Thesaurus de la famille DE TRY, DETRY

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Thesaurus de la famille DETRY (autrefois DE TRY)[modifier | modifier le wikicode]

Introduction[modifier | modifier le wikicode]

La famille Detry, autrefois de Try, plonge ses racines à Namur (Belgique), cité stratégique et fortifiée. Dès le XVIᵉ siècle, ses membres sont bourgeois de la ville, maîtres de carrières, notaires, chanoines, religieux, propriétaires, ingénieurs et mandataires communaux. Ils marquent la région par leurs charges civiles et religieuses, et nombre d’entre eux sont inhumés dans l’église paroissiale. La famille, solidement ancrée à Namur, s’est par la suite ramifiée en Belgique, en France et jusqu’en Argentine.

Armoiries[modifier | modifier le wikicode]

Fichier:Blason-vierge-ALFI.svg
Blason de la famille DETRY / DE TRY

Blason : D’argent à une jumelle d’azur accompagnée en chef d’une anille de sinople, et en pointe d’un rocher de trois coupeaux du même. L’écu surmonté d’un heaume d’argent, grillé, colleté et liseré d’or, doublé et attaché de gueules, aux bourrelets et lambrequins de sinople et d’argent. Cimier : l’anille de l’écu dans un vol d’argent.

Devise : Plus haut que terre se veult le try (en lettres de sinople sur un listel d’argent).

Principaux membres de la famille[modifier | modifier le wikicode]

Première ligne (Thomas de Try, bourgeois de Namur, 1669)[modifier | modifier le wikicode]

  • **Jean-Joseph de Try** (1739-1783), notaire à Namur.
  • **Joseph Detry** (1741-1779), officier, attaché au régiment Dillon, mort à Savannah (Géorgie) le 9 octobre 1779.
  • **Nicolas de Try** (1751-1815), prêtre, rachète le presbytère et fonde une école pour les pauvres à Boninne.
  • **Jean-François de Try** (1742-1816), chanoine prémontré, déporté à l’île de Ré en 1798 pour refus de serment.
  • **Jean-François de Try** (1751-1830), maire de Saint-Amand-lez-Fleurus pendant 40 ans.
  • **Maximilien Detry** (1806-1872), dit Detry de Saint-Amand, bourgmestre et conseiller provincial du Hainaut.
  • **Jean-Baptiste Detry** (1842-1923), ingénieur, conseiller provincial, actif dans associations industrielles.
  • **Adolphe Detry** (1839-1916), directeur de charbonnages.
  • **Alice Detry** (1872-1943), collaboratrice des Expositions universelles, officier d’Académie (1912).
  • **Jules Detry** (1846-1919), ingénieur verrier, inventeur, dirige la Société des Glaces d’Auvelais.
  • **Jules Detry** (1905-1980), chanoine du Grand Saint-Bernard, résistant, ethnologue, aumônier de la reine Marie-José d’Italie.
  • **Louis-Philippe Detry** (1851-1914), médecin, colonel de la Garde civique, royaliste, organisateur de fêtes nationales.
  • **Marcel Detry** (1879-1972), chirurgien, résistant, proche d’Edith Cavell, héros de la Première Guerre mondiale.

Deuxième ligne (Pierre de Try, bourgeois de Namur, 1686)[modifier | modifier le wikicode]

  • Branche établie à Buenos Aires : industriels, notaires, avocats.
  • Branche française :
    • Marie Detry** (1886-1968), active au Ministère des Affaires étrangères, chevalier de la Légion d’honneur (1960).
    • Louis Detry** (1896-1918), mort pour la France, croix de guerre.
    • Ernest Detry** (1881-1960), écrivain, poète, inventeur, correspondant de presse, fondateur de journaux, archives conservées à Bruxelles.
    • Jules Detry** (1881-1950), critique musical et théâtral.
    • Léon Detry** (1850-1930), industriel et bourgmestre de Gembloux, président du Comité de secours durant 14-18.
    • Léon-Octave Detry** (1854-1912), colonel commandant le 12ᵉ régiment de Ligne.
    • René-François Detry** (1881-1945), juriste, président-fondateur de la Loterie Coloniale (devenue Loterie Nationale).
    • Edgar Detry** (1886-1967), greffier provincial, organisateur de secours en 14-18, secrétaire du Conseil des notables en 40-45.

Ses fils résistants : - Maurice Detry (1917-1994), ingénieur. - André Detry (1920-1981), avocat, bâtonnier, bourgmestre, membre de l’Armée secrète. - Jacques Detry (1924-2006), chef de cabinet ministériel, président de la Loterie Nationale, acteur de la Résistance.

    • Philippe-Edgar Detry** (né en 1962), secrétaire général du Musée de la Dynastie à Bruxelles, époux de Nathalie della Faille de Leverghem, apparentée à la reine Mathilde de Belgique.

Engagement au service du Bien Commun[modifier | modifier le wikicode]

  • **Religion et foi** : chanoines, prêtres, résistants religieux.
  • **Administration et politique** : notaires, bourgmestres, conseillers provinciaux.
  • **Science et industrie** : ingénieurs, directeurs de charbonnages, inventeurs.
  • **Arts et culture** : critiques musicaux, collaborateurs d’expositions universelles.
  • **Résistance et patriotisme** : morts pour la France, résistants de 14-18 et 39-45.
  • **Philanthropie** : création d’écoles pour les pauvres, œuvres sociales liées à la Loterie Nationale.

Demeures et lieux[modifier | modifier le wikicode]

  • Namur (berceau).
  • Saint-Amand-lez-Fleurus.
  • Boninne (fondation scolaire).
  • Gembloux (mairie et industrie).
  • Buenos Aires (branche argentine).
  • Bruxelles (archives familiales).

Bibliographie et sources[modifier | modifier le wikicode]

Conclusion[modifier | modifier le wikicode]

La lignée Detry / de Try illustre la continuité d’un patriciat namurois, devenu au fil des siècles une famille de notables, industriels, intellectuels et patriotes. Du service religieux à l’action politique, de l’industrie au combat pour la liberté, ses membres témoignent d’un engagement constant au service du Bien Commun, en Belgique, en France et jusqu’en Argentine.

Mention légale[modifier | modifier le wikicode]

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