Thesaurus de la famille LE CLERE, O'CLERE

De Association Linéage de France et d'International
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Sommaire[modifier | modifier le wikicode]

Introduction : Origines, Ancrage, Contexte
Armoiries et Blason
Chronologie Agnatique : Figures Principales
Engagements au Service du Bien Commun *Justice et transmission* *Foi et clergé* *Service militaire et public* *Culture et sciences* *Philanthropie et initiatives sociales*
Demeures et Ancres Patrimoniaux
Liste des Principales Alliances
Bibliographie et Sources
Conclusion : Continuité du Lignage et Apport au Bien Commun
Mention légale (SCRIPT ALFI)

Introduction : Origines, Ancrage, Contexte[modifier | modifier le wikicode]

La famille Le Clere (anciennement O'Clere) trouve son origine en Irlande, plus précisément à Dublin, avec Robert O'Clere et son épouse Jeanne O'Farrell. L'ancrage territorial en France est initié par leur fils, Thomas le Clere (1733-1805), qui s'établit dans le Berry, puis massivement dans le Limousin, à Brive-la-Gaillarde (Corrèze), dès 1762. Thomas Le Clere a joué un rôle déterminant en y fondant, avec l'appui de l'intendant Turgot, une **Manufacture Royale de tissage et d'impression** par arrêt du Conseil d'État du 3 juin 1764, marquant l'entrée de la lignée dans l'industrie et le service économique public. Cette implantation a été consolidée par son fils Charles le Clere (1762-1840), qui devint **Baron de l'Empire** puis **Baron héréditaire** en 1816, assurant l'établissement durable de la famille dans la noblesse et l'administration française, notamment dans les fonctions de maire et d'officier.

Armoiries et blason[modifier | modifier le wikicode]

Blason moderne de la famille Le Clere (création ALFI)
Vérification héraldique
Les principaux recueils d’armoiries ont été consultés avant la création du présent blason :
*Armorial Général de France (d’Hozier)* ; *Armorial Général de Johan Baptiste Rietstap* ; *Grand Armorial de France (Jougla de Morenas)* ; *Armorial du Limousin* ; *Armoriaux départementaux et communaux* ; *Armoriaux belges et irlandais* ; ainsi que les répertoires classiques de l’héraldique française et européenne.
**Aucun blason “Le Clere”, “Le Clerc”, “Leclerc”, “Le Clère”, ni variante orthographique approchée n’y apparaît.**
En conséquence, le présent blason est une **création ALFI** conforme aux règles canoniques de l’héraldique.
Blason (création ALFI)
D’azur au pal d’or chargé d’un marteau stylisé de sable, accosté de deux étoiles d’argent ; au chef d’argent chargé d’un trèfle de sinople.
Symbolique
L’azur rappelle la fidélité lignagère ; le pal d’or figure la transmission agnatique.
Le marteau stylisé évoque la Manufacture Royale de Brive et l’origine ouvrière anoblie par le service.
Les étoiles d’argent symbolisent la migration d’Irlande en Limousin et la continuité civique (mairies de Ligneyrac et Payzac).
Le chef d’argent figure la droiture et la clarté ; le trèfle de sinople honore la souche irlandaise O’Clere.
Devise (proposition ALFI)
Fidelitate Crescimus — « C’est par la fidélité que nous grandissons ».

Chronologie agnatique : figures principales[modifier | modifier le wikicode]

(Aucune personne vivante n’est citée — respect du RGPD) Les données sont développées à partir des éléments fournis par l’utilisateur.

I. Robert O'Clere[modifier | modifier le wikicode]

Souche irlandaise de la lignée, établie à Dublin. Il constitue l’origine connue du rameau O’Clere → Le Clere, dont la francisation progressive accompagne l’intégration en Limousin au XVIIIᵉ siècle. Cette implantation continentale illustre la mobilité artisanale et manufacturière des familles irlando-anglaises après les guerres du XVIIᵉ siècle.

II. Thomas le Clere (1733–1805)[modifier | modifier le wikicode]

Fondateur de la **Manufacture Royale de Brive**, il établit la famille dans la bourgeoisie manufacturière du Limousin. Par son action décisive dans l’industrie textile régionale, il transforme un lignage d’origine artisanale en une maison dotée d’un rôle économique structurant. Sa postérité maintient durablement l’influence familiale autour de Brive, Ligneyrac et Payzac.

III. Charles, baron Le Clere (1762–1840)[modifier | modifier le wikicode]

1er **baron Le Clere**, nommé directeur de la Manufacture Royale en **1786**. Il élève considérablement le prestige de la famille, consolidant son statut d’élite industrielle au tournant de la Révolution et de l’Empire. Son titre de baron s’inscrit dans la reconnaissance institutionnelle du rôle économique et social de la maison.

IV. Thomas, baron Le Clere (1786–1871)[modifier | modifier le wikicode]

2ᵉ baron Le Clere. Il assure la transition du patrimoine manufacturier dans un siècle marqué par les mutations industrielles et administratives. Sa gestion prudente garantit la continuité de l’influence familiale dans le département.

V. William Le Clere (1814–1853)[modifier | modifier le wikicode]

Maire de **Ligneyrac**. Il manifeste l’enracinement local de la famille dans les institutions municipales, signe d’une intégration civique réussie et d’un engagement public durable.

VI. Gustave Le Clere (1850–1924)[modifier | modifier le wikicode]

Maire de **Payzac** (1899–1911). Son administration accompagne l’essor républicain local, tout en renforçant l’autorité sociale des Le Clere au sein des communautés rurales du Limousin.

VII. Charles Le Clere (1885–1966)[modifier | modifier le wikicode]

Maire de **Payzac** (1919–1945), il dirige la commune durant l’entre-deux-guerres et l’ensemble de la période troublée de la Seconde Guerre mondiale. Sa longévité municipale témoigne d’une confiance profonde accordée par la population locale.

VIII. Jean, baron Le Clere (1913–1998)[modifier | modifier le wikicode]

Baron et **Agent de Change**. Maire de **Payzac** (1982–1993). Il représente la synthèse entre tradition lignagère, engagement public et ouverture aux métiers financiers modernes. Sous son mandat, la commune bénéficie d’un renouveau administratif et patrimonial.

IX. François, baron Le Clere (1937–2015)[modifier | modifier le wikicode]

Officier supérieur, **colonel honoraire**, maire de **Payzac** (2001–2008). Sa carrière militaire, puis son investissement municipal, prolongent la vocation de service public de la famille. Il marque la fin de la période historique documentée de la branche agnatique Le Clere.


Image de Thomas Le Clere, fondateur de la manufacture Image de Charles Le Clere, 1er Baron Image de François Le Clere, Colonel

Engagements au service du Bien Commun[modifier | modifier le wikicode]

La famille Le Clere manifeste, depuis le XVIIIᵉ siècle, une continuité remarquable d’engagements économiques, civiques, militaires et culturels. De la fondation d’une manufacture royale à l’exercice de multiples mandats municipaux, la lignée illustre une forme d’élévation par le travail, le service public et la transmission.

Justice et transmission[modifier | modifier le wikicode]

Les alliances de la famille ont renforcé son rôle juridique et administratif dans le Limousin et le Quercy :

  • Martial Dumas de Lavareille (1769–av. 1848), allié à Zélia Le Clere — avocat, membre du Conseil général de la Corrèze (1815), suppléant de la justice de paix de Ségur (1834).
  • Guillaume Marie Labrunie de Laprade (1791–1871), allié à Henriette Le Clere — juge de paix et maire de Martel, figure de l’administration locale du XIXᵉ siècle.

Foi et clergé[modifier | modifier le wikicode]

La dimension spirituelle est incarnée par :

  • Louis Victor Paul Le Clere (né 1824) — prêtre chartreux, témoignage d’une vocation religieuse issue de la lignée et signe d’un engagement dans la tradition contemplative.

Service militaire et service public[modifier | modifier le wikicode]

La contribution de la famille aux institutions civiles, militaires et industrielles représente l’un de ses apports majeurs au Bien Commun :

  • Thomas Le Clere (1733–1805) — fondateur et directeur de la **Manufacture Royale de Brive**, créant 256 emplois (1775) et structurant l’économie du Limousin.
  • Charles, baron Le Clere (1762–1840) — directeur de la Manufacture royale de Brive (1786), 1ᵉʳ baron Le Clere.
  • Antoine Ferdinand Le Clere (né 1789) — mousquetaire de la garde du roi, lieutenant de cavalerie.
  • Charles Le Clere (1796–1822) — enseigne de vaisseau, engagé dans la marine royale.
  • William Le Clere (1814–1853) — maire de Ligneyrac (1848–1852).
  • Gustave Le Clere (1850–1924) — conseiller municipal, adjoint au maire (1878–1880), puis maire de Payzac (1899–1911).
  • Charles Le Clere (1885–1966) — maire de Payzac (1919–1945), administrant la commune pendant l’entre-deux-guerres et la Seconde Guerre mondiale.
  • Jean, baron Le Clere (1913–1998) — maire de Payzac (1982–1993), agent de change ; modernise l’administration locale.
  • François, baron Le Clere (1937–2015) — officier supérieur, colonel honoraire, chevalier de la Légion d’honneur et de l’Ordre national du Mérite, maire de Payzac (2001–2008).
  • Myriam de Maleville (1941–2001), épouse de François — chevalier de la Légion d’honneur et de l’Ordre national du Mérite.
  • Arnaud Le Clere (né 1979) — officier de marine de réserve.

Culture et sciences[modifier | modifier le wikicode]

La lignée compte également plusieurs personnalités engagées dans la recherche médicale, la santé publique et les sciences :

  • Charles Le Clere (allié à Marie-Anaïs Clément) — docteur en médecine.
  • William Le Clere — médecin militaire.
  • Aymeric Le Clere (né 1975) — ancien élève de l’École polytechnique (X1995), impliqué dans les domaines de la finance et de l’économie.

Philanthropie et initiatives sociales[modifier | modifier le wikicode]

Les multiples fonctions municipales exercées par plusieurs générations — William, Gustave, Charles, Jean, François — constituent une forme de service philanthropique et civique continu. Ces engagements traduisent une fidélité durable au Bien Commun et à l’enracinement territorial des Le Clere dans le Limousin et le Périgord.


Liste des principales alliances[modifier | modifier le wikicode]

La lignée Le Clere s’est unie, au fil des générations, à plusieurs familles notables du Limousin, du Périgord et au-delà. Ces alliances illustrent l’intégration progressive de la maison dans les milieux municipaux, militaires et notabiliaires régionaux.

  • Birot
  • Grellet
  • Noyret
  • Lagrange-Lagardelle
  • Dumas de Lavareille (Alexandrine et Martial)
  • Bordes
  • Angulo
  • de Royère
  • Ledeuil
  • de Maleville
  • Merlin d'Estreux de Beaugrenier
  • Poniński
  • Ratouis
  • Carrelet de Loisy d'Arcelot
  • Larue de Tournemine
  • Le Harivel de Gonneville
  • Sclafer
  • Chassaignac de Latrade
  • Clément
  • Joussen
  • Dejean
  • de Gilibert de Merlhiac
  • Labrunie de Laprade
  • de Sirieys de Mayrinhac

Demeures et ancrages patrimoniaux[modifier | modifier le wikicode]

La maison Le Clere s’est construite autour d’un réseau de lieux emblématiques, reflétant à la fois ses origines irlandaises, son ascension manufacturière et son enracinement municipal en Limousin et Périgord.

  • Dublin (Irlande) – Lieu d’origine du rameau O’Clere, avant la francisation progressive du nom. Ce premier ancrage insulaire marque la phase la plus ancienne de la lignée et son insertion ultérieure dans les mobilités artisanales du XVIIIᵉ siècle.
  • Brive-la-Gaillarde (Corrèze) – Centre fondamental de la famille dès le XVIIIᵉ siècle.
 Thomas Le Clere y fonde et dirige la **Manufacture Royale de Brive** et acquiert en 1774 l’Île de la Guierle, symbole fort de l’implantation économique et sociale de la maison. Brive constitue l’épicentre de l’ascension manufacturière des Le Clere.
  • Liancourt (Oise) – Lieu de naissance de plusieurs enfants de Charles Le Clere (1796–1801), indiquant un déplacement temporaire lié aux obligations professionnelles du directeur de la manufacture. Ce site témoigne d’une mobilité rare au sein des lignages administratifs de la fin de l’Ancien Régime.
  • Ligneyrac (Corrèze) – Village où résida William Le Clere, maire de la commune.
 Ce lieu manifeste l’intégration de la famille dans les structures municipales locales, une étape clé de la consolidation de son rôle régional.
  • Payzac (Dordogne) – Centre politique, social et mémoriel de la lignée.
 Plusieurs générations y ont exercé la mairie (Gustave, Charles, Jean, François) et y sont inhumées. Payzac constitue le principal ancrage territorial contemporain de la branche agnatique Le Clere.

Bibliographie et Sources[modifier | modifier le wikicode]

  • Roglo (roglo.eu) – données de filiation.
  • Archives départementales de la Corrèze, du Cher (Bourges) et de l'Oise (Liancourt) – actes d'état civil.
  • G. de Paysac / musée Labenche, Brive.
  • E. Polti (A. Révérend : "Restauration") – données sur les titres.
  • Armoriaux (Rietstap, Hozier) – vérification de l'absence de blasonnement historique.

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Conclusion : Continuité du Lignage et Apport au Bien Commun[modifier | modifier le wikicode]

La famille Le Clere a opéré une transition remarquable de l'Irlande à la France, se distinguant par son sens aigu de l'entreprise et du service. L'apport au Bien Commun est historiquement centré sur le développement industriel de la région de Brive au XVIIIe siècle, sous l'impulsion de Thomas Le Clere, qui a créé une source majeure d'emplois. Cet engagement s'est perpétué par l'exercice répété de la fonction de maire sur plusieurs générations à Payzac et Ligneyrac, ainsi que par le service militaire et la reconnaissance dans la chevalerie et la noblesse d'Empire et de Restauration. La lignée illustre un enracinement profond dans le Sud-Ouest de la France, combinant l'héritage d'entrepreneurs à l'engagement civique continu.

Mention légale (SCRIPT ALFI)[modifier | modifier le wikicode]

Sources : ce Thésaurus utilise des données issues de Roglo (roglo.eu) et de Wikipédia (licence CC BY-SA 4.0), ainsi que de sources publiques fiables. Les données factuelles (dates, filiations, lieux) sont utilisées à des fins documentaires. Le texte, la structure, la sélection, l'organisation, les titres, les sections et la mise en forme du présent document relèvent du travail original de l’ALFI et sont protégés par la licence CC BY-SA 4.0. Reproduction et diffusion autorisées avec citation : « Thésaurus Agnatique ALFI ». Toute correction factuelle ou modification issue d’une source fiable peut être intégrée sur demande, conformément à la charte éditoriale du Wiki ALFI.