Thesaurus de la famille DHALLUIN, D'HALLUIN, HALLUIN d'

De Association Linéage de France et d'International
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Une constellation de lignées flamandes enracinées dans le Nord, porteuses d’œuvres agricoles, industrielles, spirituelles et civiques au service du Bien Commun.

Armoiries et blason[modifier | modifier le wikicode]

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Blason de la famille Dhalluin, D’Halluin, Halluin d’

Cinq blasons d’Halluin furent enregistrés dans l’armorial de 1696, deux à Lille (Marie et Yolande, toutes deux veuves), trois en Picardie.

« D’or à trois lions de sable 2 et 3 armés et lampassés de gueules couronnés de gueules ». d'argent à trois étoiles à six rais de gueules. La filiation suivie s’établit depuis Antoine vivant vers 1300, dont le petit fils, Simon, achète la bourgeoisie de Lille en 1377.

I. Introduction[modifier | modifier le wikicode]

Le nom d’Halluin, issu de la cité flamande homonyme, apparaît dès le XIIᵉ siècle. Il se décline en plusieurs formes : d’Halluin, D’Halluin, Dhalluin, Dehaluin, Dalwin… Ces variations témoignent de la souplesse médiévale sans remettre en cause l’ancrage local. Il n’existe pas une seule lignée continue, mais plusieurs familles distinctes, implantées à Wambrechies, Verlinghem, Quesnoy, Tourcoing, Roubaix et ailleurs. Toutes portent ce patronyme comme signe d’une mémoire vivante, chacune à sa manière tournée vers le Bien Commun.

II. Origines médiévales (XIIᵉ – XVe siècles)[modifier | modifier le wikicode]

  • Brunle d’Halluin (1139), premier cité.
  • Roger (1191–1258), Antoine (v. 1280–1320), Simon (v. 1340–1416), Jehan (v. 1390–1461), Jacquemart (1420–1473), Willaume (1464–1500).

➡️ Bien Commun : gestion de terres et continuité villageoise dans la Flandre féodale.

III. Lignées villageoises et terriennes (XVIᵉ – XVIIᵉ siècles)[modifier | modifier le wikicode]

  • Josse d’Halluin x Marie du Mortier (1575).
  • Philippe d’Halluin x Marie Esquinet (1576).
  • Charles d’Halluin (1614–1693) x Antoinette Piat.
  • Philippe d’Halluin (1644–1725) x Pétronille Hellin.

➡️ Bien Commun : rôle de censiers et d’hommes de fief, garants de la stabilité agricole et paroissiale.

IV. Le XVIIIᵉ siècle : piété et enracinement[modifier | modifier le wikicode]

  • Jean Jacques d’Halluin (1724–1786) x Marie Rose Joseph Catteau.
  • Louis François d’Halluin (1726–1783) x Marie Anne Joseph du Mortier.
  • Jean Baptiste d’Halluin (1737) x Marie Anne Joseph Pouchain.

➡️ Bien Commun : vie paroissiale, vocations religieuses (Filles de la Charité), fidélité sociale et spirituelle.

V. Le XIXᵉ siècle : alliances industrielles[modifier | modifier le wikicode]

  • Auguste Joseph d’Halluin (1778–1850) x Virginie Joseph Agache.
  • Pierre François Joseph d’Halluin (1784–1862) x Marie Virginie Lecroart.
  • Constant Augustin Louis Joseph d’Halluin (1790–1854).

➡️ Bien Commun : insertion dans les réseaux Agache et Lecroart, acteurs majeurs de l’industrie textile et de la bourgeoisie tourquennoise.

VI. Le XXᵉ siècle : ouverture culturelle et aristocratique[modifier | modifier le wikicode]

Branche roubaisienne[modifier | modifier le wikicode]

  • Jean d’Halluin (1902– …) x 1924 Béatrice Prouvost (fille d’Amédée III Prouvost, poète, et de Céline Lorthiois).

➡️ Bien Commun : union de la mémoire poétique et de la puissance industrielle roubaisienne.

  • Wilfried Patrick d’Halluin (1919– …, Halkirck, Canada) x 1943 Jacqueline d’Halewyn (petite-fille de Maurice, baron d’Halewyn).

➡️ Bien Commun : transmission d’un esprit militaire et chevaleresque.

  • Ernest d’Halluin (1907–1993) x 1943 Jacqueline de Bailliencourt dit Courcol.

➡️ Bien Commun : intégration à une noblesse du Nord enracinée, conciliant tradition et modernité.

  • Luc d’Halluin (1946– …), maire-adjoint de Grasse, x Marie Joëlle Podevin.

➡️ Bien Commun : engagement civique local.

  • Bénédicte d’Halluin x 1967 Yves Bufquin, directeur de clinique.

➡️ Bien Commun : progrès médical.

  • Jean-Vianney d’Halluin, ingénieur civil des Ponts et Chaussées, x 2004 Maud Chabord.

➡️ Bien Commun : expertise scientifique et service d’infrastructures publiques.

Alliances aristocratiques contemporaines[modifier | modifier le wikicode]

  • Hervé d’Halluin x 1995 Caroline de La Rüe du Can, descendante du baron de Champchevrier.
  • Arnaud d’Halluin x 2007 Sophie de La Ville de Férolles des Dorides, maison chevaleresque (1230).
  • Antoine d’Halluin x Brigitte Boudoux d’Hautefeuille, petite-fille du général Stéphane Boudoux.
  • Marie-Isabelle d’Halluin x 1977 Antoine de Chieusses de Combaud Roquebrune, descendant de François de Chieusse, gouverneur de Lorgues (1711).

➡️ Bien Commun : continuité entre bourgeoisie du Nord, noblesse de service et familles militaires.

VII. Alliance avec les Prouvost[modifier | modifier le wikicode]

Le mariage de Jean d’Halluin avec Béatrice Prouvost unit une lignée flamande et une dynastie industrielle. Comme l’écrit C. Lecigne : > « Le nom de Béatrix n'était pour Dante qu'un symbole de divine poésie ; il sera plus et mieux pour Amédée Prouvost. Il le recueillera pieusement comme le synonyme des plus pures gloires de sa maison et il le mettra sur le berceau de sa petite fille. » ➡️ Bien Commun : union de la mémoire littéraire et de la force industrielle, offrant une dimension culturelle et nationale.

VIII. Conclusion[modifier | modifier le wikicode]

Les familles d’Halluin, multiples et plurielles, ne forment pas une lignée unique mais une constellation d’histoires. Toutes convergent vers un même horizon : servir.

  • Service de la terre.
  • Service de l’industrie.
  • Service de la foi.
  • Service civique et militaire.
  • Service de la culture et de la mémoire.

Elles montrent que la diversité d’un nom peut être féconde : d’Halluin devient ainsi un signe de Bien Commun transmis à travers les siècles.

Sources[modifier | modifier le wikicode]

  • Roglo (d’Halluin, Prouvost, de La Rüe du Can, d’Halewyn, de Bailliencourt dit Courcol, de La Ville de Férolles des Dorides, Boudoux d’Hautefeuille, de Chieusses de Combaud Roquebrune).
  • C. Lecigne.
  • Registres paroissiaux de Verlinghem, Wambrechies, Tourcoing, Roubaix.

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