Thesaurus de la famille WALLAERT
Introduction ==
La famille Wallaert, d’orthographe et prononciation locale [walaʀ], trouve ses origines documentées dans la région de Courtrai (Belgique) et s’est massivement implantée et illustrée dans le Nord de la France, notamment à Lille. Dès le XIXᵉ siècle, plusieurs membres de la famille furent des pionniers de l’industrie du lin et du coton. Sous la Restauration, Auguste Wallaert-Mille (1798-1865) fonda une filature de coton ; associé à son frère Achille Wallaert-Crépy (1801-1872), il créa une filature de lin en 1842 puis une autre en 1844 (lin et étoupe), donnant naissance à la société Wallaert Frères (WF). L’œuvre industrielle se poursuivit par la génération suivante (notamment Auguste-César Wallaert-Descamps, 1830-1899), qui développa tissages, blanchisseries et nouvelles filatures, formant à la fin du Second Empire un important pôle textile familial — parfois qualifié d’« empire du textile ».
Ce Thésaurus ALFI reprend et ordonne, sans altération, le corpus documentaire transmis sur la famille Wallaert, en vue de conserver la mémoire patrimoniale, d’honorer la lignée et d’inscrire son histoire dans le Wikipédia ALFI.
Armoiries et devise
- Armoiries : blason(s) signalé(s) dans les documents et disponible(s) en ligne ; l’ALFI reprend, sans dissimulation, le blason figurant sur les sources (quel qu’en soit le statut — consensuel, reconstitué, ancien ou fabriqué) afin d’apporter à la lignée l’oriflamme de son dévouement au Bien Commun.
- (Image(s) et description(s) du blason à insérer si disponibles dans les annexes et en ligne.)
Chronologie des figures agnatiques principales
- Josse Wallaert — 1648 (mention de naissance) ; marié le 14 novembre 1680 avec Jeanne van Rosbeke.
- Michel Wallaert — 23 mai 1681 – 21 avril 1767 ; marié le 10 mars 1711 avec Marie Desmedt (ca 1681-1743).
- François Wallaert — 11 octobre 1717 – 20 mai 1784 (épicier, vendeur d’indiennes) ; marié le 9 octobre 1761 avec Marie Marguerite Billiet (17 juin 1735 – 20 février 1812).
- Jean-Baptiste Wallaert — 29 juillet 1772 – 6 avril 1858 (filateur de coton) ; marié le 28 septembre 1797 avec Adélaïde Desmons (1774-1847).
- Auguste Wallaert — 1798 – 1865 ; marié avec Cécile Mille (1802-1858).
- Branche aînée :
- Auguste Wallaert — 3 janvier 1830 – 1899 (ingénieur de l’École Centrale, filateur, président du tribunal de commerce de Lille) ; marié le 19 août 1856 avec Marie Descamps (10 novembre 1837 – 14 décembre 1931).
- Descendance :
- Georges Wallaert — industriel manufacturier en textile, juge au Tribunal de Commerce de Lille, administrateur de la Banque de France ; marié avec Isabelle Talamon.
- Marcel Wallaert
- Francis Wallaert — 18 février 1909 – 18 décembre 1978 ; marié le 21 janvier 1932 avec Brigitte Marthe Lefort.
- Alain Wallaert — marié à Agnès Prouvost (née 1908).
- Descendance :
- Auguste Wallaert — 3 janvier 1830 – 1899 (ingénieur de l’École Centrale, filateur, président du tribunal de commerce de Lille) ; marié le 19 août 1856 avec Marie Descamps (10 novembre 1837 – 14 décembre 1931).
- Branche cadette :
- Émile Wallaert — 1831 – 1867 ; marié en 1854 avec Louise Descamps (1835-1906).
- Descendance :
- Maurice Alfred Joseph Wallaert — 7 octobre 1857 – 30 juin 1908 ; marié le 28 mai 1881 avec Mariette Barrois (15 juin 1862 – 30 juin 1908).
- Henry Wallaert — né le 15 novembre 1860 ; marié le 8 décembre 1885 avec Marthe Madeleine Huet.
- Descendance :
- Émile Wallaert — 1831 – 1867 ; marié en 1854 avec Louise Descamps (1835-1906).
- Branche aînée :
Autres descendants (issus des documents fournis) : Cécile Wallaert (née 1861) ; Louise Wallaert (née 6 septembre 1862, mariée 14 novembre 1882) ; Emile Wallaert (3 avril 1882 – 2 juillet 1952) ; Hélène Wallaert (25 mai 1884 – 12 mars 1959) ; Germaine Wallaert (9 mai 1885 – 22 mai 1955). La filiation est documentée jusqu’à la 7ᵉ génération (cf. Base Roglo).
Engagements dans le Bien Commun
- Engagement industriel et économique : fondation et direction de filatures, tissages et blanchisseries (industries du coton et du lin à Lille), création d’emplois et dynamisation régionale (Wallaert Frères et filatures associées).
- Engagement civique et judiciaire : présidence du Tribunal de commerce de Lille (Auguste Wallaert, 1830-1899), juge au Tribunal de Commerce, administration bancaire (Georges Wallaert, administrateur de la Banque de France).
- Engagement culturel et artistique : contribution à la vie artistique (ex. Maurice Decroix, époux de Germaine Wallaert, peintre et sociétaire du Salon des Artistes Français).
- Engagement social : orphelinat Wallaert à Lille vers 1900.
Demeures et patrimoine
- Hôtel particulier d’Achille Wallaert-Crépy, 83 rue Royale, Lille.
- Orphelinat Wallaert (Lille, vers 1900).
- Manoir Linoire (Corrèze), acquis par Maurice Decroix.
- Autres demeures et adresses mentionnées dans les sources.
Personnalités et alliances
- Figures : Michel Wallaert (1681-1767) ; François Wallaert (1717-1784) ; Auguste Wallaert-Mille (1798-1865) ; Achille Wallaert-Crépy (1801-1872) ; Auguste Wallaert (1830-1899) ; Georges Wallaert ; Michel Wallaert (XXᵉ siècle, officier et chevalier de la Légion d’honneur).
- Alliances : Descamps, Talamon, Prouvost, Saint-Phalle, Magon de La Villehuchet, de Boüard de Laforest, de Cambourg, Bavière, Le Conte Chrestien de Poly, d’Évry, du Pouget, Thiriez, Le Blan, Verley.
- Figures culturelles : Maurice Decroix (époux de Germaine Wallaert).
Bibliographie et références
- Dossier et pages fournies sur le site de Thierry Prouvost (Alliances Prouvost / Wallaert).
- Base Roglo (filiation jusqu’à la 7ᵉ génération).
- Archives locales (Lille, Poitiers).
- Études généalogiques citées (ex. J.-M. Roger, communications Édouard de Saint-Phalle).
- Notices biographiques et documents familiaux.
Annexes
- Illustrations (hôtel particulier, orphelinat, manoir de Linoire).
- Blasons : images signalées dans les sources.
- Citations et notices (selon documents).
Mention légale : Ce Thésaurus Agnatique est une œuvre dérivée des documents fournis et, le cas échéant, de l’article publié sur Wikipédia « Famille Wallaert » sous licence Creative Commons Attribution – Partage dans les mêmes conditions 4.0 International (CC BY-SA 4.0). Le contenu a été reformulé et structuré selon la méthode patrimoniale ALFI, sans altération significative du contenu encyclopédique original. Toute reproduction doit respecter la licence CC BY-SA 4.0. Crédit aux contributeurs de Wikipédia et aux sources documentaires citées.