Thesaurus de la famille DEFRENNE, de FRESNE, DE FRENNE
Thesaurus de la famille DEFRENNE (de Fresnes, de Frenne)[modifier | modifier le wikicode]
Thésaurus Agnatique ALFI – Maison de Defrenne[modifier | modifier le wikicode]
Introduction[modifier | modifier le wikicode]
La lignée de Fresnes, de Frenne ou Defrenne est une très ancienne famille originaire de Néchin et de la région de Tournai-Roubaix. Ses preuves de noblesse remontent vers 1340, avec Colard de Fresnes, et elle donna naissance à des seigneurs de Fresnes, du Lobel et du Gauquier. Les générations successives exercèrent des fonctions échevinales à Roubaix, de lieutenant de Saulx et du marquis de Salm à Néchin, de bailli de Néchin, censiers de nombreuses terres, négociants et industriels dans le textile. La famille se distingua dans la tapisserie de haute lisse, le négoce, l’administration municipale, la philanthropie et les alliances avec de grandes familles de Roubaix, Tourcoing et Lille. Elle constitua l’un des noyaux de la bourgeoisie manufacturière roubaisienne.
Armoiries et blason[modifier | modifier le wikicode]
Blason non documenté ou en attente d’identification
Chronologie agnatique[modifier | modifier le wikicode]
- **Colard de Fresnes** (ca 1340).
- **Jehan ou Jacquemart de Fresnes** (ca 1370).
- **Jehan Philippe de Fresnes** (ca 1410-1485), seigneur du Lobel à Néchin, exploitant du moulin à huile de Néchin.
- **Jean de Fresnes** (ca 1430-1525), cultivateur, seigneur du Lobel et autres lieux, époux de Marguerite de Le Planq.
- **Philippe de Fresnes** (1463-après 1500), seigneur du Lobel.
- **Jehan de Fresnes** (ca 1480-ca 1539), époux de Marie de La Rue.
- **Hugues de Fresnes** (ca 1500-1574), propriétaire de fiefs à Néchin, époux de Barbe du Gardin.
- **Michel de Fresnes** (ca 1525-1556), laboureur à Néchin, époux de Jacqueline Ploucquet.
- **Pierre de Fresnes** (1600-1693), époux de Marie du Troncquoy.
- **Pierre de Fresnes dit de Frenne** (1649-1721), époux de Jacqueline Dujardin.
- **Liévin de Frenne** (1686-1743), négociant, fabricant de tapisseries de haute lisse, échevin de Roubaix, époux de Marie Jeanne Roussel.
- **Liévin Joseph Defrenne**, sieur du Gaucquier (1728-1795), négociant, échevin de Roubaix, époux en 1749 d’Augustine Angélique Josèphe Dujardin, puis en 1755 d’Augustine Élisabeth Josèphe Prouvost.
- **Jean-Baptiste Joseph Defrenne** (1756-1810), négociant, égard de la manufacture, époux de Martine Joseph de Le Becque.
- **Floris Louis Joseph Defrenne** (1766-1826), négociant, conseiller municipal de Roubaix, époux de Hyacinthe Josèphe de Le Becque.
- **Louis Joseph Defrenne** (1770-1842), négociant, conseiller municipal de Roubaix, époux de Victoire Josèphe Gruart.
- **Charles Defrenne** (1829-1916), époux de Marie-Christine de Geuser.
- **Pierre Alphonse Joseph Defrenne**, époux de Florine Julienne de Le Rue, dont Célina Defrenne (1840-1935), épouse Victor Cailliau.
- **Jean Liévin Clet Defrenne** (1844-?), négociant en laine, époux de Félicie Angélique Wibaux.
Engagement au service du Bien Commun[modifier | modifier le wikicode]
Justice et transmission[modifier | modifier le wikicode]
La famille fournit des échevins de Roubaix sous l’Ancien Régime, des administrateurs municipaux à la Révolution, ainsi que des notaires et conseillers juridiques.
Foi et clergé[modifier | modifier le wikicode]
Parmi les descendants, plusieurs membres embrassèrent la vie religieuse : Emile Maes, chanoine, ainsi que des religieuses dans les congrégations du Sacré-Cœur et du Bon Pasteur. Des prêtres jésuites, tel Pierre Edulphe Joseph Defrenne, missionnaire à Madagascar, illustrent l’engagement spirituel.
Service militaire et public[modifier | modifier le wikicode]
Plusieurs descendants furent capitaines, conseillers municipaux, juges de commerce et administrateurs d’hospices. Les alliances avec les familles Charvet, Duquesne, Florin et Dewarlez introduisirent des personnalités engagées dans les affaires publiques et militaires.
Culture et sciences[modifier | modifier le wikicode]
La famille se distingua dans la tapisserie de haute lisse (XVIIe-XVIIIe siècles) et donna des artistes, dont Emile Defrenne, peintre. Des descendants furent chimistes, érudits et généalogistes, contribuant aux sciences et à la mémoire.
Philanthropie et initiatives sociales[modifier | modifier le wikicode]
Plusieurs Defrenne furent administrateurs des Hospices de Roubaix et engagés dans des œuvres de bienfaisance. Des dames de la famille jouèrent un rôle actif dans les Conférences de Saint-Vincent de Paul et la vie paroissiale.
Demeures et ancrages patrimoniaux[modifier | modifier le wikicode]
La famille possédait des fiefs à Néchin, le Lobel, le Gauquier. Les demeures de Roubaix et de Lille, ainsi que des propriétés à Valenciennes, Tourcoing et Douai, attestent de son ancrage dans les Flandres. Le château de Bon-Repos à Beuvrages fut lié à l’alliance Duquesne.
Bibliographie et sources[modifier | modifier le wikicode]
- Jean-Luc Mondanel, généalogie sur Geneanet.
- Patrick Delafin, généalogie sur Geneanet.
- Michel Le Bras, généalogie sur Geneanet.
- Th. Leuridan, *Les Vieilles Seigneuries de Roubaix*.
- Philippe Rammaert-Mignot, recherches généalogiques DEFRENNE.
- Archives Départementales du Nord, séries 3 Q (successions).
- Généalogie Charvet, tome II.
Conclusion[modifier | modifier le wikicode]
La lignée de Fresnes, de Frenne ou Defrenne, issue des seigneurs de Néchin et du Lobel, illustre l’ascension d’une famille enracinée dans la Flandre wallonne. De la culture de la terre à la tapisserie, du négoce à la banque, du service municipal aux missions religieuses, elle transmit une tradition de service et d’innovation. Alliée aux Prouvost, Florin, Charvet, Gruart, Dervaux, Delebecque et Cailliau, elle participa au rayonnement industriel et social de Roubaix et des Flandres aux XVIIIe et XIXe siècles, contribuant au Bien Commun.
Mention légale[modifier | modifier le wikicode]
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