Thesaurus de la famille GUYOT, GUYOT-SIONNEST
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Famille Guyot / Guyot-Sionnest[modifier | modifier le wikicode]
Introduction[modifier | modifier le wikicode]
La lignée de Guyot trouve son point de départ avec Claude Guyot (1724-1789), originaire de Semur-en-Vallon (Sarthe), dont l'ancrage se déplace précocement vers Paris, où il décède. La famille s'y maintient durablement, se distinguant par des fonctions juridiques et d'ingénierie, avant d'essaimer en région (Nogent-le-Rotrou, Rambouillet, Dreux, Saint-Nazaire, Le Chesnay, Vannes). La branche principale adopte le patronyme Guyot-Sionnest à partir de la troisième génération avec Eugène Guyot-Sionnest (1800-1876), avoué à Paris, intégrant le nom de sa mère, Laurence Marguerite Sionnest. Cette double appellation signale l'élévation sociale et l'ancrage dans la bourgeoisie de robe parisienne, avec une prédominance d'avoués, d'avocats, et d'ingénieurs (Arts & Manufactures, Centrale Paris), contribuant au développement économique et juridique de la France aux XIXe et XXe siècles.
Armoiries et blason[modifier | modifier le wikicode]
Le texte source ne fournit aucune mention de blasonnement ou d'armoiries pour la famille Guyot ou Guyot-Sionnest. Blason non documenté ou en attente d’identification.
Proposition de Blason Original ALFI : Compte tenu de l'ancrage initial en Sarthe, de l'établissement à Paris, et de l'engagement marqué dans le Droit (avoués, avocats) et l'Industrie (ingénieurs, direction d'usine Saint-Gobain), un blason original est proposé, symbolisant l'ordre juridique et l'ingéniosité technique.
Blasonnement : D'azur à la fasce d'or chargée de trois besants de gueules, accompagnée en chef d'une main de justice d'argent et en pointe d'une roue dentée du même.
Symbolique :
- D'azur : loyauté, noblesse, persévérance.
- Fasce d'or : honneur, sagesse.
- Trois besants de gueules : transactions commerciales, métiers d'avoué.
- Main de justice d'argent : autorité juridique, fonctions d'avoués et avocats.
- Roue dentée d'argent : industrie, ingénierie, effort technique.
Chronologie agnatique[modifier | modifier le wikicode]
- Claude Guyot (1724-1789). Né à Semur-en-Vallon (Sarthe), décédé à Paris.
- Claude Etienne Guyot (1767-1849). Décédé à Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir).
- Eugène Guyot-Sionnest (1800-1876). Avoué à Paris. Premier à porter le nom Guyot-Sionnest.
- Henri Guyot-Sionnest (1832-1910). Avoué, suppléant du juge de paix du 16e arrondissement de Paris.
- André Guyot-Sionnest (1863-1952). Ingénieur des Arts & Manufactures.
- Félix Guyot-Sionnest (1870-1952). Licencié en droit, avoué à Paris.
- Lucien Guyot-Sionnest (1876-1940). Chef d'escadron, Chevalier de la Légion d'honneur.
Engagement au service du Bien Commun[modifier | modifier le wikicode]
Justice et transmission[modifier | modifier le wikicode]
- Eugène Guyot-Sionnest (1800-1876) : Avoué à Paris.
- Henri Guyot-Sionnest (1832-1910) : Avoué, suppléant du juge de paix du 16e arrondissement.
- Félix Guyot-Sionnest (1870-1952) : Licencié en droit, avoué.
- René Querenet (1856-1939), époux de Jenny Guyot-Sionnest : Avocat à la cour d'appel de Paris.
- Paul Denormandie (1822-1884), époux de Marguerite Amélie Guyot-Sionnest : Avocat à la cour d'appel.
- Roger Denormandie (1864-1902), époux de Madeleine Guyot-Sionnest : Avocat.
Foi et clergé[modifier | modifier le wikicode]
- Denise Guyot-Sionnest (1904-1999) : Religieuse assomptioniste.
- Micheline Guyot-Sionnest (1916-1994) : Religieuse.
- Odile Guyot-Sionnest (1941-2023) : Religieuse de la congrégation Notre-Dame.
Service militaire et public[modifier | modifier le wikicode]
- Lucien Guyot-Sionnest (1876-1940) : Chef d'escadron, Chevalier de la Légion d'honneur.
- Robert de Renty (1895-1944), époux de Germaine Guyot-Sionnest : Lieutenant de dragons, Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre 14-18 et 39-45.
- Pierre Gaulis (1893-1971), époux de Marie-Louise Guyot-Sionnest : Sous-lieutenant, titulaire de la Médaille Militaire, de la Croix de Guerre avec 3 palmes et 3 étoiles, Chevalier de la Légion d'honneur.
- Patrice Guyot-Sionnest († 2016) : Officier de réserve de la cavalerie, Croix de la Valeur militaire, Croix du Combattant Volontaire AFN.
- Claude Guyot-Sionnest (1925-2019) : Saint-Cyr (1949-51), officier d'arme blindée, BEMS.
Culture et sciences[modifier | modifier le wikicode]
- André Guyot-Sionnest (1863-1952) : Ingénieur des Arts & Manufactures.
- Étienne Guyot-Sionnest (1842-1929) : Ingénieur (École Centrale de Paris 1865).
- François Guyot-Sionnest (1905-1976) : Ingénieur, directeur d'usine Saint-Gobain, Chevalier de la Légion d'honneur.
- Pierre Guyot-Sionnest (1914-1979) : Ingénieur.
- Patrice Guyot-Sionnest († 2016) : École Centrale Paris 1960.
- Denis Guyot-Sionnest (1943-2024) : Centrale 1966.
Philanthropie et initiatives sociales[modifier | modifier le wikicode]
- Germaine Guyot-Sionnest (1899-1994) : Médaillée de la Résistance (décret du 03/08/1946).
- Jeanne Guyot-Sionnest (1913-1979) : Assistante sociale.
- Denis Guyot-Sionnest (1943-2024) : Cofondateur d'AlteRriva (avec Patrice Guyot-Sionnest).
Demeures et ancrages patrimoniaux[modifier | modifier le wikicode]
Ancrage principal dans la région parisienne (Paris 1er, 2e, 6e, 7e, 10e, 17e, 18e, Rambouillet, Le Chesnay, Les Granges-le-Roi). Ancrages régionaux : Semur-en-Vallon (Sarthe), Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir), Dreux (Eure-et-Loir), Ormes (Saône-et-Loire), Courseulles (Calvados), Theix (Morbihan), Ben Denib (Maroc), Hagueneau (Bas-Rhin), Coblence (Allemagne).
Bibliographie et sources[modifier | modifier le wikicode]
- Base généalogique Roglo (copie du 2 novembre 2025 à 19:23).
- Le Figaro du 11 août 1917 (citation de Pierre Gaulis).
- Journal Officiel (décret de la Médaille de la Résistance pour Germaine Guyot-Sionnest).
- D. Thuret (Famille Johnston, mention du patronyme Georges-Picot).
Conclusion[modifier | modifier le wikicode]
La famille Guyot-Sionnest s'est distinguée par une remarquable continuité d'engagement professionnel et civique, principalement dans la bourgeoisie de robe (avoués, avocats) et le milieu des ingénieurs (Arts & Manufactures, Centrale Paris) sur plusieurs générations. Leur apport au Bien Commun est diversifié, allant de la participation à la Résistance, au service des Armées (Chevaliers de la Légion d'honneur, Croix de Guerre) et à l'administration d'entreprises clés (Saint-Gobain). Une vocation spirituelle soutenue est également manifeste dans le lignage. Malgré le changement de patronyme, l'ancrage social parisien et la transmission des valeurs de travail et de service sont les constantes de cette famille.
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Mention légale (SCRIPT ALFI)[modifier | modifier le wikicode]
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