Thesaurus de la famille BEAU
Introduction[modifier | modifier le wikicode]
La famille Beau apparaît dès le XVIIIᵉ siècle avec François Beau (né en 1714). La branche la mieux documentée se développe à Paris dès la Révolution et participe activement au commerce du vin, à la banque et aux fonctions publiques locales. La lignée s’enracine ensuite en région parisienne, dans l’Indre-et-Loire (Tours, Loches, Perrusson), et au XXᵉ siècle dans plusieurs régions (Hauts-de-Seine, Val-d’Oise, Provence).
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Armoiries et blason[modifier | modifier le wikicode]
Aucun armorial ancien ne mentionnant d’armoiries historiques pour la lignée Beau, le présent blason est une création ALFI, conforme aux règles héraldiques françaises et inspirée des valeurs identitaires du lignage : justice, probité, équilibre, élévation.
Blasonnement ALFI proposé[modifier | modifier le wikicode]
D’or au pal de gueules chargé d’une balance d’argent, accompagné de deux étoiles d’azur, l’une en chef à dextre, l’autre en pointe à sénestre.
Symbolique[modifier | modifier le wikicode]
L’or exprime la prospérité, la générosité et la lumière — qualités associées à une lignée de négociants et banquiers parisiens. Le pal de gueules figure la force morale, la loyauté et la constance dans le service public. La balance d’argent est l’attribut de la justice, de l’équité et du commerce loyal : elle marque la tradition séculaire du négoce et de la régulation économique au sein de la famille. Les étoiles d’azur symbolisent l’élévation, la guidance et la noblesse du but ; elles rappellent les lignées alliées ayant servi la Nation dans les armes, la fonction publique et la culture. Ce blason, simple, clair et immédiatement lisible, est proposé par ALF international à la famille Beau, en harmonisation avec la doctrine du Nom – Blason – Thésaurus.
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Chronologie agnatique[modifier | modifier le wikicode]
| Nom | Dates | Fonction principale | Ancrage |
|---|---|---|---|
| Victor Timothée Beau | 1792–1887 | Négociant en vin, Maire | Paris ; Saint-Brice (95) |
| Alexis Beau | 1819–1885 | Banquier, associé de Charles de Baecque | Paris |
| Jules Nicolas Beau | 1821–1874 | Négociant | Paris |
| Lucien Beau | 1845–1918 | (Non spécifié) | Paris ; Tours |
| Marcel Beau | 1875–1939 | (Non spécifié) | Paris ; Tours |
| Bernard Beau | (XXᵉ–XXIᵉ s.) | (Non spécifié) | Aix-en-Provence |
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Engagement au service du Bien Commun[modifier | modifier le wikicode]
Justice et transmission[modifier | modifier le wikicode]
La lignée Beau s’inscrit dans une tradition continue de métiers liés au commerce, à la banque et à l’administration locale, autant de domaines où la notion de justice, d’honnêteté contractuelle et de transmission structurée est fondamentale.
- Victor Timothée Beau (1792-1887), négociant en vin à Paris, représente la première figure attestée d’un commerce fondé sur la réputation, la régularité et la confiance, piliers du Bien Commun économique du XIXᵉ siècle.
- Jules Nicolas Beau (1821-1874) poursuit cette tradition dans le négoce parisien, participant, comme beaucoup de familles commerçantes, à la structuration de la distribution et des circuits d’approvisionnement.
- Alexis Beau (1819-1885), **banquier** et **associé de Charles de Baecque**, incarne la transmission financière et patrimoniale : il inscrit la famille dans la bourgeoisie bancaire de la capitale, milieu exigeant en termes de probité, de responsabilité et d’équilibre financier.
- Au XXIᵉ siècle, la transmission culturelle s’exprime par l’alliance avec le journaliste et écrivain Alfred de Montesquiou, **Prix Albert Londres 2012** et **Prix Renaudot 2025**, dont les travaux s’inscrivent dans l’éthique de vérité, d’investigation et de service de l’information.
Foi et clergé[modifier | modifier le wikicode]
Aucun membre de la famille Beau n’est identifié dans les sources comme appartenant au clergé. L’absence de données ne permet pas, dans l’état actuel des sources, de documenter un engagement religieux institutionnel au sein du lignage.
Service militaire et public[modifier | modifier le wikicode]
Plusieurs membres et alliés ont exercé des responsabilités publiques ou militaires, révélant une contribution réelle aux institutions françaises.
- Victor Timothée Beau fut **Maire de Saint-Brice (Val-d’Oise)**, fonction élective qui implique une responsabilité directe envers la communauté locale.
- Ernest Jansse (allié) reçut le titre de **chevalier de la Légion d’Honneur**, distinction qui atteste d’un service rendu à la Nation.
- Charles Acloque (allié), **chef du 10ᵉ bataillon de la Garde Nationale**, participa à l’encadrement d’une force civique essentielle au maintien de l’ordre public au XIXᵉ siècle ; il fut également le **reconstructeur du château de Vaucresson**, œuvre patrimoniale importante.
- Isidore Henri Hüe (1874-1915), sergent au **328ᵉ régiment d’infanterie territoriale**, tomba au combat en 1915 à La Harazée (Marne) et fut reconnu **« Mort pour la France »**, marquant le sacrifice militaire du lignage.
- François Villeminot (1918-2011), officier des transmissions, parvint au grade de **Colonel**, témoignant d’une carrière entière au service de l’armée française.
Culture et sciences[modifier | modifier le wikicode]
La contribution culturelle de la famille Beau apparaît principalement par alliance, mais s’inscrit dans la continuité de la bourgeoise lettrée et cultivée du XIXᵉ siècle.
- Alfred de Montesquiou Fezensac d’Artagnan (par alliance) représente l’excellence journalistique contemporaine : grand reporter pour Paris-Match, il est **Prix Albert Londres** pour ses reportages sur la guerre en Libye (2012) et **Prix Renaudot de l’essai** (2025).
Son œuvre contribue à la diffusion du savoir, à la compréhension du monde et au débat public — dimensions essentielles du Bien Commun culturel.
Philanthropie et initiatives sociales[modifier | modifier le wikicode]
Les sources disponibles ne documentent pas d’actions philanthropiques identifiées. L’engagement social apparaît plutôt de manière indirecte :
- par la reconstruction et l’entretien de demeures patrimoniales,
- par la participation aux institutions militaires ou municipales,
- par l’héritage culturel et la conservation des archives familiales.
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Liste des principales alliances[modifier | modifier le wikicode]
Les alliances contractées par la famille Beau, du XIXᵉ au XXIᵉ siècle, illustrent son intégration dans la bourgeoisie d’affaires, les milieux militaires, les professions libérales et, plus récemment, les sphères culturelles et médiatiques. Elles témoignent d’un réseau familial diversifié, ancré dans la vie économique, civique et intellectuelle française.
- Beau – Beau (XIXᵉ siècle)
Alliance endogame entre cousins, fréquente dans les familles de négociants ou de banquiers souhaitant préserver la cohésion économique et patrimoniale.
- Beau – Berthon (1820)
Alliance avec une famille de commerçants parisiens, caractéristique du tissu bourgeois de la capitale au début du XIXᵉ siècle.
- Beau – Angrand (1845)
Famille appartenant aux milieux de la petite industrie ou de la bourgeoisie urbaine, renforçant les connexions économiques du lignage.
- Beau – Acloque (1852)
Alliance majeure : - Charles Acloque, **chef du 10ᵉ bataillon de la Garde nationale**, occupe un rôle civique essentiel. - Reconstructeur du château de Vaucresson en 1855, symbole important de patrimoine et de position sociale. Cette alliance fait entrer la famille Beau dans un milieu militaire et patrimonial influent.
- Beau – Jansse (1855)
- Alliance avec Ernest Jansse, **chevalier de la Légion d’Honneur**, décoré pour services rendus à l’État. Ce lien inscrit le lignage Beau dans une continuité de service public reconnu officiellement.
- Beau – Bertrand-Taillet (1849)
Alliance avec une famille parisienne impliquée dans les milieux d’affaires et de l’administration.
- Beau – Joriaux (1874)
Alliance avec une famille bourgeoise urbaine, représentative des milieux parisiens de la Troisième République.
- Beau – Hüe (1909)
- Alliance importante sur le plan mémoriel : - Isidore Henri Hüe (1874-1915), **sergent au 328ᵉ RIT**, est reconnu **Mort pour la France** en 1915 à La Harazée (Marne). Cette alliance introduit dans la lignée une figure de sacrifice militaire.
- Beau – Breton (1910)
Famille inscrite dans les milieux urbains et industriels du début du XXᵉ siècle.
- Beau – Villeminot (1941)
Alliance d’importance majeure : - François Villeminot (1918-2011), **Colonel des transmissions**, illustre la continuité de l’engagement militaire dans les alliances Beau.
- Beau – Pernet
Alliance avec une famille bourgeoise ayant des implantations à Paris et en province. Données non détaillées mais attestées dans les sources généalogiques.
- Alliance Beau – d’Audiffret-Pasquier (XXᵉ siècle) :
l’union d’Étienne d’Audiffret-Pasquier, 4ᵉ duc d’Audiffret-Pasquier, avec Emmeline Beau relie une grande maison de la noblesse française à une lignée bourgeoise de haute culture et de forte transmission.
- Cette alliance illustre la vocation de la famille Beau à unir traditions aristocratiques et lignées civiles méritantes, dans une continuité de service et de responsabilités.
- Elle s’inscrit pleinement dans la perspective ALFI : mise en lumière des convergences entre noblesse historique et familles de Bien Commun, au service d’un même héritage français.
- Beau – Montesquiou Fezensac d’Artagnan (XXIᵉ siècle)
Alliance contemporaine remarquable : - Alfred de Montesquiou (né en 1978), **grand reporter**, **Prix Albert Londres 2012**, **Prix Renaudot 2025**. Cette alliance relie la famille Beau au monde du journalisme international, de la littérature contemporaine et de la diplomatie culturelle.
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Demeures et ancrages patrimoniaux[modifier | modifier le wikicode]
L’ancrage territorial du lignage Beau est fortement parisien, avec des prolongements régionaux.
- Paris 1ᵉᵐᵉ : siège d’activités commerciales au XIXᵉ siècle.
- Boulevard Malesherbes : résidence d’Ernest Jansse.
- Rue du Faubourg-Poissonnière : domicile de Sophie Beau.
- Château de Vaucresson : reconstruit en 1855 par Charles Acloque, allié de la famille.
- Saint-Brice (Val-d’Oise) : Victor Timothée Beau fut maire de la commune.
- Tours – Perrusson : lieux d’implantation familiale et de sépulture (Beau, Villeminot).
- Aix-en-Provence : ancrage contemporain.
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Bibliographie et sources[modifier | modifier le wikicode]
- Notice généalogique sur la famille Beau (Élianne & Jean-Pierre Beau).
- Base Roglo (roglo.eu), licence CC BY-SA 4.0.
- Archives de Paris (registres d’état civil).
- INSEE – index des décès (deces.matchid.io).
- Fiches militaires officielles : dossier MPLF Isidore Henri Hüe.
- Archives Acloque (château de Vaucresson).
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Conclusion[modifier | modifier le wikicode]
La lignée Beau est emblématique de la bourgeoisie d’affaires parisienne du XIXᵉ siècle, structurée autour du commerce, de la banque et du service local. Elle a contribué au Bien Commun de la Nation par :
- ses responsabilités publiques (mairie, Garde Nationale),
- son engagement militaire (colonels, sous-officiers, MPLF),
- son implication économique (négoce, finance),
- ses alliances avec des familles de commandement, de culture et de service.
Elle illustre une forme de continuité familiale fondée sur le travail, la responsabilité civique et l’insertion dans les institutions de la France.
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Mention légale (SCRIPT ALFI)[modifier | modifier le wikicode]
Sources : Roglo (CC BY-SA 4.0), Wikipédia (CC BY-SA 4.0), archives publiques (INSEE, Paris, militaires), notice généalogique Beau (É. et J.-P. Beau). Structure, texte, mise en forme : © ALFI – Licence CC BY-SA 4.0. Reproduction autorisée avec citation : « Thésaurus Agnatique ALFI – Famille Beau ».