Thesaurus de la famille JAILLARD

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Introduction

La famille Jaillard constitue une lignée française attestée dès le XIe siècle en Normandie, implantée dans le Lyonnais à partir du XVe siècle. À travers les siècles, elle s’illustre dans l’artisanat, l’industrie, le commerce, la vie religieuse et le service du Bien commun. Le présent Thésaurus Agnatique ALFI expose, selon la méthode ALFI, la descendance agnatique documentée de Pierre Jaillard (1788–1851), jusqu’à la septième génération connue.

Armoiries et blason

Armoiries non attestées dans les armoriaux classiques. Proposition ALFI conforme (à usage symbolique non nobiliaire) : D’azur à la gerbe d’or liée de gueules, accompagnée en chef d’une étoile d’argent.

  • Symbolique* : travail, transmission, élévation spirituelle.

Chronologie agnatique (RGPD conforme)

I. Pierre Jaillard (1788–1851)

Né en 1788, décédé en 1851. Industriel. Fixé à l’Île Barbe (Rhône), lieu de continuité familiale. Légitimiste et catholique social. Marié à Cornélie Charmy (1792–1875).

II. Louis Jaillard (1819–1891)

Industriel et négociant en tréfilerie pour ornements d’église et articles militaires. Juge au tribunal de commerce de Lyon. Marié à Louise Neyrat (1821–1895).

III. Pierre Jaillard (1847–1936)

Négociant en fer à Lyon. Marié à Marie-Simone Perret (1855–1923).

IV. Descendance principale

Pierre Jaillard (1911–1998)

Marié, descendance documentée.

Adrien Jaillard (1920–2015)

Cadre dirigeant. Marié à Monique Portier (1925–2023). Descendance : Christian, Bruno, Chantal, Hélène, Hervé.

Camille Jaillard (1883–1945)

Fabricant et négociant d’ornements d’église. Marié à Louise de Lacour.

Xavier Jaillard (1892–1954)

Descendance lyonnaise documentée.

Stanislas Jaillard (1895–1975)

Aviculteur. Marié à Marie-Thérèse Froment.

V. Figures religieuses

  • Germaine Jaillard (1885–1949), religieuse auxiliaire du Purgatoire.
  • Élisabeth Jaillard (1887–1941), religieuse oblate du Sacré-Cœur.
  • Louis Jaillard (1883–1957), religieux cistercien à Sept-Fons.

Engagement au service du Bien Commun

L’engagement de la famille au service du Bien Commun ne procède ni d’un acte isolé ni d’une ambition ponctuelle. Il s’inscrit dans une continuité de comportements, de responsabilités assumées et de fidélités concrètes, exercées dans les domaines économique, institutionnel, spirituel et territorial. Cet engagement repose sur une conception organique de la société, dans laquelle chaque lignée contribue, à son niveau, à la stabilité, à la justice et à la transmission.

Industrie et économie

L’activité industrielle et commerciale développée à Lyon, notamment dans les secteurs de la tréfilerie, des métaux et des ornements religieux, s’inscrit dans une économie de production réelle, durable et utile. Elle répond à des besoins essentiels : approvisionnement, transformation des matières, transmission de savoir-faire techniques, et soutien aux institutions civiles et religieuses.

La fabrication d’ornements religieux, en particulier, manifeste une articulation singulière entre activité économique et dimension spirituelle. Elle participe à la dignité du culte, à la beauté liturgique et à la permanence des formes symboliques au sein de la société. Ainsi, l’économie n’est pas conçue comme une fin autonome, mais comme un service ordonné au bien commun, au travail juste et à la continuité des usages.

Justice et institutions

La participation à la justice consulaire lyonnaise, notamment au sein du tribunal de commerce, témoigne d’un engagement direct dans la régulation des relations économiques et dans le maintien de l’équité entre les acteurs. Cette fonction, exercée par des pairs reconnus, suppose compétence, probité et sens de l’intérêt général.

En s’impliquant dans ces institutions, la famille prend part à la stabilité du corps social, assumant un rôle d’arbitrage et de responsabilité au service de la cité. Elle inscrit ainsi son action dans une tradition de gouvernance locale fondée sur la confiance, la continuité et le respect du droit.

Église et vie religieuse

La présence de nombreuses vocations religieuses, masculines et féminines, au sein de congrégations reconnues — notamment cisterciennes, oblates et congrégations féminines — révèle une orientation spirituelle durable au sein de la lignée. Ces engagements ne relèvent pas d’un phénomène marginal, mais traduisent une disposition intérieure transmise, favorable à la vie consacrée, au service de l’Église et au don de soi.

Par la prière, la vie communautaire, l’enseignement ou l’action caritative, ces vocations participent directement à l’équilibre spirituel de la société. Elles constituent une contribution silencieuse mais essentielle au Bien Commun, inscrite dans le temps long.

Transmission et stabilité

Le maintien d’une implantation familiale continue dans le Lyonnais sur plus de deux siècles constitue un facteur majeur de stabilité. Cette permanence territoriale favorise la transmission intergénérationnelle des valeurs, des responsabilités et des savoir-faire, tout en assurant une mémoire vivante du lieu.

Loin d’une simple présence géographique, cette continuité traduit un attachement profond à une terre, à une communauté humaine et à un cadre de vie partagé. Elle fonde une responsabilité durable envers le territoire et ses habitants, et inscrit l’action de la lignée dans une logique de fidélité, de constance et de service.

Ainsi, par l’économie, la justice, la vie religieuse et la transmission, la famille contribue de manière cohérente et continue au Bien Commun, selon une conception organique et responsable de la société.

Alliances : distinction agnatique et cognatique

Dans le cadre du Thésaurus agnatique ALFI, il convient de distinguer avec précision :

  • les alliances agnatiques, relevant de la continuité patrilinéaire du nom,
  • les alliances cognatiques, relevant des apports par les lignées féminines.

Cette distinction permet une lecture exacte des transmissions, des fonctions exercées et des influences réciproques, sans confusion des lignes de filiation.

Alliances agnatiques

Les alliances agnatiques concernent les unions contractées par les porteurs du nom dans la ligne masculine continue. Elles participent directement à la structuration et à la pérennité du nom, de l’autorité familiale et des fonctions exercées sous ce nom.

Ces alliances ont principalement renforcé :

  • l’ancrage économique et industriel,
  • les responsabilités institutionnelles locales,
  • la continuité des charges professionnelles,
  • la stabilité patrimoniale et sociale.

Familles alliées dans le cadre agnatique :

  • Charmy – activités artisanales et commerciales,
  • Neyrat – industrie et commerce,
  • Perret – professions techniques et libérales,
  • Froment – commerce et transformation,
  • Blanc Perducet – entrepreneuriat et commerce,
  • Derome – artisanat spécialisé et métiers techniques.

Ces alliances relèvent d’une logique de continuité fonctionnelle : elles prolongent l’action de la lignée dans les mêmes sphères de responsabilité, sous le même nom.

Alliances cognatiques

Les alliances cognatiques proviennent des unions contractées par les femmes de la lignée ou par des apports féminins extérieurs. Elles ne modifient pas la ligne agnatique du nom, mais enrichissent la famille par des apports culturels, sociaux, intellectuels et spirituels.

Ces alliances ont contribué à :

  • l’élargissement des réseaux sociaux et intellectuels,
  • l’accès à des milieux juridiques, éducatifs ou savants,
  • le renforcement des engagements religieux et philanthropiques,
  • l’ouverture à des fonctions complémentaires.

Familles alliées dans le cadre cognatique :

  • Poidebard – engagements intellectuels et savants,
  • Guitton – transmission éducative et métiers de service,
  • Delsol – fonctions juridiques et administratives,
  • Tézier – responsabilités professionnelles locales,
  • Ancely – industrie et philanthropie,
  • Portier – activités sociales et professionnelles diversifiées.

Ces alliances relèvent d’une logique d’enrichissement transversal : elles élargissent l’horizon de la lignée sans altérer sa continuité agnatique.

Lecture ALFI de la distinction

Selon la doctrine ALFI :

  • l’agnatique structure,
  • le cognatique irrigue.

L’agnatique assure la continuité du nom, de la fonction et de la responsabilité. Le cognatique apporte les ressources culturelles, spirituelles et relationnelles nécessaires à l’équilibre de l’ensemble.

Cette distinction permet une lecture fidèle des héritages, respectueuse des faits et pleinement orientée vers le Bien Commun.

Demeures

  • Île Barbe (Rhône)
  • Lyon (IIe arrondissement)
  • Écully, Limonest, Saint-Étienne, Le Vésinet

Bibliographie

  • Bases généalogiques Roglo, Geneanet
  • Travaux de O. Guionneau, H. de Lagarde, A. Gaudry
  • Archives municipales de Lyon
  • INSEE – fichiers décès

Conclusion

La lignée Jaillard illustre une continuité agnatique fondée sur le travail, la foi et le service du Bien commun. Sans recherche d’apparat, elle incarne une noblesse de fait, issue de la durée, de l’effort et de la transmission.

Mention légale

Ce Thésaurus Agnatique ALFI est établi selon la méthode ALFI à partir de sources publiques et contributives. Il ne constitue ni revendication nobiliaire ni titre juridique. Jaillard