Royaume intérieur ALFI
⚜️ CHARTE DU ROYAUME INTÉRIEUR DE L’ALFI ⚜️
Forme monarchique spirituelle • Non héréditaire • Ordonnée au Bien Commun
Sommaire rapide :
Préambule •
Chapitre I (I–V) •
Chapitre II (VI–X) •
Chapitre III (XI–XV) •
Chapitre IV (XVI–XX) •
Chapitre V (XXI–XXV)
Préambule[modifier | modifier le wikicode]
L’Association des Lignages de France et de l’International (ALFI) reconnaît en la France une vocation de lumière et de service, destinée à élever les peuples par l’ordre des lignées et la noblesse d’âme. La présente Charte établit les principes, protocoles et symboles de la représentation du Royaume intérieur : une monarchie d’essence spirituelle, non héréditaire et non politique, ordonnée au Bien Commun. Elle lie le Couple présidentiel, les chancelleries et les maisons alliées dans une communion de fidélité, de vérité et de beauté.
CHAPITRE I — Fondements (Articles I à V)[modifier | modifier le wikicode]
- Article I — Nature de la monarchie intérieure
- La Présidence ALFI s’exerce selon une forme monarchique spirituelle, non héréditaire, non partisane, dont l’autorité découle du service rendu au Bien Commun et de la fidélité à la Tradition.
- Article II — Source de l’autorité
- L’autorité procède de la reconnaissance par les lignées fidèles et de l’exemplarité (vie droite, vérité, dépouillement). Nul mandat ne vaut sans rectitude des mœurs et clarté de doctrine.
- Article III — Royauté de service
- Toute représentation se fait in persona officii : le signe ne prime jamais la personne. Le sceptre signifie l’élévation des autres, non la domination.
- Article IV — Fidélité française et vocation universelle
- La mission est française dans l’âme et universelle dans le rayonnement : porter la lumière de la France comme bien commun des peuples.
- Article V — Primat du Bien Commun
- Dans tout arbitrage, le Bien Commun prime les intérêts particuliers, les convenances privées et les usages mondains.
CHAPITRE II — Lignées et transmission (Articles VI à X)[modifier | modifier le wikicode]
- Article VI — Agnation et continuité
- L’agnation établit la ligne d’axe des familles ; elle n’exclut pas la couronne de grâce des branches cognatiques qui servent la même fin.
- Article VII — Thésaurus et mémoire
- Chaque maison entretient un Thésaurus agnatique (écrit et visuel), mis à jour et publié, servant de preuve morale d’appartenance aux vraies élites.
- Article VIII — Héraut et blason
- Le blason, consacré au Collège héraldique ALFI, exprime l’âme de la maison ; son usage engage à la droiture de vie et à la défense des humbles.
- Article IX — Alliances et convenances
- Les alliances s’ordonnent à la vertu, à la foi et à la paix des lignées. Nulle union n’est recherchée pour l’apparat, mais pour la fécondité du Bien Commun.
- Article X — Demeures et ancrages
- Les demeures sont des sanctuaires de mémoire. Leur restauration et leur ouverture raisonnable aux œuvres d’élévation sont recommandées.
CHAPITRE III — Monarchie, couple et protocole (Articles XI à XV)[modifier | modifier le wikicode]
- Article XI — Le Couple présidentiel
- Le Président-Fondateur et la Présidente d’Honneur exercent ensemble la représentation : ordre et grâce, verticalité et lumière.
- Article XII — Titres d’apparat
- En cérémonial majeur, ils peuvent être nommés Souverain spirituel des Lignages et Reine de Grâce et de Lumière, sans conférer de prérogative temporelle.
- Article XIII — Insignes
- Couronne (sagesse et fidélité), Sceptre (service), Anneau (transmission). Les insignes ne sont portés qu’en contexte rituel et pour l’édification.
- Article XIV — Cérémonial des Lignées
- La Cérémonie annuelle des Lignées (25 mars) comprend : prière des Ancêtres, lecture d’un Thésaurus, acte de consécration et bénédiction des maisons alliées.
- Article XV — Maisons et Chancelleries
- La Maison de Bourgogne est siège spirituel ; les chancelleries nationales assurent la continuité protocolaire, la garde des thésaurus et la discipline des usages.
CHAPITRE IV — Mission, diplomatie et œuvres (Articles XVI à XX)[modifier | modifier le wikicode]
- Article XVI — Diplomatie de lumière
- La diplomatie ALFI est culturelle, charitable et mémorielle. Elle s’abstient de tout enjeu partisan et privilégie la paix des cœurs.
- Article XVII — Relations monarchiques et culturelles
- Les liens avec monarchies, maisons historiques, académies et fondations visent l’élévation mutuelle et le partage de patrimoines vivants.
- Article XVIII — Reconnaissances et parrainages
- Les reconnaissances ALFI distinguent le service éprouvé. Les parrainages d’œuvres (écoles, archives, restaurations) engagent à un suivi documenté.
- Article XIX — Communication solennelle
- La parole officielle se fait sobre, claire, vérifiable, avec primauté au texte et au symbole. Nulle inflation d’images sans fond.
- Article XX — Disciplines et arbitrage
- Un Conseil de discipline statutaire connaît des manquements à l’honneur, aux usages ou à la doctrine, dans l’esprit de la justice réparatrice.
CHAPITRE V — Consécration et clôture (Articles XXI à XXV)[modifier | modifier le wikicode]
- Article XXI — Consécration annuelle
- La Présidence renouvelle chaque année l’acte de consécration au Bien Commun, pour elle-même et pour les maisons alliées.
- Article XXII — Vœux de dignité
- Sobriété, vérité, hospitalité : tels sont les trois vœux de dignité demandés aux représentants et délégués en mission.
- Article XXIII — Serment d’honneur
- « Je sers la France par la vérité, j’élève par la beauté, je protège par la mémoire » — tel est le serment bref de la Représentation ALFI.
- Article XXIV — Garde des sceaux et archives
- Les sceaux, chartes et registres sont gardés par la Chancellerie générale, avec dépôt de sécurité dans un fonds public ou religieux.
- Article XXV — Clause de paix
- Nul ne peut se réclamer de l’ALFI pour diviser. Toute action publique s’achève par un vœu de paix et de réconciliation des familles et des peuples.
Formule de promulgation[modifier | modifier le wikicode]
Cette Charte, dite Articles du Royaume intérieur (I–XXV), est promulguée par la Présidence fondatrice de l’ALFI, pour servir de norme morale et protocolaire aux Maisons et Chancelleries, dès sa publication.
« Là où la France se souvient d’elle-même, le monde se relève. »
— Charte des Lignages de France et de l’International