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= Thésaurus Agnatique ALFI – Famille Cléret de Langavant =
La famille '''Cleret de Langavant''' constitue une lignée d'ancienne noblesse et de haute bourgeoisie française, dont l'histoire articule un enracinement normand médiéval, une épopée coloniale et un engagement contemporain marqué par le service des armes, de la justice et de l'Église.


== Introduction ==
== Introduction ==
''Note de méthode (PROMPT VÉRITÉ) :'' le document Geneanet fourni (média « La famille Cléret de Langavant à travers les siècles 00 ») n’est pas intégralement consultable dans cet environnement (page web nécessitant JavaScript). Le présent thésaurus est donc établi '''uniquement''' à partir de la page effectivement accessible du document (aperçu « 00 »), sans ajout, sans extrapolation, et avec signalement explicite des limites.
Ce thésaurus synthétise les données issues du fonds documentaire ALFI. La lignée remonte aux '''Clarel''' du Cotentin. Au XIXe siècle, la branche actuelle prend une dimension nouvelle avec '''Raphaël Hyacinthe Cléret''' (1768-1846), maire d'Ancenis, qui adopte le nom additionnel « LANGAVANT » en exécution du testament de Jean Jacques Crosnier de Langavant, oncle de son épouse. La famille est caractérisée par une transmission rigoureuse des valeurs de service, comptant de nombreux chevaliers de la Légion d'Honneur et des officiers s'étant illustrés lors des deux conflits mondiaux.


D’après l’''aperçu'' consulté, la famille '''Cléret de Langavant''' est présentée comme une ancienne famille française, aux racines '''normandes''' et '''bretonnes''', demeurée subsistante jusqu’à l’époque contemporaine. Elle apparaît, dans la synthèse proposée, comme ayant donné des figures au service du Bien Commun dans des domaines variés : '''armes'', ''justice'', ''administration'', ''religion'' et ''vie civique''.
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Les origines sont rattachées à une lignée normande ancienne dite des '''Clérel / Clerel''' (ou '''Cleret'''), dont le texte fait dériver le nom d’un patronyme de type '''Clarel''', lui-même relié à une étymologie latine (''Clarus'' / ''Clarellus'') et à des implantations normandes (vallée du Saire, Cotentin), avec des prolongements vers Tocqueville (branche associée aux '''Clérel de Tocqueville'').
== Armoiries ==
[[Fichier:Blason-Cleret.jpg|thumb|center|250px|Blason de la famille Cléret de Langavant]]
 
'''Blasonnement :'''
''D’or, au chêne arraché de sinople, accompagné en chef de deux étoiles de sable, le tronc accosté de deux merlettes de même''.


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== Armoiries ==
== Chronologie agnatique et Figures de Service ==
[[Fichier:Blason-Cleret-de-Langavant.png|thumb|center|250px|Blason de la famille Cléret de Langavant (à téléverser)]]
 
=== Fondations et expansion (XVIIIe–XIXe siècles) ===
La lignée '''Cléret de Langavant''' s’affirme à partir de la fin du XVIIIᵉ siècle par l’accès aux responsabilités municipales, militaires et honorifiques. L’adoption du nom composé marque une volonté de continuité agnatique et mémorielle.
 
* '''Raphaël Hyacinthe Cléret de Langavant''' (1768–1846) 
Maire d’Ancenis, il incarne l’enracinement local et l’exercice des responsabilités civiles sous les régimes successifs de la Révolution, de l’Empire et de la Restauration. Il est à l’origine de la fixation du nom composé par alliance et legs, assurant la transmission du lignage dans une forme stabilisée.
 
* '''Jean-Jacques Cléret de Langavant''' (1810–1878) 
Capitaine de vaisseau puis général de brigade auxiliaire, il représente l’engagement militaire de haut niveau au service de l’État. Sa décoration de l’'''Ordre de l’Épée (Suède)''' atteste d’une reconnaissance internationale, signe du rayonnement de la France et de ses officiers au XIXᵉ siècle.
 
* '''Jules Aubin Cléret de Langavant''' (1831–1904) 
Chevalier de la '''Légion d’honneur''' (1880), il s’inscrit dans la continuité du service honorifique et administratif, participant au maintien du prestige familial dans les institutions nationales.
 
=== Branche militaire et civique (fin XIXe – début XXe siècles) ===
À la charnière des XIXᵉ et XXᵉ siècles, la famille conjugue engagement militaire, vie associative et responsabilités civiles, traduisant une conception active du devoir.
 
* '''Étienne George Cléret de Langavant''' (né en 1854) 
Chevalier de la '''Légion d’honneur'''. Il fut trésorier du '''syndicat de la presse militaire''', contribuant à la diffusion et à la structuration de l’information stratégique et institutionnelle. Il exerça également la fonction de président d’honneur de la '''Société d’excursions des amateurs de photographie''', témoignant d’un engagement culturel et scientifique au service du public.


'''Blasonnement (tel que donné par la source consultée) :'''
* '''Joseph Marie Jean Cléret de Langavant''' (1859–1934) 
''D’or, au chêne arraché de sinople, accompagné en chef de deux étoiles de sable, le tronc accosté de deux merlettes de même.''
Chef de bataillon, il se distingua par une position de conscience lors des '''Inventaires''' consécutifs à la séparation de l’Église et de l’État, refusant d’y procéder. Cette décision entraîna sa révocation de l’armée. Il reprit néanmoins volontairement du service dès '''1914''', illustrant une conception du devoir fondée sur la fidélité à la nation et à la conscience personnelle.


'''Lecture héraldique (strictement descriptive) :''' l’écu est d’or, chargé d’un chêne arraché de sinople (avec racines apparentes), accompagné en chef de deux étoiles de sable, et avec deux merlettes de sable disposées de part et d’autre du tronc. 
* '''Jean Cléret de Langavant''' (1887–1961)
Cette composition associe un symbole végétal central (le chêne) à des signes de distinction en chef (deux étoiles) et à deux figures d’oiseaux stylisés (merlettes), selon une ordonnance équilibrée.
Ingénieur diplômé de l’'''École Centrale de Paris''' (promotion 1911), il incarne le service du Bien Commun par la compétence technique et la contribution au développement industriel et économique de la France.


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* '''Anna Cléret de Langavant''' (1888–1968) 
Restée célibataire, elle appartient à la génération témoin des mutations sociales et familiales du XXᵉ siècle, conservant la mémoire et la continuité du lignage.


== Chronologie agnatique ==
=== Les héros de la Grande Guerre ===
''Note de méthode :'' la page consultée constitue un ''aperçu'' historique et n’offre pas (dans l’extrait accessible) de tableau généalogique complet. La chronologie ci-dessous reprend donc '''uniquement''' les jalons et figures explicitement cités.
La Première Guerre mondiale constitue un moment de sacrifice majeur pour la famille Cléret de Langavant, plusieurs de ses membres tombant au champ d’honneur.


* '''Temps anciens (référence mémorielle)''' : mention d’un '''Guillaume Clarel''', présenté comme chevalier normand et compagnon du Conquérant à la bataille d’Hastings (1066).
* '''Louis Cléret de Langavant''' (1890–1914)
* '''XIVe siècle''' : la source indique l’apparition d’une forme « Clerel » (liée à l’évolution de prononciation), et une installation en Normandie.
Sous-lieutenant au '''64ᵉ régiment d’infanterie''', il est cité pour sa « très brillante conduite à l’assaut d’un village le 22 août ». Il tombe en tête de ses hommes, premier officier de sa compagnie tué au combat, incarnant le sacrifice ultime dès les premiers engagements du conflit.
* '''XIVe–XVIe siècles''' : implantations normandes indiquées (Manche / Cotentin / Val de Saire), avec des successions attestées « à la fin du XIVe siècle » dans le nord du Cotentin, et une branche solidement ancrée dans le Val de Saire (Barfleur, Gatteville, Montfarville).
* '''XVIe–XVIIIe siècles''' : mention d’un déplacement et d’une implantation à '''Tocqueville''' (Manche) pour la branche dite des Clérel de Tocqueville, avec évocation d’'''Alexis Clérel de Tocqueville''' comme figure associée à cette branche.
* '''XVIIe siècle''' : la source cite, pour la famille, un '''conseiller du roi et procureur au siège de l’amirauté de Barfleur'''.
* '''Époques moderne et contemporaine (jalons de service)''' :
** mention d’un '''procureur général à Sainte-Lucie''', puis '''maire d’Ancenis''' ;
** mention d’un '''conseiller à la Cour de Guadeloupe''' ;
** mention d’un '''général de brigade''' et '''commandeur de la Légion d’Honneur en 1871''' ;
** mention d’un '''évêque de Laval''' ;
** mention, au XXe siècle, d’un '''capitaine d’infanterie à Saint-Malo''' devenu '''chef de bataillon''' durant la Première Guerre mondiale, indiqué comme '''officier de la Légion d’Honneur''' et '''titulaire de la Croix de guerre 1914-1918''' ;
** mention de '''trois fils tombés au combat pour la France''' et d’'''un fils devenu évêque de La Réunion'''.


'''Personnes explicitement taguées sur la page Geneanet (sans précisions biographiques dans l’extrait consulté) :''' 
** Son épouse, '''Isabelle Dessalles''' (1893–1926), fit l’objet d’un poème élégiaque de son père '''François des Salles''' après son décès prématuré, témoignant de la mémoire familiale et littéraire du deuil.
* Cléret de Langavant : '''Joseph''', '''François''', '''Jean-Jacques'''. 
* Cléret : '''Raphaël Hyacinthe'''. 
* Clerel : '''Jacques'''. 
* Clarel : '''Guillaume'''.


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* '''Ferdinand Cléret de Langavant''' (1893–1915) 
Blessé au combat près d’Arras, il meurt des suites de ses blessures, s’inscrivant parmi les figures du sacrifice familial durant la Grande Guerre.


== Engagement au service du Bien Commun ==
=== Marine et Église ===
La source consultée décrit une continuité de services rendus, relevant de la tradition de responsabilité : service du souverain, service des institutions locales, service militaire, et service ecclésial. Les éléments ci-dessous reprennent uniquement ce qui est énoncé.
La lignée se prolonge par un double engagement au service de l’État et de l’Église, illustrant la diversité des vocations.


=== Justice & transmission ===
* '''Jacques Cléret de Langavant''' (1894–1929) 
* '''Conseiller du roi''' et '''procureur''' (au siège de l’amirauté de Barfleur) : exercice de fonctions de justice et de régulation, au cœur d’un système portuaire et maritime.
Lieutenant de vaisseau, second du sous-marin '''Astrée''' en 1921, il participe au renouveau de la marine française dans l’entre-deux-guerres. Son épouse, '''Anne Poinçon de La Blanchardière''', décédée en 1973, perpétua la mémoire familiale.
* '''Procureur général''' (mentionné à Sainte-Lucie) : rôle de représentation et de garantie de l’ordre juridique dans un cadre institutionnel.
Ces fonctions signalent une présence de la lignée dans les rouages du droit et de l’administration, au service de la continuité civile.


=== Foi & clergé ===
* '''François Cléret de Langavant''' (1896–1991) 
* La source mentionne un '''évêque de Laval'''.
Évêque de '''Saint-Denis de La Réunion''', il représente le service spirituel et pastoral au sein de l’Église catholique, prolongeant l’engagement du lignage dans une dimension religieuse et missionnaire, au service des fidèles et des territoires ultramarins.
* Elle mentionne également '''un fils devenu évêque de La Réunion'''.
Ces éléments expriment une dimension religieuse et pastorale, inscrite dans le long terme, et orientée vers la conduite des âmes et la structuration spirituelle des communautés.


=== Service militaire & public ===
== Engagement au service du Bien Commun ==
* La source mentionne un '''général de brigade''' (et, pour 1871, la qualité de '''commandeur de la Légion d’Honneur''').
* Elle mentionne, au XXe siècle, un '''capitaine d’infanterie à Saint-Malo''' devenu '''chef de bataillon''' pendant la Première Guerre mondiale, décoré ('''Légion d’Honneur''', '''Croix de guerre 1914-1918'').
* Elle mentionne enfin '''trois fils tombés au combat pour la France'''.
L’ensemble dessine une fidélité au service armé et à la protection de la communauté nationale.


=== Culture & sciences ===
=== Honneurs et Distinctions Contemporaines ===
''Aucun élément explicite relatif aux arts, aux sciences ou à l’enseignement n’apparaît dans l’extrait consulté.''
* '''Antoinette Cleret de Langavant''' : Chevalier de la Légion d'Honneur.
(L’ALFI indique donc : '''Je ne sais pas''' à ce stade, faute de données vérifiables dans la source accessible.)
* '''Rémy Ménager''' (époux d'Antoinette) : Diplômé de l'EDHEC, il est '''Chevalier de Grand Croix de l'Ordre Équestre du Saint Sépulcre de Jérusalem'''.
* '''Jean-Pierre Gourdon''' (†2016) : Ancien élève de l'École Polytechnique (X65).
* '''Bertrand de Buyer''' (n. 1957) : Diplômé de l'ESSEC.


=== Philanthropie & initiatives sociales ===
=== In Memoriam ===
''Aucun élément explicite relatif à une œuvre philanthropique identifiée n’apparaît dans l’extrait consulté.''
* '''Gérard Cleret de Langavant (1929-2012)''' : Obsèques célébrées à Sainte-Eanne.
(Conclusion identique : '''Je ne sais pas''' à ce stade, faute de données vérifiables dans la source accessible.)
* '''Henry Cleret de Langavant (1929-2018)''' : Obsèques à la chapelle de Chevilly.
* '''Jacqueline Cleret de Langavant (1932-2021)''' : Obsèques en la cathédrale Saint-Louis de Versailles.
* '''Olivier de Saint-Just d'Autingues (1951-2017)''' : Inhumé à Sainte-Eanne.


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== Demeures et ancrages ==
== Liste des principales alliances ==
Les ancrages géographiques cités dans l’extrait consulté s’organisent autour d’un socle normand ancien, avec prolongements civils et ecclésiaux.
 
Les alliances contractées par la famille '''Cléret de Langavant''' participent à la continuité agnatique du lignage et à son insertion durable dans les milieux civils, militaires, intellectuels et spirituels. Elles témoignent d’une politique matrimoniale fondée sur l’enracinement, la transmission et le service du Bien Commun.
 
* '''Dessalles''' (1846 & 1913) 
Alliance marquante à deux générations, associée à la mémoire littéraire et familiale. Elle est notamment liée à la figure d’'''Isabelle Dessalles''' (1893–1926), épouse de '''Louis Cléret de Langavant''' (1890–1914), dont le décès inspira un poème élégiaque de son père '''François des Salles'''. Cette alliance inscrit la lignée dans une tradition de culture, de mémoire et de transmission.


=== Normandie (socle ancien) ===
* '''Bonnin de La Bonninière''' (1886)
* '''Jumièges''' (proximité de Rouen) : mention d’une implantation ancienne.
Alliance de la fin du XIXᵉ siècle, contribuant à l’ancrage social et familial du lignage dans les élites civiles françaises, à une période de structuration institutionnelle et administrative forte.
* '''Rampan''' (près de Saint-Lô) : installation indiquée pour une phase médiévale.
* '''Cotentin / Val de Saire''' : ancrage fortement souligné.
** '''Barfleur''' ; '''Gatteville''' ; '''Montfarville''' ; '''Quettehou''' ; '''Sortosville''' (cités comme lieux d’implantation et de possessions).
* '''Tocqueville''' : lieu associé à la branche des Clérel de Tocqueville (et à la figure d’Alexis).


=== Bretagne et France urbaine ===
* '''de Buor de Villeneuve''' (1913) 
* '''Saint-Malo''' : mention explicite (capitaine d’infanterie ; alliance au début du XXe siècle selon le texte).
Contractée à la veille de la Première Guerre mondiale, cette alliance s’inscrit dans un contexte de mobilisation nationale et de recomposition des lignages au début du XXᵉ siècle.
* '''Ancenis''' : mention explicite (maire d’Ancenis).


=== Outre-mer (cadres de service) ===
* '''Poinçon de La Blanchardière''' (1919)
* '''Sainte-Lucie''' : mention explicite (procureur général).
Alliance issue de l’après-guerre, associée à '''Jacques Cléret de Langavant''' (1894–1929), lieutenant de vaisseau. Elle participe à la continuité familiale dans l’entre-deux-guerres et au maintien des réseaux maritimes et militaires.
* '''Guadeloupe''' : mention explicite (conseiller à la Cour de Guadeloupe).
* '''La Réunion''' : mention explicite (un fils devenu évêque de La Réunion).


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* '''de Buyer''' (XXᵉ siècle – ESSEC) 
Alliance contemporaine illustrant l’ouverture du lignage aux élites économiques et managériales, notamment par la formation au sein des grandes écoles de commerce françaises.


== Bibliographie et sources ==
* '''Gourdon''' (XXᵉ siècle – École polytechnique)   
* '''Geneanet (média public)''' : ''La famille Cléret de Langavant à travers les siècles 00'' (consulté via page média et image du document). URL : https://www.geneanet.org/media/public/la-famille-cleret-de-langavant-a-travers-les-siecles-00-74623734 (consulté le 16 décembre 2025).  
Alliance marquant l’inscription du lignage dans le champ scientifique et technique, en lien avec les grands corps et les formations d’excellence de l’État.
''Remarque :'' seul l’aperçu accessible sans JavaScript a pu être exploité dans cet environnement.


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* '''Ménager''' (XXᵉ siècle – EDHEC, Ordre du Saint-Sépulcre) 
Alliance associant engagement économique et dimension spirituelle, à travers la formation dans une grande école de commerce et l’appartenance à un ordre chevaleresque à vocation religieuse et caritative.


== Conclusion ==
* '''de Saint-Just d’Autingues'''   
Sur la base des éléments effectivement vérifiables dans l’extrait consulté, la famille '''Cléret de Langavant''' est présentée comme un lignage ancien, enraciné en Normandie, et marqué par une continuité de services rendus : justice et administration, engagement militaire, et vocations ecclésiales.  
Alliance s’inscrivant dans la continuité nobiliaire et historique, contribuant au maintien des liens entre lignages anciens et à la transmission d’un héritage de service et de mémoire.
Le blasonnement transmis par la source, centré sur le chêne, les étoiles et les merlettes, fournit une signature héraldique stable, appelée à être documentée plus avant lorsque la totalité du corpus (pages suivantes du document) pourra être consultée.


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Ces alliances, prises dans leur ensemble, traduisent une continuité cohérente : 
elles ne constituent pas une juxtaposition de noms, mais un réseau familial structuré, orienté vers le service militaire, civil, intellectuel, économique et spirituel, au fil des générations.


== Mention légale ==
== Mention légale ==
Texte établi dans le cadre du '''Thésaurus Agnatique ALFI''', selon le '''SCRIPT ALFI harmonisé officiel''' : structuration canonique, fidélité aux données accessibles, absence d’invention, et signalement explicite des informations non vérifiables dans la source consultée.   
Texte établi dans le cadre du '''Thésaurus Agnatique ALFI'''.   
'''Attribution :''' A.L.F.I. – Association des Lignages de France et de l’International.   
'''Attribution :''' A.L.F.I. – Association des Lignages de France et de l’International.   
'''Licence :''' CC BY-SA 4.0 (reproduction et adaptation autorisées avec mention de la source et partage dans les mêmes conditions).
'''Licence :''' CC BY-SA 4.0.
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Dernière version du 18 décembre 2025 à 10:22

La famille Cleret de Langavant constitue une lignée d'ancienne noblesse et de haute bourgeoisie française, dont l'histoire articule un enracinement normand médiéval, une épopée coloniale et un engagement contemporain marqué par le service des armes, de la justice et de l'Église.

Introduction[modifier | modifier le wikicode]

Ce thésaurus synthétise les données issues du fonds documentaire ALFI. La lignée remonte aux Clarel du Cotentin. Au XIXe siècle, la branche actuelle prend une dimension nouvelle avec Raphaël Hyacinthe Cléret (1768-1846), maire d'Ancenis, qui adopte le nom additionnel « LANGAVANT » en exécution du testament de Jean Jacques Crosnier de Langavant, oncle de son épouse. La famille est caractérisée par une transmission rigoureuse des valeurs de service, comptant de nombreux chevaliers de la Légion d'Honneur et des officiers s'étant illustrés lors des deux conflits mondiaux.


Armoiries[modifier | modifier le wikicode]

Blason de la famille Cléret de Langavant

Blasonnement : D’or, au chêne arraché de sinople, accompagné en chef de deux étoiles de sable, le tronc accosté de deux merlettes de même.


Chronologie agnatique et Figures de Service[modifier | modifier le wikicode]

Fondations et expansion (XVIIIe–XIXe siècles)[modifier | modifier le wikicode]

La lignée Cléret de Langavant s’affirme à partir de la fin du XVIIIᵉ siècle par l’accès aux responsabilités municipales, militaires et honorifiques. L’adoption du nom composé marque une volonté de continuité agnatique et mémorielle.

  • Raphaël Hyacinthe Cléret de Langavant (1768–1846)

Maire d’Ancenis, il incarne l’enracinement local et l’exercice des responsabilités civiles sous les régimes successifs de la Révolution, de l’Empire et de la Restauration. Il est à l’origine de la fixation du nom composé par alliance et legs, assurant la transmission du lignage dans une forme stabilisée.

  • Jean-Jacques Cléret de Langavant (1810–1878)

Capitaine de vaisseau puis général de brigade auxiliaire, il représente l’engagement militaire de haut niveau au service de l’État. Sa décoration de l’Ordre de l’Épée (Suède) atteste d’une reconnaissance internationale, signe du rayonnement de la France et de ses officiers au XIXᵉ siècle.

  • Jules Aubin Cléret de Langavant (1831–1904)

Chevalier de la Légion d’honneur (1880), il s’inscrit dans la continuité du service honorifique et administratif, participant au maintien du prestige familial dans les institutions nationales.

Branche militaire et civique (fin XIXe – début XXe siècles)[modifier | modifier le wikicode]

À la charnière des XIXᵉ et XXᵉ siècles, la famille conjugue engagement militaire, vie associative et responsabilités civiles, traduisant une conception active du devoir.

  • Étienne George Cléret de Langavant (né en 1854)

Chevalier de la Légion d’honneur. Il fut trésorier du syndicat de la presse militaire, contribuant à la diffusion et à la structuration de l’information stratégique et institutionnelle. Il exerça également la fonction de président d’honneur de la Société d’excursions des amateurs de photographie, témoignant d’un engagement culturel et scientifique au service du public.

  • Joseph Marie Jean Cléret de Langavant (1859–1934)

Chef de bataillon, il se distingua par une position de conscience lors des Inventaires consécutifs à la séparation de l’Église et de l’État, refusant d’y procéder. Cette décision entraîna sa révocation de l’armée. Il reprit néanmoins volontairement du service dès 1914, illustrant une conception du devoir fondée sur la fidélité à la nation et à la conscience personnelle.

  • Jean Cléret de Langavant (1887–1961)

Ingénieur diplômé de l’École Centrale de Paris (promotion 1911), il incarne le service du Bien Commun par la compétence technique et la contribution au développement industriel et économique de la France.

  • Anna Cléret de Langavant (1888–1968)

Restée célibataire, elle appartient à la génération témoin des mutations sociales et familiales du XXᵉ siècle, conservant la mémoire et la continuité du lignage.

Les héros de la Grande Guerre[modifier | modifier le wikicode]

La Première Guerre mondiale constitue un moment de sacrifice majeur pour la famille Cléret de Langavant, plusieurs de ses membres tombant au champ d’honneur.

  • Louis Cléret de Langavant (1890–1914)

Sous-lieutenant au 64ᵉ régiment d’infanterie, il est cité pour sa « très brillante conduite à l’assaut d’un village le 22 août ». Il tombe en tête de ses hommes, premier officier de sa compagnie tué au combat, incarnant le sacrifice ultime dès les premiers engagements du conflit.

    • Son épouse, Isabelle Dessalles (1893–1926), fit l’objet d’un poème élégiaque de son père François des Salles après son décès prématuré, témoignant de la mémoire familiale et littéraire du deuil.
  • Ferdinand Cléret de Langavant (1893–1915)

Blessé au combat près d’Arras, il meurt des suites de ses blessures, s’inscrivant parmi les figures du sacrifice familial durant la Grande Guerre.

Marine et Église[modifier | modifier le wikicode]

La lignée se prolonge par un double engagement au service de l’État et de l’Église, illustrant la diversité des vocations.

  • Jacques Cléret de Langavant (1894–1929)

Lieutenant de vaisseau, second du sous-marin Astrée en 1921, il participe au renouveau de la marine française dans l’entre-deux-guerres. Son épouse, Anne Poinçon de La Blanchardière, décédée en 1973, perpétua la mémoire familiale.

  • François Cléret de Langavant (1896–1991)

Évêque de Saint-Denis de La Réunion, il représente le service spirituel et pastoral au sein de l’Église catholique, prolongeant l’engagement du lignage dans une dimension religieuse et missionnaire, au service des fidèles et des territoires ultramarins.

Engagement au service du Bien Commun[modifier | modifier le wikicode]

Honneurs et Distinctions Contemporaines[modifier | modifier le wikicode]

  • Antoinette Cleret de Langavant : Chevalier de la Légion d'Honneur.
  • Rémy Ménager (époux d'Antoinette) : Diplômé de l'EDHEC, il est Chevalier de Grand Croix de l'Ordre Équestre du Saint Sépulcre de Jérusalem.
  • Jean-Pierre Gourdon (†2016) : Ancien élève de l'École Polytechnique (X65).
  • Bertrand de Buyer (n. 1957) : Diplômé de l'ESSEC.

In Memoriam[modifier | modifier le wikicode]

  • Gérard Cleret de Langavant (1929-2012) : Obsèques célébrées à Sainte-Eanne.
  • Henry Cleret de Langavant (1929-2018) : Obsèques à la chapelle de Chevilly.
  • Jacqueline Cleret de Langavant (1932-2021) : Obsèques en la cathédrale Saint-Louis de Versailles.
  • Olivier de Saint-Just d'Autingues (1951-2017) : Inhumé à Sainte-Eanne.

Liste des principales alliances[modifier | modifier le wikicode]

Les alliances contractées par la famille Cléret de Langavant participent à la continuité agnatique du lignage et à son insertion durable dans les milieux civils, militaires, intellectuels et spirituels. Elles témoignent d’une politique matrimoniale fondée sur l’enracinement, la transmission et le service du Bien Commun.

  • Dessalles (1846 & 1913)

Alliance marquante à deux générations, associée à la mémoire littéraire et familiale. Elle est notamment liée à la figure d’Isabelle Dessalles (1893–1926), épouse de Louis Cléret de Langavant (1890–1914), dont le décès inspira un poème élégiaque de son père François des Salles. Cette alliance inscrit la lignée dans une tradition de culture, de mémoire et de transmission.

  • Bonnin de La Bonninière (1886)

Alliance de la fin du XIXᵉ siècle, contribuant à l’ancrage social et familial du lignage dans les élites civiles françaises, à une période de structuration institutionnelle et administrative forte.

  • de Buor de Villeneuve (1913)

Contractée à la veille de la Première Guerre mondiale, cette alliance s’inscrit dans un contexte de mobilisation nationale et de recomposition des lignages au début du XXᵉ siècle.

  • Poinçon de La Blanchardière (1919)

Alliance issue de l’après-guerre, associée à Jacques Cléret de Langavant (1894–1929), lieutenant de vaisseau. Elle participe à la continuité familiale dans l’entre-deux-guerres et au maintien des réseaux maritimes et militaires.

  • de Buyer (XXᵉ siècle – ESSEC)

Alliance contemporaine illustrant l’ouverture du lignage aux élites économiques et managériales, notamment par la formation au sein des grandes écoles de commerce françaises.

  • Gourdon (XXᵉ siècle – École polytechnique)

Alliance marquant l’inscription du lignage dans le champ scientifique et technique, en lien avec les grands corps et les formations d’excellence de l’État.

  • Ménager (XXᵉ siècle – EDHEC, Ordre du Saint-Sépulcre)

Alliance associant engagement économique et dimension spirituelle, à travers la formation dans une grande école de commerce et l’appartenance à un ordre chevaleresque à vocation religieuse et caritative.

  • de Saint-Just d’Autingues

Alliance s’inscrivant dans la continuité nobiliaire et historique, contribuant au maintien des liens entre lignages anciens et à la transmission d’un héritage de service et de mémoire.


Ces alliances, prises dans leur ensemble, traduisent une continuité cohérente : elles ne constituent pas une juxtaposition de noms, mais un réseau familial structuré, orienté vers le service militaire, civil, intellectuel, économique et spirituel, au fil des générations.

Mention légale[modifier | modifier le wikicode]

Texte établi dans le cadre du Thésaurus Agnatique ALFI. Attribution : A.L.F.I. – Association des Lignages de France et de l’International. Licence : CC BY-SA 4.0.