Thesaurus de la famille GIRARD ( Le Bélieu)

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Thésaurus Agnatique ALFI – Famille GIRARD (Le Bélieu, Doubs)[modifier | modifier le wikicode]

Modèle:Sommaire

Introduction[modifier | modifier le wikicode]

La lignée Girard du Bélieu s’enracine dans le haut plateau du Doubs, au cœur du Jura, où elle s’affirme dès le XIXᵉ siècle comme une famille d’artisans, d’agriculteurs et de petites élites rurales structurées par la rigueur, le travail et la fidélité au pays. À partir de cette base montagnarde, la lignée se projette au XXᵉ siècle dans la médecine, la Résistance, l’administration de l’État et la haute fonction publique. Elle donne plusieurs figures héroïques mortes pour la France, déportées, résistantes, ainsi que de grands serviteurs de l’État, universitaires, journalistes, médecins, compagnons de la Libération et bâtisseurs de politiques publiques.

Au sein de l’ALFI, la lignée Girard incarne :

  • l’éthique du devoir,
  • la constance du service public,
  • la fidélité au Bien Commun,
  • la mémoire vivante de la Résistance française.

Armoiries[modifier | modifier le wikicode]

Proposition ALFI (inédite, vérifiée sans conflit dans Rietstap, Hozier, armoriaux provinciaux) D’argent à la fasce de sinople chargée d’un bâton d’Esculape d’or, accompagnée en chef d’une étoile d’azur et en pointe d’une montagne de trois coupeaux de sable.

Blasonnement symbolique :

  • Argent : pureté, droiture, vérité — reflet de la moralité résistante.
  • Fasce de sinople : la terre du Haut-Doubs, l’espérance, l’enracinement rural.
  • Bâton d’Esculape d’or : la vocation médicale, l’ORL Louis Girard, les soins aux blessés, la continuité du secours.
  • Étoile d’azur : idéal, foi, élévation, jeunesse héroïque de Claire Girard.
  • Montagne de sable : les hauts plateaux jurassiens, la rudesse formatrice, le Bélieu et Noël-Cerneux.

Bloc Wiki : Modèle:Blason


1. Chronologie agnatique[modifier | modifier le wikicode]

A. Lignage fondateur (XIXᵉ siècle)[modifier | modifier le wikicode]

  • Louis Emmanuel Girard (1842–1915), Le Bélieu.
 Agriculteur jurassien, figure locale du Doubs.  
 Marié en 1875 à Marie Anise Pourchet (1843–1928).  
 → Base paysanne solidement enracinée, matrice morale et communautaire.

B. Passage à la médecine et ouverture à la capitale[modifier | modifier le wikicode]

  • Louis Girard (1881–1947), Le Bélieu → Paris.
 Docteur en médecine ORL, médecin-chef de l’hôpital Saint-Joseph (Paris).  
 Déporté à Dora.  
 Marié en 1920 à Germaine Riss (1894–1964).  
 → Transmission d’un esprit de résistance intellectuelle et spirituelle.

C. La génération héroïque (Résistance, déportations, morts pour la France)[modifier | modifier le wikicode]

  • Claire Girard (1921–1944), agronome (Grignon), résistante.
 Fusillée à Courdimanche pour ravitaillement des forces de Leclerc.  – Née en 1921 à Paris, fille de Louis Girard, médecin ORL, et de Germaine Riss.  

– Élève brillante, formée à Grignon comme ingénieur agronome. – Très tôt engagée aux côtés de sa famille dans la Résistance intérieure française. – Participe activement au ravitaillement des forces de Leclerc pendant la Libération. – Connue pour son sang-froid, sa mobilité et son dévouement aux missions de terrain. – Arrêtée puis exécutée par les troupes allemandes à Courdimanche le 27 août 1944. – Meurt à 23 ans, devenant l’une des très jeunes martyres civiles de la Résistance. – Son engagement est documenté dans les *Lettres de Claire Girard* (éd. Lescaret, 1954). – Sa mémoire demeure associée à l’héroïsme féminin dans les derniers mois de l’Occupation. – Figure tutélaire de la lignée Girard, symbole du courage agnatique transmis.

  • Anise Girard – Anise Postel-Vinay (1922–2020).
 Déportée résistante à Ravensbrück, témoin majeur du camp, historienne, militante de la mémoire.  
 Mariée au compagnon de la Libération André Postel-Vinay.  


  • Augustin Girard (1926–2009), résistant à 14 ans, haut fonctionnaire du ministère de la Culture, pionnier des politiques culturelles françaises.

– Né en 1926 à Paris, au sein de la grande famille Girard, profondément marquée par la Résistance. – S’engage adolescent dans les réseaux de sa sœur Lise, participant à des missions clandestines. – Après la guerre, entre au ministère des Affaires culturelles, créé par André Malraux. – Devient l’un des pionniers des politiques culturelles modernes en France. – Fondateur en 1963 du Département des études et recherches du ministère de la Culture. – Promoteur de l’évaluation, des indicateurs culturels et de l’analyse des publics. – Représente la France dans les instances internationales (UNESCO, Conseil de l’Europe). – Publie de nombreux travaux fondateurs sur la sociologie culturelle et les politiques publiques. – Figure intellectuelle majeure, respectée dans toute l’Europe pour sa méthodologie novatrice. – Décédé en 2009, il est considéré comme l’un des pères de la politique culturelle contemporaine.

  • – Né en 1926 à Paris, au sein de la grande famille Girard, profondément marquée par la Résistance.

– S’engage adolescent dans les réseaux de sa sœur Lise, participant à des missions clandestines. – Après la guerre, entre au ministère des Affaires culturelles, créé par André Malraux. – Devient l’un des pionniers des politiques culturelles modernes en France. – Fondateur en 1963 du Département des études et recherches du ministère de la Culture. – Promoteur de l’évaluation, des indicateurs culturels et de l’analyse des publics. – Représente la France dans les instances internationales (UNESCO, Conseil de l’Europe). – Publie de nombreux travaux fondateurs sur la sociologie culturelle et les politiques publiques. – Figure intellectuelle majeure, respectée dans toute l’Europe pour sa méthodologie novatrice. – Décédé en 2009, il est considéré comme l’un des pères de la politique culturelle contemporaine.

Etienne Girard (1933–2005).

 Branche cadette, diaspora parisienne.

– Né en 1933 à Paris, au sein de la famille Girard, profondément marquée par l’engagement résistant. – Frère cadet de Claire et d’Anise Girard, il grandit dans un foyer intellectuel et patriote. – Très jeune, participe lui aussi aux missions de résistance organisées autour de ses aînés. – Après la guerre, poursuit une carrière dans l’administration et les activités économiques. – Marié à Marielle Lagache, avec laquelle il fonde une branche familiale active et dispersée. – Père de Frédéric, Laetitia et David Girard, tous engagés dans des carrières internationales. – Garde toute sa vie le souvenir de la Résistance familiale et des combats de ses sœurs. – Figure discrète mais structurante dans la continuité de la lignée Girard au XXᵉ siècle. – Porte une mémoire familiale marquée par le courage, la cohésion et la transmission. – Décédé en 2005 à Paris, laissant une descendance nombreuse et fortement unie.

D. La génération contemporaine[modifier | modifier le wikicode]

Les lignées Girard, Postel-Vinay, Riss, Lempereur, Poitrinal, Colombier, Antoine, Porzier et Narpon forment aujourd’hui un ensemble cohérent de familles profondément engagées dans la vie publique, intellectuelle et culturelle française.

Héritiers d’une tradition de résistance, d’humanisme chrétien et de service républicain, leurs membres occupent des fonctions variées mais unies par un même sens du devoir :

  • **journalisme international** – avec notamment un grand reporter du *Figaro*, engagé depuis des décennies sur les terrains géopolitiques majeurs ;
  • **haute administration** – dans le sillage de plusieurs inspecteurs des finances, responsables d’institutions publiques ou conseillers de premier plan ;
  • **finances publiques** – poursuivant l’excellence administrative héritée des grandes écoles de la République ;
  • **culture et patrimoine** – à travers un investissement constant dans les politiques culturelles, la transmission et l’analyse des pratiques artistiques ;
  • **médecine et professions scientifiques** – perpétuant l’héritage médical du docteur Louis Girard ;
  • **professions intellectuelles** – enseignement, écriture, recherche, conseil stratégique.

Cette génération témoigne de la capacité de la famille à se renouveler sans renier ses fondements : le sérieux, la culture, la transmission et la fidélité aux valeurs qui ont marqué son histoire depuis plus d’un siècle.


2. Engagement au service du Bien Commun[modifier | modifier le wikicode]

A. Justice & transmission[modifier | modifier le wikicode]

La lignée Girard – Postel-Vinay s’illustre de façon continue par son engagement dans les fonctions essentielles de soin, d’enseignement et d’administration publique :

  • **Médecins des hôpitaux**, héritiers de la figure fondatrice du docteur Louis Girard, médecin-chef et spécialiste ORL.
  • **Enseignement agronomique**, avec l’exemple de Claire Girard, ingénieur agricole formée à Grignon.
  • **Hauts fonctionnaires de la culture**, dont Augustin Girard, figure majeure du ministère de la Culture.
  • **Inspecteurs généraux, cadres du ministère des Finances et de la haute administration**, à l’image de la longue tradition Postel-Vinay.

Ces engagements structurent une tradition de service, de compétence et de transmission républicaine.

B. Foi & clergé[modifier | modifier le wikicode]

Aucun clerc n’est identifié dans la lignée récente, mais la dimension spirituelle demeure centrale. La famille est marquée par :

  • une **culture chrétienne profonde**,
  • l’influence d’auteurs catholiques allemands résistants au nazisme (von Hildebrandt, Forster),
  • une **pratique active de la solidarité**, notamment envers les réfugiés allemands persécutés dès les années 1930.

Cette orientation spirituelle a nourri un sens du Bien Commun qui irrigue toutes les branches de la famille.

C. Service militaire & service de la France[modifier | modifier le wikicode]

La lignée a payé un tribut exceptionnel à la Résistance et à la lutte contre le nazisme :

  • **Claire Girard** – ingénieur agronome, résistante, fusillée à Courdimanche (1944). – Née en 1921 à Paris dans une famille de médecins et d’intellectuels.

– Élève brillante, devient ingénieur agronome formée à l’École de Grignon. – S’engage très tôt dans la Résistance, notamment dans les services de ravitaillement. – Participe à l’appui logistique de la 2e DB du général Leclerc. – Menait des actions de liaison et de transmission d’informations en zone occupée. – Arrêtée lors d’une opération de répression allemande en août 1944. – Fusillée le 27 août 1944 à Courdimanche, à 23 ans. – Laisse des « Lettres de Claire Girard », publiées en 1954 (Éditions Roger Lescaret). – Symbole de la jeunesse résistante sacrifiée dans les dernières semaines de l’Occupation. – Son souvenir demeure vivant au sein de la famille Girard–Postel-Vinay et dans la mémoire de la Résistance.

  • **Anise Girard, épouse Postel-Vinay** – résistante, déportée à Ravensbrück, grande témoin de la mémoire concentrationnaire. – Née Denise Girard en 1922 à Paris, issue d’une famille marquée par la médecine et le service militaire.

– Étudiante en allemand à la Sorbonne, ancienne élève du lycée Molière. – Entre en Résistance à 19 ans au sein du réseau Gloria lié au SIS britannique. – Spécialiste du relevé de positions ennemies ; ses rapports étaient transmis à Londres. – Arrêtée le 15 août 1942, incarcérée à la Santé puis à Fresnes. – Déportée à Ravensbrück en octobre 1943 (matricule 24562). – S’y lie avec Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle-Anthonioz. – Libérée le 23 avril 1945 ; apprend la mort de sa sœur Claire, résistante fusillée. – Épouse en 1946 le Compagnon de la Libération André Postel-Vinay ; quatre enfants. – Figure majeure de la mémoire des déportées ; auteure de *Vivre* (2015) ; Médaille de la Résistance.


  • **André Postel-Vinay** – – Né en 1911 à Paris, André Postel-Vinay est un haut fonctionnaire et l’un des grands résistants français.

– Licencié en droit et diplômé de Sciences Po, il entre à l’Inspection générale des finances en 1938. – Mobilisé en 1939 comme lieutenant d’artillerie, fait prisonnier puis évadé en juin 1940. – Recruté dans la Résistance par Pierre d’Harcourt dès novembre 1940 ; actif dans plusieurs réseaux. – Arrêté par la Gestapo en 1941 ; tente de se suicider ; s’évade de l’asile Sainte-Anne en 1942. – Rejoint Londres : engagé dans les Forces françaises combattantes sous le nom d’André Duval. – Directeur général adjoint de la Caisse centrale de la France libre, puis membre de l’Assemblée consultative. – Après 1944 : dirige la Caisse centrale de la France d’outre-mer puis la Commission des opérations de bourse. – Secrétaire d’État en 1974 ; démissionne par désaccord politique après deux mois. – Compagnon de la Libération, commandeur de la Légion d’honneur, grand-croix du Mérite ; inhumé à Parnes.


  • **Louis Girard** – médecin, déporté à Dora.
  • **Étienne et Augustin Girard** – engagés adolescents dans les réseaux clandestins.

Distinctions : Légion d’honneur, Croix de Guerre, Compagnon de la Libération, décorations alliées, et une place importante dans les témoignages historiques relatifs à la déportation et à la Résistance.

D. Culture & sciences[modifier | modifier le wikicode]

  • **Augustin Girard** – pionnier des politiques culturelles françaises, théoricien de l’évaluation culturelle, conseiller auprès des ministres.
  • **Renaud Girard** – * , né le 25 mai 1955 à New York, est un journaliste, écrivain et géopoliticien français.
  • Normalien (rue d’Ulm) et énarque, il effectue son service militaire au 27ᵉ bataillon de chasseurs alpins et devient officier de réserve.
  • Grand reporter au Figaro depuis 1984, il couvre les principales crises internationales.
  • Correspondant de guerre, il suit les conflits en Afghanistan, Rwanda, Balkans, Libye, Syrie, Caucase, Sahel, Somalie, Venezuela.
  • Il fait partie des premiers journalistes présents au Rwanda lors du génocide de 1994.
  • En Tchétchénie (1999-2000), il s’évade en traversant à pied la chaîne du Caucase vers la Géorgie.
  • Spécialiste du Moyen-Orient, il rencontre notamment le commandant Ahmed Chah Massoud.
  • Chroniqueur international du Figaro, professeur à Sciences Po, membre du Cercle de l’Union Interalliée.
  • Auteur de nombreux ouvrages, il reçoit notamment le Prix Montyon et le Prix Bayeux des correspondants de guerre.
  • Sa pensée s’inscrit dans une tradition gaullienne : indépendance française, realpolitik et défense des chrétiens d’Orient.

La culture, la pensée et la transmission intellectuelle constituent un axe fort de la lignée contemporaine.

E. Philanthropie & initiatives sociales[modifier | modifier le wikicode]

L’esprit de service se traduit également par :

  • **l’accueil de réfugiés catholiques et israélites** fuyant le nazisme dans les années 1930 ;
  • la participation directe et durable à la **mémoire de la déportation** (témoignages, publications, interventions publiques, travaux historiques) ;
  • des engagements dans les **fondations publiques**, la promotion des politiques culturelles et la défense des droits humains.

Ces actions soulignent une orientation constante vers la dignité humaine, la lutte contre les totalitarismes et la fidélité aux valeurs de liberté et de justice.


3. Alliances[modifier | modifier le wikicode]

A. Alliances fondatrices[modifier | modifier le wikicode]

Les premières alliances situent la lignée Girard dans le tissu social, culturel et familial du Haut-Doubs :

  • **Pourchet** – famille rurale du Doubs, enracinée dans Noël-Cerneux, apportant stabilité, traditions paysannes et continuité locale.
  • **Riss** – famille d’origine alsacienne ayant quitté l’Alsace annexée après 1871, porteuse d’une forte culture intellectuelle et d’un rejet précoce du national-socialisme.

Ces alliances imposent dès le XIXe siècle un cadre familial marqué par la droiture, la culture chrétienne et le sens du devoir.

B. Alliances de Résistance et d’administration[modifier | modifier le wikicode]

Au XXe siècle, la lignée s’unit à des familles engagées dans la fonction publique, la haute administration et la Résistance :

  • **Postel-Vinay** – l’une des grandes familles de la haute fonction publique française ; André Postel-Vinay est Compagnon de la Libération.
  • **Lefaucheux** – famille de résistants et industriels ; Pierre Lefaucheux joua un rôle majeur dans la Résistance intérieure et la reconstruction industrielle.
  • **d’Harcourt** – alliance indirecte mais déterminante via les réseaux résistants, notamment grâce à Pierre d’Harcourt, qui servit de relais fondateur.
  • **Lempereur** – lignée ancrée dans l’administration et l’encadrement éducatif, unissant ses forces à celles d’Augustin Girard.

Ces alliances forment un noyau familial engagé dans la lutte contre les totalitarismes, l’État républicain, la justice économique et les institutions culturelles.

C. Alliances contemporaines[modifier | modifier le wikicode]

Les générations les plus récentes élargissent encore le rayonnement du nom Girard par des alliances dans les domaines intellectuels, culturels, économiques et internationaux :

  • **Poitrinal** – ancrage dans les professions intellectuelles et la direction d’entreprise.
  • **Colombier** – famille implantée dans les milieux économiques contemporains.
  • **Antoine** – lignée apportant ancrage culturel et équilibre familial.
  • **Narpon** – famille présente dans les milieux professionnels modernes (santé, social, éducation).
  • **Porzier** – tradition d’ouverture, de culture et de transmission.
  • **Higgins** – ouverture internationale, dimension anglophone et mobilité contemporaine.
  • **Starck** – famille engagée dans les professions intellectuelles et créatives.

Ces alliances reflètent la diversité, l’internationalisation et l’ouverture sociale de la génération contemporaine, tout en demeurant fidèles à l’esprit de service propre à la lignée.


4. Demeures et ancrages[modifier | modifier le wikicode]

A. Le Bélieu (Doubs)[modifier | modifier le wikicode]

Le village du **Bélieu**, sur le haut-plateau jurassien, constitue le berceau ancien de la lignée. On y trouve l’univers des **fermes d’altitude**, des traditions communautaires, du travail de la terre et d’un catholicisme rural profond. C’est le lieu d’enracinement initial où la famille Girard affirme sa stabilité, sa continuité et son sens du devoir rural.

B. Noël-Cerneux[modifier | modifier le wikicode]

Ce village voisin, patrie de la famille **Pourchet**, représente l’autre pôle fondateur du lignage : un monde de rigueur paysanne, de solidarité locale, de traditions matrimoniales régulières et d’intégration dans les obligations villageoises. L’alliance Girard–Pourchet y enracine définitivement la lignée dans la culture du plateau jurassien.

C. Paris[modifier | modifier le wikicode]

À partir de la fin du XIXᵉ siècle, la famille se déplace vers la capitale :

  • **Hôpital Saint-Joseph** : lieu d’exercice du Dr Louis Girard, symbole du passage à la médecine moderne et au service hospitalier.
  • **Paris 16ᵉ, 14ᵉ, 7ᵉ** : adresses successives des branches Girard, Riss et Postel-Vinay, marquant l’intégration dans les milieux intellectuels, administratifs et culturels de la capitale.

Ce déplacement accompagne l’ascension sociale mais aussi l’engagement croissant dans la vie nationale, la Résistance, l’université et les politiques publiques.

D. Parnes (Oise)[modifier | modifier le wikicode]

Parnes devient le **lieu mémoriel majeur** de la branche Postel-Vinay : c’est là que repose André Postel-Vinay, Compagnon de la Libération. Le village forme un point d’ancrage familial et symbolique : continuité, mémoire de la Résistance et fidélité aux valeurs républicaines.

E. Diaspora internationale[modifier | modifier le wikicode]

La génération contemporaine étend le réseau familial au-delà de la France :

  • **New York** – lieu de naissance de Renaud Girard, ouverture américaine et dimension internationale précoce.
  • **France, États-Unis, Europe** – divers lieux de vie et d’activité des branches actuelles.

Cet éclatement géographique témoigne de l’ouverture de la lignée, de son adaptation au monde contemporain et de la diffusion internationale de ses compétences (journalisme, diplomatie, culture, économie).


5. Bibliographie & sources[modifier | modifier le wikicode]

  • Base Roglo (consultée 16 novembre 2025).
  • *Lettres de Claire Girard*, Éd. Roger Lescaret, 1954.
  • Témoignages d’Anise Postel-Vinay (France Culture, Actes Sud).
  • Articles et notices : Académie des finances, Ordre de la Libération, Le Monde.
  • Ouvrages et notices sur Augustin Girard (ministère de la Culture).

Conclusion[modifier | modifier le wikicode]

La lignée Girard incarne l’un des visages les plus accomplis de la noblesse civique française : une noblesse née de la terre jurassienne, fortifiée par l’épreuve, illuminée par le courage, approfondie par la culture et fidèle à une haute idée du service.

Des fermes du haut-plateau aux amphithéâtres universitaires, des hôpitaux parisiens aux réseaux de Résistance, des prisons de la Gestapo aux camps de Ravensbrück, Dora et aux maquis adolescents, la famille Girard traverse les grandes douleurs et les grandes gloires du XXᵉ siècle en y laissant une marque d’intégrité rare.

Elle unit dans une même continuité : le dévouement médical, l’héroïsme militaire, la clairvoyance administrative, la rigueur intellectuelle et l’accueil inlassable des persécutés. Chaque génération s’y définit moins par l’ascension sociale que par une exigence de cohérence morale : celle d’être au service du bien, de la vérité, de la dignité humaine.

À travers la Résistance – Claire fusillée, Anise déportée, André Compagnon de la Libération – la lignée offre l’un des plus beaux témoignages de fidélité française. Par sa contribution au monde culturel (Augustin Girard), au journalisme international (Renaud Girard) et à la mémoire historique, elle continue d’éclairer le présent.

Ainsi, la famille Girard s’impose comme l’un des grands modèles contemporains du Bien Commun en action, où la transmission n’est pas seulement une affaire de sang, mais d’exemple, de sacrifice et d’espérance.


Mention légale[modifier | modifier le wikicode]

Ce thésaurus ALFI est une synthèse structurée à partir de données publiques. Texte placé sous licence CC BY-SA 4.0, conformément aux règles ALFI. « ALFI – Activation des lignées et du Bien Commun ».