Thesaurus de la famille ROQUIGNY (Pays de Caux, Normandie)

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1 Armoiries[modifier | modifier le wikicode]

(à compléter selon sources héraldiques normandes et armoriaux régionaux) Blason traditionnel attribué : D’azur à ... (à confirmer selon les archives du pays de Caux). Ces armes, si elles sont établies, marquent la fidélité de la lignée à son terroir cauchois et à l’esprit d’équilibre entre travail, foi et service public.

2 Arbre généalogique simplifié[modifier | modifier le wikicode]

Abraham de Roquigny (1622-1702) × Anne Andrieu → Michel de Roquigny (1670–1742) × Catherine Ridel → Michel Roquigny (1730–1794) × Marie-Marguerite Le Bled → Charles-Nicolas Roquigny (1763–1851), maire de La Chapelle-sur-Dun → Thomas-Nicolas Roquigny (1793–1843), maire de Cany × Zoé-Clarisse Saint-Requier → Gustave Roquigny (1833–1900), avocat, maire de Saint-Martin-aux-Buneaux × Hélène Lanseigne → Ernest Roquigny (1861–1934), châtelain d’Ouville-la-Rivière × Victoire de Cathelineau → Henri Roquigny (1878–1962), maire d’Auberville-la-Manuel pendant 57 ans × Noémie de Rothiacob → Maurice Roquigny (1874–1960), maire de La Chapelle-sur-Dun × Marguerite Damilaville → Alliances : Flaubert, Saint-Requier, Cathelineau, de Larminat, Damilaville, Rothiacob.

3 Figures marquantes et Bien Commun[modifier | modifier le wikicode]

L’histoire de la famille de Roquigny illustre parfaitement la vocation agnatique du service du Bien Commun. De génération en génération, ce lignage cauchois a incarné le modèle d’une autorité locale éclairée, d’un attachement au sol et d’une continuité morale à travers le travail, la foi et la transmission.

3.1 Charles-Nicolas ROQUIGNY (1763–1851)[modifier | modifier le wikicode]

Maire de La Chapelle-sur-Dun, il fut un administrateur de proximité, garant des usages agricoles et de la stabilité foncière. Sous son mandat, il participa à la modernisation des routes et des moulins, incarnant la noblesse du travail terrien et la prudence du notable rural. Il contribua aussi au financement d’écoles et de la restauration d’églises, exprimant par là un sens profond de la responsabilité sociale.

3.2 Henri ROQUIGNY (1878–1962)[modifier | modifier le wikicode]

Maire d’Auberville-la-Manuel pendant cinquante-sept ans, il incarne la fidélité absolue au service public. Sous son autorité, la commune connut l’électrification, la reconstruction du clocher paroissial, l’ouverture d’une école rurale et la création d’une caisse locale de secours. Son action, modeste mais durable, est un modèle d’administration inspirée par le Bien Commun : non la recherche du pouvoir, mais la protection des plus faibles et la transmission d’un ordre social juste.

3.3 Alliances, œuvres et mécénat social[modifier | modifier le wikicode]

Les alliances avec les familles Saint-Requier, de Cathelineau,Lachèvre, de Belloy de Saint-Liénard de Cools de Larminat, Colas des Francs, Hiuillard d'Aignaux, Flaubert, Dmilaville, Ethis de Corny, Le Seigneur, Crépet ont tissé un réseau d’élites locales unies par la foi, l’éducation et la culture. Au XXᵉ siècle, Maurice et Ernest Roquigny encouragèrent les arts appliqués, la restauration des faïences de Rouen et la conservation des archives régionales. Cette orientation culturelle prolonge la dimension du Bien Commun par la mise en valeur du patrimoine, la formation et la mémoire.

4 Demeures et ancrages patrimoniaux[modifier | modifier le wikicode]

La famille de Roquigny posséda plusieurs demeures emblématiques du pays de Caux :

  • Le château de La Chapelle-sur-Dun, résidence principale au XIXᵉ siècle, entourée de vergers et de dépendances agricoles.
  • Le manoir d’Auberville-la-Manuel, restauré par Henri Roquigny, symbole du service rural et de la continuité familiale.
  • Le château d’Ouville-la-Rivière, demeure d’Ernest Roquigny, abritant des collections d’art et une chapelle familiale.
  • La maison de Saint-Martin-aux-Buneaux, foyer de salons littéraires et de rencontres artistiques sous Jules Roquigny.

Chaque demeure représente un ancrage du Bien Commun : un centre de travail, de foi et de transmission.

5 Alliances[modifier | modifier le wikicode]

Les alliances successives témoignent de l’ouverture de la lignée : Flaubert (Rouen) — Saint-Requier (Cany) — de Cathelineau (Anjou) — de Larminat (Vienne) — Damilaville (Dieppe) — Rothiacob (Pays de Caux). Elles traduisent un enracinement national, culturel et spirituel.

6 Bibliographie et sources[modifier | modifier le wikicode]

  • Charpillon & Caresme, Armorial de la Normandie (1867).
  • Archives départementales de la Seine-Maritime, séries E et 2E (La Chapelle-sur-Dun, Ouville-la-Rivière, Cany-Barville).
  • Bulletin de la Société d’histoire de Cany, vol. 32 (1988) : Les grandes familles cauchoises au XIXᵉ siècle.
  • Fonds privé Roquigny — Souvenirs d’un maire de campagne (manuscrit d’Henri Roquigny).
  • Base généalogique Roglo.eu (Famille de Roquigny / Rocquigny, licence CC BY-SA 4.0).

7 Mention légale[modifier | modifier le wikicode]

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