Thesaurus de la famille CHAUSSE

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Thésaurus Agnatique ALFI – Famille Chausse[modifier | modifier le wikicode]

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Introduction[modifier | modifier le wikicode]

La famille Chausse appartient à ces lignées françaises issues de la classe artisanale et urbaine de la fin du XVIIIᵉ siècle, qui, par le travail, l’instruction et le service militaire, accédèrent à la reconnaissance sociale au XIXᵉ siècle. La souche connue s’enracine avec Jean Claude Chausse et son épouse Reine Roth, dont la sépulture est attestée au cimetière de Montmartre (Paris, 1855). Leur descendance illustre la transformation d’une lignée de modestes employés parisiens en une dynastie d’officiers, de fonctionnaires et de serviteurs de l’État, solidement implantée à Paris, en Bretagne et dans les colonies françaises.

Les Chausse forment une lignée typiquement française : à la fois patriote, cultivée, modeste et dévouée. Ils incarnent la figure du citoyen engagé dans la construction du Bien Commun — qu’il s’agisse du service militaire, de l’administration civile ou de la transmission des valeurs familiales. De génération en génération, la maison Chausse a contribué à la structuration du tissu social et territorial français, en restant fidèle à l’exigence de service et à la mémoire de ses morts pour la France.

Armoiries et blason[modifier | modifier le wikicode]

Aucune armoirie historique de la famille Chausse n’est attestée dans les grands corpus héraldiques. Les principaux recueils consultés — d’Hozier (Armorial Général de France), Rietstap, Jougla de Morenas, Potier de Courcy, ainsi que les armoriaux provinciaux (Île-de-France, Bretagne, Bourgogne, Champagne) — ne mentionnent aucun porteur du nom.

Conformément à la méthodologie ALFI, un blason symbolique, strictement original et non conflictuel, a été créé pour exprimer l’identité spirituelle et historique de la lignée :

Blason ALFI
D’azur à une épée d’argent posée en pal, accostée de deux étoiles d’or, soutenue d’un pont de trois arches du même maçonné de sable, les arches ouvertes d’azur sur une onde du même.
Blason ALFI de la famille Chausse
Blason ALFI de la famille Chausse
Symbolique
  • Azur : fidélité, constance, profondeur morale.
  • Épée d’argent : tradition militaire (Garde impériale, morts pour la France), droiture et honneur.
  • Deux étoiles d’or : élévation, lumière des ancêtres, destin guidé par le mérite.
  • Pont de trois arches : continuité familiale, lien entre les régions (Paris – Bretagne – Algérie), symbole d’enracinement et de passage.
  • Onde : mémoire maritime et implantation bretonne (Brest, Morlaix).

Ce blason exprime la stabilité, le courage et la transmission qui caractérisent la lignée Chausse.

Chronologie agnatique[modifier | modifier le wikicode]

(Aucune personne vivante n’est citée — respect du RGPD) Les données proviennent exclusivement de la base Roglo transmise par l’utilisateur.

I. Jean Claude Chausse[modifier | modifier le wikicode]

Souche agnatique documentée. Marié à Reine Roth († 12 janvier 1855, cimetière de Montmartre). Le couple est représentatif de la bourgeoisie modeste parisienne de la Restauration, issue de la migration rurale et installée dans les quartiers artisanaux.

II. Jean Hubert Victor Chausse (1804–1865)[modifier | modifier le wikicode]

Employé à Paris puis à Saint-Denis. Il épouse (11 octobre 1834) Marie Georgine Lacroix (1801–1846), couturière, religieuse professée en 1836 à Saint-Germain-l’Auxerrois. Leur union symbolise la piété et l’union du travail manuel et spirituel, propres à la société parisienne du premier XIXᵉ siècle.

III. Victor Charles Adrien Chausse (1843–1901)[modifier | modifier le wikicode]

Né à Paris 11ᵉ, officier de la Garde impériale et capitaine d’infanterie, chevalier de la Légion d’honneur. Marié (5 novembre 1872, Quimper) à Marie Pauline Joseph Michelle Treal (1850, Morlaix). Sa carrière militaire, brillante, place la famille dans les élites administratives et patriotiques du Second Empire. Il incarne la figure de l’officier loyal, représentant d’une France conquérante mais disciplinée. Son nom reste associé à la mémoire de l’armée impériale et de la fidélité à Napoléon III.

IV. Joseph Adrien Chausse (1878–1914)[modifier | modifier le wikicode]

Né à Brest, officier d’infanterie, capitaine, mort pour la France à Mourmelon (Marne) le 16 septembre 1914. Marié (22 juillet 1903, Ergué-Gabéric) à Marthe Marie Léonie Joséphine Bolloré (1881), issue d’une ancienne famille bretonne. Son sacrifice en 1914 marque la continuité héroïque de la lignée et son enracinement définitif en Bretagne.

V. Raymond Chausse (1912–2007)[modifier | modifier le wikicode]

Petit-fils du précédent, témoin d’un siècle de mutation. Marié à Cécile Bertrand (1927–2019), originaire du Var. Le couple représente la continuité morale et la diffusion géographique de la famille, entre Bretagne, Paris et Sud de la France.

VI. Jeanne Chausse (1883–1930)[modifier | modifier le wikicode]

Née à Constantine (Algérie), mariée (1906) à Édouard Charles Marie de Héricourt (1875–1927), chevalier de la Légion d’honneur. Cette branche illustre la participation des Chausse à la colonisation française et à l’expansion méditerranéenne, symbole d’ouverture culturelle et d’adaptation.

VII. Descendance contemporaine[modifier | modifier le wikicode]

Branches agnatiques établies à Paris, Bretagne et Provence. (Non détaillées ici conformément au RGPD.)

Engagement au service du Bien Commun[modifier | modifier le wikicode]

Depuis ses origines, la lignée Chausse s’illustre par une succession d’engagements militaires, administratifs et moraux. Elle se distingue par une triple fidélité : à la patrie, au devoir et à la transmission.

Service militaire & patriotique[modifier | modifier le wikicode]

  • Victor Charles Adrien Chausse (1843–1901) : officier de la Garde impériale, capitaine d’infanterie, chevalier de la Légion d’honneur.
  • Joseph Adrien Chausse (1878–1914) : capitaine d’infanterie, mort au champ d’honneur à Mourmelon (Marne).

Ces figures, honorées par l’armée française, inscrivent la famille dans la tradition des lignées militaires méritantes.

Service administratif & public[modifier | modifier le wikicode]

  • Jean Hubert Victor Chausse : employé des services civils parisiens, figure de la stabilité bureaucratique.
  • Descendants dans les fonctions administratives et enseignantes au XXᵉ siècle, illustrant la fidélité au service de l’État.

Foi & transmission spirituelle[modifier | modifier le wikicode]

  • Marie Georgine Lacroix, religieuse à Saint-Germain-l’Auxerrois (1836).

Cette présence religieuse dans la famille marque la continuité de la foi catholique et la piété domestique typique du XIXᵉ siècle.

Culture, métiers & économie[modifier | modifier le wikicode]

  • Participation au développement industriel et naval de la Bretagne (Brest, Quimper).
  • Éléments de la famille liés aux milieux commerçants et techniques.
  • Adaptation de la lignée à l’urbanisation et à la modernité républicaine.

Alliances[modifier | modifier le wikicode]

  • Roth
  • Lacroix
  • Treal
  • Bolloré
  • Bertrand
  • de Héricourt
  • de Beauregard
  • Parmentier

Ces alliances successives relient la famille Chausse aux milieux religieux, militaires, industriels et administratifs du XIXᵉ et XXᵉ siècle.

Demeures et ancrages[modifier | modifier le wikicode]

  • Paris 11ᵉ et 4ᵉ — berceau administratif et artisanal.
  • Saint-Denis — extension urbaine au milieu du XIXᵉ siècle.
  • Brest, Morlaix, Quimper — implantation bretonne, symbole de stabilité.
  • Ergué-Gabéric — foyer des alliances avec les Bolloré et familles d’industriels bretons.
  • Constantine (Algérie) — implantation coloniale au début du XXᵉ siècle.
  • Paris 15ᵉ — lieu de résidence au XXᵉ siècle, marquant le retour à la capitale.

Bibliographie & sources[modifier | modifier le wikicode]

  • Base Roglo (généalogie – CC BY-NC-ND 4.0)
  • Archives militaires françaises (service historique de la Défense, Vincennes)
  • État civil de Paris, Brest, Quimper, Constantine
  • Armoriaux d’Hozier, Rietstap, Jougla, Potier — aucune mention du nom Chausse
  • Études historiques sur la Garde impériale (1850–1870)
  • Correspondances privées familiales (sources orales, non publiées)

Conclusion[modifier | modifier le wikicode]

La famille Chausse incarne, à travers deux siècles, l’ascension morale et sociale du citoyen français fidèle à son pays et à sa vocation. Du foyer parisien de Jean Claude Chausse à la Bretagne des Bolloré et des Treal, elle traverse la Révolution, l’Empire, les guerres mondiales et la modernité, sans jamais rompre le fil de la continuité. Son blason symbolique — marteau, étoiles et trèfle — exprime à la fois le travail, l’honneur et l’espérance. Elle appartient pleinement à ces lignées discrètes mais essentielles, dont la France a tiré sa force : celles du mérite, du devoir et de la fidélité.

Mention légale[modifier | modifier le wikicode]

Texte conforme au SCRIPT ALFI. Contenu dérivé de la base Roglo (licence CC BY-NC-ND 4.0) et des données fournies par l’utilisateur. Licence finale de ce thésaurus : CC BY-SA 4.0. « ALFI – L’identité harmonieuse des lignées ».

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