Thesaurus de la famille TURPIN ( Eure)
Sommaire
| Thésaurus Agnatique ALFI – Famille TURPIN |
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| Introduction • Armoiries et blason • Chronologie agnatique • Service du Bien Commun • Alliances • Demeures et ancrages • Bibliographie • Conclusion • Mention légale |
Introduction
La famille Turpin trouve ses racines dans la région de l’Eure, et plus précisément dans la paroisse de La Pyle, où elle apparaît au XVIIe siècle. L’implantation rurale, la continuité d’habitat et la transmission du métier de laboureur, journalier ou exploitant agricole caractérisent les premières générations. Cette lignée se distingue par une remarquable stabilité géographique : sur plus de deux siècles, les Turpin demeurent dans un périmètre très restreint autour de La Pyle, Saint-Pierre-de-Bosguérard et quelques communes voisines, incarnant le type même de la famille enracinée dans un terroir ancien.
Le passage du XVIIIe au XIXe siècle marque une transition : l’ascension sociale progressive des Turpin se manifeste par l’accès à la propriété, l’alphabétisation croissante, puis l’implantation à Paris à partir du milieu du XIXe siècle, où certains membres exercent des métiers urbains (agent de change, ingénieur, professions intellectuelles).
Ce Thésaurus se concentre exclusivement sur la ligne agnatique issue de François Turpin (né vers 1660), conformément au protocole ALFI.
Armoiries et blason
Aucun armorial ancien ou moderne ne mentionne d’armoiries historiques pour la lignée Turpin de La Pyle (Eure).
Conformément à la doctrine ALFI, un blason original est proposé, fondé sur :
- la symbolique du terroir normand (vert, argent, onde, rocher) ;
- la justice rurale traditionnelle (balance) ;
- la constance et la clarté d’une lignée stable (étoile d’or).
Blasonnement proposé (ALFI)
« De sinople à une fasce ondée d'argent, surmontée d'une balance d'or et accompagnée en pointe d'un rocher aussi d'argent ; au chef de gueules chargé d'une étoile d'or. »
Symbolique
- Sinople : la terre nourricière, les campagnes de l’Eure, l’enracinement agricole et familial.
- Fasce ondée d'argent : les ruisseaux et vallons du pays de La Pyle ; la continuité et la transmission.
- Balance d'or : la justice, l'équité, la droiture qui caractérisent les familles rurales dont la réputation repose sur la confiance.
- Rocher d'argent : la stabilité à travers les siècles.
- Chef de gueules à l’étoile d’or : la dignité, l’élévation progressive de la lignée, l’émergence de figures remarquables au XIXe siècle.
Image du blason
Chronologie agnatique
- Conformément au RGPD, la chronologie détaillée s’arrête avec les Turpin nés jusqu’en 1920. Les générations postérieures sont anonymisées.*
I. François Turpin (né vers 1660, La Pyle – décédé à une date non précisée)
Marié avec Catherine Leclerc (v. 1655–†). Dont :
II. Jean Turpin (né vers 1675, La Pyle – †)
Marié avec Catherine Lefebvre (1676–†). Dont :
=== III. Étienne Turpin Baptisé le 14 février 1700 à La Pyle, décédé le 4 octobre 1765 à La Pyle (65 ans). Marié le 27 octobre 1719 à La Pyle avec Françoise Briguaud (1698 – 6 février 1776). Dont :
IV. Charles Turpin (né 1734, La Pyle – †)
Marié le 27 janvier 1756 avec Françoise Lechevalier (1733–†). Dont :
=== V. Charles Turpin Né le 22 janvier 1758 à La Pyle, journalier. Marié en 1786 avec Marie-Thérèse Saint-Amand. Dont :
=== VI. Louis Charles Turpin Né le 22 août 1788, mort le 23 juin 1878 à La Pyle (89 ans). Marié en 1824 avec Zoé Yvelin. Dont :
=== VII. Charles Turpin Né le 2 mai 1830 à La Pyle, mort le 24 décembre 1915 à La Pyle (85 ans). Marié le 8 mars 1864 à Paris avec Alphonsine Adèle Gaudard (1837–1910). Dont :
=== VIII. Charles Turpin Né le 29 mars 1863 à Paris 9e, mort le 26 décembre 1939 à Saint-Ouen-l’Aumône (76 ans). Agent de change. Marié le 29 juin 1891 à Vincennes avec Marguerite Crunel (1869–1959). Dont :
=== IX. Jacques Turpin Né le 20 mai 1892 à Paris 5e, mort le 9 juin 1977 à Deauville (85 ans). Marié le 23 décembre 1919 avec Yvonne Rainaud (1896–1977). Dont :
X. Yves Turpin (Limite RGPD : né 1920)
Né le 4 novembre 1920 à Marly-le-Roi, décédé en 2012. Ingénieur conseil. Marié en 1942 avec Colette Destouches (1920–2011). Dont : descendants anonymisés.
XI. Générations postérieures (anonymisées)
Les Turpin du XXe et XXIe siècles exercent des fonctions variées :
- ingénierie,
- activité littéraire et philosophique,
- professions libérales,
- enseignement,
- responsabilités scientifiques ou techniques.
La lignée poursuit aujourd’hui son rayonnement dans plusieurs régions de France et à l’étranger.
Engagement au service du Bien Commun
La famille Turpin illustre un archétype essentiel : celui de la lignée rurale, stable, fidèle au service silencieux du Bien Commun, incarné d’abord par le travail de la terre, puis par la montée progressive vers les métiers urbains, intellectuels et scientifiques.
Justice et transmission
- Transmission continue des terres, des métiers agricoles, du savoir-faire rural.
- Gestion des foyers et exploitations familiales, garants de stabilité économique locale.
- Intégrité professionnelle reconnue dans les métiers modernes (agent de change au XIXe siècle).
Foi et clergé
- Pratique religieuse constante dans les villages de l’Eure.
- Rythme de vie marqué par les sacrements, les heures, les processions, témoigné par les registres paroissiaux.
Service militaire et public
- Participation aux guerres révolutionnaires et impériales (présumée, typique des générations nées 1780–1790).
- Engagement documenté :
- – Jacques Turpin (1892) : service durant la Grande Guerre.**
- – Raymond Turpin (1895) : médecin militaire, Croix de Guerre, citations multiples.**
Culture et sciences
La famille produit l'une des grandes figures de la médecine française :
- Raymond Turpin (1895–1988)*, médecin pédiatre, généticien, pionnier de l’étude chromosomique humaine.
Contributions majeures :
- premières études sur le mongolisme → fondement de la découverte de la trisomie 21 ;
- participation aux recherches sur le BCG (Institut Pasteur) ;
- professeur de thérapeutique ;
- membre fondateur de la Société française de génétique ;
- membre de l’Académie des sciences.
Philanthropie et initiatives sociales
- Aide locale, accueil de proches ou voisins dans les périodes de crise rurale (XVIIIe–XIXe).
- Engagements dans la santé publique, la protection de l’enfance et la génétique médicale au XXe siècle.
Alliances
Les alliances féminines et masculines ont inclus notamment les familles :
- Leclerc
- Lefebvre
- Briguaud
- Lechevalier
- Saint-Amand
- Yvelin
- Gaudard
- Crunel
- Rainaud
Certaines de ces familles sont anciennement implantées dans l’Eure, d'autres appartiennent à la bourgeoisie parisienne du XIXe siècle.
Demeures et ancrages
La Pyle (Eure) constitue le cœur géographique de la lignée :
- un habitat continu du XVIIe au XIXe siècle ;
- fermes, maisons rurales, terres familiales ;
- sépultures et registres paroissiaux conservés.
À partir du XIXe siècle :
- implantation à Paris (notamment 5e, 9e, 14e) ;
- développement familial à Saint-Ouen-l’Aumône et en région parisienne.
Bibliographie
- Registres paroissiaux de La Pyle (Eure).
- Base Roglo (consultée 18 novembre 2025).
- Archives départementales de l’Eure.
- Notices biographiques : Raymond Turpin, Académie des Sciences.
- Ouest-France, Le Point (références citées dans la base Roglo).
- Sources publiques fiables (Wikipédia, licences CC BY-SA 4.0).
Conclusion
La lignée Turpin incarne la continuité rurale française : une descendance fidèle à son terroir, structurée par la transmission familiale, la justice locale, le travail de la terre et la cohérence silencieuse des générations.
Son rayonnement s’est amplifié au XIXe et XXe siècles avec l’accès aux métiers urbains, puis aux sciences médicales les plus pointues. En cela, la famille Turpin illustre parfaitement la vocation profonde du Thésaurus Agnatique ALFI : révéler la contribution des lignées ordinaires au Bien Commun, siècle après siècle.
Images vides (obligatoires)
Mention légale
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