la reconnaissance de ses sujets pour avoir obtenu la charte de Roubaix qui donnait à la ville le droit de faire draps de toute laine. " (Histoire de Roubaix, Trénard)





La Charte des drapiers par Joseph Weerts, Hôtel de ville de Roubaix


La Charte des drapiers

Extrait des briefs rentes de Monseigneur de Roubaix datant du 2 octobre1491 photographiés par Xavier Prouvost-Lemoine aux archives de la mairie de Roubaix : il y est fait mention de Jean et Guilbert PROUVOST:






Thierry Prouvost en Jehan Prouvost, un de ses ancêtres cognatiques à un bal des Saints Anges.


Binet Prouvost, dit Binet des Huçons, censier des Huchons dans le premier quart du XVI°; décédé après 1520, est au nombre des 29 principaux censiers qui , en 1520, vont quérir pierres à Lezennes pour les travaux éxécutés à cette époque dans l'église (Saint Martin) de Roubaix.


" Depuis Charles Quint, les mêmes familles dominent la Fabrique Roubaisienne : Pollet, Mulliez, Prouvost, Van Reust (qui devient Voreux), Leclercq, Roussel, Fleurquin, Florin, Malfait... Elles assurent la majorité de la production." HilaIre-Trénard: Histoire de Roubaix" A Lille, le sculpteur Allard Prouvost, à la filiation non définie, oeuvre au début du XVI° siècle pour l'hopital Comtesse, Le dernier témoin de l’influence des comtes de Flandre à Lille, installé dans ce qui fut autrefois le plus important hôpital de la ville , dirigé par des religieux de l’ordre des Augustins. Dans « l’histoire de Lille «  dirigée par Louis Trénard, voici ce qui est dit sur Allard Prouvost, au lien généalogique non défini : « A tout prendre, sauf exceptions, le décor sculpté des édifices publics conviendrait aussi bien à quelque sanctuaire, et les œuvres réalisées pour les établissements hospitaliers et religieux ne différent guère des précédentes. IL n'y a pas lieu de s'en étonner, compte tenu de la forte imprégnation chrétienne dans la vie quotidienne, privée et publique, à cette époque. Partout, la religion est présente et de nombreux événements donnent lieu à des cérémonies d'action de grâce ou de prière dans les églises, auxquelles les diverses autorités laïques et les corps constitues assistent régulièrement. On n'eut d'aIl leurs pas imagine qu'Il put en être autrement. La statuaire placée sur les monuments de la ville ne pouvait que refléter cet état de chose ». A l’Hôpital Comtesse, Allard Prouvost taille au portail de la salle des malades « les deux angles (anges) et les deux comtesses de franque pierre » (J. Houdoy, id., p.42.). Houdoy place ce groupe au portail de l'église mais la gravure de MIl lin (Antiquités nationales, t. V, pl. N° LIV, pl. 2, fig. 3) représente bien le portail de la salle des malades. La chapelle, Il est vrai, prolonge directement celle-ci. Toutes les statues ont disparu à la Révolution. Ce sont les fondatrices Jeanne de Constantinople et sa sœur Marguerite de Flandre agenouillées de part et d'autre de la Vierge à l’'Enfant et présentées chacune par un ange. A travers la gravure de Millin, seul souvenir image de ces sculptures placées sur 16 tympans et non aux ébrasements comme en d'autres portails plus anciens (par exemple celui du couvent de la Thieulloye aux portes d'Arras avec Mahaut d'Artois et Othon IV de Bourgogne, à genoux également), on reconnait le style ample et souple de l'art gothique finissant. La Vierge fut remplacée en 1659. Une autre statue de Notre-Dame est taillée en 1620 par Nicolas Lepot pour la porte arrière de l'hôpital donnant sur la place Saint-Martin (M. Vandalle, " L'art a Lille », dans B.C.F.F., 1951, p. 102.). Au Chapitre Saint Pierre de Lille, le jubé est refait en pierre: Allard Prouvost y sculpte deux anges pour encadrer la porte du chœur: Houdoy considère ce jubé est une des premières œuvres de la Renaissance flamande et certainement la plus importante compte tenu de témoignages postérieurs mais Léon Palustre rejette cette opinion et estime qu'Il demeurait d'esprit gothique L. Palustre, La Renaissance en France, t1, p3). Ce ne furent pas les seuls travaux:pour la bibliothèque du chapitre construite en 1507-1508 au dessus d'une galerie du cloître, Allard Prouvost sculpte trente-six figures décoratives, qui contribuent à la beauté de la salle dont les vitraux ont été évoqués plus haut.». « Allard Prouvost dessine aussi le modèle des portes en cuivre ciselé pour le chœur de la collégiale Saint Pierre réalisées par Jean Malderée, de Tournai en 1522-1525. »



Le château de Pierre de Roubaix, la halle aux draps et l’église Saint Martin dont la tour massive existe encore. Au centre de la miniature, la place, actuelle grand place, la route va, à gauche vers la chapelle du Saint Sépulchre ( où se trouve la Banque de France et la place de la liberté) ; la rue à droite correspond à l’actuelle rue du général Sarrail où on voit l’hôpital Sainte Elisabeth avec son clocher. Sur la droite de l’église Saint Martin, en biais, lla rue du vieil abreuvoir. A l’arrière, les deux moulins sur la plaine des hauts-Champs. A cette époque, en 1603, Roubaix avait 3.000 âmes


6: Jacquemart Prouvost

Décédé en 1504, époux de Marguerite Waymel, décédée en 1504 : ils eurent : Nicaise, Jean, Péronne, Marguerite.

Jehan Prévost, fils de Jacquemart : 7 cens de jardin emprès le Tilloeul. Jacquemart Prouvost et ses enfants, à savoir Jehan et les enfants Nicaise Prouvost : demi bonnier 1/3 et ½ cens- 4 cents de labeur au chemin du Tilleul à Lannoy. Archives municipales de Roubaix A° 1504 :Hacquin, Caisin, Péronne, et Margot, enfants de Marguerite Waimmiel, femme qui fut Jacquemart Prévost ; relief de 4 cens par le décès de ladite Magrite.


7 : Nicaise Prouvost
Enfants : Martine Prouvost (v 1535-) mariée avec Camille de le Rue ; Jehenne Prouvost (-1579) mariée avec Willaume de Lobel.


8 : Martine Prouvost

Née vers 1535, époux de Cornille de le Rue (vers 1530-a1576p1542) Ils ont 8 enfants : Roland de le Rue ( v 1570- a 1645) marié avec Marie Mullier le a./ 1599; Jacques de le Rue ( v 1656) marié avec Marguerite Le Comte le 27/09/1604 à Roubaix ; Jean, Marguerite de le Rue mariée avec Nicolas Alavaine ; Pasqueir ; Péronne de le Rue mariée avec Estinenne Glorieux ; Thomas ; Josse. Jacquemart Prévost et ses enfants, à savoir Jehan et les enfants Nicaise Prévost : demi bonnier 1/3 de ½ cent. 4 cents de terre au chemin du Tilloeul à Lannoy. Cornille de le Rue : un lieu de 7 cents empress le Tilloeul, apr achat de jehan Prévost, fils de jacquemart.1/2 bonnier 1/3 et ½ cent- 4 cens de terre à laboeur au chemin du tilleul à Lannoy. Archives municipales de Roubaix AA 10 : Martine Prouvost, veuve à Cornille de le Rue sur 8 cents et demi quartron de terre à labeur pris en 16 cents ½ contre Beltremieux de Lobel, tenant d’un sens aux terres de la Pontenerie.Le bien passe ensuite à Etienne Glorieux par Péronne de le Rue, sa femme.Il est ensuite à Robert Lézy par acahet en 1610. Puis par mla suite, la moitié appartient aux enfants de Thomas de le Rue, à cause de Jeanne de lézy, sa femme et et l’autre moitié à Claude Lézy. La veuve et les enfants de Cornille, par achat à Jehan Prévost, fils de Jacquemart, sur un autre manoir contenant parmi jardin 7 cents gisant auprès jehan Thilleul. Le bien passe ensuite à Jacques de le Rue. Dans NG 094 p 467, Martine Prévost est donnée comme fille de Jehan., lui-même fils de Guillebert des Huchons et d’Isablle Castellane (Archives municipales de Roubaix AA 11/2 et AA9).

Jean Prouvost (1525-1559) , époux de Marguerite Malfait (1525-1562),  ne serait donc pas le père de Jehan Prouvost époux d"Antoinette le BLAN. Les Malfait sont une de ces quelques familles qui, "depuis Charles Quint, domine la fabrique Roubaisienne." Hilaire -Trénard: de leurs enfants Jacques, Guilbert , Guillaume , Isabeau, Jehanne, Martine,  seul  l'ainé Jean, ci-après, eut une descendance:" Mention du franc - alleu de la fondation de Jean «Prévost» dit Huchon (XVI"). " Puymège.

Jacques Malfait ca 1480 &

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Philippe Malfait +/1595 &ca 1545

Marie Lezy +1595/

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Jacques Malfait ca 1550-/1639 &

Marguerite Flameng ca 1550-1580/

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Pierre Malfait +1641 &1613

Marie de Le Becque 1596

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Philippe Malfait 1620-1695 &1643

Adrienne des Tombes ca 1615-1695

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Jean Philippe Malfait 1663-1717 &1686

Elisabeth Matthieu 1653-1727

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Nicolas François Malfait 1696-1746 &1734

Marie Joseph de Le Court 1707-1751

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Nicolas Séraphin Malfait 1740-1804 &1773

Marie Louise Leroy 1747-1815

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Seraphin Lambert Malfait 1775-1827 &1802

Marie Pélagie Smet 1781-1865

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Louis Emmanuel Malfait 1817-1879 &1845

Céline Jeanne Desurmont 1824-1898

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Arsène Pierre Malfait 1856-1933 &1886

Antonie Marie Duquennoy 1866-1911

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Jean Malfait &

Jeanne Six

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Jean Malfait &

Anne Jacqueline Leurent 1922

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Jean Malfait &

Maury Amand

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Jean Malfait

Le nom est anciennement cité dans le cartulaire de Cysoing.


Quelques Prouvost, non rattachés:

« 1270 (avril) JEAN de Mortagne, châtelain de Tournai, fait savoir qu'il a donné et reporté en la main de Raoul, son frère, en accroissement de son fief, 11 bonniers et 12 verges à Dottignies en la Dove, et environ 13 bonniers à Saint-Léger, hameau de la Raspaille, devant ses hommes de fiefs, pairs de Raoul : Roger de Mortagne, seigneur d'Espierres, Thomas de Mortagne, Gillon du Lokeron, chevaliers, Arnoul de Mortagne, clerc, Ankiel Wavison.  Il a plu à mon frère de reporter le tout en mains des Templiers de Flandre, par vente.  Les frères tiendront ces biens en francs-alleux; comme ils tiennent tout ce qui leur est échu de Gossuin Fastret, plus 4 bonniers acquis dans la suite.  TEMOINS, les échevins de Tournai : OTTON le Brun, Arnoul d'Estaimbourg, Gossuin d'Espierres, Gauthier le Prouvost, chevalier. »(Arch. nat.  Paris.  S.5210, liasse 45, n°3). A la même époque, " Jacques «Li Prouvost », chevalier, est cité en 1383 "  Puymège; Gauthier le Prouvost, chevalier, échevin de Tournai.

Jehane, femme de Jehan Prouvost le père, testa en mai 1306. Je donne pour Dieu et en aumosne à monseigneur Jehan Lenwilleur 1 hanap d'argent à piet, a escuçon à cornes de cierf; pour faire une verrière à S. Margrite; à Hanekin Prouvost et à Willekin, se frère, et à Magnon, fille Anniès me fille, cescun 1 kanap d'argent à pied, tel cius fu que j'eue à le Ronde Taule; à Marotain, nonnain dou Sauçoit, fille mon frère, j hanap d'argent sans piet, aj escuçon de Flandres. Société historique et archéologique de Tournai - Editeur: Société historique et archéologique de Tournai. A Antoine Prouvost, pour l'argent et la fachon d'un plat d'argent doré avec un esmail armoyé des armes de léglise que Me Jean de Vado à fait faire: Mémoires de la Société des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille. « La seigneurie du Bru passa ensuite à l'Hôtel des Nobles. Au XIIe siècle, les rentes du Bru dépendaient du domaine d'Orchies; elles furent cédées par le Roi vers 1313 au sire de Landas et de Bouvignies, qui les vendit bientôt à Henry du Mortier, de Tournai, de qui elles vinrent par succession à Henry Prouvost (Cartul. de Flines, 1, 472473.). .. «A Jacques Prouvost, charpentier, pour avec ses serviteurs mettre et transporter les bancqs et bailles en bas et puis les remettre à leurs plache 8 livres. Pour deux a trois sacs desauthint) » Quant à la messe, chantres et chapelain le jour du Roy, portant livres, se paye par le dit roy ici pour mémoire. CASS.-civ. 25 novembre 1901. Le lendemain, qui fut mardy, le duc Charles commenca de aprochier la ville d'Amiens, de laquele issirent grant foison de gens d'armes pour envahir l'avant garde du duc; et firent illec une escarmuche qui gueres ne dura, quant retraire les convint dedens la ville, combien que ilz y occirent ung homme d'armes de Lille en Flandres, nommé Thomas Prouvost, par la faulte de son cheval, non fait de la bouche, duquel il ne se sceut aidier à son besoing, jà si deffendist il vaillamment. Et le joeudy ensievant, à une escarmuche quy se fist devant Amiens, furent occis deux hommes d'armes Franchois l'un estoit au conte Dampmartin8, et l'autre à Salzart. Anchiennes cronicques d'Engleterre. III. [6e partie, livre 6 : 1469-1471.] - 1863. (Suivi de pièces justificatives et en appendice de l'"Histoire de Charles, dernier duc de Bourgogne") par Jehan de Wavrin, Editeur Renouard (Paris) 1858-1863 « Item fu ordonné des segneurs de Tournay que à la journée que le roy de France se combateroit, la ville luy envoyeroit à ses despens deux mil hommes de piet bien armés et habilliés tous vestus d'une parrure, et les feroit- on armer aulx despens des rices hommes et marchans. Et furent tous prests et armés, et en y eult aulcuns qui se confessèrent, et eulrent cappitaines pour eulx conduire. Ce fut Willame du Parcq, Willame de Hellemines, Jaquemon Mouton fils seigneur Gillon, Jehan Prouvost, Jehan Gargatte et Jaquemart Gargatte. Et adont fut criet à Tournay que tous ceulx qui voulloient avoir souldées pour yssir de ceval à le journée, que la ville les monteroit et querroient ceval. Et sy y fut cryet que tous ceulx qui avoient estet souldoyers à Burenfosse, à Thun, à Mortangne et à Saint-Amant fussent prests et habilliés pour widier à la journée et que nuls ne le refusast sur estre ennemis à la ville, et il seroient payé, et auroient les arbalestriers dix souls tournois pour le jour et ceulx à glave wit sous tournois. Oeuvres de Froissart. Chroniques. Tome 25 / [2] / publ. avec les variantes des divers ms. par M. le baron Kervyn de Lettenhove,...Auteur : Froissart, Jean Éditeur : Biblio (Osnabrück) Date d'édition : 1867-1877 Divers statuts: Pierre Prouvost, fermier; Marie-Jeanne Delebecque, sa femme; Antoine Prouvost, occupeur; Marie-Anne Desnoullet, sa femme.Anne-Marie Prouvost, Guillaume-Joseph Prouvost, ouvrier, marié-Françoise Detailleur ;Marie-Thérèse Lefevre, veuve de Pierre-François Prouvost, Jeanne-Rose Prouvost » Gilles Prouvost, prêtre. 1631, 20 mai. Catherine de Sains, prieure, Isabeau Mazure, Adrienne Tréselle, Anne Tréselle, Marie Prouvost, Antoinette Piétin, religieuses, « après avoir invoqué le S. Esprit-au Saint Sacrifice, et chacune religieuse confessée et .communiée », ont choisi pour maître Hugues Beckman, prieur de Cysoing, au lieu d'Augustin Wagon, décédé. Elles requièrent les proviseurs de l'installer. E. 1, Original, papier;


1639, 5 février. — Election du maître Philippe du Triez. Nous les soussignées, prieuse et religieuses de l'Hospital Notre Dame lez Seclin, attestons à tous qu'il appartiendra, avoir fait élection d'un maistre pour estre notre supérieur, tout en telle forme et manier que ses prédécesseurs ont esté eslus et establis, sçavoir M. le Maistre frère Philippe du Triez, lequel a été estahly et mis en possession par MM. les proviseurs, après avoir remerchié M. le Rév. Prélat de Cysoing, auparavant maistre dudit hospital et ce en la chambre que l'on appelle S. Paul, par MM. les proviseurs tels que Mgr le baron Rasingen et M. le rév. doyen de S. Pierre à Lille. Et en témoignage de vérité avons ici tous posé nostre signature. Ce fut fait le 5e de febvrier 1639. —"Marie Prouvost, Anne Tréselle, Barbe d'Attiches, Elisabeth d© le Rue, Marguerite de Vos, Marie Mariscal, Jeanne Ego, Catherine Ghesquier, Hélène Desfontaines, Madeleine Grandelle. E. 1, Original, papier.


Autres lignées:

Les Prouvost du Busquet :




Archives de Roubaix, AA-16-BB-1-2

Alain Watine-Ferrant continue : « L'ascendance de la troisième famille PROUVOST dont la descendance est citée dans le livre des famille sous le titre : " Henri PROUVOT -DE BAILLEUL Adeline". J'ai étudié cette ascendance car l'orthographe PROUVOT m'interpellait. En fait, cette graphie n'a été utilisée pour cette famille qu'après la Révolution et d'ailleurs, l'un des fils d' Emile a gardé la forme PROUVOST. Cette famille est donc celle que j'appelle les "PROUVOST DU BUSQUET". Le Busquet était situé à Croix mais dépendait de la Seigneurie de Roubaix. J'ai retracé une descendance assez complète du premier ancêtre. On retrouve dans cette descendance, en dehors des PROUVOST la famille Matthieu BAYART PROUVOST dont descendent notamment des BOUTEMY, des DERREUMAUX, des BOSSU, des SCALABRE, des WATTINNE, des WATINE, etc… la famille Claude LEZY PROUVOST dont descendent des FLIPO, des DASSONVILLE, des MEURISSE. Guilbert PROUVOST époux de Jeanne d' AUDENAERDE était censier à Roubaix ainsi que son fils Philippe époux de Françoise BAYART. Leur fils Jean époux de Jeanne de LAOUTRE était laboureur ainsi que le fils de ceux-ci Pierre époux en secondes noces de Marie Jeanne FACON. Ce Pierre avait ajouté à sa profession de laboureur celle de Faisannier ou faisandier. Puis un de leur fils Antoine époux en secondes noces de Marie Anne DESNOULET devient jardinier alors que ses frères entrent dans la Fabrique. Un de leur fils Pierre Joseph épouse à Wattrelos Elisabeth COIGNET . leur fils Pierre François né en 1783 à Roubaix, époux en premières noces de Marie Thérèse DESPREZ devient boucher à Roubaix et épouse d'ailleurs en secondes noces Marie Joseph D' ESPLECHIN, fille elle même d'un boucher de Lys les Lannoy. Pierre François et Marie Thérèse DESPREZ sont les parents d' Henri Joseph PROUVOST, fabricant et époux d' Adeline Rosane de BAILLEUL. Ce sont donc les ancêtres des PROUVOT que l'on voit dans le livre des familles de 2010.

Guilbert Prouvost, vers 1480 I Jehan Prouvost Né vers 1510, + vers 1576 époux de Catherine Rys I Guilbert Prouvost Né vers 1560, épouse en 1594 Jeanne d’Audenarde I Philippe Prouvost, Né le 13/08/1608 Epoux en 1632 Françoise Bayart I Jean Prouvost, Né le 22/11/1632, décédé le 2/2/1702, épouse le 2/12/1651 à Croix Jeanne de Laoutre I Pierre Prouvost Né le 26/02/1662 à Roubaix, mort le 18/03/1716 à Roubaix Marie Jeanne Facon I Antoine Joseph Prouvost Né le 1° mai 1714 à Roubaix, décédé le 24 février 1790 à Roubaix Epouse le 20 avril 1751 à Marcq-en-Baroeul Marie Anne des Noulet I Pierre-Joseph Prouvost Né le 8 mars 1758 à Roubaix, épouse le 2 mai 1780 à Watrelos Elisabeth Coignet I Pierre François Prouvost Né le 2/9/1783 à Roubaix, Décédé le 2/11/1838, épouse le 12/10/1808 à Roubaix Marie-Thérèse des Prez I Henri Joseph Prouvost Né le 12/11/1817 à Roubaix, décédé vers 1848 à Roubaix, époux le 23/01/1848 à Roubaix Adeline Roxane de Bailleul I Emile Henri Prouvot (terminaison en vot) Né le 17 avril 1847 à Roubaix, décédé le 2 mai 1885 à Roubaix

Les Benjamin Prouvost

« Aucune jonction avec la famille étudiée dans cet ouvrage n’est prouvée à ce jour ; il s’agit, en principe, d’une famille homonyme. » Philippe A Rammaert.


Ascendance relevée par Alain Watine-Ferrant.


Jacques Prouvost, né vers 1610

Epouse Marguerite Bouche

I

Jacques Prouvost vers 1640

Epouse Marie des Maretz a 1676

I

Léonard Prouvost né en 1676

Epouse le 09/05/1702 à Mouvaux (Nord) Marguerite Jeanne de Cottignies

I

Jean Baptiste Prouvost né le 23/04/1703 à Marcq en Baroeul + 1775

Epouse le 05/05/1733 à Tourcoing Marie Joseph de Lespaul

I

Jacques Joseph Prouvost né en 1744 à Tourcoing, + le 04/07/1805 à Roubaix

Epouse à Neuville en Ferrain, Pétronille Joseph des Tombes

I

Benjamin Prouvost, né le 13/11/1774 à Roubaix

Epouse le 13/10/1817 à Roubaix Marie Catherine Crouset

I

Benjamin Prouvost, né en 1820, Roubaix, décédé en 1896 (76 ans).

marié avec Marie Delescluse, née en 1844, Roubaix, décédée en 1883 (39 ans),



dont

Edouard Prouvost1868-1918 marié avec Valentine van Elslande 1869-1950 qui eurent 10 enfants alliés aux  grandes familles de la région au point de constituer comme une branche collatérale.

On note : Marguerite-Marie Prouvost, née le 19 avril 1921, Paris, religieuse (Fille de l'enfant Jesus). Claire Prouvost, née le 15 novembre 1928, Roubaix (Nord), religieuse (Sacré-Coeur). Madeleine Prouvost, née le 19 septembre 1898, décédée le 29 septembre 1990 (92 ans), religieuse (Sacré-Coeur).


Henri Louis Marie Joseph Prouvost (1895 - 1983)

Voici les pages de la généalogie par le chanoine Leuridan sur les Prouvost:

au début du XX° siècle.

Dactylographié par Philippe Rammaert







L'ascendance agnatique des Prouvost actuels

d'après les travaux d' Alain Watine-Ferrant en 2012


Wasquehal


A partir de documents authentiques aux Archives Municipales de Roubaix cités et dépouillés par Alain Watine-Ferrant, généalogiste renommé; nous avons eu la reproduction de deux des plus importants: - Roubaix : Relief des terres (1437-1598) et arrantements (1455-1641) par Jean Luc DENNIN et Marc LELEUX : TEG NS 061 (consultable au GGRN) - Roubaix : Vente de terres (1477-1616) AM Roubaix CC 272 à 289 par Jean Luc DENNIN et Bernard MOREAU : TEG NS 210 (idem) - Les Comptes des vingtièmes de l’an 1601 pour Roubaix par Maxime SENAVE : TEG NS 094 (idem) - Roubaix : AM Série CC 282 à 296 (1560-1631), AM Série AA14 (1683) par E DERREUMAUX : TEG AM 158 (idem) - Roubaix : Ventes et achats (1589-1709) AM Série DDbis par E DERREUMAUX et B MOREAU : TEG NS 165 (idem) - Roubaix : AM Série AA, Terriers de 1350 à 1641 par Jean Luc DENNIN et B MOREAU : TEG NS 206 (idem) - Les habitants de Roubaix du XIVème siècle au XVIIème siècle (1350-1649) par B MOREAU : TEG NS 118 (idem) - Wasquehal : vingtièmes de 1601 par Maxime SENAVE : TEG NS 100 (idem) - Wasquehal : Comptes de la Seigneurie (1435-1682) par Jean Luc DENNIN : TEG NS 215 (idem)

- Inventaire Sommaire des Archives Communales antérieures à 1790, par Th LEURIDAN, chez Paul DUPONT à Paris A° 1866
- Concernant les textes cités, voir notamment : Archives Municipales de Roubaix : AA13 Wasquehal vers 1590, CCbis 6 Wasquehal – Busquet A°1587, 1583, 1560, CC 272-289 A°1587, AA 8 A°1153, AMR CCbis 3 sous Wasquehal.

On voit que les Prouvost de Wasquehal sont, au XV° siècle, des propriétaires aisés (à l'époque on dit "censiers" ou "laboureurs"):

Guilbert Prouvost

né à Wasquehal vers 1455



Wasquehal dans l'album de Croy et dans www.leuropevueduciel.com

Y a t'il un lien avec: " En 1458, Guilbert et Jean Prouvost recurent du seigneur un fief flégart situé près du Wault " tenu de la seigneurie de Roubaix,sis près du moulin de Roubaix et pour relief ils lui devaient un paon et un rossignol " ; "ledit rossignol à livrer en temps et saison quand ils nichent et qu'on peut en découvrit" Leuridan ? Ce fief sera tenu par l'ancienne famille Le Clercq. !

Jehan Prouvost

son fils : né vers 1485, décédé 1586, époux de Jehenne des PRETZ, décédée a1557. Jehan, fils de feu Guilbert est cité dans plusieurs documents en 1551 et 1556. Ils ont au moins 4 enfants. : Jehan, Willaume (vers 1515- 1583 1587) marié à Philipotte des Pretz, Guilbert (vers 1520-1576) marié à Jeanne Deffrennes, Jacques. « Jehenne Prévost, veuve de Willaume de Lobel et Martine, femme de Cornille de le Rue, 12 cents par relief (AMR AA8 A° 1553 Busquet)


!

Willaume Prouvost

-Son fils - ,né vers 1515, décédé entre 1583 et 1587, laboureur à Wasquehal, épouse Philippotte des PRETZ, décédée en 1560, fille de Jean. Il a au moins 9 enfants cités aux Archives Municipales de Roubaix dans un acte de 1587 (CC272-289) et dans d’autres actes de 1560, 1583 et 1587. Il est le père de Jehan, ci après, Toussaint (-a 1612), Antoinette, Jeanne épouse de Jehan Locquifier, Guilbert (vers 1520-1776) époux de Jeanne Defrennes (dont Gilbert, Antoine époux de catherine Leuridan, Ambroise époux d’Aliénor de la haye, Marie, Marguerite époux de Jacques Masurel, Péronne, Pierre), Marie, Jehan, Willaume.

A° 1583-Wasquehal : Guilbert, Jehan, Jenne, Toinette, Prévost, enfants de Willaume, relief d’1/5 de 8 cents-1 cent et demi, - 1cent 20 verges pris en 10, contre Jacques des Pretz, par le trépas de Catherine Prévost, leur sœur.

Archives municipales de Rouabix CC bis 6-Wasquehal- Busquet-A° 1587 Guilbert, Toussaint, Antoinette et Jeanne Prévost, Marguerite et M arie Locquifier, enfants de Jehan et feue Jehenne Prévost, enfants de feu Willaume Prévost, relief de huit cents deux verges½- 4 cents-5 cents.

Guillebert, Toussaint, Antoinette et Jehenne Prévost, Marguerite et Marie Locquifier, enfants de Jehan et feue Jehenne Prévost, par le trépas de Willaume Prévost leur père et grand père, ont relevé la demie de 2 cents 4 verges (Archives Municipales de Roubaix CC 272-289 A° 1587).

Il est père de:

!

6: Jehan Prouvost

époux Antoinette Le Blan.

né vers 1545, décédé à Wasquehal vers 1590, laboureur à Wasquehal. Le mot laboureur veut dire propriétaire terrien aisé. Il épouse Antoinette le BLAN et ont 6 enfants connus.




Voici, selon Alain Watine-Ferrant, le texte le plus important qui permet de contredire la filiation donnéee par Leuridan d'une ascendance agnatique par les Prouvost des Huchons et d’en établir une nouvelle : «  Jehan Prévost, fils de Willaume, par relief de Philipotte des Pretz sa mère, 8 cents de labour- 1 cent ½ pris en 8 contre Jeanne des Revaux, fille de Valentin- 10 cents par achat de Jehan Maton, jacques Despretz et les enfants de Pierre des Pretz- 19 cents 3 quarterons ½ par relief de Péronne le Blan, sa tante, pris en 2 bonniers 4 cents contre Philippe Leuridan et Marie des revaux sa femme- 13 cents 3 quarterons ½ de labour par achat de Noël Selosse et Péronne Wastel, sa femme. A Antoinette Le Blan sa veuve et Willaume, Pierre, Jehenne, Catherine, Anne et Marie Prévost ses enfants (Archives Municipales de Roubaix AA13 Wasquehal vers 1590).

Les terres de Jehan PREVOST, fils de Willaume et de Philipotte DEPRETZ ? époux d’ Antoinette LEBLAN donnent notamment sur la piedsente du grand Cottignies à Wasquehal, vers le Quesnoit.



Le Grand Cottignies à Wasquehal (photo www. leurope vue du Ciel)


WASQUEHAL AU FIL DU TEMPS

En 1096, le Chevalier Gérard de Waskenhal est l’un des témoins de l’acte par lequel Robert Le Jeune, Marquis des Flamands, au moment de partir pour la délivrance de Jérusalem, donne à l’Eglise Saint Pierre de Lille le bodium de Lesquin – Le bodium est une dîme assimilée à un fief. Ce document doit-il être considéré comme un acte de naissance ou comme un acte d’existence du modeste fief wasquehalien, qui ne comptait guère à l’époque plus de soixante feux ? Les consonances germaniques du lieu et des noms des seigneurs de ce lieu portent à croire que la présence d’une microscopique société d’origine franque préexistait à la rédaction de cet acte. Il est en effet évident que visuellement la graphie de Waskenhal pourrait se traduire par Waschen-hal, soit en français : lavoir. La traduction de la racine teutonique Wasch ou Wack, élément de base dans Wasch-aerde : terrain humide et mou, ne peut non plus être négligée d’autant que la présence de la Marque et de nombreux marécages à cet endroit semble justifier cette interprétation. L’étymologie du nom des seigneurs évoque également une origine germanique. Ernoul, Walcher, Richer succèderont à deux Gérard ; noms qui rappellent qu’au Vème siècle, les Francs Saliens ravagèrent le Tournaisis avant de s’y installer. Childéric y vécut et Clovis naquit à Tournai en 465. De 1096 à la bataille d’Azincourt en 1415, c’est-à-dire, de Gérard de Waskenhal à Gérard de Ghistelles, les fiefs de Wasquehal La Marque et de Wasquehal-Paroisse demeureront réunis en un seul domaine sous l’autorité de seigneurs qui se qualifieront Sire de Waskenhal. Ainsi durant près de quatre siècles, se succéderont, à la tête de ces deux fiefs, une vingtaine de chevaliers soumis aux aléas des aventures guerrières de leur suzerain, le Comte de Flandre. Ces successions dépendront également des alliances matrimoniales et des revers de fortune. On remarquera, dès l’abord, que la modeste apparence de ces fiefs ne correspond certainement pas à l’éclat de ses maîtres. Chevaliers et compagnons d’armes des Comtes de Flandre et des Ducs de Bourgogne, ils auront l’occasion de participer en leur compagnie aux expéditions lointaines en Terre Sainte. Le Roi de France n’hésite pas en certaines occasions à se porter garant pour eux. Ainsi, au camp de Saint Jean d’Acre, en 1191, Philippe Auguste se porte caution envers des gênois pour un prêt consenti à un groupe de chevaliers flamands parmi lesquels Richer de Waskenhal est nommément désigné. Second exemple de la noblesse des maîtres de Wasquehal, Gérard de Ghistelles sera nommé « Rewaert », c’est-à-dire Gouverneur de Flandre par Charles VI, Roi de France, après la victoire de Roose-Beke, en 1382. A la mort de Gérard de Ghistelles, tué à la bataille d’Azincourt en 1415, la division du domaine en Wasquehal la Marque et Wasquehal-Paroisse, respectivement assignés à Jean de Ghistelles et à Guy de Ghistelles, fera que chacun de ces fiefs désormais amalgamé à de prestigieuses maisons nobiliaires, connaîtra des fortunes diverses, mais toujours brillantes. Ainsi, à la suite du mariage de Marguerite de Ghistelles avec Pierre de Roubaix, Wasquehal La Marque restera désormais entre les mains des seigneurs de la maison de Roubaix à laquelle s’attacheront successivement les noms illustres des Luxembourg, Werchin, Melun, Ligne et Rohan, tandis que Wasquehal-Paroisse sera gouvernée par les non moins illustres familles de Bergues Saint-Winoc, Ranchicourt et Bournonville. De toute évidence, ces fiefs, désormais confiés à l’administration des baillis, ne seront plus considérés par leurs maîtres que comme des propriétés secondaires auxquelles ils rendront visite une fois dans leur vie. La réunion de ces deux fiefs ne sera à nouveau effective qu’en 1782, lorsque Charles, Joseph, Lespagnol de Grimbry s’arrogera le titre de seigneur de Wasquehal après s’être porté acquéreur des deux seigneuries. Il sera le dernier seigneur de Wasquehal, et, pour quelques années seulement. Mais, durant ces sept siècles, l’église de Wasquehal fait son chemin à petit bruit. L’évangélisation du Ferrain par Saint-Piat et celle du Tournaisis par Saint Eleuthère commencent respectivement à la fin des IIIème et Vème siècles. Vraisemblablement, le message du Christ n’éveillera l’intérêt des quelques paysans que vers la fin du premier millénaire. Le 15 août 1096, s’ébranle la première croisade des nobles à la conquête de la Terre Sainte. L’on remarquera que le premier acte attestant de l’existence de Wasquehal date de la même année. La présence du Comte de Flandre au côté de Godefroy de Bouillon laisse donc planer la possibilité de la présence du Seigneur de Wasquehal, son vassal. Ce ne sera cependant qu’en 1191, au cours de la troisième croisade que, devant Saint Jean d’Acre, dans une charte de Philippe-Auguste, la présence de Richer de Wasquehal nommément désigné, sera établie. La construction de la très modeste première église de Wasquehal ne fut néanmoins commencée qu’en 1252 alors qu’à Tournai s’élevait déjà la cathédrale. Cette disproportion en dit long sur la dimension de Wasquehal au XIIIème siècle. Donc, en 1252, commencent les travaux sous la direction de Walter, fils d’Eustache, du chapitre de Tournai et de Mathilde de Croix avec la collaboration active des habitants de la commune. Les sacrifices que s’imposent alors les Wasquehaliens pour amener en brouette les pierres blanches des carrières de Lezennes valent ceux des bâtisseurs de cathédrales. Ne possédant ni chariots, ni chevaux, ils alimentent le chantier par ce moyen archaïque, d’où l’expression populaire : « A Wasquehal, on y broute ». Bien qu’aucun document précisant l’emplacement de cette première église ne soit parvenu jusqu’à nous, deux indices révèlent que la seconde église fut bâtie sur les ruines de la première, autrement dit, sur l’actuelle place du Général de Gaulle. La présence du cimetière à

cet endroit dès le Haut Moyen-âge, et la fidélité des chrétiens de l’époque aux lieux déjà consacrés justifient cette hypothèse. Avec la consécration de l’église naquit spontanément dans la maison de Dieu le centre de toute charité. La table des pauvres, qui n’était autre que le centre communal d’action sociale d’aujourd’hui, fonctionna jusqu’au XIVème siècle sous l’administration exclusive du curé de la paroisse En 1296, une mention relevée dans le testament de Wautier, châtelain de Douai et Sire de Wasquehal, atteste de l’existence de ce centre de charité destiné à soulager la misère des pauvres de la paroisse. Cette première église, ainsi qu’une douzaine de maisons, furent brûlées par les français vers 1482 au cours du conflit qui opposa Louis XI, Roi de France, à Maximilien d’Autriche, époux de Marie de Bourgogne, Comtesse de Flandre. Il faudra attendre 1511 sous la

seigneurie de Robert de Ranchicourt et de Catherine de Bergues, sa femme, pour voir s’élever la seconde église sur la place de Wasquehal. Saint Maur semble avoir été, dès l’origine, le titulaire du sanctuaire et le Saint Patron de la paroisse. Pour quelles raisons Saint-Maur perdit le titre de Saint Patron de Wasquehal ? Le renversement violent de la royauté à la fin du XVIIIème siècle ne serait pas étranger à cette disgrâce. Dans la tourmente révolutionnaire, les reliquaires furent volés et les reliques dispersées. Le prestige de Saint Maur ayant disparu après des années de fermeture de l’église, la consécration d’un des deux autels latéraux à Saint Nicolas a probablement créé la confusion. Vers le milieu du XIXème siècle, la vétusté de cette humble maison de Dieu, mais aussi la fidélité à l’église d’un nombre croissant de paroissiens consécutif à une démographie ascendante obligent les membres du clergé appuyés par les pouvoirs de l’époque à prendre des mesures. Première victime, émouvant témoin de trois siècles d’histoire, le clocher disparaît en 1841. Il est remplacé par une tour carrée de 35 mètres de hauteur bâtie à l’écart de l’église sur l’emplacement actuel de l’entrée du métro. Ce nouveau clocher, qui survécut à la disparition de la seconde église, en 1877, demeura isolé, jusqu’en 1900, et ne fut abattu à son tour qu’à l’achèvement de la troisième église. Cette tour séparée de son église inspira l’esprit populaire ; tradition et chansons l’honorèrent. Avec la poussée démographique, la participation aux offices s’accroît au point que la vieille église construite, en 1511, se révèle trop petite pour accueillir un millier de paroissiens chaque dimanche. L’appui …


endroit dès le Haut Moyen-âge, et la fidélité des chrétiens de l’époque aux lieux déjà consacrés justifient cette hypothèse. Avec la consécration de l’église naquit spontanément dans la maison de Dieu le centre de toute charité. La table des pauvres, qui n’était autre que le centre communal d’action sociale d’aujourd’hui, fonctionna jusqu’au XIVème siècle sous l’administration exclusive du curé de la paroisse  En 1296, une mention relevée dans le testament de Wautier, châtelain de Douai et Sire de Wasquehal, atteste de l’existence de ce centre de charité destiné à soulager la misère des pauvres de la paroisse. Cette première église, ainsi qu’une douzaine de maisons, furent brûlées par les français vers 1482 au cours du conflit qui opposa Louis XI, Roi de France, à Maximilien d’Autriche, époux de Marie de Bourgogne, Comtesse de Flandre. Il faudra attendre 1511 sous la

seigneurie de Robert de Ranchicourt et de Catherine de Bergues, sa femme, pour voir s’élever la seconde église sur la place de Wasquehal. Saint Maur semble avoir été, dès l’origine, le titulaire du sanctuaire et le Saint Patron de la paroisse. Pour quelles raisons Saint-Maur perdit le titre de Saint Patron de Wasquehal ? Le renversement violent de la royauté à la fin du XVIIIème siècle ne serait pas étranger à cette disgrâce. Dans la tourmente révolutionnaire, les reliquaires furent volés et les reliques dispersées. Le prestige de Saint Maur ayant disparu après des années de fermeture de l’église, la consécration d’un des deux autels latéraux à Saint Nicolas a probablement créé la confusion. Vers le milieu du XIXème siècle, la vétusté de cette humble maison de Dieu, mais aussi la fidélité à l’église d’un nombre croissant de paroissiens consécutif à une démographie ascendante obligent les membres du clergé appuyés par les pouvoirs de l’époque à prendre des mesures. Première victime, émouvant témoin de trois siècles d’histoire, le clocher disparaît en 1841. Il est remplacé par une tour carrée de 35 mètres de hauteur bâtie à l’écart de l’église sur l’emplacement actuel de l’entrée du métro. Ce nouveau clocher, qui survécut à la disparition de la seconde église, en 1877, demeura isolé, jusqu’en 1900, et ne fut abattu à son tour qu’à l’achèvement de la troisième église. Cette tour séparée de son église inspira l’esprit populaire ; tradition et chansons l’honorèrent. Avec la poussée démographique, la participation aux offices s’accroît au point que la vieille église construite, en 1511, se révèle trop petite pour accueillir un millier de paroissiens chaque dimanche. L’appui financier de la municipalité, les dons du curé BOEDT, ceux des paroissiens et les subventions de l’état permettent le démarrage des travaux de la troisième église. La bénédiction et la pose de la première pierre s’effectuent dans une ville en liesse, le 15 avril 1877. L’importance des travaux ne permet cependant pas de terminer l’édifice qui demeure en divorce de son clocher. Il faudra attendre encore près d’un quart de siècle pour enfin admirer l’édifice achevé, lors de sa bénédiction, le 7 juillet 1901. Selon les voeux de l’association « Au coeur de l’Orgue » et de la municipalité, un orgue d’une exceptionnelle valeur musicale prodigue ses majestueuses harmonies à l’acoustique généreuse de l’église Saint Nicolas, depuis le 2 décembre 1989. Ces propos sur la noblesse et l’église de ce bourg, jadis entièrement consacré aux activités rurales, laisseraient à penser que calme et sérénité présidèrent à un développement harmonieux et sans histoires. Il n’en fut rien. Tout au contraire, la tourmente quasi permanente qui l’affecta met en relief le caractère assez exceptionnel de cette modeste cité, pour qui la lutte pour la vie fut bien souvent son lot quotidien. Au milieu du XVIème siècle, un violent bouleversement spirituel secoua les dix sept provinces des Pays-Bas dont la Flandre faisait alors partie. Durant l’été 1566, les communautés protestantes se déchaînèrent et brisèrent l’appareil solennel de l’église catholique. La population wasquehalienne participa étroitement à cette « guerre des gueux » puisque l’église fut iconoclastée, que plusieurs habitants, condamnés comme briseurs d’images furent exécutés et que sa noblesse se distingua dans la lutte contre l’hérésie. Les tragiques troubles religieux étouffés, après une courte période de calme instaurée par la sage politique des Archiducs Albert et Isabelle sur la Flandre, nous retrouvons Wasquehal devenu français, mais accablé par les pires calamités. De 1635 à 1713, les prétentions territoriales de Louis XIV engendrent pour l’agglomération lilloise des sièges et des combats meurtriers, accompagnés de famines aggravées par les épidémies de peste en 1636 et 1669. Wasquehal occupé tout à tour par les belligérants change quatre fois de nationalité en 25 ans, et connaît alors les moments les plus difficiles de son histoire. La paix d’Utrecht, en 1713, fera définitivement de Wasquehal une ville française. La paix revenue, la très modeste activité textile wasquehalienne, étroitement liée à celle de Roubaix, subit les conséquences néfastes de la rivalité drapière lilloise, antagonisme pervers qui entraîne l’arrêt de l’ostille et du rouet dans l’ouvroir. Pour parachever ce triste tableau, une épidémie de typhoïde jette l’effroi dans la population en 1787. Si l’on excepte les soubresauts idéologiques de l’avènement de la Première République, un calme relatif va gagner, jusqu’à la fin du XIXème siècle, ce bourg rural qui ne comptait guère que deux mille habitants en 1850. Calme tout à fait relatif, car on aura garde d’oublier l’occupation de la ville par les troupes autrichiennes, lors du siège de Lille, en 1792 ainsi que les saignées dans les rangs des jeunes recrues mobilisées pour satisfaire les ambitions guerrière napoléoniennes. On évitera également d’oublier les sévères luttes politiques, sociales et religieuses qui bouleversent l’horizon wasquehalien au début du XXème siècle. Sur le plan local, elles eurent incontestablement pour origine l’industrialisation forcenée du Versant Nord-est de l’agglomération s’accompagnant d’une démographie galopante et d’une exploitation éhontée du monde ouvrier par un capitalisme borné. De cette effervescence industrielle naît une classe ouvrière agressive qui fortifie la voltairienne foi républicaine et anticléricale, héritière du siècle des lumières. Alors que, à la charnière des deux siècles, le tissage à domicile cède la place à de puissantes entreprises textiles, qui s’installent au coeur de la cité, la diversification de l’industrie locale s’intensifie. Mais malgré l’avènement de la fabrique et le virage politique au rouge de sa grande soeur Roubaix, le conservatisme wasquehalien tient bon jusqu’au début du XXème siècle. Les élections municipales confirment d’ailleurs cette orientation puisque ce n’est, qu’en 1901, avec Lejeune-Mullier que les socialistes apparaissent aux affaires de la commune. Conséquence de ce nouveau comportement politique, un conflit majeur éclate entre les pouvoirs temporel et spirituel. Sur le plan local, l’application des lois anticléricales entraîne, en 1901, le départ des soeurs franciscaines de Calais, qui assuraient l’éducation privée des enfants, et provoque le 23 novembre 1906, un sévère conflit entre les pouvoirs publics et les paroissiens wasquehaliens s’opposant à l’inventaire des biens de l’église imposé par la loi sur la séparation de l’église et de l’état. Ces événements plus spectaculaires que tragiques n’empêchent pas la création de la paroisse Saint Clément au Capreau au beau milieu de l’effervescence politico-religieuse. Le curé MAES, alerté par le développement du Capreau, envisage alors la création d’une nouvelle paroisse dans ce quartier. L’abbé COUPPEZ, dépêché sur les lieux, se dépense sans trêve pour exercer son sacerdoce, tant et si bien, qu’après des années d’efforts, l’église Saint Clément, mise en chantier en 1910, est bénie deux ans plus tard. Mais, déjà se profilaient à l’horizon les tragiques événements engendrés par une Allemagne gonflée d’orgueil et une France au patriotisme exacerbé par la perte de l’Alsace-Lorraine. Et c’est ainsi qu’apparaîtront, le 15 octobre 1914, dans l’horizon wasquehalien, les Uhlans, lanciers farouches et redoutables du corps d’armée Würtembergeois. Quatre ans plus tard, jour pour jour, le 15 octobre 1918, les soldats allemands se retirent après avoir fait subir à ses habitants les pires tourments. Situé près du front, Wasquehal fut utilisé durant toute la guerre comme base de repos pour les soldats allemands descendant de la ligne de feu. Adolescents, femmes, vieillards demeurés dans la commune, adoptèrent dans l’adversité une farouche détermination. Pourtant, rien ne leur fut épargné. La faim, la déportation des brassards rouges, les réquisitions et confiscations, les détériorations et destructions, l’abjecte arrogance de l’occupant n’entamèrent ni leur résolution, ni leur résistance. Le départ de l’ennemi déclenchera dans la population une indescriptible joie décuplée par l’intime conviction que, désormais, la guerre sera définitivement bannie. Et pourtant, cette intime certitude de la disparition du fléau fera long feu. Vingt ans plus tard, l’antagonisme qui, depuis la guerre de 1870, tourmente les deux peuples, débouche sur un nouveau conflit, le 3 septembre 1939. A l’esprit revanchard et conquérant allemand, la France oppose alors une attitude résignée. Le souvenir encore trop présent du précédent carnage freine les ardeurs patriotiques. Aussi, sur le quai de la gare de Croix-Wasquehal, le départ des mobilisés s’effectue sans fanfare et sans illusion. En mai 1940, le reflux des troupes alliées se mêlant au million de réfugiés civils provoque une cohue sans précédent. Soixante pour cent de la population wasquehalienne se trouvent ainsi sur les routes, fuyant l’ennemi, errant au hasard des combats et mitraillages, pour en définitive faire demi-tour et découvrir Wasquehal, occupé, depuis le 1er juin 1940. Alors, à nouveau, durant quatre années, les arrestations arbitraires, le S T O, la faim, le froid, les bombardements seront le lot d’une population malheureuse affrontant les épreuves avec la même dignité qu’en 1914, avec toutefois un sentiment de révolte très affirmée. La répression féroce et les humiliations soulevèrent la réprobation générale de la population civile et dressèrent les plus courageux d’entre eux contre l’oppresseur. La résistance wasquehalienne se distingua très tôt avec l’action de trois réseaux : WO-OCMVoix du Nord. De nombreuxrésistants firent le sacrifice de leur vie dans le combat clandestin dont l’action la plus significative fut sans conteste le combat qui se déroula au Haut Vinage, le 3 septembre 1944, jour de la libération de l’agglomération lilloise. La malfaisante horde germanique en fuite, les lampions des fêtes de la libération éteints, la population retrouve ses préoccupations qui ont pour nom : rationnement, logement chômage. Mais, administrée intelligemment et soutenue par une population active, la modeste commune à l’activité rurale d’antan a fait place au fil des ans à une ville dynamique, certes de taille moyenne, aujourd’hui résolument tournée vers l’avenir et la modernité. L’ostille du XIXème siècle et les quatorze grosses fermes travaillant les 552 hectares des 686 que compte la commune, puis la puissante fabrique du XXème siècle avec sa monumentale cheminée plantée au milieu de la cité, enfin, les cabarets, foyers de la communauté ouvrière, ne sont déjà plus aujourd’hui que des souvenirs. Les références actuelles, qui caractérisent le nouvel horizon wasquehalien s’en différencient totalement. Désormais, l’école, le travail et les loisirs sont devenus les préoccupations prioritaires d’une société en quête d’une meilleure qualité de vie. Ainsi l’école, considérée comme la base de la société, sera dorénavant au centre des préoccupations d’une municipalité, qui investit dans la jeunesse, et s’efforce de faire profiter l’éducation des enfants et des adolescents du progrès des sciences et des techniques dans le respect de la tradition. La présence d’ordinateurs et l’enseignement de l’anglais, dès les classes primaires, témoignent de cette volonté. Ainsi, mieux orienté, mieux éduqué, l’enfant devenu adulte accédera à une vie professionnelle harmonieuse et féconde. Encore faudra-t-il que l’outil soit à la hauteur de ses espérances. L’avènement des moyens de communication ont permis d’atteindre cet objectif en installant désormais les usines extra-muros dans des zones industrielles propres et facilement accessibles. A ce titre, la commune de Wasquehal, dotée du métro, du mongy et d’un remarquable réseau de voies rapides, peut être considérée comme un exemple en la matière. Cette installation des usines hors de la ville a en outre l’avantage de limiter la pollution du centre urbain autrefois copieusement arrosé par les fumées toxiques des cheminées d’usines, dont celles de l’usine d’incinération ont laissé un mauvais souvenir. Certes, le travail anoblit, mais il contraint et fatigue. Il convient donc d’alterner le travail avec des loisirs au cours desquels l’homme pourra s’adonner librement à son penchant pour les activités ludiques, culturelles et sportives qui dispensent suivant la maxime de Juvenal « Mens sana in corpore sano », santé physique et morale. Pour parachever l’œuvre commencée avec l’école et le travail, en vue du bien être de leurs concitoyens, les élus de la commune s’efforcent de favoriser le développement de telles activités à partir d’une intense vie associative. Aujourd’hui, Wasquehal peut s’enorgueillir de posséder un réseau exemplaire d’associations représentant pratiquement toutes les activités majeures dans les domaines culturels, sportifs, sociaux et ludiques. Plus de cent cinquante associations fonctionnant au sein de la communauté wasquehalienne ont permis, non seulement de satisfaire les besoins fondamentaux qui viennent d'être évoqués, mais encore de sortir de l'anonymat une cité qui mérite d'être mieux connue et appréciée. En conséquence, on aura garde d’oublier de magnifier l’inlassable dévouement du millier de bénévoles qui contribuent au sein d’une vie associative exubérante à l’épanouissement de la jeunesse, à l’harmonie de la société, à la promotion de la cité. Et comme chantaient les anciens : « qu’in so du Capreau ou bin du Plomeux, crions tous bin haut, vif les Vasqaleux ». Extrait du livre : « Le Ferrain au fil du temps, une histoire de Wasquehal » d’Emile VIGNOBLE, édité en 1987 par la mairie de Wasquehal.


Listes chronologiques des baillis, lieutenants, hommes de fief et greffiers de Wasquehal.

SOCIETE D'EMULATION DE ROUBAIX DEUXIEME SERIE TOME I (TOME VIII DE LA COLLECTION) ,1885


BAILLIS :

Jehan de Laubiel était bailli de la terre de Wasquehal en 1365. (Brassart, Histoire du château et de la châtellenie de Douai, p. 165.)

Alard de Pontrewart, 1384. Il avait, avec les juges du lieu, rendu un jugement contre Jean de Gottignies, en faveur de Jacques Auxenfants. (Archives, du Nord, B. 1025 et 1027.). .

Jehan Beghin, bailli et receveur de la seigneurie de Wasquehal, en 1491.

Jacques Du Hamel, d'abord lieutenant, puis bailli, 16441653. (Archives de Wasquehal, GG. 3 fet 4.)

Jacques Cordonnier, 1663, mort en exercice, dans les premiers mois de 1677. Un service funèbre fut célébré à Wasquehal, pour le repos de son âme. (Archives de Wasquehal, ÇC. 7.) Remplacé par Martin Cordonnier, son fils.

Martin Cordonnier, 1677-1682.

Gilles Isambart, 1684.

Jean-Wallerand Farvacque, licencié ès-lois, avocat postulant en la ville de Lille, bailli de Wasquehal, 1687-1709 ; mort avant 1710.

Adrien-François Bevier, 1715-1719.

François-Joseph Le Monnier, procureur postulant à Lille, bailli de Wasquehal, 1721-1723.

Nicolas Suing, notaire royal à Marcq, bailli de Wasquehal, 1725 ; mort vers 1753.

Albert-François Mulle, 1755 1772.

Nicolas Joseph Suing, 1778 1781.


LIEUTENANTS :

Wallerand Lorain, avant 1590.

Charles Lezaire, 1621-1626. (Archives WasquehaUiGG.

Jaques Du Hamel, 1634, puis bailli. (GG; 2.)

Pierre De Le Rue. 1656; mort en exercice; vers 1680, et remplacé par Jacques De Le Rue probablement son fils

Jacques De Lé Rue, 1681; mort en exercice, le 17 novembre 1710.

Nicolas Brulois; mort avant 1734.

Antoine Hespel, 1787-1750,

François Brulois, 1750-1755.

Robert Prouvost, 1756-1757.

Nicolàs-Vincent-Joséph Bralois, mort en exercice, le 23 mars 1778.

Jean-Baptiste Deleporte, 1778-1785.

Louis-Joseph Deleporte, 1788-1789.


HOMMES DE FIEF :

Piéron de Le Blanquerie, — Jehan Picavôt, — Mahieu Meurisse, — Jacquemart de Le Rue, fils de feu Gilbert, — Jehan Gadenne, — Jehan de Le Rue, 1449.

Jean Lefebvre, — Jehan de Cottignies, 14851504, - Olivier des Obris, 1485, Jehan Selosse, 1485 et 1491.

Chrétien Le Conte, — Jehan de Hennion, 1491, — Jehan de Le Rue, 1491-1504.

Mahieu du Croquet, 1498.

Piérart Desbonnés, — Jehan Lortioir, 1504.

Pierre Salembier, — Noël Selosse, — Pierre de Le Rue, — Guillebert Du Hamel, 1609. (Archives de Wasquehal, Compte des pauvres,

Pierre Ferret, — Pierre Liètart, 1663.

François De Le Rue, 1671.

Pierre Franchomme, —Jean Deleporte, 1671-1689.

Adrien Louage 1671-1679

. Noël Selosse, 1673-1713.

Jean Picavet- Martin Cordonnier, (bailli), — Gérard .Brulois, Nicolas Brulois, — Jacques. Salembier, 1676.

Josse Defives, 1679.

Bauduin Dubar, 16811689,

Pierre Prouvost, 1689.

Henri Wattel. 1689-1699.

Jean Louage, 1689-1709. Jean Lerouge, — Hippolyte Deleporte, 1699-1701.

Nicolas Brulois, (lieutenant).

Guillaume Prouvost, 1699, 1709.

Jean-Baptiste Roussel, 1705- 1724. Jacques Picàvet, 1706.

Jean-Baptiste Fauvarcq, 1706-1716. : Mathieu Dumont, 1711-1713. Pierre Vandamme, 1712-1735.

Jacques Leuridan, 1716-1730.

Guilbert Dupont, 1716-1735.

Antoine Hespel, 1726-1750. (Lieutenant). Fortunat Franchomme, 17161754.

Toussaint Tiers, 1730-1735.

Nicolas Grulois, 1732.

Jacques Houzet, 1734-1735. François Brulois, 1735-1755. (Lieutenant).

Mathieu Dumortier, 1743-1752. Robert Prouvost, 1752-1757. (Lieutenant).

Jean-Baptiste Houzet, 1722; mort en exercice, le 2 septembre 1758. Pierre-Joseph Lebrun 1752.

Nicolas Vincent-Joseph Brulois, 1755-1772. (Lieutenani). Jean-Baptiste.Tiers, l755-1779.

Jean-Baptiste Carton, 1758.1779. Jean-François

Deleporte, 1758-1784. Jean-Bâptiste Deleporte, 1778-1785. (Lieutenant). . Pierre-Joseph Tiers,— Antoine-Joseph Hespel, 1784-1789. Louis-Joseph Deleporte, (lieutenant) Jean-Baptiste Delemasure, — Philippe-François-Joseph Roussel; 1787-1789.


GREFFIERS :

Antoine de Sains, 1590.

Pasquier Suing, greffier et notaire, 1657-1668. .

Nicols Vincre, 1668 1673.

Pasquier Suing; greffier, clerc et notaire, 1673-1711.

Nicolas Suing, 1612-1725; puis bailli; Jean-BaplisteFauvarque, greffier, clerc et homme de fief, 1755-1734F. Ouraet, 1741-1753.

François Garlier, 1758 1779. Philippe Piat, 1787, notaire à Roubaix.


Un décret du 14 décembre 1789, avait supprimé toutes les administrations dès villes, bourgs, paroisses et communautés, pour les remplacer, dans tout le royaume, "par des municipalités constituées d'une manière uniforme et soumises aux mêmes règles. Dans les communes ayant, comme Wasquehal, une population de 500 âmes jusqu'à 3.000, Le corps municipal se composait de Six membres : un maire et cinq officiers municipaux; un tiers des membres, y compris le maire, formant le bureau, les deux autres tiers formant le.conseil. Au corps municipal s'adjoignaient douze notables habitants et leur réunion, en certaines circonstances, constituait le Conseil général de la commune. Un magistrat était chargé, sous;le nom de procureur, de défendre les intérêts-et'de poursuivre les affaires de la commune. Tous ces fonctionnaires étaient élus,en assemblée générale, par les citoyens actifs. Le secrétaire-greffier était nommé, à la majorité des voix par le Conseil général.

Jusqu'à la Constitution de: l'an 3, la municipalité de Wasquehal eut successivement à sa tête les sieurs Jean-Joseph Brulois, maire, 1790 à l'an 2;— Louis-Joseph Deleporte,


Suivant la Constitution de l'an 3, dans les communes ou la population était inférieure à 5.000 habitants, l'administration locale ne se composa plus que d'un agent municipal et d'un adjoint, la réunion des agents municipaux de chaque commune formant la municipalité du canton. Le Conseil général était supprimé. Les agents municipaux de Wasquehal furent : Pierre-Albert Dumortier, du 1er germinal an 4 (21 mars 1796) au 16 fructidor an 5 (2 septembre 1797) ; — LouisJoseph Deleporte, ancien lieutenant et ancien maire, ans 5 jeté; — Jacques François Leuridan, an 7, démissionnaire, remplacé le 4 floréal ; —Louis-Joseph Deleporte, renommé le 4 floréal an 7 (23 avril 1799), exerça jusqu'au 10 messidor an 8 (29 juin 1800.)

La loi du 28 pluviôse an 8 (17 février 1800) confiait l'administration des communes, dont la population, comme celle de Wasquehal, n'excédait pas 2.500 âmes, à un maire, un adjoint et dix conseillers municipaux. Les anciens administrateurs furent invités à rester à leur poste en attendant les nominations nouvelles; mais ce provisoire se prolongea jusqu'au 10 messidor (29 juin 1800), jour où furent installés MM. Charles Hyacinthe-Joseph Lespagnol de Grimbry, maire, et LouisJoseph Deleporte, adjoint.

Louis-Joseph Deleporte étant mort en 1822, fut remplacé comme adjoint, le 25 septembre de cette même année, par Jean-Joseph Brulois, qui eut pour successeur, en 1831, le sieur Dumiortier, après lequel vinrent, en 1842 jusqu'en 1861, M. Pierre Cochetet et en 1861, M. Gros.

M. Charles-Hyacinthe-Joseph Lespagnol de Grimbry, mourut à Wasquehal, le 11 mai 1845, à l'âge de 83 ans. Chevalier, ancien conseiller au Parlement de Flandre, maire de Wasquehal, membre de la Légion-d' Honneur, M. Lespagnol était né à Lille, fils de Charles-Joseph Lespagnol de Grimbry, seigneur de Wasquehal, et de Marie-Jeanne Hyacinthe-Henriette-Joseph Thieffries de Reux ; il avait épousé Hyacinthe-Joseph Desfontaines de Preux,

Après M. Lespagnol, Wasquehal eut pour maire François-Joseph Leuridan, auquel succéda, en 1840. M. Charles-François Marie Le Prévost de Basserode, ancien colonel d'infanterie, beau-frère de M. Lespagnol de Grimbry. La notice de M. de Basserode est ainsi conçue :

Né le 24 juin 1774, entré à l'École militaire en-1784, sorti sous-lieutenant au régiment de Vintimille, en 1771 ; capitaine dans la première légion des gardes nationales mobiles du Nord lors de leur création, a fait en cette qualité la campagne de 1807 sur les côtes; adjudant-major de cette légion en 1807, a fait les campagnes de 1809 et 1810 sur les bords de l'Escaut, il y remplit les, fonctions de général de brigade dans la division Soulès, commanda la place de Saint-Nicolas et le fort de Liilo; chef dé bataillon dans le 7e voltigeur de la jeune garde impériale, puis commandant de la 51e cohorte du l 61 ban des gardes nationales mobiles du Nord et du Pas-de-Calais de 1813 à 1814. — Chevalier de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem, le 6 août 1814, chevalier de la Légion-d'Honneur en mars 1815, chevalier de l'Ordre du Phénix de Hohenloh-Bartenstein, en la même année ; — colonel et inspecteur des gardes nationales de l'arrondissement de Lille, en 1815; breveté colonel d'infanterie, le 11 décembre 1816; chevalier de Saint-Louis, en 1824; jouit du traitement de réforme de colonel.

En 1861, la population excédant 2,500 âmes, Wasquehal eut deux adjoints, MM. Gros et Lepers, qui restèrent les collaborateurs de M. Brulois jusqu'en 1870, époque où tous trois furent remplacés par MM. Mallet, maire, Kuntz et Hannart, adjoints. M. Droulers, maire actuel, est en exercice depuis 1871, ayant pour premier adjoint, M. Brulois, et pour second adjoint, jusqu'en 1882, M. Lagache, auquel a succédé M. Tiberghien.

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Genealogie-Pierre-Prouvost-Laus-Deo-Semper-1748 Les enfants de Jehan et Antoinette Prouvost furent Pierre Prouvost (v 1590-1624), décédé à Wasquehal, marié à Marguerite des Tombes ( dont Pierre (1621-19/02/1697), décédé à Roubaix marié avec Philipotte de Lespierre le 20/12/1651 à Lille et Jean Prouvost ( vers 1623-02/08/1702), né et décédé à Roubaix marié avec Barbe de Lespaul le 03/09/1646), Guillaume Prouvost marié avec Adrienne Wattel vers 1606 à Mouvaux, Jehenne, Catherine Prouvost mariées à Noël de le Rue, Anne Prouvost épouse de Pierre des Tombes, Marie. Jean Prouvost épousa en 1646 Barbe de Lespaul (dont postérité), et, avec François «d'Hallewyn », releva les fiefs du Fresnoy à Tourcoing, le 13 juillet 1677; Marie de Hallewin, petite fille de Pierre, fille d'Antoine, épousa, le 26 septembre 1621, Pierre de Lespaul de la branche cadette de la grande famille roubaisienne et lui porta en dot l'un des deux fiefs du Fresnoy consistant en 10 cents et les deux tiers d'un cent de terre. Leur fille, Barbe de Lespaul, s’allia à Jean Prouvost qui, le 13 juillet 1677, releva pour elle ce fief et en commit l'exercice à son Fils Jean Prouvost. Le même jour, François de Hallewin, descendant de Gilles, relevait le second fief du Fresnoy consistant en 8 cents de terre à labour sur le territoire de Tourcoing. A la même époque, Pierre Prouvost, décédé le 19 février 1697, épousait Philipotte de Lespierre, fille de Jacques de Lespierre, seigneur de Wassegnies, censier du Fresnes à Croix et d'Isabeau de Lobel; son aïeul Blaise de Lespierre était seigneur de La Ronderie et de Grimbrie. Leur fille Marguerite Prouvost épousa Jean-Dominique de Cottignies puis Antoine d'Espinoy. A cette époque Salomon Loquerel, époux de Louise-Thérèse Prouvost : « Je soussigne confesse avoir reçu de Jean Dominique Castel la somme de vinct-huict livres seize gro parisy pour avoir tranché de la deucenle des boïaux le nommé Jean Franchois de Lescluse pauvre homme de che lieu de Roubaix. par moy, Salomon Loquerel, Roubaix» le 30 de septembre. 1700. » Le 26 septembre 1702, on lui fait encore remettre trente trois livres pour soins donnes aux pauvres. Il continua à pratiquer à Roubaix jusque dans les premiers mois de 1726: son épouse, Louise-Thérèse Prouvost, était manufacturière à Roubaix, mais elle subit des pertes considérables, et, en 1736, le rôle de la capitation la qualifie pauvre: en 1738, elle est même «aumônnée » par le pauvriseur. Locquerel avait un fils Pierre-Joseph qui étudia la chirurgie. Salomon Loquerel ne devait pas avoir de titre, car les chirurgiens des bourgs payaient trois livres de capitation tandis que lui n'en payait qu'une, comme les garçons chirurgiens, barbiers et perruquiers. » Archives de Roubaix, CC-245, numéro 12. Le fief dit « de Courcelles » « Tenu de Roubaix à 10 livres de relief et à justice de vicomte, contenait avant le XVème siècle 13 bonniers 9 cents de terre et devait au seigneur de Roubaix un pourceau de 14 sous par an. En 1401, il était divisé en deux fiefs du même nom chargé chacun d'un demi pourceau, l'un des 7 bonniers 9 cents tenus par Jacques de Lespierre auquel succédèrent Willaume du Prêt, en 1417, et demoiselle Marguerite de Passy, femme de Simon Fournier, qui le possédait en 1452; l'autre de 6 bonniers, tenu par Jean du Bos, de Tourcoing, auquel succéda Willaume de Lespierre. Avant 1458, Jean Carpentier, seigneur de la Vigne, possesseur du premier fief, acquit de Willaume de Lespierre le fief de 6 bonniers et l'y réunit. Le fief de Courcelles contint alors, comme primitivement, 13 bonniers 9 cents dont 11 bonniers 9 cents et demi furent commués en terres renteuses en 1585, et il ne resta pour l'unique fief de Courcelles que 2 bonniers 6 cents et demi comprenant une motte amassée de maison, grange, étables et autres édifices, le tout enclos de fossés; chaingles, jardins, hayes et prés, quelques rentes et l'exercice de la justice vicomtière. Après les possesseurs indiqués ci-dessus, on trouve comme seigneurs de Courcelles la demoiselle Louise de Drua, Mahieu de La Barge, Jean de la Haye, par achat du précédent, François Cordonnier, receveur à Lille par achat de Jean de la Haye, 1621; les enfants du sieur Jorres, conseiller à la cour de la Monnaie de Lille; Charles Auguste Joseph Farvacque, demeurant à Haubourdin, 1766. En 1520, le censier de Courcelles est de ceux qui vont quérir des pierres à Lezennes pour l'église de Roubaix (actuelle église Saint-Martin). En 1553, la cense est reprise pour un revenu de 159 livres 12 sous 6 deniers. On trouve comme censiers de Courcelles en 1588, Péronne Hespel; en 1644 Jacques Cornille et en 1688 Gilles Bourgois. Le 21 avril 1766, Charles Auguste Joseph Farvacque, d'Haubourdin, seigneur de Courcelles, accorde à bail, par acte passé devant Charles Adrien Lelong, notaire à Roubaix, la ferme de Courcelles ne contenant plus que 3 bonniers 7 cents au prix annuel de 180 florins. » Leuridan, les vieilles seigneuries, les vieilles censes et les vieilles familles de Roubaix. Le fief dit « de Lespierre »

   Tenu de la seigneurie de la Petite-Vigne à 10 livres de relief, ce fief comprenait 10 bonniers environ pris en la cense de Lespierre.

Lespierre a laissé son nom à une famille du pays qui aux XIV et XVème siècles possédait aux lieux mêmes quelques seigneuries telles que la Petite-Vigne, Courcelles, le Petit-Quesnoy, Favreules, etc. A la fin du XVIème siècle, Pierre Le Cocq était seigneur de Lespierre; puis vint Adrien Van Heede par achat du précédent, et ensuite N… Imbert, fils de feu Nicolas, par achat d'Adrien Van Heede. C'est par la famille Imbert, du moins est-il permis de croire, que Louis Charles de Lespaul, écuyer, fut seigneur de Lespierre. En 1553, la cense de Lespierre est reprise, en fait d'impôt, pour un revenu de 162 livres. En 1633, elle est comptée pour 16 bonniers au rendage de 616 livres, y compris 2 douzaines de lin et 2 chapons. En 1653, le sieur de Lespierre occupait lui-même cette cense de 16 bonniers. En 1687, le censier de Lespierre était François Bonte; en 1831, c'était Jean Baptiste Mulliez. Une légende raconte que près de Lespierre, au lieu dit « La Justice » où l'on plaçait les fourches patibulaires de la justice seigneuriale de Roubaix, une sorcière a été brulée et qu'à l'endroit où l'exécution s'est faite l'herbe ne pousse plus. » Leuridan, les vieilles seigneuries, les vieilles censes et les vieilles familles de Roubaix. lespierre. lobel De Lespierre De Lobel


Jacques de Lespierre ca 1460 | Guillaume (Wuillaume ) de Lespierre ca 1485 & Jehanne de Le Dicque 1485 | Blaise de Lespierre, Seigneur de la Rondrie et de Grimbry à Roubaix ca 1510-1574 &1535 Martine de Laoutre 1510 | Jehan de Lespierre, sieur de Wassignies Propriétaire de fief à Roubaix 1535 & Jehanne de Lescluse ca 1535 | Daniel de Lespierre, seigneur de Wassegnies ca 1560-1614 Censier du Fresne à Croix &1605 Isabeau de Lobel 1570-1637 | Jacques de Lespierre 1606-1639 &1628 Marguerite Flameng 1600-1646 | PhIl ippotte de Lespierre 1628-1709 Pierre Prouvost


Vers 1717, la salle du Conclave au palais Rihour de Lille (ancienne salle) fut décorée d’une tapisserie de haute lisse par Destombes-Pannemacker (disparue) payée 2.100 florins. Jean et Antoinette Prouvost eurent Jean Prouvost (1630-1670) dont Robert Prouvost (1660-1670), lieutenant de la Seigneurie de Wasquehal ; Anne Prouvost épousa Pierre des Tombes, Catherine Prouvost épousa Noël de le Rue.


De Le Rue-Delerue

de le rue

Flandres Armes : d’azur à 3 fasces d’or et deux fleurs de lys d’argent issantes de la première.

Famille connue à Roubaix dès le XIII° siècle ; filiation suivie depuis Martin, vivant à Roubaix en 1570, fabriquant d’étoffes de laines. Mariage, fin XVI° siècle de Catherine Prouvost et Noël de le Rue. Le prince romain Gérard de le Salle du Lys, époux d’Agnès Delerue (descendante du frère de Jeanne d’Arc par les Macquart, les Bacon de Sains, Florin, Prouvost, Watine, selon Labarre de Raillicourt, données contestées aujourd’hui par certains. Charles Denis Delerue, époux de Françoise Donjon de saint Martin d’une famille   annoblie par charge de secrétaire du Roi en 1731, mort en charges 1737. Confirmation 1755-1772. La fille Marie-Béatrice Jacqueline épouse Christian Moullart de Torcy.

de%20le%20rue

Lerue-Prouvost


Rameau éteint des Pierre Prouvost Base Geneanet JH Favre: Pierre PROUVOST , fils de Guillaume Prouvost et Antoinette Le Blan, né vers 1585, décédé le 7 décembre 1623, Wasquehal, 59290, Nord, France (à l’âge de peut-être 38 ans). Sources : famille: aejz (fév 12) fichier Picavet, site cortyl Marié avec Marguerite DESTOMBES , née en 1590, décédée. Sources : famille: aejz (fév 12) fichier Picavet, site cortyl Dont: Jean PROUVOST , né en 1620, décédé en 1677 (à l’âge de 57 ans), censier du Fresnoy. Sources : famille: aejz (mars 12) fichier Picavet, site dfauchille, sitescaul1 Marié le 3 septembre 1646, Roubaix, 59100, Nord, France, avec Barbe DELESPAUL , née le 1er juillet 1622, Roubaix, 59100, Nord, France. Sources : famille: aejz (mars 12) fichier Picavet, site dfauchille, sitescaul1 Dont:

Marguerite PROUVOST .Sources : famille: aejz (mars 12) site cortyl Mariée le 23 juillet 1666, Roubaix, 59100, Nord, France, avec Pierre LECLERCQ , né en 1645, marchand tanneur à Lannoy. Sources : famille: aejz (mars 12) site cortyl Michèle PROUVOST , née vers 1650. Sources : famille: aejz (fée 12) fichier Picavet Mariée avec Etienne MACQUET . Sources : famille: aejz (fée 12) fichier Picavet


Jean PROUVOST , né en 1650, Roubaix, 59100, Nord, France, censier du Fresnoy. Jeanne PROUVOST , née le 28 avril 1656, Roubaix, 59100, Nord, France. Barbe PROUVOST , née le 14 janvier 1658, Roubaix, 59100, Nord, France, décédée le 29 mai 1738, Roubaix, 59100, Nord, France (à l’âge de 80 ans).Sources : famille: aejz (déc 06) fichier Picavet, site dfauchillz, geneanet bdupont (jhf mars 2003) Mariée le 6 novembre 1687, Roubaix, 59100, Nord, France, avec Nicolas CORNILLE , né le 21 février 1656, Roubaix, 59100, Nord, France, décédé le 29 octobre 1706, Roubaix, 59100, Nord, France (à l’âge de 50 ans). Sources : personne: geneanet bdupont (jhf mars 2003), famille: aejz (déc 06) fichier Picavet, site dfauchillz, geneanet bdupont (jhf mars 2003) Jacques PROUVOST , né le 21 novembre 1659, Roubaix, 59100, Nord, France, décédé le 12 octobre 1690, Roubaix, 59100, Nord, France (à l’âge de 30 ans), fermier du Fresnoy à Tourcoing. Sources : famille: aejz (mars 12) sitescaul1 marié le 12 octobre 1690, Roubaix, 59100, Nord, France, avec Marie Joseph DELESPAUL , née le 17 octobre 1667, Roubaix, 59100, Nord, France, décédée le 14 mai 1749, Roubaix, 59100, Nord, France (à l’âge de 81 ans). Sources : famille 1: aejz (mars 12) sitescaul1, mariage 2: Contrat de mariage Tab 9166/80 du 16/09/1701 Me Pasquier SUING à Marcq en Bar?ul TIERS Antoine, demeurant à Flers fils de Jacques, assisté d'Anne TIERS sa tante, et de Joseph TIERS son cousin et ami d'une part, DELESPAUL Marie Joseph, veuve de Jacques PROUVOST fermier du Fresnoy à Tourcoing, assistée de Gilles et de Josse DELESPAU son frère, et autres de ses amis d'autre part., cm du 16/9/1701 à Wasquehal chez Me Pasquier Suing (tab 9166.80), famille 2: aejz (mars 12) cm, fichier Picavet Dont:

Marie Joseph PROUVOST , née en 1690, Tourcoing, 59200, Nord, France, décédée. Sources : mariage 1: Tab. 8834.32 du 21 04 1712 - Maître Alexandre RAOULT - FREMAUX Pierre, demeurant Roncq, fils de Pierre et de Marguerite DU CHATEL, assisté de ses père et mère demeurants Roncq, du sieur Hipolite FREMAUX son cousin germain, d'André CLAIS, fermier demeurant Bousbecque son cousin issu de germain, et de Jean François FREMAUX son cousin germain paternel demeurant Roncq, x PROUVOST Marie Joseph, fils de feu Jacques et de Marie Joseph DE LESPAUL, demeurante Tourcoing, assistée d'Antoine TIERS son parâtre, de sa mère, de Jean PROUVOST son oncle paternel demeurant Roubaix, de Gilles et Josse DE LESPAUL ses oncles maternels demeurants Roubaix, du sieur Jean DE LA HAYE curé doyen de chrétienté de Tourcoing, et du sieur André PATOU, prêtre et vicaire de l'église paroissiale de Tourcoing, son cousin, famille 1: pese (jhf nov 2003), aejz (oct 09) fichier Picavet, site fauchille, mariage 2: Ab. 7178.123 du 07.06.1730 - Maître Jacques LAMBAERE - BILLET Michel, fils de Jean-François et Marguerite BILLET, demeurant à Halluin, assisté de ses père, mère, de Maximilien BILLET, son oncle, et de Philippe HENNION, son cousin, demeurants à Halluin, x PREVOST Marie-Joseph, veuve avec enfants de Pierre FREMAUX, demeurante à Roncq., famille 2: pese (jhf nov 2003) Mariée le 25 avril 1712, Tourcoing, 59200, Nord, France, avec Pierre FREMAUX , né en 1680, décédé avant 1729, Censier du Chastel à Roncq. Sources : mariage: Tab. 8834.32 du 21 04 1712 - Maître Alexandre RAOULT - FREMAUX Pierre, demeurant Roncq, fils de Pierre et de Marguerite DU CHATEL, assisté de ses père et mère demeurants Roncq, du sieur Hipolite FREMAUX son cousin germain, d'André CLAIS, fermier demeurant Bousbecque son cousin issu de germain, et de Jean François FREMAUX son cousin germain paternel demeurant Roncq, x PROUVOST Marie Joseph, fils de feu Jacques et de Marie Joseph DE LESPAUL, demeurante Tourcoing, assistée d'Antoine TIERS son parâtre, de sa mère, de Jean PROUVOST son oncle paternel demeurant Roubaix, de Gilles et Josse DE LESPAUL ses oncles maternels demeurants Roubaix, du sieur Jean DE LA HAYE curé doyen de chrétienté de Tourcoing, et du sieur André PATOU, prêtre et vicaire de l'église paroissiale de Tourcoing, son cousin, famille: pese (jhf nov 2003), aejz (oct 09) fichier Picavet, site fauchille

Mariée en 1730 avec Michel BILLET , baptisé le 9 février 1709, Halluin, 59250, Nord, France, décédé le 23 septembre 1742, Halluin, 59250, Nord, France (à l’âge de peut-être 33 ans), Censier du Chastel à Roncq. Note :   Tab. 7178.123 du 07.06.1730 - Maître Jacques LAMBAERE - BILLET Michel, fils de Jean-François et Marguerite BILLET, demeurant à Halluin, assisté de ses père, mère, de Maximilien BILLET, son oncle, et de Philippe HENNION, son cousin, demeurants à Halluin, x PREVOST Marie-Joseph, veuve avec enfants de Pierre FREMAUX, demeurante à Roncq.  Sources : mariage: Ab. 7178.123 du 07.06.1730 - Maître Jacques LAMBAERE - BILLET Michel, fils de Jean-François et Marguerite BILLET, demeurant à Halluin, assisté de ses père, mère, de Maximilien BILLET, son oncle, et de Philippe HENNION, son cousin, demeurants à Halluin, x PREVOST Marie-Joseph, veuve avec enfants de Pierre FREMAUX, demeurante à Roncq., famille: pese (jhf nov 2003)

Catherine PROUVOST , née le 23 avril 1664, Roubaix, 59100, Nord, France. Pierre PROUVOST , né vers 1621, décédé le 19 février 1697, Roubaix, 59100, Nord, France (à l’âge de peut-être 76 ans), Censier à Wasquehal. Sources : naissance: geneanet ldelaby (jhf mars 2003), famille: aejz (fév 12) site dfauchille, site cortyl Marié le 20 décembre 1651, Lille, 59000, Nord, France, avec Philippotte DELESPIERRE , née le 14 décembre 1628, Croix, 59170, Nord, France, décédée après 1709. Sources : famille: aejz (fév 12) site dfauchille, site cortyl (selon certains sites, la date de mariage serait le 20/2/1947 à Lille) Dont: Marguerite PROUVOST , née le 7 avril 1648, Wasquehal, 59290, Nord, France. Pierre PROUVOST , né le 1er juillet 1649, Wasquehal, 59290, Nord, France. Jean PROUVOST , né le 1er octobre 1651, Wasquehal, 59290, Nord, France, décédé, Wasquehal, 59290, Nord, France. Marié le 2 mai 1679, Roubaix, 59100, Nord, France, avec Jeanne CASTEL , née vers 1640, Roubaix, 59100, Nord, France, décédée.Sources : personne: fc (mars 2001), naissance: geneanet ldelaby (jhf mars 2003) Dont:

Marie Jeanne PROUVOST , née le 7 février 1680, Roubaix, 59100, Nord, France, décédée. Mariée le 19 mai 1711, Roubaix, 59100, Nord, France, avec Jean Dominique CASTEL, né le 22 novembre 1680, Roubaix, 59100, Nord, France, décédé. Sources : famille 1: aejz (janv 06) Marguerite PROUVOST , née le 17 décembre 1654, Wasquehal, 59290, Nord, France. Sources : famille 1: aejz (mars 12) fichier Picavet

Mariée en 1681 avec Jean Dominique DECOTTIGNIES .Sources : famille: aejz (mars 12) fichier Picavet. Mariée avec Antoine DESPINOY . .

Marie Isabelle PROUVOST , née le 3 décembre 1657, Wasquehal, 59290, Nord, France. Guillaume PROUVOST , né le 3 mars 1660, Wasquehal, 59290, Nord, France. Sources : mariage: cm du 18/1/1690, famille: aejz (fév 12) cmMarié en 1690 avec Jeanne DUBOIS .Sources : mariage: cm du 18/1/1690, famille: aejz (fév 12) cm Dont:

Robert Joseph PROUVOST , né le 30 avril 1699, Wasquehal, 59290, Nord, France, décédé, laboureur à Wasquehal. Sources : mariage: cm du 30/4/1738 chez Me Nicolas Suing (tab 9112.41), famille: aejz (mars 11) site dfauchille Marié le 4 mai 1738, Mouvaux, 59420, Nord, France, avec Marie Anne Joseph FLORIN , née en 1710, décédée. Sources : mariage: cm du 30/4/1738 chez Me Nicolas Suing (tab 9112.41), famille: aejz (mars 11) site dfauchille Dont:

Jean Baptiste PROUVOST , né le 17 février 1744, Wasquehal, 59290, Nord, France, décédé, praticien à Marcq en Baroeul. Sources : mariage: Tab 8351.99 - 23/06/1764 Maître Albert François MULLE PROUVOST Jean Baptiste (Le Sieur), fils de Robert et d'encore vivante Marie Anne Joseph FLORIN, practicien demeurant à Marcq en Baroeul, assisté de ses dits père et mère, et du Sieur Pierre Joseph LEFEBVRE, x BAILLIANT Marie Isabelle (Demoiselle), fille de Jacques et de défunte Marie Magdelaine MALFAIT, demeurante à La Magdelaine hors de la Ville de Lille, assistée de son dit père, de Jean BAILLIANT son oncle paternel, et de Jean Baptiste DELEPORTE son cousin., famille: aejz (fév 12) cm Marié le 26 juin 1764, La Madeleine, 59110, Nord, France, avec Marie Isabelle BAILLIANT , née en 1740, décédée. Sources : mariage: Tab 8351.99 - 23/06/1764 Maître Albert François MULLE PROUVOST Jean Baptiste (Le Sieur), fils de Robert et d'encore vivante Marie Anne Joseph FLORIN, practicien demeurant à Marcq en Baroeul, assisté de ses dits père et mère, et du Sieur Pierre Joseph LEFEBVRE, x BAILLIANT Marie Isabelle (Demoiselle), fille de Jacques et de défunte Marie Magdelaine MALFAIT, demeurante à La Magdelaine hors de la Ville de Lille, assistée de son dit père, de Jean BAILLIANT son oncle paternel, et de Jean Baptiste DELEPORTE son cousin., famille: aejz (fév 12) cm Dont:


Jean Baptiste Joseph PROUVOST , né en 1765, La Madeleine, 59110, Nord, France, décédé le 7 mai 1797 (à l’âge de 32 ans). Sources : famille: aejz (mars 11) Thierry Prouvost, site dfauchille. Marié le 3 novembre 1794 avec Rose Marie VIRNOT , née le 11 janvier 1772, décédée le 15 novembre 1851, Saint-André - Lille, 59000, Nord, France (à l’âge de 79 ans). Sources : famille 1: aejz (mars 11) Thierry Prouvost, site dfauchille, famille 2: aejz (mars 11) site dfauchille. Rose Marie était la fille de Charles-Louis VIRNOT, seigneur de LAMISSART, de Musemberg (1737-1808), second fils de Dominique, Syndic de la Chambre de Commerce en 1748 et de Marie-Marguerite COUSIN, frère d'Urbain Dominique Virnot et Catherine Lenglart, Baptisé a St-Etienne le 13 Janvier 1737, licencié es-lois, Bourgeois de Lille par relief du 3 Avril 1761, avocat au Parlement de Flandre, Procureur du Roi aux Eaux et Forets. Conseiller Municipal en 1807, Trésorier de la Ville de Lille, II fit le dénombrement de deux fiefs a Bailleul en Avril 1782, et celui du fief de Musemberg à Séquedin en Janvier 1785, La Seigneurie de Lamissart était sise a Ennequin, pres de Wattrelos ; il mourut à Lille le 16 Mars 1808. Le 2 Juin 1760, à St-Etienne, il avait épousé Marie-Alexandrine LENGLART, ayant eu neuf enfants. (LENGLART: d'argent à l'aigle de sable), fille de Nicolas Hubert-Joseph Lenglart et de Alexandrine-Gabrielle-Albérique Carpeutier, baptisée Paroisse Saint Etienne le 5 Avril 1745 d'une famille liée à l'industrie de la dentelle depuis plus de 200 ans: "à l'époque de Louis XVI, Carpeutier donne du travail à un millier de dentellières, et ses bénéfices lui permettent de mener grande vie dans son hôtel décoré à la française" Trénard: histoire d'une métropole.

La soeur de Jean Baptiste, Aimée-Joseph PROUVOST, décédée le 30 Mai 1819, 44 ans, fille de Jean Baptiste Prouvost, négociant et Marie-Magdelaine Isabelle Joseph Baillant, épouse Louis-Urbain Virnot de Lamissart, né le 23 Novembre 1779, décédé le 20 septembre 1837; en Prairial an X (3I mai 1802), dont un fils Urbain-Léon PROUVOST, né le 29 Fructidor, an XII (16 Septembre 1804), décédé le 26 Vendémiaire 15/12/04.

Prouvost-Aimee-fille-Prouvost-Jean-Baptiste

Urbain-Virnot-LenglartVirnot-Prouvost-Alliancesmadeleine-Croy

Urbain-Dominique Virnot, frère de Charles Louis ; les quatre alliances Prouvost et Virnot, au XVIII° et au XX° siècle, La Madeleine près de Lille, albums de Croy. Hôtel de Lamissart-Prouvost- 144-rue Royale-Lillehotel de Lamissart-Prouvost-LilleHotel-Virnot-de-Lamissart-ProuvostHôtel Virnot de Lamissart 52 façade de l’Esplanade Lill

Les hôtels Virnot de Lamissart-Prouvost, rue Royale et façade de l’Espalanade à Lille, au frère de Rose-Marie Virnot, Louis-Urbain Virnot de Lamissart 1779, décédé le 20 septembre 1837-I802, époux d’Aimée-Joseph PROUVOST

Marie Catherine PROUVOST , née le 3 novembre 1661, Wasquehal, 59290, Nord, France, décédée le 2 février 1727, Flers - Villeneuve-d'Ascq, 59650, Nord, France (à l’âge de 65 ans). Sources : personne: lw (déc.2002) généalogie Le Tallec, famille: lw (déc.2002) généalogie Le Tallec, aejz (juil 09) site poutrain Mariée le 8 juin 1685, Wasquehal, 59290, Nord, France, avec Michel COUROUBLE , né le 18 septembre 1660, Flers - Villeneuve-d'Ascq, 59650, Nord, France, décédé en 1722 (à l’âge de 62 ans). Sources : famille: lw (déc.2002) généalogie Le Tallec, aejz (juil 09) site poutrain Catherine PROUVOST , née le 8 mai 1664, Wasquehal, 59290, Nord, France


et: 7: Guillaume Prouvost,

est, sous Charles Quint,nous dit Lecigne dans son ouvrage sur le poète Amédée Prouvost, « le grand modèle de la race : il associe ses fils à son labeur et à ses affaires ».

Il exploitait " plus de 26 bonniers de bonnes terres et de lieux manoirs situés sur les villages de Bondues, Marc-en-Baroeul, Roubaix et Tourcoing et avait de plus de 12.000 florins en capital de bonnes rentes héritières sur des particuliers solvables; «  ils étaient encore laboureurs d'une de leur fermes qui est situé entre le Trieu du Grand Cottignies et la ferme de la Masure audit Wasquehal » généalogie par Pierre Prouvost de 1748.

Il faisait aussi le négoce de la laine peignée et des filets de sayette qu’il faisait peigner, blanchir et ensuite filer dans l’Artois où se trouvaient de nombreuses fileuses au rouet et à la quenouille. Il était l'époux d'Adrienne Wattel, née en 1580.

C’est donc à lui que font allusion Hilaire et Trénard dans leur « Histoire de Roubaix » : " Depuis Charles Quint, les mêmes familles dominent la Fabrique Roubaisienne : Pollet, Mulliez, Prouvost, Van Reust (qui devient Voreux), Leclercq, Roussel, Fleurquin, Florin, Malfait. Elles assurent la majorité de la production." et : on reconnaît ici la permanence de ces familles dans l’économie de la France depuis 500 ans.

Jean Buzelain put écrire, en 1625, dans sa Gallo-Flandria, sacra et profana:

" Roubaix, bourg ancien et noble sous beaucoup de rapports: sa dignité de Marquisat, son vieux château, la multitude de ses habitants, ses manufactures de draps, son église paroissiale, son hopital, sa forme de ville concourent à lui donner un air de grande beauté et de richesse." Hilaire Trénard


Prouvost-Jehan-Grand-Cottignies

Laboureur Flandres-vie-rurale

triage

Il était l'époux d'Adrienne Wattel, née en 1580.

Leurs enfants furent

Pierre I Prouvost, (13 juin 1606-16 juin 1681) ( qui suit) épouse à Wasquehal le 05/03/1648 Péronne Florin, décédée à Wasquehal le 17/10/1691, fille de Jacques et de Marie de Lescluse. Ils ont au moins 2 enfants connus nés à Wasquehal dont Pierre II Prouvost, 1648- 4 mars 1691, échevin de Wasquehal, épitaphe à gauche de l'autel Saint Nicolas de l'Eglise de Wasquehal, époux de Marguerite de Lespaul, fille de Jacques de Lespaul, Seigneur du Gauquier à Wattrelos, lieutenant de Roubaix de 1668 à 1672, maître de manufacture, réputé, en 1690, , le plus riche de Roubaix; il habitait le quartier de I'Hommelet.

Florin

Flandres,

Armes : d’argent à trois faces de roses de gueule tigées de sinople.

Semper florescat : qu’il fleurisse toujours


Marie Prouvost épousa Gilles de le Dicque; Antoinette Prouvost qui épousa Pierre de Courchelle , "d'or au chevron d'azur accompagné de trois trèfles du même".

de-courchelles-prouvost

(dont Antoinette Prouvost épouse Noël Masurel dont le fils Jacobus Masurel fut jésuite et les deux filles Antoinette Masurel qui épousa Jacques Prouvost-de Lespaul et Marie qui épousa Joseph Roussel)

" Willaume Prouvost donne en 1585 douze livres dix sols pour la table des pauvres. "Puymège En 1596, Antoine Prouvost, aux Huchons, est taxé à 11 livres18 sous dans une taille assise pour fournir aux dépenses occasionnées par les gens de guerre.

Jean Buzelain put écrire, en 1625, dans sa Gallo-Flandria, sacra et profana: " Roubaix, bourg ancien et noble sous beaucoup de rapports: sa dignité de Marquisat, son vieux chateau, la multitude de ses habitants, ses manufactures de draps, son église paroissiale, son hopital, sa forme de ville concourent à lui donner un air de grande beauté et de richesse." Hilaire Trénard


Descendants d'Antoinette Prouvost

née en 1600, Wasquehal, décédée avant 1670. Mariée avec Pierre de Courcelles, né vers 1600, marchand drapier, Fille

Antoinette de Courcelles, née en 1640. Mariée avec Noël Masurel, né le 14 octobre 1649, Tourcoing, Jean Fortunat Prouvost, né en 1702, Wasquehal,baptisé le 20 juin 1702, Wasquehal,censier de La Grande Haye à Roubaix. Marié le 17 juin 1731, Wasquehal,avec Marie Anne Thérèse van den Berghe, née le 10 mai 1712, Oselghem, Courtrai, Belgique,


                                    Petits enfants

Jacques Masurel, prêtre jésuite. Antoinette Masurel, née le 16 juillet 1670, Tourcoing,décédée en 1730, Wasquehal,inhumée, dans l'église de Wasquehal avec épitaphe (à l'âge de 60 ans). Mariée le 8 avril 1698, église de La Magdeleine à Lille,avec Jacques Prouvost, né le 15 janvier 1670, Wasquehal,baptisé le 19 janvier 1670, Wasquehal,décédé le 10 juin 1704, Wasquehal,inhumé, dans l'église de Wasquehal avec épitaphe (à l'âge de 34 ans),


Arrière petits enfants Marie-Michelle Masurel, née, Lille (La Madeleine),décédée le 8 mars 1754 Tourcoing . Mariée le 8 octobre 1704, Lille , avec Joseph Roussel, né en décembre 1684, Tourcoing , baptisé le 7 décembre 1684, Tourcoing , décédé le 15 juillet 1761, Tourcoing (à l'âge de 76 ans), négociant, marchand de vins, premier échevin de Tourcoing (parrain et marraine: Jean Dominique Castel 1645-1718 Barbe Roussel 1667- Pierre Prouvost, né le 14 janvier 1699, Wasquehal,baptisé le 14 janvier 1699, Wasquehal,décédé le 1er mai 1770, Roubaix,inhumé le 2 mai 1770, église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 71 ans), maître de manufacture, échevin de la Ville de Roubaix. Marié le 25 septembre 1724, Roubaix , avec Marie Jeanne Delebecque, née le 28 février 1707, Roubaix , décédée le 10 février 1778, Roubaix , inhumée le 12 février 1778, Roubaix (à l'âge de 70 ans), Jacques Prouvost, né le 15 décembre 1699, Wasquehal , baptisé le 15 décembre 1699, Wasquehal , décédé le 24 septembre 1774, Roubaix , inhumé, dans l'église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 74 ans), manufacturier. Marié le 10 mai 1734, Roubaix , avec Marie Agnès Florin, née le 14 mai 1712, Roubaix , baptisée le 14 juin 1712, décédée le 26 mai 1767, Roubaix , inhumée le 28 mai 1767 (à l'âge de 55 ans), Pierre Joseph Prouvost, né le 13 juillet 1725, Roubaix , décédé le 24 décembre 1797, Roubaix (à l'âge de 72 ans), maître de manufacture, échevin de Roubaix. Marié le 27 septembre 1751, Roubaix , avec Marie Catherine Ramery, baptisée le 29 juin 1720, Mons, Hainaut, Belgique, décédée le 24 janvier 1771, Roubaix (à l'âge de peut-être 50 ans), Marie Béatrix Prouvost, née le 6 février 1728, Roubaix , décédée le 10 décembre 1808, Roubaix (à l'âge de 80 ans), chanoinesse de Saint Augustin, prieure de l'Hôpital Sainte Elisabeth de Roubaix. Augustine Élisabeth Joseph Prouvost, née le 14 février 1731, Roubai, décédée le 12 avril 1801, Roubaix (à l'âge de 70 ans). Mariée le 21 septembre 1755, Roubaix , avec Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier, né le 18 avril 1728, Roubaix , décédé en 1795, Lille (à l'âge de 67 ans), négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute lisse, échevin de la Ville de Roubaix., Augustin Prouvost, né le 29 décembre 1742, Roubaix , baptisé le 30 décembre 1742, Roubaix , prêtre, vicaire de Bersée, curé d'Hertain. Pierre Constantin Joseph Prouvost, né le 7 juin 1747, Roubaix , baptisé le 8 juin 1747, Roubaix , décédé le 17 juillet 1808, Roubaix (à l'âge de 61 ans), négociant, manufacturier, député du Tiers-Etat aux Etats-Généraux de Versailles, maire de Roubaix. Marié le 21 février 1775, Roubaix , avec Marie Henriette Destombes, née le 13 mars 1747, Roubaix , baptisée le 14 mars 1747, Roubaix , décédée le 22 juin 1798, Roubaix (à l'âge de 51 ans),

« Jean-Joseph Destombes est peigneur. Sa veuve, Marie-Thérèse Castel, était fille de Jean- Dominique et de Marie-Jeanne Prouvost. Entre ses neuf enfants, on distingue 1° Angélique Destombes, mariée à Ernest Desmons, fabricant ; 2° Eléonore qui épousa, en 1766, Jean-Baptiste Delos, fabricant ; 3° Henriette qui s'allia, en 1775, à Pierre-Gonstantin-Joseph Prouvost, fils de Jacques et de Marie-Agnès Florin, et c'est par eux que s'est continuée à Roubaix, où elle grandit tous les jours la belle et nombreuse famille Prouvost ; 4° Louis-Joseph Destombes-Bar, aussi fabricant ; 5° Jean-Dominique Destombes-Delaoutre, dont la fille, Henriette-Thérèse Destombes, épousa son parent Augustin-Joseph Prouvost, fils de Pierre-Constantin et d'Henriette Destombes. Jacques Prouvost. C'est l'oncle de Pierre-Joseph Prouvost qui a sa notice au n° 9 ci-dessus. Né à Wasquehal, en 1699, il avait épousé, en 1734, Marie-Agnès Florin, à Roubaix où il s'était établi et où il mourut en 1774. Il est l'auteur de la branche cadette aujourd'hui représentée par une nombreuse postérité, à laquelle appartient notre sympathique et honoré confrère M. Amédée Prouvost-Bénat, peigneur et filateur. Monseigneur de Roubaix est cité, en février 1392, dans une charte concernant le fief de La Bourde (2), et le 21 mai 1397, dans un jugement de ses hommes de fief constatant que le chapitre de Tournai avait droit de passage, pour charrier ses dîmes, sur la voie qui traverse l'héritage de Huart Prouvost dit Huchon, tenancier de Favreules (Archives de la cathédrale de Tournai, Cartulaire E, f. 127. — Copie aux archives de Roubaix, CC. 177, n- 10) » Source: gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 2008-205808

Alexandre Roussel, écuyer , né le 25 janvier 1746, Dunkerque , décédé le 20 mai 1825, Tourcoing (à l'âge de 79 ans), marchand. Marié le 20 juin 1777, Tourcoing , avec Marie Françoise Fiévet, née le 22 février 1752, Tourcoing , dont

                                              4° génération

Catherine Françoise Prouvost, née le 6 août 1752, Roubaix , décédée le 18 septembre 1801, Comines (à l'âge de 49 ans). Mariée le 30 avril 1782 avec François Joseph Durot, né en 1747, décédé en 1815 (à l'âge de 68 ans), bourgeois de Lille. Chrétien Joseph Roussel, écuyer , né le 2 novembre 1783, Tourcoing , décédé le 8 avril 1851, Tourcoing (à l'âge de 67 ans), négociant en savonnerie, juge de paix, conseiller municipal de Tourcoing. Marié le 8 juin 1812, Châlons-sur-Marne (Marne), avec Adélaïde Dubois de Crancé de Livry, née le 6 décembre 1786, Notre-Dame-en-Vaux, Châlons-en-Champagne (Marne), décédée le 7 octobre 1849, Tourcoing (à l'âge de 62 ans), fille de Jacques Dubois de Crancé, seigneur de Compertrix, de Banjannot, de Boisjacourt, de Fagnière et de Faguières, 1741-1824 et Marguerite Clicquot de Toussicourt 1747-1813. Mousquetaire du Roi dans la première compagnie en 1754, puis Lieutenant du Roi et premier aide de camp de son oncle, Gouverneur de Châlons, Trésorier de France au Bureau des Finances de Champagne en 1767. Arrêté avec sa femme sous la Terreur, libéré à la mort de Robespierre. Jacques est fils de Claude Dubois de Crancé, seigneur de Livry et de Louvercy, Capitaine de cavalerie au régiment de Mgr le Dauphin, lieutenant de MM. les Maréchaux de France, juge de la Noblesse aux départements de Châlons, Reims et Vitry

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Quelques figures de la descendance de Chrétien Joseph Roussel

Antoinette Prouvost 1600-/1670

&

Pierre de Courcelles ca 1600

|

Antoinette de Courcelles 1640

&

Noël Masurel 1649

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Marie-Michelle Masurel +1754 &1704

Joseph Roussel 1684-1761

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Philippe Roussel, seigneur des Grands-Fossés 1705-1774 &1739

Marguerite Françoise Chamonin 1703-1762

|

Alexandre Roussel, écuyer 1746-1825 &1777

Marie Françoise Fiévet 1752

|

Chrétien Joseph Roussel, écuyer 1783-1851, né le 2 novembre 1783, Tourcoing , décédé le 8 avril 1851, Tourcoing (à l'âge de 67 ans), négociant en savonnerie, juge de paix, conseiller municipal de Tourcoing. Marié le 8 juin 1812, Châlons-sur-Marne (Marne), avec Adélaïde Dubois de Crancé de Livry, née le 6 décembre 1786, Notre-Dame-en-Vaux, Châlons-en-Champagne (Marne), décédée le 7 octobre 1849, Tourcoing (à l'âge de 62 ans),

Enfant :

Charles Germain Roussel, né le 21 février 1821, Tourcoing , décédé le 26 octobre 1879, Tourcoing (à l'âge de 58 ans), industriel savonnier, maire de Tourcoing, président du Conseil d'Arrondissement, président du Conseil des Prudhommes. Marié le 23 février 1846, Marquette , avec Justine Adèle Charlotte Defontaine,

Parmi les petits-enfant :

Marie Toulemonde, née le 31 octobre 1861, Roubaix , décédée. Mariée le 9 mai 1883, Roubaix, avec Henry Mulliez, né le 3 juin 1854, Roubaix , décédé, filateur de coton, Marie Adèle Nollet, née le 30 mai 1866, Roubaix , décédée le 30 octobre 1905, inhumée, Roubaix (à l'âge de 39 ans), dame Saint-Raphaël, religieuse des Dames Bernardines. Albert Roussel, né le 5 avril 1869, Tourcoing , décédé le 23 août 1937, Royan (Charente-Maritime), inhumé, Varengeville (Seine-Maritime) (à l'âge de 68 ans), officier de marine, compositeur de musique, organiste. Marié le 7 avril 1908, Paris XVII, avec Blanche Preisach, née le 16 mars 1880, Paris 20e, décédée le 6 février 1962, (Paris 16e) (à l'âge de 81 ans) (sans postérité).

Parmi les arrière petits-enfant :

Cécile Toulemonde, née en 1906, décédée en 1996 (à l'âge de 90 ans). Mariée avec Voldemar Lestienne, né en 1903, décédé en 1958 (à l'âge de 55 ans), ingénieur des Arts & Manufactures. Madeleine Mulliez, née le 3 mars 1886, Roubaix , décédée le 18 février 1973, La Madeleine (à l'âge de 86 ans). Mariée le 15 juin 1906, Roubaix , avec Gaston Motte, né le 21 avril 1882, Roubaix , décédé le 17 mars 1972, Roubaix (à l'âge de 89 ans), industriel, historien de Roubaix.

Henri Toulemonde, né le 24 juin 1892, Roubaix , tué le 15 août 1914, Dinant, province de Namur (Belgique) (à l'âge de 22 ans), caporal au 33ème Régiment d'infanterie (1914†).

Marie-Louise Toulemonde, née le 12 juillet 1895, Roubaix , décédée le 31 octobre 1978, La Madeleine (à l'âge de 83 ans). Mariée le 27 septembre 1919, Roubaix , avec Alfred Verspieren,