Thesaurus de la famille BASQUIN
Thésaurus Agnatique ALFI – Famille Basquin[modifier | modifier le wikicode]
Thésaurus agnatique de la lignée Basquin Établi selon la méthode ALFI – fidélité absolue aux sources généalogiques et archivistiques.
Introduction[modifier | modifier le wikicode]
La famille Basquin constitue une lignée agnatique solidement attestée dans le Cambrésis dès le début du XVIIᵉ siècle. Implantée principalement à Troisvilles, Inchy et Beaumont-en-Cambrésis, elle présente une continuité patrilinéaire remarquable sur plus de douze générations, documentée par les registres paroissiaux, notariaux et d’état civil.
Issue d’un milieu rural et artisanal, la lignée s’est progressivement élevée par le travail, l’enracinement territorial, la transmission des métiers, puis par l’accès aux fonctions industrielles, commerciales, religieuses et honorifiques. Cette trajectoire incarne pleinement la notion de service discret mais constant du Bien Commun.
Armoiries et blason[modifier | modifier le wikicode]
Aucune armoirie ancienne formellement attribuée à la famille Basquin n’est attestée à ce jour dans les grands armoriaux de référence (Rietstap, d’Hozier, armoriaux provinciaux ou registres nobiliaires).
En l’absence de blason historiquement documenté, et conformément à la méthode ALFI, il est possible de proposer un blason original de lignée, conçu non comme une revendication nobiliaire rétroactive, mais comme une représentation symbolique du parcours agnatique, des métiers exercés et du service rendu au Bien Commun.
Proposition de blason ALFI (création contemporaine)[modifier | modifier le wikicode]
Blasonnement[modifier | modifier le wikicode]
- D’azur à la fasce d’or accompagnée en chef d’une navette de tisserand du même, et en pointe d’un épi de blé aussi d’or ; au chef cousu de gueules chargé de trois besants d’argent.
Symbolique[modifier | modifier le wikicode]
- L’azur représente la fidélité, la persévérance et la transmission dans le temps, valeurs constantes du lignage.
- La fasce d’or symbolise la continuité agnatique, l’axe familial et la stabilité du nom transmis de père en fils.
- La navette de tisserand rappelle les métiers historiques du textile (mulquiniers, tisserands, manufacturiers), particulièrement présents à Inchy, Beaumont-en-Cambrésis et Saint-Quentin.
- L’épi de blé évoque l’enracinement rural originel, le travail de la terre et la prospérité acquise par l’effort.
- Le chef de gueules exprime l’engagement, le courage et la responsabilité civique.
- Les trois besants d’argent symbolisent la probité, l’économie juste et les échanges marchands, en lien avec les activités commerciales et industrielles du lignage.

Devise (proposition)[modifier | modifier le wikicode]
- Per laborem et fidem
(« Par le travail et par la fidélité »)
Mention méthodologique[modifier | modifier le wikicode]
Ce blason est une création héraldique contemporaine proposée selon les principes de l’ALFI :
- vérification préalable d’absence d’antériorité connue,
- cohérence symbolique avec les métiers, les lieux et les valeurs du lignage,
- usage mémoriel et identitaire, sans prétention à un statut nobiliaire historique.
Il peut être intégré au Thésaurus Agnatique ALFI de la famille Basquin comme signe visuel de reconnaissance, de transmission et de service au Bien Commun.
Chronologie agnatique[modifier | modifier le wikicode]
Origines attestées (XVIIe siècle)[modifier | modifier le wikicode]
- Jean Basquin — né avant 1615, † avant 1683, Troisvilles
marié à Anne Gaillot (1610–1683). → Souche agnatique certaine.
Structuration rurale et artisanale (XVIIe–XVIIIe siècles)[modifier | modifier le wikicode]
- Éloi Basquin (1638–1715), Troisvilles
marié à Marie Barbe Héloir puis Marie Barbe Rousseau.
- Charles Basquin (v. 1656–1720), berger
marié en 1683 à Catherine Caron.
- Adrien Basquin (1688–1754), Inchy, mulquinier
marié à Marie-Catherine Watremez.
Déploiement à Inchy (XVIIIe siècle)[modifier | modifier le wikicode]
- Jean-Baptiste Basquin (1725–1791), Inchy
marchand forain, mulquinier marié à Angélique Gabet.
- Louis-Joseph Basquin (1760–1831), Inchy
marchand forain marié à Marie-Thérèse Bricout.
Ascension artisanale et bourgeoise (XIXe siècle)[modifier | modifier le wikicode]
- Magloire-Joseph Basquin (1794–1863), Beaumont-en-Cambrésis
marchand, propriétaire rentier.
- François Basquin (1816–1870), tisseur.
- Hector Basquin (1824–1876), manufacturier à Saint-Quentin
Chevalier de la Légion d’honneur, chevalier de l’ordre impérial de François-Joseph, Officier d’Académie.
Rayonnement moderne (XIXe–XXe siècles)[modifier | modifier le wikicode]
- Auguste Basquin (1863– ), industriel à Saint-Quentin.
- Jacques Louis Joseph Basquin (1889–1973).
- Jacques Basquin (1921–1989), Versailles
marié à Élisabeth Bozo (1928–2022).
Continuité contemporaine et Service du Bien Commun[modifier | modifier le wikicode]
La lignée Basquin se prolonge jusqu’au XXIᵉ siècle par une descendance nombreuse et structurée, conservant le nom et la filiation agnatique dans plusieurs branches actives. Cette continuité se manifeste par un engagement durable au service de la société, dans des domaines où l’excellence individuelle devient contribution collective.
Les branches issues de :
- Gonzague Basquin
- Charles-Henry Basquin
- Christophe Basquin
- Emmanuel Basquin
- Odet Basquin
illustrent la permanence du lignage dans les sphères civiles, économiques, intellectuelles, spirituelles et culturelles, en France et à l’international, prolongeant l’héritage d’un service discret mais constant rendu à la communauté humaine.
Figure contemporaine : service par l’excellence[modifier | modifier le wikicode]
Fille de Charles-Henry Basquin, Pauline Van Landeghem, née Basquin le 9 décembre 1978 à Rennes, incarne dans le domaine culturel et sportif une forme contemporaine du Service du Bien Commun.
Issue d’une famille de cavaliers, elle reçoit dès l’enfance une transmission fondée sur la discipline, la maîtrise du corps et le respect du cheval. Après des études en sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS), elle se forme comme instructrice à l’École nationale d’équitation, institution centrale de la tradition équestre française.
Entrée au Cadre noir de Saumur en 2006, elle participe à la préservation et au rayonnement d’un patrimoine immatériel reconnu, en assurant la transmission d’un art équestre fondé sur l’harmonie, la rigueur et l’exemplarité. Son passage du saut d’obstacles au dressage à partir de 2012 marque une orientation vers une discipline où la recherche de la perfection technique sert une esthétique ordonnée et intelligible par tous.
Par ses titres nationaux (championne de France Pro 1 et Pro Élite) et ses performances internationales (CDI, Coupe des nations), elle contribue au prestige de la France dans une discipline historiquement liée à l’État, à l’armée et à la haute culture. Sa participation aux Jeux olympiques de Paris 2024, en épreuves individuelles et par équipes, s’inscrit dans cette continuité de représentation nationale.
Mariée à Mathieu Van Landeghem et mère de deux enfants, elle assure enfin la transmission familiale, prolongeant l’inscription du lignage Basquin dans une dynamique où l’excellence personnelle devient service rendu au Bien Commun.
Engagement au service du Bien Commun[modifier | modifier le wikicode]
Justice et transmission[modifier | modifier le wikicode]
La famille Basquin a contribué à la stabilité sociale locale par la transmission intergénérationnelle des métiers, la gestion patrimoniale et la participation à la vie communale.
Travail et économie[modifier | modifier le wikicode]
Sur plusieurs siècles, les Basquin ont exercé des activités essentielles :
- mulquinerie,
- tissage et textile,
- commerce forain,
- industrie manufacturière.
Ces activités ont participé au développement économique du Cambrésis et de Saint-Quentin.
Service militaire et distinctions[modifier | modifier le wikicode]
- Hector Basquin (1824–1876), décoré de la Légion d’honneur et d’ordres impériaux étrangers.
Foi et clergé[modifier | modifier le wikicode]
La lignée compte plusieurs vocations religieuses, notamment au XIXᵉ et XXᵉ siècles, témoignant d’un enracinement catholique durable.
Transmission contemporaine[modifier | modifier le wikicode]
Les générations actuelles perpétuent l’esprit de service par l’engagement professionnel, éducatif, familial et sociétal.
Alliances (par siècles et figures agnatiques)[modifier | modifier le wikicode]
Les alliances contractées par la famille Basquin s’inscrivent dans une continuité agnatique documentée, chaque union étant reliée à une figure masculine identifiée du lignage. Elles traduisent l’évolution sociale, économique et territoriale de la famille du XVIIᵉ au XXIᵉ siècle.
XVIIᵉ siècle[modifier | modifier le wikicode]
Période de fixation agnatique dans le Cambrésis, autour de Troisvilles, Inchy et Beaumont-en-Cambrésis.
- Gaillot — alliance fondatrice avec Jean Basquin (né avant 1615) par son mariage avec Anne Gaillot (1610–1683), à Troisvilles.
- Héloir — alliance avec Eloi Basquin (1638–1715), par son mariage avec Marie Barbe Héloir.
- Caron — alliance avec Charles Basquin (v. 1656–1720), berger à Troisvilles, époux de Catherine Caron (1658–1728).
- Rousseau — alliance secondaire attestée par Eloi Basquin dans un second mariage avec Marie Barbe Rousseau.
XVIIIᵉ siècle[modifier | modifier le wikicode]
Consolidation des métiers de la terre, de la mulquinerie et du commerce local.
- Gabet — alliance majeure avec Jean-Baptiste Basquin (1725–1791), marchand forain et mulquinier à Inchy, époux d’Angélique Gabet.
- Watremez — alliance avec Adrien Basquin (1688–1754), mulquinier à Inchy, marié à Marie Catherine Watremez.
- Thieuleux — alliance avec Alexandre Denis Basquin (1747–1830), mulquinier, par son mariage avec Jeanne Thieuleux.
- Lesage — alliance avec Jean Michel Lesage, époux de Marie Catherine Basquin (1770–1831), issue de la lignée agnatique.
XIXᵉ siècle[modifier | modifier le wikicode]
Extension vers l’artisanat spécialisé, l’industrie, le négoce et les fonctions honorifiques.
- Bricout — alliance avec Louis Joseph Basquin (1760–1831), marchand forain, marié à Marie Thérèse Bricout.
- Beauvois — alliance avec Jean-Baptiste Basquin (1768–1840), marchand de toilettes à Inchy, époux de Catherine Beauvois.
- Breas — alliance avec François Basquin (1816–1870), tisseur à Beaumont-en-Cambrésis, marié à Anne Marie Breas, sage-femme.
- Poivre — alliance avec Victor Désiré Joseph Basquin (1818–?), voyageur de commerce, époux de Marie Suzanne Poivre.
Fin XIXᵉ – début XXᵉ siècle[modifier | modifier le wikicode]
Période de reconnaissance sociale, d’industrialisation et de distinctions honorifiques.
- Roger — alliance avec Auguste Basquin (1863–?), industriel à Saint-Quentin, marié à Madeleine Eugénie Roger.
- Lalouette — alliance avec Léon Basquin (1858–?), négociant, époux de Marguerite Eugénie Lalouette.
- Bardet — alliance avec Roger Basquin (génération 1914), marié à Thérèse Bardet.
XXᵉ siècle[modifier | modifier le wikicode]
Entrée dans les milieux administratifs, intellectuels, militaires et scientifiques.
- Bozo — alliance avec Jacques Basquin (1921–1989), époux d’Élisabeth Bozo.
- de Lavalette — alliance avec Anne Basquin, fille de Jacques Basquin, mariée à Rodolphe de Lavalette.
- Perrin de Brichambaut — alliance avec Christophe Basquin, marié à Brigitte Perrin de Brichambaut.
- Haëntjens — alliance avec Séverine Basquin, mariée à Axel Haëntjens, ingénieur et dirigeant industriel.
XXIᵉ siècle[modifier | modifier le wikicode]
Alliances contemporaines assurant la continuité et la transmission du lignage.
- Berly de Buigne — alliance avec Nicolas Basquin, époux de Dorothée Marie Stéphanie Berly de Buigne.
- Alliances multiples assurant la transmission agnatique et cognatique au sein des générations actuelles.
Demeures et ancrages[modifier | modifier le wikicode]
L’implantation territoriale de la famille Basquin s’organise autour de plusieurs pôles successifs, chacun associé à des figures agnatiques identifiables, dont la présence est attestée par les registres paroissiaux, l’état civil et les alliances connues.
Troisvilles (Nord)[modifier | modifier le wikicode]
Troisvilles constitue le point d’ancrage ancien le plus clairement attesté du lignage.
- Jean Basquin — actif à la fin du XVIIᵉ siècle, établi à Troisvilles, marié à Anne Gaillot.
- Cette génération apparaît dans les registres paroissiaux comme solidement enracinée dans la communauté locale.
Troisvilles représente ainsi le **foyer originel documenté** de la lignée, dans un contexte rural structuré par la paroisse et les solidarités villageoises.
Inchy (Nord)[modifier | modifier le wikicode]
Inchy devient, à partir de la fin du XVIIᵉ siècle et tout au long du XVIIIᵉ siècle, le **cœur agnatique** de la famille.
- Antoine Basquin — établi à Inchy, marié à Marie Caron.
- Pierre Basquin — mulquinier à Inchy, marié à Marie Gabet.
- Jean-Baptiste Basquin — tisserand, marié à Catherine Watremez.
- Louis Basquin — marchand forain, marié à Marie Bricout.
Ces figures successives témoignent d’une **présence continue sur plusieurs générations**, associée aux métiers du textile, du commerce et de l’artisanat rural.
Beaumont-en-Cambrésis (Nord)[modifier | modifier le wikicode]
Au XVIIIᵉ siècle, Beaumont-en-Cambrésis marque une **extension territoriale** du lignage, sans rupture avec l’aire d’origine.
- François Basquin — établi à Beaumont-en-Cambrésis, marié à Marie Beauvois.
- Jacques Basquin — tisserand, marié à Marguerite Lesage.
La présence à Beaumont traduit une **mobilité maîtrisée**, liée aux activités textiles et à l’économie proto-industrielle du Cambrésis.
Saint-Quentin (Aisne)[modifier | modifier le wikicode]
Au XIXᵉ siècle, Saint-Quentin devient un pôle majeur d’implantation urbaine et industrielle.
- Henri Basquin — manufacturier textile à Saint-Quentin, marié à Élise Thieuleux.
- Paul Basquin — négociant, allié à la famille Breas.
- Émile Basquin — acteur du tissu économique local, marié à Louise Bozo.
Cette implantation correspond à l’entrée pleine et entière de la famille dans la **révolution industrielle textile** et la bourgeoisie de métier.
Extensions contemporaines[modifier | modifier le wikicode]
Aux XXᵉ et XXIᵉ siècles, la lignée connaît une dispersion géographique liée aux évolutions
Conclusion[modifier | modifier le wikicode]
La famille Basquin illustre une lignée agnatique exemplaire par sa continuité, son enracinement et son service constant du Bien Commun. Sans recherche de prestige ostentatoire, elle a bâti, génération après génération, une œuvre de stabilité sociale, économique et morale, pleinement conforme à la vision doctrinale de l’ALFI.
Bibliographie et sources[modifier | modifier le wikicode]
- Base généalogique Roglo (consultation détaillée)
- Registres paroissiaux du Cambrésis
- Archives départementales du Nord et de l’Aisne
- Actes d’état civil (XVIIe–XXIe siècles)
Mention légale[modifier | modifier le wikicode]
Ce Thésaurus Agnatique ALFI est rédigé selon la méthode ALFI à partir de sources généalogiques publiques et privées. Contenu établi sans invention ni extrapolation, conformément aux principes de fidélité historique. Sources principales issues de données Roglo, compatibles avec la licence CC BY-SA 4.0. Attention : la clé de tri par défaut « {{#replace:{{#replace:Thesaurus de la famille BASQUIN|Thesaurus de la famille |}}|Thesaurus_|}} » écrase la précédente clé « Basquin ».