Thesaurus de la famille d'AMBRICOURT, DAMBRICOURT

De Association Linéage de France et d'International
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La famille Dambricourt, enracinée dans le plateau de Fruges, l’Artois et le pays audomarois, incarne l’histoire de ces lignées qui, du Moyen Âge à nos jours, ont construit la mémoire collective par le service public, l’industrie, la spiritualité et l’engagement civique. Présente dès le XIVᵉ siècle avec Andrieu Dambricourt, la lignée a donné des échevins, des magistrats, des industriels papetiers, des hommes politiques, des résistants, des prêtres et des intellectuels.

Sa vocation s’est exprimée par une constante fidélité au Bien Commun : défense des institutions locales, développement industriel, mécénat religieux et culturel, et transmission d’un patrimoine moral et spirituel.

I. Origines et formation de la lignée Andrieu Dambricourt (v.1370, Canlers), considéré comme l’ancêtre identifiable de la lignée, laboureur notable dont les descendants acquièrent terres et charges. Son petit-fils, Jehan d’Ambricourt, devient échevin de Saint-Omer vers 1521, acquérant une maison intra-muros auprès de Jean de Croÿ. Son rôle de magistrat atteste la reconnaissance d’une lignée tournée vers le service civique. Les Dambricourt apparaissent dans les registres comme manegliers (gestionnaires de biens ecclésiastiques) et notables ruraux. Le patronyme proviendrait du logis primitif d’Amelric, ancêtre supposé, plutôt que du simple village d’Ambricourt. Dès l’origine, la famille associe agriculture, gestion foncière et charges communales, montrant que son identité repose sur le service local et le travail de la terre.

II. XVIIᵉ – XVIIIᵉ siècles : les minotiers et papetiers À partir de 1630, la lignée s’oriente vers les moulins de la vallée de l’Aa.

Antoine Joseph Dambricourt (1718-1793) transforme son moulin de Wizernes en fabrique de papier, inscrivant la famille dans la révolution préindustrielle. Les Dambricourt deviennent des papetiers reconnus, acteurs essentiels de l’économie audomaroise. Le Bien Commun se traduit ici par l’innovation artisanale, qui permet le développement culturel (papier pour imprimeries et écoles). Cette période marque le passage du statut de laboureur-notable à celui de proto-industriel, figure clé de la région.

III. XIXᵉ siècle – L’essor politique, industriel et religieux 1. Louis-Albert Bellart Dambricourt (1796-1864) Député du Nord, membre de l’Assemblée constituante de 1848, maire de Wizernes. Son rôle politique s’inscrit dans la grande transition entre Monarchie de Juillet, IIᵉ République et Second Empire. Son engagement illustre une fidélité à l’ordre, à la stabilité et au service parlementaire du Bien Commun.

2. Géry Dambricourt (1797-1845) et ses descendants Fabricant de papier, il fonde les Papeteries de l’Aa. Son fils Géry Auguste poursuit l’entreprise familiale et s’implique dans la Banque de France. Plusieurs descendants deviennent chevaliers de Saint-Grégoire-le-Grand, montrant la reconnaissance de leur engagement spirituel et social. 3. Alliances marquantes Famille Masse, liée au député Nicolas Martin du Nord, ministre de la Justice sous Louis-Philippe. Famille Lefebvre, mécènes et notables de Lille. Roland-Gosselin, donnant plus tard un évêque de Versailles. Ces alliances associent politique, industrie et spiritualité, consolidant le rôle des Dambricourt comme noblesse de service.

IV. XXᵉ siècle – Engagements dans la guerre, la résistance et la culture Marcel Dambricourt (1885-1962) Croix de Guerre 14-18. Administrateur régional après-guerre, il participe à la reconstruction économique et sociale. La Résistance (1940-44) Des Dambricourt hébergent résistants, soutiennent réfractaires au STO, et protègent leurs concitoyens. La lignée s’illustre par des gestes discrets mais déterminants pour la liberté.

Figures spirituelles et intellectuelles Mgr André Parenty Dambricourt (1895-1983), évêque auxiliaire d’Arras, issu d’une branche alliée. Abbé Georges Dambricourt (1923-1982), docteur en théologie, auteur d’ouvrages sur les Évangiles. Anne Dambricourt-Malassé, paléoanthropologue de renommée internationale, prolonge l’héritage intellectuel de la lignée. Aline d’Ambricourt (née en 1967), claveciniste, fondatrice de la Fondation du Clavecin, contribuant à la préservation du patrimoine musical. Olivier Dambricourt, polytechnicien et haut fonctionnaire, engagé dans les programmes industriels et militaires, incarne l’actualisation contemporaine de l’esprit de service. V. Le Bien Commun au cœur de la lignée À travers les siècles, les Dambricourt se sont distingués par :

Service civique : échevins, députés, maires, administrateurs. Service militaire : soldats de 14-18, résistants de 39-45. Service spirituel : prêtres, évêques, mécènes religieux. Service économique et culturel : papeteries, usines, édition, mécénat artistique. Leur contribution au Bien Commun est globale : économique (production et emploi), spirituelle (soutien à l’Église), sociale (soutien aux ouvriers), culturelle (musique, anthropologie, histoire).

Conclusion – Panthéon Dambricourt La famille Dambricourt incarne une lignée de service et de fidélité, où le mérite ne s’exprime pas dans des titres héréditaires mais dans une œuvre constante au bénéfice de la collectivité.

Du moulin de Wizernes aux bancs de l’Assemblée, des champs de bataille aux laboratoires de recherche, du clavecin aux papeteries, les Dambricourt forment un panthéon familial illustrant la mission d’ALFI :

Révéler les lignées ; Honorer leur rôle dans le Bien Commun ; Transmettre aux générations futures la mémoire vivante de leur service. ⚖️ Précaution juridique : Ce Thésaurus s’appuie sur des sources publiques, familiales et historiques. Les titres, fonctions et attributions mentionnés relèvent de leur contexte historique ou social. L’usage héraldiques ou honorifiques doit rester descriptif et ne saurait valoir reconnaissance officielle sans validation juridique ou nobiliaire compétente.