Thesaurus de la famille MAIGROT, MAIGROT de CRISSEY

De Association Linéage de France et d'International
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La famille **Maigrot** est une lignée notabiliaire et bourgeoise de l’Est de la France, particulièrement implantée en Champagne, en Lorraine, en Bourgogne et dans les Vosges. Elle apparaît dès le XVIIᵉ siècle et fournit des figures marquantes dans la magistrature, l’administration royale, le commerce, ainsi que dans l’Église. Par son enracinement territorial et son ouverture internationale – notamment avec la mission de Charles-Thomas Maigrot en Chine – la famille illustre le double mouvement de fidélité provinciale et de rayonnement universel.

Armoiries[modifier | modifier le wikicode]

Fichier:Blason-vierge-ALFI.svg
Blason proposé pour la famille Maigrot

Blasonnement proposé (ALFI) : D’azur, à la croix d’or cantonnée de quatre étoiles d’argent.

La croix évoque la foi, les étoiles la lumière de la mission, et l’or la constance dans le service. Devise proposée : *Labor et Fides* (« Travail et Foi »).

Chronologie agnatique[modifier | modifier le wikicode]

Origines (XVIIᵉ siècle)[modifier | modifier le wikicode]

  • François Maigrot × Marguerite de Crissey

→ Lignée attestée dès le début du XVIIᵉ siècle, dans le Jura et la Champagne.

  • Jean Maigrot (1615) × Marie de Roz

→ Poursuite de la lignée en Franche-Comté.

  • Pierre Maigrot × Marguerite Loriot (mariage 1650, Santans, Jura).

→ Installation durable dans le Jura.

  • Claude Maigrot (1651– …) × Jeanne Chaillet.

→ Naissance de la branche d’Ounans et Saint-Lothain.

  • Jacques Maigrot (1677–1741) × Jeanne Gilbert.

→ Branche fixée à Ounans, alliée à des familles bourgeoises locales.

Charles-Thomas Maigrot (1652–1730)[modifier | modifier le wikicode]

Né en 1652 à Vignory (Haute-Marne), il entre au Séminaire des Missions Étrangères de Paris et devient prêtre missionnaire. En 1684, il est nommé vicaire apostolique du Fujian (Chine). Confronté à la controverse des rites chinois, il rédige en 1693 un mandement interdisant la pratique des rites confucéens et taoïstes par les chrétiens, considérés comme incompatibles avec la foi catholique. Cette décision, confirmée par le Saint-Siège, aura un retentissement durable dans l’histoire des missions. Rappelé en Europe, il termine sa vie à Paris où il meurt en 1730. Figure majeure de la lignée Maigrot, il symbolise la fidélité à la doctrine et le zèle apostolique au service universel de l’Église.

XVIIIᵉ siècle[modifier | modifier le wikicode]

  • Pierre Maigrot († après 1739) × Anne Berthel.
  • Jean Maigrot (1742–1821) × Marie François (†1805).

→ Branche de Grand (Vosges).

  • Nicolas Maigrot (1769–1832) × Marguerite Rebourg.

→ Branche d’Entrains (Nièvre).

XIXᵉ siècle[modifier | modifier le wikicode]

  • Joseph Maigrot (1813– …), charron, × Marie Gérard (1816– …).
  • Pierre Victor Maigrot (1848–1897), marchand de clous, × Catherine Mélanie Chevillot (1853–1892).

→ Développement d’une branche commerçante et artisanale.

XXᵉ siècle[modifier | modifier le wikicode]

  • Maurice Maigrot de Crissey (1879–1954), ingénieur et explorateur, ×1 Yolande de Gaudemont (1881– …), ×2 Jeanne Rivollier (1879–1954).

→ Descendance en Tunisie, France et Suisse.

  • Geneviève Maigrot de Crissey (1915–1972) × Pierre du Castel (1912–1972).
  • Jacqueline Alice Françoise Maigrot (1916–1984) × Paul Barféty (1916–1979), général de division.

→ Descendance Barféty, familles de militaires et ingénieurs.

  • Gérard Maigrot de Crissey (1918–1959) × Jacqueline Girard de Saint Gérand (1918–2002).

→ Descendance féminine (Chantal, Bénédicte).

  • Jeannine Maigrot de Crissey (1921–1975) × Jean Darroux (1920–1976).

→ Descendance Darroux, dont Arnaud, Frédéric, Maylis.

  • Robert Maigrot de Crissey (1923–1996).
  • Patrice Maigrot de Crissey (1925–1998) × Marciane Dalmas de Lapérouse.

→ Descendance contemporaine en France et à l’étranger.

XIIᵉ génération[modifier | modifier le wikicode]

La descendance s’étend désormais jusqu’à la 12ᵉ génération, implantée en France (Paris, Bordeaux, Jura, Lorraine), en Suisse et dans d’autres pays européens. La transmission se poursuit par diverses branches (Maigrot de Crissey, Barféty, Darroux, Perret, etc.), illustrant la vitalité et la dispersion moderne de la lignée.

Engagement au service du Bien Commun[modifier | modifier le wikicode]

La famille Maigrot a contribué de diverses manières :

  • **Foi et mission universelle** : Charles-Thomas Maigrot (1652–1730), missionnaire en Chine, incarne l’universalité de l’annonce chrétienne et la fidélité doctrinale.
  • **Justice et administration** : plusieurs membres occupèrent des charges de magistrats, de notaires et d’officiers municipaux.
  • **Commerce et industrie** : marchands, artisans et industriels participèrent au développement économique régional.
  • **Service militaire** : au XXᵉ siècle, les branches Barféty et Maigrot de Crissey donnèrent plusieurs officiers supérieurs, jusqu’au grade de général de division.
  • **Transmission culturelle** : par la conservation d’archives, de manuscrits et par des alliances avec des familles lettrées.

Demeures et patrimoine[modifier | modifier le wikicode]

  • Santans et Ounans (Jura).
  • Grand (Vosges), foyers paysans et commerçants.
  • Paris, Marseille, Tunis : foyers urbains au XXᵉ siècle.
  • Lieux de sépulture et archives familiales conservées dans les paroisses de Champagne, Jura, Vosges et Meuse.

Bibliographie et sources[modifier | modifier le wikicode]

  • J.-C. Barbier, *Histoire généalogique de la maison Maigrot de Crissey, comtes de Crissey, seigneurs de la Rivière, de Corcelles, de Saint-Vincent, de la Chaze, de Rothonay*, d’après le Comte de Morant.
  • C. Sartini, relevés Pierfit et bases généalogiques.
  • G. Francez, Fédération des Cercles Généalogiques Vosgiens (relevés, AD Vosges).
  • Adrien Launay, *Histoire générale de la Société des Missions Étrangères* (1894).
  • Archives départementales du Jura, des Vosges, de la Meuse, de la Nièvre et de la Haute-Marne.

Conclusion[modifier | modifier le wikicode]

La famille Maigrot illustre la montée en influence des familles notabiliares régionales françaises entre le XVIIᵉ et le XXᵉ siècle, enracinées dans leur terroir et ouvertes à des missions universelles. Du missionnaire Charles-Thomas Maigrot en Chine à Maurice Maigrot de Crissey, ingénieur et explorateur, en passant par les officiers et notables des Vosges et de Champagne, la lignée a servi le Bien Commun par la foi, la justice, le commerce et la mémoire. La dispersion contemporaine de ses descendants témoigne d’une identité vivante, fidèle à la vocation ALFI : unir les générations dans la lumière de l’histoire et de la transmission.

Mention légale[modifier | modifier le wikicode]

Ce texte est établi à partir de données publiques et privées (archives, notices, généalogies collaboratives, relevés locaux) et structuré selon la méthode ALFI. Licence : CC BY-SA 4.0 – Sources : Barbier, Sartini, Francez, Roglo, Geneanet, AD locales.