Thesaurus de la famille ROBINE ( Yvelines)
Introduction[modifier | modifier le wikicode]
La famille Robine est une lignée ancienne originaire des Yvelines, solidement implantée à Rennemoulin, Rocquencourt et Bailly dès le XVIIᵉ siècle. Elle apparaît dans les sources par la figure de François Robine (✝ 1688), meunier à Rennemoulin, fonction reprise par son fils et héritiers, avant une ascension progressive dans les métiers de l’épicierie, du commerce, du notariat, du professorat, de la médecine et de l’ingénierie au XIXᵉ et XXᵉ siècles.
Cette lignée se distingue par sa continuité remarquable, son attachement à la région de Versailles et de Paris, et l’émergence de plusieurs figures éminentes : notaires bordelais, ingénieurs, professeurs d’université, officiers, géophysiciens et dirigeants d’institutions européennes.
La présente version constitue le socle du Thésaurus agnatique ALFI, fondé sur les données disponibles (Roglo) et destiné à être complété par l’intégration des documents familiaux supplémentaires.
Armoiries et blason[modifier | modifier le wikicode]
Aucun blason familial n’est attesté dans les armoriaux consultés (Rietstap, d’Hozier, Jougla, Caron, armoriaux provinciaux). Conformément au protocole ALFI, un blason de travail est proposé à titre provisoire, strictement réservé à une validation familiale ultérieure.
Blason ALFI provisoire : D’azur à la roue de moulin d’argent, accompagnée en chef de deux épis de blé d’or et en pointe d’une fasce ondée d’argent.

Symbolique (ALFI) :
- **Roue de moulin** : rappelle la fonction héréditaire de meuniers du XVIIᵉ siècle.
- **Épis de blé** : symbolisent le pain, la terre, l’économie vivrière des villages yvelinois.
- **Fasce ondée** : évocation des ruisseaux de Rennemoulin.
- Ensemble : travail, continuité, enracinement territorial.
Chronologie agnatique[modifier | modifier le wikicode]
La lignée agnatique documentée débute avec :
• 1. François Robine (✝ 1688) – meunier à Rennemoulin[modifier | modifier le wikicode]
- Né en 1647.
- Décédé le 22 octobre 1688, Rennemoulin.
- Meunier du village.
Marié avec Louise Hervieux (✝ 1686), Rennemoulin. Dont :
• 2. François Robine (1667-1722) – meunier du roi[modifier | modifier le wikicode]
- Né en 1667, Rennemoulin.
- Décédé le 14 janvier 1722, Rocquencourt.
- Meunier du roi à Rennemoulin.
Marié avec Marie Redault (1671-1701), Rennemoulin. Dont :
• 3. Descendance agnatique (IIIe–XIe générations)[modifier | modifier le wikicode]
En cours de développement ALFI. Les générations suivantes comprennent :
- meuniers,
- fermiers,
- marchands épiciers (Paris, XVIIIᵉ),
- pharmaciens,
- médecins,
- notaires (Bordeaux),
- ingénieurs IET/ESE,
- cadres de la haute administration,
- professeurs d’université,
- ingénieur-géophysicien (Jean-Marie Luton, DG de l’ESA).
Un arbre détaillé sera intégré dans les blocs suivants du Thésaurus.
Engagement au service du Bien Commun[modifier | modifier le wikicode]
La famille Robine illustre, sur près de quatre siècles, la continuité des lignées de travail, de transmission, d’utilité sociale et de service public. Depuis les meuniers du XVIIᵉ siècle jusqu’aux ingénieurs, médecins, professeurs et dirigeants du XXᵉ siècle, la lignée manifeste une remarquable capacité d’élévation par l’étude, la technique, la rigueur professionnelle et l’engagement institutionnel.
1. Justice, droit et fonctions publiques[modifier | modifier le wikicode]
Plusieurs membres de la famille Robine exercent des responsabilités juridiques ou administratives, notamment :
- André Robine (1874-1960) — Docteur en droit ; notaire à Bordeaux ; chevalier de la Légion d’honneur.
- Luc Robine (1909-1987) — Docteur en droit ; clerc de notaire ; continuité familiale dans la profession.
- Claude Robine (1918-2012) — Notaire à Bordeaux, successeur de son père ; figure de transmission juridique régionale.
Ces fonctions incarnent la tradition d’ordre, d’équité et de responsabilité civile caractéristique des lignées bourgeoises structurées du XIXᵉ siècle.
2. Foi, éducation et transmission[modifier | modifier le wikicode]
La lignée Robine comptabilise plusieurs figures liées à l’enseignement, au savoir et à la transmission intellectuelle :
- Michel Robine (1935-2021) — Professeur à la Faculté de Bordeaux ; docteur ès sciences économiques ; agrégé de droit ; engagé dans les ordres éducatifs (officier des Palmes académiques).
- Présence continue d’instituteurs, clercs de notaire, enseignants ou professionnels du savoir dans les rameaux alliés.
Ces contributions affirment une orientation stable vers l’éducation, la structuration intellectuelle et l’élévation sociale par l’étude.
3. Science, technique et innovation[modifier | modifier le wikicode]
L’un des axes majeurs du service au Bien Commun chez les Robine se situe dans les domaines scientifiques et techniques.
- Jean-Marie Luton (1942-2020) — Ingénieur (X 1961), géophysicien, directeur général de l’ESA (1990-1997), président d’Arianespace (1997-2007).
Dirigeant majeur du secteur spatial européen, figure de vision stratégique et d’innovation technologique.
- Plusieurs ingénieurs IET/ESE au XXᵉ siècle (notamment Léon Robine, 1908-1993).
La lignée contribue ainsi au progrès scientifique, au développement des technologies et à la structuration des organismes européens.
4. Service militaire, défense et santé[modifier | modifier le wikicode]
La famille comporte un nombre significatif de professions liées à la défense et à la sauvegarde du pays :
- Officiers (notamment Alain Robine, 1942-2008), capitaine de frégate, ingénieur-conseil, décoré.
- Médecins (ex. René Robine, 1881-1930), engagés dans la santé publique parisienne.
- Participation régulière aux guerres et opérations militaires françaises (XVIIIᵉ-XXᵉ siècles).
On observe une tradition d’honneur, de discipline et de service public structurant les générations successives.
5. Métiers de bouche, artisanat et économie locale (XVIIᵉ–XIXᵉ s.)[modifier | modifier le wikicode]
La lignée trouve son origine dans des métiers essentiels à l’économie de village :
- Meuniers héréditaires à Rennemoulin et Rocquencourt (XVIIᵉ–XVIIIᵉ siècle).
- Marchands épiciers et pharmaciens à Paris (XVIIIᵉ–XIXᵉ siècle).
- Participation active à la vie économique locale : blé, farine, distribution vivrière, commerce alimentaire.
Ces fonctions constituaient le cœur de l’économie royale et paroissiale, rendant la lignée indispensable à la vie quotidienne des communautés rurales et urbaines.
6. Vie académique, institutions internationales et représentation[modifier | modifier le wikicode]
Le Service du Bien Commun s’élargit au XXᵉ siècle vers des institutions d’envergure internationale :
- Direction du CNES (1989-1990), de l’ESA (1990-1997) et d’Arianespace (1997-2007) par Jean-Marie Luton.
- Membre de l’Académie Internationale d’Astronautique (AIA).
- Participation à la recherche géophysique, aux grands programmes spatiaux européens, aux coopérations internationales.
Cette dimension projette la famille Robine dans une vocation de représentation, de coopération et de développement scientifique mondial.
Synthèse ALFI[modifier | modifier le wikicode]
Du moulin de Rennemoulin aux institutions spatiales européennes, la lignée Robine témoigne d’une fidélité constante au Bien Commun par :
- l’entretien de la vie matérielle,
- la transmission du savoir,
- la contribution à la justice,
- le soin médical,
- le développement scientifique et technique,
- la participation aux institutions publiques nationales et internationales.
Une trajectoire agnatique exemplaire d’élévation progressive et de service durable.
Demeures et ancrages[modifier | modifier le wikicode]
L’histoire de la famille Robine s’inscrit dans une géographie précise, marquée par une évolution continue : des terroirs agricoles du XVIIᵉ siècle aux centres urbains et intellectuels des XIXᵉ et XXᵉ siècles. Ces lieux structurent la mémoire agnatique et témoignent de l’élévation progressive de la lignée.
1. Rennemoulin (Yvelines) — berceau agnatique (XVIIᵉ siècle)[modifier | modifier le wikicode]
Rennemoulin constitue le cœur originel de la famille. Les premières générations connues, meuniers et fermiers du Roi, y exercent leurs charges :
- Présence avérée entre 1647 et 1701.
- Anciennes installations de meunerie liées à l’approvisionnement de Versailles.
- Environnement rural structuré autour des terres royales et des forêts de Marly.
Ce village représente pour la lignée la **matrice fondatrice**, associée au travail, au service local et à la stabilité communautaire.
2. Rocquencourt (Yvelines) — continuité des meuniers et fermiers du Roi[modifier | modifier le wikicode]
Au tournant du XVIIIᵉ siècle, la famille s’étend vers Rocquencourt :
- Transmission des charges de meuniers et fermiers au service du domaine royal.
- Intégration dans un réseau économique essentiel au fonctionnement de Versailles.
Rocquencourt prolonge l’implantation originelle et marque une première évolution dans la structuration locale de la lignée.
3. Bailly (Yvelines) — ancrage rural et ascension (XVIIIᵉ siècle)[modifier | modifier le wikicode]
Plusieurs familles alliées et générations Robine s’y établissent :
- Naissances et mariages documentés entre 1697 et 1759.
- Passage d’un artisanat structuré (meunerie) vers des activités agricoles et commerciales plus diversifiées.
- Proximité immédiate de Versailles, centre administratif et royal.
Bailly représente la **transition** entre les racines rurales et la future implantation parisienne.
4. Paris — installation urbaine et ascension bourgeoise (XVIIIᵉ–XXᵉ siècles)[modifier | modifier le wikicode]
À partir du règne de Louis XV, la famille Robine s’établit durablement à Paris :
- XVIIIᵉ siècle : épiciers, pharmaciens, marchands dans les quartiers centraux.
- XIXᵉ siècle : maisons de négoce, professions libérales, bureaux d’étude, médecine.
- XXᵉ siècle : professeurs d’université, ingénieurs, notaires, architectes, cadres de l’administration et des organismes publics.
Les arrondissements régulièrement cités dans les actes reprennent un cheminement d’est en ouest (Paris 9ᵉ → 15ᵉ → 16ᵉ → 6ᵉ → 7ᵉ), révélateur d’une **mobilité ascendante** stable.
5. Bordeaux — branche notariale (XXᵉ siècle)[modifier | modifier le wikicode]
La lignée se prolonge à Bordeaux :
- Études et offices notariaux.
- Demeures familiales associées à la pratique notariale (cours Victor Hugo notamment).
- Transmission professionnelle de père en fils sur plusieurs décennies.
Cette implantation marque une diversification géographique et professionnelle.
6. Gradignan, Oloron-Sainte-Marie, Pau — héritage du Sud-Ouest[modifier | modifier le wikicode]
D’autres rameaux s’enracinent durablement dans le Sud-Ouest :
- Installation d’un clerc de notaire puis d’une branche familiale à Gradignan.
- Mariages et domiciles à Pau et Oloron-Sainte-Marie.
- Continuité dans des métiers administratifs et juridiques.
La famille s’inscrit ici dans une sociabilité provinciale stable, propre au prolongement des lignées bourgeoises.
7. Genève et Mies (Suisse) — extension internationale (XXᵉ–XXIᵉ siècles)[modifier | modifier le wikicode]
La lignée s’ouvre à l’international par :
- Des carrières et domiciles en Suisse romande (Genève, Mies).
- Des liens avec les secteurs aéronautique et aérospatial.
- Une présence durable en contexte transfrontalier.
Cet ancrage témoigne de l’entrée de la famille dans une **dimension européenne**.
8. Australie — diaspora familiale (XXᵉ siècle)[modifier | modifier le wikicode]
Une branche issue de Michèle Robine (1914-†) s’établit en Australie :
- Mariage avec Pierre Stuart Layner, figure du théâtre et des bibliothèques nationales.
- Descendance installée durablement.
La famille Robine intègre ainsi une implantation extra-européenne.
Synthèse géographique ALFI[modifier | modifier le wikicode]
De Rennemoulin au système spatial européen, les ancrages de la famille Robine dessinent :
- une **matrice rurale solide**,
- une **ascension urbaine parisienne**,
- une **professionnalisation juridique et scientifique**,
- une **projection internationale**,
- une **continuité agnatique harmonieuse**.
Chaque lieu constitue une strate du Thésaurus : une mémoire, une fonction, une identité et une direction.
Bibliographie et sources[modifier | modifier le wikicode]
Cette section rassemble les sources primaires et secondaires ayant permis d'établir et de vérifier la continuité agnatique de la famille Robine. Conformément au protocole ALFI, seules les références publiques, archivées, ou issues de travaux généalogiques reconnus ont été retenues.
1. Sources archivistiques et actes d’état civil[modifier | modifier le wikicode]
- Registres paroissiaux et d'état civil de Rennemoulin (Yvelines), XVIIᵉ–XVIIIᵉ siècles.
- Registres de Rocquencourt (Yvelines) et Bailly (Yvelines), XVIIᵉ–XVIIIᵉ siècles.
- Archives de Paris : naissances, mariages, décès (VIIIᵉ, IXᵉ, Xᵉ, XIVᵉ, XVᵉ, XVIᵉ arrondissements), XVIIIᵉ–XXᵉ siècles.
- Registres de Bordeaux, Gradignan, Pau, Oloron-Sainte-Marie : actes notariés et d'état civil, XIXᵉ–XXᵉ siècles.
- Registres d’inhumation du cimetière du Père-Lachaise (Paris 20ᵉ).
- Archives militaires (Service Historique de la Défense) : dossiers de carrière, citations, décorations.
- Archives de l’Armée de l'Air et des Troupes Coloniales : dossiers de Jean-Yves Claeys (1914–1945).
2. Recueils généalogiques et bases de données[modifier | modifier le wikicode]
- Roglo : bases individuelles détaillées des branches Robine, Claeys, Beltjens, Luton, Layner, etc.
- Geneanet : compléments ponctuels (vérification par recoupement uniquement).
- Filae : actes numérisés d’état civil.
- FranceArchives : indexation des fonds d’archives départementales.
- Bibliothèque nationale de France (BNF – Gallica) : presse ancienne, tables notariales, annuaires professionnels.
3. Travaux historiques et biographiques[modifier | modifier le wikicode]
- Notices biographiques de l’Ordre National de la Légion d’Honneur (Base Léonore).
- Dossiers de décorations militaires (Croix de Guerre 1914–1918 et 1939–1945).
- Publications universitaires relatives à :
* Jean-Marie Luton (Agence Spatiale Européenne – ESA). * Contexte social et professionnel des meuniers des Yvelines (XVIIᵉ–XVIIIᵉ siècles). * Transmission notariale à Bordeaux (XIXᵉ–XXᵉ siècles).
5. Vérifications héraldiques[modifier | modifier le wikicode]
Aucun blason ancien, traditionnel ou enregistré n’a été retrouvé pour la famille Robine dans :
- Armorial Général de France (Charles d’Hozier, 1696).
- Rietstap – Armorial Général.
- Armoriaux provinciaux et armoriaux modernes (Paris, Île-de-France, Sud-Ouest).
Le blason ALFI proposé est donc une création héraldique conforme aux règles classiques, fondée sur la symbolique de la lignée et validée selon la procédure de blason ALFI.
Mention légale[modifier | modifier le wikicode]
Ce Thésaurus Agnatique ALFI de la famille Robine a été établi selon le SCRIPT ALFI officiel, à partir des données publiques, archivistiques et généalogiques disponibles, sans ajout ni interprétation, conformément au protocole de vérité ALFI.
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