Thesaurus de la famille BAILLIENCOURT dit COURCOL de
🟦 Maison de Bailliencourt dit Courcol[modifier | modifier le wikicode]
Code ALFI : ALFI-COURCOL Origine : Artois (Saint-Bertin-en-Blairville, Arras, Pas-de-Calais, France) Nature : Famille d’ancienne bourgeoisie artésienne devenue noblesse de robe et de service. Statut : Maintenue noble en Artois en 1588, par agrégation et service. Devise ALFI : « Le nom relève de la vocation, non du privilège. »
| Élément | Données principales |
|---|---|
| Blason | D’or à trois maillets d’azur, au chef de gueules chargé de trois coquilles d’argent. |
| Sièges et fiefs | Saint-Bertin-en-Blairville • Harlebecque • Antigny • Magnicourt-sur-Canche • Wittres. |
| Branches | Courcol de Saint-Bertin • Courcol d’Harlebecque • Bailliencourt dit Courcol d’Antigny. |
| Alliances | de Beauffort • de Gouy • de Gregoire • de Ricametz • de La Couronne • Gayant • Beugny. |
| Sources | Geneanet (base Pierfit) • Conseil d’Artois (1588) • Charondas, *Un juge d’armes au Jockey Club* • Valette, *Noblesse française contemporaine* • Archives du Pas-de-Calais et d’Arras. |
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🟨 I. Origine et formation du nom[modifier | modifier le wikicode]
Le patronyme Courcol, attesté dès le XIVᵉ siècle, précède l’adjonction « de Bailliencourt ». Vers 1380, Pierre Courcol, bailli, épouse Marguerite de Gouy. Leur fils Jean Courcol, bourgeois d’Arras, devient seigneur de Saint-Bertin-en-Blairville. L’achat de la terre de Bailliencourt par cette lignée entraîne la reprise du toponyme et du blason des anciens seigneurs de ce lieu, les Landas/Bailliencourt, inscrivant ainsi la famille dans la continuité symbolique du fief.
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🟦 II. Légendes et controverses[modifier | modifier le wikicode]
Une tradition du XVIIᵉ siècle attribue au duc Philippe le Bon le surnom de *Courcol* à un chevalier nommé Baudouin de Bailliencourt pour sa bravoure à Abbeville (1419). Les recherches modernes démontrent que cette légende, largement reprise par la mémoire familiale, vise à justifier le double nom. En réalité, Courcol est un nom de souche, documenté dès le XIVᵉ siècle, et non un surnom postérieur. Cette réappropriation hagiographique témoigne d’un besoin de légitimation symbolique fréquent dans les familles d’office montées en noblesse.
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🟩 III. Noblesse acquise et maintien[modifier | modifier le wikicode]
Les Courcol accèdent à la noblesse par agrégation entre le XVe et le XVIᵉ siècle, grâce à l’exercice d’offices municipaux et judiciaires. Une décision du Conseil des Élus d’Artois (15 octobre 1588) reconnaît leur noblesse, à condition de ne pas accomplir d’acte dérogeant. Les branches restées dans l’office se maintiennent dans la noblesse jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, tandis que certaines retombent dans la roture par dérive bourgeoise ou commerciale.
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🟥 IV. Terres, fiefs et alliances[modifier | modifier le wikicode]
Les Bailliencourt dit Courcol possèdent plusieurs domaines en Artois et dans le Nord : Saint-Bertin-en-Blairville, Harlebecque, Antigny, Magnicourt-sur-Canche, Wittres. Leur réseau d’alliances comprend des familles notables et nobles du nord de la France, notamment les de Beauffort, de Gregoire, de Ricametz et de La Couronne. Ces alliances renforcent le rayonnement régional d’une lignée fidèle au modèle de la **noblesse d’action et de service**.
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🟦 V. Blason et symbolique[modifier | modifier le wikicode]

De gueules à l'émanché de quatre pièces d'argent mouvant de dextre (Landas) au franc-quartier senestre fascé d'or et d'azur de huit pièces (Habarcq).
🟨 VI. Lecture doctrinale ALFI[modifier | modifier le wikicode]
La Maison de Bailliencourt dit Courcol illustre la transformation d’une **bourgeoisie active en noblesse de service**, puis en **noblesse de mémoire**. En revendiquant le nom du fief acquis, elle exprime la vocation universelle de l’humanité à s’enraciner, à servir et à transmettre. L’ALFI y reconnaît une figure emblématique de la « noblesse ascendante » : celle qui s’élève non par privilège, mais par fidélité au Bien Commun.
> *« Le nom n’est pas un héritage, mais une offrande faite à la continuité. »* — *Charte doctrinale de l’A.L.F.I.*
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🟧 VII. Service du Bien Commun[modifier | modifier le wikicode]
Les Courcol ont servi le Bien Commun par :
- l’exercice des charges consulaires et judiciaires (XVe–XVIIe s.) ;
- le maintien de la foi et de la charité dans les provinces d’Artois et du Nord ;
- la transmission des valeurs d’honneur et de stabilité à travers la mémoire du nom.
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🟪 VIII. Doctrine ALFI et Triade identitaire[modifier | modifier le wikicode]
La lignée Courcol illustre l’union des trois formes de continuité définies par la technologie ALFI :
- Le Thesaurus — la mémoire historique et documentaire.
- Le Blason — la forme visible et spirituelle de l’identité.
- Le Nom — la substance juridique et morale de la filiation.
Ces trois dimensions constituent la Triade Identitaire : l’équilibre entre mémoire, signe et substance, au service du Bien Commun.
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Mention légale (SCRIPT ALFI)[modifier | modifier le wikicode]
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