Thesaurus de la famille OULTREMONT d'

Introduction

La famille d’Oultremont est l’une des plus anciennes lignées nobles de la principauté de Liège. Issue des seigneurs de Warnant en Hesbaye, elle est attestée dès le XIIIᵉ siècle et s’illustre durant huit siècles dans l’administration, la politique, l’armée, l’Église et la diplomatie.

Originaire d’une terre située « outre les monts », selon la tradition croisée, la lignée a bâti son nom, son identité et son autorité autour du Château d’Oultremont, établi près de Warnant. Famille d’ancienne noblesse, elle est titrée Comte du Saint-Empire en 1731 par l’Empereur Charles VI, titre confirmé par le Roi Guillaume Ier des Pays-Bas en 1816.

Armoiries

Armoiries traditionnelles de la famille d’Oultremont (selon la tradition héraldique)

Blasonnement

Coupé : au 1 de gueules, au 2 de sable, au lion d’argent armé, lampassé et couronné d’or.

Devise

Nobilitas Virtute Nititur — « La noblesse se distingue par la vertu ».

Cri de guerre

Oultremont

Vérification héraldique

Les armoiries ci-dessus sont celles historiquement portées par la famille d’Oultremont, telles que reproduites dans les armoriaux belges et liégeois, ainsi que dans les annuaires de la noblesse du Royaume de Belgique.

Chronologie agnatique

La lignée agnatique d’Oultremont s’étend du XIIIᵉ siècle à nos jours, structurée autour des seigneurs de Warnant, du comté de Moha et des charges héréditaires de la principauté de Liège. (Arbre détaillé disponible sur demande — section en cours d’enrichissement dans le cadre du programme ALFI.)

Engagement au service du Bien Commun

1. Administration, justice et gouvernement

La famille d’Oultremont occupe pendant plusieurs siècles les plus hautes charges de la principauté de Liège, puis de la Belgique.

• Arnould de Warnant (m. 1398) — Échevin de Huy et Wanze ; Grand bailli héréditaire de Moha.
• Jean Hustin II d'Oultremont (1440-1502) — Premier Bourgmestre de Liège issu de la famille.
• Jean-Hustin IV d'Oultremont (1495-1581) — Grand-mayeur de Huy ; Gouverneur du château.
• Jean-Baptiste François d'Oultremont (1672-1735) — Bourgmestre de Liège ; Réviseur du Tribunal des XXII ; Comte du Saint-Empire.
• Émile I d'Oultremont (1787-1851) — Membre du Congrès national ; Sénateur ; Ministre plénipotentiaire ; cofondateur de la Belgique moderne.
• John d'Oultremont (1848-1917) — Grand Maréchal de la Cour du Roi Léopold II.
• Adhémar d'Oultremont (1845-1910) — Diplomate ; Membre de la Chambre des représentants.
• Adrien d'Oultremont (1918-2005) — Bourgmestre d’Hélécine.
• Georges d'Oultremont (1916-1993) — Bourgmestre d’Oteppe.

2. Service militaire et défense

La famille compte de très nombreux officiers, héros de guerre, martyrs et décorés.

• Jacques Barthélémy d’Oultremont (1526-1590) — Chevalier de l’Ordre de Malte ; Officier à Lépante (1571).
• Ferdinand II d’Oultremont (1792-1814) — Officier de cavalerie ; mort au combat.
• Henri d’Oultremont (1866-1914) — Major-adjoint ; tué héroïquement à l’Yser.
• Yves d’Oultremont (1894-1938) — Autos-canons belges (WWI) ; campagnes de Russie ; audience du Tsar Nicolas II.
• Georges d’Oultremont (1916-1993) — Capitaine-commandant SAS ; parachuté deux fois ; premier soldat allié à atteindre la Baltique en 1945.
• Théodore d’Oultremont (1914-2010) — Croix de Guerre ; Bronze Star (USA).
• Humbert d'Oultremont (1928-1995) — Général de brigade, aviateur.

3. Foi, clergé et vie spirituelle

• Charles-Nicolas d'Oultremont (1716-1771) — Prince-Évêque de Liège.
• Gérard d'Oultremont (1535-) — Chanoine de Huy ; restaurateur de l’Hospice d’Oultremont.
• Jean-Baptiste d'Oultremont (1606-1681) — Chanoine ; rendu à la vie civile par dispense papale pour assurer la continuité de la lignée.
• Émilie d'Oultremont (1818-1878) — Fondatrice des Sœurs de Marie-Réparatrice ; béatifiée par Jean-Paul II (1997).
• Stéphane d’Oultremont — Prieur de Maredsous ; maître de chœur.

4. Diplomatie, Cour, arts et sports

• John d’Oultremont — Grand Maréchal de la Cour.
• Comtesse Élisabeth d’Oultremont — Dame d’honneur de la future Reine Élisabeth.
• Comtesse Henriette d’Oultremont de Wégimont — Seconde épouse du Roi Guillaume Ier des Pays-Bas.
• Hadelin d’Oultremont — Grand maître de la Maison du Duc de Brabant ; cofondateur de la Fédération Aéronautique Internationale.
• Herman d’Oultremont — Médaillé olympique (équitation, 1920).
• Joseph d’Oultremont — Président des fédérations belges de hockey et de football.

Demeures et ancrages

La famille possède ou a possédé de nombreux châteaux et domaines majeurs de Belgique.

Châteaux d’origine (Hesbaye / Liège)

• Château d’Oultremont — berceau de la lignée.
• Château de Warfusée — acquis par alliance Bavière de Schagen (1707).
• Château de Wégimont.
• Tour d’Oultremont et Hospice d’Oultremont (Huy).

Demeures issues des alliances

• Château de Duras — héritage de la famille Vandernoot.
• Château de La Berlière.
• Château de Presles.
• Château de Ham-sur-Heure.
• Château d’Hélécine.

Ces demeures constituent un réseau territorial cohérent, révélant l’étendue historique de l’influence familiale.

Conclusion

La famille d’Oultremont incarne l’une des grandes lignées fondatrices de l’histoire liégeoise et belge. Son influence s’étend sur huit siècles, touchant à la fois la politique, l’administration, le sacré, la guerre, la diplomatie et les arts. Par sa devise, Nobilitas Virtute Nititur, elle exprime la vocation intime de la noblesse européenne : unir l’héritage, la responsabilité, le service et l’honneur.

Mention légale

Ce thésaurus ALFI est produit selon la méthode officielle SCRIPT ALFI. Texte, structure et organisation : © ALFI — licence CC BY-SA 4.0. Sources : données fournies par l’utilisateur ; éléments historiques publics.

Thésaurus Agnatique ALFI – Famille d’Oultremont

Introduction

La famille d’Oultremont compte parmi les plus anciennes lignées de la noblesse de la principauté de Liège. Issue des seigneurs de Warnant, en pleine Hesbaye liégeoise, elle est attestée dès le XIIIᵉ siècle et s’illustre sans interruption, durant près de huit siècles, dans l’administration, la politique, l’armée, l’Église et la diplomatie.

Selon la tradition familiale, le nom apparaît lorsque l’un des ancêtres revient des Croisades « d’outre les monts », établissant une résidence fortifiée à l’écart du village de Warnant. Cette implantation donne naissance au château d’Oultremont, berceau symbolique et politique de la lignée, d’où sont issus les hauts dignitaires qui marqueront l’histoire du pays de Liège.

Famille de noblesse immémoriale, les d’Oultremont voient leur ancien statut confirmé et élevé lorsque l’empereur Charles VI leur confère en 1731 le titre héréditaire de comte du Saint-Empire, reconnaissance solennelle de leur rang, de leurs services et de leur rôle dans les institutions de la principauté. Ce titre est ensuite confirmé en 1816 par le roi Guillaume Ier des Pays-Bas, consolidant la place de la famille dans l’aristocratie des Pays-Bas méridionaux, puis de la Belgique.

Par son ancienneté, son enracinement territorial, l’étendue de ses charges et l’influence durable de ses membres, la maison d’Oultremont représente un exemple accompli de continuité lignagère fondée sur le service, l’autorité locale et la fidélité aux principes du Bien Commun.

Armoiries, devise et cri

Fichier:Blason Oultremont historique.png

Armes traditionnelles de la famille d’Oultremont

Blasonnement traditionnel

Coupé de gueules sur sable au lion d’argent, armé, lampassé et couronné d’or.

Ces armoiries, portées de longue date par la famille d’Oultremont, appartiennent à la tradition héraldique de la principauté de Liège et sont reprises ici à titre historique. Elles ne constituent pas une création ALFI, mais l’exact rappel des armes déjà connues et publiées de la maison.

Symbolique

• Le champ de gueules renvoie au courage, à l’énergie politique et à l’engagement dans les charges publiques et militaires.
• Le champ de sable évoque la fermeté, la gravité du gouvernement et l’attachement à la terre d’origine.
• Le lion d’argent couronné d’or figure la noblesse ancienne, la pureté de la lignée et l’autorité exercée au service du pays ; sa couronne marque la dignité comtale et les hautes charges princières et royales.
• Les griffes et la langue d’or soulignent la vaillance au combat, la capacité à défendre le territoire et à affirmer la parole de la maison dans les instances politiques et diplomatiques.

Devise

Nobilitas virtute nititur – « La noblesse s’appuie sur la vertu, se distingue par la force de l’âme. »

Cri

Oultremont ! – cri d’armes et de ralliement, rappelant à la fois le nom, l’origine « d’outre les monts » et la vocation guerrière et politique de la lignée.

Chronologie agnatique et engagement au service du Bien Commun

1. Administration, politique et justice (Pays de Liège, Pays-Bas, Belgique)

Dès la fin du Moyen Âge, les d’Oultremont occupent des charges municipales, judiciaires et princières dans la principauté de Liège. Ils deviennent échevins, bourgmestres, grands baillis, puis, à l’époque contemporaine, parlementaires, diplomates et ministres, accompagnant la naissance de la Belgique moderne.

• Arnould de Warnant († 1398) – Échevin de Huy et de Wanze, grand bailli héréditaire de Moha. Sa charge de bailli, transmise durant quatre siècles, manifeste le rôle de gardien de l’ordre public et de l’autorité princière.
• Jean Hustin II d’Oultremont (1440-1502) – Premier bourgmestre de Liège issu de la famille (1491), grand bailli héréditaire de Moha, pivot entre le pouvoir urbain et la principauté.
• Jean-Hustin IV d’Oultremont (1495-1581) – Grand-mayeur de Huy (1547-1557), gouverneur de la ville et du château, garant de la défense et de l’administration de la cité.
• Jean-Baptiste François d’Oultremont (1672-1735) – Bourgmestre de Liège (1711), réviseur du Tribunal des XXII, comte du Saint-Empire (1704) ; figure majeure de la haute magistrature liégeoise.
• Émile Iᵉʳ d’Oultremont (1787-1851) – Membre du Congrès national belge, sénateur, ministre plénipotentiaire : il participe directement à la fondation de l’État belge et à sa représentation extérieure.
• Joseph-Ferdinand d’Oultremont (1797-1869) – Chambellan du roi Guillaume Ier des Pays-Bas et du prince Frédéric d’Orange-Nassau, assurant une présence d’Oultremont auprès de la dynastie régnante avant l’indépendance belge.
• John d’Oultremont (1848-1917) – Grand maréchal de la Cour du roi Léopold II, proche conseiller et organisateur de la maison royale, symbole de la confiance du souverain.
• Adhémar d’Oultremont de Duras (1845-1910) – Homme d’État, député, diplomate ; il représente la lignée dans la vie politique belge moderne.
• Adrien d’Oultremont (1918-2005) – Échevin puis bourgmestre d’Hélécine, perpétuant la tradition d’administration locale enracinée.
• Georges d’Oultremont (1916-1993) – Bourgmestre d’Oteppe pendant vingt-sept ans, assurant la continuité du service municipal.

À travers ces figures, la famille d’Oultremont apparaît comme une maison d’hommes publics, continuellement engagés dans la gestion des villes, la justice, les assemblées représentatives et les cours souveraines.

2. Service militaire, chevalerie et Résistance

La vocation militaire est profonde : la lignée fournit des chevaliers de l’Ordre de Malte, des officiers de cavalerie et d’infanterie, ainsi que des résistants décorés qui marquent l’histoire belge des XIXᵉ et XXᵉ siècles.

• Jacques Barthélémy d’Oultremont (1526-1590) – Chevalier de l’Ordre de Malte et officier dans l’armée impériale ; il combat à la bataille de Lépante (1571), grande victoire de la Chrétienté.
• Ferdinand I d’Oultremont (1760-1799) – Colonel des gardes de dragons au service des États Généraux, au tournant des temps modernes.
• Ferdinand II d’Oultremont (1792-1814) – Sous-lieutenant de cavalerie sous l’Empire, mort au combat à Vitry-le-François.
• Henri d’Oultremont (1866-1914) – Major-adjoint d’état-major, tué à la tête de son bataillon à la bataille de l’Yser ; figure d’héroïsme de la Première Guerre mondiale.
• Yves d’Oultremont (1894-1938) – Maréchal-des-logis-chef des autos-canons belges, engagé sur le front de l’Est (Russie, Ukraine), reçu par le tsar Nicolas II et effectuant un tour du monde pour regagner la Belgique.
• Georges d’Oultremont (1916-1993) – Capitaine-commandant au 5ᵉ régiment de SAS ; parachuté à deux reprises derrière les lignes ennemies, il est l’un des premiers soldats alliés à atteindre la mer Baltique en 1945.
• Herman d’Oultremont (1882-1943) – Major de cavalerie, mort en service.
• Charles-Émile d’Oultremont (1915-1996) – Lieutenant-colonel honoraire de cavalerie blindée, titulaire notamment de la croix des Évadés 1940-1945.
• Théodore d’Oultremont (1914-2010) – Officier décoré de la croix de guerre 1939-1945, de la croix des Évadés et de la Bronze Star américaine.
• André d’Oultremont (1922-2014) – Lieutenant A.R.A. (Service de renseignement et d’action).
• Henri d’Oultremont (né en 1925) – Membre de la brigade Piron, unité emblématique de la libération de la Belgique.
• Humbert d’Oultremont (1928-1995) – Général de brigade, aviateur, illustrant la place de la famille dans l’aviation militaire moderne.

Par ces parcours, la maison d’Oultremont manifeste une fidélité constante à la défense du pays, de la Chrétienté et des libertés nationales.

3. Clergé, vie religieuse et fondations spirituelles

La lignée d’Oultremont a profondément marqué la vie spirituelle de la principauté de Liège et de l’Église universelle, par des chanoines, un prince-évêque et une fondatrice de congrégation béatifiée.

• Charles-Nicolas d’Oultremont (1716-1771) – Prince-évêque de Liège (1764-1771), chef spirituel et temporel de la principauté ; il incarne le sommet de l’influence ecclésiastique de la maison.
• Gérard d’Oultremont (né vers 1535) – Chanoine de la collégiale Notre-Dame de Huy, restaurateur de l’hospice d’Oultremont, associant charité et mémoire familiale.
• Jean-Baptiste d’Oultremont (1606-1681) – Chanoine au chapitre de Huy, rendu ensuite à la vie laïque par permission pontificale afin de préserver la descendance de la lignée ; exemple d’obéissance et de service conjugués.
• Émilie d’Oultremont (1818-1878) – Fondatrice de la congrégation des Sœurs de Marie-Réparatrice ; sa vie de prière et d’apostolat conduit à sa béatification par le pape Jean-Paul II en 1997.
• Stéphane d’Oultremont – Prieur de l’abbaye de Maredsous, maître de chœur et organiste, illustrant la contribution de la famille à la liturgie et à la musique sacrée.

La dimension religieuse de la maison, mêlant gouvernement ecclésiastique, vie canoniale et fondations nouvelles, prolonge la devise familiale : une noblesse qui ne se conçoit qu’adossée à la vertu et au service de Dieu.

4. Diplomatie, cour et rayonnement culturel et sportif

Au-delà de la politique et de l’armée, plusieurs membres d’Oultremont jouent un rôle de premier plan à la cour de Belgique, dans la diplomatie et dans la vie sportive nationale.

• John d’Oultremont (1848-1917) – Grand maréchal de la Cour du roi Léopold II, organisateur de la maison royale et intermédiaire privilégié entre le souverain et l’aristocratie.
• Comtesse Élisabeth d’Oultremont (1867-1952) – Première dame d’honneur de la future reine Élisabeth de Belgique, œuvrant à la représentation de la Cour et aux œuvres de charité.
• Comtesse Henriette d’Oultremont de Wégimont (1792-1864) – Dame d’honneur de la reine des Pays-Bas, puis seconde épouse du roi Guillaume Ier ; figure singulière reliant la maison d’Oultremont à la dynastie néerlandaise.
• Hadelin d’Oultremont (1877-1943) – Grand maître de la maison du duc et de la duchesse de Brabant ; cofondateur de la Fédération aéronautique internationale (FAI), associant la famille aux débuts de l’aviation civile et sportive.
• Herman d’Oultremont (1882-1943) – Cavalier olympique, médaillé d’argent en équitation en 1920 ; il incarne l’excellence sportive et la tradition équestre de la maison.
• Joseph d’Oultremont (1877-1942) – Président de l’Association royale belge de hockey et de l’Union royale belge des sociétés de football association, acteur important de la structuration du sport national.

Ces engagements à la cour, dans les institutions internationales et dans les fédérations sportives manifestent la capacité de la lignée à accompagner la modernité tout en conservant son rôle de représentation et d’animation de la vie publique.

Demeures et ancrages patrimoniaux

L’histoire de la famille d’Oultremont est indissociable d’un réseau exceptionnel de châteaux, domaines et hospices qui structurent son identité territoriale et son rayonnement.

Châteaux historiques de Hesbaye et du pays de Liège

• Château d’Oultremont – Berceau de la famille, établi près de Warnant ; il symbolise l’implantation originelle et l’autorité seigneuriale sur la région.
• Château de Warfusée – Apporté en 1707 par l’alliance avec la maison de Bavière de Schagen ; il devient l’une des résidences majeures de la lignée.
• Château de Wégimont – Domaine lié à la branche d’Oultremont de Wégimont.
• Tour d’Oultremont et hospice d’Oultremont à Huy – Lieux mêlant mémoire, charité et présence urbaine de la famille.

Demeures issues des alliances et héritages

• Château de Duras – Rattaché à la branche de Duras par héritage Vandernoot de Duras.
• Château de La Berlière – Acquis par l’alliance d’Ennetières, illustrant l’extension patrimoniale hors de la seule Hesbaye.
• Château de Presles – Apporté par l’alliance de Lierneux de Presles.
• Château de Ham-sur-Heure – Résidence de John d’Oultremont, associée à son rôle à la Cour.
• Château d’Hélécine – Résidence d’Adrien d’Oultremont, devenu centre de vie locale et politique.
• Divers autres fiefs et châteaux (Morval, Landenne, Maillard, Hof ter Linden, etc.) complètent un maillage territorial qui inscrit la lignée dans la longue durée, de la principauté de Liège à la Belgique contemporaine.

À travers ces demeures, la maison d’Oultremont se présente comme un véritable système territorial, fait de résidences politiques, de centres spirituels, d’exploitations agricoles et de lieux d’hospitalité.

Conclusion

La famille d’Oultremont se distingue par une continuité exceptionnelle, depuis les seigneurs de Warnant au XIIIᵉ siècle jusqu’aux acteurs de la vie publique belge du XXᵉ siècle. Noblesse immémoriale, confirmée par le titre de comte du Saint-Empire puis par la reconnaissance royale, elle a assumé, génération après génération, des charges décisives au service du Bien Commun : gouvernement municipal et princier, magistrature, armée, résistance, épiscopat, fondations religieuses, diplomatie, cour royale et fédérations sportives.

Par la permanence de son engagement dans la vie civique et ecclésiale, par la garde d’un patrimoine territorial cohérent et par la fidélité à sa devise – Nobilitas virtute nititur – la maison d’Oultremont offre un exemple achevé de lignée aristocratique européenne, où l’honneur n’est jamais séparé du service, ni la mémoire du devoir présent.

Bibliographie et sources

• Données généalogiques et historiques issues de travaux privés sur la maison d’Oultremont (notes familiales, recherches ALFI).
• Article « Famille d’Oultremont », Wikipédia, encyclopédie libre (consulté pour la vérification de certains faits historiques et des principales figures publiques).

Mention légale (SCRIPT ALFI)

Ce Thésaurus Agnatique ALFI est élaboré à partir de données factuelles (dates, filiations, fonctions, lieux) recueillies dans des sources généalogiques et historiques publiques ou privées. La structure, la rédaction, la sélection, l’organisation des sections, les titres et la mise en forme relèvent du travail original de l’ALFI et sont protégés par la licence CC BY-SA 4.0.

Toute reproduction ou diffusion est autorisée à condition de citer clairement la source : « Thésaurus Agnatique ALFI – Famille d’Oultremont » (méthode SCRIPT ALFI, licence CC BY-SA 4.0).

Les corrections factuelles dûment sourcées peuvent être intégrées sur demande, conformément à la charte éditoriale du Wiki ALFI.