Thesaurus de la famille CAHOUR

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Thesaurus de la famille Cahour[modifier | modifier le wikicode]

Introduction[modifier | modifier le wikicode]

La famille Cahour est originaire de la région de la Manche, avec un ancrage documenté à Saint-Hilaire-du-Harcouët à la fin du XVIIIe siècle. La lignée agnatique se poursuit au XIXe et XXe siècles principalement à Redon, Nantes, Château-Gontier, Paris et Angers. Plusieurs membres deviennent capitaines au long cours, industriels, magistrats, médecins, militaires ou élus locaux.

Armoiries et blason[modifier | modifier le wikicode]

Blason de la famille Cahour

Blasonnement ALFI proposé[modifier | modifier le wikicode]

{{|D’azur à une ancre d’argent, accompagnée en chef de deux étoiles d’or, et en pointe d’un gouvernail du même.}}

Symbolique[modifier | modifier le wikicode]

  • **Azur** : la mer, l’horizon, la fidélité ; rappelle les origines maritimes de la lignée et les ports de Saint-Nazaire, Saint-Hilaire-du-Harcouët et Redon.
  • **Ancre d’argent** : symbole des **capitaines au long cours**, métier central dans la lignée (Pascal Cahour, Paul Cahour, etc.).
  • **Deux étoiles d’or** : guides des navigateurs ; elles évoquent l’orientation, la réussite outre-mer et l’expansion de la famille dans l’océan Indien, l’Asie et l’Afrique.
  • **Gouvernail d’or en pointe** : figure du **commandement** et du **gouvernement municipal**, en mémoire des **maires** de Saint-Nazaire et de Redon issus de la famille.

Cohérence héraldique[modifier | modifier le wikicode]

Blason sobre et non nobiliaire, adapté à une **famille de notables, navigateurs, industriels et édiles municipaux**. Il rassemble les trois piliers de l’identité Cahour : 1. **La mer** (ancre, azur), 2. **La navigation et l'expansion** (étoiles), 3. **La gouvernance et le service public** (gouvernail).

Ce blason est **une création ALFI** inspirée de l’histoire documentaire du lignage (XIXe-XXe siècles), conforme aux règles héraldiques classiques.

Chronologie agnatique[modifier | modifier le wikicode]

1. Louis Cahour, décédé avant 1839, Saint-Hilaire-du-Harcouët (Manche). Marié avec Françoise Deslandes, décédée le 4 juin 1841, Saint-Hilaire-du-Harcouët.

  • François Cahour, né le 27 mai 1789 à Saint-Hilaire-du-Harcouët, décédé le 30 avril 1863 à Saint-Nicolas-de-Redon.

2. François Cahour (1789-1863) Marié avec Marie Desfoux (1799-1836).

  • Paul Cahour, né le 9 février 1823 à Redon, décédé le 8 novembre 1885 à Saint-Denis (Réunion), capitaine de marine marchande.

3. Paul Cahour (1823-1885) Marié avec Françoise Clarence Idalie Fouque (1828-1885).

  • Pascal Cahour, né le 1er juin 1845 à Juvigné, décédé en novembre 1912, capitaine au long cours, maire de Saint-Nazaire (1874).

4. Pascal Cahour (1845-1912) Marié le 20 juillet 1869 avec Elisabeth Darras (1842-1873).

  • Jules Cahour, né le 15 juillet 1871 à Saint-Valéry-sur-Somme, décédé le 6 mars 1943 à Saint-Nicolas-de-Redon, industriel, maire de Redon (1919-1933).

5. Jules Cahour (1871-1943) Marié le 10 novembre 1893 avec Marie Caroline Samson (1868-1951).

  • Charles Cahour, né le 6 mars 1897 à Redon, décédé le 20 novembre 1958 à Paris.

6. Charles Cahour (1897-1958) Marié le 28 décembre 1925 avec Rachel Denis.

  • Pascal Cahour, né le 20 août 1904 à Redon, décédé le 19 novembre 1989 à Vannes.

7. Pascal Cahour (1904-1989) Marié le 5 août 1936 avec Lucienne Marie Le Sauce. → Descendance masculine à compléter.

Claude Cahour, épouse Pompidou : culture, art contemporain, philanthropie[modifier | modifier le wikicode]

Intéressée très jeune par l'art contemporain, Claude Pompidou aimait collectionner avec son mari les oeuvres des artistes de son époque : elle était particulièrement passionnée par Yves Klein. Elle expliquait que son mari était aussi intéressé qu'elle par l'art contemporain et qu'ils avaient les mêmes goûts. « Lorsque j'ai rencontré Georges Pompidou, il se passionnait déjà pour l'art contemporain. Ainsi, alors qu'il préparait encore l'École Normale Supérieure, acheta-t-il, à 18 ans "La Femme 100 têtes" de Max Ernst, qui venait d'être publié », explique-t-elle dans une interview publiée par le Centre d'art de Cajarc.

Claude Pompidou était **présidente d'honneur du Centre d'art contemporain de Cajarc (Lot)**. Le couple présidentiel possédait dans cette ville une propriété non loin de celle de Françoise Sagan. Les Pompidou y vivaient simplement et y recevaient leurs amis : Françoise Sagan, Pierre Soulages, Christian Bourgois, Bernard et Annabelle Buffet.

Une exposition, *« Autour d'une collection »*, a été organisée en 1994 dans ce centre d'art (dont le président était alors Gilbert Paris et le directeur Jean-Paul Coussy). Y figuraient notamment des œuvres de Pierre Soulages, Agam, Atlan, Alechinsky, Arman, Adami, Roger Bissière, Albert Bitran, Gaston Chaissac, Olivier Debré, César, Jean Dubuffet, Max Ernst, Alberto Giacometti, Kandinski, Paul Klee, František Kupka, Jean Hélion, Fernand Léger, Masson, Georges Mathieu, Hans Hartung, Henri Michaux, Pablo Picasso, Jean Tinguely, Günther Uecker, Martial Raysse, Ossip Zadkine, Zao Wou-ki.

À l’Élysée, Mme Pompidou introduisit un style plus moderne, moins rigide, contrastant avec l'attitude effacée d’Yvonne de Gaulle.

Elle présida pendant plus de 30 ans la **Fondation Claude-Pompidou**, créée en 1970 sous son impulsion. Reconnue d'utilité publique, elle a pour but de venir en aide aux **personnes âgées**, aux **malades hospitalisés** ainsi qu'aux **enfants handicapés**. Elle agit grâce à des équipes de bénévoles intervenant à Paris et en province, dans les hôpitaux et aux domiciles des enfants handicapés. Parallèlement, elle construit et gère des **établissements spécialisés** dans le domaine du handicap et du grand âge. La Fondation dispose de **15 structures** pour personnes âgées et handicapées et d'une **maison pour enfants à caractère social** dotée d'une école hôtelière.

Engagement au service du Bien Commun[modifier | modifier le wikicode]

  • Capitaines au long cours et officiers de marine marchande (Paul Cahour, Pascal Cahour).
  • Administration municipale : Pascal Cahour, maire de Saint-Nazaire (1874) ; Jules Cahour, maire de Redon (1919-1933).
  • Industrie à Redon au début du XXe siècle.

Demeures et implantation[modifier | modifier le wikicode]

  • Saint-Hilaire-du-Harcouët (Manche) : origine documentée.
  • Redon et Saint-Nicolas-de-Redon : cœur de la lignée au XIXe-XXe siècles.
  • Nantes – Château-Gontier – Paris – Angers : diffusion au XXe siècle.

Conclusion[modifier | modifier le wikicode]

La lignée Cahour, issue de Saint-Hilaire-du-Harcouët, s’est illustrée dans la marine marchande, l’industrie et les responsabilités municipales. Le rameau principal a joué un rôle dans la vie civique de Saint-Nazaire et de Redon.

Mention légale[modifier | modifier le wikicode]

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