Thesaurus de la famille VIRIEU de

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Thésaurus Agnatique ALFI – Famille de Virieu[modifier | modifier le wikicode]

Code ALFI : ALFI-VIRIEU Nom de lignée : Famille de Virieu (Dauphiné – Viennois) Statut : Noblesse d’extraction chevaleresque (subsistante)

Introduction[modifier | modifier le wikicode]

La famille de Virieu est une lignée française d’ancienne noblesse chevaleresque originaire du Viennois (Dauphiné). Citée dès le XIᵉ siècle, elle demeure l’une des plus anciennes familles subsistantes de la noblesse française, enracinée dans les terres de Virieu et Chabons. Elle s’est illustrée dans les charges militaires, religieuses et politiques du Dauphiné et de la Savoie.

Origine[modifier | modifier le wikicode]

Les Virieu tirent leur nom de la ville de Virieu, située dans la vallée de la Bourbre (Isère), parfois appelée le « petit Grésivaudan ». Ils y construisirent une motte castrale dès le XIᵉ siècle, l’un des châteaux les mieux conservés du Dauphiné.

Selon Guy Allard (1671) et l’Armorial de Dauphiné (1867), le premier porteur du nom est Guiffray ou Guiffrey (Wilfredus), vivant au XIᵉ siècle. Louis-Pierre d’Hozier cite un Silvion, fils de Vifred de Viriaco (cité en 1040), et père de Guiffray, compagnon de l’empereur Henri III à Capoue.

Filiations sur preuves[modifier | modifier le wikicode]

Deux lignées subsistantes se sont maintenues :

  • Virieu-Pupetières
  • Virieu-Beauvoir-Faverges

Le point d’union entre les deux branches est discuté : selon d’Hozier et Rivoire de La Bâtie, l’union remonte au mariage d’Antoinette de Beauvoir avec Siboud III (ou Sibuet) de Virieu en 1460. Leur fils reprit le nom et les armes de Virieu et Beauvoir.

Les filiations sur preuves remontent :

  • pour **Virieu-Pupetières** à 1298–1394 selon les auteurs (Rivoire de La Bâtie, Warren, Clément) ;
  • pour **Virieu-Beauvoir-Faverges** à 1340–1460 selon Warren, Clément et Rivoire de La Bâtie.

Branches[modifier | modifier le wikicode]

  • Virieu-Pupetières (subsistante)
  • Virieu-Beauvoir (éteinte, passée dans Virieu-Varassieu)
  • Virieu-Beauvoir-Faverges (subsistante)
  • Virieu-Varassieu
  • Virieu-Bizonnes
  • Virieu-Ponterays
  • Virieu-Pointières
  • Virieu-Corbas (ou Torchevelon)

Armorial[modifier | modifier le wikicode]

Blason de Virieu

Branche générale (Virieu – Faverges)[modifier | modifier le wikicode]

D’azur à trois vires d’or

    • Devise :** Virescit vulnere virtusSine fine
    • Cri :** Virieu !
    • Supports :** deux licornes

Branche de Virieu-Pupetières[modifier | modifier le wikicode]

De gueules à trois vires d’argent

Branche de Virieu-Beauvoir-Faverges[modifier | modifier le wikicode]

Écartelé : aux 1 et 4 d’azur à trois vires d’or (Virieu) ; aux 2 et 3 contre-écartelé d’or et de gueules (Beauvoir) Variante XVIIᵉ siècle : Écartelé : 1 et 4 (Beauvoir) ; 2 et 3 (Faverges – de gueules à trois chevrons d’argent) ; sur le tout : de gueules à trois vires d’argent.

Possessions et seigneuries[modifier | modifier le wikicode]

Seigneurs de Chabons, de Faverges, de La Palud, de Montrevel, de Pont-de-Beauvoisin, de Pupetières, de Virieu, de Lantilly, etc. Principaux châteaux :

Titres et charges[modifier | modifier le wikicode]

Titres[modifier | modifier le wikicode]

  • Barons de Faverges, de Romagnieu
  • Barons de l’Empire (1811, branche Beauvoir-Faverges)

Charges[modifier | modifier le wikicode]

Membres successifs châtelains d’Ayse, Cruseilles, Évian-Féternes, Rumilly, Seyssel (Comté puis Duché de Savoie). Guillaume de Virieu fut maître d’hôtel du duc de Savoie. Députés du Dauphiné aux États de 1781 et aux États Généraux de 1789.

Personnalités marquantes[modifier | modifier le wikicode]

Branche de Virieu-Pupetières[modifier | modifier le wikicode]

  • Gonin de Virieu (vivant en 1426), prieur de Vif.
  • Antoine de Virieu (vivant en 1450), chevalier de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem (commandeur de Saint-Chavan, 1491).
  • Claude de Virieu (vivant en 1487), chanoine de Vienne.
  • François-Henri de Virieu (1754–1793), militaire, président de l’Assemblée constituante française.
  • Stéphanie de Virieu (1785–1873), artiste peintre et sculptrice.
  • Marie-Charles-François-Geoffroy-Xavier de Virieu (1898–1953), colonel, résistant.
 - François-Henri de Virieu (1931–1997), journaliste de télévision.  
 - Antoine de Virieu (né en 1933), général de brigade.

Branche de Virieu-Beauvoir-Faverges[modifier | modifier le wikicode]

  • Pierre de Beauvoir, lieutenant des gardes de Charles de Valois, duc d’Angoulême.
  • Nicolas de Virieu-Beauvoir (vivant en 1719), brigadier des armées du roi.
  • Nicolas-Alexandre de Virieu-Beauvoir (1733–1811), maréchal de camp, premier gentilhomme d’honneur de Louis XVIII.
  • Jean-Loup de Virieu-Beauvoir (†1802), commandeur de Saint-Jean de Jérusalem, ambassadeur de Parme.
  • Marie-Agnès de Virieu-Beauvoir (1738–1831), dernière abbesse de Notre-Dame de Beaumont-lès-Tours.

Symbolique et héritage[modifier | modifier le wikicode]

Les Virieu ont traversé les siècles comme archétype de la noblesse fidèle et enracinée. Leur devise « Virescit vulnere virtus » résume l’esprit de chevalerie transmis de génération en génération : > « La vertu croît dans la blessure. » Les armes des deux branches subsistantes symbolisent à la fois la constance (vires) et la dualité des alliances (Beauvoir-Faverges).

Bibliographie et sources[modifier | modifier le wikicode]

  • Rivoire de La Bâtie, Armorial de Dauphiné, 1867 (Gallica BnF).
  • Louis-Pierre d’Hozier, Armorial général de France.
  • Emmanuel Pilot de Thorey, Familles nobles du Dauphiné.
  • Raoul de Warren, Grand Armorial de France.
  • Michel Rieutord, La noblesse dauphinoise.
  • Article Wikipédia : Famille de Virieu (licence CC BY-SA 4.0).

Annexes[modifier | modifier le wikicode]

Mention légale[modifier | modifier le wikicode]

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