Thesaurus de la famille DARBLAY

De Association Linéage de France et d'International
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Introduction

La lignée Darblay est fortement et historiquement ancrée dans la ville d'Étampes (Essonne, ancienne province d’Île-de-France). L'activité professionnelle principale attestée est le métier de marchand mégissier (travail des peaux et cuirs), ce qui situe la famille dans la bourgeoisie artisanale et marchande locale. Cet ancrage est confirmé par des naissances, mariages et décès enregistrés à Étampes, notamment aux XVIIe et XVIIIe siècles. Les alliances et les fonctions ultérieures (négociant, notaire, prêtre) montrent une progression sociale au fil des générations.

Sortie des anciennes familles d’hôteliers et maîtres de poste d’Île-de-France, la lignée s’élève dès le XVIIe siècle comme une lignée laborieuse enracinée à Étampes et Étréchy. Au XVIIIe siècle, elle se distingue par la maîtrise des métiers du cuir et des relais de poste, devenant l’un des piliers de la bourgeoisie locale. Le XIXe siècle marque son essor décisif : les frères Auguste Rodolphe et Aymé Stanislas Darblay fondent la grande puissance minotière de Corbeil, bientôt prolongée par la Papeterie d’Essonnes. Cette réussite industrielle hisse la famille parmi les élites nationales : maires, conseillers généraux, députés, régents et censeurs de la Banque de France. À travers les domaines de Saint-Germain-lès-Corbeil et de Montjean, la lignée affirme une véritable stature seigneuriale dans la région. Ainsi, la Maison Darblay incarne l’ascension harmonieuse d’un lignage français passé du travail artisanal à la direction des grandes industries et au service public du Bien Commun.

Armoiries et blason

Aucune armoirie répertoriée pour la famille Darblay n’a été trouvée dans les armoriaux anciens (Rietstap, d’Hozier, armoriaux provinciaux).
Blasonnement ALFI proposé

D’azur à trois fers à mégissier d’argent posés 2 et 1, à la bordure d’or chargée de huit besants de gueules.


Symbolique
  • Azur : fidélité, stabilité, enracinement francilien.
  • Fers à mégissier : métier fondateur.
  • Bordure d’or : ascension sociale.
  • Besants : réussite commerciale.

Chronologie agnatique

  • XVIIIᵉ siècle : Jacques Darblay (1705-1745), marchand mégissier à Étampes.
  • XVIIIᵉ siècle : Pierre Rodolphe Darblay (1736-1786), marchand mégissier.
  • Fin XVIIIᵉ – début XIXᵉ siècle : diversification artisanale et juridique.
  • XIXᵉ siècle : Claude Rodolphe Darblay (1797-?), notaire à Paris.
  • XIXᵉ siècle : Auguste Darblay (1803-1859), prêtre.
  • XIXᵉ – XXᵉ siècles : déplacement vers Paris, Malesherbes et l’Aisne.

Engagement au service du Bien Commun

Justice et fonctions publiques

  • Claude Rodolphe Darblay : Notaire à Paris.

Foi et clergé

  • Auguste Darblay : Prêtre.

Service militaire et défense

  • Brigadier de gendarmerie (famille Vautard).
  • Officier comptable des hôpitaux militaires (Dassonville).

Activités économiques et artisanat

  • Jacques Darblay : marchand mégissier.
  • Pierre Rodolphe Darblay (1736 et 1776) : mégissiers.
  • Réseau professionnel structuré (Daubignard, Robert).

Alliances

  • Durand
  • Doyen de La Bussière
  • Vautard
  • Chevallier
  • Guillaume
  • Bèze
  • Daubignard
  • Robert
  • Rousseau
  • Loiselle
  • Lefièvre
  • Jacqueau
  • Sauvé
  • Dassonville

Demeures et ancrages

  • Étampes (Essonne)
  • Malesherbes (Loiret)
  • Paris
  • Orléans (Loiret)
  • Neuilly-Saint-Front (Aisne)
  • Guelma (Algérie)

Bibliographie

  • Registres paroissiaux et d’état civil d’Étampes.
  • Archives départementales de l’Essonne et de Paris.
  • Registres notariaux (branche notariale).
  • Données familiales et relevés fournis.

Conclusion

La famille Darblay illustre une lignée enracinée, structurée par la mégisserie avant de s’élever vers des fonctions juridiques, religieuses et militaires. Son évolution est représentative de la progression des bourgeoisies artisanales provinciales aux XVIIIᵉ-XIXᵉ siècles.