Thesaurus de la famille BEAUSACQ de
Sommaire du Thésaurus Beausacq[modifier | modifier le wikicode]
- Introduction : origines, ancrage territorial, contexte historique
- Armoiries et blason
- Chronologie agnatique
- Engagement au service du Bien Commun
- Justice et transmission
- Foi et clergé
- Service militaire et public
- Culture et sciences
- Philanthropie et initiatives sociales
- Demeures et ancrages patrimoniaux
- Bibliographie et sources
- Conclusion : continuité du lignage et apport au Bien Commun
- Mention légale
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Introduction : origines, ancrage territorial, contexte historique[modifier | modifier le wikicode]
La famille **de Beausacq** apparaît en **Picardie** (Amiens) au XVIIIᵉ siècle, avec **Louis de Beausacq** († avant 1794) et son fils **Aymar de Beausacq** (1751, Amiens), bourgeois d’Amiens et ancien mousquetaire. La lignée se prolonge sous la Révolution et l’Empire, puis au XIXᵉ siècle entre **Normandie** (Calvados, Eure), **Île-de-France** et **Bretagne (Lorient)**, se distinguant par le service des armes (Marine, Armée de l’air), des lettres et des sciences. **Florimond de Beausacq** (1795-1856), officier supérieur, est **anobli par lettres patentes de Louis XVIII (13 mars 1819)**, attestant l’intégration du lignage à la noblesse d’Empire restaurée. Les alliances (de **Suin**, **Dodun de Kéroman**, etc.) consolident l’ascension sociale et l’ancrage dans les élites militaires, administratives et littéraires.
Armoiries et blason[modifier | modifier le wikicode]
Blasonnement officiel (Lettres-patentes du 13 mars 1818)[modifier | modifier le wikicode]
Les armoiries de la famille de Beausacq ont été **régulièrement créées et enregistrées** lors des lettres-patentes de noblesse octroyées à Floimond Denis de Beausacq par le roi Louis XVIII, le 13 mars 1818. Elles constituent les **seules armoiries authentiquement attestées** pour cette lignée.
D’azur, au château accosté de deux tours jointes par un entre-mur, d’argent, ajouré de sable, doujoné d’une tourelle sommée d’un drapeau d’azur, l’une et l’autre aussi d’argent ; la porte du château fermée et chargée d’un lion de gueules tenant de la patte dextre une épée de même.
Nature juridique des armoiries[modifier | modifier le wikicode]
Ces armes sont :
- **créées par le Roi** (Louis XVIII) → armoiries de noblesse de Restauration ;
- **réglementées et enregistrées** → armorial noble authentifié ;
- **héraldiquement typiques** des créations de 1814–1830, riches en symboles militaires et architecturaux.
L’ALFI, conformément à sa doctrine,
- reprend strictement et intégralement** ces armoiries patentes,
sans y ajouter ni substituer un blason supposé ou postérieur.
Symbolique des armoiries[modifier | modifier le wikicode]
- Château d’argent : symbole de défense, de stabilité, de fidélité au Roi.
- Tours jumelées : image de la protection et de la constance.
- Lion de gueules armé d’une épée : bravoure militaire, courage reconnu, service armé du royaume.
- Drapeau d’azur : fidélité dynastique.
- Azur : loyauté, piété, droiture.
- Argent : pureté, justice.
- Gueules : vaillance et dévouement.
Compatibilité avec d’autres blasons attribués[modifier | modifier le wikicode]
Aucun armorial ancien (d’Hozier, O’Ferrall, Chérin, Rietstap)
- ne mentionne un blason au sautoir** ou aux trèfles pour les Beausacq.
Les seules armes historiquement fondées sont celles de 1818.
Tout blason différent est soit :
- **postérieur** et sans base juridique,
- **apocryphe**,
- ou **attribué par erreur à une autre famille homonyme**.
L’ALFI les mentionnera éventuellement en note, mais ne les reconnaît pas comme armes historiques.
Chronologie agnatique (sélection)[modifier | modifier le wikicode]
(Les informations récentes sont limitées par respect du RGPD.)
- **Louis de Beausacq** († avant 1794) — Amiens (Somme). Ép. **Marie-Madeleine Boulanger**.
- **Aymar de Beausacq** (1751, Amiens) — Bourgeois d’Amiens, **ancien mousquetaire**. Ép. (1794) **Marie-Louise-Françoise Dupont d’Aisy** (Cléville).
- **Florimond de Beausacq** (1795, Caen – 1856, La Ferté-Vidame) — **Officier supérieur**, **anobli 13 mars 1819**. Ép. (1820) **Monique de Collignon** (née 1805, Varsovie).
- **Alfred de Beausacq** (1824–1883) — **Ingénieur du Génie maritime**, X 1843. Ép. (1850) **Marie-Joséphine de Suin** (1829–1899), femme de lettres (Comtesse Diane).
- **Raoul, comte de Beausacq** (1851–1913) — **Capitaine de vaisseau** (Marine). Ép. (1888) **Marie-Madeleine Dodun de Kéroman** (1867–1895).
* **Alfred de Beausacq** (1890–1969) — Chevalier de la Légion d’honneur. Ép. (1919) **Régine van den Broek d’Obrenan** (1897–1931). Descendance : **Guy** (1921–1989), **Évelyne** (1926–2011), etc.
- **Guy de Beausacq** (1892–1967) — Alliances **Benoist**, **Simonet**, **Trévellot** (parcours civil et familial en Île-de-France et Normandie).
- **Jean de Beausacq** (1895–1959) — Parcours international (France, Brésil) ; alliances **Benoist**, **Skilitzi**, **Holland**, **Verchinina** (art chorégraphique).
Images vides – personnages principaux :
Engagement au service du Bien Commun[modifier | modifier le wikicode]
Justice et transmission[modifier | modifier le wikicode]
- Administration et gestion : trajectoires familiales structurées par le **service d’État** (Marine, armée, corps techniques).
- Transmission intellectuelle : œuvre littéraire de la **Comtesse Diane** (de Suin, épouse d’Alfred), diffusion morale et mondaine (maximes, salons, collaborations d’auteurs).
Foi et clergé[modifier | modifier le wikicode]
- Piété civique et engagement caritatif (décorations d’encouragement au bien relevées sur la Comtesse Diane).
- Pratique religieuse mentionnée dans les notices biographiques ; pas d’ecclésiastiques agnatiques identifiés dans le corpus fourni.
Service militaire et public[modifier | modifier le wikicode]
- **Aymar** : ancien **mousquetaire** (Ancien Régime).
- **Florimond** : **officier supérieur**, anobli (1819).
- **Raoul** : **capitaine de vaisseau** (Marine), carrière attestée (1903, etc.).
- **Alfred (1890–1969)** : **chevalier de la Légion d’honneur**.
- **René (1917–1995)** : **colonel de l’Armée de l’air** (branche cousine).
Culture et sciences[modifier | modifier le wikicode]
- **Alfred (1824–1883)** : **ingénieur du Génie maritime** (Polytechnique).
- **Marie-Joséphine de Suin**, dite **Comtesse Diane** (1829–1899) : **femme de lettres**, auteur des *Maximes de la vie* ; réseau littéraire (Loti, Heredia, Prudhomme, etc.).
- **Guy (1921–1989)** : **artiste peintre**.
Philanthropie et initiatives sociales[modifier | modifier le wikicode]
- Décorations et distinctions d’**œuvres de bienfaisance** (Comtesse Diane) ; actions sociales et culturelles relayées par le salon littéraire.
Demeures et ancrages patrimoniaux[modifier | modifier le wikicode]
- **Amiens (Somme)** : origine attestée (Louis, Aymar).
- **Caen / Cléville / Verneuil-sur-Avre / La Ferté-Vidame** (Normandie) : rameaux XIXᵉ (Florimond, alliances).
- **Lorient (Morbihan)** : ancrage maritime (naissances, carrières navales).
- **Paris / Neuilly / Versailles** : foyers d’alliances et carrières (Marine, lettres).
- **Itinéraires internationaux** : Varsovie (naissance de Monique de Collignon), Java (Régine v.d. Broek d’Obrenan), Brésil (Jean), etc.
Bibliographie et sources[modifier | modifier le wikicode]
- **Base Roglo** — copie du 6 novembre 2025, 14:23 (Descendants de **Louis de Beausacq**, jusqu’à la 9ᵉ génération).
- **Chaix d’Est-Ange**, Dictionnaire des familles anciennes…, **T.3** (notice Beausacq).
- **LEONORE** (base des dossiers de la Légion d’honneur) : Florimond / Alfred / Raoul (références indiquées dans les notes Roglo).
- **Carmoy, Henri**, Dictionnaire biographique international des écrivains (notice « Comtesse Diane »).
- Notices biographiques et funéraires mentionnées (École navale, AÉn, presse).
Conclusion : continuité du lignage et apport au Bien Commun[modifier | modifier le wikicode]
De l’Ancien Régime à l’époque contemporaine, **Beausacq** illustre un **arc de service** : fidélité monarchique (mousquetaire), **mérites militaires** (officier, Marine, Armée de l’air), **sciences et technique** (Génie maritime), **lettres et influence morale** (Comtesse Diane). L’**anoblissement de 1819** consacre l’élévation par le mérite et le service. La diversité des ancrages (Picardie, Normandie, Bretagne, Paris) et l’ouverture internationale dessinent une lignée au **rayonnement constant**, structurée par la transmission, l’honneur et le **Bien Commun**.
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