Thesaurus de la famille PASCALIS ( Barcelonnette)

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Thésaurus Agnatique ALFI – Famille PASCALIS (Barcelonnette)

Sommaire

Introduction

La lignée agnatique étudiée ici est celle des Pascalis de Barcelonnette (actuelles Alpes-de-Haute-Provence), attestée à partir de Pierre Antoine Pascalis, marié en 1674 à Barcelonnette et enracinée durablement dans la haute vallée de l’Ubaye.

À partir de ce foyer montagnard, la famille fait apparaître au XVIIIᵉ siècle des figures de notables locaux (médecin) et, aux XVIIIᵉ–XIXᵉ siècles, des juristes et magistrats qui s’illustrent au service de la justice et de l’État, jusqu’aux plus hautes juridictions et à la représentation parlementaire.

Le présent Thésaurus se concentre sur la ligne strictement agnatique issue de Pierre Antoine Pascalis, en suivant les porteurs du nom jusqu’au XIXᵉ siècle, et met en lumière la contribution de cette lignée au Bien Commun par l’exercice des professions judiciaires, administratives et intellectuelles.

Armoiries et blason

Les armoriaux consultés mentionnent des familles Pascalis (notamment en Italie et dans l’aire nissarde) dotées d’armoiries anciennes, mais aucune source ne permet d’attribuer avec certitude ces armoiries à la lignée de Barcelonnette étudiée ici. Afin d’éviter toute confusion héraldique et conformément à la méthode ALFI, on ne reprend pas ces armes historiques et l’on propose un blason spécifique, réservé à cette branche agnatique.

Blason de proposition ALFI pour la lignée Pascalis (Barcelonnette) :

Blasonnement :
De sinople à une fasce ondée d'argent, surmontée d'une balance d'or et accompagnée en pointe d'un rocher aussi d'argent ; au chef de gueules chargé d'une étoile d'or.
  • Le sinople évoque les pentes et pâturages de la haute vallée de l’Ubaye, berceau montagnard de la famille.
  • La fasce ondée d’argent figure la rivière Ubaye et, plus largement, la continuité de la lignée à travers le temps.
  • La balance d’or rappelle la vocation juridique dominante de la lignée (avocat, juge de paix, magistrature supérieure).
  • Le rocher d’argent symbolise la stabilité, la fermeté et l’enracinement dans un pays de montagnes.
  • Le chef de gueules chargé d’une étoile d’or renvoie à l’élévation vers les hautes fonctions de l’État, aux dignités (Légion d’honneur) et au rayonnement acquis dans la sphère publique.

Armes proposées par l’ALFI pour la seule lignée Pascalis de Barcelonnette. Elles ne prétendent pas remplacer ni concurrencer les armoiries historiquement portées par d’autres familles Pascalis mentionnées dans les armoriaux, mais offrir un signe distinctif propre à ce rameau.

Blason de proposition ALFI de la famille Pascalis (Barcelonnette)

En l’absence d’armoiries historiquement attestées pour cette lignée dans les armoriaux consultés, l’ALFI considère ce blason comme un blason de proposition :

« Aucun armorial ancien ou moderne n’atteste officiellement de l’existence d’armoiries historiques propres à la lignée de Barcelonnette étudiée ici. Conformément à la doctrine ALFI, un blason de proposition est suggéré à partir de la symbolique du nom, de l’enracinement et de la tradition familiale. »

Chronologie agnatique

La chronologie qui suit présente la succession des principaux porteurs du nom Pascalis dans la lignée agnatique étudiée, à partir de la documentation disponible. Les dates sont données pour des périodes antérieures à la protection des données personnelles (RGPD).

1. Pierre Antoine PASCALIS (génération I)

  • Pierre Antoine Pascalis.
 Marié le 4 février 1674 à Barcelonnette (Alpes-de-Haute-Provence) avec Anne Jaubert.  
 – La documentation fournie ne précise pas ses fonctions, mais il apparaît comme le fondateur identifié de la lignée agnatique étudiée, solidement implantée à Barcelonnette.  

Enfants connus (dans la limite des données utiles au présent Thésaurus) :

  • Mathieu Pascalis (voir génération II).

2. Mathieu PASCALIS (génération II)

  • Mathieu Pascalis, fils de Pierre Antoine Pascalis et d’Anne Jaubert.
 – Baptisé le 30 décembre 1698 à Barcelonnette (Alpes-de-Haute-Provence).  
 – Décédé, inhumé le 16 avril 1760 à Barcelonnette (à l’âge d’environ 61 ans).  
 – Profession : médecin.  

Mathieu Pascalis se situe au cœur de la lignée : il pèse dans la communauté locale comme homme de science et de soin, dans un cadre montagnard où la présence d’un médecin représente une contribution importante au Bien Commun.

Mariage :

  • Marié le 28 janvier 1738 à Barcelonnette avec Magdeleine Couttolenc,
 – née et baptisée le 1ᵉʳ avril 1713 à Barcelonnette,  
 – décédée le 20 septembre 1792 et inhumée le même jour à Barcelonnette (à l’âge de 79 ans).  

Parmi leurs enfants :

  • Joseph Pascalis (voir génération III).
  • Anne Marguerite Pascalis (née le 5 avril 1755, mariée à Jean Doneaud, marchand de fer) – mentionnée au titre des alliances, mais hors ligne agnatique.

3. Joseph PASCALIS (génération III)

  • Joseph Pascalis, fils de Mathieu Pascalis et de Magdeleine Couttolenc.
 – Né le 24 juillet 1739 à Barcelonnette (Alpes-de-Haute-Provence).  
 – Décédé le 16 thermidor an XIII (4 août 1805) à Barcelonnette (à l’âge de 66 ans).  
 – Profession : avocat, juge de paix au tribunal de Barcelonnette.  

Mariage :

  • Marié le 29 octobre 1792 à Barcelonnette avec Anne Spitalier,
 – née vers 1761,  
 – décédée le 18 mars 1821 à Barcelonnette (à l’âge d’environ 60 ans).  

Enfants (pour le présent Thésaurus) :

  • Jacques Joseph Pascalis (voir génération IV).

4. Jacques Joseph PASCALIS (génération IV)

  • Jacques Joseph Pascalis, fils de Joseph Pascalis et d’Anne Spitalier.
 – Né le 10 frimaire an II (30 novembre 1793) à Barcelonnette (Basses-Alpes).  
 – Décédé le 23 mars 1872 à Bougival (Yvelines), à l’âge de 78 ans.  
 – Profession : avocat à la Cour, homme politique (député), haute magistrature.  

Une notice extraite du Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (A. Robert et G. Cougny) et reprise par la documentation fournie indique qu’il :

  • s’inscrit au barreau d’Aix en 1817 ;
  • est favorable à la Révolution de Juillet ;
  • devient successivement :
 – procureur du roi à Marseille,  
 – procureur général à Amiens,  
 – maître des requêtes au Conseil d’État,  
 – chef de division aux affaires civiles et des sceaux au ministère de la Justice ;  
  • est élu député du 5ᵉ collège du Var (Brignoles) le 4 novembre 1837 par 190 voix (289 votants, 343 inscrits) contre 73 à M. de Clappiers, puis régulièrement réélu (1ᵉʳ septembre 1838, 2 mars 1839, 9 juillet 1842, 1ᵉʳ août 1846) ;
  • vote habituellement avec le centre, participe à la coalition contre le ministère Molé, approuve notamment la dotation du duc de Nemours, les fortifications de Paris et l’indemnité Pritchard, et repousse les projets d’incompatibilités et d’adjonction des capacités ;
  • est fait officier de la Légion d’honneur le 4 mai 1844 ;
  • est destitué en 1848 ;
  • acquiert une charge d’avocat au Conseil d’État et à la Cour de cassation ;
  • est nommé conseiller à la Cour de cassation en 1850,
  • puis président de la chambre civile en 1860,
  • et commandeur de la Légion d’honneur le 14 août 1863,
  • avant d’être admis à la retraite en 1868.

Mariage :

  • Marié le 13 octobre 1819 à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) avec Caroline Éléonore Delaporte Descoupres (également nommée de La Porte / Delaporte) :
 – née le 6 floréal an IX (26 avril 1801) à Aix-en-Provence,  
 – décédée le 30 décembre 1871 à Bougival (Yvelines), à l’âge de 70 ans.  

Enfants (dans la perspective agnatique) :

  • Henry (Henri) Pascalis (voir génération V).

Les filles, notamment Marie Éléonore Ernestine Pascalis (épouse d’Hippolyte Fortoul) et Claire Julie Pascalis (épouse d’Émile Poissalolle de Nanteuil de La Norville), relèvent du chapitre des alliances.

5. Henry PASCALIS (génération V)

  • Henry Pascalis, fils de Jacques Joseph Pascalis et de Caroline Éléonore Delaporte Descoupres.
 – Né le 2 octobre 1813 à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône).  
 – Décédé le 26 mars 1894 à Paris 7ᵉ (à l’âge de 80 ans).  
 – Profession : maître des requêtes au Conseil d’État.  
 – Distinction : officier de la Légion d’honneur.  

Mariage :

  • Marié le 30 octobre 1854 à Louveciennes (Yvelines) avec Camille Ghesquière-Dierickx,
 – née le 11 mai 1833,  
 – décédée le 9 mars 1917 (à l’âge de 83 ans).  " En 1848 le banquier Jacques Laffite cède le pavillon de musique de Madame du Barry à Louveciennes au directeur de la Monnaie de Paris de l’époque Charles Dierickx .Celui-ci fait appel au célèbre paysagiste Louis Sulpice Varé pour recréer les jardins et aménager le parc.Louis Sulpice a ensuite été choisi par l’empereur Napoléon III pour créer le bois de Boulogne.

Par la suite Charles Dierickx donnera le pavillon de musique à sa nièce Camille Ghesquière-Dierickx qui était mariée avec le conseiller d’État Charles Pascalis." Thierry G.D.

Les générations postérieures au XIXᵉ siècle ne sont pas détaillées ici, dans le respect des principes de protection des données et des bonnes pratiques ALFI.

Engagement au service du Bien Commun

L’axe principal de la lignée agnatique Pascalis telle qu’elle apparaît dans les sources est une forte présence dans les métiers de la justice et de la haute administration de l’État, à partir du socle local de Barcelonnette, jusqu’aux sommets de la magistrature française et de la représentation nationale.

La lignée contribue au Bien Commun par l’exercice de fonctions de responsabilité, par la construction d’une culture juridique et par des alliances qui touchent l’enseignement, la recherche historique et la vie politique.

Justice et transmission

  • Mathieu Pascalis (1698–1760) : médecin à Barcelonnette, il agit dans le domaine de la santé, qui touche directement à la protection de la vie et à la transmission d’un savoir médical dans un territoire de montagne où les ressources sont limitées.
  • Joseph Pascalis (1739–1805) : avocat et juge de paix au tribunal de Barcelonnette, il incarne le niveau local de la justice, au contact direct des populations de la vallée. Son rôle assure la médiation des conflits, la stabilité sociale et l’application du droit dans une période de changements politiques profonds.
  • Jacques Joseph Pascalis (1793–1872) : avocat à la Cour, puis procureur du roi, procureur général, maître des requêtes au Conseil d’État, chef de division au ministère de la Justice, député du Var, avocat général puis conseiller à la Cour de cassation, président de la chambre civile ; il participe au fonctionnement de la justice à tous les niveaux, du barreau aux juridictions suprêmes, et contribue à la construction d’un ordre juridique stable au XIXᵉ siècle.
  • Henry Pascalis (1813–1894) : maître des requêtes au Conseil d’État, il s’inscrit dans la continuité de cette vocation juridique et administrative, en participant au contrôle de la légalité administrative et à l’élaboration de la jurisprudence en matière de droit public.

La lignée agnatique Pascalis se distingue ainsi par une continuité remarquable dans le domaine de la justice, passant de la médecine locale à la magistrature supérieure, puis au Conseil d’État, dans une logique de service des institutions et de transmission du droit.

Foi et clergé

Les données fournies ne documentent pas, pour cette lignée agnatique, de figures explicitement sacerdotales ou ecclésiales (clergé régulier ou séculier). On peut néanmoins noter que les engagements intellectuels et éducatifs de certains alliés (notamment via l’alliance avec Hippolyte Fortoul, historien, professeur et ministre de l’Instruction publique) rejoignent, par d’autres voies, des thématiques proches de la transmission morale et culturelle traditionnellement portées par les institutions religieuses.

À défaut de sources plus précises dans ce domaine, l’ALFI s’en tient ici à la prudence et à la seule documentation disponible.

Service militaire et public

  • Le service public est au cœur de la lignée, particulièrement à partir de Joseph Pascalis :
 * Joseph Pascalis agit comme juge de paix au niveau local, ce qui représente une forme de service public fondamental dans le tissu communal.  
 * Jacques Joseph Pascalis exerce des responsabilités de haut fonctionnaire (procureur du roi, procureur général, maître des requêtes, chef de division au ministère de la Justice), puis siège comme député du Var de 1837 à 1848, participant aux choix politiques nationaux. Il poursuit ensuite sa carrière comme magistrat à la Cour de cassation, puis président de la chambre civile.  
 * Henry Pascalis poursuit cette tradition au Conseil d’État, institution clé du contentieux administratif et de la consultation du gouvernement.  

Les sources ne mentionnent pas explicitement un engagement militaire au sens strict (carrière d’officier ou de soldat) pour les membres de la lignée agnatique étudiée, mais leur contribution au fonctionnement régulier de l’État, dans la justice et l’administration, représente une forme élevée de service public.

Culture et sciences

  • Le métier de médecin de Mathieu Pascalis s’inscrit dans la sphère des sciences médicales, au croisement de la pratique et du savoir.
  • L’alliance avec Hippolyte Fortoul (époux de Marie Éléonore Ernestine Pascalis), homme de lettres, historien, professeur, doyen de faculté, puis ministre de l’Instruction publique, place la famille Pascalis au contact direct du monde universitaire, de la réflexion sur l’enseignement et de la production intellectuelle. 0
  • L’alliance avec Claire Julie Pascalis, dite Madame de Nanteuil, auteure de romans pour enfants, relie la famille à la littérature de jeunesse et au monde de l’édition, contribuant à la diffusion de valeurs éducatives auprès des jeunes générations. 1

Même si ces figures se trouvent parfois hors de la ligne agnatique stricte, elles illustrent le milieu culturel, littéraire et scientifique dans lequel la lignée Pascalis s’insère progressivement au XIXᵉ siècle.

Philanthropie et initiatives sociales

Les documents fournis ne détaillent pas d’œuvres explicitement philanthropiques (fondations caritatives, institutions hospitalières, œuvres sociales organisées) attribuées nominativement aux membres de la lignée agnatique Pascalis.

Toutefois, la nature même des fonctions exercées (médecin, juge de paix, magistrat, conseiller d’État) suppose une forte dimension de service au public et à la société, souvent dans des contextes où le droit, la santé et la stabilité des institutions ont un effet direct sur le Bien Commun.

Faute de sources plus précises, l’ALFI renonce à attribuer des initiatives sociales particulières non documentées, tout en soulignant la dimension naturellement sociale et protectrice des professions exercées par cette lignée.

Alliances

Sans sortir de la ligne agnatique, il est utile de mentionner quelques alliances majeures qui contribuent à l’élévation sociale, intellectuelle ou patrimoniale de la famille :

  • Pascalis – Jaubert :
 – mariage fondateur de Pierre Antoine Pascalis avec Anne Jaubert (Barcelonnette, 1674), ancrant la lignée dans le milieu local de la vallée de l’Ubaye.
  • Pascalis – Couttolenc :
 – union de Mathieu Pascalis (médecin) avec Magdeleine Couttolenc (Barcelonnette, 1738), alliance entre familles notables de la région.
  • Pascalis – Spitalier :
 – mariage de Joseph Pascalis (avocat, juge de paix) avec Anne Spitalier (Barcelonnette, 1792), renforçant le réseau local dans les Basses-Alpes.
  • Pascalis – Delaporte Descoupres (de La Porte) :
 – union de Jacques Joseph Pascalis avec Caroline Éléonore Delaporte Descoupres à Aix-en-Provence (1819), alliance avec un milieu urbain provençal de rang social élevé.
  • Pascalis – Ghesquière-Dierickx :
 – mariage de Henry Pascalis avec Camille Ghesquière-Dierickx à Louveciennes (1854), ouvrant la lignée vers des réseaux plus larges, notamment en région parisienne.

Alliances de la descendance (hors agnatique, mais significatives pour l’histoire globale de la famille) :

  • Pascalis – Fortoul :
Marie Éléonore Ernestine Pascalis épouse Hippolyte Fortoul (homme politique, homme de lettres, historien, professeur, doyen de faculté, ministre de la Marine puis de l’Instruction publique et des Cultes, sénateur, membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres). 2  
  • Pascalis – Poissalolle de Nanteuil de La Norville :
Claire Julie Pascalis épouse Émile Poissalolle de Nanteuil de La Norville, receveur particulier des finances ; elle-même publie des romans pour enfants sous le nom de Madame de Nanteuil. 3  
  • Pascalis – Doneaud :
Anne Marguerite Pascalis épouse Jean Doneaud, marchand de fer à Allos (Alpes-de-Haute-Provence), témoignant de l’inscription de la famille dans les réseaux marchands des Alpes méridionales.

Demeures et ancrages patrimoniaux

Les principaux ancrages géographiques et patrimoniaux identifiés pour la lignée agnatique Pascalis sont les suivants :

  • Barcelonnette (Alpes-de-Haute-Provence) :
 – berceau de la lignée, lieu de mariage de Pierre Antoine Pascalis et d’Anne Jaubert ;  
 – lieu de baptême, de vie et de décès de plusieurs membres (Mathieu Pascalis, Joseph Pascalis, Magdeleine Couttolenc, Anne Spitalier) ;  
 – centre d’un réseau familial étroitement lié à la vallée de l’Ubaye.
  • Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) :
 – lieu d’études et d’activité professionnelle pour Jacques Joseph Pascalis (barreau d’Aix) ;  
 – lieu de naissance de Caroline Éléonore Delaporte Descoupres et de plusieurs enfants ;  
 – ancrage universitaire et juridique majeur pour la lignée.
  • Bougival (Yvelines) :
 – lieu de décès de Jacques Joseph Pascalis et de son épouse Caroline Éléonore Delaporte Descoupres ;  
 – marque le déplacement de la lignée vers la région parisienne.
  • Paris :
Paris 7ᵉ : lieu de décès de Henry Pascalis ;  
 – Paris 15ᵉ et cimetière du Montparnasse : lieux liés à la descendance (notamment Marie Éléonore Ernestine Pascalis) ;  
 – centre institutionnel de la carrière de Jacques Joseph Pascalis (ministère de la Justice, Cour de cassation) et d’Henry Pascalis (Conseil d’État).
  • Louveciennes (Yvelines) :
 – lieu de mariage d’Henry Pascalis et de Camille Ghesquière-Dierickx, indiquant l’implantation dans la banlieue ouest de Paris, proche des centres de pouvoir.

Ces lieux dessinent un mouvement d’ascension géographique et sociale : de la vallée alpine de Barcelonnette vers les capitales régionales (Aix-en-Provence, Marseille, Amiens) puis vers la sphère parisienne (ministères, Cour de cassation, Conseil d’État).

Bibliographie et sources

  • Base généalogique Roglo – notice « Descendants de Pierre Antoine Pascalis » (consultation du 18 novembre 2025), incluant les fiches :
 – Pierre Antoine Pascalis,  
 – Anne Jaubert,  
 – Mathieu Pascalis,  
 – Magdeleine Couttolenc,  
 – Joseph Pascalis,  
 – Anne Spitalier,  
 – Jacques Joseph Pascalis,  
 – Caroline Éléonore Delaporte Descoupres,  
 – Henry Pascalis,  
 – Camille Ghesquière-Dierickx,  
 – Marie Éléonore Ernestine Pascalis,  
 – Hippolyte Fortoul,  
 – Augustine Pascalis,  
 – Charles Buret,  
 – Claire Julie Pascalis,  
 – Émile Poissalolle de Nanteuil de La Norville,  
 – Anne Marguerite Pascalis,  
 – Jean Doneaud.
  • Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889, A. Robert et G. Cougny – notice Jacques Joseph Pascalis (biographie parlementaire). 4
  • Assemblée nationale – base Sycomore :
 – Fiche « Jacques, Joseph Pascalis ». 5  
  • Hippolyte Fortoul :
 – Notice biographique, Wikipédia (biographie, fonctions politiques, œuvres). 6  
 – Dictionnaire critique des historiens de l’art, INHA. 7  
  • Émile Poissalolle de Nanteuil de La Norville :
 – Notice biographique (Cour des comptes, base institutionnelle). 8  
  • Études diverses sur les familles Pascalis et sur l’histoire de Barcelonnette et de l’Ubaye (articles généalogiques et historiques consultés en ligne). 9

Conclusion

La lignée agnatique Pascalis de Barcelonnette illustre, sur plusieurs siècles, le passage d’un enracinement montagnard à une forte implication dans les institutions de la France contemporaine du XIXᵉ siècle.

Partant d’un foyer alpin où la figure du médecin (Mathieu Pascalis) incarne le soin et la proximité avec les populations rurales, la famille s’oriente rapidement vers le droit et la magistrature avec Joseph Pascalis (avocat, juge de paix), puis atteint les plus hauts niveaux de la justice et du service public avec Jacques Joseph Pascalis (député, magistrat à la Cour de cassation, commandeur de la Légion d’honneur) et Henry Pascalis (maître des requêtes au Conseil d’État, officier de la Légion d’honneur).

Les alliances, notamment avec Hippolyte Fortoul et Madame de Nanteuil, élargissent l’horizon de la famille aux domaines de l’enseignement supérieur, de la recherche historique, de la littérature et des politiques éducatives.

En plaçant ainsi la compétence juridique, la responsabilité publique et la culture au cœur de son héritage, la lignée Pascalis offre un exemple caractéristique de ces familles qui, par discrétion plus que par ostentation, contribuent au Bien Commun en portant l’ordre, la justice et la transmission au sein des institutions.

Illustrations à insérer (images vides ALFI)

Mention légale (SCRIPT ALFI)

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