Thesaurus de la famille BOURGOGNE-HERLAER

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La branche dite de Bourgogne-Herlaer, issue des ducs de Bourgogne (Capétiens-Valois), apparaît au XVe siècle à la suite de Jean de Bourgogne, fils naturel du duc Jean sans Peur (1371–1419) et d’Agnès de Croÿ. Cette lignée, établie dans les anciens Pays-Bas (Bruxelles, Malines, Tournai), se rattache par alliances aux familles Croeser, Savary, Virnot de Lamissart, de La Chaussée, de Brandt de Maizières et Prouvost. Elle porta la seigneurie d’Estaimbourg (Hainaut belge) jusqu’au XIXe siècle et conserva un souvenir fort de fidélité monarchique lors des événements de 1791–1792 (garde auprès du Roi aux Tuileries).

Armoiries et blason[modifier | modifier le wikicode]

Fichier:Blason-Bourgogne-Herlaer.svg
Blason de Bourgogne-Herlaer

Blasonnement : Écartelé : 1 et 4 : d’azur semé de fleurs de lis d’or à la bordure componée d’argent et de gueules (Bourgogne moderne) ; 2 et 3 : bandé d’or et d’azur de six pièces à la bordure de gueules (Bourgogne ancien) ; sur le tout : d’or au lion de sable armé et lampassé de gueules (Flandre). Brisure : champagne d’or en pointe.

Chronologie agnatique[modifier | modifier le wikicode]

  • Jean II de Bourgogne, dit Jean sans Peur (1371–1419), duc de Bourgogne, comte de Flandre.
 De son union avec Agnès de Croÿ naquit :  
 ** Jean de Bourgogne (1404–1480), évêque de Cambrai puis archevêque de Trèves, comte du Cambrésis.  
 Il eut plusieurs enfants naturels, dont :  
 *** Jean, bâtard de Bourgogne, sgr de Herlaer (Vilvorde), ép. Jeanne de Hornes.  
 **** Charles de Bourgogne, sgr de Herlaer.  
 **** Godefroi de Bourgogne, sgr d’Amerval.  
 ***** Maximilienne de Bourgogne, dame d’Amerval, ép. Philippe de Rodoan, sgr de Berleghem, bourgmestre de Bruxelles (1588).  
 ***** Descendance Croeser, Le Tellier, Droulers, Prouvost, Mignot, Rammaert.  
  • Philippe de Bourgogne (1774–1851), né à Lille, chevalier, page du Roi (1789), premier page en 1792, témoin et défenseur du Roi lors des journées du 20 juin et du 10 août.
 Fidèle aux Princes, breveté capitaine des Chasseurs de Calonne en 1792, participa à la défense de Maëstricht. Bourgmestre d’Estaimbourg.  
 Marié à Marie-Claire de Brandt de Maizières (1781–1810), issue des derniers seigneurs d’Estaimbourg.  
  • Charles de Bourgogne (1810–1886), chevalier, fils de Philippe. Bourgmestre d’Estaimbourg, reconstruit le château en 1854.
 Marié en 1838 à Élisabeth-Zénobie de La Chaussée (1816–1885), petite-fille d’Alexandrine Virnot de Lamissart.  
 ** Descendance :  
 *** Marie de Bourgogne (1839), mariée de Marolles.  
 *** Jean de Bourgogne (1843–1885), vicaire à Tournai, dernier du nom.  

Alliances et filiations[modifier | modifier le wikicode]

  • Virnot de Lamissart : Charles-Louis Virnot (1737–1808), trésorier de Lille, marié à Marie Alexandrine Lenglart ; leur petite-fille Alexandrine épousa Charles de Bourgogne.
  • Savary du Gavre : conseillers du Roi, trésoriers de France à Lille, alliés Virnot.
  • de La Chaussée : chevaliers, officiers, alliés Savary et Bourgogne.
  • de Brandt de Maizières : derniers seigneurs d’Estaimbourg, marquisat sous l’Ancien Régime.
  • Prouvost : Amédée Prouvost (1819–1885) et Joséphine Yon, qui occupèrent le château d’Estaimbourg comme résidence d’été.
  • Alliances avec Quecq d’Henripret, de Madre de Norguet, de Blairville, Gaillard, de Marolles.

Engagement au service du Bien Commun[modifier | modifier le wikicode]

  • Service du Roi : Philippe de Bourgogne, page et défenseur de Louis XVI (1791–1792).
  • Fidélité monarchique : participation à l’armée des Princes, défense de Maëstricht.
  • Service public : charges de bourgmestre d’Estaimbourg.
  • Foi et charité : Aurélie de La Chaussée, bienfaitrice de l’Ordre des Auxiliatrices des âmes du Purgatoire.
  • Culture et mémoire : mécénat Lenglart, fondation du musée de Lille (alliances Bourgogne–Virnot–Watteau–Van Blarenberghe).

Demeures et ancrages patrimoniaux[modifier | modifier le wikicode]

  • Château d’Estaimbourg (Hainaut, Belgique), reconstruit en 1854.
  • Séquedin, fief de Musemberg (Virnot).
  • Fiefs de Bailleul (Virnot).
  • Château de la Beuvrière (alliances Ollehain).
  • Roubaix : résidence Prouvost (famille ayant occupé Estaimbourg).

Bibliographie et sources[modifier | modifier le wikicode]

  • La Chesnaye des Bois, Dictionnaire généalogique
  • Paul Denis du Péage, Généalogies lilloises (famille de La Chaussée)
  • Marcel Bergé, Les bâtards de la Maison de Bourgogne (1955)
  • Patrick Van Kerrebrouck, Nouvelle Histoire Généalogique de l’Auguste Maison de France (tome III, Valois)
  • Daniel Raffard de Brienne, notices généalogiques
  • Philippe Rammaert, recherches Estaimbourg et Bourgogne-Herlaer
  • Base Roglo

Conclusion[modifier | modifier le wikicode]

La lignée des Bourgogne-Herlaer et leurs descendants d’Estaimbourg illustrent la continuité de la mémoire bourguignonne et flamande, mêlant service monarchique, ancrage féodal et alliances avec les grandes familles de Lille et du Hainaut. Le château d’Estaimbourg, reconstruit au XIXe siècle, demeure le symbole de cette branche, marquée par une fidélité au Roi et par une transmission qui s’achève avec Jean de Bourgogne (1843–1885).

Mention légale[modifier | modifier le wikicode]

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