Thesaurus de la famille JACQUEMIN ( Haute Marne)

De Association Linéage de France et d'International
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Sommaire[modifier | modifier le wikicode]

Introduction[modifier | modifier le wikicode]

La lignée Jacquemin présentée ici est issue de Haute-Marne (France), autour des villages de Noncourt-sur-le-Rongeant, Manois et Saucourt-sur-Rognon. Elle se caractérise par un enracinement rural et industriel très marqué, passant d’abord par le métier de maréchal-ferrant, puis par la direction de forges et d’une tréfilerie locale, avant d’accéder au statut d’industriels au XXᵉ siècle.

Le présent Thésaurus agnatique suit la descendance masculine de Louis Pierre Paul Jacquemin jusqu’aux générations contemporaines, telle qu’elle est conservée dans la base Roglo. Les conjoints et fratries sont mentionnés à titre de contexte, mais l’axe principal demeure la transmission agnatique du nom Jacquemin.

Armoiries et blason[modifier | modifier le wikicode]

Vérification héraldique Aucune armoirie répertoriée pour cette branche Jacquemin (Haute-Marne) dans les armoriaux classiques (Rietstap, d’Hozier, armoriaux provinciaux). La famille exerce des métiers du fer et de l’industrie, sans noblesse enregistrée ni armes historiques connues.

Blason ALFI proposé (création)[modifier | modifier le wikicode]

Blasonnement : D’azur au marteau de forge d’argent posé en pal, accosté de deux étincelles d’or, au chef de gueules chargé d’une roue dentée d’or.

Symbolique[modifier | modifier le wikicode]

  • Marteau de forge : métier fondateur de la lignée (maréchal-ferrant, forge, tréfilerie).
  • Étincelles : symbole du feu, du travail du métal, de l’effort productif.
  • Chef de gueules : énergie, force, courage, couleur traditionnelle des métiers du fer.
  • Roue dentée : passage à l’industrialisation moderne (tréfilerie, entreprise Jacquemin).
  • Azure : stabilité, continuité familiale en Haute-Marne.

Devise proposée (facultative)[modifier | modifier le wikicode]

« Par le fer et la constance »

Chronologie agnatique[modifier | modifier le wikicode]

(Certaines personnes encore vivantes sont mentionnées, selon les données publiques disponibles dans Roglo.)

I. Louis Pierre Paul Jacquemin († 15 novembre 1827)[modifier | modifier le wikicode]

Décédé le 15 novembre 1827. Marié avec Françoise Grimon, décédée le 9 novembre 1833. La filiation agnatique suivie ici passe par leur fils :

  • Nicolas Jacquemin (1801 – 10 août 1854), maréchal-ferrant à Noncourt, marié avec Angélique Trifaux (1802 – août 1854).

II. Nicolas Jacquemin (1801 – 1854)[modifier | modifier le wikicode]

Maréchal-ferrant à Noncourt (Haute-Marne). Marié avec Angélique Trifaux (1802 – août 1854). Ils ont notamment pour fils agnatique :

  • Félix Jacquemin (né le 16 décembre 1832 à Noncourt-sur-le-Rongeant – décédé le 13 février 1892 à Saucourt-sur-Rognon).

III. Félix Jacquemin (1832 – 1892)[modifier | modifier le wikicode]

Né le 16 décembre 1832 à Noncourt-sur-le-Rongeant (Haute-Marne). Décédé le 13 février 1892 à Saucourt-sur-Rognon (Haute-Marne), à l’âge de 59 ans. Qualifié :

  • Régisseur de forges à Manois (1865).
  • Propriétaire de la tréfilerie de Saucourt.

Marié le 1ᵉʳ octobre 1855, à Noncourt-sur-le-Rongeant, avec Marie Françoise Yot (née le 11 octobre 1835 à Noncourt-sur-le-Rongeant). De ce couple naît notamment :

  • Aristide Jacquemin (né le 2 juillet 1865 à Manois).

IV. Aristide Jacquemin (né 2 juillet 1865)[modifier | modifier le wikicode]

Né le 2 juillet 1865 à Manois (Haute-Marne). Profession : tréfilleur. Marié le 6 mai 1895 à Donjeux (Haute-Marne) avec Anne Léonie Labiche (née le 18 juin 1874 à Beurey – Aube) (contrat de mariage : Me Mage, notaire à Houdelaincourt – Meuse, 27 avril 1895).

Parmi leurs enfants :

  • André Jacquemin (né le 2 septembre 1896 à Saucourt-sur-Rognon).

V. André Jacquemin (1896 – 1981)[modifier | modifier le wikicode]

Né le 2 septembre 1896 à Saucourt-sur-Rognon (Haute-Marne). Décédé le 27 mai 1981 à Saint-Dizier (Haute-Marne), à l’âge de 84 ans. Qualité : industriel à Doulaincourt (Haute-Marne).

Mariages :

  1. Marié le 2 octobre 1918 à Doulaincourt avec Lily Ullmann
  – Née le 20 juillet 1897 à Mulhouse (Haut-Rhin), décédée le 28 février 1980 à Paris 16ᵉ (à 82 ans).  
  – Divorce prononcé par jugement du Tribunal civil de la Seine le 28 août 1930.  
  De cette union est issu notamment :
  * Jean-Louis Jacquemin (1928–2015).
  1. Marié le 21 mai 1948 à Saucourt-sur-Rognon avec Colette Emma Marie Gault
  – Née le 22 juin 1920 à Quimper (Finistère), décédée le 15 janvier 2010 à Paris 14ᵉ (à 89 ans), pharmacienne.  
  – Union sans postérité.

VI. Jean-Louis Jacquemin (1928 – 2015)[modifier | modifier le wikicode]

Né le 16 novembre 1928 à Paris 16ᵉ. Décédé le 4 mai 2015 à Donjeux (Haute-Marne), à l’âge de 86 ans ; inhumé à Donjeux.

Marié avec Odette Jacquemin – Née le 10 janvier 1928 à Saint-Benoît-du-Sault (Indre), décédée le 7 février 2019 à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), à l’âge de 91 ans ; inhumée le 14 février 2019 à Donjeux (Haute-Marne).

De ce couple sont issus (au moins) :

  • Didier Jacquemin.
  • Anne Jacquemin.
  • Christine Jacquemin.
  • Odile Jacquemin.
  • Catherine Jacquemin.

VII. Descendance de Didier Jacquemin[modifier | modifier le wikicode]

Didier Jacquemin Marié avec Brigitte Aubry – Née le 11 juin 1952 à Paris 17ᵉ, décédée le 4 janvier 2024 à Bourges (Cher), inhumée le 11 janvier 2024 au cimetière des Mielles, Saint-Lunaire (Ille-et-Vilaine), à l’âge de 71 ans.

Enfants de Didier Jacquemin et Brigitte Aubry :

  • Mathieu Jacquemin.
 Marié avec Caroline Bouthier.  
 – Enfants :  
   * Thomas Jacquemin.  
   * Noéline Jacquemin.
  • Baptiste Jacquemin.
 Marié avec Chloé Boussier.  
 – Enfants :  
   * Anand Jacquemin.  
   * Sohil Jacquemin.
  • Thibaud Jacquemin.
 Marié avec Laure Guichard.  
 – Enfants :  
   * Lise Jacquemin.  
   * Romain Jacquemin.
  • Laure Jacquemin.
 Mariée avec Matthieu Gomes.

VIII. Descendance des sœurs et collatéraux[modifier | modifier le wikicode]

Les filles de Jean-Louis et Odette Jacquemin, bien que n’assurant pas la transmission agnatique du nom, s’intègrent dans le réseau des alliances familiales :

  • Anne Jacquemin, mariée avec François Descamps.
  • Christine Jacquemin, mariée avec Bernard Wittorski.
  • Odile Jacquemin, mariée avec Olivier Bécaud.
  • Catherine Jacquemin, mariée avec Serge Glandard.

Une autre descendante agnatique de Félix Jacquemin est :

  • Marie Aline Jacquemin, mariée le 6 novembre 1876 à Saucourt-sur-Rognon (Doulaincourt-Saucourt) avec Pierre Eugène Balthazard Presles, représentant de forges.

Engagement au service du Bien Commun[modifier | modifier le wikicode]

Artisanat, métallurgie et industrie locale[modifier | modifier le wikicode]

Du XIXᵉ au XXᵉ siècle, la lignée Jacquemin illustre un continuum d’engagement dans les métiers du fer et de l’industrie :

  • Nicolas Jacquemin (1801–1854), maréchal-ferrant à Noncourt, participe à la vie économique et agricole locale, au service des populations rurales.
  • Félix Jacquemin (1832–1892), régisseur de forges à Manois, puis propriétaire de la tréfilerie de Saucourt, incarne la transition vers une industrie métallurgique structurante pour le territoire.
  • Aristide Jacquemin (né en 1865), tréfilleur, prolonge ce savoir-faire technique.
  • André Jacquemin (1896–1981), industriel à Doulaincourt, représente l’étape de l’industrialisation consolidée, ancrée dans la Haute-Marne.

Ainsi, la famille contribue durablement au tissu industriel et à l’emploi local, par la maîtrise des métiers du métal et la gestion d’outils de production régionaux.

Gestion, responsabilité et transmission économique[modifier | modifier le wikicode]

À travers la direction de forges, d’une tréfilerie et d’entreprises locales, la lignée se caractérise par :

  • La gestion de sites de production (forges, tréfilerie).
  • La transmission intergénérationnelle de compétences techniques et industrielles.
  • Un rôle structurant dans la vie économique de Saucourt-sur-Rognon, Manois, Doulaincourt et Donjeux.

Cette continuité économique s’inscrit dans une logique de Bien Commun : maintien d’emplois, valorisation des ressources locales, structuration d’un tissu artisanal et industriel rural.

Engagements familiaux et ancrage communautaire[modifier | modifier le wikicode]

Les choix de sépulture, rappelés dans les notices (Saucourt-sur-Rognon, Donjeux, Saint-Lunaire), témoignent d’une forte fidélité aux lieux de vie et de travail. Les familles alliées (notamment par les conjoints) participent à la vie paroissiale, communale et professionnelle de ces territoires.

Alliances et ouvertures de lignée[modifier | modifier le wikicode]

Alliances historiques principales[modifier | modifier le wikicode]

Dans la chaîne agnatique étudiée, les alliances suivantes structurent la lignée :

  • Grimon – avec Françoise Grimon, épouse de Louis Pierre Paul Jacquemin.
  • Trifaux – avec Angélique Trifaux, épouse de Nicolas Jacquemin.
  • Yot – avec Marie Françoise Yot, épouse de Félix Jacquemin.
  • Labiche – avec Anne Léonie Labiche, épouse d’Aristide Jacquemin.
  • Ullmann – avec Lily Ullmann, première épouse d’André Jacquemin.
  • Gault – avec Colette Emma Marie Gault, seconde épouse d’André Jacquemin.
  • Aubry – avec Brigitte Aubry, épouse de Didier Jacquemin.
  • Bouthier – avec Caroline Bouthier, épouse de Mathieu Jacquemin.
  • Boussier – avec Chloé Boussier, épouse de Baptiste Jacquemin.
  • Guichard – avec Laure Guichard, épouse de Thibaud Jacquemin.
  • Gomes – avec Matthieu Gomes, époux de Laure Jacquemin.
  • Presles – avec Pierre Eugène Balthazard Presles, époux de Marie Aline Jacquemin.
  • Descamps, Wittorski, Bécaud, Glandard – alliances constituées par les autres filles de Jean-Louis Jacquemin.

Ces alliances, principalement issues de milieux artisanaux, industriels, techniques ou libéraux, consolident un réseau familial étendu autour de la Haute-Marne et de quelques pôles urbains (Paris, Mulhouse, Quimper, Bourges, Versailles, Saint-Cloud).

Demeures et ancrages[modifier | modifier le wikicode]

Ancrage haut-marnais et villages industriels[modifier | modifier le wikicode]

Les principaux lieux associés à la lignée sont :

  • Noncourt-sur-le-Rongeant (Haute-Marne) – berceau de la branche, maréchal-ferrant (Nicolas), naissance de Félix.
  • Manois (Haute-Marne) – activité de régisseur de forges (Félix), naissance d’Aristide.
  • Saucourt-sur-Rognon (Haute-Marne) – tréfilerie, propriété industrielle de Félix, inhumations familiales.
  • Doulaincourt (Haute-Marne) – lieu d’activité industrielle d’André Jacquemin.
  • Donjeux (Haute-Marne) – lieu d’inhumation de Jean-Louis et Odette Jacquemin, pôle de mémoire familiale contemporain.

Ouvertures vers d’autres régions[modifier | modifier le wikicode]

Les lieux de naissance, résidence ou décès de certains conjoints manifestent l’ouverture géographique de la lignée :

  • Mulhouse (Haut-Rhin) – naissance de Lily Ullmann.
  • Quimper (Finistère) – naissance de Colette Gault.
  • Paris (16ᵉ et 14ᵉ arrondissements) – naissances, décès, parcours professionnels.
  • Saint-Benoît-du-Sault (Indre), Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), Bourges (Cher), Saint-Lunaire (Ille-et-Vilaine) – lieux de naissance, décès ou inhumation de membres et alliés récents.

Ce faisceau de lieux illustre un double mouvement : enracinement industriel en Haute-Marne et dispersion progressive dans plusieurs régions françaises au fil des générations.

Bibliographie et sources[modifier | modifier le wikicode]

  • Base généalogique Roglo, fiche « Descendants de Louis Pierre Paul Jacquemin », copie de la base au 15 novembre 2025 (GeneWeb 6.08-roglo).
 – URL de départ : roglo.eu, entrée : Louis Pierre Paul Jacquemin (i=4365441).  
 – Licence de Roglo : Creative Commons CC BY-NC-ND 4.0 International (reproduction partielle autorisée, usage non-commercial, sans modification, avec mention de l’auteur et de la source).

Toute autre source (état civil, archives notariales, fonds privés) reste à intégrer pour compléter et confirmer les données.

Conclusion[modifier | modifier le wikicode]

Le Thésaurus agnatique de la famille Jacquemin met en lumière une lignée haut-marnaise typique d’un monde rural progressivement industrialisé :

  • Du maréchal-ferrant au régisseur de forges et au propriétaire de tréfilerie,
  • Puis de l’industriel de Doulaincourt aux générations actuelles, insérées dans des milieux variés (techniques, libéraux, urbains).

La continuité agnatique, depuis Louis Pierre Paul Jacquemin jusqu’aux descendants Mathieu, Baptiste, Thibaud, Laure Jacquemin et leurs enfants, témoigne d’une transmission stable du nom et d’une forte fidélité à la Haute-Marne, malgré une ouverture géographique croissante.

Ce Thésaurus constitue une base de travail pour de futures recherches : enrichissement par les archives locales, éventuelle identification d’armoiries, approfondissement des parcours professionnels et engagements personnels au service du Bien Commun.

Mention légale ALFI[modifier | modifier le wikicode]

Ce Thésaurus Agnatique ALFI – Famille Jacquemin (Haute-Marne) a été établi à partir de données publiques, principalement la base généalogique Roglo (licence CC BY-NC-ND 4.0). La présente synthèse, sa structuration et sa rédaction relèvent de la méthode ALFI (Association des Lignages de France et de l’International).

Sauf indication contraire, le texte de ce Thésaurus est diffusé sous licence Creative Commons CC BY-SA 4.0, dans l’esprit de partage et de transmission du Bien Commun. Les utilisateurs sont invités à citer : « Thésaurus agnatique ALFI – Famille Jacquemin (Haute-Marne), d’après la base Roglo (CC BY-NC-ND 4.0) et autres sources citées. »

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