Thesaurus de la famille GAUTHIER - GAULTIER - GAUTHIER de LA MARTINIÈRE
Thésaurus de la famille GAUTHIER – GAULTIER – GAUTHIER de LA MARTINIÈRE[modifier | modifier le wikicode]
Supervisé par Jean Paul Gauthier
I. Identité agnatique[modifier | modifier le wikicode]
- Nom de lignée : Gauthier, Gaultier, Gauthier de la Martinière
Branche cadette des Gauthier de Pierre-Levée ; branches collatérales : Gaultier, barons d'Oulmes, Courdault et Saint-Sigismond ; Gaultier de Comporté, etc.
- Pays d’origine : Poitou, France
- Pays d’implantation : Nouvelle-France (Canada), France, Royaume-Uni, Belgique, Italie
- Ancêtre agnatique fondateur : Seigneur Samuel Gaultier de la Martinière, écuyer (1624), petit-fils d’Antoine Gaultier (1572), seigneur de Pierre-Levée (région niortaise-melloise).
II. Contribution au Bien Commun[modifier | modifier le wikicode]
1. Héritage familial et généalogique[modifier | modifier le wikicode]
Le patronyme Gaultier (devenu Gauthier) vient du francique Walthari (« chef d’armée »), attesté dès le Ve siècle. La famille est solidement implantée en Poitou, d’où elle rayonne dans l’histoire médiévale, moderne et contemporaine. → [Suit votre texte complet sur les origines, hypothèses étymologiques, premiers seigneurs, croisades, guerres, alliances, notables de Poitiers, Niort, Parthenay, Celles, etc.]
2. Engagements institutionnels et sociaux[modifier | modifier le wikicode]
= 2.1. En France[modifier | modifier le wikicode]
Militaires, juristes, prêtres, notaires royaux, seigneurs et échevins. → [Suit tout le développement sur Guillaume Gaultier, Xaintray, Niort, Pierre-Levée, les Guerres de Religion, les Gaultier du Breuil, etc.]
= 2.2. En Nouvelle-France et au Canada[modifier | modifier le wikicode]
Migration au XVIIe siècle avec Hélye Gaultier (1643–1700). Établissement sur l’Île d’Orléans, puis essor des Gauthier au Canada : fondateurs agricoles, diplomates, explorateurs, militaires, artistes, universitaires. → [Suit tout votre texte intégral sur Hélye, ses alliances, ses descendants, Donat Auguste Gauthier, Jeanne Caldwell, Édouard Auguste Caldwell Gauthier, Col. André D. Gauthier, Michèle Gauthier, Prof. Paul Montpetit Gauthier, Jean-Paul Gauthier, Josianne Marie Gauthier, Katherine Alice Gauthier, etc.]
III. Héraldique et symbolisme[modifier | modifier le wikicode]
- Blason : D’azur à trois étoiles d’or rangées en chef et en pointe un croissant de même.
- Devise : De Deu ayiez vertut.
- Symbolisme : Le croissant évoque la participation aux Croisades et l’engagement ancien pour la défense de la foi et de la civilisation chrétienne.
Sources : - d’Hozier, Armorial général du Poitou (1697) - Pétiet, Armorial Poitevin (1911) - d’Ampleman, Armorial de Nouvelle-France (2005) - Armorial de France et d’Europe (2014)
IV. Pérennité de la lignée[modifier | modifier le wikicode]
La famille Gauthier de la Martinière a rayonné sur plusieurs continents (France, Canada, Royaume-Uni, Italie, Belgique). Preuves de noblesse et enregistrements héraldiques garantissent sa continuité et son identité harmonieuse au sein de l’ALFI.
V. Conclusion : une lignée au service du Bien Commun[modifier | modifier le wikicode]
La lignée Gauthier de la Martinière incarne le service, la mémoire et la transmission. Du Poitou médiéval à la Nouvelle-France, des croisades aux institutions internationales modernes, elle illustre la noblesse d’âme au-delà des titres.
Mentions légales[modifier | modifier le wikicode]
Texte fondé sur sources publiques (armoriaux, Beauchet-Filleau, études historiques). Structuration et enrichissement selon la méthode ALFI. Diffusé sous licence [CC BY-SA 4.0](https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr).
NOTES DIVERSES
Supervisé par Jean Paul Gauthier
I. IDENTITÉ AGNATIQUE
Nom de lignée : Gauthier, Gaultier, Gauthier de la Martinière (branche cadette des Gauthier de Pierre-Levée ; branches collatérales: Gaultier, barons d'Oulmes, Courdault et Saint-Sigismond ; Gaultier de Comporté ; etc.)
Pays d'origine : Poitou, France
Pays d'implantation : Nouvelle-France (Canada), France, Royaume-Uni, Belgique, Italie
Ancêtre agnatique fondateur : Seigneur Samuel Gaultier de la Martinière, Ec., 1624 (petit-fils d’Antoine Gaultier, Ec., 1572, Seigneur de Pierre-Levée), de la région Niortaise-Melloise
II. CONTRIBUTION AU BIEN COMMUN
1. HÉRITAGE FAMILIAL ET GÉNÉALOGIQUE Le nom Gaultier (plus tard Gauthier) est une graphie altérée du nom « Walthari », d’origine francique, remontant au Vème siècle, signifiant « chef d’une armée ». Si on a peu d’éléments d’information sur ces premiers Gaultier, selon une étude de Jacques Bodrais, le patronyme se démarque par les caractéristiques suivantes : Il s’agirait d’un nom de baptême « familial », traditionnellement transmis de père en fils et marquant l’entourage général de la famille, de telle sorte que lorsque des patronymes commencèrent à être adoptés, le patronyme aurait collé parce que les familles qui la donnaient auraient déjà été connues comme « la famille des Gaultier » ; Enfin, il s’agirait à l’origine d’un nom de famille originaire de région peu peuplée, parce que ne portant ni de « surnom » ni de « particule », augmentations employés là où il y avait plusieurs personnes portant le même nom. La famille Gaultier de la Martinière est originaire du Poitou. La lignée Gauthier de la Martinière remonte au Seigneur Samuel Gaultier de la Martinière, descendant d’une ancienne famille poitevine. Son fils, Joseph Hélye Gaultier, et plusieurs de ses cousins, dont Philippe Gaultier de Comporté, ont participé à la fondation de la Nouvelle-France au XVIIe siècle. La famille a ainsi contribué à la colonisation pacifique, à l'édification de communautés prospères et à la préservation du patrimoine francophone en Amérique du Nord. 2. ENGAGEMENTS INSTITUTIONNELS ET SOCIAUX 2.1. France Les ancêtres de la famille au Poitou médiéval et des « guerres des religions » lui fournirent de nombreux militaires (archers, contrôleurs extraordinaires des guerres, armuriers, brigandiniers, cavaliers), administrateurs publiques (Pairs de Niort, échevins, agents forestiers, seigneurs), juristes (assesseurs-receveurs, avocats, notaires royaux, sergents judiciaires, visiteurs des prisons, procureurs fiscaux, greffiers et commis, juges-sénéchaux), médecins, professeurs et religieux (prêtres, prieurs et théologiens). Ci-dessous, quelques-uns des membres de cette famille: Le Comte Gualtiers/Waltharius d’Aquitaine, dit de l’Hum (451), comte franc semi-mythique, leude et vassal du Roi franc Salique Merovech (Mérovée), membre de la Maison royale ayant participé à la défense de la Gaule contre Attila vers 451, est le premier porteur du nom au Poitou. Waldericus, « Dux francus », Leude du Roi Dagobert I et participant à la campagne contre la rébellion Gasconne par les Basques du Duché de Vasconie, au Sud de l’Aquitaine en 636 AD. Le Baron/Comte Gualtier/Gautier, Vassal de Roland/Hruodland (Brittannici limitis praefectus, de la Maison de Charlemagne, marquis des « marches bretonnes » de la Maine, de la Touraine et de l’Anjou), participant à la campagne contre les Basques, personnage semi-mythique décédé le 15 août 778 à Roncevaux. Gaultier « le Poitevin », Vassal de Guillaume le Conquérant attesté en 1066 aux rôles de la Falaise. Les premiers Gaultier du Poitou sont une famille de militaires des environs de Poitiers, alliée à ses seigneurs carolingiens. En 1095, le Comte de Poitiers est Guilhem IX, de la Dynastie des Ramnulfides. En effet, vu les contributions de Guilhem VII à l’administration Poitevine (entre autres avec la création d'agents forestiers), il est également intéressant de noter une thèse minoritaire selon laquelle le patronyme Gautier pourrait aussi avoir comme étymologie le mot « Gaud », signifiant en ancien français « bois, petite forêt », lui-même venant du germanique « Wald » ; Gaultier aurait alors signifié « maître de la forêt ». Une famille de militaires Gaultier demeurera à Poitiers tout au long du Moyen-âge et des Guerres de Religion. En 1470, un Louis Gaultier est cité en tant qu’homme d’armes de la Compagnie du Crussol lors d’une revue à Poitiers. En 1474, Jean, Guillaume, Philibert, Louis et Michau Gaultier passent en revue en tant que archers du Poitou. Michau Gaultier, de Poitiers, présente un archer à sa place à l’arrière-ban du Poitou de 1477. En 1531, René Gaultier, Sgr. de la Bobinière, est exécuté à Poitiers. En 1568, un Denys Gaultier, contrôleur extraordinaire des guerres, passe revue à Poitiers. Enfin, en 1572, Françoise Gaultier fait à Poitiers une donation à son mari, le Sgr. de la Bussières. Presqu’une vingtaine d’autres Gaultier, appartenant principalement à deux familles, sont cités comme y vivant avant le XVIIème. Ces citadins sont, de profession, presque tous des juristes, médecins, professeurs, prêtres et assesseurs-receveurs. Il y a d’ailleurs, un quartier important dans les paroisses de St-Cyprien et de St-Benoît de Poitiers nommé « le Clos Gaultier ». Si la relation de ces notables de Poitiers et d’Aquitaine aux Gaultier ultérieurs du pays Mellois est incertaine, elle demeure présumée par le cabinet généalogique de M. Beauchet-Filleau. En 1255, le Chev. Guillaume Gaultier est cité à Xaintray dans la Gâtine, dans une comparution relative aux obligations des hommes de cette ville envers le Seigneur de Parthenay (les sires de Parthenay sont, au Moyen-âge, les seigneurs de la Gâtine). Il est intéressant de noter la possibilité que Guillaume Gaultier ait participé à la 6ème ou à la 7ème croisade –et qu’il soit le porteur originel des armoiries Gaultier que l’on trouve dans l’Armorial du Poitou : Le croissant des armoiries de la famille rappelle effectivement, selon la tradition héraldique, une participation du premier porteur aux croisades. ll est probable que le Chev. Guillaume Gaultier soit un ancêtre de Samuel et d’Helye Gaultier. Dans la Gâtine, entre Parthenay et Celles, en 1454, un prêtre Jean Gaultier est attesté à Mazières-en-Gâtine. En 1457, un Sr. Pierre Gaultier est attesté en tant que Sr. de la Vinière (près de Mazières-en-Gâtine) et plus tard propriétaire de la Seigneurie de la Guessière. En 1550, Catherine Gaultier épouse le Gén. Jacques de la Coussaye (tout à côté de Mazières-en-Gâtine). En 1572, Françoise Gaultier, veuve d’un échevin de Fontenay-le-Comte, se remarie au Seigneur de Guignefolle (près Cherveux). En 1600, un Michel Gaultier, Sgr. de la Carnerie (à la Boissière-en-Gâtine), fait aveu de son fief. En 1632, c’est au tour de Jean Gaultier (sans doute son fils). Il est à noter que la Seigneurie « des Rivières » à Ste-Eanne appartient en 1641 à un Mathurin Gaultier, également Sieur de la Simonière (près d’Allonnes), feudataire du Seigneur de Parthenay et toujours en vie en 1687. La région Gâtinaise continue d’ailleurs d’avoir un nombre important de Gaultier nobles du vécu de Samuel et d’Helye Gaultier. Ces Gaultier sont vraisemblablement des collatéraux de la lignée Melloise, également descendus du Chev. Guillaume Gaultier, mais s’étant établi au Nord plutôt qu’au Sud de Xaintray. Plus au Nord, dans la région de Parthenay, en 1450, un Jean Gaultier fait aveu du fief de Corbin à Boismé. En 1467, Jean Gaultier est cité en tant que brigandinier (armurier) du Sgr. de Bressuire. En 1474, il est cité en tant que lieutenant de la Compagnie de Guyneuf des archers du Poitou. En 1572, René Gaultier est attesté comme étant feu Seigneur du Fresne. En 1590, un Jacques Gaultier est attesté en tant que Sgr. de La Lande. En 1594, encore un autre Jean Gaultier, gentilhomme, servait comme chevau-léger dans une montre passée en revue à Parthenay. Les registres de Parthenay comprennent par ailleurs l’acte de mariage de Varenne Gaultier au Maréchal de Parthenay (1600). La dispersion du patronyme dans le temps et dans l’espace suggère que certains des descendants du Chev. Guillaume Gaultier aient également migré vers le sud des Deux-Sèvres. Dans les Plaines à l’ouest de Celles, en direction du Bas-Poitou, en 1399, on cite un Pierre Gaultier en tant que Prieur de Chauché (près Chapelle-Thireuil). Un Lucas Gaultier, commis au Greffe de Fontenay-le-Comte, y est cité en 1490. Entre Poitiers et Celles, à l’Est de la bourgade, en 1477, un Jean Gaultier doit être remplacé par le Sgr. des Marais à l’arrière-ban du Poitou. En 1571, Renée de Barbezières, veuve de l’Ecuyer René Gaultier, Sgr. du Fresne, se remarie au Sgr. de Vaux. A Niort, on atteste du premier Gaultier en 1456-1465 ; il s’agit de Pierre Gaultier, Pair de Niort, dont la veuve se remaria au Seigneur de la Rayrie et reçu comme dote le tiers de l’ « Hôtel du Brueil » (on note par la suite une famille « Gaultier du Breuil », Seigneurs du Breuil au XVIIème siècle). En 1576-1583, on atteste également de François Gaultier, Sergent Royal et Procureur, qui eut six enfants dont François Gaultier (II), Sergent Royal attesté entre 1583-1609. François Gaultier (II) eut lui-même postérité à Niort, dont un fils nommé Jacques. Un autre Jacques Gaultier, procureur à Niort, est cité en 1579-1606. Ce dernier eut au moins deux enfants, dont un fils aussi nommé Jacques et une fille qui se maria au Sieur de St-Denis. Louise Gaultier, fille de Jean Gaultier vivant à St-André-de-Niort, née vers 1605, épouse en 1638 le Sergent judiciaire Pierre Glory, à Notre-Dame de Niort. Enfin, si Jean Gaultier, attesté en 1605-1625, fut Pair de Niort, Visiteur des Prisons et Lieutenant de la 5ème Compagnie Catholique, les actes civils protestants de Niort révèlent également un nombre considérable de Gaultier huguenots à Niort au début du XVIIème siècle. La sœur du médecin et théologien huguenot Sr. Abraham Gaultier, Elizabeth, maria Jean Maignan, écuyer, Sr. D’Aille, Lieutenant-Général du Sénéchal de Niort. Notons qu’il s’agit probablement de parents de Samuel Gaultier de la Martinière, puisqu’il est lui-même le petit-fils d’une Barbe Maignen et qu’elle est attestée à Niort avec son grand-père. Ces alliances communes rendent probable que les Gaultier Huguenots de Niort soient cousins de la famille Gaultier de Pierre-Levée dont est issu Samuel Gaultier de la Martinière. Dans la région circonvoisine de Celles, en 1465, la veuve de Pierre Gaultier, Pair de Niort, se remaria au Seigneur de la Rayrie et reçut comme dote le tiers de l’ « Hôtel du Brueil ». En 1491, un Jean et un Pierre Gaultier de la Seigneurie de St-Maixent servirent comme archers au ban des nobles de Poitou. Un autre Jean Gaultier, de la Seigneurie de Melle, servit également comme archer audit ban. En 1497, Jacques Gaultier est cité en tant que Sgr. de La Tousches (« Les Tousches de Lezay »). En 1520, une Perette Gaultier épouse le Seigneur « de la Guilotrye ». En 1629-1631, un Jean Gaultier, ancien tuteur du fils du Procureur fiscal du duché de Retz, est cité en tant que propriétaire d’un fief à Granzay. En 1646, une Jeanne Gaultier est attestée en tant que veuve du feu procureur et notaire à Melle. Une famille « Gaultier du Breuil », Seigneurs du Breuil au XVIIème, dont Claude Gaultier, Ec., attesté en 1656-1685. Sa fille, Jeanne-Marie, se marie d’ailleurs en 1682 à la Paroisse St-Hilaire de Celles au Seigneur de St-Hilaire, en présence de Jacques Gaultier, Seigneur des Places. Enfin, un Louis Gaultier (possiblement de Seigneur du Rivault) servait comme Greffier en Chef de la Sénéchaussée de St-Maixent de 1687 à 1699. Une famille portant le nom Gaultier, de La Mothe, fournit éventuellement les seigneurs de Comporté et du Rivault à Ste-Eanne, ainsi que de « Chaille » (Chail). En effet, le Moulin du Grand-Vau à la Mothe ainsi que la seigneurie du Rivault étaient en 1606 la propriété de Me. Philippe Gaultier, juge-sénéchal de La Mothe, Sieur du Rivault et de Comporté, qui les céda alors à son fils Jacques. Le registre des baptêmes de La Mothe fait état de la naissance d’une Madeleine Gaultier, fille du procureur fiscal Jacques Gaultier, en 1614. La Paroisse de Ste-Eanne comprenait la Seigneurie « des Rivières » (ou du « Rivault ») qui, en 1641, appartenait par ailleurs à un Mathurin Gaultier, Sr. de la Simonière, qui la cédait alors également au Sgr. de La Mothe. Tel que précédemment signalé, un 1648, un Pierre Gaultier est cependant toujours attesté comme Sieur de la Simonière. Beauchet-Filleau présume que Joseph-Elie (Helye) Gaultier, fils de Samuel Gaultier, appartient à cette même famille. Notre branche plus restreinte de la grande famille Gaultier fournit les seigneurs de Pierre-Levée (près de Bessines, élection de Niort) en 1572-1643. Les Gaultier de Pierre-Levée semblent être parents des Gaultier de la Chesnaye, du Rivault, du Grandvau, de Comporté et de Chail –qui sont, à partir de 1640, à la fois redevables de rentes à l’Abbaye de Celles et liés par mariage à ses barons. La lignée maternelle des Gaultier de Pierre-Levée est aussi liée par mariage aux Barbezières –seigneurs commendataires de Celles à l’époque. Enfin, les Gaultier de la Mothe semblent avoir été liés à des familles notables de l’Enclave de la Martinière dès 1520. Tous ces faits renforcent la présomption de Beauchet-Filleau qu’Helye appartient à la même famille Gaultier qui a fourni les seigneurs de la Chesnaye, du Rivault, de Comporté, du Grandvau et de Chail. Samuel Gaultier de la Martinière est ainsi issu de ce qui est une seule et unique famille Gaultier étendue, d’ancienne extraction, très présente dans la région circonvoisine à Celles, ayant de nombreuses alliances avec les barons et seigneurs de l’Abbaye de Celles au début du XVIIème siècle. Voici quelques-un de ces membres : Antoine Gaultier (de Pierre-Levée), Ec. (1572), Seigneur de Pierre-Levée. Aaron Gaultier (de Pierre-Levée), Ec. (1588), Seigneur de Pierre-Levée. Samuel Gaultier (de la Martinière), Ec. (1624-1643), Seigneur de la Martinière. Samuel Gaultier, Ec., Sr. de la Martinière, « demeurant à Pierre-Levée, parroisse de Bessines, près led. Nyort », représenta et conseilla en 1624 « le haut et puissant sr. » Mre. Téodore Agripa d’Aubigny, chevalier (père du Chev. Constant d’Aubigny, lui-même beau-père de Louis XIV), et prit charge de ses droits et obligations en qualité de procureur et « précaire possesseur », dans un différend immobilier avec « la dame d’Adou ». Gaultier y est décrit comme étant des « parens et amis desd. partyes » (« Compromis entre Agrippa et Constant d’Aubigné et Josué de Caumont et sa femme », fait à Niort, 1er novembre 1624). Samuel est frère d’Antoine Gaultier, Ec., Sgr. du Chanteloup, cité en 1630, et de Renée (citée en 1631, épouse du Sgr. de Goize et de St-Léger, dans le pays d’Aulnay). Il est le fils d’Aaron Gaultier, Ec., Sgr. de Pierre-Levée et d’Adrienne Fourré (cités en 1588-1631), elle-même fille de René Fourré, Sgr. de Beaulieu, et de Gabrielle de la Place. Aaron Gaultier est lui-même le fils d’Antoine Gaultier, Ec., Sgr. de Pierre-Levée, et de Barbe Maignen (cités en 1572). Barbe Maignen Gaultier tient toujours noblement le fief de la Fuye dans la Seigneurie des Monts-en-Prahecq en 1620. 2.2. Nouvelle-France et Canada
La lignée canadienne de la famille, descendue du Seigneur Samuel Gaultier de la Martinière, y fournit, au XVIIe et XVIIIe des fondateurs d’une famille de souche de grands-exploitants agricoles et, depuis le XIXe, de nombreuses figures de proue dans divers domaines, y compris : Diplomatie ; Éducation ; Militaire ; Industrie ; Arts et Sciences. Ci-dessous, quelques-uns des membres de cette lignée canadienne : Helye Gaultier (1643-1700), fils cadet de Samuel Gaultier (de la Martinière) précité, émigré en Nouvelle-France en 1657, exploitant de 260 acres agropastoraux qu’il acquit de ses fonds propres à l'âge de 17 ans sur l'Île d'Orléans, dont une ferme et un corps de logis d’une valeur de 2.700 livres. Baptisé à l'abbaye Commendataire de Celles (aujourd’hui Celles-sur-Belle, Deux-Sèvres, 79), plusieurs notables de Celles sont présents au baptême d’Helye : Jean Fillaud, Sous-Prieur de Celles et Commissaire à la cour des Grands-Jours ; Philippe Moreauco (parrain de Louis Fontaine avec Messire Louis de la Rochefoucauld, abbé de Celles, Baron de Verteuil, et la Damoiselle Louise de Bremond -fille du Seigneur de Céré et de la Dame de la Moujaterie, veuve du Seigneur de St-Laurent) ; Marthe Boileau, épouse du notaire de la baronnie de Celles ; Me Jacques Fournier, Notaire Royal de Poitiers. Si son intention était de tenter de préserver l’honneur de la famille en partant pour la Nouvelle-France, Helye a gagné son pari. En effet, il y épouse Marguerite Moitié, fille du Sergent Royal de La Rochelle Jacques Moitié et filleule de Pierre Gresseau (avocat au parlement et siège présidial de La Rochelle) et de Demoiselle Marguerite Gatet, fille de M. Jacques Gatet, Conseiller du Roi et juge magistrat de La Rochelle. Le Sieur Jacques Bilodeau, qui est présent au mariage d’Helye et de son épouse Marguerite Moitié en 1663, est décrit comme étant « un des hommes de M. Charny » (le Chev. Charles Lauson, Sgr. de Charny –un autre Poitevin, éventuellement Gouverneur et Lieutenant-général du Roi pour la Nouvelle-France), ayant accompagné ce dernier sur le même navire, lors du premier voyage de Charny en Nouvelle-France (Bilodeau épousa Geneviève des Longchamps dans la maison du Sgr. Jean Jucherau de la Ferté, membre du Conseil Souverain. Il possède un partenariat de pêche avec les Sieurs Beaudoin et Labonté, ainsi qu’un autre partenariat de chasse et de pêche avec le Seigneur de la Rivière-de-la-Madeleine). Par la suite, une première fille d’Helye, Marie-Anne Gaultier, y épouse Jacques Le Sourd, soldat de la compagnie de Sieur Jacques de Noré Dumesnil, gentilhomme issu de la petite noblesse campagnarde. La marraine de Marguerite Gaultier, une seconde fille d’Helye, était la damoiselle Marie Magdeleine Sevestre, « espouze de noble homme Louys de Niort sieur de Lanoray »,, également présente lors du mariage de ladite Marguerite en 1686. André Gaultier (1678-1730), Exploitant de 260 acres agropastoraux sur l'Île d'Orléans, fils d’Helye Gaultier, précité. Joseph Gaultier (1716-1788), Exploitant de 111 acres de terres agricoles en bordure du St-Laurent, fils d'André Gaultier, précité. [Note : La graphie « Gaultier » du patronyme de la famille demeura inchangée en Nouvelle-France pendant près d’un siècle, subsistant de l’arrivée d’Hélye en 1757 jusqu’en 1741. L’acte de baptême de Joseph en 1716 démontre que la graphie est toujours la même à cette date. En 1741 (un an après le début, en Nouvelle-France, de « la guerre du Roi George » contre les Anglais), la graphie est altérée une première fois et devient « Gautier ». Ce n’est que lors du mariage de Joseph en 1765 que le patronyme prend sa forme plus récente de « Gauthier ».] Donat Auguste Gauthier (1898-1988), Consul de France à Détroit, Légion d’honneur, Ordre national du mérite, fondateur et président de l’Alliance Française de Détroit, ainsi que du Club Richelieu à Windsor au Canada. Inventeur du « testeur de consommation de carburant » qui a introduit l'idée d'efficacité énergétique au monde automobile vers 1940, membre fondateur de la Société des Ingénieurs Automobiles, ainsi que représentant en chef de Peugeot Amérique du Nord. Joseph Gaultier, précité, est son hex aïeul. Jeanne Caldwell Gauthier (1904-1985), exploratrice géologique du Grand-Nord Canadien dans la région de Chesterfield Inlet, Baie d’Hudson, Nunavut dans les années 1950, qui parlait l'Inuktitut. Edouard Auguste Caldwell Gauthier, MA, PhD (ABD) (1933-2004). Voyageur, soldat, explorateur de l’Arctique, philosophe. Diplômé de l’Académie militaire du Mt. St-Louis à Montréal, il est devenu citoyen américain en 1961 et sert dans l'armée américaine en France. Après l'armée, il entreprit des études en philosophie à la Sorbonne et s’est vu accorder une maîtrise en philo de l'Université Wayne State. Il a en outre entrepris des études supérieures en philosophie à l'Université du Kansas où il a complété toutes les exigences de son doctorat à l'exception de sa thèse, y ayant également travaillé comme enseignant adjoint. Un canoéiste et un amateur de plein air accompli, il parcourt l'Arctique à plusieurs reprises à la recherche d'or repéré par son grand-oncle George Caldwell au début du XXe siècle, explorateur de la Baie James à bord du HMCS Neptune. En 1997, après avoir été diagnostiqué avec l'Alzheimer, il entreprit une dernière descente de canoë solo de 100 miles, voyageant depuis la source de la Rivière Dumoine jusqu’à la Rivière Outaouais, une descente impliquant des rapides de classe 4, 5 et 6. Son premier canot d'écorce fut donné à un musée dans le Nord de l'État du Michigan. Ses cendres furent dispersées dans l'un des sites de canoë préférés de la famille Gauthier, également dans le Nord du Michigan. Col. André D. Gauthier, OMM, CD, NDC, OstJ, FC (1935-2017). Admis au sein du corps de prévôté canadien 1958. Commandant de peloton d’infanterie au sein du 1er bataillon des « Queen’s Own Rifles » du Canada. 2IC de du peloton n°1 de prévôté à Calgary en Alberta. 2IC du détachement de la prévôté à Kingston 1960. Prévôt à la Base de Valcartier 1961. Commandant du peloton n°4 de la de prévôté Allemagne 1962. Instructeur à l'École du Renseignement et formation d’officiers de sécurité d'infanterie Zambiens, Tanzaniens et Malaisiens 1963. Officier de l'état-major chargé du plan et du personnel, Adjoint exécutif au Commandant, ainsi que Commandant adjoint du QG du Commandement de Saint-Hubert 1967. Responsable senior de la direction du personnel de sécurité, de la police militaire, de la sécurité de l'armée, ainsi que du contre-espionnage 1969. Chef de la Section des opérations civils d'urgence régional du Commandement Mobile de la province de Québec, y compris pendant « la Crise d'Octobre » terroriste du FLQ de 1970. Vice-commandant et directeur des cadets au Collège militaire royal de Saint-Jean 1973. Attaché des FC pour la Yougoslavie et la Grèce 1976-1978. Directeur de la sécurité au QG de la Défense nationale 1979. Chef d'état-major au QG régional de la milice des Prairies, à Winnipeg au Manitoba 1982. Conseiller militaire à la délégation canadienne aux négociations sur le contrôle des armes classiques (Pourparlers MBFR) entre l'OTAN et le Pacte de Varsovie à Vienne 1983-1986. Commandant de l'unité d’administration du QG de la Défense nationale du Canada à Ottawa 1986-1989. Décoré de l'Ordre du mérite militaire par le gouverneur général du Canada 1989. Ses œuvres comprennent : Le monument du parachutiste à la base Petawawa ; le monument de la Royale 22e sur la Place George V à Québec ; le monument de la BFC Valcartier, le monument des WAC canadiennes de la Seconde Guerre mondiale au Manège militaire de Kitchener ; l'épée de 11 pieds sur le Mur du Souvenir au QG de la Légion nationale canadienne ; le Mémorial de Burlington de la RCNA (“Royal Canadian Naval Association”) ; le Monument du centenaire de l'Ambulance St-Jean au Canada ; le Monument du Souvenir à Surrey ; etc. Il a également conçu les médailles des prix Vimy et Munro, mais il a surtout sculpté des petites œuvres de moins de 24" d'hauteur, présentées comme cadeaux lors des changements de commande. Parfois, les unités militaires canadiennes présentent aussi ces œuvres aux villes ou aux personnes avec lesquelles elles ont eu une association particulièrement forte. Des copies de ses œuvres ont ainsi été présentées à la Famille Royale, au Gouverneur Général du Canada, à deux premiers ministres du Canada, etc. Cinq de ses œuvres sont dans la collection permanente d'art du Musée canadien de la guerre. La “Collection Gauthier" à la CMRC possède 67 de ses œuvres. Michèle Gauthier (1936-), portraitiste de renom, spécialisée dans des portraits des Premières nations. Elle a étudié à l'Académie Notre-Dame d'Ottawa, l'Académie de la Grande Chaumière à Paris, ainsi qu'à la Cornish School of Fine Arts de Seattle. Ses œuvres sont focalisées sur la préservation de la culture Amérindienne. Elle a exécuté des portraits d'individus provenant d'au moins 48 tribus. Elle a participé à plus de 90 expositions-concours et vu ses œuvres offertes à la Maison Blanche à Washington DC par des conseils tribaux autochtones. Ses œuvres ont également été exposées dans l'URSS en 1990, à la demande de l'ambassadeur américain à Moscou. Elle a été enseignante d'art dans des écoles privées en Californie, de New York et du Michigan. Elle est, enfin, une "conteuse" accomplie - transmettant les traditions orales des Premières Nations, du Canada français et des Métis. Le Prof. Paul Montpetit Gauthier (1940-), mathématicien, professeur à l’Université de Montréal depuis 1967, lorsqu’il compléta son service militaire au sein de la Garde Nationale aux États-Unis ainsi que ses études doctorales et Professeur titulaire de 1979 à 2008, le Dr. Gauthier a publié plus de 130 ouvrages (Zentralblatt) et supervisé au moins 15 thèses doctorales. Ses spécialités sont l’analyse complexe, la théorie potentielle et la géométrie algébrique. Au cours de sa carrière, il fut membre du Comité exécutif de la Faculté des Arts et des Sciences (FAS) de l’Université de Montréal, Vice-président et Directeur scientifique de la Société Mathématique du Canada (SMC), Président des comités des droits de la personne de la SMC et de la American Mathematical Society (AMS), Directeur scientifique du Séminaire de Mathématiques Supérieures (SMS) entre 1993 et 2000. Sa « généalogie mathématique » (www.genealogy.math.ndsu.nodak.edu) remonte, par le biais de ses directeurs de thèses successifs, jusqu’à Heinrich von Langenstein à l’Université de Paris en 1363, en passant par Thomas Cranmer à Cambridge en 1515, avant de finalement passer par son propre directeur de thèse, le Prof. Wladimir Seidel de l’Université de Munich (lui-même un disciple de Constantin Carathéodory de l’Université de Königsberg). Ses années de recherche et d’enseignement sabbatique eurent lieu aux institutions suivantes: University of Maryland 1972-1973; Universitӓt Konstanz 1974; Université de Paris 1975; Institut Steklov 1981-1982 et 1989-1990; Beijing University 1996-1997 et 2003; Universitӓt Potsdam 2003, 2007 et 2010; et Centre de Recerca Matemàtica d’Espana 2007. Il a aussi donné des conférences dans son domaine en Arménie, Autriche, Bulgarie, Chypre, Danemark, Finlande, Palestine Géorgie, Grèce, Hong Kong, Iran, Inde, Irlande, Israël, Italie, Japon, Corée, Malaisie, Mexique, Maroc, Pologne, Roumanie, Arabie Saoudite, Suisse, Taiwan, Tunisie, Turquie, Ukraine, UEA, Grande Bretagne, Ouzbékistan, Vietnam et Yougoslavie. Il parle couramment le français, l'anglais, l'allemand, le russe et le mandarin, ainsi que des bribes d'autres langues vivantes et mortes. Jean-Paul Gauthier, avocat et économiste (1969-), Chevalier du St-Sépulcre, Compagnon et Membre Auxiliaire de l’Ordre de Malte ; titulaire d'une licence en droit civil de l'université McGill, d'une maîtrise de l'université John Hopkins, ainsi que de certificats délivrés par des programmes de droit international et de gestion de premier plan, y compris l'Académie de droit international de La Haye et l’Université Yale ; Secrétaire général et président de l'Association mondiale des zones franches industrielles (WEPZA) ; Membre du Groupe consultatif d'experts de la Banque mondiale sur l'investissement transfrontalier (IAB-ECG) ; Administrateur, The Flagstaff Institute ; Membre suppléant, « Christchurch Redevelopment Committee » (Nouvelle-Zélande) ; membre-élu de la « Royal Geographical Society » (FRGS) et de la « Royal Society for the Promotion of Arts, Commerce & Manufactures » (FRSA) en Grande-Bretagne ; Rédacteur législatif en chef de 43 nouvelles politiques et lois sur l'investissement, les PPP et la propriété foncière, ainsi que de nombreux règlements et décrets. Josianne Marie Gauthier (des Aulniers), (1974-). Secrétaire-générale de CIDSE, famille internationale d'organisations catholiques œuvrant pour la justice sociale, qui s’emploie à créer un changement transformationnel pour mettre un terme à la pauvreté et aux inégalités, dénoncer les injustices systémiques, les inégalités, la destruction de la nature (https://cidse.org/fr). Katherine Alice Gauthier (1982-), ballerine au sein des Grands Ballets Canadiens, ayant également dansé, durant ses études, au Ballet de Beijing et au Kirov à Saint-Pétersbourg. 3. PRÉSERVATION DU PATRIMOINE ET DE LA MÉMOIRE
Jean-Paul Gauthier a acquis en Vendée la gentilhommière de La Pinaudière, vieille de 500 ans, pour en faire un lieu de mémoire familiale. Il y conserve une précieuse collection de portraits et d'objets historiques, permettant de transmettre aux générations futures l'héritage visuel et spirituel de la famille. Il a également assuré la reconnaissance et la protection des armoiries familiales à travers leur enregistrement dans des armoriaux prestigieux tels que le Grand Armorial (France et Canada) et le Royal College of Arms (Royaume-Uni).
III. HÉRALDIQUE ET SYMBOLISME
Blason de la famille Gauthier de la Martinière : « D’azur à trois étoiles d’or rangées en chef et en pointe un croissant de même »
Devise : « De Deu ayiez vertut » Symbolisme : Le croissant de lune sur le blason suggère une possible participation familiale aux croisades, marquant ainsi un engagement ancien pour la défense de la foi et de la civilisation chrétienne. Sources : d’Hozier, Armorial général du Poitou, Tome Ier, H. Passier, Imp. A Chiron, Niort, Librairie Clouzot, 1697, p. 273; Pétiet, Armorial Poitevin, 1911, Niort, Clouzot, p. 68; d’Ampleman, Armorial de Nouvelle-France, 3ème éd., ISBN 2-9809276-4-9, Dépôt Légal à la Bibliothèque nationale du Québec en 2005, fichier No. 134828; Armorial de France et d’Europe, éd. 2014. Lesdites armoiries sont aujourd’hui la propriété exclusive des descendants canadiens de Samuel Gaultier de la Martinière et d’Helye Gaultier. Le Cabinet généalogique Beauchet-Filleau reproduit le blason de la famille Gaultier, dont est issu Louis Gaultier ("de Comporté"), qui déclara les armoiries en 1699 au Greffier en chef de St-Maixent au Poitou, et dont il présume l’appartenance d’Helye Gaultier (qui eut postérité au Canada), possédant des liens avec la branche familiale "Gaultier de Pierre-Levée" dont est issu Samuel Gaultier, Ec., Sgr. de la Martinière (père présumé d’Helye Gaultier). Description héraldique : Possiblement portées pour la première fois par le Chev. Guillaume Gaultier (de Xaintray, vivant en 1235-1255). Après avoir servi Guillaume Sauvage, Sire de Clisson, et les frères de la milice du Temple de Clisson, le Chev. Guillaume Gaultier participa vraisemblablement à la guerre entre Capétiens et Plantagenêts, aux côtés de Guillaume V L’Archevêque, Sgr. de Parthenay, en 1241-1242. Le croisant sur les armoiries suggère qu’il participa également vraisemblablement à la 7ème croisade, en 1248-1254, aux côtés du comte Alphonse de Poitiers (et du roi Louis IX). Enfin, il participe également, aux côtés d’Hugues II L’Archevêque, Sgr. de Parthenay, et de Charles d’Anjou, à la conquête des Deux-Siciles. IV. PÉRENNITÉ DE LA LIGNÉE La famille Gauthier de la Martinière est restée active et visible sur plusieurs continents, perpétuant un modèle d'excellence et de service. Son ancrage historique est soutenu par des preuves de noblesse officiellement reconnues, garantissant ainsi la continuité de l'identité harmonieuse promue par l'ALFI.
V. CONCLUSION : UNE LIGNÉE AU SERVICE DU BIEN COMMUN La lignée Gauthier de la Martinière illustre parfaitement la mission de l'ALFI : renforcer le lien entre le passé et le présent, inspirer par l'exemple et offrir à chaque membre de la lignée la fierté de contribuer au Bien Commun. Ce Thesaurus Agnatique témoigne de la noblesse d'âme de cette famille, bien au-delà des titres et des honneurs, incarnant ainsi les valeurs de service, de mémoire et de transmission qui font la grandeur des lignées françaises et internationales.