Thesaurus de la famille WENDEL de

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La famille de Wendel est une famille subsistante de la noblesse française, originaire d’Alsace. Elle s’est illustrée de façon continue dans l’industrie du fer et de l’acier depuis le XVIIIe siècle, notamment en Lorraine, devenant l’une des grandes dynasties industrielles françaises.

D’abord ancrée dans la vallée de l’Orne, elle est également liée à Hayange et à la sidérurgie lorraine. La famille est connue pour sa fidélité à la monarchie, son engagement militaire sous l’Ancien Régime, puis sa reconversion dans l’industrie et la politique aux XIXe et XXe siècles. Elle fait partie du cercle restreint des grandes familles industrielles françaises qui ont marqué l’histoire économique nationale.


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II. Armoiries et devise

Blason : D’argent à la bande de gueules chargée de trois alérions d’or.

Ces armoiries rappellent l’origine alsacienne de la famille et son alliance ancienne avec la maison de Lorraine.

Devise : aucune n’est mentionnée dans les sources.


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III. Chronologie des figures agnatiques principales

Jean-Martin de Wendel (1665–1737) : capitaine au régiment de Picardie. Reçoit la seigneurie d’Hayange en 1704 et y fonde la forge, base de la fortune industrielle familiale.

Charles de Wendel (1708–1784) : son fils, il développe les forges d’Hayange, modernise la production du fer et devient directeur des forges royales.

Ignace-François de Wendel (1741–1795) : fils de Charles, il introduit le procédé à coke avec l’aide de William Wilkinson. Émigre en 1793 et meurt en exil à Vienne.

François de Wendel (1778–1825) : fils d’Ignace-François. Il revient en France sous l’Empire et relance l’activité familiale.

Charles de Wendel (1809–1870) : fils de François, il développe les forges de Hayange, modernise la sidérurgie, devient député puis sénateur.

Henri de Wendel (1844–1906) : fils de Charles, cofondateur de la société Wendel et Cie, il étend considérablement la production.

François de Wendel (1874–1949) : fils d’Henri, ingénieur des Mines, député de la Moselle, ministre, président de la Société des Forges et Aciéries de Lorraine.

Maurice de Wendel (1878–1966) : frère de François, industriel, administrateur et membre de plusieurs conseils d’administration.

Ernest-Antoine Seillière de Laborde (né en 1937) : petit-fils de Maurice par sa fille, héritier indirect du groupe Wendel. Président du MEDEF (1997–2005), président de Wendel Investissement.


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IV. Éléments d’engagement dans le Bien Commun

La famille de Wendel illustre une continuité d’engagement dans plusieurs domaines :

Développement économique : fondation et modernisation d’industries sidérurgiques majeures en Lorraine, création de milliers d’emplois et structuration de l’espace industriel.

Service politique : plusieurs membres furent députés, sénateurs et ministres, associant l’activité économique à la vie publique.

Patriotisme et transmission : fidélité monarchique, participation aux guerres napoléoniennes, refus de la germanisation lors de l’annexion allemande.

Formation et mécénat : appui aux écoles des mines, soutien à l’innovation technique et participation à des œuvres sociales.


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V. Demeures et ancrages patrimoniaux

Château de Hayange : berceau industriel et familial.

Vallée de l’Orne : implantation majeure de la métallurgie.

Paris : présence urbaine des générations postérieures.

Domaine de l’Ermitage (Lorraine) : demeure d’Henri de Wendel.

Autres propriétés industrielles : usines de Moyeuvre, Joeuf, Auboué.


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VI. Bibliographie, références et liens

Article Wikipédia : Famille de Wendel

Jean-Pierre Daviet, Les dynasties industrielles en France, Fayard.

Gérard Minnaert, Les Wendel dans l'industrie sidérurgique française, Éditions techniques.

Musée de l’Histoire du Fer – Nancy.

Archives nationales du patrimoine industriel.


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VII. Annexes

Citation : Charles de Wendel – « C’est en forgeant que la nation devient forte. »

Illustration : Armoiries d’argent à la bande de gueules chargée de trois alérions d’or.

Épitaphe (Hayange) : « À Jean-Martin, fondateur de l’œuvre, les générations reconnaissantes. »


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