LES ACADEMIES de LILLE

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  Imprégnations et transmissions


Du rôle des familles dans la recherche et l’étude


La société des Sciences, de l’Agriculture et des Arts de Lille,

Société savante fondée en 1802



Ses liens avec la parentèle de familles patriciennes de Lille: Lenglart, Virnot, Barrois, Lethierry, Dehau.


Ce fut aux derniers jours de septembre 1802 que la

Société de Lille commença à tenir des

séances régulières dans le cabinet de physique de

M. BECQUET DE MÉGILLE, amateur éclairé, 


lui avait réuni une très belle collection d'instruments; M. LAMBERT, chimiste, commissaire des poudres et salpêtres, lui prêtait son laboratoire pour les expériences de chimie.


( Le Musée de Tableaux de Lille ne fut constitué qu'en 1803.)


Elle était composée de dix membres dont voici les noms : BECQUET DE MÉGILLE (Pierre-Maurant-Valéry-Joseph), propriétaire ; DEHAU (Louis), propriétaire ; LAMBERT (Louis-François-Marie), 


commissaire des poudres et salpêtres; TESTELIN (Louis-Stanislas-Joseph), professeur de mathématiques; JUDAS, pharmacien ; TRACHET (François-Joseph), chirurgien ; MAQUET, négociant ;

 MALUS (Etienne-Louis), commandant du génie ; PEUVION (Romain), négociant ; DRAPIEZ, pharmacien.

”Pendant les deux premières années, la nouvelle Société conserva les attaches qui la 


retenaient à l'institution maçonnique dont elle ne formait qu'une annexe ; mais bientôt elle s'aperçut que ces liens 


retardaient sa marche et empêchaient l'admission de beaucoup de membres. On résolut de lés rompre et de formuler un règlement spécial.


ce fut, sans doute, en vue d'accentuer davantage la séparation qu'un religieux bénédictin de la Congrégation de Saint-Maur, dom DEVIENNE, fut chargé d'exposer les vues générales qui avaient 


résidé à la transformation du Collège et à l'esprit des statuts nouveaux.


Dom DEVIENNE, qui travaillait alors à son Histoire d'Artois, venait de passer à Lille plusieurs mois à la recherche de documents dans les Archives de la Chambre des Comptes.


Il prononça dans la séance du 29 avril 1787, un long discours où après avoir félicité le Collège du caractère tranché qu'il cherchait à se donner et des moyens qu'il adoptait pour s'assurer de solides 


ondements, il montrait quelles doivent être les lois de toute Société de ce genre : déterminer l'objet de son établissement, les moyens par lesquels elle se propose de le remplir, fixer son état et la tâche


mposée à chacun de ses membres, empêcher qu'aucun ne puisse se soustraire à l'empire de la loi, se procurer les fonds qu'exigent les dépenses indispensables, et établir une administration régulière.”  Histoire de la Société des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille (1802-1860) / par Anatole de Norguet 


CHARLES LENGLART

Nos

recherches sur les familles du patriciat de Lille et des villes

proches  nous amenèrent  à  nous

intéresser à des figures connues comme celle de Charles

Lenglart, prototype du grand collectionneur 

et

mécène du “siècle des

lumières”, seigneur de Lannoy et de Planques, Bourgeois de

Lille, Échevin et trésorier de Lille, Négociant,

Banquier, Conseiller Municipal, conservateur du musée, 

député

de Lille au sacre de Napoléon Bonaparte, "ami de Jacques Louis

David" (Trénard), Président du Canton de 1813 à

1816, Chevalier du Lys par le Roi Louis XVIII le 25 Juillet 1814,


baptisé le 22 Mars 1740 en l’église Saint-André Lille, décédé à Lille le 19 Novembre 1816. 


Nous vînmes à nous pencher sur cette société savante remarquable et ses liens avec les familles, leur instruction, éducation, transmission.



Charles Lenglart et Marie van Nuffel (par Heinsius)


Il

se maria à Bruxelles le 17 Février 1767 avec Marie-Anne

van Nuffel, baptisée le 5 Mars 1744 à Saint-Géry

Bruxelles, décédée le 22 décembre 1825,

fille d’un Grand Juge de la Chambre des 

Tonlieux

(aujourd’hui van Nuffel d’Heynsbroeck) anobli par lettres

du 18 août 1756 et 14 juillet 1771. Reconnaissance de noblesse,

12 mai 1866 et 5 déc. 1871. 

Armoiries:

" D'azur, à un guidon rompu par le milieu et posé en

chevron, accompagné de trois étoiles, le tout d'or. " -

Cimier: un bras armé, tenant le guidon de l'écu.


Il

fut vice-président de la Société de Sciences et

des Arts en 1808, en étant membre depuis 1803. honoraire le 22

août 1815.

Un

de ses fils fut remarqué par l' Académie pour un travail:

" M. LENGLART fils sur la possibilité d'extraire du sucre de la

pomme de terre “. 


S'agit-il de Louis Hubert Lenglart, 1781-1866 (dont on sait avoir appartenu à la Franc- maçonnerie, ici dans la loge de la Modeste) ?.


ou de son frère Philippe Henri Lenglart,

1785-1852 qui fut, entre autres, fabricant de sucre comme son fils

Auguste Henri Lenglart, époux de Claire-Henriette Barrois ? Pour

mémoire, Jules, 


frère d’Auguste, devint un éminent historien d’art et l’héritier d’une prestigieuse collection d’art.




JOSEPH DEFOSSEUX-VIRNOT

Un

neveu de Charles Lenglart, Joseph Marie Defosseux, fils de

Joachim-Joseph, ex-receveur du Chapitre de Saint-Pierre et

d'Amélie-Pélagie Castelain, fut baptisé à

St-Pierre le 17 Mars 1767, 


Conseiller Municipal en 1807, Maire de La Madeleine. Il fut membre de la Société des Sciences. 


Il épousa Julie Virnot. Joseph Marie. Il avait  “créé à la Madeleine-lez-Lille, et décoré avec goût une maison de campagne qui devint la propriété de M. Scrive-Wallaert.” ( Charles Le Thierry d’Ennequin, 


généalogie de sa famille). Assez malheureux en affaires, il mourût à Paris, le 13 Juin 1825. de Fosseux : de gueules à trois jumelles d'argent. Les archives nous montrent 


son appartenance à la franc-maçonnerie


 

Nicolas Hubert Joseph Lenglart, seigneur des Rosiers 1701-1766

&1738 Alexandrine Gabrielle Albérique Carpentier 1711-1778

 

 

 

 

 

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Charles Joseph Lenglart 1740-1816

 

 

Catherine Joseph Charlotte Lenglart 1745-1818

 

 

 

 

 

 

 

 

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Julie Virnot 1776-1823

 

 

Joseph Marie Defosseux 1767-1825

 

 

 

 

 

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Julie-Marie VIRNOT (1776-1823),

 baptisée

le 18 juillet 1776; elle avait seize ans, lorsqu'elle fut

emmenée en captivité à Condé avec son

père, et gardée prisonnière après la mort

de celui-ci ; elle devint aveugle à la fin de sa vie, 


et mourut à Paris, sans enfant, le 23 Février 1823. D'une humeur charmante, malgré tous les malheurs de sa courte existence, Julie Virnot laissa dans sa famille les plus aimables souvenirs. 


Son portrait par Heinsius, en 1810, fut légué par elle à sa nièce et filleule, Madame Adolphe Lethierry. II la représente le nez busqué, les yeux bleus largement ouverts, la chevelure châtain-dore 


se rassemble sous un large ruban noir brode de perles d' or ; le corsage de velours est décolleté et garni de zibeline, un croisement de tulle blanc, fixe par un losange d'or, voile en partie la poitrine. 


( CLE)

 





Une grande dame

Par Alexandre Rodenbach :

"

Mme Defosseux-Virnot, de Lille, perdit la vue jeune encore, par suite

d'une paralysie du nerf optique; loin de se laisser abattre par un

aussi grand malheur, elle s'occupa d'acquérir de nouvelles

connaissances, 

et

tourna toutes ses pensées vers l'étude de la philosophie

et de la littérature. Elle devint l'une des femmes les plus

éclairées et les plus instruites qui aient jamais fait

l'ornement de la société. Bonne, douce et constamment


aimable, elle vivait adorée de toute sa famille et de tous ceux qui l'entouraient. Les souffrançes n'avaient point altéré son caractère angélique, et elle possédait à un degré supérieur cette égalité d'humeur qui, selon un 


grand homme , constitue la véritable éducation; passionnée pour l'étude de la philosophie , mais de cette philosophie qui, prend sa source dans une âme forte et libre, supérieure à tous les préjugés , par la fermeté 


de son caractère et celle de sa raison, cette femme si justement regrettée, se livrait à la société, mais l'abandonnait sans regret pour le travail, la retraite et l'amitié. Elle répétait souvent aux deux amies qui l'environnaient


sans cesse , cet adage : les amis devraient se donner le mot pour mourir le même jour. Elle mourut entre leurs bras, possédant jusqu'au dernier moment e parfait usage de sa raison, et le sourire sur les lèvres; 

tel

est son portrait tracé par un ami chez qui la conformité

de malheur avait resserré les liens d'une parfaite et

éternelle amitié. "

 

 

 

URBAIN CHARLES LE THIERRY 1790-1868


Le

petit neveu de Charles Joseph, Urbain Charles Le Thierry fut membre de

la Société des sciences, des arts et de

l’agriculture en 1825


Nicolas Hubert Joseph Lenglart, seigneur des Rosiers 1701-1766

&1738 Alexandrine Gabrielle Albérique Carpentier 1711-1778

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Charles Joseph Lenglart 1740-1816

 

Catherine Joseph Charlotte Lenglart 1745-1818

 

 

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Catherine Charlotte Virnot 1770-1851

 

 

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Urbain Charles Le Thierry 1790-1868



“naquit

le 26 Février 1790. Membre du Conseil d'Arrondissement, de la

Chambre et du Tribunal de Commerce de Lille, Économiste

distingué, il publia divers ouvrages pour soutenir


la doctrine du libre-échange. Le 26 Mai 1819 il avait épousé en premières noces Céline-Joseph-Marie BONNIER DU METZ, née à Marquette-lez-Lille, le ref Août 1791, de Messire Hyacinthe- Ignace-Joseph,


Chevalier, Conseiller du Roi; Trésorier de France au Bureau des finances de Lille et de Sophie-Félicité Mathon, décédée le 29 Septembre 1829, à Wazemmes ou elle fut inhumée le 1er Octobre. 


Elle avait eu trois enfants. Au mois d’avril 1832, Urbain Lethierry épousa en secondes noces Elisabeth Arshdall, née à Londres le 8 septembre 1785, fille de Richard Montgomery, membre du parlement britannique,


archevêque de Cantorbéry, primat d’Angleterre, le premier personnage du royaume après les princes de la famille royale, décédé à Tours, et de Anne-Marie Montagne, décédée à Derby. 


Elisabeth Arshdall n’eut pas d’enfant et mourut à Lille, 24, rue Française, le 30 septembre 1835, âgée de quarante-neuf ans. Le service funèbre fut célébré le 2 octobre au temple évangélique de la rue de Tournai 


et l’inhumation eut lieu au cimetière de l’Est, dans la section des protestants. Madame Auguste Barrois possédait dans un beau cadre Empire, une miniature ovale d’Elisabeth Arshdall ; le peigne en forme de couronne, 


est en écaille, la robe blanche en mousseline brodée, l’écharpe tricolore, afin sans doute de  souligner sa nationalité nouvelle. Madame Eugène Martin  possède son portrait en pied à l’aquarelle, le portrait de sa mère, 


celui de son père avec son frère Edouard.”” Grand amateur de musique, possesseur de violons de Stradivarius et d’Amiati, il s’est aménagé dans sa maison de la rue Vantroyen une salle de concert


que son cousin Victor Mottez a décoré de fort belles fresques. Elles représentaient le maître de maison, sous les traits d’Ulysse, dans son vaisseau au milieu des Sirènes, et l’assemblée des Muses. 


Ces fresques furent recouvertes de papiers peints et depuis lors gravement détériorées." D’un voyage à Munich, il ramena la réduction à cire perdue de deux bustes antiques de la Glyptothèque : un satyre et un athlète”


 EDOUARD REYNART ( 1802-1879)


 

Jean François Reynart

&1797 Sophie Mathon 1768-1812

 

 

Hyacinthe Bonnier du Metz 1761-1794

&1790 Sophie Mathon 1768-1812

 

 

Charles Marie Désiré Le Thierry, seigneur d'Ennequin 1766-1858

&1789 Catherine Charlotte Virnot 1770-1851

 


 

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Edouard Reynart 1802-1879

 

 

Céline Bonnier du Metz 1791-1829

 

 

Urbain Charles Le Thierry 1790-1868

 

 

Adolphe Joseph Le Thierry 1795-1863

 

 

 

 

 

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CHARLES BENVIGNAT


Magistralement

portraituré par Victor Mottez, filleul de Catherine Lethierry

d’Ennequin-Virnot, proche parent des précédents,

l’architecte BENVIGNAT, Charles-César, architecte, 

n’a

pas de lien de parenté; mais nous le citons pour mémoire,

à travers son magnifique portrait. 

Vice-président

de la  société des Sciences, de l’Agriculture

et des Arts de Lille en 1866, Président en 1867.


CHARLES BARROIS  (1851-1939)



Urbain Dominique Virnot 1734-1794

&1764 Catherine Joseph Charlotte Lenglart 1745-1818

 


 

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Marie-Alexandrine Virnot 1765-1845

 

 

Catherine Charlotte Virnot 1770-1851

 

 

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Henri Barrois 1790-1870

 

 

Alexandrine Le Thierry 1802-1833

 

 

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Jules Barrois 1827-1891

 

 

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Charles Barrois 1851-1939


Charles Eugène Barrois, fils de Jules-Alix, était Commandeur de la Légion d’honneur, de l’Ordre d’Isabelle la Catholique, officier de l’ordre de Léopold de Belgique, docteur Ès Sciences,  professeur à la Faculté des Sciences de Lille, docteur en Sorbonne, membre de l’Institut, membre de la Société royale de Londres, président de l’Académie des Sciences. La descendance fut prestigieuse quant aux science et à la médecine: Jean-Marie Joseph Barrois (1884-1967),   

Le fils de Charles-Eugène, fut chevalier de la Légion d’honneur, chevalier des palmes académiques, médaille des épidémies, docteur en médecine, médecin ; il épousa Germaine Julie  Prouvost (1893-1987), fille de Paul Joseph et Louise Masurel et habitait l’ancien  hôtel de  M et Mme Huot van den Straeten, 20, rue des Jardins à Lille. Leurs deux fils sont Charles Marie Barrois, Né en 1913, chevalier de la Légion d’honneur, docteur en droit, maire de Fontaines les Grès, et Jean Joseph Marie Barrois,  docteur en médecine,électroradiologiste, attaché des hôpitaux de paris, ex moniteur de physique médicale de la faculté de médecine de Paris. Dont Jean-Louis Barrois, notaire à Lille,  très important office qui s’occupe de la famille Virnot depuis l’Ancien Régime ; un de ses ancêtres Virnot y eut une fonction d’associé.

THÉODORE BARROIS


Urbain Dominique Virnot 1734-1794

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Marie-Alexandrine Virnot 1765-1845

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Théodore Barrois 1792-1851

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Théodore Barrois 1825-1899

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Théodore Barrois 1857-1920

 

Théodore Barrois 1792-1851 &1822 Catherine Henriette Demesmay 1806-1872,

Fils de François-Joseph Barrois 1759-1848 et Marie Alexandrine Joseph Virnot 1765-1845

 

Théodore Charles  Barrois

le 10 février 1857 à Lille, mort le 9 juin 1920 à

Neuilly-sur-Seine. Il fut député du Nord de 1898 à

1906.

Avant

de songer à la députation, Théodore Barrois fit

une brillante carrière universitaire. Docteur en médecine

et ès sciences naturelles, maître de conférences

à la faculté de médecine et de Pharmacie de

Lille, 

dès

1885, il fut reçu en 1886 à l'agrégation et

nommé professeur de zoologie à la même

faculté. Il devait occuper ce poste huit ans (d'octobre 1886 au

12 novembre 1894), jusqu'à ce que fût créée

à son intention 

une chaire de parasitologie.

L'enseignement

ne lui faisait pas oublier la recherche. De divers voyages accomplis

comme naturaliste, en Laponie (avril-août 1881), en Palestine et

en Syrie (mars-juin 1890), et d'un séjour à la station de

zoologie


maritime de Concarneau, il rapporta les éléments de

plusieurs monographies. Ses travaux portèrent notamment sur les

crustacés et les échinodermes, sur les lamellibranches

(1885), sur les rotifères (1895), 

sur les insectes et la faune des eaux des Açores (1896), sur les ténias (1897).

Il

avait 41 ans lorsque, délaissant la science pour la politique,

il se présenta pour la première fois aux élections

législatives. Sa carrière parlementaire fut assez

effacée. Élu député de la première

circonscription de Lille,


le 8 mai 1898, par 9.127 voix sur 16.542 votants, au premier tour de

scrutin, il appartint à diverses Commissions et à la

Commission du travail. On lui confia la rédaction d'un certain

nombre de rapports de validation.


Il eut ainsi l'occasion d'intervenir, le 8 juillet 1898, pour

défendre au nom du dixième bureau, la validation de M.

Meunier, député de la première circonscription de

Meaux, à qui un adversaire malheureux reprochait 

des

distributions d'argent et de denrées alimentaires au cours de la

campagne électorale. La Chambre adopta par 317 voix contre 206

les conclusions au rapporteur. Trois ans plus tard, au cours de la

discussion


d'un projet de loi concernant les taxes de remplacement des droits

d'octroi de Roubaix, Théodore Barrois intervint de nouveau pour

préciser dans quelles conditions le conseil municipal de Lille

avait élaboré un 

projet

de réforme des octrois. Réélu aux élections

générales du 27 mai 1902, par 10.323 voix sur 17.314

votants au premier tour de scrutin, Théodore Barrois continua

à participer aux travaux de la Commission


du travail, mais ne prit pas la parole en séance publique. Sa

discrétion à la Chambre peut s'expliquer par l'importance

des jonctions administratives qu'il exerçait à l'Institut

Pasteur lillois et au Comité central des

houillères de France, fonctions qu'il conserva jusqu'à sa mort.

 


VICTOR DERODE 1797-1867



 

 

 

 

Philippe Edouard Joseph Derode 1760-1833

&1785 Sophie Charlotte Joseph Rouzé 1767-1805

 

 

 

 

 

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Dominique François Virnot 1773-1833

&1800 Catherine Sophie Virnot 1777-1859

 

 

Prosper Derode 1790-1852

 

 

Victor Henri Derode 1797-1867

 

 

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Victor Dominique Virnot 1803-1868

 

 

Prosper Derode 1818-1892

 

 

 

 

 

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Urbain Virnot 1837-1914

 

 

Louise Angélique Félicie Derode 1841-1870

 

 

 

 

 

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Victor

Derode, né à Lille le 27 septembre 1797 et mort à

Dunkerque le 6 août 1867, est un historien français. Fils de Philippe Edward de Rode, magistrat de la ville de Lille, Victor Derode est historien et 

scientifique de

la ville de Lille, et à ce titre l'auteur de nombreux ouvrages

sur les ville du nord de la France (notamment Lille, la Flandre et

Dunkerque) mais aussi sur la progression des langues. 

Le

06.11.1854, à Londres, Paroisse Saint-Pancras, il épouse

Marie Valentine BRENT, née le 14.02.1819 à Londres, fille

de William BRENT, Juge au Banc de la Reine, et de 

Marie

ROBINSON-ROGERS. Ils décèdent sans

postérité. Membre de la Société des

Sciences, de l'Agriculture et des Arts de Lille, Secrétaire

général en 1843, 1844: médaille d'or, 

pour

l'Histoire de Lille; médaille d'or, pour avoir, le premier,

introduit à Lille l'enseignement des sourds-muets. Il avait

été correspondant le 24 novembre 1826, il le redevint le

28 mars 1845. 

Il

crée en 1851 la Société dunkerquoise pour

l'Encouragement des Sciences, des Lettres et des Arts dont l'actuelle

Société dunkerquoise d'Histoire et d'Archéologie

est l'héritière. Il modernise


l'enseignement en introduisant la gymnastique, véritable

révolution à l'époque. Il crée la

première institution destinée aux sourds-muets avec

l'abbé Sicard. Il fut conseiller municipal de Dunkerque.

Une rue de Lille et une rue à Dunkerque rendent hommage à l'historien.

Œuvre

1828 - Introduction à l'étude de l'harmonie

1840 - Considérations sur les lois de la progression des langues

1842 - Le siège de Lille en 1792

1847 - Histoire de Lille (3 tomes)

1848 - Histoire de Lille et de la Flandre wallonne

1852 - Histoire de Dunkerque 

1856 - Histoire religieuse de la Flandre maritime et en particulier de la ville de Dunkerque 

1857 - Notice sur l'église Saint-Éloi à Dunkerque

1864 - Rôles de la maison de Bourgogne

Il publie deux romans :

"La famille Prudhomme" en 1853

"Les Orphelines de Visschermoëre" en 1863

HENRI DE GAULLE ( 1848-1932)


 

Henri de Gaulle 1848-1932

&1886 Jeanne Maillot 1860-1940

 

 

Edmond Cailliau 1834-1909

&1859 Marie Pollet 1834-1917

 

 

 

 

 

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Marie-Agnès de Gaulle 1889-1982

 

 

Alfred Cailliau 1877-1956

 

 

Berthe Cailliau 1872

 

 

Victor Virnot 1862-1944

 

 

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Henri

de Gaulle, le père du Général, indique, dans la

généalogie qu'il rédigea à partir des

papiers de Julien, que ce Julien, son père, fut

présenté par son oncle "dans diverses familles de Lille" 


et que "c'est

alors qu'il épousa Mademoiselle Joséphine Maillot, dont

le père  appartenait, comme mon grand-oncle, à

l'administration des tabacs". Joséphine Marie Anne (1806-1886) était née à Dunkerque de


Charles Maillot, contrôleur des tabacs, et de Marie Joséphine Hermel. Au moment des épousailles, Joséphine vivait, avec ses parents, rue des Canonniers à Lille. L'acte de mariage fut signé en 


présence d’Auguste-Alexandre de Gaulle, garde-magasin des tabacs lillois, de Louis-Philippe Kolb, régisseur de la même manufacture, du négociant Claude-Joseph Maillot et de Victor-Henri Derode,


alors chef d'institution à Esquermes et qui devint le célèbre historien de Lille. Derode avait alors 38 ans, Julien de Gaulle, 34 ans, et il y a fort à parier que les deux hommes s'étaient liés d’amitié 


autour de quelques liasses d'archives, cartulaires ou cueilloirs, plus encore que lors de discussions sur leurs responsabilités de chefs de maisons d'éducation.

Julien

de Gaulle semble avoir été entouré de

considération à Valenciennes, où il dirigea son

pensionnat aidé tout d'abord de sa mère puis, sans doute,

aussi de sa femme. 

Il

y fut appelé par le maire à siéger à la

commission créée en 1834 pour dépouiller et

classer les archives de la ville, et fut membre de la

Société d'Agriculture, des Sciences et des Arts 

de

l'arrondissement. Malheureusement, le pensionnat n'eut pas le

succès escompté et, en mars 1837, un jugement

décida la liquidation et la vente des meubles. Dans ses

romans, 

Joséphine

a souvent évoqué la vie des pensionnats, en particulier

dans Marie et Laure, où elle conte les difficultés de

l'un de ceux-ci, sauvé grâce à la

générosité d'un riche seigneur russe. 

La

maison valenciennoise n'eut point, hélas, de prince pour la

tirer d'affaires... Derode, l'ami de Julien, écrivit au maire de

Valenciennes afin d'être éclairé sur les ennuis de

son "infortuné confrère", 

ajoutant : "on le poursuit d’imputation odieuse qu'il est important pour moi d'apprécier". 

Le maire répondit que "M. de Gaulle avait d'abord donné trop d'extension à son établissement, sans mettre 

ses dépenses en rapport avec ses moyens ni avec les ressources que pouvait lui offrir le pays",

que la location de la maison avait été trop

élevée, que le nombre des élèves avait

été insuffisant 

et qu'il n'avait "entendu parler d'aucune imputation odieuse".

La dernière chemise ayant été vendue, le 5 mars

1838, Julien fut démissionnaire. Lui et Joséphine s'en

furent à Paris 

ils vivotèrent d’innombrables et très divers

travaux de plume. C'est durant le séjour valenciennois qu'est

né, le 31 janvier 1837, leur premier enfant, ce Charles qui fut

le barde 

bretonnant

que l'on sait et qui fut élève, en 1853-1854, au

collège de Marcq-en Barœul, où une lecture lui fit

découvrir sa vocation de celtisant. » Michel MARCQ,

Rédacteur 

en chef de La Voix du Nord

 

 

LISTE DES ASSOCIÉS AGRICULTEURS

Comte de BRIGODE-KEMLANDT, maire de Camphin-en-Pévèle

. http://www.virnot-de-lamissart.com/de-BRIGODE-KEMLANDT.html



BERNARD-DANNIAUX, propriétaire, à Roncq,

Jean

Louis Mathurin Bernard, 1754-1826, Directeur principal des

hôpitaux militaires de la Flandre et du Hainaut, marchand

Marié le 24 septembre 1782, Sainte-Catherine, Lille (Nord), 

avec Henriette Danniaux 1748-1838, dont Alexandre Louis César 1783-1843 Stanislas Félix Carloman








 

Jean Louis Mathurin Bernard ca 1754-1826

&1782 Henriette Danniaux 1748-1838

 

 

Julien Joseph Barrois 1737

&1767 Henriette Danniaux 1748-1838

 

 

 

 

 

 

 

 

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Alexandre Louis César Bernard 1783-1843

 

 

Henri Julien Barrois 1771-1847






DES ROTOURS, propriétaire, à Avelin.



 

Charlotte Joseph Virnot 1764-1812

&1786 François Emmanuel Désiré Quecq, seigneur d'Henripret 1756-1838

 

 

 

 

 

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Lucien Quecq d'Henripret 1799-1887

 

 

 

 

 

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Laurence Quecq d'Henripret 1840

 

 

Eugène, baron des Rotours 1833-1895

&1859 Ghislaine van den Hecke 1833-1906

 

 

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Marthe d'Haubersart 1866-1941

 

 

Raoul, baron des Rotours 1860-1900

 

 

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Quelques Lauréats prestigieux

DAVID D'ANGERS, médaille d'or, pour une notice sur le sculpteur


1847. BRA, Théophile, médaille d'or de cinq cents francs, pour ses travaux de sculpture. 1848. Primes agricoles.


DERODE, Victor, médaille d'or, pour l'Histoire de Lille.1849. Primes agricoles.


COLAS, Alphonse, rappel de médaille d'or, pour son tableau,


LEURIDAN, médaille d'or, pour son Histoire des institutions communales et municipales de Roubaix.


NADAUD, médaille d'or, pour ses poésies. 1863. Primes aux agents industriels.


DERODE, V., médaille d'or, pour avoir, le premier, introduit à Lille l'enseignement des sourds-muets.


SCRIVE, Auguste, médaille d'or, pour un mémoire sur le rouissage du lin. 


DE FONTAINE DE RESBECQ, Léonce, médaille de vermeil, pour un mémoire sur la Coutume de Lille.


 

Hubert de Fontaine 1603-1679

&1638 Jacqueline Wacrenier 1616-

&1632 Marguerite Robert 1590-

 

 

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Jacques de Fontaine 1633-1705

 

 

Marie de Fontaine 1635-

 

 

Catherine de Fontaine 1639-1672

 

 

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Gilles de Fontaine, seigneur des Sarteaux 1692-1751

 

 

Marie Madelaine Guidin, dame des Rosiers 1663-1715

 

 

Nicolas Hubert Lenglart, seigneur du Ponchel Englier 1668-1732

 

 

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Augustin de Fontaine, seigneur de Resbecq 1734-1796

 

 

Nicolas Hubert Joseph Lenglart, seigneur des Rosiers 1701-1766

 

 

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Théodore de Fontaine, écuyer 1770-

 

 

Marie Anne Lenglart 1742-1822

 

 

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Adolphe, comte de Fontaine de Resbecq 1813-1865

 

 

Catherine Sophie Virnot 1777-1859

 

 

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Ange Léonce de Fontaine de Resbecq 1840-1913

 

 

 


Voyons maintenant les parentèles plus lointaines, 

mais appartenance à un même milieu, alliances et une même tradition régionale.

 

 

 

  PIERRE JUSTIN MACQUART (1778-1855 )



Philippe Macquart, écuyer 1722-1779

&1745 Marie Bonnier 1717-1770

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Henri Macquart, écuyer 1748-1828

 

 

Félicité Macquart 1749-1826

 

 

 

 

 

 

 

 

Urbain Dominique Virnot 1734-1794

&1764 Catherine Joseph Charlotte Lenglart 1745-1818

 

 

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Pierre Justin Marie Macquart, seigneur de Caudécure 1778-1855

 

 

Félicité Ernestine de Faucompret 1772

 

 

Jean François Reynart

&1797 Sophie Mathon 1768-1812

 

 

Hyacinthe Bonnier du Metz 1761-1794

&1790 Sophie Mathon 1768-1812

 

 

Catherine Charlotte Virnot 1770-1851

 

 

 

 

 

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Isidore Bonnier de Layens 1792-1877

 

 

Emelie Reynart 1798-1876

 

 

Céline Bonnier du Metz 1791-1829

 

 

Urbain Charles Le Thierry 1790-1868

 

 

 

 

 

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  Nicolas Macquart, seigneur d'Ophove 1679-1755

&1706 Anne de Fumal ca 1682-1740

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Augustine Josèphe Macquart 1708-1743

 

Philippe Macquart, écuyer 1722-1779

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Marie Augustine Caroline Bacon de Sains 1737-1810

 

Henri Macquart, écuyer 1748-1828

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Charles Henri Florin 1774-1831

 

Pierre Justin Marie Macquart, seigneur de Caudécure 1778-1855

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Sophie Florin 1812-1871

 

 

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Charles Jérôme Prouvost 1837-1906

 

 

Pierre Justin Marie Macquart est un entomologiste français, né le 8 avril 1778 à Hazebrouck et mort le 25 novembre 1855 à Lille,  fils d’Henri Macquart, écuyer , seigneur de Terline, de Caudécure,  d'Ophove, de la Grande-Escagne et de la Petite-Escagne, baron de Rullecourt, et Marie Schoonheere. Durant la Révolution,

il rejoint l’armée du Rhin. De retour en France en 1798,

il se consacre à sa passion : l’entomologie.

Installé à Lestrem, dont il sera le maire, de 1817 à 1852,


puis membre du conseil général du département. Il correspond avec Johann Wilhelm Meigen (1764-1845). Macquart fait paraître 

les Insectes Diptères du nord de la France de 1828 à 1833.


Dans les Suites à Buffon, il rédige les deux volumes consacrés aux diptères.


Il est élu membre de la Société entomologique de France le 1er août 1832.

Secrétaire de correspondance en 1818. Vice-président en

1820, 1826, 1840, 1846, 1853. Président en 1827, 1841, 1847,

1854.


“ M. MACQUART retraça en termes touchants les belles qualités et les titres scientifiques de M. LEFEBVRE, notaire à Lille, qui avait su allier aux travaux de sa profession 


un goût très vif pour l'histoire naturelle. « Un penchant irrésistible l'entraînait à l'étude de la nature et le portait en même temps à l'admiration pour les beaux arts qui la prennent pour modèle. 


Un choix de bons tableaux lui en offrait de brillantes imitations ; dans la belle bibliothèque qu'il s'était formée figurait l'élite des interprètes de la nature son beau cabinet d'histoire naturelle présentait


dans l'ordre le plus méthodique une série de sujets parfaitement choisis et qui décelaient les rares connaissances qui avaient présidé à leur réunion. Il s'y montrait surtout savant entomologiste.... ». 


On a vu que cette collection, achetée par la ville, sur l'instigation de la Société, avait été une des bases du Muséum d'histoire naturelle. M. LEFEBVRE, membre résidant dès 1803, 


avait été président en 1808 et vice-président en 1809 et 1841.”

 


Page de Histoire naturelle des insectes

 

Quelques ouvrages de Justin Macquart ont été numérisés par Gallica



1811. Mémoire sur les plantations dans le département du Nord. Séance Publique de la Société des Sciences de Lille, 4, 116–131.




1819. Notice sur les insectes Hemiptères du genre Psylle. Seanc Soc Sci Agr Arts Lille 5: 81-86.




1826 Insectes diptères du nord de la France 1 and 2 Asiliques, bombyliers, xylotomes, leptides, vésiculeux, stratiomydes, xylophagites, tabaniens Lille : impr. L. Danel.




1827 Insectes diptères du nord de la France 3 Platypézines, dolichopodes, empides, hybotides Lille : impr. L. Danel.




1829 Insectes diptères du nord de la France 4, Syrphies Lille : impr. L. Danel.




1834-1835. Histoire naturelle des insectes. Dipteres Paris : Roret.




1838 Insectes diptères exotiques nouveaux ou peu connus. Two volumes.Paris : Roret.




1839 Le chapitre Diptéres. dans ‘ Histoire naturelle des Iles Canaries, par Philip Barker Webb et Sabin Berthelot, vol. 2, pt. 2, p. 97. Paris.




1842 Diptères exotiques nouveaux ou peu connus Mémoires Soc Sci Agr Arts Lille 1841(1): 62-200.




1843 Diptères exotiques nouveaux ou peu connus Mémoires Soc Sci Agr Arts Lille 1842: 162-460.




1848 Diptères exotiques nouveaux ou peu connus Mémoires Soc Sci Agr Arts Lille 1847(2): 161-237.




1850 Facultés intérieures des Animaux invertébrés. 8vo. Lille. (avec autobiographie de 80 pages).




1855 Diptères exotiques nouveaux ou peu connusMémoires Soc Sci Agr Arts Lille (2)1: 25-156.



 


Emile Bigo-Danel (1836-1919)



 

 

 

 

 

 

 

Urbain Dominique Virnot 1734-1794

&1764 Catherine Joseph Charlotte Lenglart 1745-1818

 

 

 

 

 

 

 

 

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Louis Dominique Bigo 1787-1876

&1812 Marie Joseph Danel 1791-1879

 

 

Marie-Alexandrine Virnot 1765-1845

 

 

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Louis Bigo 1813-1870

 

 

Marie Bigo 1815-1895

 

 

Théodore Barrois 1792-1851

 

 

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Emile Bigo 1836-1919

 

 

Caroline Scrive

 

 

Léon Ubald Barrois 1823-1858

 

 

 

 

 

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Émile Bigo-Danel,  industriel lillois associé à son beau-frère Léonard Danel président de l'Imprimerie Danel (fondée en 1697), 

qui lui laisse à sa mort les rênes de l'imprimerie. 


Largement reconnu dans sa profession, Émile Bigo est médaillé d'or par deux fois aux Expositions universelles de 1878 et de 1889. 

À la suite de son apparition à 


l'Exposition universelle de Chicago en 1893, il est nommé Chevalier de la Légion d'honneur, le 2 avril 18942. Il sera promu

Officier de la Légion d'honneur en 1911.


E. Bigo est sur tous les fronts dans sa ville natale, il cumule plusieurs fonctions importantes et stratégiques. Il est par exemple conseiller municipal de la ville de Lille,  président de la Société des sciences de Lille, mais également vice-président de la Société industrielle du Nord de la France, 

et aussi vice-président des Mines de Lens, 


dont son grand-père était le fondateur.

 

PIERRE BECQUET DE MEGILLE


Portrait daté de 1822

 

Marie-Alexandrine Virnot 1765-1845

&1785 François Barrois 1759-1848

 

 

 

 

 

 

 

 

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Henri Barrois 1790-1870

 

 

Dominique Dehau 1750-1830

& 1784 Marie-Victoire Bonnier 1755-1811

 

 

Pierre Maurand Becquet, écuyer 1749-1776

& 1776 Marie-Victoire Bonnier 1755-1811

 

 

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Claire Henriette Barrois 1829-1908

 

 

Félix Dehau 1787-1870

 

 

Pierre Becquet de Mégille, écuyer 1777-1837

 

 

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Marie Claire Adélaïde Lenglart 1849-1940

 

 

Félix Dehau 1846-1934

 

 

 

 

 

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né à Lille le 13 janvier 1777 de Pierre Maurand Becquet (1749-1776) et de Marie Victoire Bonnier de Layens (1755-1811), est un ancien maire et sous-préfet de Douai, 


chevalier de la Légion d'Honneur, ordres de Dannebrog (Danemark) et de l'éperon d'or (Italie). Il épouse le 7 janvier 1807 à Douai 

Anne-Marguerite Rémÿ de Campeau (1785-1854).


Quatre enfants naîssent de cette union. Il meurt le 26 juillet 1837 en son château de Roucourt2. Les funérailles eurent lieu le 29 juillet 1837 

à Douai et il est inhumé dans la partie du


cimetière de Douai qui se trouve sur le finage de Sin-le-Noble.

"Tout

ce que notre ville renferme de citoyens honorables et une foule de

commerçants accompagnaient la dépouille mortelle de cet

homme de bien. Les coins du poêle étaient tenus 

par

MM. Durand d'Elcaourt, ancien Député ; Taffin, membre du

conseil municipal ; Quenson, conseiller à la cour royale et

Pilate, représentant de l'administration".Selon M. de

Saint-Allais, 

il

est issu d'une famille originaire d'Angleterre établie dans les

Pays-Bas français dont le premier nommé Beaucot alias

Becquet vers la fin du xie siècle. Un de ses aïeux (11e génération)

était le frère de Thomas Becket, archevêque de Cantorbéry3. Mais, selon Philippe du Puy de Clinchamps, cette famille n'est pas noble et issue de Regnault Becquet, 

bourgeois de Bapaume en 14894. Quant à Gustave Chaix d'Est-Ange, il écrit que Chérin ne croyait pas à cette origine anglaise.

 

LOUIS de MADRE de NORGUET ( 1779-1850)


1808

DE NORGUET, Louis-Ferdinand-Joseph, propriétaire, né

à Lille, le 21 mars 1779, mort à Lille, le 7 janvier

1850. Il a eu “ a eu toute sa carrière animée,

échauffée 


par les qualités de son esprit et, de son coeur, par ses goûts et ses talents, par la vivacité, du sentiment et par la chaleur de ses affections et de ses convictions.”


 

 

 

 

Louis Albéric de Madre, seigneur de Norguet 1739-1817

&1774 Marie Anne du Bois du Petit Metz, dame des Cretons 1752-1819

 

 

 

 

 

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Charlotte Joseph Virnot 1764-1812

&1786 François Emmanuel Désiré Quecq, seigneur d'Henripret 1756-1838

 

 

Edouard de Madre de Norguet 1777-1867

 

 

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François Alexandre Quecq d'Henripret 1787-1841

 

 

Melchior de Madre de Norguet 1804-1858

 

 

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Gustave Quecq d'Henripret 1828-1876

 

 

Sarah de Madre de Norguet 1843-1899

 

 

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JULES HOUDOY



Jules François Aristide HOUDOY, Chevalier de la Legion d'Honneur 1818-1883

                             I

Robert Jules Armand HOUDOY 1850-

                           I

 

Jules Houdoy

&1899 Claire Leroy 1877-

 

 

Joseph Prouvost 1896-1965

&1920 Sabine Ovigneur 1897-

 

 

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Jeannette Houdoy

 

 

Micheline Prouvost 1924-1968

 

 

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Christian Cardon

 

 

Florence Rollinde de Beaumont

 

 

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“Jules Houdoy, né à Lille le 12 décembre 1818, où il est mort le 28 janvier 1882, est un historien et archéologue français. Il a été président de la Société des sciences et arts de Lille 


dont il fut médaille d'or, pour ses travaux historiques sur Lille.et membre correspondant du ministère de l'Instruction publique 

pour les travaux historiques. Il succède brièvement à


Édouard Reynart à la tête du palais des Beaux-Arts de Lille en 1879.


Il a consacré de nombreux ouvrages à la création artistique dans le Nord de la France, étudiant notamment la tapisserie flamande ou la faïence lilloise.


Histoire de la céramique lilloise précédée de documents inédits, Paris, Auguste Aubry, 1869 



La Halle échevinale de la ville de Lille, 1235-1664, Paris, Auguste Aubry, 1870 L'Impôt sur le revenu au xvie siècle : 



Les états de Lille et le duc d'Albe, Lille, Imp. de L. Danel, 1872 




Histoire

artistique de la cathédrale de Cambrai, Paris, D. Morgand et C.

Fatout, 1880 L'Académie des Arts de Lille : Études

artistiques, Paris, 1877, p. 89-114.”




LESPAGNOL

Albert Lespagnol, né le 7 août 1901 à Bruille-Saint-Amand et mort 15 septembre 19801 à Lille, est un pharmacien, 

professeur de l'université de Lille.


Élève de Eugène Lambling et Michel Polonowski à l'université de Lille, Albert Lespagnol est licencié en science puis docteur en pharmacie 

en 1929 après son service militaire au Maroc.

Il obtient une agrégation en 1934.

En

1937, il devient professeur sur la chaire de chimie organique et

pharmacie, renommé pharmacie chimique, au départ de

Michel Polonovski à Paris. Il oriente les recherches du

laboratoire 

vers

la synthèse de molécules pour concevoir les

sédatifs, des antiépileptiques et des tranquillisants.

Ses publications, ses ouvrages de synthèse et son implication en

formation lui permette 

d'acquérir une notoriété nationale.

Il devient membre correspondant de l'Académie nationale de médecine à partir de 1946. Il est président de la

Société des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille en 1964-1965

L'institut de chimie pharmaceutique du Centre hospitalier régional universitaire de Lille porte son nom.

Publications principales


1930 Les Glucides du lait de femme, Lille, Impr. centrale, 112 pages, Thèse de pharmacie. Lille




1934 Éléments

de chimie organique biologique, introduction chimique à

l'étude de la biologie générale, Paris : Masson, 595 pages, (seconde édition en 1941) avec Michel Polonovski




1950

Pharmacie chimique avec les préparations industrielles des

médicaments, Paris, Vigot frères, (premières

éditions en 1936 et 1945) 959 pages




1955 Généralités de chimie pharmaceutique, Paris, Éditions Labo-pharma, 23 pages avec Denise Bar




1974-1975 Chimie des médicaments, 3 tomes, Paris : Entreprise moderne d'édition : Technique et documentation, avec André Cœur, Josette Alary, Charles Lespagnol et Daniel Lesieur




1977 Précis de pharmacie chimique usuelle à l'usage des pharmaciens et étudiants en pharmacie, Paris : Technique et documentation, 588 pages, 



avec les Professeurs Charles Lespagnol et Daniel Lesieur




1977 Le Médicament, ange ou démon. la parole est à la défense, Paris : Technique et documentation, 248 pages”



Jean Jehan Lespagnol †1672

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Antoine Lespagnol 1642-/1740

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Antoine Lespagnol 1680-1742

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Jean Baptiste Lespagnol 1724-/1810

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Jean Baptiste Lespagnol 1753-1836

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Aimable Lespagnol 1787-1827

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Aimable Lespagnol 1816-/1910

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Louis Lespagnol 1844-/1930

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Lucien Lespagnol 1874-/1960

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Albert Lespagnol 1901-1980

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Charles Lespagnol 1929-2008

“ Il descend de Charles Hyacinthe Joseph Lespagnol de Grimbry, né le 23 mars 1762 à Lille dans la province de Flandre et mort le 11 mai 1845 à Wasquehal dans le Nord, 

est un homme politique, seigneur de Grimbry et de Wasquehal, propriétaire terrien, conseiller au Parlement de Flandre, avocat au tribunal de première instance de Lille et maire de la 

ville de Wasquehal de 1800 à 1845. Il est issu de la famille Lespagnol des Flandres.

Il

réunifie, en 1782, la ville de Wasquehal qui était

divisée en Wasquehal-la Marque et Wasquehal-Paroisse depuis le

XIIIe siècle.

Il fait partie de l'Armée des émigrés ou l'Armée des Princes, armée contre-révolutionnaire constituée de personnes qui ont émigré depuis la France sous la Révolution française.

Il est le beau-frère de Charles François Marie Le Prévost de Basserode, maire de la ville de Wasquehal de 1848 à 1849, et du comte Jean-Baptiste Joseph de Muyssart, royaliste, 

maire de Lille, de Marcq-en-Barœul et député du Nord.”

 

 

Jean Jehan Lespagnol †1672

&1659 Barbe de Gaige †/1680

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Antoine Lespagnol 1642-/1740

 

 

Jean Joseph Lespagnol 1638-1720

 

 

Anselme Carpentier 1639-1716

& Marie-Jeanne Le Gentil 1637

 

 

 

 

 

 

 

 

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Antoine Lespagnol 1680-1742

 

 

André Lespagnol, sieur de Cavrines 1666

 

 

Jeanne Françoise Carpentier 1664-

 

 

Charles Carpentier 1662-1745

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Alexandrine Gabrielle Albérique Carpentier 1711-1778

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Catherine Joseph Charlotte Lenglart et Urbain-Dominique Virnot 1745-1818

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 





 

ALBERIC SCHEPPERS, Albéric, négociant. 


Jean-Baptiste Scheppers 1669-/1728

& Marie Jeanne Mauviez 1669-1753

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Jean Baptiste Joseph Scheppers ca 1706-1781

 

Marie-Marguerite Scheppers 1700..1709-1729/

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Louis Joseph Scheppers 1734-1795

 

Jean-Baptiste François Barrois 1729-1788

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Albéric Joseph Scheppers 1770-1849

 

François Barrois 1759-1848


oici,

en conclusion, la marque généalogique d’un milieu

brillant tant par son rayonnement que par sa puissance

financière. La présence, aux débuts de la

Société 


que nous étudions, de la marque de la franc-maçonnerie semble avoir très vite donné place à la présence toute puissante de l’Eglise en cette capitales des Flandres Méridionales


issues de la Contre Réforme.

Hommage à ces familles pour leur apport au Bien Commun.