Thesaurus de la famille TOLLET ( TOULET, THOLLET)
Introduction
La lignée Tollet (formes relevées : Toulet, Thollet) est documentée à partir du XVIIe siècle à Rive-de-Gier (Loire), avec des continuités d’état civil, d’activités commerciales (boucherie, confiserie, négoce), d’implantations urbaines (Lyon) et, à l’époque contemporaine, d’extensions familiales en France et à l’étranger (notamment via des alliances et mobilités professionnelles). Le présent Thésaurus suit strictement les données fournies (extrait Roglo — « Descendants de Barthélemy Tollet », jusqu’à la 11e génération), en distinguant la ligne agnatique (transmission du nom par les hommes) et les alliances.
Armoiries et blason
Aucune armoirie ancienne formellement attribuée à la famille Tollet n’est fournie dans les données transmises ici, et aucune vérification exhaustive des armoriaux (Rietstap, d’Hozier, armoriaux provinciaux) ne peut être démontrée dans ce bloc sans inventaire sourcé.
Conformément à la méthode ALFI, un blason original peut être proposé à titre de création, sous réserve d’antériorité non prouvée par un dépouillement armorial complet.
Blason ALFI-TOLE (proposition) D’azur à la fasce d’or accompagnée en chef d’une navette de tisserand du même, et en pointe d’un épi de blé aussi d’or ; au chef cousu de gueules chargé de trois besants d’argent.

- Lecture symbolique (ALFI) :
- Navette : travail, transmission des savoir-faire, industrie et régularité du geste.
- Épi : subsistance, terre nourricière, continuité des générations.
- Besants : probité, négoce, circulation des richesses au service de la cité.
- Fasce : lien, solidité, axe de cohésion lignagère.
Chronologie agnatique (XI générations) et figures de service
Souche documentée (XVIIe siècle)
- Barthélemy Tollet (né 1636, † 12 octobre 1709), Rive-de-Gier (Loire).
Marié (1660, Rive-de-Gier) à Antoinette Payre († 1675, Rive-de-Gier).
Continuité (XVIIe – XVIIIe siècles)
- Philibert Tollet (date non fournie).
Marié (7 février 1691) à Claudine Collet.
- Augustin Toulet (bapt. 24 janvier 1699, Rive-de-Gier) — forme Toulet relevée dans la source.
Marié à Louise Guinand.
Époque moderne et Révolution (XVIIIe siècle)
- Jean Baptiste Toulet (bapt. 4 novembre 1727, Rive-de-Gier ; † 14 novembre 1794, Rive-de-Gier — 24 brumaire an III), marchand boucher.
Marié (1er février 1752, Rive-de-Gier) à Mathie Renaud († 20 avril 1778, Rive-de-Gier).
Consolidation (XVIIIe – XIXe siècles)
- Augustin Toulet (né 11 mars 1753, Rive-de-Gier ; † 28 juillet 1824, Rive-de-Gier), marchand, propriétaire.
Marié (18 novembre 1778, Rive-de-Gier) à Françoise Madignier († 23 janvier 1814, Rive-de-Gier).
- Benoît Toulet (né 13 novembre 1784, Rive-de-Gier ; † 26 janvier 1827, Rive-de-Gier), marchand boucher, propriétaire.
Marié (6 octobre 1813, Rive-de-Gier) à Jeanne Guillemin (né 9 décembre 1788 ; † 16 septembre 1847, Rive-de-Gier).
Implantation lyonnaise (XIXe siècle)
- Augustin Tollet (né 21 août 1814, Rive-de-Gier ; † 30 avril 1867, Hôtel-Dieu, Lyon 2e), activités relevées : confiseur (Rive-de-Gier, 1839), adresse chaussée Perrache (Lyon, 1841), rentier (1867).
Marié (11 février 1839, Rive-de-Gier) à Anne Célestine Griner (née 17 février 1821, Rive-de-Gier).
Ouverture internationale (XIXe siècle)
- Ferdinand Benoît Tollet (né 9 décembre 1839, Rive-de-Gier ; † 5 décembre 1889, Tbilissi/Tiflis, Géorgie), négociant à Batoum.
Marié (21 septembre 1868, Saint-Étienne) à Magdeleine Font (née 12 mai 1839 ; † janvier 1917, Tbilissi).
Branches féminines issues de Ferdinand Benoît Tollet (XIXe – XXe siècles)
- Anne Louise Tollet (né 3 juillet 1869, Saint-Étienne ; † 20 septembre 1953, Monaco).
Mariée (26 avril 1890, Tiflis) à Marius Haour (né 29 juillet 1855, Givors ; † 12 janvier 1940, Monaco), industriel à Tiflis.
- Anne Marie Tollet (née 1875 ; † 1954, Long Island — New York, USA).
Mariée (1893, Tiflis) à Nikolaï Zouraboff (né 15 février 1854, Tiflis ; † 27 juin 1932, Levallois-Perret), ingénieur ferroviaire, haut responsable des chemins de fer (détails biographiques présents dans la source transmise).
Autre ligne Tollet relevée (XVIIIe – XXe siècles, Lyon)
- Jean Baptiste Tollet (né 23 janvier 1702, Rive-de-Gier).
Marié (20 novembre 1729) à Antoinette Roy.
- François Tollet (né 1739 ; † 13 janvier 1813).
Marié (12 novembre 1765) à Françoise Privat (née 9 mai 1749 ; † 27 janvier 1833).
- Joseph Tollet (né 10 mars 1813 ; † 7 juillet 1877).
Marié (12 juillet 1843) à Pierrette Pidot (née 1826 ; † 10 août 1890).
XIXe – XXe siècles : arts, industrie, vie publique (branche lyonnaise)
- Jean Tollet (né 5 novembre 1857, Lyon 2e ; † 25 janvier 1953, Lyon 2e), artiste peintre.
Marié (23 septembre 1890, Lyon 1er) à Jeanne Pailleux (née 25 février 1867, La Grand-Croix ; † 18 janvier 1949).
- Marie-Louise Tollet (née 4 décembre 1892, Lyon 2e ; † 27 décembre 1979, Montbrison), artiste peintre.
Mariée (18 juillet 1918, Lyon 2e) à Henri Chabert des Nots (né 2 juillet 1888, Bonneville).
- Georges Tollet (né 3 novembre 1894, Lyon ; † 18 février 1956).
Marié (14 janvier 1920) à Marie Louise Combet (née avril 1895).
XXe – XXIe siècles : continuité familiale (données nominatives, prudence RGPD)
Les données transmises mentionnent la poursuite de la descendance jusqu’à la génération XI, avec plusieurs enfants et petits-enfants (ex. : Jacques Tollet († 30 mai 2024), Tony Tollet († 13 mars 2023) — ESSEC, président du tribunal de commerce de Lyon — et des descendants vivants). Conformément au principe de prudence (personnes vivantes), ce Thésaurus n’ajoute ni dates ni éléments biographiques non explicitement fournis.
Engagement au service du Bien Commun
L’histoire agnatique de la famille Tollet (formes relevées : Toulet, Thollet) révèle une contribution continue, concrète et vérifiable au Bien Commun, entendue non comme une abstraction idéologique, mais comme l’ensemble des services rendus à la société par le travail, la justice, la production, la culture et la transmission fidèle des responsabilités.
Justice & transmission
La figure la plus explicitement engagée dans le service institutionnel de la justice est celle de :
- Tony Tollet (1931–2023), diplômé de l’ESSEC, ancien président du tribunal de commerce de Lyon.
À travers cette fonction consulaire, il participa directement à la régulation des échanges économiques, à l’arbitrage des litiges commerciaux et à la sauvegarde de la confiance entre acteurs économiques. Le tribunal de commerce, juridiction de pairs, repose sur une éthique de responsabilité et de transmission de l’expérience : en ce sens, son engagement s’inscrit pleinement dans une tradition de service civique, au bénéfice du tissu économique régional et national.
Travail, production & subsistance
Dès le XVIIIᵉ siècle, la famille est solidement enracinée dans les métiers nourriciers et artisanaux, piliers silencieux mais essentiels du Bien Commun :
- Jean Baptiste Toulet (1727–1794), marchand boucher à Rive-de-Gier, exerça un métier directement lié à la subsistance des populations locales. Dans une économie préindustrielle, la boucherie constitue un maillon vital de l’approvisionnement urbain, soumis à des règles strictes de qualité, de poids et de prix. Son activité participe ainsi à la stabilité sociale et sanitaire de la communauté.
- Augustin Tollet (1814–1867), d’abord confiseur à Rive-de-Gier puis à Lyon (chaussée Perrache), illustre le passage de l’artisanat local à l’économie urbaine moderne. La confiserie, au XIXᵉ siècle, relève d’un savoir-faire précis, associé à l’hygiène, à la maîtrise des matières premières et à la réputation commerciale. Son évolution vers le statut de rentier témoigne d’une réussite économique fondée sur le travail, sans rupture avec l’ordre social.
Négoce, industrie & circulation des biens
Au XIXᵉ siècle, certaines branches de la famille s’inscrivent dans les circuits élargis du commerce et de l’industrie, dépassant le cadre strictement local :
- Ferdinand Benoît Tollet (1839–1889), négociant à Batoum, s’intègre aux échanges internationaux de la mer Noire et du Caucase. Son activité commerciale participe à la circulation des biens, des capitaux et des produits entre l’Europe occidentale et l’espace eurasiatique, dans un contexte de mondialisation économique précoce.
- Par alliance, Marius Haour (1855–1940), industriel à Tiflis, prolonge cette dynamique. L’industrie implantée dans le Caucase russe à la fin du XIXᵉ siècle repose sur des initiatives privées structurantes, contribuant au développement urbain, à l’emploi et aux infrastructures locales. Cette alliance inscrit la famille Tollet dans un réseau économique international tout en conservant son identité agnatique.
Arts & culture
Le service du Bien Commun ne se limite pas à l’économie ou à l’administration : il s’exprime également dans la sphère culturelle, par la création et la transmission esthétique.
- Jean Tollet (1857–1953), artiste peintre, incarne l’engagement culturel de la lignée. Par son œuvre picturale, il participe à l’enrichissement du patrimoine artistique et à la diffusion d’une sensibilité propre à son époque.
- Marie-Louise Tollet (1892–1979), également artiste peintre, prolonge cette vocation. La continuité artistique entre générations atteste d’un environnement familial favorable à la création, à la discipline du travail artistique et à la transmission des formes culturelles, contribuant ainsi à la mémoire collective.
Service, mémoire & fidélité
Enfin, la famille Tollet se distingue par une fidélité remarquable à la transmission agnatique et à l’état civil. La continuité documentaire — de Rive-de-Gier à Lyon, puis vers des extensions nationales et internationales — permet de suivre, génération après génération, la persistance du nom (Tollet / Toulet / Thollet), des alliances et des responsabilités.
Dans la lecture ALFI, cette stabilité n’est pas neutre : elle constitue en elle-même un service rendu à la société. Conserver le nom, la mémoire des métiers, des lieux et des engagements, c’est préserver une part de l’architecture humaine du Bien Commun, faite de continuités discrètes mais essentielles, sur lesquelles reposent la confiance, la transmission et l’ordre social.
Demeures et ancrages
- Rive-de-Gier (Loire) : cœur ancien de la lignée (Barthélemy Tollet, Jean Baptiste Toulet, Augustin Toulet, Benoît Toulet, Augustin Tollet — naissances/mariages/décès multiples).
- Lyon (Rhône) : ancrage urbain durable :
- Augustin Tollet décède à l’Hôtel-Dieu (Lyon 2e) ;
- Jean Tollet (peintre) et plusieurs actes (Lyon 1er, 2e, 7e) ;
- Tony Tollet (activité consulaire lyonnaise, donnée fournie).
- Saint-Étienne (Loire) : relais familial et matrimonial (mariage de Ferdinand Benoît Tollet ; naissance de Anne Louise Tollet).
- Tiflis/Tbilissi (Géorgie) : pôle d’expansion et d’alliances (Ferdinand Benoît Tollet y décède ; mariage d’Anne Louise Tollet ; alliances Haour et Zouraboff).
- Batoum / Kobuleti / Transbaïkal / Irkoutsk / Vladivostok : espaces cités dans la biographie de l’allié Nikolaï Zouraboff (donnée fournie).
- Monaco : aboutissement de parcours (décès d’Anne Louise Tollet et de Marius Haour).
- Levallois-Perret et Sainte-Geneviève-des-Bois : lieux associés à Nikolaï Zouraboff (décès ; inhumation au cimetière russe).
- Long Island (États-Unis) : décès d’Anne Marie Tollet (1954).
- Ecully, Caluire-et-Cuire, Saint-Symphorien-de-Mahun : lieux cités pour des décès/obsèques/inhumations au XXe–XXIe siècles dans les notes transmises.
Alliances
Les alliances de la famille Tollet (formes attestées : Toulet, Thollet) constituent un fil continu de **stabilité sociale, d’ouverture progressive et de transmission intergénérationnelle**, lisible sur plus de trois siècles. Elles s’enracinent d’abord dans les milieux artisans et marchands locaux, avant d’accompagner l’urbanisation, l’industrialisation, puis l’intégration aux élites civiles, culturelles et internationales. La liste ci-dessous est **strictement fondée sur les unions explicitement citées dans l’extrait fourni**, sans ajout ni extrapolation.
XVIIᵉ–XVIIIᵉ siècles : enracinement local et continuité des métiers
Les alliances les plus anciennes relèvent d’un tissu social de proximité, caractéristique des communautés d’Ancien Régime, où le mariage assure la transmission des métiers, des biens et des solidarités :
- Payre (1660)
- Collet (1691)
- Roy (1729)
- Renaud (1752)
- Privat (1765)
- Madignier (1778)
Ces unions s’inscrivent dans un monde artisanal et marchand structuré, où la famille participe à l’équilibre économique local et à la continuité sociale.
Fin XVIIIᵉ–première moitié du XIXᵉ siècle : transition et mobilité
À la charnière de la Révolution et du XIXᵉ siècle, les alliances reflètent une adaptation aux bouleversements politiques et économiques, ainsi qu’une première mobilité sociale et géographique :
- Francou (1811)
- Guillemin (1813)
- Griner (1839)
- Pidot (1843)
Ces unions accompagnent la mutation des activités familiales (commerce, propriété, professions urbaines) et l’ancrage croissant dans l’espace lyonnais.
Seconde moitié du XIXᵉ siècle : industrialisation et élargissement des réseaux
Le XIXᵉ siècle avancé voit l’élargissement des alliances à des milieux industriels et commerciaux plus structurés :
- Font (1868)
- Chabert Desnots (1881)
- Pailleux (1890)
Ces alliances correspondent à une phase d’intégration dans l’économie moderne, marquée par l’industrie, le négoce et la consolidation de positions urbaines.
Ouverture internationale (fin XIXᵉ siècle)
Certaines unions traduisent une véritable projection hors du cadre national :
- Haour (1890)
- Zouraboff (1893)
Elles accompagnent l’engagement de membres de la famille dans le négoce et l’industrie en Europe orientale et dans l’espace eurasiatique, témoignant d’une circulation des compétences et des responsabilités au-delà de la France.
XXᵉ siècle : élites civiles, culturelles et réseaux élargis
Au XXᵉ siècle, les alliances reflètent une insertion dans des milieux plus diversifiés : professions intellectuelles, administratives, culturelles ou réseaux européens établis :
- Combet (1920)
- Guillaud (1931)
- Thiollier (date non fournie, mentionnée)
- Bon-Mardion (date non fournie, mentionnée)
- Dupin de Saint-Cyr (date non fournie, mentionnée)
- Wierusz-Kowalski (date non fournie, mentionnée)
- Delcroix (date non fournie, mentionnée)
- de Seroux (date non fournie, mentionnée)
- de Braquilanges (date non fournie, mentionnée)
- Eyraud (date non fournie, mentionnée)
- de Wavrechin (date non fournie, mentionnée)
- Verdier (date non fournie, mentionnée)
- du Repaire (date non fournie, mentionnée)
Ces alliances traduisent une continuité de positionnement dans les sphères du droit, de l’entreprise, de la culture et de la transmission familiale structurée.
Lecture ALFI : alliances et Bien Commun
Dans la lecture ALFI, les alliances de la famille Tollet ne relèvent pas d’un simple empilement de noms : elles forment un **réseau vivant de transmissions**, reliant des lignées engagées dans le travail nourricier, l’industrie, la justice, la culture et le service civil. Elles participent ainsi à la **stabilité sociale**, à la **circulation des savoir-faire** et à l’**inscription durable de la lignée dans le Service du Bien Commun**, sans rupture ni déracinement, mais par une ouverture progressive et maîtrisée.
Bibliographie et sources
- Roglo.eu — « Descendants de Barthélemy Tollet », jusqu’à la 11e génération (extrait fourni dans la conversation) : https://roglo.eu/roglo_f?lang=fr;m=D;i=3847192
- Sources citées dans l’extrait Roglo (telles que transmises) :
- M. Mally (Jacques-Émile Tollet, généanet) ; M. Levesque (références AD42) ; P. Prenat (Insee, notes) ; O. Guionneau (notes et références, dont The Georgian Girl: Memoires of Marie Zouraboff, Nicolas Mc Ilwraith, 2007) ; A. Vivier ; G. Francez (Archives municipales de Lyon / actes).
- Notes diverses présentes dans l’extrait : mentions d’obsèques et avis (ex. Le Figaro, selon notes transmises).
Conclusion
À travers les données disponibles, la famille Tollet illustre une continuité agnatique structurée depuis Rive-de-Gier, une montée vers les pôles urbains (Lyon), une capacité d’adaptation (commerce, artisanat, arts, fonctions consulaires) et une ouverture internationale au XIXe siècle (Géorgie, réseaux ferroviaires et industriels via alliances). Ce Thésaurus demeure strictement borné aux éléments fournis et cités.
Mention légale ALFI
Ce Thésaurus Agnatique ALFI est rédigé selon la méthode ALFI à partir des informations fournies dans la conversation (extrait Roglo et notes associées). Lorsque des contenus proviennent de pages ou bases publiques, ils demeurent soumis à leurs licences respectives. Pour une publication wiki ALFI, toute reprise externe doit conserver l’attribution des sources et le respect des droits éventuels.