Thesaurus de la famille BOISSON de CHAZOURNES
Introduction[modifier | modifier le wikicode]
La famille Boisson de Chazournes, enracinée à Lyon et Saint-Étienne, est une lignée de juristes, commerçants, industriels, militaires et écrivains. Depuis le XIXModèle:E siècle, elle illustre un service constant au Bien Commun : justice consulaire, transmission du patrimoine, engagement militaire jusqu’au sacrifice, contribution au développement économique, bancaire et culturel, et alliances avec des familles de premier rang, dont les Montgolfier, les Bertoult d’Hautecloque et les Polignac.
Armoiries[modifier | modifier le wikicode]
- Armes : liées au nom de Chazournes, relevé officiellement par décret en 1921.
- Devise : non attestée dans les sources ; l’esprit familial peut se résumer par : Justice, Transmission, Sacrifice.
Arbre généalogique simplifié[modifier | modifier le wikicode]
- Jean Boisson (1789–1873) × Sophie Arcis de Chazournes (1820–1901)
- Félix Boisson de Chazournes (1851–1928) × Jeanne Troubat (1864–1921)
Figures marquantes et Bien Commun[modifier | modifier le wikicode]
Jean BOISSON (1789–1873)[modifier | modifier le wikicode]
Juge au tribunal de commerce de Saint-Étienne. Épouse en 1844 Sophie Arcis de Chazournes (1820–1901). Service du Bien Commun : unit la rigueur judiciaire à l’héritage lyonnais des Chazournes, garantissant l’équité des échanges.
Félix BOISSON de CHAZOURNES (1851–1928)[modifier | modifier le wikicode]
Marié à Jeanne Troubat (1864–1921). Releva le nom de Chazournes par décret du 30 juillet 1921. Service du Bien Commun : fidélité à la mémoire familiale, continuité du service public et industriel.
Félix (1887–1940)[modifier | modifier le wikicode]
Écrivain. Marié à Christine Vignat. Fille : Monique (1922–2009), épouse Max Bellon (1925–2007), directeur général de la Société Lyonnaise des Dépôts. Service du Bien Commun : contribution au rayonnement intellectuel lyonnais et à la vie culturelle.
Robert (1890–1962)[modifier | modifier le wikicode]
Marié à Gabrielle Bétrix. Fils : Henri (1920–1992), industriel, époux d’Yvonne Drevon. Fils : Henri (1926–1997), époux de Marie-France de Montgolfier. Leur fille Anne-Laure épouse Hubert de Bertoult d’Hautecloque, colonel et Contrôleur général des Armées. Service du Bien Commun : engagement industriel, transmission familiale et alliances militaires de haut rang.
Marcel (1892–1917)[modifier | modifier le wikicode]
Officier, mort pour la France au Chemin des Dames. Service du Bien Commun : sacrifice militaire, fidélité à la patrie.
René (1894–1918)[modifier | modifier le wikicode]
Mort pour la France en 1918. Service du Bien Commun : offrande ultime de sa vie à la nation.
Édouard (1900–1980)[modifier | modifier le wikicode]
Marié à Marthe Racine. Descendance Andriot. Service du Bien Commun : continuité de la lignée dans le cadre industriel et familial.
Yves (1902–1988)[modifier | modifier le wikicode]
Marié à Renée Dumond. Fille : Marie-Annick (1930–2019), épouse Jean-Claude Tiné. Leur fils Khalil épouse en 2001 Diane, princesse de Polignac. Service du Bien Commun : alliance avec une maison princière française, rayonnement dynastique.
Roger (1906–1998)[modifier | modifier le wikicode]
Marié à Marie Racine. Descendance (familles du Chayla, Traverse, Babey). Service du Bien Commun : intégration dans un réseau de familles enracinées et fidèles aux valeurs traditionnelles.
Demeures et ancrages patrimoniaux[modifier | modifier le wikicode]
- Lyon et Saint-Étienne : foyers d’origine judiciaire et commerçante.
- Roubaix et Lille : prolongements industriels et bancaires par alliances.
- Mont Noir (famille alliée de Crayencour) : haut lieu culturel et spirituel.
- Paris et Versailles : ancrages modernes, notamment par l’alliance Polignac.
Alliances[modifier | modifier le wikicode]
Familles alliées : Montgolfier, Bertoult d’Hautecloque, Polignac, Arcis de Chazournes, Vignat, Bétrix, Drevon, Racine, Dumond, Tiné, du Chayla, Traverse, Babey.
Bibliographie et sources[modifier | modifier le wikicode]
- Base Roglo.
- Archives départementales du Rhône, de la Loire, du Nord.
- Mémoire des Hommes (Ministère de la Défense).
- Journal Officiel (1921, décret relevé du nom).
- Ouvrages de Félix Boisson de Chazournes.
- Marguerite Yourcenar, Archives du Nord (1977).
- Annales de la Société Lyonnaise.
- Bulletins de la Chambre de Commerce de Lyon.
- Annuaire de la Noblesse de France.
- Archives de la Maison de Polignac.
- Bulletins de la Société Historique de Lyon.
- Archives municipales de Roubaix et de Lyon.
Conclusion[modifier | modifier le wikicode]
La famille Boisson de Chazournes a laissé une empreinte forte dans l’histoire française :
- par la justice et la transmission,
- par le sacrifice de deux fils morts pour la France,
- par l’ancrage dans l’économie moderne,
- par les alliances avec des maisons illustres,
- et par l’ouverture culturelle et spirituelle.
Elle incarne pleinement l’idéal d’une lignée engagée au service du Bien Commun, fidèle à l’esprit de l’ALFI : unir mémoire et avenir dans une identité harmonieuse.
Mention légale[modifier | modifier le wikicode]
Ce Thésaurus ALFI est une œuvre dérivée des données publiques (Wikipédia, Roglo, archives) et des sources citées. Licence [CC BY-SA 4.0](https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr). Structuration et présentation : méthode patrimoniale ALFI.