Thesaurus de la famille BEAUFORT-SPONTIN de

De Association Linéage de France et d'International
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Thésaurus Agnatique ALFI – Maison de Beaufort-Spontin[modifier | modifier le wikicode]

Introduction[modifier | modifier le wikicode]

La maison de Beaufort-Spontin constitue l’une des grandes lignées politiques des anciens Pays-Bas autrichiens. Originaire de la région de Huy, aux confins du comté de Namur et de la principauté de Liège, la famille apparaît dans les sources dès le XIᵉ siècle au sein des lignages seigneuriaux locaux. Ralliée progressivement aux structures princières bourguignonnes puis impériales, la famille joue un rôle de première importance dans l’administration, la noblesse d’Empire, et le gouvernement des Pays-Bas sous l’autorité des Habsbourg.

La branche connue sous le nom de Beaufort-Spontin s’impose entre le XVe et le XVIIIᵉ siècle, jusqu’à ce que Frédéric-Auguste-Alexandre de Beaufort-Spontin devienne en 1782 le premier duc de la lignée, sous Joseph II d’Autriche.

Armoiries[modifier | modifier le wikicode]

Armoiries historiques des Beaufort-Spontin

Blasonnement (Wikipédia, Gelre / Goethals) :

  • Écartelé : aux 1 et 4 d'or à la bande coticée de gueules (Beaufort) ; aux 2 et 3 burelé d'or et de gueules de dix pièces (Looz) ; sur le tout d'argent à la bande coticée de gueules chargée de trois coquilles d'or (Beaufort-Spontin).

Aucune variante agnatique supplémentaire attestée dans les armoriaux.

Chronologie agnatique[modifier | modifier le wikicode]

(Aucune personne vivante n’est citée – respect du RGPD) Les données proviennent exclusivement du texte Wikipédia transmis. Lorsque la filiation continue n’est pas documentée, le chaînon est indiqué comme non établi.

I. Seigneurs primitifs de Beaufort (XIᵉ–XIIIᵉ siècles)[modifier | modifier le wikicode]

Selon Jacques de Hemricourt, les premiers seigneurs de Beaufort sont issus d’un lignage hutois apparenté aux avoués de Barse. Ils possèdent au XIᵉ siècle des terres autour de Huy et du futur site de Beaufort (Ben-Ahin). Aucun enchaînement généalogique masculin continu n’est fourni dans les sources Wikipédia.

II. Premiers porteurs du nom « Beaufort » (XIIIᵉ–XIVᵉ siècles)[modifier | modifier le wikicode]

Le nom apparaît au XIIIᵉ siècle. La branche aînée médiévale s’éteint ensuite. Aucune filiation agnatique complète n’est transmise dans le texte fourni.

III. Passage aux seigneurs de Spontin[modifier | modifier le wikicode]

Hemricourt affirme que les seigneurs de Spontin descendent des Beaufort. Aucun chaînon précis n’est documenté entre les Beaufort médiévaux et les Spontin. Cette continuité est donc mentionnée mais non détaillée.

IV. Frédéric-Auguste-Alexandre de Beaufort-Spontin (1751–1817)[modifier | modifier le wikicode]

Comte de Beaufort, marquis de Spontin et de Florennes. Élevé au rang de **duc de Beaufort-Spontin** (1782) puis **comte d’Empire** (1789). Chambellan de l’archiduc Charles d’Autriche et gouverneur général des Pays-Bas (1814).

V. Frédéric-Louis-Ladislas de Beaufort-Spontin (1809–1834)[modifier | modifier le wikicode]

Deuxième duc de Beaufort-Spontin. Fils du précédent.

VI. Alfred-Charles-Auguste-Constantin de Beaufort-Spontin (1816–1888)[modifier | modifier le wikicode]

Troisième duc. Membre héréditaire de la Chambre des seigneurs d’Autriche. Reçoit en 1876 le titre de **prince von Beaufort** et le style d’**altesse sérénissime**.

VII. Frédéric-Georges-Marie-Antoine-Michel de Beaufort-Spontin (1843–1916)[modifier | modifier le wikicode]

Quatrième duc. Fils du duc Alfred et de Pauline de Forbin-Janson.

VIII. Henri-Marie-Eugène de Beaufort-Spontin (1880–1966)[modifier | modifier le wikicode]

Cinquième duc. Siège à la Chambre haute d’Autriche jusqu’en 1918. Époux de la comtesse Marie-Adelheid von Silva-Tarouca.

IX. Friedrich-Josef de Beaufort-Spontin (1916–1998)[modifier | modifier le wikicode]

Sixième duc. Né en Bohème, décédé à Graz.

X. Friedrich-Christian-Albrecht de Beaufort-Spontin (né 1944)[modifier | modifier le wikicode]

Septième duc. Par respect du RGPD, aucune donnée n’est intégrée dans le corps de la chronologie.


Engagement au service du Bien Commun[modifier | modifier le wikicode]

Justice & administration princière[modifier | modifier le wikicode]

La maison de Beaufort-Spontin occupe, du XVIIIᵉ au XIXᵉ siècle, des positions de tout premier ordre dans les institutions des Pays-Bas autrichiens et de l’Empire.

  • **Gouvernement général des Pays-Bas (1814)** : l’un des ducs exerce la fonction de gouverneur général au nom de la Sixième Coalition, garantissant la transition politique et la continuité civile dans une période troublée.
  • **Chambellans impériaux** auprès de **Joseph II** et de l’archiduc **Charles d’Autriche**, fonctions exigeant proximité, loyauté et compétence administrative au cœur du pouvoir habsbourgeois.
  • **Membres de la Chambre des seigneurs d’Autriche**, intégrés dans l’aristocratie parlementaire de Vienne, témoignant d’une reconnaissance institutionnelle durable au sein du Saint-Empire puis de l’Empire d’Autriche.
  • **Présidence du Conseil Privé** dans les Pays-Bas autrichiens : rôle politique majeur dans la gestion des affaires du pays.
  • **Administration seigneuriale** des terres de Spontin, Freÿr ou Florennes : gestion des droits féodaux, de la justice locale, des forêts et du territoire.

Service militaire & fidélité impériale[modifier | modifier le wikicode]

La maison incarne de manière constante la fidélité aux Habsbourg et au cadre impérial.

  • Plusieurs de ses membres servent comme **officiers ou dignitaires militaires** de l’Autriche.
  • Participation soutenue aux **structures militaires impériales**, particulièrement à Bruxelles et Vienne, au service des souverains autrichiens.
  • L’accession au rang de **comte d’Empire (1789)** manifeste l’intégration pleine et entière du lignage dans la noblesse du Saint-Empire romain germanique.

Service diplomatique[modifier | modifier le wikicode]

Par leur rôle auprès des cours européennes, les Beaufort-Spontin contribuent à la stabilité politique et aux relations internationales.

  • **Ministres et représentants impériaux** dans les pays de l’espace habsbourgeois.
  • Influence politique durable dans le cadre des **relations austro-belges** après 1815, notamment grâce à leur implantation à Bruxelles et à Freÿr.

Culture & patrimoine[modifier | modifier le wikicode]

La maison participe activement à la préservation de sites majeurs de la vallée mosane et du patrimoine féodal belge.

  • Conservation et entretien des **châteaux de Spontin, Freÿr, Florennes et Bečov**, demeures emblématiques de l’histoire aristocratique régionale.
  • **Mécénat local** dans le Namurois et la vallée de la Meuse, soutien à la vie culturelle, aux restaurations et à la transmission des arts du territoire.

Transmission & continuité[modifier | modifier le wikicode]

La force de la maison Beaufort-Spontin réside dans une cohérence généalogique et seigneuriale exceptionnelle.

  • **Lignée ducale ininterrompue depuis sa création en 1782**, caractéristique rare dans l’histoire nobiliaire européenne.
  • **Structuration autour des domaines, des titres autrichiens et des responsabilités héritées**, assurant une continuité agnatique lisible et durable.
  • **Reconnaissance persistante du statut nobiliaire en Autriche** au XXᵉ siècle, confirmant le prestige transnational du lignage.

Alliances[modifier | modifier le wikicode]

D’après les sources fournies :

  • Maison de Glymes
  • Maison de Ligne
  • Maison de Starhemberg
  • Maison de Silva-Tarouca
  • Maison de Forbin-Janson

Demeures et sites historiques[modifier | modifier le wikicode]

Belgique[modifier | modifier le wikicode]

  • Château de Freÿr – Résidence majeure de la branche de Spontin dès le XVe siècle ; élégante demeure mosane entourée de jardins en terrasses, elle symbolise l’implantation ancienne de la maison sur les rives de la Meuse. Haut lieu de sociabilité aristocratique, Freÿr incarne le rayonnement culturel et politique de la famille.
  • Château de Spontin – Siège féodal central de la lignée et forteresse d’importance stratégique. Transformé au fil des siècles, il demeure le cœur historique de l’identité lignagère et la principale référence territoriale des Beaufort-Spontin.
  • Château de Florennes (anciennement château de Beaufort) – Domaine seigneurial lié aux titres de marquis puis de duc. Il témoigne de l’élévation progressive de la maison au sein de la noblesse du Namurois et joue un rôle structurant dans l’organisation territoriale régionale.
  • Ruines du château de Beaufort (Ben-Ahin) – Fief primitif de la famille, situé à la frontière du Comté de Namur et de la Principauté de Liège. Ses ruines constituent un haut lieu de mémoire, rappel de l’ancienneté exceptionnelle de la lignée et de son rôle dans les réseaux seigneuriaux du Moyen Âge.

Bohême / Autriche-Hongrie[modifier | modifier le wikicode]

  • Château de Bečov (Petschau) – Importante possession de la branche autrichienne à partir du XIXᵉ siècle. Résidence du quatrième duc, ce château bohémién illustre le déplacement du centre de gravité de la famille vers l’espace austro-hongrois. Il demeure un symbole de prestige, de diplomatie internationale et d’enracinement impérial.

Bibliographie[modifier | modifier le wikicode]

Sources publiques citées dans votre texte :

  • Jacques de Hemricourt – Chroniques liégeoises.
  • Goethals, Histoire de la famille de Beaufort-Spontin, 1859.
  • Poplimont, La Belgique héraldique, 1863.
  • Gotha, 1834.
  • Beaufort-Spontin, Archives familiales, 2009.

Conclusion[modifier | modifier le wikicode]

La maison de Beaufort-Spontin occupe dans l’histoire belge et impériale une place éminente. À la croisée de la Principauté de Liège, du Comté de Namur et des Pays-Bas autrichiens, son ascension — culminant avec la création du duché en 1782 — incarne l’évolution des élites européennes entre Moyen Âge, âge bourguignon et monarchie impériale. Son héritage demeure particulièrement manifeste dans ses demeures prestigieuses et dans la continuité de son lignage ducal.

Mention légale[modifier | modifier le wikicode]

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